Loi de Finances 2021

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

LOI N°…DU…CORRESPONDANT AU…


PORTANT LOI DE FINANCES
POUR 2021

Version finale - APN du jour


LOI N°…DU…CORRESPONDANT AU…
PORTANT LOI DE FINANCES
POUR 2021

Le Chef de l’Etat,

- Vu la Constitution, notamment ses articles 136, 140, 143 et 144;

- Vu la loi n° 84-17 du 07 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de


finances ;

- Après avis du Conseil d’Etat ;

- Après adoption par le parlement ;

- Promulgue la loi dont la teneur suit :

2
Article 1er : Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts
directs et taxes assimilées, des impôts indirects, des contributions diverses, ainsi que
tous autres revenus et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant
l’année 2021 conformément aux lois et textes d’application en vigueur à la date de
publication de la présente loi au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.

Continueront à être perçus en 2021, conformément aux lois, ordonnances, décrets


législatifs et textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi
au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, les divers
droits, produits et revenus affectés aux comptes spéciaux du Trésor, aux collectivités
territoriales, aux établissements publics et organismes dûment habilités.

PREMIERE PARTIE
VOIES ET MOYENS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS RELATIVES A L'EXECUTION DU BUDGET ET AUX
OPERATIONS FINANCIERES DU TRESOR
(Pour mémoire)
CHAPITRE 2
DISPOSITIONS FISCALES
SECTION 1.
Impôts Directs et Taxes Assimilées

Article 2 : Les dispositions de l’article 2 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 2 – Le revenu net global ………..(sans changements jusqu’à)…………….


rentes viagères ;

- Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des
droits réels immobiliers, ainsi que celles résultant de la cession d’actions, de parts
sociales ou de titres assimilés.»

Article 3 : Les dispositions de l’article 12 du code des impôts directs et taxes


assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 12 - Présentent également le caractère de bénéfices professionnels,


……….….(sans changement jusqu’à)…..……. par les personnes physiques qui :

1) à 8) …………..(sans changement) ……………….


9) abrogé. ».

3
Article 4 : Les dispositions de l’article 13 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 13 - 1) Les activités exercées par …………..….(sans


changement)………………..
2) …………. (sans changement)…………..
3) …………. (sans changement)…………..
4) …………. (sans changement)…………..

5) Bénéficient d‘une exonération permanente, les opérations d‘exportation de biens et


celles portant sur les services, génératrices de devises.
Cette exonération est octroyée au prorata du chiffre d‘affaires réalisé en devises.
Le bénéfice des dispositions du présent alinéa, est subordonné à la présentation par le
contribuable aux services fiscaux compétents, d‘un document attestant du versement
de ces recettes auprès d‘une banque domiciliée en Algérie. »

Article 5 : Les dispositions de l’article 18 du code des impôts directs et taxes


assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 18 − Les contribuables relevant du régime du réel sont tenus de souscrire, dans
les mêmes conditions prévues aux articles 151, 151 bis et 152 du présent code, au titre
du résultat de l‘année ou de l‘exercice précédent, la déclaration spéciale du montant de
leur bénéfice net, ainsi qu’un état récapitulatif annuel comportant des informations
devant être extraites de la déclaration précitée et des états annexes.
Lorsque le délai ………....(le reste sans changements)………………………. »

Article 6 : - Les dispositions des articles 42 et 42 bis du code des impôts directs et
taxes assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 42 -1) …………..(sans changement) …………….....


2) ……………………….. (sans changement) ……………...
3) Le montant de l‘impôt dû est acquitté……………(le reste sans changement)
………… ».
« Art. 42bis - Le produit de l‘impôt sur le revenu global (IRG) catégorie des revenus
fonciers, est réparti comme suit :
- 50% ......................(sans changement)……………….…;
- 50% au profit de la commune de situation du bien. »

Article 7 : Les dispositions de l’article 54 du code des impôts et taxes assimilées, sont
abrogées.

Article 8 :Les dispositions de l’article 6 8du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 68 : Sont affranchis de l‘impôt :

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a) …………………….(sans changement)…………..…….
b) …………………….(sans changement)…………..…….
c) …………………….(sans changement)…………..…….
d) abrogé ;
e) …………………….(sans changement)…………..…….
f) …………………….(sans changement)…………..……
g) …………………….(sans changement)…………..…….
h) …………………….(sans changement)…………..…….
i) …………………….(sans changement)…………..…….
j) …………………….(sans changement)…………..…….
k) …………………….(sans changement)…………..…….
l) …………………….(sans changement)…………..…….
m) …………………….(sans changement)…………..…….
n) Les indemnités liées aux conditions particulières de résidence et d’isolement, dans
la limite de 70% du salaire de base. »

Article 9 : Les dispositions de l’article 75 du code des impôts directs et taxes assimilés
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 75 – 1) ………………..…(sans changement)…………………


2) ………………..…(sans changement)……………………………..
3) Toute personne physique ou morale versant des traitements, salaires, indemnités,
émoluments, pensions et rentes viagères est tenue de remettre au service fiscal dont
dépend le lieu de son domicile ou du siège de l‘établissement ou du bureau qui en a
effectué le paiement au cours de l‘année précédente, au plus tard le 30 avril de chaque
année, un état, y compris sur support informatique, ou par voie de télé déclaration,
présentant pour chacun des bénéficiaires les indications suivantes :

.………………… ……….(le reste sans changement)…………….……….. »

Article 10 : Le titre VII et les dispositions des articles 77, 78, 79 et 80 du code des
impôts directs et taxes assimilées sont modifiées, complétées et rédigées, avec
institution des articles 77 bis, 79 bis du même code, comme suit :

VII- LES PLUS-VALUES DE CESSION A TITRE ONEREUX DES IMMEUBLES


BATIS OU NON BATIS ET DES DROITS REELS IMMOBILIERS, AINSI QUE
CELLES RESULTANT DE LA CESSION D’ACTIONS, DE PARTS SOCIALES
OU DE TITRES ASSIMILES

A- CHAMP D’APPLICATION :

« Art. 77 - Pour l’assiette de l’impôt sur le revenu global, sont considérées comme
plus-values de cession à titre onéreux d’immeubles bâtis ou non bâtis, les plus-values
effectivement réalisées par des personnes qui cèdent, en dehors du cadre de l’activité
professionnelle, des immeubles ou fractions d’immeubles bâtis ou non bâtis, ainsi que
les droits immobiliers se rapportant à ces biens.

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Toutefois, ne sont pas comprises dans la base soumise à l’impôt, les plus-values
réalisées à l’occasion de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une succession,
pour les besoins de la liquidation d’une indivision successorale existante.

Aux fins de l’application du présent article, sont considérées comme cessions à titre
onéreux, les donations faites aux parents, au-delà du deuxième degré, ainsi qu’aux
non-parents. »

« Art. 77 bis - Sont considérées, comme plus-values de cessions d’actions, de parts


sociales ou titres assimilés, pour l’assiette de l’impôt sur le revenu global, les plus-
values réalisées par les personnes physiques qui cèdent, en dehors du cadre de
l’activité professionnelle, tout ou partie des actions, parts sociales ou titres assimilés
qu’elles détiennent.

Sont également considérées comme cessions à titre onéreux, les donations faites aux
parents au-delà du deuxième degré, ainsi qu’aux non parents.»

B- DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE IMPOSABLE :

« Art. 78 − La plus-value imposable, au titre des cessions à titre onéreux d’immeubles


bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers, est constituée par la différence
positive entre :

 le prix de cession du bien ;


 et le prix d‘acquisition ou la valeur de création par le cédant.

Lorsque le bien immobilier cédé provient d’une donation ou d’une succession, la


valeur vénale du bien à la date de la donation ou de la succession se substitue à la
valeur d’acquisition, pour le calcul de la plus-value de cession imposable.

L‘administration peut, en outre, réévaluer les immeubles ou fractions d‘immeubles


bâtis ou non bâtis sur la base de la valeur vénale ………….(sans changements
jusqu’à)……………code des procédures fiscales. »

« Art. 79 – Le revenu imposable bénéficie d’un abattement de l’ordre de 5% par an, à


compter de la troisième (03) année de la date d’entrée en possession du bien cédé, et
ce, dans la limite de 50%.

Les modalités d’application de cet article sont précisées, en tant que de besoin, par
arrêté du Ministre des Finances. ».

« Art. 79 bis - La plus-value imposable, au titre de la cession à titre onéreux des


actions, parts sociales ou titres assimilés, est constituée par la différence positive entre
le prix de cession ou la juste valeur des actions, parts sociales ou titre assimilés et le
prix d’acquisition ou de souscription des actions, parts sociales ou titres assimilés
cédés. »

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C – EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES :

« Art. 80 – 1). Les contribuables réalisant les plus-values visées à l’article 77, sont
tenus de calculer et de payer eux-mêmes l‘impôt dû, auprès du receveur des impôts du
lieu de situation du bien, dans un délai n‘excédant pas trente (30) jours, à compter de
la date de l‘établissement de l‘acte de vente.

Lorsque le vendeur n‘est pas domicilié en Algérie, la liquidation et le paiement de


l‘impôt peuvent être effectués par son mandataire dûment habilité.

Le paiement s‘effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation


du bien cédé, au moyen d‘un imprimé fourni par l‘administration fiscale ou
téléchargeable sur le site web de l’administration fiscale.

2). Les contribuables réalisant les plus-values de cession visées à l’article 77 bis sont
tenus de calculer et de payer eux-mêmes l‘impôt dû, auprès du receveur des impôts du
lieu de résidence du cédant, dans un délai de 30 jours à compter de la date de
l’opération de cession.

Lorsque le vendeur n‘est pas domicilié en Algérie, la liquidation et le paiement de


l‘impôt peuvent être effectués par son mandataire dûment habilité, auprès du receveur
des impôts de rattachement du siège social de la société dont les titres ont fait l’objet
de cession.

Le paiement s‘effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de siège


social de la société, au moyen d‘un imprimé fourni par l‘administration fiscale ou
téléchargeable sur le site web de l’administration fiscale. »

Article 11 : Les dispositions de l’article 93 du code des impôts directs et taxes


assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 93 − 1) Les revenus…………(sans changement jusqu’à)… ………. en Algérie.

2) Sont …………….… (Sans changement jusqu’à) ….....................algérienne :

a) les revenus …………(sans changement jusqu’à)...………ces propriétés ;


b) les revenus …………(sans changement jusqu’à)……………….en Algérie ;
c) les revenus ………….(sans changement jusqu’à)………………en Algérie ;
d) les revenus tirés d‘activités professionnelles, salariées ou non, exercées en
Algérie, ou d‘opérations à caractère lucratif et réalisés en Algérie ;
e) les plus-values ………...(sans changement jusqu’à)………..…… s‘y rapportant.

3) Sont également, …………………(sans changement jusqu’à………. en Algérie :


a) les………….................(sans changement jusqu’à)……….….…viagères ;
b) les produits perçus par les inventeurs ou au titre de droits d‘auteur, ainsi que tous
les produits tirés de la propriété industrielle ou commerciale et des droits
assimilés ;
c) les sommes…………..…(sans changement jusqu’à)……….….…en Algérie. »

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Article 12 : Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 104 − L‘impôt sur le revenu global est calculé suivant le barème progressif ci-
après :

Taux
Fraction du revenu imposable en dinars
d’imposition

n‘excédant pas 120.000 DA 0%


de 120.001 DA à 360.000 DA 20%
de 360.001 DA à 1.440.000 DA 30%
Supérieure à 1.440.000 DA 35%

A. Pour les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties :

Les revenus provenant de la location, à titre civil, de biens immeubles à usage


d‘habitation et professionnel, visés à l’article 42, sont soumis à l‘impôt sur le
revenu global au taux de :

- 7%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage collectif ;
- 10%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage individuel ;
- 15%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel. Ce taux
est également applicable aux contrats conclus avec les sociétés ;
- 15%, libératoire d’impôt calculé sur le montant des loyers bruts des propriétés non
bâties. Ce taux est ramené à 10% pour les locations à usage agricole.

B. Pour les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères :

a. Les revenus mensuels :

La retenue à la source de l’impôt sur le revenu global, au titre des traitements,


salaires, pensions et rentes viagères, au sens de l‘article 66, est calculée par
mensualisation des revenus, sur la base du barème ci-dessus.

Ces revenus bénéficient d‘un abattement proportionnel sur l‘impôt global égal à
40%.
Toutefois, l‘abattement ne peut être inférieur à 12.000 DA/an ou supérieur à
18.000DA/ an (soit entre 1000 et 1.500DA /mois).

Bénéficient d’une exonération totale de l’IRG, les revenus qui n’excèdent pas
30.000 dinars.

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Les revenus supérieurs à 30.000 dinars et inferieurs à 35.000 dinars bénéficient d’un
deuxième abattement supplémentaire. L’IRG dû est déterminé, pour cette catégorie
de revenu, selon la formule suivante :

IRG = IRG (selon le premier abattement) * (8/3) – (20 000/3).

En outre, les revenus supérieurs à 30.000 dinars et inferieurs à 42.500 dinars des
travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants ou sourds-muets, ainsi que
les travailleurs retraités du régime général, bénéficient d’un abattement
supplémentaire sur le montant de l’impôt sur le revenu global, non cumulable avec
le deuxième abattement suscité. L’IRG dû est déterminé, pour cette catégorie de
revenu, selon la formule suivante :

IRG = IRG (selon le premier abattement) * (5/3) – (12 500/3).

Toutefois, le même mode de prélèvement s’applique aux pensions et rentes viagères


payées à des personnes dont le domicile fiscal est situé hors d’Algérie.

b. Les revenus d’une périodicité autre que mensuelle :

Les rémunérations, indemnités, primes et allocations visées au paragraphe 4 de


l’article 67 du présent code, ainsi que les rappels y afférents, sont considérées
comme une mensualité distincte et soumises à la retenue à la source de l’impôt sur
le revenu global au taux de 10%.

c. Les revenus tirés des activités occasionnelles à caractère intellectuel :

Les activités de recherche et d‘enseignement, de surveillance ou d‘assistanat à titre


vacataire, prévues par l‘article 67-5 donnent lieu à une retenue à la source au taux
de 10% libératoire d’impôt.

Pour les rémunérations provenant de toutes autres activités occasionnelles à


caractère intellectuel, le taux de la retenue est fixé à 15% libératoire d’impôt.

C. les revenus des capitaux mobiliers :

a. Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés :

Le taux de la retenue à la source applicable aux produits des actions ou parts


sociales et revenus assimilés, visés aux articles 45 à 48, est fixé à 15%, libératoire
d’impôt.

b. Les revenus des créances, dépôts et cautionnements :

Le taux de la retenue à la source est fixé à 10 %, pour les revenus des créances,
dépôts et cautionnements. La retenue y relative constitue un crédit d‘impôt qui
s‘impute sur l‘imposition définitive.

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Ce taux est fixé à 50%, libératoire d‘impôt, pour les produits des titres anonymes ou
au porteur.

Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes
d‘épargne des particuliers, le taux de la retenue à la source est fixé à :

- 1%, libératoire de l‘impôt, pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000
DA ;
- 10 %, pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA. La retenue afférente à
cette fraction de revenu constitue un crédit d’impôt qui s’impute sur l’imposition
définitive.

D. Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des
droits réels immobiliers, ainsi que celles résultant de la cession d’actions, de parts
sociales ou de titres assimilés :

a. Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et
des droits réels immobiliers visées à l‘article 77, sont soumises à l‘impôt sur le
revenu global au taux de 15%, libératoire d‘impôt.

b. Les plus-values de cession d’actions, de parts sociales et titres assimilés, visées à


l’article 77 bis, donnent lieu à une imposition au taux de 15%, libératoire d‘impôt
sur le revenu global.

Un taux réduit de 5 % est applicable en cas de réinvestissement du montant de la


plus-value.

Par réinvestissement, il est entendu la souscription des sommes équivalentes aux


plus-values générées par la cession d‘actions, de parts sociales et titres assimilés,
au capital d‘une ou plusieurs entreprises et se traduisant par l‘acquisition
d‘actions, de parts sociales et titres assimilés.

E. Pour les revenus réalisés par les personnes physiques n’ayant pas leur domicile
fiscal en Algérie :

Les revenus réalisés par les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en
Algérie, donnent lieu au paiement d’une retenue à la source, en matière d’impôt sur le
revenu global, dont les taux sont fixés comme suit :

- 24%, pour les revenus énumérés à l’article 33, versés par des débiteurs établis en
Algérie.
- 15%, pour les produits des actions ou parts sociales, ainsi que les revenus assimilés,
visés aux articles 45 à 48.
- 20%, pour les plus-values de cession d‘actions, de parts sociales ou titres assimilés.
- 15%, pour les sommes versées sous forme de cachets ou droits d‘auteur, aux
artistes ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie.

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Toutefois, ne sont pas comprises dans la base de l’impôt sur le revenu global (IRG),
les sommes perçues par ces mêmes artistes lorsqu’ils interviennent dans le cadre
d’accords d’échanges culturels, des fêtes nationales, festivals et manifestations
culturelles et artistiques, organisés sous tutelle du ministère de la culture et de l’office
national de la culture et de l’information. ».

Article 13 : Les dispositions de l’article 144 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 144 – 1). Les subventions d’équipement accordées aux entreprises, par l’Etat ou
les collectivités territoriales, sont rattachées à leurs résultats :

- suivant la durée d’amortissement, pour celles destinées à l’acquisition de biens


amortissables ;
- sur une durée de cinq (05) ans, par fractions égales, pour celles destinées à
l’acquisition de biens non amortissables.

En cas de cession des immobilisations acquises au moyen de ces subventions, et pour


la détermination de la plus-value ou de la moins-value, la fraction de la subvention non
encore rapportée aux bases de l’impôt est retranchée, selon le cas :

- de la valeur comptable nette, pour les biens amortissables ;


- du prix d’acquisition des immobilisations pour les biens non amortissables.

2). Les subventions d’exploitation et d’équilibre sont rattachées au résultat de


l’exercice de leur encaissement. »

Article 14 : Il est créé au sein du code des impôts directs et taxes assimilées un article
149 bis rédigé comme suit :

« Art. 149 bis – Les sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en
Algérie et réalisant des plus-values de cession visées à l’article 77 bis sont tenus de
calculer et de payer elles-mêmes l‘impôt dû dans un délai de 30 jours, à compter de la
date de l’opération de cession.

La société peut désigner un mandataire dûment habilité pour accomplir les formalités
de déclaration et de paiement.

Le paiement s‘effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation


du siège social de la société dont les titres ont fait l’objet de cession, au moyen d‘un
imprimé fourni par l‘administration fiscale ou téléchargeable sur le site web de
l’administration fiscale ».

Article 15 : Les dispositions de l’article 150 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 150 −1) ………….. (sans changement)………….….

11
2) Les taux des retenues à la source de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés sont fixés
comme suit :
- 10 % ………... (sans changement )……………..
- 40 % ………... (sans changement )……………..
- 20 % ………... (sans changement )……………..
- 30 % ………... (sans changement )……………..
- 10 % ………... (sans changement jusqu’à)…………. la règle de réciprocité sera
appliquée.
- 15%, libératoires d’impôt, pour les produits des actions ou parts sociales ainsi
que les revenus assimilés, visés aux articles 45 à 48 du présent code, réalisés
par les personnes morales n’ayant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie.

3) Les plus-values de cession d’actions, de parts sociales ou titres assimilés


réalisées par les personnes visées à l’article 149 bis du présent code sont soumises
à un taux de 20 %. »

Article 16 : Il est créé au niveau du TITRE II « impôt sur les bénéfices des sociétés »
du code des impôts directs et taxes assimilées, un article 151 bis, rédigé comme suit :

« Art. 151 bis –1) Les personnes morales visées à l’article 136 sont tenues de
souscrire, au plus tard le 20 mai, par voie de télé-déclaration, un état récapitulatif
annuel comportant des informations devant être extraites de la déclaration annuelle des
résultats et des états annexes.
2)Le défaut de souscription par voie de télé-déclaration de l’état récapitulatif annuel, la
souscription tardive et/ou la souscription d’un état comportant des indications non
conformes à celles reprises dans la déclaration annuelle des résultats, entraine
l’application des sanctions prévues à l’article 192 bis du présent code. »

Article 17 : les dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 169 – 1) …………………sans changement …………………….


2) ………………………….……sans changement……………………….
3) Abrogé.
4) Les dépenses liées ……………..…….(le reste sans changement)…………… »

Article 18 : Les dispositions de l’article 176 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 176 − Les chefs d’entreprises…..………(sans changement


jusqu’à)………………. de sous-traitance, d’études, de locations de matériels, de mise
à disposition de personnel, de loyers de toute nature et autres rémunérations de quelle
que nature que ce soit, doivent annexer à leur déclaration de résultat, y compris sur
support dématérialisé ou par télé déclaration, un état comportant pour chaque
bénéficiaire de ces paiements :

12
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- désignation du service fiscal gestionnaire.
Les contribuables sont tenus…………….(le reste sans changement)………….….. »

Article 19 : Les dispositions de l’article 182 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiés et rédigées comme suit :

« Art. 182 ter - Les transferts de fonds au profit des personnes physiques ou morales
non résidentes en Algérie doivent être préalablement déclarés aux services fiscaux
compétents. ……….….(sans changement jusqu’à).................... au paragraphe
précédent.
Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d’opérations
d’importation de biens ou marchandises.
Les modèles de déclaration et d‘attestation,…….….(le reste sans
changement)…..….. »

Article 20 : Les dispositions de l’article 184 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :

« Art. 184 - Lorsqu‘un contribuable a déplacé ………………(sans changement


jusqu’à)…………. de l’impôt sur le revenu global, de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés ou de l’Impôt forfaitaire unique, tant pour l‘exercice au cours duquel
……….…(le reste sans changement)………..…. »

Article 21 : Il est créé au niveau du TITRE III « dispositions communes à l’impôt sur
le revenu global et à l’impôt sur les bénéfices des sociétés » du code des impôts directs
et taxes assimilées, un article 192 bis rédigé comme suit :

« Art. 192 bis -1) Les contribuables visés aux articles 18 et 136 du code des impôts
directs et taxes assimilées, qui n‘ont pas produit au plus tard le 20 mai, par voie de
télé-déclaration, l’état récapitulatif annuel, sont passibles d’une amende fiscale de 25%
sur le résultat fiscal déclaré, sans que cette amende excède la somme de 1000000 DA.

Dans le cas de déficit enregistré dans le résultat fiscal déclaré, une amende de 100 000
DA sera appliquée.

13
Cette amende fiscale est majorée de 35%, lorsque les contribuables concernés ne
souscrivent pas l’état récapitulatif annuel à l’expiration d’un délai de trente (30) jours
à compter de la date de réception de la mise en demeure.

2) Les contribuables visés aux articles 18 et 136 du code des impôts directs et taxes
assimilées, qui ont souscrit un état récapitulatif annuel comportant des données
différentes de celles mentionnées dans la déclaration annuelle de résultats et les états
annexes, sont passibles d’une amende fiscale fixée à 10.000 DA par champ saisi non
conforme, sans que le cumul des amendes fiscales applicables ne dépasse le montant
de 100.000 DA. »

Article 22 : Les dispositions de l’article 219 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :

«Art. 219 - Sous réserve des dispositions ….…....(sans changement


jusqu’à)…………… située entre 10 et 30 %.

Bénéficie d’une réfaction de 75% :


- Le montant des opérations de vente au détail de l’essence super, normale, sans
plomb, gasoil, GPL/C et GNC.

Le bénéfice …………….. (le reste sans changement) ………… »

Article 23 : Les dispositions de l’article 221 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 221 bis - Le fait générateur de la taxe sur l’activité professionnelle est constitué :

a- Pour les ventes, par la livraison juridique ou matérielle de la marchandise ;

Toutefois, en ce qui concerne la vente de l‘eau potable par les organismes


distributeurs, le fait générateur est constitué par l‘encaissement partiel ou total du prix.

Le fait générateur est constitué par l’encaissement total ou partiel du prix pour les
ventes réalisées dans le cadre de marchés publics. A défaut d’encaissement, la TAP
devient exigible au-delà du délai d’un (1) an à compter de la date de livraison juridique
ou matérielle.

b- Pour les travaux immobiliers et les prestations de services, par l’encaissement total
ou partiel du prix.

Concernant les travaux immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers dans le
cadre exclusif de leur activité, le fait générateur est constitué par la livraison juridique
ou matérielle du bien au bénéficiaire.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe
encore exigible à l’achèvement des travaux, après celle payée à chaque encaissement,
le fait générateur est constitué par la réception définitive de l’ouvrage réalisé.

14
En ce qui concerne les spectacles, jeux et divertissements de toute nature, le fait
générateur est constitué, à défaut d’encaissement, par la délivrance du billet.

Toutefois, les entrepreneurs de travaux et les prestataires de services peuvent être


autorisés à reverser la TAP d’après les débits, auquel cas, le fait générateur est
constitué par le débit lui-même. »

Article 24 : Les dispositions de l’article 224 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 224 − 1) Toute personne physique …………………(sans changement


jusqu’à)……………. doit être appuyée d‘un état, y compris sur support dématérialisé
ou par voie de télé-déclaration, comportant pour chaque client, les informations
suivantes :

- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- désignation du service fiscal gestionnaire.

Sont considérées comme vente en gros : ………(le reste sans changement)………… »

Article 25 : Les dispositions de l’article 263 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

«Art. 263 ter - Le montant de la taxe est fixé comme suit :


...........…… (sans changement jusqu'à)……… supérieur des catégories ci-dessus ;
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président de
l’assemblée populaire communale sur délibération de l’assemblée populaire
communale et après avis de l’autorité de tutelle. A défaut, les derniers tarifs fixés sont
reconduits tacitement. »

Article 26 : Les dispositions de l’article 282 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :

«Art. 282 ter - Sont soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique, les sociétés civiles
à caractère professionnel et les personnes physiques exerçant une activité industrielle,
commerciale, non commerciale, artisanale ainsi que les coopératives d’artisanat d’art
et traditionnelles dont le chiffre d’affaires ou les recettes professionnelles annuels
n’excèdent pas quinze millions de dinars (15.000.000 DA), à l’exception de celles
ayant opté pour le régime d’imposition d’après le bénéfice réel.
Sont exclus de ce régime ……………..(le reste sans changement)………………… »

15
Article 27 : Les dispositions de l’article 282 quater du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :

« Art. 282 quater - Les contribuables soumis à l’impôt forfaitaire unique, …......(sans
changement jusqu’à)…… ….... prévue à l’article 365 du présent code.

S’agissant des contribuables commercialisant, exclusivement, des produits dont la


marge bénéficiaire réglementée est inférieure au taux de l’IFU, la base imposable à
retenir pour cet impôt, est constituée par la marge bénéficiaire globale relative à ces
produits.

Les contribuables soumis à l’IFU sont, également, tenus de souscrire, au plus tard, le
20 janvier ……………..(le reste sans changement)………………… »

Article 28 : Les dispositions de l’article 355 du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 355 − 1) En ce qui concerne ……...…….(sans changement


jusqu’à)………………. prévue à l‘article 18 du présent code.

Lorsque les acomptes payés sont supérieurs à l’IRG dû de l’exercice, la différence


donne lieu à un excédent de versement qui peut être imputé sur les prochains
acomptes, ou, sollicité le cas échéant, en remboursement.

2) ……………………..(sans changement Jusqu’à……………………..………..…..


3) ..………….…………(sans changement Jusqu’à) ……..…..………………………
4) ……………….....…..(sans changement Jusqu’à)……….........................................
5) ………………..……(sans changement Jusqu’à)………….…..….……………. »

Article 29 : Les dispositions de l’article 356 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :

« Art. 356 − 1) L‘impôt sur les bénéfices ...............(sans changement


jusqu’à)…….…. les articles 154, 155 et 156.

2) .………………………….(sans changement)……………….………………...
3) ……..……….….………(sans changement)…..………………..……..………
4) ………………..………(sans changement)…………………….……..………
5)………….………….…..(sans changement)…………….………………..….…

6) La liquidation ………......(sans changement jusqu’à)……….. taxes assimilées.


Lorsque les acomptes payés sont supérieurs à l‘IBS dû de l‘exercice, la
différence donne lieu à un excédent de versement qui peut être imputé sur les
prochains acomptes ou sollicité, le cas échéant, en remboursement.

Lorsque l‘entreprise ………….(sans changement jusqu’à)……….. reporté d‘autant.


7) ……………...............(sans changement)……….……………………………
8) ……………...............(sans changement)………………..…………………… »

16
Article 30 : Les dispositions de l’article 402 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 402 - 1)…………………….. (sans changement)………… ……………..…...


2) Le retard dans le paiement des impôts et taxes payables au comptant ou par voie de
retenue à la source ……………….(sans changement jusqu'à)…………........
majoration de 10%.

Une astreinte de 3% par mois ou fraction de mois de retard est applicable à partir du
premier jour du mois qui suit la date limite pour le paiement des droits correspondants,
sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10%, ci-dessus, n'excède
25%.
……………………….(le reste sans changement)……………………... »

SECTION 2.
Enregistrement

Article 31 : Les dispositions de l’article 112 du code de l’enregistrement sont


modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 112 - Les droits, taxes et pénalités exigibles sur les insuffisances de prix ou
d’évaluation relevées sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou droits
immobiliers, sur les mutations à titre onéreux de fonds de commerce et de clientèle,
ainsi que sur les cessions des actions, parts sociales ou titres assimilés, sont dus
conjointement et solidairement par les parties à l’acte. »

Article 32 : Les dispositions de l’article 257 du code de l’enregistrement sont


modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 257 - Nonobstant des dispositions prévues à l’article 256, ci-dessus, les
acquéreurs de logements réalisés dans le cadre de la construction de logements avec le
concours financier de l’Etat, sont dispensés du paiement à la vue et entre les mains du
notaire chargé de la rédaction de l’acte portant transfert de propriété.

Bénéficient également ……………….(sans changement jusqu’à)…………….… entre


les mains du notaire.

Le bénéfice de cette mesure est subordonné à la production, par le promoteur


immobilier, d’un extrait de rôle apuré, daté de moins de trois (3) mois, le cas échéant,
annoté de la mention du bénéfice de l’un des dispositifs de facilitation de paiement
prévu par la législation fiscale en vigueur. »

17
SECTION 3.
Timbre

Article 33 : Les dispositions de l’article 128 du code du timbre, modifiées par la loi n°
19-14 du 11 décembre 2019, portant loi de finances pour 2020, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 136 -1 :Les titres de transports individuels ou collectifs
délivrés……………….(sans changement jusqu’à)………………………………………

Cette taxe est fixée forfaitairement à 1000 DA pour chaque voyageur muni d’un
passeport et se rendant à l’étranger par la voie routière ou ferroviaire, sauf pour les
nationaux titulaires d'un certificat de résidence dans les communes frontalières
lorsqu'ils se rendent dans les pays limitrophes .
Le produit de la taxe est verse au budget de l’état.
Les modalités de recouvrement seront précisées, en tant que de besoin, par arrêté du
ministre charge du budget.

……………..(le reste sans changement)………………… »

Article 34 : Les dispositions des articles 136 et 136 bis du code du timbre, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 136 - Le passeport délivré en Algérie est soumis pour chaque période légale de
validité, à un droit de timbre de six milles dinars algériens (6.000 DA) destiné à
couvrir tout les frais. Ce droit est fixé à douze mille dinars algériens (12.000 DA) pour
le passeport contenant 48 pages.

Le passeport est délivré à la demande de l’intéressé, suivant la procédure accélérée,


dans un délai maximum de cinq (5) jours de la date du dépôt de la demande, contre le
paiement d’un droit de timbre de vingt cinq mille dinars algériens (25.000 DA) pour le
livret de 28 pages et soixante mille dinars algérien (60.000 DA) pour le livret de 48
pages.

En cas de perte de ce document, la délivrance d’un nouveau passeport donne lieu à la


perception, en plus de droit de timbre dû selon le type de document, d’une taxe de dix
mille dinars algériens (10.000 DA) sous forme de timbre fiscal.

Le passeport délivré en Algérie aux mineurs est soumis, à un droit de timbre de trois
milles dinars algériens (3.000 DA) pour le livret de 28 pages et six mille dinars
algériens (6.000 DA) pour le livret de 48 pages.

Le passeport est délivré au mineur, suivant la procédure accélérée dans un délai


maximum de cinq (5) jours de la date du dépôt de la demande, contre le paiement d’un
droit de timbre de douze mille dinars algériens (12.000 DA) pour le livret de 28 pages
et trente mille dinars algérien (30.000 DA) pour le livret de 48 pages.

18
En cas de perte de ce document, la délivrance d’un nouveau passeport pour les
mineurs donne lieu à la perception, en plus de droit de timbre dû selon le type de
document, d’une taxe de cinq mille dinars algériens (5.000 DA) sous forme de timbre
fiscal.

Est dispensé du paiement du droit de timbre prévu au présent article, le passeport


délivré aux fonctionnaires en mission à l’étranger ainsi que les titres de voyage
délivrés aux refugiés ou apatrides.

Ces droits sont acquittés par quittance auprès du receveur des impôts.

Huit cents dinars (800 DA) du montant des droits de timbre susmentionnés sont
affectés au compte d’affectation spéciale n° 302-069 intitulé « Fonds Spécial de
Solidarité Nationale». ».

« Art. 136 bis - La délivrance du passeport au profit des membres de la communauté


algérienne établie à l’étranger, est soumise à une droit de timbre qui équivaut à la
somme de six mille dinars algériens (6.000 DA), conformément au cours du dinar face
aux devises étrangères.

Concernant le passeport comportant 48 page, le droit de timbre est fixé à douze mille
dinars algériens (12.000 DA), conformément au cours du dinar face aux devises
étrangères.

Le passeport est délivré à la demande de nos ressortissant établis à l’étranger, suivant


la procédure accélérée dans un délai maximum de cinq (5) jours de la date du dépôt de
la demande, contre le paiement d’un droit de timbre de vingt cinq mille dinars
algériens (25.000 DA) pour le livret de 28 pages et soixante mille dinars algérien
(60.000 DA) pour le livret de 48 pages, conformément au cours du dinar face aux
devises étrangères.

En cas de perte de ce document, la délivrance d’un nouveau passeport donne lieu à la


perception, en plus de droit de timbre dû selon le type de document, d’une taxe de dix
mille dinars algériens (10.000 DA) conformément au cours du dinar face aux devises
étrangères.

La délivrance du passeport à la faveur des mineurs et des étudiants membres de la


communauté algérienne établie à l’étranger, est soumise à un droit de timbre qui
équivaut à trois mille dinars algériens (3.000 DA) conformément au cours du dinar
face aux devises étrangères.

Concernant le passeport comportant 48 page délivré à cette tranche de citoyens, le


montant de timbre est fixé à six mille dinars algériens (6.000 DA) pour le passeport
contenant 48 pages, conformément au cours du dinar face aux devises étrangères.

Le passeport est délivré pour les mineurs et les étudiants membres de la communauté
algérienne établie à l’étranger, suivant la procédure accélérée dans un délai maximum
de cinq (5) jours de la date de du dépôt de la demande, contre le paiement d’un droit

19
de timbre de douze mille dinars algériens (12.000 DA) pour le livret de 28 pages et
trente mille dinars algérien (30.000 DA) pour le livret de 48 pages, conformément au
cours du dinar face aux devises étrangères.

En cas de perte de ce document, la délivrance d’un nouveau passeport pour les


mineurs et les étudiants membres de la communauté algérienne établie à l’étranger,
donne lieu à la perception, en plus de droit de timbre dû selon le type de document,
d’une taxe de cinq mille dinars algériens (5.000 DA) conformément au cours du dinar
face aux devises étrangères. ».

Article 35 : Les dispositions de l’article 137 du code du timbre, sont modifiées,


complétées et rédigées comme suit :

« Art. 137 − Sans préjudice de l'application des procédures de réciprocité, chaque visa
délivré aux étrangers donne lieu au paiement par quittance auprès du receveur des
impôts d’un droit de timbre, de :

……………….(sans changement jusqu’à)…………….


− ……………….(sans changement jusqu’à)……………. de :

 10.000 DA, pour le visa de régularisation valable d’un (1) jour à sept (7) jours ;
 12.000 DA, pour le visa de régularisation valable de huit (8) jours à dix (10) jours ;
 14.000 DA, pour le visa de régularisation valable de onze (11) jours à quinze (15)
jours ;
 1.000 DA pour le visa de transit valable d’un (1) jour à sept (7) jours ;
 4.000 DA pour le visa de prolongation valable d’un (1) jour à quinze (15) jours ;
 6.000 DA pour le visa de prolongation valable de seize (16) jours à trente (30) jours
 8.000 DA pour le visa de prolongation valable de trente et un (31) jours à quarante-
cinq (45) jours ;
 10.000 DA pour le visa de prolongation valable de quarante-six (46) jours à quatre-
vingt dix (90) jours ……………….…(le reste sans changement)…………….… »

Article 36 : Les dispositions de l’article 144 du code du timbre sont modifiées et


rédigées comme suit :

« Art. 144 - Le droit d’examen pour l’obtention d’un permis de conduire des véhicules
automobiles, des motocyclettes et tous autres véhicules à moteur, fixé à trois cents
(300) dinars, ………. (le reste sans changement)………..

Les permis de conduire des véhicules ci-dessus visés, donnent lieu à la perception au
profit du Trésor, d’une taxe de mille (1.000) dinars, acquittée par quittance à la recette
des impôts.

La délivrance ………. (sans changement jusqu’à)………..d’une taxe de six cent (600)


dinars, à la charge du demandeur. Ce droit peut être effectué par l’apposition d’un
timbre mobile.

20
La délivrance du duplicata de la licence et du permis de conduire, visés ci-dessus,
donne lieu à la perception, au profit du Trésor, de la taxe prévue pour chaque type de
document, acquitté à la diligence du demandeur à la recette des impôts. »

SECTION 4.
Taxe sur le chiffre d’affaires

Article 37 : Les dispositions de l’article 8 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 8 - Sont exclues du champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée :

1) …………………….…..(sans changement)………………….…….

2) Les affaires faites par les personnes soumises au régime de l’Impôt Forfaitaire
Unique.

3) ……………………………..(sans changement)…………..………. »

Article 38 : Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

«Art. 9 - Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée :

1) à 10) …………………………….…...(sans changement)……………………….

11) Les marchandises acquises localement ou expédiées, à titre de dons, au Croissant


Rouge Algérien et aux associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu’elles
sont destinées à être distribuées gratuitement ………...….(sans changement
jusqu’à)……………..…. par voie réglementaire.

12) ………………………………….…...(sans changement)…………………...….

13) Sous réserve de la réciprocité :

- les opérations d’acquisition de terrains destinés à la construction par les États


étrangers de sièges de leurs représentations diplomatiques ou consulaires ;

- les opérations de travaux immobiliers, de prestations relatives aux


télécommunications, à l’eau, au gaz et à l’électricité et de location de locaux
meublés ou non, réalisées pour le compte des missions diplomatiques ou
consulaires accréditées en Algérie ou de leurs agents diplomatiques ou
consulaires, ainsi que les frais de réception et de cérémonies engagés par ces
missions à l’occasion de la célébration de leurs fêtes nationales.
-
- les produits acquis localement par les missions diplomatiques ou consulaires ou
leurs agents diplomatiques ou consulaires.

21
Les modalités d’octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal
du prix unitaire desdits produits sont fixées, par un arrêté conjoint des ministres
chargés respectivement des finances et des affaires étrangères.
14) à 27) ……………..……(sans changement)…………………
28) Les opérations de ventes de l’orge et du maïs, relevant respectivement des
positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des matières et produits relevant des
positions tarifaires 23-02, 23-03 et 23-09, destinés à l’alimentation de bétails et de
volailles.
Les modalités d’application de ce paragraphe, sont fixées, en tant que de besoin, par
voie réglementaire. »
Article 39 : Les dispositions de l’article 13 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 13 – Sont exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée :


I- …………………(sans changement)……………….…
II- …………………(sans changement)……………….…

III- Toutefois, sont exclus de cette exemption ………....…(sans changement


jusqu’à)……….…. depuis moins de vingt ans.

Sont également exclues de l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée, les affaires de
vente portant sur les pierres gemmes, brutes ou taillées, les perles fines, les métaux
précieux, la bijouterie, la joaillerie, l’orfèvrerie et les autres ouvrages en métaux
précieux, à l’exception des bijoux traditionnels en argent, à moins que la loi n’en
dispose autrement. »

Article 40 : Les dispositions de l’article 23 du code sur le chiffre d’affaires, sont


modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 23 - Le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée est fixé à 9 %.
Il s’applique aux produits, biens, travaux, opérations et services ci–après :
1) Les opérations de vente portant sur les produits ou leurs dérivés désignés ci–après :
N° du tarif
Désignation du produit
douanier
01-01 …………………(sans changement)………………
…………………(sans changement jusqu’à)………………
Albums ou livres d’images et albums à dessiner ou à colorier
49-03
pour enfants.
Récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés, en fonte, fer ou
73-11 acier Comportant des dispositifs de commande, de réglage ou de
mesure destinés au GPL/carburant et gaz naturel carburant.
…………………(le reste sans changement)………………
2) à 31) ……………..(sans changement)……………………..
32) Déchets valorisés (aluminium, fer, bois, verre, carton, plastique) »

22
Article 41 : Les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d'affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

«Art. 25 - Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe
et d’un taux proportionnel applicable aux produits suivants, selon les tarifs ci-après :

Produits Tarifs
I- Bières :
- Inférieures ou égale à 5° 4368 DA/HL
- Supérieures à 5° 5560 DA/HL
Taux proportionnel
II- Produits tabagiques et allumettes : Part fixe (DA/KG) (sur la valeur du
produit)
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns .…(sans changement)…... 15%
b) de tabacs blancs .…(sans changement)…... 15%
2- Cigares .…(sans changement)…... 15%
3- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…... …(sans changement)...
4- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…... …(sans changement)...
5- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…...
…………. (Sans changement jusqu’à)………………………la valeur en douane.

Sont également soumis à la taxe intérieure de consommation les produits et biens ci-
après désignés :

N° du Tarif douanier Désignation des produits Taux


Ex chapitre 3 Saumon 30%

…...(sans changement jusqu’à)…. …...(sans changement jusqu’à)….

21.05.00.20.00 …...(sans changement)…. ….(sans changement)…


28.43.30.10.00 - - - Auro-cyanure de potassium 60%
28.43.30.90.00 - - - Autres composés d’or 60%
63.09 ……(sans changement)…. …(sans changement)…

……………..…(le reste changement)………………….…


……………………………………….……. »

Article 42 : Les dispositions de l’article 29 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 29 - La taxe sur la valeur ………….( sans changement jusqu’à)………. à cette
opération.

23
Pour que cette taxe soit admise en déduction, le relevé du chiffre d’affaires visé à
l’article 76 et suivants du présent code, doit être appuyé d’un état, y compris sur
support informatique, comportant pour chaque fournisseur, les informations suivantes :
- Numéro d’identifiant fiscal ;
- Nom et prénom (s) ou raison sociale;
- Adresse ;
- Numéro d’inscription au registre de commerce ;
- Date et référence de la facture ;
- Montant des achats effectués ou des prestations reçues ;
- Montant de la taxe sur la valeur ajoutée déduite.
Le numéro d’identification fiscale et celui du registre de commerce doivent être
authentifiés selon la procédure en vigueur. »

Article 43 : Les dispositions de l’article 37 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 37 - La taxe déduite doit être reversée :
a) lorsque les marchandises ont disparu, sauf dans les cas de force majeure dûment
établis ;
La force majeure est celle définie par les dispositions du Code civil.
b) …………….…..(le reste sans changement)……………….. »

Article 44 : Les dispositions de l’article 50 bis du code des taxes sur le chiffre
d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 50 bis - L’octroi du remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est
subordonné aux conditions ci-après :
 la tenue d’une comptabilité régulière en la forme ;
 la production d’un extrait de rôle ;
 la mention du précompte sur les déclarations mensuelles souscrites par le
bénéficiaire ;
 les demandes ………………(sans changement jusqu’à)…………… doit être égal
ou supérieur à un million de dinars (1.000.000 DA).
Concernant les contribuables ayant cessé leur activité et les redevables partiels dont les
demandes de remboursement sont annuelles, la condition relative au montant n’est pas
exigée.»

Article 45 : Les dispositions de l’article 103 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :

«Art. 103 – Les redevables ayant opté pour le régime des acomptes provisionnels
doivent :
1) ………..……...(sans changement)……………….
2) ………..……...(sans changement)……………….
3) déposer au plus tard le 20 du mois de février de chaque année ………………...(le
reste sans changement)…………..… »
24
SECTION 5.
Impôts indirects

Article 46 : Les dispositions de l’article 17 du code des impôts indirects, sont


modifiées , complétées et rédigées comme suit :

« Art. 17 - 1) à 3) ……………. (sans changement)…………….………….

4) Outre le support papier, les titres de mouvement peuvent faire l’objet de


téléchargement sur le site web de la direction générale des impôts. »

Article 47 : Les dispositions de l’article 73 du code des impôts indirects, sont


modifiées , complétées et rédigées comme suit :

« Art. 73 - Outre le service des alcools relevant du Ministère des Finances, les
opérations de production, d’importation et de vente de l’alcool éthylique, par les
personnes physiques et morales, sont réalisées au moyen d’un agrément délivré
par le Ministère chargé des Finances et ce, après souscription à un cahier des
charges.

Les conditions d’exercice de l’activité, les modalités d’agrément et les termes du


cahier des charges, sont fixées par arrêté du Ministre chargé des Finances.»

SECTION 5 bis.
Procédures Fiscales

Article 48 : Les dispositions de l’article 3 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 3 bis - Les nouveaux contribuables sont tenus de souscrire la déclaration


définitive ………… (Sans changement jusqu’à) ………… impôt forfaitaire unique
dû.

Cette déclaration doit être souscrite, au plus tard, le 20 janvier de l’année qui suit celle
du début de leur activité.

Les nouveaux contribuables……………..(le reste sans changement)……………… »

Article 49 : Les dispositions de l’article 19 du code des procédures fiscales sont


modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 19 – Le service gestionnaire vérifie les déclarations fiscales. Il peut demander


par écrit aux contribuables tous renseignements, justifications ou éclaircissements
relatifs aux déclarations souscrites.
Les demandes écrites doivent indiquer explicitement les points sur lesquels le service
gestionnaire juge nécessaire d’obtenir des éclaircissements ou justifications. Il peut, à
ce titre, demander à examiner les documents comptables afférents aux indications,
opérations et données objet du contrôle.

25
Les demandes de renseignements ou de justifications fixent, aux contribuables, un
délai de réponse de trente (30) jours à compter de la date de réception de la demande.

Lorsque le contribuable ne répond pas à la demande dans le délai imparti, ou présente


dans le délai requis des justificatifs ou des renseignements considérés comme
irrecevables, le service gestionnaire est habilité à entreprendre la procédure
contradictoire de rectification des déclarations du contribuable.

Le service gestionnaire rectifie les déclarations fiscales. Il doit, au préalable, sous


peine de nullité de la procédure d’imposition, adresser au contribuable une notification
de proposition de rectification qu'il envisage, en lui indiquant, pour chaque point de
redressement, de manière explicite ce qui suit :

- L’origine, les éléments de fait, les motifs du redressement ;


- Les articles du code des impôts correspondants ;
- Les bases d’imposition et le calcul des impositions en découlant ;
- La motivation légale et la nature des sanctions appliquées ;
- La possibilité de se faire assister d’un conseil de son choix.

Le délai de trente (30) jours dont il dispose, pour faire parvenir son acceptation ou ses
observations, est décompté à partir de la date de réception de cette proposition de
rectification.

La notification de redressement est adressée par lettre recommandée ou remise au


contribuable avec accusé de réception.

Le défaut de réponse dans le délai imparti, équivaut à une acceptation tacite par le
contribuable de la proposition de redressement. Dans ce cas, le service gestionnaire
établit une notification définitive, sous réserve du droit de réclamation de l’intéressé
après établissement du rôle de régularisation, fixant les bases d’imposition, les droits et
pénalités y afférentes, qui sera adressée par lettre recommandée ou remise au
contribuable avec accusé de réception.

Lorsque les éléments de réponse ou les justifications apportées par le contribuable sont
fondés et donnent lieu à l’abandon des redressements envisagés, le service gestionnaire
doit transmettre à ce dernier une notification d’abandon des redressements. En
revanche, si les éléments de réponse présentés par le contribuable sont totalement ou
partiellement rejetés, le service gestionnaire procède à l’établissement de la
notification définitive des redressements maintenus, en motivant les points ou les
justifications non admis.

Lorsque le contribuable apporte sa réponse avant expiration du délai requis à la


proposition de régularisation, le service ne procède à l’envoi de la notification
définitive et l’enrôlement qu’après expiration du délai de 15 jours. Aussi, si ce dernier
apporte de nouveaux éléments en sus de sa réponse et avant expiration dudit délai, le
service doit les examiner.

26
Lorsque des vices de forme susceptibles d’entrainer la nullité de la procédure
d’imposition sont constatés ou soulevés par le contribuable, il appartient au service
gestionnaire d’informer ce dernier de l’annulation de la procédure de redressement et
d’engager une nouvelle procédure d’imposition dans le respect des règles y afférentes.

Lorsque de nouveaux éléments ou des informations parviennent au service de gestion,


après l’engagement de la procédure de rectification des déclarations et avant
l’expiration du délai de réponse accordé au contribuable, le service de gestion procède
à une nouvelle rectification, en annulation de la première proposition de redressement.
La nouvelle proposition de redressement de ces déclarations comprend, en sus des
premières bases, celles résultant de l’exploitation des nouveaux éléments détenus par
le service.

Ces dispositions s’appliquent, également, à l’encontre des contribuables bénéficiant


d’avantages fiscaux accordés dans le cadre des régimes préférentiels ou du régime du
droit commun, nonobstant l’exonération accordée, et ce, sur le fondement de l’article
190 bis du CIDTA. »

Article 50 : Les dispositions de l’article 20 du code des procédures fiscales sont


modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 20 -1) ……………(sans changements)…………………


2) ……………… (sans changements)…………………
3) ……………… (sans changements)…………………
4) ……………… (sans changements)…………………
5) Sous peine de nullité de la procédure, ……………… (sans changements
jusqu’à)………………… en cas de refus de signature par ce dernier.

La durée de vérification sur place est prorogée :


- En cas de force majeure dûment constatée, conformément aux dispositions de du
code civil, empêchant les agents de l’administration fiscale d’opérer leur contrôle
sur place, d’une durée égale à celle durant laquelle les agents de l’administration
fiscale ne peuvent pas opérer leur contrôle sur place ;
- du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu des dispositions de l’article 20 ter
du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes d’éclaircissement ou
de justifications, en présence d'éléments faisant présumer des transferts indirects de
bénéfices au sens des dispositions de l’article 141 bis du code des impôts directs et
taxes assimilées. Ce délai est prorogé d’une (01) année, lorsque l’administration
fiscale adresse, dans le cadre de l’assistance administrative et d’échange de
renseignements, des demandes d’informations à d’autres administrations fiscales.
La durée du contrôle sur place n’est pas opposable ……(sans changements jusqu’à)…
… à l’article 19 ci-dessus.
6) Sous peine de nullité de la procédure ………(sans changements jusqu’à)…… des
explications complémentaires.
Le contribuable …………(sans changements jusqu’à)………. Chef du Service des
Recherches et Vérifications.

27
Une convocation écrite, devant préciser la date et l’heure de la réunion d’arbitrage, est
remise au contribuable vérifié, en mains propres ou par envoi recommandé avec
accusé de réception, ou par voie électronique, pour l’inviter à assister à cette dernière.
A cet effet, le contribuable vérifié doit disposer d’une période de préparation d’au
moins dix (10) jours, à compter de la date de réception de ladite convocation.
Le contribuable vérifié doit être informé dans le cadre de la convocation qu’il peut se
faire assister par un conseil de son choix.
A l’issue de la réunion d’arbitrage, le contribuable est informé des conclusions
retenues. Un procès-verbal est établi, dont le contribuable vérifié est invité à signer et
mention est faite éventuellement de son refus de signature. Une copie du PV est remise
à ce dernier.
Il doit être repris au niveau de ce procès-verbal, d’une manière claire et non ambigüe,
la position d’arbitrage, selon le cas, du Directeur des Grandes Entreprises, du
Directeur des Impôts de Wilaya, du Chef du Service Régional des Recherches et
Vérification, ou du Chef du Centre des Impôts.
Lorsque l’agent vérificateur rejette ……… (sans changements jusqu’à)……… de
signer le procès-verbal.

Article 51 : Les dispositions de l’article 20 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 20 bis - 1) ……………….……(sans changements)……………
2) ……………….……(sans changements)……………
3) ……………….……(sans changements)……………
4) Sous peine de nullité de la procédure, …(sans changements jusqu’à)… par ce
dernier.

La durée de vérification sur place est prorogée :

- En cas de force majeure dûment constatée, conformément aux dispositions du


code civil, empêchant les agents de l’administration fiscale d’opérer leur contrôle
sur place, d’une durée égale à celle durant laquelle les agents de l’administration
fiscale ne peuvent pas opérer leur contrôle sur place ;

- du délai accordé au contribuable vérifié, en vertu des dispositions de l’article 20


ter du code des procédures fiscales, pour répondre aux demandes d’éclaircissement
ou de justifications lorsqu’il y a présomption de transfert indirect de bénéfices au
sens des dispositions de l’article 141 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées. Ce délai est prorogé d’une (01) année, lorsque l’administration fiscale
adresse, dans le cadre de l’assistance administrative et d’échange de
renseignements, des demandes d’informations à d’autres administrations fiscales.

5) …………(sans changements)……………………….
6) ……………(sans changements)…………..………. »

28
Article 52 : Les dispositions de l’article 21 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 21 - 1) ……………….……(sans changements)……………


2) ……………….……(sans changements)……………
3) ……………….……(sans changements)……………

4) Sous peine de nullité de l’imposition, la vérification approfondie de situation fiscale


d’ensemble ne peut s’étendre sur une période supérieure à un an à compter de la date
de réception ou de remise de l’avis de vérification prévue au paragraphe 3 ci-dessus,
jusqu’à la date de la notification de redressement.

Cette période est prorogée :

- En cas de force majeure dûment constatée, conformément aux dispositions du code


civil, empêchant les agents de l’administration fiscale d’opérer leur contrôle, d’une
durée égale à celle durant laquelle les agents de l’administration fiscale ne peuvent
pas opérer leur contrôle sur place;
- Du délai accordé, le cas échéant, au contribuable et, à la demande de celui-ci, pour
répondre aux demandes d’éclaircissements ou de justifications des avoirs et des
revenus à l’étranger ;
- D’une (01) année, lorsque l’administration fiscale adresse, dans le cadre de
l’assistance administrative et d’échange de renseignements, des demandes
d’informations à d’autres administrations fiscales.
- Du délai prévu à l’article 19 du présent code et des délais nécessaires à
l’administration pour obtenir les relevés de compte lorsque le contribuable n’a pas
usé de sa faculté de les produire dans le délai de trente (30) jours à compter de la
demande de l’administration ou pour recevoir les renseignements demandés aux
autorités étrangères, lorsque le contribuable a pu disposer de revenus à l’étranger ou
en provenance de l’étranger. Cette période est portée à deux (2) ans en cas de
découverte d'une activité occulte.

5) Lorsque à la suite d’une vérification approfondie …………(sans changements


jusqu’à)……… ……….demande à fournir des explications complémentaires.
Le contribuable vérifié doit être informé ……………(sans changements
jusqu’à)………….. ou du Chef du Service des Recherches et Vérifications.
Une convocation écrite, devant préciser la date et l’heure de la réunion d’arbitrage, est
remise au contribuable vérifié, en mains propres ou par envoi recommandé avec
accusé de réception, ou par voie électronique, pour l’inviter à assister à cette dernière.
A cet effet, le contribuable vérifié doit disposer d’une période de préparation d’au
moins dix (10) jours, à compter de la date de réception de ladite convocation.
Le contribuable vérifié doit être informé dans le cadre de la convocation qu’il peut se
faire assister par un conseil de son choix.
A l’issue de la réunion d’arbitrage, le contribuable est informé des conclusions
retenues. Un procès-verbal est établi, dont le contribuable vérifié est invité à signer et

29
mention est faite éventuellement de son refus de signature. Une copie du PV est remise
à ce dernier.
Il doit être repris au niveau de ce procès-verbal, d’une manière claire et non ambigüe,
la position d’arbitrage, selon le cas, du Directeur des Impôts de Wilaya, du Chef du
Service Régional des Recherches et Vérification.
Lorsque l’agent vérificateur……………..(sans changements jusqu’à)………………
pour faire parvenir ses observations.
6) ………………….…….…… (sans changements) ………………………….….»

Article 53 : Les dispositions de l’article 33 ter du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 33 ter - La recherche et l’identification des personnes concernées par l’impôt
sur la fortune, des biens imposables dont ils disposent, ainsi que de leurs éléments de
trains de vie, relèvent de la compétence des services habilités en matière de contrôle et
de recherche de l’information fiscale. »

Article 54 : Il est créé au niveau du Chapitre II, Section 4, Sous-section 1 du code des
procédures fiscales un article 38 bis. B, rédigé comme suit :
« Art. 38 bis B – La cession d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés, est
suffisamment établie, pour la demande et la poursuite du paiement des droits, taxes et
amendes d’enregistrement contre le nouveau possesseur, par l’acte constatant la
cession réalisée. »

Article 55 : Les dispositions de l’article 38 quater du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 38 quater – 1) Si le prix ou l'évaluation ayant servi de base à la perception du
droit proportionnel ou progressif paraît inférieur à la valeur vénale des biens transmis
ou énoncés, l'administration fiscale peut faire procéder à l'évaluation ou à la
réévaluation de ces biens sur tous les actes ou déclarations constatant la transmission
ou l'énonciation :

a) de la propriété, de l'usufruit ou de la jouissance de biens immeubles, de fonds de


commerce, y compris les marchandises neuves qui en dépendent, d’actions, parts
sociales ou titres assimilés, de clientèle, de navires ou de bateaux.
b) ……….... (Sans changements) ……………………………

2) Sous peine de nullité de la procédure, le contrôle des évaluations ne peut être


entrepris que par des agents de l’administration fiscale ayant au moins le grade
d’inspecteur.

Ce contrôle ne peut être opéré sans que le contribuable vérifié ne soit au préalable
informé, par l’envoi ou la remise, contre accusé de réception, d’un avis de contrôle des
évaluations, au niveau duquel un délai minimum de dix (10) jours est accordé à
compter de la date de réception de cet avis. L’avis d’évaluation doit mentionner :

30
- Les noms, prénoms et grades des agents évaluateurs ;
- L’acte ou de la déclaration objet du contrôle ;
- La date et l’heure, auxquelles le contribuable vérifié est invité à se présenter au
service, muni d’une copie de l’acte ou de la déclaration objet du contrôle ;
- Que le contribuable a la faculté de se faire assister d’un conseil de son choix
pendant le contrôle.

Lorsque le contribuable vérifié ne se présente pas au service à la date et l’heure


indiquées dans l’avis d’évaluation, une convocation lui est adressée, l’invitant à se
présenter au service dans un délai ne pouvant excéder dix (10) jours à compter de la
date de sa réception. A l’issue de ce délai, et lorsqu’il n’est pas donné suite à cette
convocation, il est procédé, sauf cas de force majeure dûment justifié, à l’application
des dispositions de l’article 44-1 du présent code.
En cas de changements des évaluateurs, le contribuable vérifié doit être informé par
écrit.
3) Au besoin, lorsqu’il s’agit de biens immeubles ou de fonds de commerces, l’agent
évaluateur peut effectuer une visite sur place préalablement à l’établissement de la
notification d’évaluation. Lorsque la visite sur place est sollicitée par le contribuable
vérifiée dans sa réponse, celle-ci doit être effectuée.
La visite sur place doit être constatée par un procès-verbal, que le contribuable vérifié
doit être invité à signer et mention est faite éventuellement de son refus de signature.
4) Sous peine de nullité de la procédure de contrôle, la notification d’évaluation doit
être envoyée au contribuable par lettre recommandée, ou remise en mains propres,
contre accusé de réception.
La notification d’évaluation doit être suffisamment motivée et détaillée afin de
permettre au contribuable vérifié de formuler ses observations, ou éventuellement son
acceptation.
L’agent évaluateur doit préciser la valeur vénale retenue et la méthode de
détermination.
Le contribuable vérifié doit être informé dans le cadre de la notification d’évaluation
qu’il dispose de la faculté de se faire assisté d’un conseil de son choix.

Le contribuable vérifié dispose d’un délai de trente (30) jours, à compter de la date de
réception de la notification d’évaluation, pour faire parvenir sa réponse. Avant
l’expiration de ce délai, le contribuable vérifié peut fournir des éléments
complémentaires.
Le défaut de réponse dans ce délai, sauf cas de force majeure dûment justifiée,
équivaut à une acceptation tacite qui doit donner lieu à la reconduction des bases
initialement arrêtées dans le cadre d’une notification définitive d’évaluation et à la
clôture du dossier, sans que ce dernier ne soit soumis au préalable à la commission de
conciliation.

31
Pendant ce délai de trente (30) jours, l’agent évaluateur doit donner toutes explications
verbales utiles au contribuable sur le contenu de la notification, si ce dernier en fait la
demande.
En cas d’acceptation expresse, les bases contenues dans la proposition d’évaluation
sont reconduites dans le cadre d’une notification définitive d’évaluation et ne peuvent
plus être contestées ultérieurement par le contribuable vérifié par voie contentieuse.
Aussi, ces bases ne peuvent plus être remises en cause par l’administration fiscale,
sauf en cas de manœuvres frauduleuses prévues à l’article 119 du code de
l’enregistrement.
Lorsque le contribuable vérifié formule ses observations à la proposition d’évaluation,
une notification définitive d’évaluation est établie à l’issue de l’exploitation de ces
observations, pour l’informer des résultats définitifs du contrôle.
Il doit être informé dans le cadre de cette notification définitive qu’il a la possibilité de
solliciter, dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de réception, en mains
propres ou par envoi recommandé contre accusé de réception, de cette dernière, l’avis
de la commission de conciliation de Wilaya, prévue à l’article 38 quater. A. ci-
dessous, dans le ressort de laquelle les biens sont situés ou immatriculés, s'il s'agit
d'embarcations. Le défaut de réponse dans ce délai donnera lieu à l’établissement du
rôle de régularisation.
Le contribuable se réserve le droit de contester cette régularisation devant les
juridictions compétentes.
5) Lorsque le contrôle des évaluations est achevé, l’acte ou la déclaration objet de ce
contrôle ne peut plus faire l’objet d’un contrôle similaire, sauf en cas de dissimulation
dûment justifiée.

Article 56 : Les dispositions de l’article 38 quater A, 38 quater B, 38 quater D, 38


quater F, 38 quater G du code des procédures fiscales, sont modifiées et rédigées
comme suit :
« Art. 38 quater A – En cas de désaccord sur l’évaluation définitive, prévue à l’article
38 quater-4° du présent code, le litige est soumis à l’avis de la commission de
conciliation, sur demande du contribuable.
La demande doit être adressée par le contribuable ou par son représentant mandaté au
Président de la commission de conciliation, dans un délai de trente (30) jours à
compter de la date de réception ou de remise en main propre de la notification
d’évaluation définitive. La demande n’est soumise à aucune condition de forme.
Cette commission siège pour fixer la valeur à retenir comme base si le prix ou
l’évaluation ayant servi à la liquidation d’un droit proportionnel ou progressif parait
inférieur à la valeur vénale des biens transmis ou énoncés, repris à l’article 38 quater -
1° du présent code.
La commission de conciliation de Wilaya compétente est celle dans le ressort de
laquelle les biens sont situés ou immatriculés, s'il s'agit d'embarcations.

32
Lorsque les biens ne formant qu'une seule exploitation sont situés sur plusieurs
Wilayas, la commission compétente est celle de la Wilaya sur le territoire de laquelle
se trouve le siège de l'exploitation ou à défaut de siège, la plus grande partie des biens.
Il est institué, auprès des directions des impôts de Wilaya, une commission de
conciliation, composée :

1-du directeur des impôts de wilaya, président ;


2-du sous-directeur des opérations fiscales ;
3-du sous-directeur du contrôle fiscal ;
4-d'un inspecteur de l'enregistrement ;
5-du chef de service des expertises et des évaluations immobilières du domaine
national ;
6-d’un agent immobilier désigné par l’Union Générale des Commerçants et Artisans
Algériens;
7-d'un notaire désigné par le président de la chambre régionale des notaires
concernée ;
8-d’un géomètre expert foncier, désigné par l’ordre des géomètres-experts fonciers.

La commission de conciliation doit se prononcer sur la demande dont elle est saisie
dans un délai de quatre (04) mois à compter de la date de réception par le secrétaire de
la commission.
Passé ce délai, le contribuable peut, après information du directeur des impôts de
wilaya, saisir le tribunal administratif dans un délai de quatre (04) mois à compter de
la date de mise en recouvrement du rôle d’imposition.
L’avis rendu par la commission doit être motivé. La base retenue doit être portée à la
connaissance du contribuable, à l’issue de la réunion de la commission par son
président.

« Art. 38 quater B – Le sous-directeur du contentieux ou son représentant ayant le rang


d’un chef de bureau, remplit les fonctions de secrétaire et de rapporteur et assiste aux
séances avec voix consultative.
Les membres non-fonctionnaires de la commission sont nommés pour deux (2) ans et
leur mandat est renouvelable. Ils sont soumis aux obligations du secret professionnel
prévu à l’article 65 du présent code.
En cas de décès, de démission ou de révocation d’un des membres de la commission, il
est procédé à de nouvelles désignations.
Les contribuables sont convoqués vingt jours (20) au moins avant la date de la
réunion. Ils sont invités à se faire entendre ou à faire parvenir leurs observations
écrites. Ils peuvent se faire assister par un conseil de leur choix ou désigner un
mandataire dûment habilité.

La commission se réunit sur convocation de son président et délibère valablement à


condition qu’il y ait au moins cinq (5) membres présents y compris le président.

33
L’avis de la commission doit être approuvé à la majorité des membres présents. En cas
de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. »

« Art. 38 quater D – 1)- La décision portant avis rendu par la commission, et le rôle
d’imposition y correspondant, sont notifiés au contribuable par le directeur des impôts
de wilaya, dans un délai de trois (03) mois, à compter du prononcé de l’avis de la
commission de conciliation.

L’avis rendu par la commission de conciliation est exécutoire.

2)- Le contribuable peut intenter un recours devant la Tribunal administratif contre la


décision du Directeur des Impôts de Wilaya, dans un délai de quatre (04) mois, à
compter de la date de mise en recouvrement du rôle d’imposition. »

« Art. 38 quater. F - En cas d'insuffisance de prix ou d'évaluation, le montant


des droits éludés ou compromis est majoré de :

 10 %, lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à 50.000 DA ;


 15 %, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à 50.000 DA et inférieur
ou égal à
200.000 DA;
 25 %, lorsque le montant des droits éludés est supérieur à 200.000 DA. »

« Art. 38 quater G - Concurremment, le cas échéant, avec la procédure prévue aux


articles 38 quater A à 38 quater D, ci-dessus et dans un délai de quatre (4) ans à
compter de l'enregistrement de l'acte ou de la déclaration, l'administration fiscale peut
établir, par tous les moyens de preuve compatibles avec la procédure spéciale en
matière d'enregistrement, l'insuffisance des prix exprimés et des évaluations fournies
dans les actes ou déclarations passibles du droit proportionnel.

Indépendamment du complément …………………(sans changement


jusqu’à)…..……. l'article 38 quater. F du présent code. »

Article 57 : Les dispositions des articles 38 quater C et 38 quater E du code des


procédures fiscales, sont abrogées.

Article 58 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales, un article 39 bis, rédigé
comme suit :
« Art 39 bis – le délai général de reprise, mentionné à l’article 39 du présent code, est
prorogé jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle au cours de laquelle
l’administration fiscale a adressé lors d’un contrôle, une demande de renseignements à
une autorité fiscale d’un autre Etat dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, et ce, nonobstant l’écoulement du délai initial de reprise.

Cette mesure ne peut s’appliquer que si le contribuable concerné est informé par écrit
contre accusé de réception de l’existence de cette demande dans un délai de soixante
(60) jours à compter de la date de son envoi. »

34
Article 59 : Les dispositions de l’article 70 du code du code des procédures fiscales,
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 70 - Les réclamations relatives aux impôts, taxes, droits ou amendes établis par
le service des impôts, à l’exception des droits d’enregistrements et de la taxe de
publicité foncière rappelés, à l’issue d’un contrôle d’insuffisance de prix ou
d’évaluations, ressortissent au recours contentieux, lorsqu’elles tendent à obtenir,
soit la réparation d’erreurs commises dans l’assiette ou le calcul des impositions, soit
le bénéfice d’un droit résultant d’une disposition législative ou réglementaire. »

Article 60 : Les dispositions de l’article 79 du code des procédures fiscales sont


modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 79 - L’avis conforme de l’administration centrale est requis, sur saisine


du directeur des impôts de wilaya, à l’égard de toute réclamation contentieuse dont le
montant excède deux cent millions de dinars (200.000.000 DA).

Le seuil de compétence ……….(sans changement)..….. de l’article 77-4 ci-dessus. »

Article 61 : Les dispositions de l’article 82 du code des procédures fiscales, sont


modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 82 - 1) Les décisions rendues .………(sans changement)……….. Tribunal


administratif.
L’action près du tribunal administratif doit être introduite dans le délai de
quatre (4) mois à partir du jour de la réception de l’avis par lequel, selon le cas, du
directeur des impôts de la wilaya, du chef de centre des impôts, ou du chef de centre
de proximité des impôts, notifie au contribuable la décision prise sur sa réclamation.
Peuvent également ….….(sans changement)……… l’article 81 bis du présent code.
Le Tribunal administratif est compétent pour recevoir les recours des contribuables qui
contestent les impositions émises, au vu de la décision rendue par le Directeur des
impôts de Wilaya, après avis de la commission de conciliation, dans un délai de quatre
(04) mois, suivant la date de mise en recouvrement du rôle d’imposition.

Toutefois, après expiration du délai de traitement prévu à l’article 76-2°du présent


code, le réclamant peut, tant qu’il n’a pas reçu avis de la décision, selon le cas, du
directeur des impôts de la wilaya, du chef de centre des impôts, ou du chef de centre
de proximité des impôts soumettre, à tout moment, le litige au tribunal administratif.

2) Le recours n’est pas suspensif ……..(sans changement)………. soit devenue


définitive.
Toutefois, le redevable ………(sans changement)..……………………….. de l’impôt.
La demande …………………..(sans changement)…… …….. civile et administrative.
Le tribunal …………………....(sans changement)…………… civile et administrative.
Ladite ordonnance ………..(sans changement)… …………… de sa notification».

35
Article 62 : Les dispositions de l’article 95 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 95- 1) Le directeur des impôts de wilaya, ….……(sans


changement)……..…… des nouveaux contribuables.

Toutefois, dans les cas de condamnations prononcées par des jugements, portant sur
des faits d’usurpation d’identités ou de recours aux prête-noms, pour la réalisation
d’opérations imposables aux noms de tiers, il est procédé à la mutation des côtes
d’impositions rappelées aux noms des débiteurs réels de ces droits.
2)…………………………………………………(Sans
changement)…………………………………
3)………………………………………………...(Sans
changement)………………………...….……
4) Abrogé.
5) Abrogé.
6) Abrogé. »

Article 63 : Les dispositions de l’article 106 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 106 - 1) Sous réserve …………….(sans changements jusqu’à )…………………


a engagé une action judiciaire à son encontre.

Ce délai est également prorogé de la durée prévue à l’article 39 bis du présent code
lorsque l’administration fiscale, adresse dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, des demandes de renseignements aux autorités fiscale étrangères.

2) ……………………….…… (sans changements)……………………………….. »

Article 64 : Les dispositions de l’article 110 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 110 - Le délai par lequel ……………(sans changements jusqu’à)………… une


action judiciaire à son encontre.

Ce délai est également prorogé de la durée prévue à l’article 39 bis du présent code
lorsque l’administration fiscale, adresse dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, des demandes de renseignements aux autorités fiscales étrangères. »

Article 65 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales, un article 121 bis
rédigé comme suit :

« Art. 121 bis - La prescription quadriennale est interrompue, en cas de mise en œuvre
de la procédure prévue à l’article 38 quater du code des procédures fiscales, en cas
d’insuffisance des prix et des évaluations, par la notification d’évaluation. »

36
Article 66 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales l’article 142 bis rédigé
comme suit :

« Art. 142 bis - Nonobstant les dispositions des articles 106 -2°, 111, 118-1°, 128-1°,
et 139-1° du présent code, lorsque le contrôle opéré porte simultanément sur des
impôts et taxes de nature différente, le délai de reprise de quatre (04) ans conféré à
l’administration fiscale, pour la réparation des omissions, insuffisances, ou
dissimulations constatées dans l’assiette des impôts, droits et taxes, objets de contrôle,
est décompté selon les règles prévues à l’article 106-1° du présent code, soit à partir du
dernier jour de l’année, au cours de laquelle est intervenue la clôture de la période,
dont les opérations et revenus sont soumis à taxation. »

Article 67 : Les dispositions de l'article 144 bis du code des procédures fiscales sont
abrogées.

Article 68 : Les dispositions de l'article 152-2 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 152 – 1) ……………….….(sans changement)………………………………..

2) Si, pour des même meubles, les offres faites au cours de deux séances de vente
publique aux enchères n’atteignent pas le montant de la mise à prix, le receveur des
impôts poursuivant peut procéder, après autorisation du directeur chargé des grandes
entreprises, du directeur régional des impôts ou du directeur des impôts de wilaya,
suivant les règles de compétence fixées par décision du directeur général des impôts, à
la vente de gré à gré au plus offrant au cours de la deuxième séance.

3) ………..(le reste sans changement)……………… »

Article 69 : Il est créé, dans le code de procédures fiscales, un article 152 bis, rédigé
comme suit:

« Art. 152 bis - Les receveurs des impôts peuvent engager des poursuites à l'encontre
des contribuables endettés hors de leur ressort territorial, par voie de contrainte
extérieure.

La contrainte extérieure donne la possibilité au receveur détenteur du titre de recette,


de poursuivre le recouvrement de la créance du trésor dans une autre circonscription
fiscale, par l'attribution de mandat à un autre receveur qui prendra en charge le
recouvrement du titre de recette comme prévu par les lois et règlements en vigueur.

Les modalités d'application de la présente mesure sont définies, en tant que de besoin,
par voie réglementaire. »

Article 70 : Les dispositions de l’article 154 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

37
« Art. 154 - Lorsque, dans le cas de saisie de meubles et autres effets mobiliers pour le
paiement des impôts, droits et taxes objet de poursuites, il est formé par une tierce
personne une demande en revendication de la propriété d’une partie ou de la totalité
des objets saisis, cette demande doit être soumise, selon le cas, au directeur des
grandes entreprises, au directeur des impôts de la wilaya, au chef de centre des impôts
ou au chef de centre de proximité des impôts, exerçant le débiteur poursuivi.
La demande en revendication d’objets saisis est présentée soit par le revendicateur lui-
même, soit par un mandataire justifiant d’un mandat régulier, tel que prévu par les
dispositions de l’article 75 du CPF.
La demande en revendication d’objets saisis, appuyée de toutes les justifications utiles
doit, sous peine de nullité, être formulée dans un délai de deux (02) mois à compter de
la date à laquelle le revendicateur a eu connaissance de la saisie.
Un récépissé de la demande est remis au contribuable revendiquant.
Le directeur des grandes entreprises, le directeur des impôts de wilaya, le chef de
centre des impôts ou le chef de centre de proximité des impôts, saisi de la demande,
statue dans les deux (02) mois qui suivent le dépôt de la demande du revendiquant.
La décision dûment motivée est notifiée au requérant, par lettre recommandée avec
accusé de réception.
A défaut de décision dans le délai de deux (02) mois ou si la décision rendue ne lui
donne pas satisfaction, le revendiquant peut introduire une action devant le tribunal
administratif.
Ce recours qui n’est pas suspensif de paiement doit être introduit dans un délai de deux
(02) mois à compter, soit de l’expiration du délai imparti au directeur des grandes
entreprises, le directeur des impôts de wilaya, le chef de centre des impôts ou le chef
de centre de proximité des impôts, saisi de la demande pour statuer, soit de la
notification de sa décision.
La saisine du tribunal administratif avant l’expiration du délai imparti, selon le cas, au
directeur ou au chef de centre pour statuer, est irrecevable.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le
Conseil d’Etat par voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues
par la loi n° 08-09 du 25 février 2008 portant code de procédure civile et
administrative.
Le receveur des impôts chargé du recouvrement doit surseoir à la vente des biens
saisis, dont la propriété est contestée, jusqu'à ce qu'il soit statué définitivement sur la
demande de revendication. »

Article 71 : Les dispositions de l’article 156 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 156 - En matière de recouvrement, ……….(sans changement
jusqu'à)………….... et les possibilités financières du demandeur.

38
L’échéancier de paiement est accordé pour un délai maximum de soixante (60) mois
avec un versement initial minimum de10% du montant de la dette fiscale.
Il peut être exigé ………..…..(le reste sans changement)……………… »

Article 72 : Les dispositions de l’article 172 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 172 - 1) Les entreprises ….….(sans changement)……. structure est


compétente.

Un récépissé ………….………(sans changement)……………...…..…. contribuables.

2) Les réclamations …………...(sans changement)…..……… des procédures fiscales.


3) Les réclamations ……………(sans changement)………….. des procédures fiscales.
4) les contribuables …….........(sans changement)…….……. sursis légal de paiement.
5) Le directeur ………….…..(sans changement)….………….. de leur présentation.

Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et
pénalités excède quatre cent millions de dinars (400.000.000 DA), le directeur des
grandes entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration
centrale (direction générale des impôts). Dans ce cas, ….….…(sans
changement)…….…. huit (08) mois.

6) Le directeur …………...(sans changement)………................... des impôts.


7) …………....(sans changement)…………………
8) abrogé.
9) la décision …………..…….(sans changement)………………...….. est fondée.

La décision ……………….(sans changement)………………….…..de réception. »

SECTION 6.
Dispositions Fiscales Diverses

Article 73 : Les dispositions de 2 de la loi de finances complémentaire pour 2005,


modifiées et complétées par l’article 63 de la loi de finances complémentaire pour
2009, l’article 62 de la loi de finances pour 2012 et l’article 73 de la loi de finances
complémentaire pour 2015, l’article 67 de la loi de finances pour 2020 sont modifiées
et rédigées comme suit :
« Art. 2 - Il est institué une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations
d’importation de biens ou de services.
La taxe est acquittée …………..…… (sans changement)…………….…………........
Le tarif de la taxe est fixé............................ (sans changement)....................................
Sont exclues du champ d’application de la taxe, les importations de services effectuées
par les administrations, institutions et organismes publics à caractère administratif
dans le cadre des marchés publics financés sur concours définitifs du budget de l’Etat.
Sont exemptés de la taxe ……….(le reste sans changement)….…… »
39
Article 74 : Les dispositions de l’article 13 modifiées et complétées de l’ordonnance
n° 06-04 du 15 Juillet 2006 portant loi de finances complémentaire pour 2006, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 13 - Il est institué, auprès de la direction générale des impôts, un fichier national
d’auteurs d’infractions frauduleuses.

Sont inscrits à ce fichier, les auteurs d’infractions graves aux législations et


réglementations fiscales, douanières, commerciales, bancaires et financières.

Les modalités d’organisation et de gestion de ce fichier seront déterminées par voie


réglementaire.
………………(le reste sans changement).……………….. »

Article 75 : Les dispositions de l’article 51 de la loi n° 11-16 du 3 safar 1433


correspondant au 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2012 sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :

« Art. 51 - Sous réserve des dispositions législatives en matière de répression de la


fraude, les sommes versées au titre de l'acquittement des rôles des impôts et taxes, ainsi
que les taxes parafiscales, amendes et condamnations pécuniaires exigibles au
31/12/2020 dont le recouvrement est dévolu aux receveurs des impôts, sont considérées
comme destinées au paiement en premier lieu des droits en principal de la dette fiscale,
lorsque celui-ci est effectué en un seul versement.

Les contribuables qui procèdent, au plus tard le 31 décembre 2021, au paiement en un


seul versement, de l'intégralité du principal de leurs dettes fiscales, sont dispensés du
paiement des pénalités de recouvrement. ».

Article 76 : Les dispositions de l’article 70 de la loi n° 16-14 du 28 décembre 2016


portant loi de finances pour 2017, modifié et complété, sont modifiées et complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 70 — Il est institué, une taxe d’efficacité énergétique, …….(sans changement


jusqu’ à) ………… en vigueur.
Toute infraction relative aux règles de classification énergétique, …………..(sans
changement jusqu’à)…………. pour les produits locaux et expose les contrevenants au
paiement d’une amende égale à deux fois la valeur du produit fabriqué localement.
Pour les produits importés, l’infraction relative aux règles de classification énergétique
est prise en charge comme en matière douanière. »

Article 77 : Les dispositions de l'article 39 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab


1430 correspondant au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour
2009, sont abrogées.

40
Article 78 : Les dispositions de l’article 84 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani 1441
correspondant au 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont abrogées.

Article 79 : Les dispositions de l’article 104 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani


1441 correspondant au 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont
abrogées.

Article 80 : Les dispositions de l’article 64 de la loi n° 99-11 portant loi de finances


pour 2000, modifié et complété par l’article 107 de la loi n° 17-11 portant loi de
finances pour 2018, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 64 — II est institué une taxe sur les ventes des produits énergétiques aux
établissements du tertiaire, aux industriels, ainsi que sur les autoconsommations du
secteur énergétique.
Les tarifs de cette taxe, sont fixés comme suit :
-
- 0,0023 DA/thermie pour le gaz naturel haute et moyenne pressions ;
- 0,030 DA/KWH pour l’électricité haute et moyenne tensions.
-
Le produit de cette taxe est affecté au compte d'affectation spéciale n° 302-131 intitulé
« Fonds national pour la maitrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et la
cogénération », ligne 2 : « maitrise de l’énergie ». ».

Article 81 : Il est institué une taxe sur la consommation des carburants des véhicules
et camions â chaque sortie aux frontières du pays pour la compensation de l’écart entre
le prix administré et le prix international des carburants (essences et gasoil).

Les tarifs de cette taxe sont fixés comme suit :


 500 DA, pour les véhicules de tourisme ;
 3.500 DA, pour let véhicules utilitaires et camions moins de 10 tonnes ;
 12.000 DA, pour les camions plus de 10 tonnes et bus.

Sont exonérés de cette taxe les véhicules appartenant aux administrations et


établissements publics.
Le produit de cette taxe est affecté au budget de l’Etat.
Article 82 : Les dispositions de l'article 29 de l'ordonnance n° 09-01 du 22 juillet 2009
portant loi de finances complémentaires pour 2009, sont modifiées et rédigées comme
suit:

«Art. 29 - L'inscription au fichier national d’auteurs d’infractions frauduleuses entraine


les mesures suivantes :
− exclusion du bénéfice davantage fiscal et douanier liés à la promotion de
l’investissement;
− exclusion du bénéfice des facilitations accordées par les administrations fiscales,
douanières et de commerce;
− exclusion de soumission aux marchés publics;
− exclusion des opérations de commerce extérieur. »

41
Article 83 : Sont exonérés des droits de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée, les
opérations d'importation des graines de soja destinées à la production de l'huile
raffinée ordinaire à base de soja.
Les huiles alimentaires raffinées ordinaires à base de soja et de sucre blanc dont les
prix ont été compensés dans le cadre du dispositif de compensation applicable ne sont
pas éligibles à l'exportation.
Dans le cas où les entreprises bénéficiaires de la compensation, ont réalisées une
production excédentaire, elles peuvent procéder à l'exportation des huiles alimentaires
raffinées ordinaires à base de soja et du sucre blanc à condition de la restitution du
montant de la compensation au prorata des quantités exportées.
Les importateurs/transformateurs du sucre roux et de l'huile brute de soja sont tenus
dans un délai de dix huit (18) mois à compter de la promulgation de la présente loi,
soit d'entamer le processus de production de ces matières premières, soit de les
acquérir sur le marché national.
En cas de non lancement du processus de production à l'issue de la période fixée à
l'alinéa ci-dessus, les opérateurs économiques concernés perdent le bénéfice de la
compensation et des exonérations douanières, fiscales et parafiscales à l'importation.
Les modalités d'application du présent article seront précisées, en tant que de besoin,
par arrêté interministériel (Finances - Industrie – Commerce) »

Article 84 : Les dispositions de l’article 47 de la loi n° 08-21 du 2 Moharram 1430


correspondant au 30 décembre 2008, portant loi de finances pour 2009, sont abrogées.

Article 85 : Les dispositions de l’article 34 de la loi n° 09-09 du 13 Moharram 1431


correspondant au 30 décembre 2009 portant la loi de finances pour 2010, modifié et
complété, sont abrogées.

Article 86 : Les dispositions de l’article 33 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441


correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 33 - Les entreprises disposant du label « start-up » sont exonérées de la taxe sur
l’activité professionnelle (TAP) et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour
une durée de quatre (04) ans, à compter de la date d’obtention du label « start-up »,
avec une (01) année supplémentaire en cas de renouvellement.
Sont exonérés de la TVA et soumis à 5% des droits de douane, les équipements acquis
par les entreprises disposant du label « start-up », entrant directement dans la
réalisation de leurs projets d’investissement.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire.»

Article 87 : Les entreprises disposant du label « incubateur» sont exonérées de la taxe


sur l’activité professionnelle (TAP) et de l’impôt sur le revenu global (IRG) ou de
l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour une durée de deux (2) années, à
compter de la date d’obtention du label « incubateur ».

42
Sont exonérés de la TVA, les équipements acquis par les entreprises disposant du label
« incubateur» entrant directement dans la réalisation de leurs projets d’investissement.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire.

Article 88 : La radiation du registre de commerce ne peut avoir lieu qu’après


présentation d’un document visé par les services fiscaux prouvant le dépôt des
documents suivants :
- Un bilan de cessation d’activité visé par les services fiscaux, pour les personnes
soumises au régime du réel ;
- Une déclaration de cessation d’activité visée par les services fiscaux, pour les
personnes soumises au régime de l’impôt forfaitaire unique.

Article 89 : Les dispositions des articles 12 et 13 de la loi n° 11-11 du 16 Chaâbane


1432 correspondant au 18 juillet 2011 portant loi de finances complémentaire pour
2011, sont abrogées.

Article 90 : Sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée et de la taxe de


domiciliation bancaire, les services électroniques se rapportant aux abonnements à des
ressources documentaires en ligne ainsi qu’aux souscriptions inhérentes au
fonctionnement du réseau internet de recherche, à la gestion des adresses IP, à
l’attribution des identifiants pour les publications en série et à la contribution à
l’enrichissement du catalogue de l’information scientifique et technique, réalisés au
profit des institutions relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique.

Article 91 :: Il est institué une taxe sur l’immobilisation des conteneurs assise sur le
montant des frais d’immobilisation des conteneurs.
Les frais d’immobilisation de conteneurs sont calculés suivant le tarif prévu dans le
contrat de transport ou le connaissement et ne peuvent en aucun cas porter sur une
période d’immobilisation allant au-delà de cent quatre-vingt (180) jours, délai de
franchise compris.
La période d’immobilisation des conteneurs est décomptée à partir du déchargement
total de la cargaison à quai du port de commerce.

Le taux de cette taxe est fixé pour l’importateur suivant des taux proportionnels fixés
au tableau ci-dessous.
- Période de franchise inférieure ou égale à trente (30) jours :
Période Taux
Jusqu’au 30ème jour d’immobilisation période 0% des frais d’immobilisation encaissés
de franchise comprise durant la période considérée
Du 31ème jour au 40ème jour d’immobilisation 20% des frais d’immobilisation encaissés
période de franchise comprise durant la période considérée
du 41ème jour au 50ème jour d’immobilisation 40% des frais d’immobilisation encaissés
période de franchise comprise durant la période considérée
Du 51ème jour au 180ème jour 60% des frais d’immobilisation encaissés
d’immobilisation période de franchise durant la période considérée
comprise

43
- Période de franchise supérieure à trente (30) jours :

Lorsque la période de franchise dépasse les trente (30) jours, le décompte des frais
d’immobilisation des conteneurs prend effet à compter de la fin de la franchise,
selon les périodes et taux fixés au tableau ci-dessous.

Période Taux
De 1 à 10 jours après la période de 20% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée
De 11 à 20 jours après la période de 40% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée
De 21 à 180 jours après la période de 60% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée

La taxe est versée après restitution du conteneur au lieu désigné par


l’armateur/transporteur ou son représentant dans un délai qui ne saurait dépasser les
cinq (05) jours ouvrables.
Indépendamment de la taxe suscitée et en cas de non restitution du conteneur, le
contrevenant est puni conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Le recouvrement au profit du Trésor Public de la taxe ci-dessus, est effectué par le
receveur des douanes.
Sont dispensés du paiement de la taxe sur l’immobilisation des conteneurs :
- Les administrations publiques, les établissements publics à caractère administratif,
les collectivités territoriales, les organismes publics ;
- Les représentations diplomatiques et consulaires étrangères et les représentations des
organisations internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents, sous
réserve de la règle de réciprocité.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont définies par un
arrêté interministériel pris par les ministres chargés respectivement, des finances et des
transports.

CHAPITRE 3
AUTRES DISPOSITIONS RELATIVES
AUX RESSOURCES
SECTION 1.
Dispositions Douanières

Article 92 : Les dispositions de l’article 5 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,


modifiée et complétée, portant code des douanes, sont complétées in fine par un point
(P) rédigé comme suit :
« Art. 5 - ………………(sans changement)…………..…….
p) ENQUETE DOUANIERE : l’ensemble des méthodes d’investigation ayant pour
but de rechercher et de relever des faits ou des actes constitutifs d’infractions à la
législation et à la réglementation dont l’administration des douanes est chargée
d’appliquer. »

44
Article 93 : Les dispositions de l’article 7 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 7 - Les lois et règlements instituant ou modifiant les mesures que


l'administration des douanes est chargée d'exécuter, s'appliquent à la date de leur
publication au Journal officiel.
Cependant, le régime antérieur plus favorable est accordé :

- aux marchandises dont il est justifié l'expédition directe à destination du


territoire douanier par les derniers titres de transport créés, avant l’entrée en
vigueur desdits textes et qui sont déclarées pour la mise à la consommation sans
avoir été placées en entrepôt ou constituées en dépôt de douane ;
- aux marchandises faisant l’objet d’un crédit documentaire irrévocable et
confirmé ouvert en faveur du fournisseur étranger avant l’entrée en vigueur
desdites mesures et qui sont déclarées pour la mise à la consommation sans
avoir été placées en entrepôt ou constituées en dépôt de douane.

Les modalités d’application …………(le reste sans changement)……… »

Article 94 : Les dispositions de l’article 50 ter de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,


modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 50 ter - L’administration des douanes peut………(sans changement


jusqu’à)……. leur origine ou sur l’éligibilité de ces dernières à l’exonération des droits
et taxes.

Les décisions anticipées précitées ont une durée de validité de trois (03) ans, à compter
de la date de leurs notifications.

Lorsque les éléments,………(le reste sans changement)……….. »

Article 95 : Les dispositions de l’article 36 de la loi 79-07 du 21 juillet 1979 modifié


et complété, portant Code des douanes, sont modifiées comme suit :
« Art.63.- Dès L’arrivée ou le départ … (sans changement, jusqu’à) « marchandises à
décharger, néant ».
La déclaration de la cargaison ou le manifeste des passagers et bagages doivent d’être
effectués … (Le reste sans changement) ………………………».

Article 96 : Les dispositions de l’article 67 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,


modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 67 - Les dépôts temporaires peuvent être créés, lorsque la nécessité économique
le justifie, et les conditions logistiques le permettent dans les enceintes portuaires,
aéroportuaires et à l’intérieur du territoire douanier, pour le stockage des marchandises
conduite en douane.
45
Les dépôts temporaires portuaires ou aéroportuaires sont créés par les entreprises
nationales portuaires ou par les sociétés nationales de gestion aéroportuaire.

Les dépôts temporaires à l’intérieur du territoire douanier sont crées par :

– Les entreprises nationales, portuaires et aéroportuaires;


– Les sociétés publiques dont l’activité principale est l’acconage, le magasinage, la
logistique et le transport international, en partenariat avec les entreprises
nationales portuaires et aéroportuaires;
– Les sociétés de fret aérien, de fret express et du courrier postal pour les besoins
de leur activité d’expédition et d’acheminement internationaux de colis et de fret
expresse.
La création d’un dépôt temporaire à l’intérieur du territoire douanier, est subordonnée
à l’autorisation préalable du directeur général des douanes.

Cette autorisation n’est pas requise pour les dépôts temporaires portuaires et
aéroportuaires.

L’exploitation effective d’un dépôt temporaire est soumise, dans tous les cas, à
l’agrément dudit dépôt temporaire par le directeur général des douanes.

Le bénéficiaire de l’agrément du directeur général des douanes est dénommé


exploitant. »

Article 97 : Il est créé au niveau de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et


complétée, portant code des douanes, un article 67 bis, rédigé comme suit :

« Art. 67 bis - L’exploitation des dépôts temporaires est soumise à un cahier de


charges et à la souscription d’une soumission générale cautionnée par l’exploitant.

L’exploitant du dépôt temporaire doit mettre à la disposition de l’administration des


douanes les locaux et les moyens nécessaires pour l’exercice de ses missions y
compris le contrôle des marchandises, conformément aux clauses du cahier des
charges.

Les conditions d’agrément et d’exploitation des dépôts temporaires, la forme et les


clauses du cahier des charges et de la soumission générale, sont fixées par voie
réglementaire. »

Article 98 : Les dispositions de l’article 68 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,


modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 68 - Les dépôts temporaires qui sont ouverts à tous les


importateurs…….….(sans changement jusqu’à)….……….de personnes déterminées.

L’exploitant du dépôt temporaire est tenu de réserver des espaces ou des magasins
spécialement aménagés, conformément à la législation et à la réglementation en

46
vigueur, pour recevoir les marchandises qui présentent un danger ou susceptibles
d'altérer les autres marchandises ou qui exigent des installations ou des conditions
particulières de stockage ou de séjour.

Des espaces ou des magasins doivent être réservés par l’exploitant des dépôts
temporaires pour la réception et le séjour des marchandises ci après désignées, en
attendant de leur réserver une destination légale :

- les marchandises et les produits avariés ou en mauvais état de conservation;


- les marchandises prohibées aux sens de l’article 21.1 du présent code ;
- les marchandises visées à l’article 116 du présent code.

L’exploitant du dépôt temporaire doit dédier des espaces devant abriter les
marchandises dépassant le délai de dépôt temporaire prévu par l’article 71 du présent
code que ce soit à l’intérieur du même dépôt temporaire ou dans des zones de
dégagement conformément aux dispositions des articles 74 et 203 du présent code. »

Article 99 : Les dispositions de l’article 70 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,


modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 70 - L’introduction des marchandises dans le dépôt temporaire doit s’effectuer


sur la base d’une déclaration de dépôt temporaire souscrite par l’exploitant.
Toutefois, les marchandises peuvent être, valablement, introduite en dépôt temporaire
sur la base de la déclaration sommaire de la cargaison, après acceptation par
l’exploitant du dépôt temporaire, dûment consignée sur la déclaration sommaire de la
cargaison.
L’exploitant du dépôt temporaire est responsable vis-à-vis de l’administration des
douanes sur les marchandises placées dans le dépôt temporaire qu’il exploite.
La responsabilité de l’exploitant court de la date de l’introduction de la marchandise
dans le dépôt temporaire, matérialisée par la souscription d’une déclaration de dépôt
temporaire, ou par l’acceptation de leur prise en charge mentionnée par écrit, par
l’exploitant, sur la déclaration sommaire de la cargaison, à la date d’enlèvement des
marchandises conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
La responsabilité du transporteur ou de son représentant au sens des dispositions des
articles 53, 54,57, 61,61 bis et 63 du présent code, sur les marchandises objet de
déclaration de cargaison, n’est dégagée qu’une fois que la déclaration de dépôt
temporaire est souscrite par l’exploitant ou que ce dernier mentionne son acceptation
de prendre en charge les marchandises, par écrit sur la déclaration sommaire de la
cargaison.
La forme et les conditions de souscription de la déclaration de dépôt temporaire sont
fixées par décision du directeur général des douanes. »

47
Article 100 : Les dispositions de l’article 78 de la loi 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes sont complétées et rédigées comme
suit :

« Art. 78 - Les marchandises………(sans changement jusqu’à)….….qu’il transporte.

Les opérateurs du courrier accéléré international, dument autorisés, ainsi que toute
autre personne morale qui, sans exercer la profession de commissionnaire en douane,
entend, à l’occasion de l’exercice de leurs activités, établir auprès l’administration des
douanes des déclarations en douane pour autrui, doivent obtenir l’autorisation de
dédouaner les marchandises.

Cette autorisation……….(le reste sans changement)…………..... »

Article 101 : Les dispositions de l’article 92 bis de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont abrogées.

Article 102 : Les dispositions de l’article 100 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 100 - Dès signification du recours, l’administration des douanes


accorde……….(sans changement jusqu’à)………….sous réserve :

- ….. (sans changement)……. ;


- ….. (sans changement)……. ;
- que le montant des droits et taxes et des pénalités éventuellement exigibles, sur
la base de la reconnaissance faite par les agents des douanes, soit garanti par
une consignation ou une caution.
Le receveur des douanes peut dispenser de la présentation de la garantie relative aux
pénalités éventuellement encourues, prévue par cet article, les entités suivantes :
- les administrations publiques et les organismes publics ;
- les offices nationaux ;
- les établissements publics à caractère administratif ou scientifique ;
- les établissements publics à caractère industriel et commercial ;
- Les opérateurs économiques agréés par l’administration des douanes ;
- Les entreprises publiques économiques relevant des secteurs à caractère
stratégique.

Les modalités d’application du présent article sont définies, en tant que de besoin, par
décision du directeur général des douanes.»

Article 103 : Il est inséré un nouvel article 102 quater au niveau de la loi n° 79-07 du
21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, rédigé comme suit :

« Art. 102 quater - Sans préjudice des dispositions particulières prévues par la
législation en vigueur, les marchandises à destination privilégiée ayant bénéficié des
avantages fiscaux au dédouanement ne peuvent être cédées ou transférées qu’après

48
autorisation de l’opération par l’autorité ayant accordé l’avantage, appuyée de
l’engagement du repreneur de prendre en charge les obligations du bénéficiaire initial.

La cession des marchandises acquises sous un régime fiscal privilégié avant la fin de la
période d’amortissement donne lieu au reversement de l’avantage fiscal au prorata de
la période d’amortissement restant à courir.

La cession des marchandises acquises sous un régime fiscal privilégié est permise,
sans autorisation préalable et sans reversement de l’avantage fiscal, lorsqu’ils sont
totalement amortis conformément à la réglementation en vigueur.

Toute infraction aux dispositions du présent article constitue un détournement de la


destination privilégiée des marchandises, réprimée conformément aux dispositions du
présent code.»

Article 104 : Il est institué un nouvel article 238 quater au niveau de la loi n° 79-07 du
21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, rédigé comme suit :

« Art. 238 quater - L’administration des douanes est autorisée à effectuer, moyennant
rémunération, des prestations de services au titre de l’utilisation par les usagers des
statistiques publiables du commerce extérieur, établies et diffusées par l’administration
des douanes.

Les tarifs de cette redevance sont fixés comme suit :

 Vingt mille dinars (20.000 DA) de frais d’abonnement annuel pour les usagers
reliés au système de diffusion des statistiques du commerce extérieur ;
 Cinq dinars (5 DA) par minute d’utilisation du système de diffusion des
statistiques du commerce extérieur avec un minimum de perception de cent
dinars (100 DA);
 Vingt dinars (20 DA) par sous position tarifaire pour les statistiques standards
constituées de la désignation du produit, de la valeur en dinars, de la valeur en
dollar US, du poids et du pays et, consolidées au titre de l’année considérée ou
de la période de l’année arrêtée à la date de la demande ;
 Cinq cents dinars (500 DA) de majoration sur les statistiques standards par
régime douanier et/ou fiscal demandé ;
 Cinq cents dinars (500 DA) de majoration sur les statistiques standards par
bureau de douane demandé ;
 Mille dinars (1.000 DA) de majoration sur les statistiques standards lorsqu’elles
sont mensualisées.

Les administrations publiques et les organes de l’État habilités à accéder aux


statistiques du commerce extérieur ne sont pas soumis au paiement de cette redevance.

Les universités, les centres universitaires, les centres de recherche scientifique et les
laboratoires de recherche scientifique peuvent bénéficier, dans le cadre de leurs
programmes de recherche en relation avec le commerce extérieur, des statistiques

49
fournies par l’administration des douanes. À ce titre, ils sont soumis uniquement au
paiement des frais d’abonnement.

Le produit de la redevance pour l’utilisation des statistiques publiables du commerce


extérieur de l’Algérie, établies et diffusées par l’administration des douanes sont
affectées comme suit :

- 40% au profit du budget de l’État ;


- 60% au profit du fonds spécial pour l’exploitation du système informatique de
l’administration des douanes.

Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire. »

Article 105 : Les dispositions de l’article 340 quater de la loi n° 79-07 du 21 juillet
1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :

« Art. 340 quater- L’administration des douanes peut……………….(sans changement


jusqu’à)………..……aux convocations répétées qu’elle leur adresse.

La décision d’interdiction d’accès au système d’information de l’administration des


douanes entraine l’exclusion des opérateurs économiques concernés des opérations du
commerce extérieur jusqu’à la régularisation de leurs situations réglementaires.

Sont exclues du champ d’application des dispositions du présent article, les


marchandises expédiées ou objet de domiciliation bancaire avant la date de la prise de
ladite décision d’interdiction.

Les modalités d’application……. (le reste sans changement)……… »

Article 106 : La valeur des marchandises présentées par les voyageurs et destinées à
leur usage personnel ou familial prévue à l’article 213 point e) de la loi n° 79-07 du 21
juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, est fixée à cent
cinquante mille dinars (150.000 DA).

«Article 107 : Est autorisée le dédouanement pour la mise en consommation, les


équipements de travaux publics, de construction, d'irrigation et de carrière non
fabriqués en Algérie et dont l'âge n'excède pas trois (03) ans, pour leurs comptes
propres.
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont définies par voie
réglementaire. »

50
SECTION 2.
Dispositions domaniales

Article 108 : Les dispositions de l'article 64 de la loi n° 14-10 du 30 décembre 2014


portant la loi de finances pour 2015 sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 64 - Il est institué une redevance annuelle……..…..(sans changement)….……..


1. Redevance annuelle pour l’obtention d’autorisation de pêche :…(sans
changement)….
2. Redevance annuelle pour l’obtention de permis de pêche :……(sans
changement)…….
Le paiement de redevances annuelles…………..(sans changement)………….
Sont exonérés des redevances……………….(sans changement)………….
Une quote-part de 30% de ces redevances est reversée au profit de la chambre
Algérienne de la pêche et de l’aquaculture, cette dernière se chargera de la répartition
du produit de cette redevance aux chambres de pêches de wilayas et inter-wilayas
comme suit :
- ………..sans changement……………….. »

Article 109 : Les dispositions de l’article 51 de la loi n° 04-21 du 29 décembre 2004,


portant loi des finances pour 2005, sont modifiées et rédigées comme suit :

«Art. 51 - La redevance pour l’obtention d’un permis de pêche commerciale des


grands migrateurs halieutiques par des navires battant pavillon national est affectée à
hauteur de 20%, au profit de la chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture et
aux chambres de wilayas et inter wilayas.

Les montants alloués à cette redevance sont reversés à la chambre algérienne de la


pêche et de l’aquaculture qui se chargera de la répartition des parts de chaque chambre
comme suit :
- La chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture : 2,5%
- Les chambres des wilayas côtières : 1%
- Les chambres inter wilaya : 0,5%. »

SECTION 3.
Fiscalité Pétrolière
(Pour mémoire)
SECTION 4.
Dispositions Diverses

Article 110 : Les salles de spectacles cinématographiques cédés aux communes en


application de l’article 88 de la loi n° 80-12 du 31 décembre 1980 portant loi de
finances pour 1981, non exploitées ou détournées, peuvent être, après délibération de
l’assemblée populaire communale, rétrocédées au domaine privé de l’Etat et dont la
gestion est confiée au Ministère de la culture.

51
Toutefois, ne sont pas concernés par les présentes dispositions, les biens immeubles
appartenant à des particuliers.

Les modalités d’application du présent article seront précisées par voie réglementaire.

Article 111 : L’Etat apportera une contribution financière au profit des communes
concernées parle transfert des salles de cinémas.

Les modalités d’application du présent article seront précisées par voie réglementaire.

Article 112: Les dispositions de l’article 43 de la loi 18-18 du 27 décembre 2018


portant loi de finances pour 2019, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 43.- Les services des douanes sont rendus destinataires, par voie électronique,
des données passagers, qui concernent l’administration des douanes, conformément
aux dispositions de la législation et de la réglementation en vigueur.

Les modalités d’application ……(le reste sans changement)……. ».

Article 113 : Les dispositions de l’article 109 de la loi n° 17-11 du 08 Rabie Ethani
1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018, sont
complétées comme suit :

« Art. 109 - Il est institué une contribution de solidarité au taux de 2%


applicable………(sans changement jusqu’à)…….….de la caisse nationale des
retraites.
Aucune exonération ne peut être accordée au titre de la contribution de solidarité à
l’exception :
- des importations de marchandises dans le cadre de dons exonérés des droits et
taxes ;
- des importations de marchandises dans le cadre du troc frontalier ;
- des importations de marchandises par les représentations diplomatiques et
consulaires étrangères et les représentations des organisations internationales
accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents dans le respect du principe de la
réciprocité. »

Article 114: Les dispositions de l’article 64 de la loi n° 06-24 du 26 décembre 2006


portant loi de finances pour 2007, modifiées et complétées, sont complétées et rédigées
comme suit :

« Art. 64 - Est prohibée ….......... (sans changement jusqu’à) ……….comme en


matière douanière.
Les marchandises saisies dans le cadre du présent article sont, vendues, cédées de gré à
gré ou détruites, selon leur état, conformément aux dispositions du code des douanes. »

52
Article 115 : Les dispositions de l’article 9 de l’ordonnance n° 05-06 du 18 Rajab
1426 correspondant au 23 août 2005, modifiée et complétée, relative à la lutte contre la
contrebande, sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 9 - Il est créé, au niveau de chaque wilaya, un comité local de lutte contre la
contrebande…..................(sans changement jusqu’à)……………des différents
services chargés de la lutte contre la contrebande.

Il présente un rapport trimestriel sur ses activités à l’office national de lutte contre la
contrebande.

Les modalités d’application du présent article sont déterminées par voie


règlementaire».

Article 116 : Les dispositions de l’article 17 de l’ordonnance n° 05-06 du 18 Rajab


1426 correspondant au 23 août 2005, modifiée et complétée, relative à la lutte contre la
contrebande, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 17 - Les marchandises et moyens de transports saisis ou confisqués ……..(sans


changement jusqu’à)………… code des douanes.

La marchandise contrefaite ou impropre à la consommation, confisquées, sont


détruites au frais du contrevenant, en présence et sous le contrôle des services
habilités.

L’infraction aux dispositions du 2ème alinéa …….(sans changement jusqu’à)……....


500.000DA.

Les moyens de transport spécialement aménagés pour la contrebande confisqués dans


le cadre de la lutte contre la contrebande, peuvent être cédés aux administrations
publiques ou aux entreprises publiques après mise en conformité par les services
habilités.
A défaut de mise en conformité, ces moyens de transport peuvent être vendus aux
entreprises de récupération.
Les conditions et les modalités d’application de l’alinéa précédent du présent article
sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés des finances, de l’industrie, des
mines, du commerce et de l’environnement. »
Article 117 : Les litiges susceptibles de naître après souscription de la déclaration en
douane d’exportation ne doivent aucunement retarder l’exportation effective des
marchandises déclarées. Celles-ci doivent être exportées et le litige y afférent sera
traité après leur embarcation vers l’étranger.

Toutefois, ce report de traitement ne concerne pas les litiges se rapportant aux


marchandises prohibées à l’exportation au sens de l’article 21 du code des douanes ou
lorsque la marchandise objet d’exportation constitue elle-même le corps de
l’infraction».

53
Article 118 : En dehors des opérations d’importation portant sur :

- Les produits stratégiques ;


- Les produits alimentaires de large consommation ;
- Les produits ayant le caractère d’urgence pour l’économie nationale ;
- Les produits importés par les institutions ou administrations de l’Etat ;
- produits importés par les entreprises publiques économiques.

Le paiement des opérations d’importation des produits destinées à la vente en


l’etat, s’effectue au moyen d’un instrument de paiement dit « à terme » payable à
quarante-cinq (45) jours à compter de la date de l’expédition des marchandises.

Le Ministre chargé des finances précisera, en tant que de besoin, les modalités
d’application des dispositions du présent article.

Article 119 : Les dispositions de l’article 17 de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania


1425 correspondant au 14 août 2004, modifié, relative aux conditions d'exercice des
activités commerciales sont abrogées.

Article 120: Les revenus provenant des activités, travaux, prestations et autres
effectués par les établissements publics autorisés par la législation en vigueur, en sus
de leur mission principale, sont affectés comme suit :

 Une part de 60% est versée au budget de l'établissement ;


 Une part, maximum, de 30 % est distribuée sous forme de prime d'intéressement
aux agents et stagiaires ayant participé aux travaux, y compris le personnel de
soutien, et ce, dans la limite de l’équivalent de trois mois de traitement pour
chaque semestre.
 Le reste est affecté selon les modalités fixées par voie réglementaire.

Article 121 : Les conditions d’éligibilité des établissements et organismes publics, non
soumis exclusivement aux règles de la comptabilité publique, aux subventions du
budget de l’Etat et les modalités de leur octroi, sont fixées par voie réglementaire.

Article 122 : A titre exceptionnel et transitoire, la qualité d’ordonnateur d’un compte


d’affectation spéciale peut être conférée par décision du Premier Ministre sur
proposition du Ministre chargé des Finances, lorsque l’ordonnateur initial du compte
d’affectation spéciale n’est plus en fonction suite au réaménagement du
Gouvernement.

La régularisation définitive de la qualité d’ordonnateur du compte d’affectation


spéciale est effectuée à l’occasion de la plus prochaine loi de finances.

Article 123 : Il est institué une taxe sur les autorisations d’exploitation des nouveaux
établissements classés de première (1ère) catégorie soumis à autorisation du Ministre,
de deuxième (2ème) catégorie soumis à autorisation du wali et de troisième (3ème)
catégorie soumis à autorisation du président d’APC.

54
Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts, dont les
montants sont fixés comme suit :

Puissances fiscale de
Montant (DA)
l’autorisation d’exploitation de :
1ere catégorie 30.000
2ème catégorie 15.000
3ème catégorie 5.000

Le produit de cette taxe est affecté comme suit :

- 70% au profit du budget de l’État ;


- 30% au profit du fonds national de l’environnement et de littoral.

Les investisseurs (publics et privés) demandeurs d’autorisation d’exploitation pour les


nouveaux établissements classés de premières, deuxièmes et troisièmes catégories
soumis aux régimes d’autorisations.

Article 124 : Il est institué une taxe sur les agréments des bureaux d’études exerçant
dans les domaines de l’environnement selon les cinq (5) catégories de bureaux
d’études qui seront définis par voie réglementaire.

Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts et dont les
montants sont fixés comme suit :

Le droit de l’agrément du bureau d’étude de : Montant (DA)


Catégorie A 5.000
Catégorie B 4.000
Catégorie C 3.000
Catégorie D 2.000
Catégorie E 1.000

Le produit de cette taxe est affecté comme suit :

- 50% au profit du Budget de l’État ;


- 50% au profit du fonds national de l’environnement et de littoral.

Article 125 : Il est institué une taxe sur les autorisations d’exportation des déchets
spéciaux dangereux.

Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts et dont le
montant est ixé à 5.000 DA

55
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :

- 60% au profit du Budget de l’État ;


- 40% au profit du fonds national de l’environnement et de littoral.

Article 126 : Les dispositions de l’article 2 de la loi n° 18-13 du 27 Chaoual 1439


correspondant au 11 juillet 2018 portant loi de finances complémentaire pour 2018,
sont modifiées et complétées comme suit :

« Art. 2 - Il est institué un droit additionnel provisoire de sauvegarde ……….…(sans


changement jusqu’à)……………... sont étendues au droit additionnel provisoire de
sauvegarde.

Aucune exonération ne peut être accordée au titre du droit additionnel provisoire de


sauvegarde à l’exception des importations des dons exonérés des droits et taxes et les
importations réalisées par les représentations diplomatiques et consulaires étrangères
et les représentations des organisations internationales accréditées en Algérie ainsi que
leurs agents dans le respect du principe de la réciprocité.

La liste des marchandises soumises ……….…(sans changement jusqu’à)………..


l’examen du projet de la loi de finances. »

Article 127 : Les dispositions de l’article 204 de la loi n° 01-21 du 22 décembre 2001
portant loi de finances pour 2002, modifiées et complétées, sont modifiées et
complétées comme suit :

« Art. 204 - Il est institué une taxe d’incitation au déstockage des déchets issus des
soins médicaux et vétérinaires et/ou de la recherche associée …..….(le reste sans
changement)……….

Le tonnage concerné ........................ (le reste sans changement)……………... »

Article 128 : Les dispositions de l’article 57 de la loi n° 06-24 du 26 décembre 2006


portant loi de finances pour 2007, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 57 - Il est institué une taxe, sous forme de droit de timbre, applicable sur les
certificats de qualification et de classification professionnelles pour les entreprises et
groupes d’entreprises et groupements d’entreprises intervenant dans le secteur du
BTPH, des télécommunications et des forêts, d’agrément d’ingénieur intervenant dans
les secteurs du BTPH et des télécommunications, et d’agrément pour l’exercice de la
profession de promoteur immobilier.
Les tarifs de la taxe sont fixés comme suit :
-

- Certificats de qualification et de classification professionnelles pour les


entreprises et groupes d’entreprises intervenant dans le secteur du BTPH des
télécommunications et des forêts:

56
Tarifs en
Classification de l’entreprise
dinars
Catégorie 1 10.000
Catégorie 2 20.000
Catégorie 3 30.000
Catégorie 4 40.000
Catégorie 5 60.000
Catégorie 6 80.000
Catégorie 7 100.000
Catégorie 8 120.000
Catégorie 9 140.000

- Certificat d’agrément des ingénieurs intervenant dans les secteurs du BTPH et


télécommunications :
 Le tarif de la taxe est fixé à 2.000 DA.

- Certificat d’agrément des agents immobiliers :


 pour l‘agence immobilière : le tarif de la taxe est fixé à 15.000DA ;
 pour l’administrateur de bien : le tarif de la taxe est fixé à 15.000 DA ;
 pour le courtier immobilier : 3.000 DA.

- Certificat d’agrément pour l’exercice de profession de promoteur immobilier :

 Le tarif de la taxe est fixé à 10.000 DA.

Le produit de cette taxe est affecté au budget général de l’Etat. »

Article 129 : Les dispositions de l’article 35 de la loi n° 09-09 du 13 Moharram 1431


correspondant au 30 décembre 2009 portant loi de finances pour 2010, sont abrogées.

Article 130 : Les dispositions de l’article 92 de la loi n° 14-10 du 8 Rabie El Aouel


6363 correspondant au 30 décembre 2014, portant loi de finances pour 2015 sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 92 - Le logement promotionnel public est considéré comme un projet


immobilier d’intérêt public. ……………… (le reste sans changement)
……………………… »
Article 131 : Les dispositions de l’article 72 de la loi n° 13-08 du 27 Safar 1435
correspondant au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014, sont modifiées
et rédigées comme suit :

« Art. 72 - Le financement mis en place au titre de la réalisation des programmes de


logements publics, et des voiries et réseaux divers primaires et secondaires, confiés à
la caisse nationale du logement (CNL) est mis à la disposition de celle-ci par voie de
subvention.

57
En contrepartie de la gestion de ce financement, la caisse nationale du logement
perçoit une rémunération dont le montant sera intégré dans les décisions d’inscription
des opérations de programmes.

Les modalités de mise en œuvre de la présente disposition notamment les modalités de


rémunération de la CNL, sont précisées. »

Article 132 : Les reliquats des crédits budgétaires abrités dans les écritures du Trésor,
ayant fait l’objet d’une décision de reversement au budget de l’Etat sont versés au
compte de résultat du Trésor.

Les modalités d’application du présent article sont définies en tant que de besoin par
voie réglementaire.

Article 133 : Les dispositions de l’article 66 de la loi n° 13-08 du 27 Safar 1435


correspondant au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 sont modifiées
et rédigées comme suit :

« Art. 66 - Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse bénéficieront
d’une réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d’ouverture
de son capital social en bourse pour une période de trois (3) ans, à compter du premier
janvier 2021. »

Article 134 : Les dispositions de l’article 100 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423
correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003, modifiées et
complétées par l’article 64 de la Loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437
correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, sont
complétées et rédigées comme suit :

« Art. 100 - la redevance perçue au titre de l’article 73 de la loi n° 05-12 du 28


Joumada Ethania 1426 correspondant au 4 août 2005, modifiée et complétée, relative à
l’eau, en raison de l’usage à titre onéreux du domaine public hydraulique par
prélèvement d’eau pour son injection dans les puits pétroliers ou pour du domaine des
hydrocarbures, est affecté à raison de :

- 90% au profit de Budget de l’Etat.


- 10% au profit de l’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau
(AGIRE).

L’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau est chargée de collecter
cette redevance, à travers ses agences de bassins hydrographiques, chacune sur son
territoire de compétence.
Cette redevance est fixée à cent soixante (160) DA par mètre cube d’eau prélevée.
Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »

58
Article 135 : Les dispositions de l’article 98 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423
correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003 modifiées et
complétées par l’article 48 de la Loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437
correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, sont
complétées et rédigées comme suit :

« Art. 98 - Le tarif de la redevance……………(sans changement


jusqu’à)………..…est fixé à (2) dinars le litre d’eau expédié des ateliers d’emballage.
Le produit de cette redevance est affecté à raison de :
- 50℅ au profit du Budget de l’Etat ;
- 40℅ au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-079 intitulé « Fonds
national de l’eau » ;
- 10℅ au profit de l’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau
chargée de la collecte de cette redevance.
-

Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »

Article 136 : Les dispositions de l’article 99 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423


correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003 modifiées et
complétées sont complétées et rédigées comme suit :

« Art. 99 - le montant de la redevance prévue par l’article 73 de loi n° 05-12 du 28


Joumada Ethania 1426 correspondant au 4 août 2005, modifiée et complétée, relative à
l’eau due en raison de l’utilisation des ressources en eau pour les usages industriels,
touristiques et de services, est fixé respectivement à trente cinq (35) dinars, trente (30)
dinars et trente (30) dinars par mètre cube d’eau prélevée.
Le produit de la redevance est affecté à raison de :
-

- 50℅ au profit du Budget de l’Etat ;


- 40℅ au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-079 intitulé « Fonds
national de l’eau » ;
- 10℅ au profit de l’agence chargée du recouvrement.
-

Les agences de bassins hydrographiques sont chargées chacune sur son territoire de
compétence, de collecter cette redevance.
Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »

Article 137 : En application de l'article 73 de la loi n° 05-12 du 4 aout 2005 relative à


l'eau, les personnes physiques ou morales, publiques ou privées effectuant des
prélèvements d’eau du domaine public hydraulique, destiné à l’usage agricole, sont
soumises au paiement d’une redevance fixée à :
Un (01) DA le M³ d’eau consommée, par l’utilisation du système d’irrigation par
aspersion et goutte-à-goutte.
Deux (02) DA le mètre cube (M³) d’eau consommée à travers le système d’irrigation
gravitaire utilisant un canal à ciel ouvert, qui apporte l'eau par gravité à des canaux de
plus en plus petits venant irriguer les parcelles cultivées.
59
La redevance visée à l’alinéa ci-dessus est applicable quelque soit la source de
prélèvement d’eau : les eaux souterraines, les eaux superficielles, ainsi que les eaux
non conventionnelles.
Le produit de la redevance instituée par le présent article, est affecté à raison de :
- 50% au profit de Budget de l’Etat.
- 40% au compte d’affectation spéciale n° 302-079 intitulé « Fonds National de
l’Eau » ;
- 10% au profit de l’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau
(AGIRE).
-

L’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) est chargée de
collecter cette redevance, à travers ses agences de bassins hydrographiques,
chacune sur son territoire de compétence.

Les dispositions du présent article seront précisées en tant que de besoin par voie
réglementaire.

Article 138 : Les dispositions de l’article 52 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441


correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 52 - Toute cession d’actions ou de parts sociales, détenues dans le capital social
d’une société de droit algérien exerçant dans l’un des secteurs stratégiques prévus par
l’article 50 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441 correspondant au 4 juin 2020,
portant loi de finances complémentaire pour 2020, réalisée au profit de personnes
physiques ou morales étrangères, est subordonnée à l’autorisation préalable des
services habilités.
Les modalités d’application de cette disposition sont définies par voie réglementaire. »

Article 139 : Les dispositions de l'article 49 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441


correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit:
« Art. 49 - A l’exclusion de l'activité d'importation de matières premières, produits et
marchandises destinés à la revente en l'état et celles revêtant un caractère stratégique,
relevant des secteurs définis à l’article 50 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441
correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, qui
demeurent assujetties à une participation d’actionnariat national résident à hauteur de
51%, toute autre activité de production de biens et services est ouverte à
l’investissement étranger sans obligation d’association avec une partie locale.
Les sociétés commerciales comportant un ou plusieurs associés étrangers exerçant
l'activité d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la
revente en l'état, doivent se conformer aux dispositions du présent article avant le 30
juin 2021, passé ce délai, les extraits du registre du commerce non conformes aux
dispositions du présent décret deviennent sans effet. »

60
Article 140 : L’octroi de l’agrément du mandataire en propriété industrielle soit lors
de sa délivrance ou de son renouvellement, donne lieu à un droit de timbre de la
quotité ci-après :

- 10.000 DA pour l’octroi d’un agrément à une personne physique ;


- 50.000 DA pour son renouvellement ;
- 50.000 DA pour l’octroi d’un agrément à personne morale ;
- 100.000 DA pour son renouvellement.

En cas de perte d’une copie de l’agrément, la délivrance d’un duplicata donne lieu à
l’acquittement d’un droit de timbre de 10.000 DA.

Ce droit de timbre est acquitté par voie de quittance, auprès du receveur des impôts, au
profit du Budget de l’Etat.

Article 141 : Les dispositions de l'article 103 de l’ordonnance n° 31-96 du 19 chabane


1417 correspondant au 30 décembre 1996, portant loi de finances pour 1997 susvisée,
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 103 - Les droits de douane relatifs aux équipements importés entrant
directement dans la réalisation de l’investissement de création et d'extension,
lorsqu'elles sont effectuées par des entreprises exerçant des activités réalisées par des
jeunes promoteurs éligibles au « Fonds national de soutien à l'emploi des jeunes » ou
du « Fonds national de soutien au micro-crédit » ou à « la caisse nationale d'assurance-
chômage) sont déterminés par l'application d'un taux de 5%.

Sont exemptés des droits de douane suscités, les jeunes promoteurs résidant à
l'étranger, sollicitant les avantages desdits dispositifs dans le cadre de la création
d’activité sur le territoire nationale.
…………………. (le reste sans changement) ……………………………….. »

Article 142 : Les dispositions de l’article 110, modifié, de la loi n° 89-26 du 31


décembre 1989 portant loi de finances pour 1990, sont modifiées et rédigées comme
suit :
« Art. 110 - 1. ……………..…...(sans changement)…………………....

2. Un seul véhicule automobile pour le transport des personnes de la position tarifaire


n° 87-03 dont la puissance fiscale est inférieur ou égale à 10 CV ou un véhicule à 2
roues soumis à immatriculation. Ces véhicules de transports doivent être neuf s à la
date d'importation.
3. Les marchandises visées aux 1 et 2 sont admises, lors de leur dédouanement pour la
mise à la consommation, en exonération des droits et taxes lorsque leur valeur globale,
celle du véhicule comprise, n'excède pas cinq millions de dinars (5.000.000 DA).
4. ……………..…..(sans changement)……………………..…..
5. Les modalités ………………..(le reste sans changement)................. »

61
Article 143 : Il est institué une redevance de 10 DA sur chaque Kilogramme de
poisson importé.

Le produit de cette redevance est affectée à raison de :

- 55% au profit du Budget de l’Etat ;


- 45% au profit de la Chambre Algérienne de la Pêche et de l’Aquaculture.

La chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture se chargera de la répartition du


produit de la quote-part sur les chambres de wilaya et inter-wilaya, comme suit :

- 25% au profit des chambres de wilayas côtières ;


- 14% au profit des chambres inter-wilayas ;
- 6% au profit de la Chambre Algérienne de la Pêche et de l’Aquaculture.

Cette redevance est acquittée auprès de la recette des impôts territorialement


compétente, par les importateurs avant tout dédouanement de la marchandise.

Les modalités de l’application du présent article sont précisées par arrêté conjoint du
ministre chargé des finances et du ministre chargé de la pêche.

Article 144 : Les dispositions de l’article 113 de la loi n° 16-14 du 28 Rabie El Aouel
1438 correspondant au 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017 sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 113 - Les constructions pourvues d’un permis de construire, ………(sans


changement) …………….
 ………………(sans changement)……………….
 ………………(sans changement)……………….
 ……………..….(sans changement jusqu’à)……….…..pour se prononcer sur
les demandes de régularisation.

La régularisation est établie moyennant le paiement d’une amende variant entre 10%
et 25% de la valeur de la construction et en fonction de la nature de l’infraction.

Cette disposition prend effet à compter du 1er janvier 2020.


Les modalités d’application ….………(le reste sans changement)……………..… ».

Article 145 : Les dispositions de l'article 92 de la loi de finances pour 2017 sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 92 - La taxe sur les demandes d'enregistrement des produits pharmaceutiques et


de contrôle de lot de produits pharmaceutiques, dont les tarifs sont fixés conformément
aux dispositions de l'article 92 de la loi de finances pour 2017 sont transférés du
Laboratoire National des Produits Pharmaceutiques (LNCPP) vers l'Agence Nationale
des Produits Pharmaceutiques (ANPP).

62
Le produit de la taxe est affecté à raison de :

- 50% au profit du Budget de l'Etat ;


- 50% au profit du budget de l'Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques
(ANPP). »

Article 146 : Les dispositions de l’article 111 de la loi n° 17-11 du 27 décembre 2017
portant loi de finances pour 2018, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 111 — Tout agent économique ................. (sans changement jusqu’à)………...


mettre à la disposition du consommateur des instruments de paiement électronique,
pour lui permettre, à sa demande, de régler le montant de ses achats à travers son
compte bancaire ou postal dûment domicilié au niveau d’une banque agréée ou Algérie
poste.

Tout manquement au respect ...................... (sans changement jusqu’à)………….

Les agents économiques doivent se conformer aux dispositions du présent article, au


plus tard, le 31 décembre 2021. »

Article 147 : Sans préjudice des dispositions légales et réglementaires, les matériels,
équipements et produits sensibles saisis, confisqués, abandonnés ou en dépôt douanier
sont remis contre décharge au profit des services du ministère de la défense nationale
pour une éventuelle cession gracieuse.

Toutefois, la cession gracieuse ne peut être opérée qu’une fois que ces matériels,
équipements et produits sensibles soient acquis définitivement au profit du trésor
public, conformément à la législation et la réglementation douanière en vigueur.

Les conditions et les modalités d’application du présent article ainsi que la liste des
matériels, équipements et produits sensibles susceptibles d’être cédés gratuitement
sont fixées par arrêté interministériel des ministres de la défense nationale et des
finances.

Article 148 : Les dispositions de l’article 45 de loi n°12-12 du 26 décembre 2012


portant loi de finances pour 2013, sont abrogées.

Article 149 : Les dispositions de l’article 51 de la loi n° 99-11 du 15 ramadhan 1420


correspondant au 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :

« Art. 51 - Les Collections en Kits « SKD » et « CKD » destinées aux entreprises


auxquelles sont associés des établissements publics à caractère industriel et
commercial relevant du secteur économique de l’Armée Nationale Populaire dans le
cadre des activités de production ou de montage de véhicules sont exemptées de droits
de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée.

63
Les dispositions de l’article 60 de la loi de finances complémentaires pour 2020 ne
s’appliquent pas aux établissements publics à caractère industriel et commercial
relevant du secteur économique de l’Armée Nationale Populaire cités ci-dessus et aux
partenariats dans lesquels ils détiennent la majorité des actions. »
Article 150 : Les dispositions de l’article 58 de la loi n° 99-11 du 15 ramadhan 1420
correspondant au 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 58 - Les notes des chapitres n° 73, 84, 85 et 87 de la nomenclature du tarif
douanier, sont complétées par une note complémentaire rédigée comme suit :
L‘admission dans les sous positions relatives aux collections destinées aux industries
de montage et aux collections dites CKD, reprise dans le présent chapitre, est
subordonnée aux conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Les entreprises de production auxquelles sont associés des établissements publics à
caractère industriel et commercial relevant du secteur économique de l’Armée
Nationale Populaire ne sont pas soumises aux conditions fixées par le précédent
alinéa».
Toutefois, le bénéfice du régime fiscal accordé aux collections destinées aux industries
de montage et aux collections dites CKD importées par les entreprises visées à l’alinéa
précédent est subordonné à la production d’une fiche fixant la liste exclusive des
pièces et composants constituant la collection, délivrée par les services du ministère
chargé de l’industrie.
Le régime fiscal accordé aux collections destinées aux industries de montage et aux
collections dites CKD importées par les entreprises visées à l’alinéa précèdent est
également applicable aux pièces et composants constituant la collection lorsqu’ils sont
importés séparément par ces entreprises.

Article 151 : Les dispositions de l’article 50 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441


correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 50 - Sont considérés stratégiques, les secteurs suivants :

- L’exploitation du domaine minier national, ainsi que toute ressource souterraine ou


superficielle relevant d’une activité extractive en surface ou sous terre, à l’exclusion
des carrières et sablières ;

- L’amont du secteur ……………….(Le reste sans changement)………………… »

Article 152 : Les dispositions de l’article 55 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441


correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 55 - Sont exemptés des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, pour
une période de deux (2) ans renouvelables, les composants et matières premières
importes ou acquis localement par les sous-traitants et producteurs, dans le cadre de
leurs activités de production d’ensembles et de sous-ensembles …………(le reste sans
changement)……………… »

64
Article 153 : Les dispositions de l’article 60 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441
correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 60 - Sont exemptes des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée,
…………….(sans changement jusqu’à)… ……. les taux d’intégration demandés dans
les délais prévus.
Les entreprises relevant du secteur économique de l’armée nationale populaire ne sont
pas, concernées par les régimes préférentiels objet du présent article, et relèvent du
régime prévu par l’article 51 de la loi de finances pour 2000, modifié et complété.
Les modalités d’application de la présente disposition et les conditions définies dans le
cahier des charges, sont précisées par voie réglementaire. »

Article 154 : Le financement prévisionnel des charges définitives du budget général


de l’Etat sur la période 2022-2026 s’établit comme suit :

(En Milliers DA)


2022 2023
Dépenses de fonctionnement 5 358 885 014 5 505 409 719
Dépenses d’équipement 6 246 596 328 3 174 934 656
Total dépenses budgétaires 8 605 481 342 8 680 344 375

(En Milliers DA)


2022 2023
Fiscalité pétrolière 2 130 896 267 2 266 386 047
Ressources ordinaires 3 542 447 565 3 608 495 807
Total recettes budgétaires 5 673 343 832 5 874 881 854
Ces montants peuvent faire l’objet d’un ajustement pour être fixés définitivement dans
le cadre de la loi de finances de l’année considérée.
CHAPITRE 4
TAXES PARAFISCALES
(Pour mémoire)
Article 155 : Les dispositions de l'article 52 de la loi n° 2000-06 du 27 Ramadhan
1421 correspondant au 23 décembre 2000 portant loi de finances pour 2001, modifiées
par l’article 84 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430 correspondant au 22 juillet
2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
« Art. 52 - Le produit des taxes parafiscales perçues au titre de dépôt et de publication
des marques, au niveau national, est affecté à raison de 30% au profit de l’institut
algérien de normalisation, lorsque ces taxes sont prélevées par ou au profit de l’institut
national algérien de la propriété industrielle.

65
DEUXIEME PARTIE
BUDGET ET OPERATIONS FINANCIERES
DE L'ETAT
CHAPITRE PREMIER
BUDGET GENERAL DE L’ETAT

SECTION 1.
Ressources.
Article 156 : Conformément à l’état « A » annexé à la présente loi, les recettes,
produits et revenus applicables aux dépenses définitives du budget général de l’Etat
pour l’année 2021 sont évalués à cinq mille trois cent vingt huit milliards cent quatre-
vingt deux millions quatre cent vingt six mille dinars (5 328 182 426 000 DA).
SECTION 2.
Dépenses.
Article 157 : Il est ouvert pour l’année 2021, pour le financement des charges
définitives du budget général de l’Etat :
1/ Un crédit de cinq mille trois cent quatorze milliards cinq cent six millions cinq cent
vingt-neuf mille dinars (5 314 506 529 000DA), pour les dépenses de fonctionnement,
réparti par département ministériel conformément à l’état “ B ” annexé à la présente
loi.
2/ Un crédit de deux mille sept cent quatre vingt dix huit milliards cinq cent vingt
quatre millions neuf cent vingt trois mille dinars (2 798 524 923 000 DA), pour les
dépenses d’équipement à caractère définitif, réparti par secteur conformément à l’état
“ C ” annexé à la présente loi.
Article 158 : Il est prévu au titre de l’année 2021, un plafond d’autorisation de
programme d’un montant de mille huit cent quatre-vingt deux milliards cent quatre-
vingt-cinq millions six cent soixante-seize mille dinars (1 882 185 676 000DA), réparti
par secteur conformément à l’état “C ” annexé à la présente loi.
Ce montant couvre le coût des réévaluations du programme en cours et le coût des
programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année 2021.
Les modalités de répartition sont fixées, en cas de besoin, par voie réglementaire.

CHAPITRE 2
DIVERS BUDGETS
SECTION 1.
Budget Annexe
(Pour mémoire)
SECTION 2.
AUTRES BUDGETS

Article 159 : La contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des
secteurs sanitaires et des établissements hospitaliers spécialisés (y compris les centres
hospitalo-universitaires) est destinée à la couverture financière de la charge médicale
des assurés sociaux et de leurs ayants droit.

66
La mise en œuvre de ce financement sera réalisée sur la base des informations relatives
aux assurés sociaux pris en charge dans les établissements publics de santé et ce, dans
le cadre de relations contractuelles liant la sécurité sociale et le ministère de la santé,
de la population et de la réforme hospitalière.

Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront précisées par voie
réglementaire.
A titre prévisionnel et pour l’année 2021, cette contribution est fixée à cent deux
Milliards quatre cent cinquante-six millions cent quarante-quatre mille dinars (102 456
144 000 DA).
Sont à la charge du budget de l’Etat, les dépenses de prévention, de formation, de
recherche médicale et les soins prodigués aux démunis non assurés sociaux.

CHAPITRE 3
COMPTES SPECIAUX DU TRESOR

Article 160 : L’article 196 de la loi n° 87-20 du 23 décembre 1987, modifiée et


complétée, portant loi de finances pour 1988, est modifiée, complétée et rédigées
comme suit :
« Art. 196 - Il est ouvert dans les écritures du trésor ……….(sans changement
jusqu’à)……… destiné à prendre en charge les dépenses liées à la politique de soutien
de l’Etat en matière de logement ainsi que la rémunération de l’organisme
intermédiaire chargé de la gestion financière des actions retenues au titre de ce compte.

L’ordonnateur principal du compte est le ministre chargé de l’habitat.

Ce compte sera alimenté par :

…………………………..(le reste sans changement)………………………… »

Article 161 : Les dispositions de l’article 143 de l’ordonnance n°94-03 du 27 Rajab


1415 Correspondant au 31 décembre 1994 portant loi de finances pour 1995 modifiées
et complétées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 143 - Il est ouvert dans les écritures du Trésor un compte d’affectation spéciale
n°302-079 intitulé « Fonds national de l’eau ».

Ce compte retrace :

En recettes :
 . .................... (sans changement) …………...... ;
 . .................... (sans changement) …………...... ;

 Une quote-part du produit de la redevance due au titre de l’usage à titre onéreux


du domaine public hydraulique pour les eaux minérales et les eaux de source.
 . .................... (sans changement) …………...... ;

67
 . .................... (sans changement) …………...... ;
 Une quote-part du produit de la redevance due au titre de l’usage à titre onéreux
du domaine public hydraulique par le prélèvement d’eau pour son usage
agricole;
 . .................... (sans changement) …………...... ;

En dépenses :
. .................... (sans changement) …………...... »

Article 162 : Les dispositions de l’article 173 du décret législatif n°93-01 du 26 Rajab
1413 correspondant au 19 janvier 1993, modifié et complété, portant loi de finances
pour 1993, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :

«Art. 173 - Les engagements financiers intérieurs et extérieurs contractés par l’Etat
sont, pour ce qui concerne les dépenses non prévues au budget de l’Etat, pris en charge
sur les ressources du Trésor.

A cet effet, il est ouvert, dans les écritures de la Trésorerie principale, un compte
d'affectation spéciale n° 302-073 intitulé « dépenses au titre des engagements
intérieurs et extérieurs de l’Etat».

Ce compte retrace :

En recettes :
- Les dotations budgétaires ;
- Les contributions éventuelles des opérateurs nationaux bénéficiant de la garantie de
l’Etat ;
- Primes encaissées au titre des risques assurées pour le compte de l’Etat dans le
cadre des crédits à l’exportation ;
- Les sommes récupérées au titre des indemnités versés et les produits divers dans le
cadre des crédits à l’exportation ;
- Toute autre ressource liée au fonctionnement du compte.

En dépenses :
- Les débours résultant des engagements intérieurs et extérieurs non régis par ailleurs
par des dispositions spécifiques ;
- Les débours en exécution des garanties données par l’Etat sur emprunts intérieurs et
extérieurs ;
- Les indemnités réglées au titre des risques assurés pour le compte de l’Etat dans le
cadre des crédits à l’exportation ;

La compagnie algérienne d’assurance et de la garantie de l’exportation « CAGEX »


est désignée pour la gestion de l’assurance crédit à l’exportation.
L’ordonnateur principal de ce compte est le ministre chargé des finances.
Les modalités de fonctionnement de ce compte sont précisées par voie réglementaire.

68
Article 163 : Les dispositions de l’article 108 de la loi n° 14-10 du 31 décembre 2014
portant loi de finances pour 2015, modifiées et complétées par l’article 87 de la loi
n°1518 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, par l’article 124 de la
loi n°16-14 du 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017 et par l’article 129
de la loi n°19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 108 - Il est ouvert dans les écritures du Trésor un compte d’affectation spéciale
n° 302-131 intitulé « Fonds national pour la maîtrise de l'énergie et pour les énergies
renouvelables et de la cogénération »
................... (sans changement jusqu’à)………………………

Ce compte retrace :

En recettes :

Ligne 1 : « énergies renouvelables et cogénération ».

................... (Sans changement jusqu’à)….

- Le solde de la Ligne 2 : «Energies renouvelables non raccordées au réseau


électrique national» du compte d’affectation spéciale n° 302-065 intitulé «
Fonds national de l’environnement et du littoral », arrêté au 31 décembre 2020;

Ligne 2 : « Maîtrise de l’énergie » :


................... (Sans changement jusqu’à)….

En dépenses :

Ligne 1 : « énergies renouvelables et cogénération » :


................... sans changement ...................

- les dotations destinées au financement des actions et projets inscrits dans le cadre de
la promotion des énergies renouvelables non raccordées au réseau électrique national.

Ligne 2 : « Maîtrise de l’énergie » :


................... sans changement) ...................
L’ordonnateur de ce compte est le ministre chargé de la transition énergétique et des
énergies renouvelables.

Les modalités d’application du présent article sont précisées, par voie réglementaire».

Article 164 : Les dispositions de l’article 128 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani
1441 correspondant au 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

69
« Art. 128 - Il est ouvert, dans les écritures du Trésor, un compte d’affectation spéciale
n° 302-065 intitulé : « Fonds national de l’environnement et du littoral ». Ce compte
retrace :

En recettes :

- la taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement ;


- les taxes spécifiques fixées par les lois de finances ;
- le produit des amendes perçues au titre des infractions à la législation relative à la
protection de l’environnement ;
- les dons et legs nationaux et internationaux ;
- les indemnisations au titre des dépenses pour la lutte contre les pollutions
accidentelles occasionnées par des déversements de substances chimiques
dangereuses dans la mer, dans le domaine public hydraulique et des nappes
souterraines, le sol et dans l’atmosphère ;
- les dotations éventuelles du budget de l’Etat ;
- toutes autres contributions ou ressources ;

En dépenses :

- le financement des actions de surveillance et de contrôle de l’environnement ;


- le financement des actions d’inspection environnementale ;
- les dépenses relatives à l’acquisition, à la rénovation et à la réhabilitation des
équipements environnementaux ;
- les dépenses relatives aux interventions d’urgence en cas de pollution marine
accidentelle ;
- les dépenses d’information, de sensibilisation, de vulgarisation et de formation,
liées à l’environnement et au développement durable ;
- les subventions destinées aux études et actions relatives à la dépollution industrielle
et urbaine ;
- les contributions financières aux centres d’enfouissement technique (CET) pour
une durée de trois (3) années, à compter de leur mise en exploitation ;
- le financement des actions de protection et de mise en valeur des milieux marins et
terrestres ;
- le financement des programmes de protection et de réhabilitation des sites naturels
et les espaces verts ;
- le financement des opérations de préservation, de conservation et de valorisation de
la biodiversité des écosystèmes et les ressources naturelles et de lutte contre les
changements climatiques ;
- le financement des actions de commémoration des journées nationales et
mondiales, en rapport avec la protection de l’environnement ;
- le financement des opérations liées aux attributions des différents prix instaurés
dans le cadre de la protection de l’environnement ;
- la prise en charge des dépenses relatives à la réalisation des systèmes d’information
liés à l’environnement et à l’acquisition des équipements informatiques ;
- le financement des rapports et plans environnementaux ;
- le financement d’actions et subventions liées à l’économie verte ;

70
- le financement des études, notamment celles liées à l’application de la législation et
de la réglementation relatives à l’environnement.
L’ordonnateur de ce compte est le ministre chargé de l’environnement.
Les modalités d’application du présent article sont précisées, par voie réglementaire».

Article 165 : Les dispositions de l’article 92 de la loi n° 15-18 du 30 décembre 2015


portant loi de finances pour 2016, modifié par l'article 129 de la loi n° 16-14 du 28
décembre 2016 portant loi de finances pour 2017, modifié par l'article 71 de la loi n°
20-07 du 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :

« Art. 92 - Il est ouvert, dans les écritures du Trésor, un compte d'affectation spéciale
n° 302-144 intitulé « Fonds de solidarité pour les ressortissants algériens décédés à
l'étranger ».
Ce compte retrace :

En Recettes :
………………..(sans changement)………………………

En Dépenses :

 La prise en charge des frais de rapatriement des corps de ressortissants algériens


nécessiteux décédés à l'étranger ou dont les familles justifient l’insuffisance de
moyens de financement permettant la prise en charge de rapatriement ;
................(le reste sans changement)……………………………… »

Article 166 : Les dispositions de l'article 65 de la loi 18-18 du 19 Rabie Ethani 1440
correspondant au 27 décembre 2018 portant loi de finances pour 2019, complétées par
l'article 127 de la loi n° 19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020
sont modifiées et rédigées comme suit :

« Art. 65 – Il est ouvert ……………(sans changement jusqu’à)……….. en 2022.

Ce compte retrace :

En Recettes :
……………………..(sans changement)……………………….

En Dépenses :

- Les dépenses liées ………....(sans changement jusqu’à)……………. en 2022.

………………………….(le reste sans changement)………………….. »

71
Article 167 : Les comptes d’affectation spéciale figurant à l’annexe ci-jointe, sont
clôturés. Toutefois, ces comptes continueront à fonctionner jusqu’à la mise en place de
la procédure de budgétisation appropriée qui devra aboutir au plus tard le 31
Décembre 2021.Date à laquelle ces comptes seront définitivement clôturés et leur
solde versé au compte de résultats du Trésor à l’exception de ceux des six (06)
comptes d’affectation spéciale, n° 302-089 « Fonds spécial de développement des
régions du Sud », n° 302-116 «Fonds spécial pour le développement économique des
Hauts plateaux » , n° 302-130 «Fonds de garantie des collectivités locales », n°302-
142 «Fonds de la pension alimentaire » , n° 302-047 « Gestion des cites de police
domaniales par la Direction Générale de la Sureté Nationale » et 302-055
« Gestion des cités militaires ».

Les opérations des comptes d’affectation spéciale n° 302-089 et le n° 302-116 sont


regroupées au sein du compte d’affectation spéciale n° 302-145 « Fonds de gestion
des opérations d’investissements publics inscrites au titre du Budget d’équipements
de l’Etat » et qui s’intitulera désormais « Fonds de gestion des opérations
d’investissements publics inscrites au titre du Budget d’équipements de l’Etat et de
développement des régions du Sud et des Hauts plateaux ».Leurs soldes seront
transférés au compte d’affectation spéciale n° 302-145.
Les opérations du compte d’affectation spéciale n° 302-130 sont regroupées au sein du
compte d’affectation spéciale n° 302-020 « Fonds de solidarité des collectivités
locales » et qui s’intitulera désormais « Fonds de solidarité et de garantie des
collectivités locales». Son solde sera transféré au compte d’affectation spéciale
n° 302-020.

Les opérations du compte d’affectation spéciale n° 302-142 sont regroupées au sein du


compte d’affectation spéciale n° 302-069« Fonds spécial de solidarité nationale » et
qui s’intitulera désormais « Fonds spécial de solidarité nationale et la pension
alimentaire». Son solde sera transféré au compte d’affectation spéciale n° 302-069.

Les reliquats des comptes d’affectation spéciale 302.047- « Gestion des cites de
police domaniales par la Direction Générale de la Sureté Nationale et 302.055-
« Gestion des cités militaires » font l’objet d’un versement dans un compte de dépôt
de fonds des gestionnaires concernés.

Le réaménagement du fonctionnement des comptes d’affectation n° 302-145 n° 302-


020 et n° 302-069 devra intervenir, par voie réglementaire, au plus tard le 31
décembre 2021.
Les dépenses relatives aux bonifications seront prises en charge sur des crédits
évaluatifs inscrits sur le Budget général de l’Etat.

Les modalités d'application du présent article sont précisées, en tant que de besoin, par
voie réglementaire.

72
CHAPITRE 4
DISPOSITIONS DIVERSES APPLICABLES
AUX OPERATIONS FINANCIERES DE L'ETAT

Article 168 : Ont un caractère provisionnel, les crédits inscrits à des chapitres abritant
les dépenses de fonctionnement énumérées ci-après :

1/Traitements d’activités ;
2/ Indemnités et allocations diverses ;
3/ Personnel contractuel- Rémunérations- Prestations à Caractère familial et
cotisations de sécurité sociale ;
4/ Allocations familiales ;
5/ Sécurité sociale ;
6/ Bourses, indemnités de stage, présalaires et frais de formation ;
7/ Subventions de fonctionnement destinées à des établissements publics administratifs
nouvellement créés ou mis en fonctionnement au cours de l’exercice ;
8/ Dépenses liées aux engagements de l’Algérie à l’égard d’organismes internationaux
(contributions et participations).

Article 169 : La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la République


algérienne démocratique et populaire.

Fait à Alger, le ……………………..……………..

Le Président de la République

Abdelmadjid TEBBOUNE

73
ANNEXES

74
ETAT « A »

RECETTES DEFINITIVES APPLIQUEES AU BUDGET DE L’ETAT POUR L’ANNEE 2021

MONTANTS
RECETTES DE L’ETAT
(EN MILLIERS DE DA)

1. RESSOURCES ORDINAIRES
1.1. Recettes fiscales
201.001 – Produits des contributions directes 1 254 158 162
201.002 – Produits de l'enregistrement et du timbre 61 639 866
201.003 – Produits des impôts divers sur les affaires 997 330 825
(dont TVA sur produits importés) 401 985 672
201.004 – Produits des contributions indirectes 29 618 500
201.005 – Produits des douanes 308 956 650
Sous-Total (1) 2 651 704 004
1.2. Recettes ordinaires
201.006 – Produits et revenus des domaines 35 397 324
201.007 – Produits divers du budget 156 800 000
201.008 – Recettes d'ordre 50 000
Sous-Total (2) 192 247 324
1.3. Autres recettes
– Autres recettes 565 000 000
Sous-Total (3) 565 000 000
Total des ressources ordinaires 3 408 951 328
2. FISCALITE PETROLIERE
201.011 – Fiscalité pétrolière 1 919 231 097
TOTAL GENERAL DES RECETTES 5 328 182 426

75
ETAT "B"
REPARTITION PAR DEPARTEMENT MINISTERIEL DES CREDITS
OUVERTS AU TITRE DU BUDGET DE FONCTIONNEMENT POUR 2021
DEPARTEMENTS MINISTERIELS MONTANTS EN DA
Présidence de la République………………………………………………………… 9 180 694 000
Services du Premier ministre………………………………………………….……… 4 498 985 000
Défense nationale…………………………………………………………….……… 1 230 000 000 000
Affaires étrangères …………………………………………………………………. 39 843 200 000
Intérieur, collectivités locales et aménagement du territoire……………………… 555 565 924 000
Justice…………………………………………………………………………………. 82 385 764 000
Finances………………………………………………………………………………. 88 844 915 000
Energie …………………………………………………………………………………. 62 212 609 000
Transition énergétique et énergies renouvelables……………………………….. 268 450 000
Moudjahidine et ayants droit………………………………………………………… 235 317 071 000
Affaires religieuses et wakfs……………………………………………….……….. 27 453 234 000
Education nationale ………………………………………………………………..… 771 349 354 000
Enseignement supérieur et recherche scientifique……………………………….. 370 596 356 000
Formation et enseignement professionnels………………………………………….. 51 568 735 000
Culture et arts ………………………………………………………………………… 15 241 761 000
Jeunesse et sports…………………………………………………………………..… 38 060 439 000
Numérisation et Statistiques………………………………………………………… 150 000 000
Poste et télécommunications………………………………………………………… 2 288 950 000
Solidarité nationale, famille et condition de la femme …………………………… 132 651 092 000
Industrie ………………………………………………………………………………. 4 536 161 000
Mines………………………………………………………………………………….. 2 097 763 000
Agriculture et développement rural …..………………………………………….. 224 454 908 000
Habitat, urbanisme et ville …………………..……………………………………… 17 484 735 000
Commerce ……………………………………..……………………………………… 16 224 651 000
Communication…………………..………………………………………………….. 18 179 761 000
Travaux publics ……………..………………………………………………………. 16 429 247 000
Transports…………………………..………………………………………………….. 7 802 104 000
Ressources en eau …………………………………………………………………… 13 929 430 000
Tourisme et artisanat et travail familial…………………………………………… 3 244 688 000
Santé, population et réforme hospitalière………………..……………………… 410 672 176 000
Travail, emploi et sécurité sociale…………..………………………………………. 163 123 879 000
Relations avec le Parlement…………………..……………………………………… 228 953 000
Environnement ……………….……………………..……………………………… 2 426 351 000
Pêche et productions halieutiques…..………………………………………………. 2 329 987 000
Industrie pharmaceutique…..……………………………………………………… 327 000 000
Sous-total………………………………..…………………………………… 4 620 969 327 000
Charges communes………………………………………………………………..… 693 537 202 000
TOTAL GENERAL………………………………………………………….. 5 314 506 529 000

76
ETAT "C"
REPARTITION PAR SECTEUR DES DEPENSES A CARACTERE DEFINITIF
POUR L'ANNEE 2021

(En Milliers de DA)


SECTEURS Montant A.P Montant C.P

Industrie - 3 692 317

Mines et énergie 1 820 000 1 820 000

Agriculture et hydraulique 46 563 940 214 972 239

Soutien aux services productifs 52 332 900 54 615 196

Infrastructures économiques et administratives 380 636 944 588 064 297

Education - Formation 94 349 228 122 154 192

Infrastructures socio-culturelles 40 986 844 116 718 336

Soutien à l'accès à l'Habitat 193 755 820 434 244 266

Divers 800 000 000 600 000 000

PCD 100 000 000 100 000 000

Sous Total investissements 1 710 445 676 2 236 280 843

Soutien à l'activité économique (dotations aux CAS et


- 395 583 535
bonification du taux d'intérêt)

Provision pour dépenses imprévues 171 740 000 166 660 545

Sous Total Opérations en Capital 171 740 000 562 244 080

Total Budget d'Equipement 1 882 185 676 2 798 524 923

77

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