Rayon Et Ombres

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Les Rayons et les Ombres

EXPOSE FRANÇAIS
THEME

LES RAYONS ET LES OMBRES


DE VICTOR HUGO

EXPOSANTES PROF :

NDEYE ISSA NDIAYE M. NDIAYE

DIARIETOU EZE

AWA DIAO
Les Rayons et les Ombres

PLAN
INTRODUCTION

I. BIOGRAPHIE
II. UN TEXTE DE CONVICTION.
III. POETE COMME PENSEUR.
IV. POETE COMME PROPHETE CONTROVERSE.
V. RESUME
VI. THEMES

CONCLUSION
Les Rayons et les Ombres
INTRODUCTION
Victor Hugo compose le recueil Les Rayons et les Ombres entre 1830 et 1840, date de sa
publication. À cette époque, Hugo se focalise sur le théâtre, se faisant dramaturge, ce qui ne
l’empêche pas de publier quatre recueils de poèmes dont celui qui nous intéresse. Il ouvrira
d’ailleurs son propre théâtre, le théâtre de la Renaissance, avec le soutien d’Alexandre
Dumas. Il montera un grand nombre de pièces, avec des succès divers de 1828 à 1843. 1830
est l’année d’un affrontement autour d’une de ses pièces, Hernani, qui créera un clivage
entre romantiques et classiques autour du théâtre et de la classification des genres. Hugo y
est, bien entendu un des chantres du romantisme.
Les Rayons et les Ombres est le huitième recueil de poésie de Hugo. Il s’agit d’un de plus
célèbres et importants de son immense bibliographie.

I. BIOGRAPHIE

Victor Hugo est un poète, dramaturge et prosateur romantique français, né le 26 février 1802
à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l'un des plus importants
écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé
qui a joué un rôle majeur dans l'histoire du XIXe siècle.
Victor Hugo occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXe
siècle, dans des genres et des domaines d'une remarquable variété. Il est poète lyrique avec
des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les
Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les
Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).
Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec
notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au
théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827 et
l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce
Borgia et Le Roi s'amuse.
Son ouvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à
l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort,
l'école ou l'Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887
et 1890), et une correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été
admiré par ses contemporains et l'est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs
modernes. Il a également permis à de nombreuses générations de développer une réflexion
sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de
position, lesquelles l'ont condamné à l'exil pendant les vingt ans du Second Empire.

II. UN TEXTE DE CONVICTION.

Parlant du poète, c'est de lui-même que parle Hugo, son implication est donc totale et
perceptible a de nombreux indices :

- Le choix d'un mètre court, l'octosyllabe : grand dynamisme conduit Hugo à condenser sa
pensée en la rendant plus frappante (v.2, 13, 21).
Les Rayons et les Ombres
- Anathème de première strophe empruntée au style biblique renforcée par « Malheur,
malheur, honte » : force du propos.

- L'emploi d'une ponctuation expressive (v.20-21, 30) : quand Hugo veut faire partager son
admiration pour la grandeur du rôle qu'il assigne au poète, il a recours, sans que la phrase soit
par nature exclamative, au point d'exclamation.

- Présent de vérité générale enlève tout caractère subjectif, conférer à des axiomes
indiscutables (mot « poète » et pas « je »). L'empli du présent généralise ses propos : il n'est
pas ici question du poète de telle ou telle époque, ni des querelles d'école, mais de l'archétype
de poète en prise avec son temps, quel qu'il soit ; on note d'ailleurs que les difficultés auquel
le poète doit apporter une réponse sont évoquées en des termes très généraux : « haines,
scandales, temps contraires.. ».

III. POETE COMME PENSEUR.

Hugo récuse ici la poésie conçue comme un art ! Il n'est pas question de « chanteur inutile »
ou de « penseur qui se mutile » en se coupant de ses semblables.

Poésie lyrique partout prônée par les Romantiques est ici discréditée. A sa place Hugo
préconise une réflexion d'ordre intellectuelle, il veut que le poète invente des « utopies » ce
qui est le propre des philosophes plus que celui des poètes.

Le penseur est décrit par « il voit, il pense » et il contraint même à réfléchir ses détracteurs
(v.29-30).

IV. POETE COMME PROPHETE CONTROVERSE.

Hugo insiste sur la faiblesse d'une humanité inapte à répondre aux difficultés qui sont le lot
commun « temps contraires, jours impies, peuples végètent » ; quand à la faiblesse des
hommes, elle est aussi affirmée avec insistance (v.7, 21, 27).

Allusions bibliques assimilent le poète à un prophète. Il partage ses pouvoirs. Il


voit l'avenir : « Les yeux ailleurs, il voit ». Métaphore antithétique de l'ombre (v.23) et de
la lumière (v.19), un porteur d'espoir face à la passivité du peuple (v.21).

Nul n'est prophète dans son pays dit le dicton, c'est ce qu'affirme Hugo. Il met l'accent sur
la solitude du poète.

Malgré le souci d'autrui dont il fait preuve (champ lexical de la charité : Dieu le veut, frères,
rêves pleins d'amour..), il rencontre l'agitation (champ lexical de la violence : haines,
scandales).

Au contraire, il est guide « qu'on le loue ou qu'on l'insulte », il ne cherche pas la réussite. Il a
alors un rôle d'ordre politique.
Les Rayons et les Ombres
V. RESUME

Les Rayons et les Ombres est donc un recueil composé de 44 poèmes. Comme son titre
l’indique, il oscille toujours entre les « Rayons » (joie, allégresse, souvenir des jours
heureux) et les « Ombres » (tristesse, mort, héros oubliés). Cette oscillation constitue
l’essence même de l’existence. Dans certains cas, tous sentiments cohabitent dans le même
texte, « Ce qui se passait aux Feuillantines, vers 1813 » par exemple. On a donc une
alternance entre poèmes sombres et lumineux, parfois sur le même thème (« Matelots !
matelots ! Vous déploierez les voiles » et « Oceano nox »). On trouve des récurrences dans
les sujets traités comme le poète et son rôle, les pièces autobiographiques

VI. THEMES

La fonction du poète : Dans sa longue ode d’introduction, Hugo donne sa vision du rôle
du poète, être élu, sorte de lien entre les hommes et les dieux qui doivent éclairer les ténèbres
et apporter la connaissance à l’humanité. C’est une profession de foi essentielle dans l’œuvre
de Victor Hugo en général et ce recueil en particulier. L’ambition du recueil est d’offrir la
poésie à tous, au-delà des clivages religieux et politiques habituels.
Vie personnelle d’Hugo : Certains poèmes sont tout simplement issus de la vie de leur
auteur. « Ce qui se passait aux Feuillantines, vers 1813 » nous conte son enfance et la perte
de son innocence, « Le sept août mil huit cent vingt-neuf » et « Au roi Louis Philippe après
un arrêt de mort » évoquent son rôle de confident de Louis-Philippe… Encore une fois, la
figure centrale du poète est un prétexte pour évoquer les expériences d’Hugo.
Les Ombres : Les poèmes entrant dans cette catégorie sont purement romantiques. Les
sentiments y sont exacerbés, la perte, le deuil, les regrets et la nostalgie sont le cœur de ces
ombres qui ne sont qu’une manifestation de l’ignorance que le poète doit éclairer et
sublimer.
Les Rayons : Ces poèmes sont résolument tournés vers l’avenir et sont l’incarnation de
l’idéalisme d’Hugo, de sa foi en un futur radieux. Le passéisme en est absent et il apparaît
clairement qu’ils représentent l’objectif que doit atteindre le poète.

CONCLUSION
Même si Hugo insiste sur le caractère intelligent de l'apport du poète dans la cité, on sait
combien il est engagé. Il préfère vivre vingt ans en exil que sous Napoléon III ; après la chute
du dictateur, il s'est battu pour l'abolition de la peine de mort et du bagne, le travail des
enfants. Il recevra la reconnaissance bien après. Et pour lui rendre hommage la
France républicaine lui offrit des funérailles nationales et ses cendres furent transférées au
Panthéon aux côtés des plus illustres.

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