Loi de Finances 2021
Loi de Finances 2021
Loi de Finances 2021
Le Chef de l’Etat,
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Article 1er : Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts
directs et taxes assimilées, des impôts indirects, des contributions diverses, ainsi que
tous autres revenus et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant
l’année 2021 conformément aux lois et textes d’application en vigueur à la date de
publication de la présente loi au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
PREMIERE PARTIE
VOIES ET MOYENS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS RELATIVES A L'EXECUTION DU BUDGET ET AUX
OPERATIONS FINANCIERES DU TRESOR
(Pour mémoire)
CHAPITRE 2
DISPOSITIONS FISCALES
SECTION 1.
Impôts Directs et Taxes Assimilées
Article 2 : Les dispositions de l’article 2 du code des impôts directs et taxes assimilées
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
- Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des
droits réels immobiliers, ainsi que celles résultant de la cession d’actions, de parts
sociales ou de titres assimilés.»
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Article 4 : Les dispositions de l’article 13 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 18 − Les contribuables relevant du régime du réel sont tenus de souscrire, dans
les mêmes conditions prévues aux articles 151, 151 bis et 152 du présent code, au titre
du résultat de l‘année ou de l‘exercice précédent, la déclaration spéciale du montant de
leur bénéfice net, ainsi qu’un état récapitulatif annuel comportant des informations
devant être extraites de la déclaration précitée et des états annexes.
Lorsque le délai ………....(le reste sans changements)………………………. »
Article 6 : - Les dispositions des articles 42 et 42 bis du code des impôts directs et
taxes assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 7 : Les dispositions de l’article 54 du code des impôts et taxes assimilées, sont
abrogées.
Article 8 :Les dispositions de l’article 6 8du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
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a) …………………….(sans changement)…………..…….
b) …………………….(sans changement)…………..…….
c) …………………….(sans changement)…………..…….
d) abrogé ;
e) …………………….(sans changement)…………..…….
f) …………………….(sans changement)…………..……
g) …………………….(sans changement)…………..…….
h) …………………….(sans changement)…………..…….
i) …………………….(sans changement)…………..…….
j) …………………….(sans changement)…………..…….
k) …………………….(sans changement)…………..…….
l) …………………….(sans changement)…………..…….
m) …………………….(sans changement)…………..…….
n) Les indemnités liées aux conditions particulières de résidence et d’isolement, dans
la limite de 70% du salaire de base. »
Article 9 : Les dispositions de l’article 75 du code des impôts directs et taxes assimilés
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 10 : Le titre VII et les dispositions des articles 77, 78, 79 et 80 du code des
impôts directs et taxes assimilées sont modifiées, complétées et rédigées, avec
institution des articles 77 bis, 79 bis du même code, comme suit :
A- CHAMP D’APPLICATION :
« Art. 77 - Pour l’assiette de l’impôt sur le revenu global, sont considérées comme
plus-values de cession à titre onéreux d’immeubles bâtis ou non bâtis, les plus-values
effectivement réalisées par des personnes qui cèdent, en dehors du cadre de l’activité
professionnelle, des immeubles ou fractions d’immeubles bâtis ou non bâtis, ainsi que
les droits immobiliers se rapportant à ces biens.
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Toutefois, ne sont pas comprises dans la base soumise à l’impôt, les plus-values
réalisées à l’occasion de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une succession,
pour les besoins de la liquidation d’une indivision successorale existante.
Aux fins de l’application du présent article, sont considérées comme cessions à titre
onéreux, les donations faites aux parents, au-delà du deuxième degré, ainsi qu’aux
non-parents. »
Sont également considérées comme cessions à titre onéreux, les donations faites aux
parents au-delà du deuxième degré, ainsi qu’aux non parents.»
Les modalités d’application de cet article sont précisées, en tant que de besoin, par
arrêté du Ministre des Finances. ».
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C – EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES :
« Art. 80 – 1). Les contribuables réalisant les plus-values visées à l’article 77, sont
tenus de calculer et de payer eux-mêmes l‘impôt dû, auprès du receveur des impôts du
lieu de situation du bien, dans un délai n‘excédant pas trente (30) jours, à compter de
la date de l‘établissement de l‘acte de vente.
2). Les contribuables réalisant les plus-values de cession visées à l’article 77 bis sont
tenus de calculer et de payer eux-mêmes l‘impôt dû, auprès du receveur des impôts du
lieu de résidence du cédant, dans un délai de 30 jours à compter de la date de
l’opération de cession.
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Article 12 : Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 104 − L‘impôt sur le revenu global est calculé suivant le barème progressif ci-
après :
Taux
Fraction du revenu imposable en dinars
d’imposition
- 7%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage collectif ;
- 10%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage individuel ;
- 15%, libératoire d‘impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel. Ce taux
est également applicable aux contrats conclus avec les sociétés ;
- 15%, libératoire d’impôt calculé sur le montant des loyers bruts des propriétés non
bâties. Ce taux est ramené à 10% pour les locations à usage agricole.
Ces revenus bénéficient d‘un abattement proportionnel sur l‘impôt global égal à
40%.
Toutefois, l‘abattement ne peut être inférieur à 12.000 DA/an ou supérieur à
18.000DA/ an (soit entre 1000 et 1.500DA /mois).
Bénéficient d’une exonération totale de l’IRG, les revenus qui n’excèdent pas
30.000 dinars.
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Les revenus supérieurs à 30.000 dinars et inferieurs à 35.000 dinars bénéficient d’un
deuxième abattement supplémentaire. L’IRG dû est déterminé, pour cette catégorie
de revenu, selon la formule suivante :
En outre, les revenus supérieurs à 30.000 dinars et inferieurs à 42.500 dinars des
travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-voyants ou sourds-muets, ainsi que
les travailleurs retraités du régime général, bénéficient d’un abattement
supplémentaire sur le montant de l’impôt sur le revenu global, non cumulable avec
le deuxième abattement suscité. L’IRG dû est déterminé, pour cette catégorie de
revenu, selon la formule suivante :
Le taux de la retenue à la source est fixé à 10 %, pour les revenus des créances,
dépôts et cautionnements. La retenue y relative constitue un crédit d‘impôt qui
s‘impute sur l‘imposition définitive.
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Ce taux est fixé à 50%, libératoire d‘impôt, pour les produits des titres anonymes ou
au porteur.
Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes
d‘épargne des particuliers, le taux de la retenue à la source est fixé à :
- 1%, libératoire de l‘impôt, pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000
DA ;
- 10 %, pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA. La retenue afférente à
cette fraction de revenu constitue un crédit d’impôt qui s’impute sur l’imposition
définitive.
D. Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des
droits réels immobiliers, ainsi que celles résultant de la cession d’actions, de parts
sociales ou de titres assimilés :
a. Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et
des droits réels immobiliers visées à l‘article 77, sont soumises à l‘impôt sur le
revenu global au taux de 15%, libératoire d‘impôt.
E. Pour les revenus réalisés par les personnes physiques n’ayant pas leur domicile
fiscal en Algérie :
Les revenus réalisés par les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en
Algérie, donnent lieu au paiement d’une retenue à la source, en matière d’impôt sur le
revenu global, dont les taux sont fixés comme suit :
- 24%, pour les revenus énumérés à l’article 33, versés par des débiteurs établis en
Algérie.
- 15%, pour les produits des actions ou parts sociales, ainsi que les revenus assimilés,
visés aux articles 45 à 48.
- 20%, pour les plus-values de cession d‘actions, de parts sociales ou titres assimilés.
- 15%, pour les sommes versées sous forme de cachets ou droits d‘auteur, aux
artistes ayant leur domicile fiscal hors d‘Algérie.
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Toutefois, ne sont pas comprises dans la base de l’impôt sur le revenu global (IRG),
les sommes perçues par ces mêmes artistes lorsqu’ils interviennent dans le cadre
d’accords d’échanges culturels, des fêtes nationales, festivals et manifestations
culturelles et artistiques, organisés sous tutelle du ministère de la culture et de l’office
national de la culture et de l’information. ».
Article 13 : Les dispositions de l’article 144 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 144 – 1). Les subventions d’équipement accordées aux entreprises, par l’Etat ou
les collectivités territoriales, sont rattachées à leurs résultats :
Article 14 : Il est créé au sein du code des impôts directs et taxes assimilées un article
149 bis rédigé comme suit :
« Art. 149 bis – Les sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en
Algérie et réalisant des plus-values de cession visées à l’article 77 bis sont tenus de
calculer et de payer elles-mêmes l‘impôt dû dans un délai de 30 jours, à compter de la
date de l’opération de cession.
La société peut désigner un mandataire dûment habilité pour accomplir les formalités
de déclaration et de paiement.
Article 15 : Les dispositions de l’article 150 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 150 −1) ………….. (sans changement)………….….
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2) Les taux des retenues à la source de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés sont fixés
comme suit :
- 10 % ………... (sans changement )……………..
- 40 % ………... (sans changement )……………..
- 20 % ………... (sans changement )……………..
- 30 % ………... (sans changement )……………..
- 10 % ………... (sans changement jusqu’à)…………. la règle de réciprocité sera
appliquée.
- 15%, libératoires d’impôt, pour les produits des actions ou parts sociales ainsi
que les revenus assimilés, visés aux articles 45 à 48 du présent code, réalisés
par les personnes morales n’ayant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie.
Article 16 : Il est créé au niveau du TITRE II « impôt sur les bénéfices des sociétés »
du code des impôts directs et taxes assimilées, un article 151 bis, rédigé comme suit :
« Art. 151 bis –1) Les personnes morales visées à l’article 136 sont tenues de
souscrire, au plus tard le 20 mai, par voie de télé-déclaration, un état récapitulatif
annuel comportant des informations devant être extraites de la déclaration annuelle des
résultats et des états annexes.
2)Le défaut de souscription par voie de télé-déclaration de l’état récapitulatif annuel, la
souscription tardive et/ou la souscription d’un état comportant des indications non
conformes à celles reprises dans la déclaration annuelle des résultats, entraine
l’application des sanctions prévues à l’article 192 bis du présent code. »
Article 17 : les dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 18 : Les dispositions de l’article 176 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
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- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- ……(sans changement) …….. ;
- désignation du service fiscal gestionnaire.
Les contribuables sont tenus…………….(le reste sans changement)………….….. »
Article 19 : Les dispositions de l’article 182 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiés et rédigées comme suit :
« Art. 182 ter - Les transferts de fonds au profit des personnes physiques ou morales
non résidentes en Algérie doivent être préalablement déclarés aux services fiscaux
compétents. ……….….(sans changement jusqu’à).................... au paragraphe
précédent.
Sont dispensées de cette obligation les sommes versées en rémunération d’opérations
d’importation de biens ou marchandises.
Les modèles de déclaration et d‘attestation,…….….(le reste sans
changement)…..….. »
Article 20 : Les dispositions de l’article 184 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
Article 21 : Il est créé au niveau du TITRE III « dispositions communes à l’impôt sur
le revenu global et à l’impôt sur les bénéfices des sociétés » du code des impôts directs
et taxes assimilées, un article 192 bis rédigé comme suit :
« Art. 192 bis -1) Les contribuables visés aux articles 18 et 136 du code des impôts
directs et taxes assimilées, qui n‘ont pas produit au plus tard le 20 mai, par voie de
télé-déclaration, l’état récapitulatif annuel, sont passibles d’une amende fiscale de 25%
sur le résultat fiscal déclaré, sans que cette amende excède la somme de 1000000 DA.
Dans le cas de déficit enregistré dans le résultat fiscal déclaré, une amende de 100 000
DA sera appliquée.
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Cette amende fiscale est majorée de 35%, lorsque les contribuables concernés ne
souscrivent pas l’état récapitulatif annuel à l’expiration d’un délai de trente (30) jours
à compter de la date de réception de la mise en demeure.
2) Les contribuables visés aux articles 18 et 136 du code des impôts directs et taxes
assimilées, qui ont souscrit un état récapitulatif annuel comportant des données
différentes de celles mentionnées dans la déclaration annuelle de résultats et les états
annexes, sont passibles d’une amende fiscale fixée à 10.000 DA par champ saisi non
conforme, sans que le cumul des amendes fiscales applicables ne dépasse le montant
de 100.000 DA. »
Article 22 : Les dispositions de l’article 219 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
Article 23 : Les dispositions de l’article 221 bis du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 221 bis - Le fait générateur de la taxe sur l’activité professionnelle est constitué :
Le fait générateur est constitué par l’encaissement total ou partiel du prix pour les
ventes réalisées dans le cadre de marchés publics. A défaut d’encaissement, la TAP
devient exigible au-delà du délai d’un (1) an à compter de la date de livraison juridique
ou matérielle.
b- Pour les travaux immobiliers et les prestations de services, par l’encaissement total
ou partiel du prix.
Concernant les travaux immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers dans le
cadre exclusif de leur activité, le fait générateur est constitué par la livraison juridique
ou matérielle du bien au bénéficiaire.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe
encore exigible à l’achèvement des travaux, après celle payée à chaque encaissement,
le fait générateur est constitué par la réception définitive de l’ouvrage réalisé.
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En ce qui concerne les spectacles, jeux et divertissements de toute nature, le fait
générateur est constitué, à défaut d’encaissement, par la délivrance du billet.
Article 24 : Les dispositions de l’article 224 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- …………..(sans changement)………..
- désignation du service fiscal gestionnaire.
Article 25 : Les dispositions de l’article 263 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 26 : Les dispositions de l’article 282 ter du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
«Art. 282 ter - Sont soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique, les sociétés civiles
à caractère professionnel et les personnes physiques exerçant une activité industrielle,
commerciale, non commerciale, artisanale ainsi que les coopératives d’artisanat d’art
et traditionnelles dont le chiffre d’affaires ou les recettes professionnelles annuels
n’excèdent pas quinze millions de dinars (15.000.000 DA), à l’exception de celles
ayant opté pour le régime d’imposition d’après le bénéfice réel.
Sont exclus de ce régime ……………..(le reste sans changement)………………… »
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Article 27 : Les dispositions de l’article 282 quater du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
« Art. 282 quater - Les contribuables soumis à l’impôt forfaitaire unique, …......(sans
changement jusqu’à)…… ….... prévue à l’article 365 du présent code.
Les contribuables soumis à l’IFU sont, également, tenus de souscrire, au plus tard, le
20 janvier ……………..(le reste sans changement)………………… »
Article 28 : Les dispositions de l’article 355 du code des impôts directs et taxes
assimilées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 29 : Les dispositions de l’article 356 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont complétées et rédigées comme suit :
2) .………………………….(sans changement)……………….………………...
3) ……..……….….………(sans changement)…..………………..……..………
4) ………………..………(sans changement)…………………….……..………
5)………….………….…..(sans changement)…………….………………..….…
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Article 30 : Les dispositions de l’article 402 du code des impôts directs et taxes
assimilées sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Une astreinte de 3% par mois ou fraction de mois de retard est applicable à partir du
premier jour du mois qui suit la date limite pour le paiement des droits correspondants,
sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité fiscale de 10%, ci-dessus, n'excède
25%.
……………………….(le reste sans changement)……………………... »
SECTION 2.
Enregistrement
« Art. 112 - Les droits, taxes et pénalités exigibles sur les insuffisances de prix ou
d’évaluation relevées sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou droits
immobiliers, sur les mutations à titre onéreux de fonds de commerce et de clientèle,
ainsi que sur les cessions des actions, parts sociales ou titres assimilés, sont dus
conjointement et solidairement par les parties à l’acte. »
« Art. 257 - Nonobstant des dispositions prévues à l’article 256, ci-dessus, les
acquéreurs de logements réalisés dans le cadre de la construction de logements avec le
concours financier de l’Etat, sont dispensés du paiement à la vue et entre les mains du
notaire chargé de la rédaction de l’acte portant transfert de propriété.
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SECTION 3.
Timbre
Article 33 : Les dispositions de l’article 128 du code du timbre, modifiées par la loi n°
19-14 du 11 décembre 2019, portant loi de finances pour 2020, sont modifiées et
rédigées comme suit :
« Art. 136 -1 :Les titres de transports individuels ou collectifs
délivrés……………….(sans changement jusqu’à)………………………………………
Cette taxe est fixée forfaitairement à 1000 DA pour chaque voyageur muni d’un
passeport et se rendant à l’étranger par la voie routière ou ferroviaire, sauf pour les
nationaux titulaires d'un certificat de résidence dans les communes frontalières
lorsqu'ils se rendent dans les pays limitrophes .
Le produit de la taxe est verse au budget de l’état.
Les modalités de recouvrement seront précisées, en tant que de besoin, par arrêté du
ministre charge du budget.
Article 34 : Les dispositions des articles 136 et 136 bis du code du timbre, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 136 - Le passeport délivré en Algérie est soumis pour chaque période légale de
validité, à un droit de timbre de six milles dinars algériens (6.000 DA) destiné à
couvrir tout les frais. Ce droit est fixé à douze mille dinars algériens (12.000 DA) pour
le passeport contenant 48 pages.
Le passeport délivré en Algérie aux mineurs est soumis, à un droit de timbre de trois
milles dinars algériens (3.000 DA) pour le livret de 28 pages et six mille dinars
algériens (6.000 DA) pour le livret de 48 pages.
18
En cas de perte de ce document, la délivrance d’un nouveau passeport pour les
mineurs donne lieu à la perception, en plus de droit de timbre dû selon le type de
document, d’une taxe de cinq mille dinars algériens (5.000 DA) sous forme de timbre
fiscal.
Ces droits sont acquittés par quittance auprès du receveur des impôts.
Huit cents dinars (800 DA) du montant des droits de timbre susmentionnés sont
affectés au compte d’affectation spéciale n° 302-069 intitulé « Fonds Spécial de
Solidarité Nationale». ».
Concernant le passeport comportant 48 page, le droit de timbre est fixé à douze mille
dinars algériens (12.000 DA), conformément au cours du dinar face aux devises
étrangères.
Le passeport est délivré pour les mineurs et les étudiants membres de la communauté
algérienne établie à l’étranger, suivant la procédure accélérée dans un délai maximum
de cinq (5) jours de la date de du dépôt de la demande, contre le paiement d’un droit
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de timbre de douze mille dinars algériens (12.000 DA) pour le livret de 28 pages et
trente mille dinars algérien (30.000 DA) pour le livret de 48 pages, conformément au
cours du dinar face aux devises étrangères.
« Art. 137 − Sans préjudice de l'application des procédures de réciprocité, chaque visa
délivré aux étrangers donne lieu au paiement par quittance auprès du receveur des
impôts d’un droit de timbre, de :
10.000 DA, pour le visa de régularisation valable d’un (1) jour à sept (7) jours ;
12.000 DA, pour le visa de régularisation valable de huit (8) jours à dix (10) jours ;
14.000 DA, pour le visa de régularisation valable de onze (11) jours à quinze (15)
jours ;
1.000 DA pour le visa de transit valable d’un (1) jour à sept (7) jours ;
4.000 DA pour le visa de prolongation valable d’un (1) jour à quinze (15) jours ;
6.000 DA pour le visa de prolongation valable de seize (16) jours à trente (30) jours
8.000 DA pour le visa de prolongation valable de trente et un (31) jours à quarante-
cinq (45) jours ;
10.000 DA pour le visa de prolongation valable de quarante-six (46) jours à quatre-
vingt dix (90) jours ……………….…(le reste sans changement)…………….… »
« Art. 144 - Le droit d’examen pour l’obtention d’un permis de conduire des véhicules
automobiles, des motocyclettes et tous autres véhicules à moteur, fixé à trois cents
(300) dinars, ………. (le reste sans changement)………..
Les permis de conduire des véhicules ci-dessus visés, donnent lieu à la perception au
profit du Trésor, d’une taxe de mille (1.000) dinars, acquittée par quittance à la recette
des impôts.
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La délivrance du duplicata de la licence et du permis de conduire, visés ci-dessus,
donne lieu à la perception, au profit du Trésor, de la taxe prévue pour chaque type de
document, acquitté à la diligence du demandeur à la recette des impôts. »
SECTION 4.
Taxe sur le chiffre d’affaires
Article 37 : Les dispositions de l’article 8 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :
1) …………………….…..(sans changement)………………….…….
2) Les affaires faites par les personnes soumises au régime de l’Impôt Forfaitaire
Unique.
3) ……………………………..(sans changement)…………..………. »
Article 38 : Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
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Les modalités d’octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal
du prix unitaire desdits produits sont fixées, par un arrêté conjoint des ministres
chargés respectivement des finances et des affaires étrangères.
14) à 27) ……………..……(sans changement)…………………
28) Les opérations de ventes de l’orge et du maïs, relevant respectivement des
positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des matières et produits relevant des
positions tarifaires 23-02, 23-03 et 23-09, destinés à l’alimentation de bétails et de
volailles.
Les modalités d’application de ce paragraphe, sont fixées, en tant que de besoin, par
voie réglementaire. »
Article 39 : Les dispositions de l’article 13 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :
Sont également exclues de l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée, les affaires de
vente portant sur les pierres gemmes, brutes ou taillées, les perles fines, les métaux
précieux, la bijouterie, la joaillerie, l’orfèvrerie et les autres ouvrages en métaux
précieux, à l’exception des bijoux traditionnels en argent, à moins que la loi n’en
dispose autrement. »
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Article 41 : Les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d'affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
«Art. 25 - Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe
et d’un taux proportionnel applicable aux produits suivants, selon les tarifs ci-après :
Produits Tarifs
I- Bières :
- Inférieures ou égale à 5° 4368 DA/HL
- Supérieures à 5° 5560 DA/HL
Taux proportionnel
II- Produits tabagiques et allumettes : Part fixe (DA/KG) (sur la valeur du
produit)
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns .…(sans changement)…... 15%
b) de tabacs blancs .…(sans changement)…... 15%
2- Cigares .…(sans changement)…... 15%
3- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…... …(sans changement)...
4- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…... …(sans changement)...
5- …..(le reste sans changement)…… .…(sans changement)…...
…………. (Sans changement jusqu’à)………………………la valeur en douane.
Sont également soumis à la taxe intérieure de consommation les produits et biens ci-
après désignés :
Article 42 : Les dispositions de l’article 29 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 29 - La taxe sur la valeur ………….( sans changement jusqu’à)………. à cette
opération.
23
Pour que cette taxe soit admise en déduction, le relevé du chiffre d’affaires visé à
l’article 76 et suivants du présent code, doit être appuyé d’un état, y compris sur
support informatique, comportant pour chaque fournisseur, les informations suivantes :
- Numéro d’identifiant fiscal ;
- Nom et prénom (s) ou raison sociale;
- Adresse ;
- Numéro d’inscription au registre de commerce ;
- Date et référence de la facture ;
- Montant des achats effectués ou des prestations reçues ;
- Montant de la taxe sur la valeur ajoutée déduite.
Le numéro d’identification fiscale et celui du registre de commerce doivent être
authentifiés selon la procédure en vigueur. »
Article 43 : Les dispositions de l’article 37 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 37 - La taxe déduite doit être reversée :
a) lorsque les marchandises ont disparu, sauf dans les cas de force majeure dûment
établis ;
La force majeure est celle définie par les dispositions du Code civil.
b) …………….…..(le reste sans changement)……………….. »
Article 44 : Les dispositions de l’article 50 bis du code des taxes sur le chiffre
d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 50 bis - L’octroi du remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est
subordonné aux conditions ci-après :
la tenue d’une comptabilité régulière en la forme ;
la production d’un extrait de rôle ;
la mention du précompte sur les déclarations mensuelles souscrites par le
bénéficiaire ;
les demandes ………………(sans changement jusqu’à)…………… doit être égal
ou supérieur à un million de dinars (1.000.000 DA).
Concernant les contribuables ayant cessé leur activité et les redevables partiels dont les
demandes de remboursement sont annuelles, la condition relative au montant n’est pas
exigée.»
Article 45 : Les dispositions de l’article 103 du code des taxes sur le chiffre d’affaires
sont modifiées et rédigées comme suit :
«Art. 103 – Les redevables ayant opté pour le régime des acomptes provisionnels
doivent :
1) ………..……...(sans changement)……………….
2) ………..……...(sans changement)……………….
3) déposer au plus tard le 20 du mois de février de chaque année ………………...(le
reste sans changement)…………..… »
24
SECTION 5.
Impôts indirects
« Art. 73 - Outre le service des alcools relevant du Ministère des Finances, les
opérations de production, d’importation et de vente de l’alcool éthylique, par les
personnes physiques et morales, sont réalisées au moyen d’un agrément délivré
par le Ministère chargé des Finances et ce, après souscription à un cahier des
charges.
SECTION 5 bis.
Procédures Fiscales
Article 48 : Les dispositions de l’article 3 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Cette déclaration doit être souscrite, au plus tard, le 20 janvier de l’année qui suit celle
du début de leur activité.
25
Les demandes de renseignements ou de justifications fixent, aux contribuables, un
délai de réponse de trente (30) jours à compter de la date de réception de la demande.
Le délai de trente (30) jours dont il dispose, pour faire parvenir son acceptation ou ses
observations, est décompté à partir de la date de réception de cette proposition de
rectification.
Le défaut de réponse dans le délai imparti, équivaut à une acceptation tacite par le
contribuable de la proposition de redressement. Dans ce cas, le service gestionnaire
établit une notification définitive, sous réserve du droit de réclamation de l’intéressé
après établissement du rôle de régularisation, fixant les bases d’imposition, les droits et
pénalités y afférentes, qui sera adressée par lettre recommandée ou remise au
contribuable avec accusé de réception.
Lorsque les éléments de réponse ou les justifications apportées par le contribuable sont
fondés et donnent lieu à l’abandon des redressements envisagés, le service gestionnaire
doit transmettre à ce dernier une notification d’abandon des redressements. En
revanche, si les éléments de réponse présentés par le contribuable sont totalement ou
partiellement rejetés, le service gestionnaire procède à l’établissement de la
notification définitive des redressements maintenus, en motivant les points ou les
justifications non admis.
26
Lorsque des vices de forme susceptibles d’entrainer la nullité de la procédure
d’imposition sont constatés ou soulevés par le contribuable, il appartient au service
gestionnaire d’informer ce dernier de l’annulation de la procédure de redressement et
d’engager une nouvelle procédure d’imposition dans le respect des règles y afférentes.
27
Une convocation écrite, devant préciser la date et l’heure de la réunion d’arbitrage, est
remise au contribuable vérifié, en mains propres ou par envoi recommandé avec
accusé de réception, ou par voie électronique, pour l’inviter à assister à cette dernière.
A cet effet, le contribuable vérifié doit disposer d’une période de préparation d’au
moins dix (10) jours, à compter de la date de réception de ladite convocation.
Le contribuable vérifié doit être informé dans le cadre de la convocation qu’il peut se
faire assister par un conseil de son choix.
A l’issue de la réunion d’arbitrage, le contribuable est informé des conclusions
retenues. Un procès-verbal est établi, dont le contribuable vérifié est invité à signer et
mention est faite éventuellement de son refus de signature. Une copie du PV est remise
à ce dernier.
Il doit être repris au niveau de ce procès-verbal, d’une manière claire et non ambigüe,
la position d’arbitrage, selon le cas, du Directeur des Grandes Entreprises, du
Directeur des Impôts de Wilaya, du Chef du Service Régional des Recherches et
Vérification, ou du Chef du Centre des Impôts.
Lorsque l’agent vérificateur rejette ……… (sans changements jusqu’à)……… de
signer le procès-verbal.
Article 51 : Les dispositions de l’article 20 bis du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 20 bis - 1) ……………….……(sans changements)……………
2) ……………….……(sans changements)……………
3) ……………….……(sans changements)……………
4) Sous peine de nullité de la procédure, …(sans changements jusqu’à)… par ce
dernier.
5) …………(sans changements)……………………….
6) ……………(sans changements)…………..………. »
28
Article 52 : Les dispositions de l’article 21 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
29
mention est faite éventuellement de son refus de signature. Une copie du PV est remise
à ce dernier.
Il doit être repris au niveau de ce procès-verbal, d’une manière claire et non ambigüe,
la position d’arbitrage, selon le cas, du Directeur des Impôts de Wilaya, du Chef du
Service Régional des Recherches et Vérification.
Lorsque l’agent vérificateur……………..(sans changements jusqu’à)………………
pour faire parvenir ses observations.
6) ………………….…….…… (sans changements) ………………………….….»
Article 53 : Les dispositions de l’article 33 ter du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 33 ter - La recherche et l’identification des personnes concernées par l’impôt
sur la fortune, des biens imposables dont ils disposent, ainsi que de leurs éléments de
trains de vie, relèvent de la compétence des services habilités en matière de contrôle et
de recherche de l’information fiscale. »
Article 54 : Il est créé au niveau du Chapitre II, Section 4, Sous-section 1 du code des
procédures fiscales un article 38 bis. B, rédigé comme suit :
« Art. 38 bis B – La cession d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés, est
suffisamment établie, pour la demande et la poursuite du paiement des droits, taxes et
amendes d’enregistrement contre le nouveau possesseur, par l’acte constatant la
cession réalisée. »
Article 55 : Les dispositions de l’article 38 quater du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 38 quater – 1) Si le prix ou l'évaluation ayant servi de base à la perception du
droit proportionnel ou progressif paraît inférieur à la valeur vénale des biens transmis
ou énoncés, l'administration fiscale peut faire procéder à l'évaluation ou à la
réévaluation de ces biens sur tous les actes ou déclarations constatant la transmission
ou l'énonciation :
Ce contrôle ne peut être opéré sans que le contribuable vérifié ne soit au préalable
informé, par l’envoi ou la remise, contre accusé de réception, d’un avis de contrôle des
évaluations, au niveau duquel un délai minimum de dix (10) jours est accordé à
compter de la date de réception de cet avis. L’avis d’évaluation doit mentionner :
30
- Les noms, prénoms et grades des agents évaluateurs ;
- L’acte ou de la déclaration objet du contrôle ;
- La date et l’heure, auxquelles le contribuable vérifié est invité à se présenter au
service, muni d’une copie de l’acte ou de la déclaration objet du contrôle ;
- Que le contribuable a la faculté de se faire assister d’un conseil de son choix
pendant le contrôle.
Le contribuable vérifié dispose d’un délai de trente (30) jours, à compter de la date de
réception de la notification d’évaluation, pour faire parvenir sa réponse. Avant
l’expiration de ce délai, le contribuable vérifié peut fournir des éléments
complémentaires.
Le défaut de réponse dans ce délai, sauf cas de force majeure dûment justifiée,
équivaut à une acceptation tacite qui doit donner lieu à la reconduction des bases
initialement arrêtées dans le cadre d’une notification définitive d’évaluation et à la
clôture du dossier, sans que ce dernier ne soit soumis au préalable à la commission de
conciliation.
31
Pendant ce délai de trente (30) jours, l’agent évaluateur doit donner toutes explications
verbales utiles au contribuable sur le contenu de la notification, si ce dernier en fait la
demande.
En cas d’acceptation expresse, les bases contenues dans la proposition d’évaluation
sont reconduites dans le cadre d’une notification définitive d’évaluation et ne peuvent
plus être contestées ultérieurement par le contribuable vérifié par voie contentieuse.
Aussi, ces bases ne peuvent plus être remises en cause par l’administration fiscale,
sauf en cas de manœuvres frauduleuses prévues à l’article 119 du code de
l’enregistrement.
Lorsque le contribuable vérifié formule ses observations à la proposition d’évaluation,
une notification définitive d’évaluation est établie à l’issue de l’exploitation de ces
observations, pour l’informer des résultats définitifs du contrôle.
Il doit être informé dans le cadre de cette notification définitive qu’il a la possibilité de
solliciter, dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de réception, en mains
propres ou par envoi recommandé contre accusé de réception, de cette dernière, l’avis
de la commission de conciliation de Wilaya, prévue à l’article 38 quater. A. ci-
dessous, dans le ressort de laquelle les biens sont situés ou immatriculés, s'il s'agit
d'embarcations. Le défaut de réponse dans ce délai donnera lieu à l’établissement du
rôle de régularisation.
Le contribuable se réserve le droit de contester cette régularisation devant les
juridictions compétentes.
5) Lorsque le contrôle des évaluations est achevé, l’acte ou la déclaration objet de ce
contrôle ne peut plus faire l’objet d’un contrôle similaire, sauf en cas de dissimulation
dûment justifiée.
32
Lorsque les biens ne formant qu'une seule exploitation sont situés sur plusieurs
Wilayas, la commission compétente est celle de la Wilaya sur le territoire de laquelle
se trouve le siège de l'exploitation ou à défaut de siège, la plus grande partie des biens.
Il est institué, auprès des directions des impôts de Wilaya, une commission de
conciliation, composée :
La commission de conciliation doit se prononcer sur la demande dont elle est saisie
dans un délai de quatre (04) mois à compter de la date de réception par le secrétaire de
la commission.
Passé ce délai, le contribuable peut, après information du directeur des impôts de
wilaya, saisir le tribunal administratif dans un délai de quatre (04) mois à compter de
la date de mise en recouvrement du rôle d’imposition.
L’avis rendu par la commission doit être motivé. La base retenue doit être portée à la
connaissance du contribuable, à l’issue de la réunion de la commission par son
président.
33
L’avis de la commission doit être approuvé à la majorité des membres présents. En cas
de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. »
« Art. 38 quater D – 1)- La décision portant avis rendu par la commission, et le rôle
d’imposition y correspondant, sont notifiés au contribuable par le directeur des impôts
de wilaya, dans un délai de trois (03) mois, à compter du prononcé de l’avis de la
commission de conciliation.
Article 58 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales, un article 39 bis, rédigé
comme suit :
« Art 39 bis – le délai général de reprise, mentionné à l’article 39 du présent code, est
prorogé jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle au cours de laquelle
l’administration fiscale a adressé lors d’un contrôle, une demande de renseignements à
une autorité fiscale d’un autre Etat dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, et ce, nonobstant l’écoulement du délai initial de reprise.
Cette mesure ne peut s’appliquer que si le contribuable concerné est informé par écrit
contre accusé de réception de l’existence de cette demande dans un délai de soixante
(60) jours à compter de la date de son envoi. »
34
Article 59 : Les dispositions de l’article 70 du code du code des procédures fiscales,
sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 70 - Les réclamations relatives aux impôts, taxes, droits ou amendes établis par
le service des impôts, à l’exception des droits d’enregistrements et de la taxe de
publicité foncière rappelés, à l’issue d’un contrôle d’insuffisance de prix ou
d’évaluations, ressortissent au recours contentieux, lorsqu’elles tendent à obtenir,
soit la réparation d’erreurs commises dans l’assiette ou le calcul des impositions, soit
le bénéfice d’un droit résultant d’une disposition législative ou réglementaire. »
35
Article 62 : Les dispositions de l’article 95 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Toutefois, dans les cas de condamnations prononcées par des jugements, portant sur
des faits d’usurpation d’identités ou de recours aux prête-noms, pour la réalisation
d’opérations imposables aux noms de tiers, il est procédé à la mutation des côtes
d’impositions rappelées aux noms des débiteurs réels de ces droits.
2)…………………………………………………(Sans
changement)…………………………………
3)………………………………………………...(Sans
changement)………………………...….……
4) Abrogé.
5) Abrogé.
6) Abrogé. »
Article 63 : Les dispositions de l’article 106 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Ce délai est également prorogé de la durée prévue à l’article 39 bis du présent code
lorsque l’administration fiscale, adresse dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, des demandes de renseignements aux autorités fiscale étrangères.
Article 64 : Les dispositions de l’article 110 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Ce délai est également prorogé de la durée prévue à l’article 39 bis du présent code
lorsque l’administration fiscale, adresse dans le cadre de l’assistance administrative
internationale, des demandes de renseignements aux autorités fiscales étrangères. »
Article 65 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales, un article 121 bis
rédigé comme suit :
« Art. 121 bis - La prescription quadriennale est interrompue, en cas de mise en œuvre
de la procédure prévue à l’article 38 quater du code des procédures fiscales, en cas
d’insuffisance des prix et des évaluations, par la notification d’évaluation. »
36
Article 66 : Il est créé au sein du code des procédures fiscales l’article 142 bis rédigé
comme suit :
« Art. 142 bis - Nonobstant les dispositions des articles 106 -2°, 111, 118-1°, 128-1°,
et 139-1° du présent code, lorsque le contrôle opéré porte simultanément sur des
impôts et taxes de nature différente, le délai de reprise de quatre (04) ans conféré à
l’administration fiscale, pour la réparation des omissions, insuffisances, ou
dissimulations constatées dans l’assiette des impôts, droits et taxes, objets de contrôle,
est décompté selon les règles prévues à l’article 106-1° du présent code, soit à partir du
dernier jour de l’année, au cours de laquelle est intervenue la clôture de la période,
dont les opérations et revenus sont soumis à taxation. »
Article 67 : Les dispositions de l'article 144 bis du code des procédures fiscales sont
abrogées.
Article 68 : Les dispositions de l'article 152-2 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
2) Si, pour des même meubles, les offres faites au cours de deux séances de vente
publique aux enchères n’atteignent pas le montant de la mise à prix, le receveur des
impôts poursuivant peut procéder, après autorisation du directeur chargé des grandes
entreprises, du directeur régional des impôts ou du directeur des impôts de wilaya,
suivant les règles de compétence fixées par décision du directeur général des impôts, à
la vente de gré à gré au plus offrant au cours de la deuxième séance.
Article 69 : Il est créé, dans le code de procédures fiscales, un article 152 bis, rédigé
comme suit:
« Art. 152 bis - Les receveurs des impôts peuvent engager des poursuites à l'encontre
des contribuables endettés hors de leur ressort territorial, par voie de contrainte
extérieure.
Les modalités d'application de la présente mesure sont définies, en tant que de besoin,
par voie réglementaire. »
Article 70 : Les dispositions de l’article 154 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
37
« Art. 154 - Lorsque, dans le cas de saisie de meubles et autres effets mobiliers pour le
paiement des impôts, droits et taxes objet de poursuites, il est formé par une tierce
personne une demande en revendication de la propriété d’une partie ou de la totalité
des objets saisis, cette demande doit être soumise, selon le cas, au directeur des
grandes entreprises, au directeur des impôts de la wilaya, au chef de centre des impôts
ou au chef de centre de proximité des impôts, exerçant le débiteur poursuivi.
La demande en revendication d’objets saisis est présentée soit par le revendicateur lui-
même, soit par un mandataire justifiant d’un mandat régulier, tel que prévu par les
dispositions de l’article 75 du CPF.
La demande en revendication d’objets saisis, appuyée de toutes les justifications utiles
doit, sous peine de nullité, être formulée dans un délai de deux (02) mois à compter de
la date à laquelle le revendicateur a eu connaissance de la saisie.
Un récépissé de la demande est remis au contribuable revendiquant.
Le directeur des grandes entreprises, le directeur des impôts de wilaya, le chef de
centre des impôts ou le chef de centre de proximité des impôts, saisi de la demande,
statue dans les deux (02) mois qui suivent le dépôt de la demande du revendiquant.
La décision dûment motivée est notifiée au requérant, par lettre recommandée avec
accusé de réception.
A défaut de décision dans le délai de deux (02) mois ou si la décision rendue ne lui
donne pas satisfaction, le revendiquant peut introduire une action devant le tribunal
administratif.
Ce recours qui n’est pas suspensif de paiement doit être introduit dans un délai de deux
(02) mois à compter, soit de l’expiration du délai imparti au directeur des grandes
entreprises, le directeur des impôts de wilaya, le chef de centre des impôts ou le chef
de centre de proximité des impôts, saisi de la demande pour statuer, soit de la
notification de sa décision.
La saisine du tribunal administratif avant l’expiration du délai imparti, selon le cas, au
directeur ou au chef de centre pour statuer, est irrecevable.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le
Conseil d’Etat par voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues
par la loi n° 08-09 du 25 février 2008 portant code de procédure civile et
administrative.
Le receveur des impôts chargé du recouvrement doit surseoir à la vente des biens
saisis, dont la propriété est contestée, jusqu'à ce qu'il soit statué définitivement sur la
demande de revendication. »
Article 71 : Les dispositions de l’article 156 du code des procédures fiscales sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 156 - En matière de recouvrement, ……….(sans changement
jusqu'à)………….... et les possibilités financières du demandeur.
38
L’échéancier de paiement est accordé pour un délai maximum de soixante (60) mois
avec un versement initial minimum de10% du montant de la dette fiscale.
Il peut être exigé ………..…..(le reste sans changement)……………… »
Article 72 : Les dispositions de l’article 172 du code des procédures fiscales sont
modifiées et rédigées comme suit :
Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et
pénalités excède quatre cent millions de dinars (400.000.000 DA), le directeur des
grandes entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration
centrale (direction générale des impôts). Dans ce cas, ….….…(sans
changement)…….…. huit (08) mois.
SECTION 6.
Dispositions Fiscales Diverses
« Art. 13 - Il est institué, auprès de la direction générale des impôts, un fichier national
d’auteurs d’infractions frauduleuses.
40
Article 78 : Les dispositions de l’article 84 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani 1441
correspondant au 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont abrogées.
Article 81 : Il est institué une taxe sur la consommation des carburants des véhicules
et camions â chaque sortie aux frontières du pays pour la compensation de l’écart entre
le prix administré et le prix international des carburants (essences et gasoil).
41
Article 83 : Sont exonérés des droits de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée, les
opérations d'importation des graines de soja destinées à la production de l'huile
raffinée ordinaire à base de soja.
Les huiles alimentaires raffinées ordinaires à base de soja et de sucre blanc dont les
prix ont été compensés dans le cadre du dispositif de compensation applicable ne sont
pas éligibles à l'exportation.
Dans le cas où les entreprises bénéficiaires de la compensation, ont réalisées une
production excédentaire, elles peuvent procéder à l'exportation des huiles alimentaires
raffinées ordinaires à base de soja et du sucre blanc à condition de la restitution du
montant de la compensation au prorata des quantités exportées.
Les importateurs/transformateurs du sucre roux et de l'huile brute de soja sont tenus
dans un délai de dix huit (18) mois à compter de la promulgation de la présente loi,
soit d'entamer le processus de production de ces matières premières, soit de les
acquérir sur le marché national.
En cas de non lancement du processus de production à l'issue de la période fixée à
l'alinéa ci-dessus, les opérateurs économiques concernés perdent le bénéfice de la
compensation et des exonérations douanières, fiscales et parafiscales à l'importation.
Les modalités d'application du présent article seront précisées, en tant que de besoin,
par arrêté interministériel (Finances - Industrie – Commerce) »
« Art. 33 - Les entreprises disposant du label « start-up » sont exonérées de la taxe sur
l’activité professionnelle (TAP) et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour
une durée de quatre (04) ans, à compter de la date d’obtention du label « start-up »,
avec une (01) année supplémentaire en cas de renouvellement.
Sont exonérés de la TVA et soumis à 5% des droits de douane, les équipements acquis
par les entreprises disposant du label « start-up », entrant directement dans la
réalisation de leurs projets d’investissement.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire.»
42
Sont exonérés de la TVA, les équipements acquis par les entreprises disposant du label
« incubateur» entrant directement dans la réalisation de leurs projets d’investissement.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire.
Article 91 :: Il est institué une taxe sur l’immobilisation des conteneurs assise sur le
montant des frais d’immobilisation des conteneurs.
Les frais d’immobilisation de conteneurs sont calculés suivant le tarif prévu dans le
contrat de transport ou le connaissement et ne peuvent en aucun cas porter sur une
période d’immobilisation allant au-delà de cent quatre-vingt (180) jours, délai de
franchise compris.
La période d’immobilisation des conteneurs est décomptée à partir du déchargement
total de la cargaison à quai du port de commerce.
Le taux de cette taxe est fixé pour l’importateur suivant des taux proportionnels fixés
au tableau ci-dessous.
- Période de franchise inférieure ou égale à trente (30) jours :
Période Taux
Jusqu’au 30ème jour d’immobilisation période 0% des frais d’immobilisation encaissés
de franchise comprise durant la période considérée
Du 31ème jour au 40ème jour d’immobilisation 20% des frais d’immobilisation encaissés
période de franchise comprise durant la période considérée
du 41ème jour au 50ème jour d’immobilisation 40% des frais d’immobilisation encaissés
période de franchise comprise durant la période considérée
Du 51ème jour au 180ème jour 60% des frais d’immobilisation encaissés
d’immobilisation période de franchise durant la période considérée
comprise
43
- Période de franchise supérieure à trente (30) jours :
Lorsque la période de franchise dépasse les trente (30) jours, le décompte des frais
d’immobilisation des conteneurs prend effet à compter de la fin de la franchise,
selon les périodes et taux fixés au tableau ci-dessous.
Période Taux
De 1 à 10 jours après la période de 20% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée
De 11 à 20 jours après la période de 40% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée
De 21 à 180 jours après la période de 60% des frais d’immobilisation encaissés
franchise durant la période considérée
CHAPITRE 3
AUTRES DISPOSITIONS RELATIVES
AUX RESSOURCES
SECTION 1.
Dispositions Douanières
44
Article 93 : Les dispositions de l’article 7 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Les décisions anticipées précitées ont une durée de validité de trois (03) ans, à compter
de la date de leurs notifications.
« Art. 67 - Les dépôts temporaires peuvent être créés, lorsque la nécessité économique
le justifie, et les conditions logistiques le permettent dans les enceintes portuaires,
aéroportuaires et à l’intérieur du territoire douanier, pour le stockage des marchandises
conduite en douane.
45
Les dépôts temporaires portuaires ou aéroportuaires sont créés par les entreprises
nationales portuaires ou par les sociétés nationales de gestion aéroportuaire.
Cette autorisation n’est pas requise pour les dépôts temporaires portuaires et
aéroportuaires.
L’exploitation effective d’un dépôt temporaire est soumise, dans tous les cas, à
l’agrément dudit dépôt temporaire par le directeur général des douanes.
L’exploitant du dépôt temporaire est tenu de réserver des espaces ou des magasins
spécialement aménagés, conformément à la législation et à la réglementation en
46
vigueur, pour recevoir les marchandises qui présentent un danger ou susceptibles
d'altérer les autres marchandises ou qui exigent des installations ou des conditions
particulières de stockage ou de séjour.
Des espaces ou des magasins doivent être réservés par l’exploitant des dépôts
temporaires pour la réception et le séjour des marchandises ci après désignées, en
attendant de leur réserver une destination légale :
L’exploitant du dépôt temporaire doit dédier des espaces devant abriter les
marchandises dépassant le délai de dépôt temporaire prévu par l’article 71 du présent
code que ce soit à l’intérieur du même dépôt temporaire ou dans des zones de
dégagement conformément aux dispositions des articles 74 et 203 du présent code. »
47
Article 100 : Les dispositions de l’article 78 de la loi 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes sont complétées et rédigées comme
suit :
Les opérateurs du courrier accéléré international, dument autorisés, ainsi que toute
autre personne morale qui, sans exercer la profession de commissionnaire en douane,
entend, à l’occasion de l’exercice de leurs activités, établir auprès l’administration des
douanes des déclarations en douane pour autrui, doivent obtenir l’autorisation de
dédouaner les marchandises.
Article 101 : Les dispositions de l’article 92 bis de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont abrogées.
Article 102 : Les dispositions de l’article 100 de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979,
modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Les modalités d’application du présent article sont définies, en tant que de besoin, par
décision du directeur général des douanes.»
Article 103 : Il est inséré un nouvel article 102 quater au niveau de la loi n° 79-07 du
21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, rédigé comme suit :
« Art. 102 quater - Sans préjudice des dispositions particulières prévues par la
législation en vigueur, les marchandises à destination privilégiée ayant bénéficié des
avantages fiscaux au dédouanement ne peuvent être cédées ou transférées qu’après
48
autorisation de l’opération par l’autorité ayant accordé l’avantage, appuyée de
l’engagement du repreneur de prendre en charge les obligations du bénéficiaire initial.
La cession des marchandises acquises sous un régime fiscal privilégié avant la fin de la
période d’amortissement donne lieu au reversement de l’avantage fiscal au prorata de
la période d’amortissement restant à courir.
La cession des marchandises acquises sous un régime fiscal privilégié est permise,
sans autorisation préalable et sans reversement de l’avantage fiscal, lorsqu’ils sont
totalement amortis conformément à la réglementation en vigueur.
Article 104 : Il est institué un nouvel article 238 quater au niveau de la loi n° 79-07 du
21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, rédigé comme suit :
« Art. 238 quater - L’administration des douanes est autorisée à effectuer, moyennant
rémunération, des prestations de services au titre de l’utilisation par les usagers des
statistiques publiables du commerce extérieur, établies et diffusées par l’administration
des douanes.
Vingt mille dinars (20.000 DA) de frais d’abonnement annuel pour les usagers
reliés au système de diffusion des statistiques du commerce extérieur ;
Cinq dinars (5 DA) par minute d’utilisation du système de diffusion des
statistiques du commerce extérieur avec un minimum de perception de cent
dinars (100 DA);
Vingt dinars (20 DA) par sous position tarifaire pour les statistiques standards
constituées de la désignation du produit, de la valeur en dinars, de la valeur en
dollar US, du poids et du pays et, consolidées au titre de l’année considérée ou
de la période de l’année arrêtée à la date de la demande ;
Cinq cents dinars (500 DA) de majoration sur les statistiques standards par
régime douanier et/ou fiscal demandé ;
Cinq cents dinars (500 DA) de majoration sur les statistiques standards par
bureau de douane demandé ;
Mille dinars (1.000 DA) de majoration sur les statistiques standards lorsqu’elles
sont mensualisées.
Les universités, les centres universitaires, les centres de recherche scientifique et les
laboratoires de recherche scientifique peuvent bénéficier, dans le cadre de leurs
programmes de recherche en relation avec le commerce extérieur, des statistiques
49
fournies par l’administration des douanes. À ce titre, ils sont soumis uniquement au
paiement des frais d’abonnement.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par voie
réglementaire. »
Article 105 : Les dispositions de l’article 340 quater de la loi n° 79-07 du 21 juillet
1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, sont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Article 106 : La valeur des marchandises présentées par les voyageurs et destinées à
leur usage personnel ou familial prévue à l’article 213 point e) de la loi n° 79-07 du 21
juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes, est fixée à cent
cinquante mille dinars (150.000 DA).
50
SECTION 2.
Dispositions domaniales
SECTION 3.
Fiscalité Pétrolière
(Pour mémoire)
SECTION 4.
Dispositions Diverses
51
Toutefois, ne sont pas concernés par les présentes dispositions, les biens immeubles
appartenant à des particuliers.
Les modalités d’application du présent article seront précisées par voie réglementaire.
Article 111 : L’Etat apportera une contribution financière au profit des communes
concernées parle transfert des salles de cinémas.
Les modalités d’application du présent article seront précisées par voie réglementaire.
« Art. 43.- Les services des douanes sont rendus destinataires, par voie électronique,
des données passagers, qui concernent l’administration des douanes, conformément
aux dispositions de la législation et de la réglementation en vigueur.
Article 113 : Les dispositions de l’article 109 de la loi n° 17-11 du 08 Rabie Ethani
1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018, sont
complétées comme suit :
52
Article 115 : Les dispositions de l’article 9 de l’ordonnance n° 05-06 du 18 Rajab
1426 correspondant au 23 août 2005, modifiée et complétée, relative à la lutte contre la
contrebande, sont modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 9 - Il est créé, au niveau de chaque wilaya, un comité local de lutte contre la
contrebande…..................(sans changement jusqu’à)……………des différents
services chargés de la lutte contre la contrebande.
Il présente un rapport trimestriel sur ses activités à l’office national de lutte contre la
contrebande.
53
Article 118 : En dehors des opérations d’importation portant sur :
Le Ministre chargé des finances précisera, en tant que de besoin, les modalités
d’application des dispositions du présent article.
Article 120: Les revenus provenant des activités, travaux, prestations et autres
effectués par les établissements publics autorisés par la législation en vigueur, en sus
de leur mission principale, sont affectés comme suit :
Article 121 : Les conditions d’éligibilité des établissements et organismes publics, non
soumis exclusivement aux règles de la comptabilité publique, aux subventions du
budget de l’Etat et les modalités de leur octroi, sont fixées par voie réglementaire.
Article 123 : Il est institué une taxe sur les autorisations d’exploitation des nouveaux
établissements classés de première (1ère) catégorie soumis à autorisation du Ministre,
de deuxième (2ème) catégorie soumis à autorisation du wali et de troisième (3ème)
catégorie soumis à autorisation du président d’APC.
54
Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts, dont les
montants sont fixés comme suit :
Puissances fiscale de
Montant (DA)
l’autorisation d’exploitation de :
1ere catégorie 30.000
2ème catégorie 15.000
3ème catégorie 5.000
Article 124 : Il est institué une taxe sur les agréments des bureaux d’études exerçant
dans les domaines de l’environnement selon les cinq (5) catégories de bureaux
d’études qui seront définis par voie réglementaire.
Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts et dont les
montants sont fixés comme suit :
Article 125 : Il est institué une taxe sur les autorisations d’exportation des déchets
spéciaux dangereux.
Cette taxe est acquittée par voie de quittance auprès du receveur des impôts et dont le
montant est ixé à 5.000 DA
55
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
Article 127 : Les dispositions de l’article 204 de la loi n° 01-21 du 22 décembre 2001
portant loi de finances pour 2002, modifiées et complétées, sont modifiées et
complétées comme suit :
« Art. 204 - Il est institué une taxe d’incitation au déstockage des déchets issus des
soins médicaux et vétérinaires et/ou de la recherche associée …..….(le reste sans
changement)……….
« Art. 57 - Il est institué une taxe, sous forme de droit de timbre, applicable sur les
certificats de qualification et de classification professionnelles pour les entreprises et
groupes d’entreprises et groupements d’entreprises intervenant dans le secteur du
BTPH, des télécommunications et des forêts, d’agrément d’ingénieur intervenant dans
les secteurs du BTPH et des télécommunications, et d’agrément pour l’exercice de la
profession de promoteur immobilier.
Les tarifs de la taxe sont fixés comme suit :
-
56
Tarifs en
Classification de l’entreprise
dinars
Catégorie 1 10.000
Catégorie 2 20.000
Catégorie 3 30.000
Catégorie 4 40.000
Catégorie 5 60.000
Catégorie 6 80.000
Catégorie 7 100.000
Catégorie 8 120.000
Catégorie 9 140.000
57
En contrepartie de la gestion de ce financement, la caisse nationale du logement
perçoit une rémunération dont le montant sera intégré dans les décisions d’inscription
des opérations de programmes.
Article 132 : Les reliquats des crédits budgétaires abrités dans les écritures du Trésor,
ayant fait l’objet d’une décision de reversement au budget de l’Etat sont versés au
compte de résultat du Trésor.
Les modalités d’application du présent article sont définies en tant que de besoin par
voie réglementaire.
« Art. 66 - Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse bénéficieront
d’une réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d’ouverture
de son capital social en bourse pour une période de trois (3) ans, à compter du premier
janvier 2021. »
Article 134 : Les dispositions de l’article 100 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423
correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003, modifiées et
complétées par l’article 64 de la Loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437
correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, sont
complétées et rédigées comme suit :
L’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau est chargée de collecter
cette redevance, à travers ses agences de bassins hydrographiques, chacune sur son
territoire de compétence.
Cette redevance est fixée à cent soixante (160) DA par mètre cube d’eau prélevée.
Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »
58
Article 135 : Les dispositions de l’article 98 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423
correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003 modifiées et
complétées par l’article 48 de la Loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437
correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, sont
complétées et rédigées comme suit :
Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »
Les agences de bassins hydrographiques sont chargées chacune sur son territoire de
compétence, de collecter cette redevance.
Les modalités d’application du présent article sont fixées en tant que de besoin par
voie réglementaire. »
L’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) est chargée de
collecter cette redevance, à travers ses agences de bassins hydrographiques,
chacune sur son territoire de compétence.
Les dispositions du présent article seront précisées en tant que de besoin par voie
réglementaire.
« Art. 52 - Toute cession d’actions ou de parts sociales, détenues dans le capital social
d’une société de droit algérien exerçant dans l’un des secteurs stratégiques prévus par
l’article 50 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441 correspondant au 4 juin 2020,
portant loi de finances complémentaire pour 2020, réalisée au profit de personnes
physiques ou morales étrangères, est subordonnée à l’autorisation préalable des
services habilités.
Les modalités d’application de cette disposition sont définies par voie réglementaire. »
60
Article 140 : L’octroi de l’agrément du mandataire en propriété industrielle soit lors
de sa délivrance ou de son renouvellement, donne lieu à un droit de timbre de la
quotité ci-après :
En cas de perte d’une copie de l’agrément, la délivrance d’un duplicata donne lieu à
l’acquittement d’un droit de timbre de 10.000 DA.
Ce droit de timbre est acquitté par voie de quittance, auprès du receveur des impôts, au
profit du Budget de l’Etat.
« Art. 103 - Les droits de douane relatifs aux équipements importés entrant
directement dans la réalisation de l’investissement de création et d'extension,
lorsqu'elles sont effectuées par des entreprises exerçant des activités réalisées par des
jeunes promoteurs éligibles au « Fonds national de soutien à l'emploi des jeunes » ou
du « Fonds national de soutien au micro-crédit » ou à « la caisse nationale d'assurance-
chômage) sont déterminés par l'application d'un taux de 5%.
Sont exemptés des droits de douane suscités, les jeunes promoteurs résidant à
l'étranger, sollicitant les avantages desdits dispositifs dans le cadre de la création
d’activité sur le territoire nationale.
…………………. (le reste sans changement) ……………………………….. »
61
Article 143 : Il est institué une redevance de 10 DA sur chaque Kilogramme de
poisson importé.
Les modalités de l’application du présent article sont précisées par arrêté conjoint du
ministre chargé des finances et du ministre chargé de la pêche.
Article 144 : Les dispositions de l’article 113 de la loi n° 16-14 du 28 Rabie El Aouel
1438 correspondant au 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017 sont
modifiées et rédigées comme suit :
La régularisation est établie moyennant le paiement d’une amende variant entre 10%
et 25% de la valeur de la construction et en fonction de la nature de l’infraction.
Article 145 : Les dispositions de l'article 92 de la loi de finances pour 2017 sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
62
Le produit de la taxe est affecté à raison de :
Article 146 : Les dispositions de l’article 111 de la loi n° 17-11 du 27 décembre 2017
portant loi de finances pour 2018, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 147 : Sans préjudice des dispositions légales et réglementaires, les matériels,
équipements et produits sensibles saisis, confisqués, abandonnés ou en dépôt douanier
sont remis contre décharge au profit des services du ministère de la défense nationale
pour une éventuelle cession gracieuse.
Toutefois, la cession gracieuse ne peut être opérée qu’une fois que ces matériels,
équipements et produits sensibles soient acquis définitivement au profit du trésor
public, conformément à la législation et la réglementation douanière en vigueur.
Les conditions et les modalités d’application du présent article ainsi que la liste des
matériels, équipements et produits sensibles susceptibles d’être cédés gratuitement
sont fixées par arrêté interministériel des ministres de la défense nationale et des
finances.
63
Les dispositions de l’article 60 de la loi de finances complémentaires pour 2020 ne
s’appliquent pas aux établissements publics à caractère industriel et commercial
relevant du secteur économique de l’Armée Nationale Populaire cités ci-dessus et aux
partenariats dans lesquels ils détiennent la majorité des actions. »
Article 150 : Les dispositions de l’article 58 de la loi n° 99-11 du 15 ramadhan 1420
correspondant au 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
« Art. 58 - Les notes des chapitres n° 73, 84, 85 et 87 de la nomenclature du tarif
douanier, sont complétées par une note complémentaire rédigée comme suit :
L‘admission dans les sous positions relatives aux collections destinées aux industries
de montage et aux collections dites CKD, reprise dans le présent chapitre, est
subordonnée aux conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Les entreprises de production auxquelles sont associés des établissements publics à
caractère industriel et commercial relevant du secteur économique de l’Armée
Nationale Populaire ne sont pas soumises aux conditions fixées par le précédent
alinéa».
Toutefois, le bénéfice du régime fiscal accordé aux collections destinées aux industries
de montage et aux collections dites CKD importées par les entreprises visées à l’alinéa
précédent est subordonné à la production d’une fiche fixant la liste exclusive des
pièces et composants constituant la collection, délivrée par les services du ministère
chargé de l’industrie.
Le régime fiscal accordé aux collections destinées aux industries de montage et aux
collections dites CKD importées par les entreprises visées à l’alinéa précèdent est
également applicable aux pièces et composants constituant la collection lorsqu’ils sont
importés séparément par ces entreprises.
« Art. 55 - Sont exemptés des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, pour
une période de deux (2) ans renouvelables, les composants et matières premières
importes ou acquis localement par les sous-traitants et producteurs, dans le cadre de
leurs activités de production d’ensembles et de sous-ensembles …………(le reste sans
changement)……………… »
64
Article 153 : Les dispositions de l’article 60 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441
correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020, sont
modifiées et rédigées comme suit :
« Art. 60 - Sont exemptes des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée,
…………….(sans changement jusqu’à)… ……. les taux d’intégration demandés dans
les délais prévus.
Les entreprises relevant du secteur économique de l’armée nationale populaire ne sont
pas, concernées par les régimes préférentiels objet du présent article, et relèvent du
régime prévu par l’article 51 de la loi de finances pour 2000, modifié et complété.
Les modalités d’application de la présente disposition et les conditions définies dans le
cahier des charges, sont précisées par voie réglementaire. »
65
DEUXIEME PARTIE
BUDGET ET OPERATIONS FINANCIERES
DE L'ETAT
CHAPITRE PREMIER
BUDGET GENERAL DE L’ETAT
SECTION 1.
Ressources.
Article 156 : Conformément à l’état « A » annexé à la présente loi, les recettes,
produits et revenus applicables aux dépenses définitives du budget général de l’Etat
pour l’année 2021 sont évalués à cinq mille trois cent vingt huit milliards cent quatre-
vingt deux millions quatre cent vingt six mille dinars (5 328 182 426 000 DA).
SECTION 2.
Dépenses.
Article 157 : Il est ouvert pour l’année 2021, pour le financement des charges
définitives du budget général de l’Etat :
1/ Un crédit de cinq mille trois cent quatorze milliards cinq cent six millions cinq cent
vingt-neuf mille dinars (5 314 506 529 000DA), pour les dépenses de fonctionnement,
réparti par département ministériel conformément à l’état “ B ” annexé à la présente
loi.
2/ Un crédit de deux mille sept cent quatre vingt dix huit milliards cinq cent vingt
quatre millions neuf cent vingt trois mille dinars (2 798 524 923 000 DA), pour les
dépenses d’équipement à caractère définitif, réparti par secteur conformément à l’état
“ C ” annexé à la présente loi.
Article 158 : Il est prévu au titre de l’année 2021, un plafond d’autorisation de
programme d’un montant de mille huit cent quatre-vingt deux milliards cent quatre-
vingt-cinq millions six cent soixante-seize mille dinars (1 882 185 676 000DA), réparti
par secteur conformément à l’état “C ” annexé à la présente loi.
Ce montant couvre le coût des réévaluations du programme en cours et le coût des
programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année 2021.
Les modalités de répartition sont fixées, en cas de besoin, par voie réglementaire.
CHAPITRE 2
DIVERS BUDGETS
SECTION 1.
Budget Annexe
(Pour mémoire)
SECTION 2.
AUTRES BUDGETS
Article 159 : La contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des
secteurs sanitaires et des établissements hospitaliers spécialisés (y compris les centres
hospitalo-universitaires) est destinée à la couverture financière de la charge médicale
des assurés sociaux et de leurs ayants droit.
66
La mise en œuvre de ce financement sera réalisée sur la base des informations relatives
aux assurés sociaux pris en charge dans les établissements publics de santé et ce, dans
le cadre de relations contractuelles liant la sécurité sociale et le ministère de la santé,
de la population et de la réforme hospitalière.
Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront précisées par voie
réglementaire.
A titre prévisionnel et pour l’année 2021, cette contribution est fixée à cent deux
Milliards quatre cent cinquante-six millions cent quarante-quatre mille dinars (102 456
144 000 DA).
Sont à la charge du budget de l’Etat, les dépenses de prévention, de formation, de
recherche médicale et les soins prodigués aux démunis non assurés sociaux.
CHAPITRE 3
COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
« Art. 143 - Il est ouvert dans les écritures du Trésor un compte d’affectation spéciale
n°302-079 intitulé « Fonds national de l’eau ».
Ce compte retrace :
En recettes :
. .................... (sans changement) …………...... ;
. .................... (sans changement) …………...... ;
67
. .................... (sans changement) …………...... ;
Une quote-part du produit de la redevance due au titre de l’usage à titre onéreux
du domaine public hydraulique par le prélèvement d’eau pour son usage
agricole;
. .................... (sans changement) …………...... ;
En dépenses :
. .................... (sans changement) …………...... »
Article 162 : Les dispositions de l’article 173 du décret législatif n°93-01 du 26 Rajab
1413 correspondant au 19 janvier 1993, modifié et complété, portant loi de finances
pour 1993, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
«Art. 173 - Les engagements financiers intérieurs et extérieurs contractés par l’Etat
sont, pour ce qui concerne les dépenses non prévues au budget de l’Etat, pris en charge
sur les ressources du Trésor.
A cet effet, il est ouvert, dans les écritures de la Trésorerie principale, un compte
d'affectation spéciale n° 302-073 intitulé « dépenses au titre des engagements
intérieurs et extérieurs de l’Etat».
Ce compte retrace :
En recettes :
- Les dotations budgétaires ;
- Les contributions éventuelles des opérateurs nationaux bénéficiant de la garantie de
l’Etat ;
- Primes encaissées au titre des risques assurées pour le compte de l’Etat dans le
cadre des crédits à l’exportation ;
- Les sommes récupérées au titre des indemnités versés et les produits divers dans le
cadre des crédits à l’exportation ;
- Toute autre ressource liée au fonctionnement du compte.
En dépenses :
- Les débours résultant des engagements intérieurs et extérieurs non régis par ailleurs
par des dispositions spécifiques ;
- Les débours en exécution des garanties données par l’Etat sur emprunts intérieurs et
extérieurs ;
- Les indemnités réglées au titre des risques assurés pour le compte de l’Etat dans le
cadre des crédits à l’exportation ;
68
Article 163 : Les dispositions de l’article 108 de la loi n° 14-10 du 31 décembre 2014
portant loi de finances pour 2015, modifiées et complétées par l’article 87 de la loi
n°1518 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, par l’article 124 de la
loi n°16-14 du 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017 et par l’article 129
de la loi n°19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
« Art. 108 - Il est ouvert dans les écritures du Trésor un compte d’affectation spéciale
n° 302-131 intitulé « Fonds national pour la maîtrise de l'énergie et pour les énergies
renouvelables et de la cogénération »
................... (sans changement jusqu’à)………………………
Ce compte retrace :
En recettes :
En dépenses :
- les dotations destinées au financement des actions et projets inscrits dans le cadre de
la promotion des énergies renouvelables non raccordées au réseau électrique national.
Les modalités d’application du présent article sont précisées, par voie réglementaire».
Article 164 : Les dispositions de l’article 128 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani
1441 correspondant au 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
69
« Art. 128 - Il est ouvert, dans les écritures du Trésor, un compte d’affectation spéciale
n° 302-065 intitulé : « Fonds national de l’environnement et du littoral ». Ce compte
retrace :
En recettes :
En dépenses :
70
- le financement des études, notamment celles liées à l’application de la législation et
de la réglementation relatives à l’environnement.
L’ordonnateur de ce compte est le ministre chargé de l’environnement.
Les modalités d’application du présent article sont précisées, par voie réglementaire».
« Art. 92 - Il est ouvert, dans les écritures du Trésor, un compte d'affectation spéciale
n° 302-144 intitulé « Fonds de solidarité pour les ressortissants algériens décédés à
l'étranger ».
Ce compte retrace :
En Recettes :
………………..(sans changement)………………………
En Dépenses :
Article 166 : Les dispositions de l'article 65 de la loi 18-18 du 19 Rabie Ethani 1440
correspondant au 27 décembre 2018 portant loi de finances pour 2019, complétées par
l'article 127 de la loi n° 19-14 du 11 décembre 2019 portant loi de finances pour 2020
sont modifiées et rédigées comme suit :
Ce compte retrace :
En Recettes :
……………………..(sans changement)……………………….
En Dépenses :
71
Article 167 : Les comptes d’affectation spéciale figurant à l’annexe ci-jointe, sont
clôturés. Toutefois, ces comptes continueront à fonctionner jusqu’à la mise en place de
la procédure de budgétisation appropriée qui devra aboutir au plus tard le 31
Décembre 2021.Date à laquelle ces comptes seront définitivement clôturés et leur
solde versé au compte de résultats du Trésor à l’exception de ceux des six (06)
comptes d’affectation spéciale, n° 302-089 « Fonds spécial de développement des
régions du Sud », n° 302-116 «Fonds spécial pour le développement économique des
Hauts plateaux » , n° 302-130 «Fonds de garantie des collectivités locales », n°302-
142 «Fonds de la pension alimentaire » , n° 302-047 « Gestion des cites de police
domaniales par la Direction Générale de la Sureté Nationale » et 302-055
« Gestion des cités militaires ».
Les reliquats des comptes d’affectation spéciale 302.047- « Gestion des cites de
police domaniales par la Direction Générale de la Sureté Nationale et 302.055-
« Gestion des cités militaires » font l’objet d’un versement dans un compte de dépôt
de fonds des gestionnaires concernés.
Les modalités d'application du présent article sont précisées, en tant que de besoin, par
voie réglementaire.
72
CHAPITRE 4
DISPOSITIONS DIVERSES APPLICABLES
AUX OPERATIONS FINANCIERES DE L'ETAT
Article 168 : Ont un caractère provisionnel, les crédits inscrits à des chapitres abritant
les dépenses de fonctionnement énumérées ci-après :
1/Traitements d’activités ;
2/ Indemnités et allocations diverses ;
3/ Personnel contractuel- Rémunérations- Prestations à Caractère familial et
cotisations de sécurité sociale ;
4/ Allocations familiales ;
5/ Sécurité sociale ;
6/ Bourses, indemnités de stage, présalaires et frais de formation ;
7/ Subventions de fonctionnement destinées à des établissements publics administratifs
nouvellement créés ou mis en fonctionnement au cours de l’exercice ;
8/ Dépenses liées aux engagements de l’Algérie à l’égard d’organismes internationaux
(contributions et participations).
Le Président de la République
Abdelmadjid TEBBOUNE
73
ANNEXES
74
ETAT « A »
MONTANTS
RECETTES DE L’ETAT
(EN MILLIERS DE DA)
1. RESSOURCES ORDINAIRES
1.1. Recettes fiscales
201.001 – Produits des contributions directes 1 254 158 162
201.002 – Produits de l'enregistrement et du timbre 61 639 866
201.003 – Produits des impôts divers sur les affaires 997 330 825
(dont TVA sur produits importés) 401 985 672
201.004 – Produits des contributions indirectes 29 618 500
201.005 – Produits des douanes 308 956 650
Sous-Total (1) 2 651 704 004
1.2. Recettes ordinaires
201.006 – Produits et revenus des domaines 35 397 324
201.007 – Produits divers du budget 156 800 000
201.008 – Recettes d'ordre 50 000
Sous-Total (2) 192 247 324
1.3. Autres recettes
– Autres recettes 565 000 000
Sous-Total (3) 565 000 000
Total des ressources ordinaires 3 408 951 328
2. FISCALITE PETROLIERE
201.011 – Fiscalité pétrolière 1 919 231 097
TOTAL GENERAL DES RECETTES 5 328 182 426
75
ETAT "B"
REPARTITION PAR DEPARTEMENT MINISTERIEL DES CREDITS
OUVERTS AU TITRE DU BUDGET DE FONCTIONNEMENT POUR 2021
DEPARTEMENTS MINISTERIELS MONTANTS EN DA
Présidence de la République………………………………………………………… 9 180 694 000
Services du Premier ministre………………………………………………….……… 4 498 985 000
Défense nationale…………………………………………………………….……… 1 230 000 000 000
Affaires étrangères …………………………………………………………………. 39 843 200 000
Intérieur, collectivités locales et aménagement du territoire……………………… 555 565 924 000
Justice…………………………………………………………………………………. 82 385 764 000
Finances………………………………………………………………………………. 88 844 915 000
Energie …………………………………………………………………………………. 62 212 609 000
Transition énergétique et énergies renouvelables……………………………….. 268 450 000
Moudjahidine et ayants droit………………………………………………………… 235 317 071 000
Affaires religieuses et wakfs……………………………………………….……….. 27 453 234 000
Education nationale ………………………………………………………………..… 771 349 354 000
Enseignement supérieur et recherche scientifique……………………………….. 370 596 356 000
Formation et enseignement professionnels………………………………………….. 51 568 735 000
Culture et arts ………………………………………………………………………… 15 241 761 000
Jeunesse et sports…………………………………………………………………..… 38 060 439 000
Numérisation et Statistiques………………………………………………………… 150 000 000
Poste et télécommunications………………………………………………………… 2 288 950 000
Solidarité nationale, famille et condition de la femme …………………………… 132 651 092 000
Industrie ………………………………………………………………………………. 4 536 161 000
Mines………………………………………………………………………………….. 2 097 763 000
Agriculture et développement rural …..………………………………………….. 224 454 908 000
Habitat, urbanisme et ville …………………..……………………………………… 17 484 735 000
Commerce ……………………………………..……………………………………… 16 224 651 000
Communication…………………..………………………………………………….. 18 179 761 000
Travaux publics ……………..………………………………………………………. 16 429 247 000
Transports…………………………..………………………………………………….. 7 802 104 000
Ressources en eau …………………………………………………………………… 13 929 430 000
Tourisme et artisanat et travail familial…………………………………………… 3 244 688 000
Santé, population et réforme hospitalière………………..……………………… 410 672 176 000
Travail, emploi et sécurité sociale…………..………………………………………. 163 123 879 000
Relations avec le Parlement…………………..……………………………………… 228 953 000
Environnement ……………….……………………..……………………………… 2 426 351 000
Pêche et productions halieutiques…..………………………………………………. 2 329 987 000
Industrie pharmaceutique…..……………………………………………………… 327 000 000
Sous-total………………………………..…………………………………… 4 620 969 327 000
Charges communes………………………………………………………………..… 693 537 202 000
TOTAL GENERAL………………………………………………………….. 5 314 506 529 000
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ETAT "C"
REPARTITION PAR SECTEUR DES DEPENSES A CARACTERE DEFINITIF
POUR L'ANNEE 2021
Provision pour dépenses imprévues 171 740 000 166 660 545
Sous Total Opérations en Capital 171 740 000 562 244 080
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