Le Francais de Demain Enjeux Educatifs e
Le Francais de Demain Enjeux Educatifs e
Le Francais de Demain Enjeux Educatifs e
Cornea Crisiana
professeur anglais-français
Colegiul Național de Informaică “Traian Lalescu”, Hu-
nedoara
formaion des mots- pour faire des hypothèses sur la façon dont
on lit un mot et pour le comprendre, le lecteur cherche à recon-
naître une racine, un préixe, un suixe, une terminaison, etc.
et la foncion et l’ordre des mots pour aniciper les mots qu’on
lit- par exemple être capable de disinguer la prononciaion entre
« ent » dans « ils entrent » et « doucement »), la compétence
idéographique (développer une compétence de reconnaissance
visuelle qui permete d’augmenter la rapidité de lecture indispen-
sable à l’accès au sens, le lecteur lisant tout en photographiant
des groupes de mots, car il est nécessaire quand on apprend à
lire de savoir reconnaître un stock de mots sans passer par un
fasidieux déchifrage), la compétence foncionnelle (il s’agit de
la connaissance des supports et des types d’écrits ainsi que des
stratégies de lecture que le lecteur doit adopter pour avoir une
lecture eicace. S’il ne perçoit pas les indices textuels perinents
pour metre en œuvre une stratégie de lecture adaptée, le lec-
teur peut se lancer dans la lecture linéaire d’un dicionnaire,
qui n’est pas toujours une méthode eicace), la compétence
culturelle (un obstacle à la compréhension d’un texte en langue
étrangère est la méconnaissance des mots du texte qui obligent
à s’arrêter et perdre le il de la lecture. Comprendre à quoi réfè-
rent les mots d’un texte, c’est faire appel à l’entrée sémanique,
la quesion de la compréhension de lecture étant cruciale dans
l’enseignement de la lecture aux enfants non francophones), la
compétence verbo- prédicaive (comprendre un texte écrit, ou
un discours oral ; c’est une acivité de producion de signiica-
ion, d’un énoncé écrit, tout en anicipant la signiicaion et en
vériiant cete anicipaion à parir d’indices sans lesquels il n’y a
pas de lecture possible), et inalement, la compétence tacique
(la praique de lecture, en tant qu’exercice complexe et complet,
est indispensable dès le début et tout au long de l’apprenissa-
ge). Ces sept types de compétences prouvent que lire, c’est une
acivité complexe dans le sens où il faut pouvoir exécuter plu-
sieurs opéraions en même temps. C’est pourquoi aucune des
compétences proposées ne réalise qu’un seul objecif mais, sou-
vent, plusieurs en même temps. Cela jusiie d’entraîner réguliè- 107
rement les élèves à lire de vrais textes (plus ou moins courts) ain
qu’ils s’entraînent à faire foncionner tous leurs savoir-faire en
même temps.
L’acquisiion du mécanisme de la lecture en français,
langue étrangère, se fait à l’intermédiaire d’un efort soutenu
et d’un travail coninu. En tant qu’exercice d’apprenissage de
la langue, la lecture est une méthode atrayante et moivante,
suscitant l’intérêt et la curiosité des enfants et des adolescents,
elle représente un travail de déchifrement des mots incon-
nus, d’ideniicaion des mots connus, un travail de recherche
d’analogies qui permet aux apprenants de comprendre le reste.
Comme le récit (le contenu) joue le rôle principal, l’apprenant ne
s’arrête pas sur toutes les diicultés de langue qu’il rencontre,
pourvu qu’il comprenne le sens global du texte. Par conséquent,
l’enrichissement lexical se produit sans qu’on s’en rende compte,
nécessitant pourtant une certaine ixaion des connaissances ré-
cemment acquises.
Par la lecture, comme par toute acivité communicaive,
on peut disinguer plusieurs composantes de la compétence
de communicaion. C’est-à-dire que l’acte de lire représente un
échange qui implique de la part du lecteur la recherche d’une
communicaion. Il s’agit, en fait, d’une communicaion entre
émeteur et récepteur, chacun ayant ses intenions, son pro-
jet, ses stratégies de communicaion. Alors, cete compétence
de communicaion s’appuie sur l’existence des composantes va-
riées : la composante de maîtrise linguisique (morpho- syntaxe,
lexique), la composante de maîtrise textuelle (type de discours
et de message, éléments de rhétorique, etc.), la composante de
maîtrise référenielle (informaions culturelles, scieniiques), la
composante de maîtrise relaionnelle (échanges interpersonnels
en foncion des posiions et des intenions des interlocuteurs),
et inalement, la maîtrise situaionnelle (les autres facteurs qui
peuvent intervenir dans des circonstances données). Ces compo-
santes de la lecture sont toujours présentes dans le texte à lire,
mais ce qui difère tout le temps, c’est le rapport qui existe entre
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Bibliographie :
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