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REGLEMENT DE SERVICE EN CAMPAGNE

I-) INTRODUCTION

Le présent titre regroupe l'ensemble des règles élémentaires qui visent à garantir les
meilleures conditions d’exécution des MISSIONS confiées ou potentielles, que tout
combattant d’une petite unité ou d’un détachement isole, quel que soit son niveau, doit être
capable d’appliquer

Définition : Doit se considérer « en campagne » toute troupe qui, dans une situation de crise
ou de guerre, a quitté son casernement et est en instance d’être engagée.

II-) LE DEPLACEMEENT :
Le combat impose aux unités des déplacements fréquents et rapides qui ont pour but
d’amener, dans les meilleures conditions possibles les troupes et le matériel à destination et
dans les délais prescrits.
1-) Définition : Le déplacement, consiste à amener dans les meilleures conditions possibles
les troupes et les matériels à destination dans les meilleures conditions. Le déplacement
s’effectuent sous la formée mouvement ou de transports.
Ils existent deux (02) types de déplacement :
- Le Mouvement et
- Le Transport.
Le Mouvement :
Définition : On appelle mouvement, le déplacement d’une formation sous les ordres et la
responsabilité de son chef. Un mouvement s’effectue le plus souvent par voie terre terrestre,
plus généralement en véhicule, exceptionnellement à pied.

Le Transport :
Définition : On appelle transport, le déplacement de personnel ou de matériel sous la
responsabilité du chef d’une formation de transport. Un transport peut s’effectuer par voie
routière, voie ferrée, voie maritime ou voie aérienne.
2-) Les déplacements à pieds
Principes : Les longs déplacements à pieds, ou marche, sont lents et fatigants. Ils demeurent
donc exceptionnels. Toutefois, dans certaines circonstances, ils peuvent constituer le seul
mode de qui permet à une unité de poursuivre sa mission ou d’assurer sa sauvegarde.
3-) Préparation d’une marche
But : La préparation d’une marche a pour but
 de limiter la fatigue de la troupe et
 d’éviter le désordre
L'étude porte essentiellement sur les points suivants :
- Valeur de l’itinéraire : tronçons délicats, points de passage obligés, Points de repères
Conditions matérielles et horaires du déplacement : équipement de la troupe, renfort éventuel
en guides, porteurs et animaux de bât, passage au point initial, halte, liaison intérieure;
- Consignes particulières à la sauvegarde et la discipline, signaux d’alerte, de
reconnaissance.

4-) Inspection avant départ :


Avant le départ, toutes les mesures sont prises pour assurer l’alimentation de la troupe. En
particulier, les hommes sont unis d’une journée de vivre de réserve à ne consommer que sur
ordre.
Chaque chef de section rassemble sa formation au point prévu, se fait rendre l’appel du
personnel, s’assure que les chefs de groupes ont vérifié le matériel (armes, munitions, postes
radio, masques, effets de protection, outils, vivres, bidons remplis d’eau) et communique aux
hommes les consignes particulières et l’heure officielle. Il rend compte au commandant
d’unité de l’état physique de la troupe, ainsi que de tout fait nouveau. Les hommes
indisponibles sont confiés au Service de Santé

5-) Exécutions des marches :


Le passage par un même point initial, selon un horaire fixé, des différents éléments destinés à
suivre le même itinéraire, permet au chef de contrôler l’exécution de ses ordres et,
éventuellement, de les compléter.
Le point initial doit être désigné avec précision, facilement repérable sur la carte et sur le
terrain, accessible par plusieurs itinéraires. Aucune unité ne doit, en principe, s’arrêter au
point initial.

L’allure est réglée par le chef de section de tête. Elle est relativement lente au départ, tant que
la colonne n’est pas déployée, elle est allongée au début d’une montée et réduite au début
d’une descente.

La vitesse démarche varie selon la situation tactique, l’état dès l’itinéraires, les conditions
atmosphériques et la fatigue de la troupe ; en moyenne, elle est de l’ordre de 4km/h de jour,
3km.h de nuit (haltes comprises).

La formation normale de marche est la colonne par un sur l'un ou l’autre, ou sur l’un et
l’autre, des bas-côtés de la route. Les liens organiques des éléments sont respectés. Les
hommes marchent au pas de route à distance régulières, conservant en principe la liaison avec
celui qui les précède et celui qui les suit ; ils ne peuvent ni s'arrêter, ni quitter la colonne sans
autorisation.

Les gradés, échelonnés dans le dispositif, exercent le contrôle permanent de leurs hommes.
Ils veillent au respect des distances, à la réparation équitable des charges (les armes collectifs
et leurs munitions sont portés à tour de rôle), à l’allégement des éclopés (l’arme et le sac de
ces derniers peuvent être confiés à leurs voisins) éventuellement au transport des blésés et des
malades jusqu’à une position d’attente où il soit possible de tes installer provisoirement.
La discipline de marche garantit la bonne exécution du mouvement et permet d’éviter les
fatigues inutiles.
Haltes : si la situation tactique le permet, les marches sont normalement coupées de haltes de
courte durée à intervalles réguliers (en principe, 10 min après 50 min de marche).
Les haltes son exécutés aux moments et aux emplacements les plus favorables au repos et à la
sauvegarde. Si la distance à parcourir est importance et si les circonstances atmosphériques le
permettent, une grande halte doit permettre à la troupe de s’alimenter.
Pour tirer le meilleur profit des haltes, la troupe doit avoir la connaissance à l’avance de la
durée de l’arrêt.
III-) CAS PARTICULIERS D’EXECUTION
1-) Franchissement des voies ferrées : Le franchissement des voies ferrées à niveau peut
provoquer la prise de mesures de sécurité particulières. Le personnel mis en place à cet effet
repère la route avec le dernier élément. En dehors des passages aménagés, il est préférable de
franchir les voies ferrées en ligne et par élément organiques.

2-) Le franchissement de certains ponts (ponts suspendus, ponts de bateaux, ponts de


chemin de fer) exige des précautions spéciales. Si aucun élément n'est en place pour régler la
circulation, le chef du détachement d’éclairage reconnaît l’ouvrage, des consignes
particulières de traversée sont établies. Il est interdit de marcher au pas cadencé. En cas de
besoins, un orienteur est placé à l’entrée du pont.

3-) Traversées de zones contaminées : Il est possible de réduire les risques inhérents à la
traversées de zones contaminées en évitant les fonds du terrain, spécialement ceux qui
retiennent humidité et brouillard, ainsi que la végétation basse (branches, basses, buissons,
herbes hautes).

4-) Marche par grande chaleur : Les mesures les plus efficaces consistent, quand la
situation le permet, à alléger la troupe, à diminuer la vitesse à choisir pour les haltes des
emplacements aérés pourvus d’eau potable. La consommation d’eau glacée ou de boisson
alcoolisée est proscrite, Les victimes d’insolation ou du coup de chaleur doivent être
allongées à ¡'ombre et soignées rapidement.

En fin de journée, il faut éviter d’exposer la troupe aux refroidissements et veiller au respect
des mesures d’hygiène.

5-) Marche par grand froid : L’équipement doit être adapté : vêtements chauds et secs dans
la mesure du possible, lacets, courroies, bretelles, ceintures légèrement desserrées.
L’alimentation doit être enrichie. Des repas chauds sont assurés, dans la mesure du possible,
au moins une fois par jour. Les haltes sont effectuées à des emplacements abrités ; leur durée
peut être abrégée par le souci d’empêche les hommes de rester immobiles. Les victimes de
coup de froid doivent être conduites à l’abri et soignées rapidement.

6-) Marche dans la neige : à partir d’une épaisseur de 20 cm, la neige ralentit Sensiblement
l’allure. Dans une couche d’environ 40 cm, le ralentissement est De l’ordre de la moitié de la
vitesse normale.
7-) Stationnement : La troupe est au cantonnement lorsqu'elle occupe un ensemble de
bâtiment (civil ou militaire). La troupe est au bivouac lorsqu’elle est installée en pleine air
sous la tente ou dans des abris improvisés. La troupe est au cantonnement-bivouac lorsqu’une
partie seulement des effectifs cantonne tandis que l’autre bivouac à proximité. Les cadres
stationnent toujours dans les mêmes conditions que leur unité à l’endroit où ils peuvent
exercer leur commandement avec le plus d’efficacité.

IV-) LA SAUVEGARDE
1-) Sûretés immédiate : La sûreté immédiate repose à la fois sur le système de guet et
d’alerte permanent du détachement et sur les dispositions de combat prévues pour riposter
sans délai à toute action ennemie (répartitions des armes, articulation et action réciproque des
déférents éléments).

2-) Défense et sécurité: Chaque chef d’élément fait procéder périodiquement aux l'opération
de détection radiologique et chimique, et il fait applique les mesures individuelles de
protection en cas de danger.

3-) Mesure de sécurité en temps de paix : Les prescriptions générales concernant les
marches sont définies par le règlement de service en campagne. Le TTA 116/1 constitue
également un guide en la matière (document à jour de son 5e modificatif).
Afin d’éliminer les risque d'accidents des tous ordres au cours des exercices de déplacement à
pied il convient de :
- Respecter un dispositif de marche créant le minimum de perturbation à la circulation
automobile :
- Renforcer la signalisation de la colonne, de nuit et par temps de bouillard. A cet effet, les
mesures suivantes devront être rigoureusement respectées.

4-) Mesure permanentes : Toutes les marches doivent être exécutées conformément aux
prescriptions du règlement de service en campagne.
Lorsque l’itinéraire amène les éléments à pied à progresser sur une route, ceux-ci doivent
obligatoirement, en application de l’article R.219 - 4 du code de la route :
- Circuler sur le côté droit de la chaussée sauf en colonne par un où le déplacement
s’effectue côté gauche dans le sens de la marche ;
- Dans tous les cas, les éléments sont limités à 20 m en longueur et la distance en chaque
élément fixée à une cinquantaine de mètres ;
Au cours des déplacements, les chefs de détachement prennent toutes les dispositions
nécessaires pour ;
- Régler la vitesse de progression en fonction des possibilités de tous leurs personnel ;
- Que leurs hommes soient toujours au moins par deux, afin d’éviter qu’un traînard ne se
perde;
- Que les victimes de malaises ou de blessures accidentelles soient conduites à l’abri,
gardées par du personnel valide et soignées rapidement.
5-) Mesures particulières : De nuit ou par temps de brouillard :
-Sauf cas de force majeure, les marches sur routes à grande circulation sont ;
- Chaque élément doit être signalé à l’aide du lot réglementaire de signalisation à
l'exécution de tout matériel de fortune.
L’état de ce matériel et tout particulièrement celui des lanternes à feux jaunes (ou blancs) et
rouges, visibles à 150 m par temps clair, doit obligatoirement être vérifie avant le départ et
après chaque usage.
Ce lot comprend :
Quatre (4) lanternes (avec écran colorés pour être et queue de colonne) ;
Douze (12) brassards ;
Deux (2) guêtres;
Un (1) dossard réfléchissant.
Ce matériel est porté et réparti selon le schéma suivant :
Sens de la progression.


JAUNE 20 mètres ROUGE

Le personnel, équipé du brassard, porté sur le bras côté route, et des guêtres, est réparti sur
l’ensemble de la colonne.
Tous les hommes sont munis d’une journée de vivres de réserve à ne consommer que sur
ordre.
Chaque chef de section rassemble sa formation au point prévu, se fait rendre l’appel du
personnel, s’assure que les chefs de groupes ont vérifié le matériel (armes, munitions, poste
radio, masques, effets de protection, outils, vivres, bidons remplis d’eau) et communique aux
hommes les consignes particulières et l’heure officielle. Il rend compte au commandant
d’unité l’état physique de la troupe, ainsi que de tout fait nouveau.
Les hommes indisponibles sont confiés au service de santé.

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