Toponymie Du Mzab

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Kasdi Merbah Ouargla
Faculté des Lettres et Langues
Département de Lettres et Langue Française

Mémoire présenté en vue de l’obtention du master

La toponymie et la microtoponymie du M'Zab


Analyse morphologique et sémantique

Présenté et soutenu publiquement par

 Djouane Soumia
 Zehri Adra
Directeur de mémoire
Moudir Sabrina
Jury
Necib Chahra zad MAA , UKM Ouargla Président
Moudir Sabrina MCB , UKM Ouargla Rapporteur
Djilah Chafika MAA, UKM Ouargla Examinateur

Année universitaire : 2021-2022


Dédicace

A mes très chers parents Madjida et Houssin

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect


que j’ai toujours eu pour vous.

A mon Encadreur

Sans votre aide, vos conseils et vos encouragements ce travail n'aurait vu le jour. Un
remerciement particulier et sincère pour tous vos efforts fournis.

A mon amour Imad Eddine Tihami

A mes chers frères et leurs épouses et leurs enfants

Lamnouar, Wdjdi, Ali, Adel, Said,Omar, Ramzi,Hicham, Pour leurs aides et leurs
précieuses attention

A mes très chères sœurs et leurs époux et leurs enfants

Yasmina, Nabila, Nedjma, Messouda, qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples
de persévérance, de courage et de générosité

A ma deuxième famille

Maman Salima et papa Salah et mes chers frère Youcef, Houssam, Zakaria, Sara,
Mohamed Hassane, Souhil.

A toutes meilleurs amis.

Adra
Dédicace

Je dédie ce modeste travail de recherche à ceux qui m'ont mis au monde mes deux
chers parents, qui ont été toujours là pour moi. Ce travail a été le fruit de leurs
efforts et leur soutien.

A mon frère Chaouki et mes sœurs Ftoma, Rahma et Roumaissa..

A ma grande mère Kaltoum et mon grand-père Mohammed

A ma tante Merioma.

A mon oncle Ahmed.

A ma chère cousine Sana.

A mes meilleurs amies Souha, Ouafa et Bouchra.

A tout ma famille.

A toute personne ayant contribué à l'élaboration de ce mémoire.

SOUMIA
Remerciements

D'abord et avant tout nos remerciements vont à ALLAH, le


tout puissant, qui nous donné la force, la patience, et le courage
pour établir ce modeste travail.
Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements pour notre
respectueuse professeure, Mme. MOUDIR Sabrina d’avoir
accepté de nous encadrer pour notre projet de fin d’études, ainsi
que pour son soutien, ses remarques pertinentes, son
encouragement et sa disponibilité tout au long du travail ; nous
laissant une grande liberté, a liée à de judicieux conseils.
Nous adressons également nos remerciements à :
 Mr Khenour Saleh
 Mr Bousaada omar
 Mr Ben zekri Abdelouahab
 Mr Achour Bourdache
pour leur aide, leurs encouragements, et leurs précieux conseils.
Merci également à :
tous les membres du jury pour avoir accepté de contribuer à
l’évaluation de ce travail de recherche.
toutes les personnes qui ont fourni aide et soutien de près ou de
loin pour mener à bien ce travail de recherche

4
Table des matières
Table de matière:
Introduction .................................................................................................................. 8

CHAPITRE I : La toponymie et la microtoponymie ................................................. 11

I. Qu'est-ce qu’une toponymie:: ................................................................................. 13

Ι .1.Les catégories toponymiques: ......................................................................... 12

Ι.2. Le rôle de l'approche sémantique et morphologique en toponymie: ............... 13

II. L’Algérie et les politiques dénominatives: ........................................................... 13

II.1.La politique dénominative pendant le colonialisme :...................................... 13

II.2.La politique dénominative après l’indépendance : .......................................... 15

II.3.La structuration et la déstructuration de l’identité spatiale: ............................ 15

III.Le statut de la langue berbère en Algérie ............................................................. 17

III.1.La sphère berbérophone : ........................................................................... 17

CHAPITRE II : Analyse morphologique et sémantique ........................................... 21

I.Présentation du contexte de recherche .................................................................... 22

I.1. Analyse descriptive et morphologique des toponymies et microtoponymie ...22

I.1.1. Analyse morphologique des toponymes simples et composés : ................... 22

I.1.2. Analyse morphologie des microtoponymies simples et composés : ............ 23

I.2. La classification des noms composés selon le genre et le nombre et la structure


grammaticale : ........................................................................................................ 29

II. L’approche sémantique : ....................................................................................... 31

Conclusion ................................................................................................................. 35

Références bibliographiques ...................................................................................... 38

Annexes ..................................................................................................................... 41

Résumés ..................................................................................................................... 48

VI
Introduction
Dans tout temps et dans toutes les sociétés, l'occupation d'un espace passe toujours
par un nom qui signe donc l'acte d'appropriation et identifier l'espace occupé qui
devient le territoire du nommeur jusqu'à ce qu'un nouvel occupant arrive. Ces
dénominations successives se cristalliseront plus ou moins et formeront des couches
toponymiques historiques à partir de plusieurs langues.

L’Algérie est une région issue d’une civilisation très ancienne. Ayant connu le
passage de plusieurs peuples dont les langues et traditions étaient diverses. Elle est
en effet située sur la route des invasions et des migrations humaines et a subi des
occupations successives de longue période qui ont marqué chacune de leur
empreinte. Ceci n’était pas sans avoir laissé de traces linguistiques marquant ces
multiples passages. Il s’agit en fait de tout un héritage linguistique auquel se référent
les archéologues et les historiens pour étudier les civilisations anciennes le paysage
toponymique algérien illustre parfaitement cette diversité onomastique.

L'onomastique est une branche de la linguistique,

"l'onomastique considéré le nom propre:d'une part comme fait


de langage,c'est-à-dire relevant de la linguistique et impliquant la
prise en compte d'études du vocabulaire commun, de
nomenclature, de recherches étymologiques; d'autre part comme
désignant une réalité qui peut être d'ordre topographique,
archéologique, historique ou sociologiques".[loc. cit., I, p. x]1

C’est une science très ancienne, Toutefois la formalisation de son objet d'étude et ses
principes théoriques coïncidence avec l'époque moderne, soit XIXe siècle elle
subdivise en deux branches essentielles: la toponymie et l'anthroponymie. La
première branche s'intéresse à l'étude des noms de lieux et la seconde s'intéresse à
l'étude des noms de personnes. C'est dans la première branche nous intéresse dans
notre travail, La toponymie constitue avec l'anthroponymie l'une des deux branches
de l'onomastique ou "science des noms propres .”(Camp roux C, 1982,5).

Le choix de ce thème est particulièrement motivé pour plusieurs raisons: d'une part :
il s‘agit d’un nouveau thème jamais abordé auparavant au sein de notre département.
D'autre part: le fait que la région comme toutes les régions d'Algérie. a été occupée
par plusieurs peuples et traversée par une mosaïque de langues de populations et de
cultures différentes, c'est un exemple de Mixité "il serait alors possible d'observer les
activités linguistiques, psychologiques, sociolinguistiques et anthropologiques de la
nomination et de son rapport à la discontinuité historique". Cette région posséderait

1 L’onomastique avant l’onomastique toponomastique anthroponomie & toponymie, philologie dans


la France du XIX siécle

8
une toponymie spécifique, elle distingue des autres régions figure parmi des lieux
berbérophones.

De ce constat découle notre problématique qui s'articule autour des questions


suivantes:

-Comment l'étude de la toponymie contribue-t-elle à révéler les origines, les


témoignages et les causes des appellations (noms de lieux) dans la région?

À cette question centrale, une autre question de rang secondaire se pose ainsi :

-De point de vue du sens, quelles seraient les caractéristiques sémantiques,


morphologique et étymologique dominantes à travers les appellations des villes du
M’Zab?

Afin d'apporter des éléments de réponse à ces questionnements, nous formulons les
hypothèses suivantes:

 Les toponymies de la région de Ghardaïa sont formés à partir du métissage de


deux langues (le berbère et l 'arabe).

 Les noms des lieux se forment de noms de relif, de montagne, de cours d'eau
et de noms de personnes du fait que ces régions ont une géographie, une
histoire et une culture spécifique.

A travers cette étude nous voudrons découvrir et connaitre les caractéristiques de la


toponymie de cette région.

Le corpus toponymique régional est un champs privilégié d'observation des rapports


entre le berbère et l'arabe est une analyse sémantique, nous avons choisi de travailler
sur un corpus composé de les noms de lieux de sept villes du Mzab : Ghardaia,
Melika, Béni - Isgen, bou-noura, El Atteuf, se sont toutes les cinq dans la vallée
même du Mzab ou Oued Mzab, les deux autres sont excentriques: Berriane, à 45km
au Nord de Ghardaïa et Guerrara à 100km au nord-est, et quelque noms de quartiers
dans chaque ville.

Nous travaillerons sur un corpus écrit (les cartes géographiques) parce que le nom de
lieux sert à marquer la présence d'un lieux dans l'espace, à établir sa position au
regard des autres lieux, nous avons pu dresser quelques toponymies nous recourons à
un dictionnaire bilingue (Mozabite-Français) de J.DELHEUR. Au cas de besoin,
nous allons interviewer même les habitants de la région pour savoir encore plus sur
l'origine de diverses appellations des noms de lieux. Nous avons fait un entretien
avec deux personnes de la région (M.Boussada Omar est un professeur de langue
arabe et M.Ben Zakri Abdelouahab est un architecteur).

9
Notre travail de recherche se réalisera en deux chapitres, le première chapitre intitulé
la Toponymie et la microtoponymie, il subdivise en trois grands titres,
premièrement, la toponymie et microtoponymie; deuxièment, l'Algérie et les
politiques dénominative et troisièment , le statut de la langue berbère en Algérie.

Dans le deuxième chapitre, qui intitulé analyse morphologique et sémantique de


toponymes et microtoponymies, nous subdivisonsen trois titres analyse descriptive et
morphologique des toponymies et microtoponymies, ensuit, analyse sémantique des
microtoponymies enfin, l'alternance codique et toponymie.A la fin nous essayerons
de répondre au problématique dans la conclusion.

10
CHAPITRE I : La Toponymie et
la Microtoponymie
I.Qu'est-ce qu’une toponymie:
La relation d'intimité et d'attachement entre les lieux et les être est évidente. Ces
endroits font tous les êtres et tous les êtres sont attirés et passionnés par l'espace
auquel ils appartiennent, leur soucis d'identifier et de nommer leurs terres, villages,
villes… etc, Le mot toponyme vient du grec topo "lieu" et onoma "nom"; c'est
généralement l'équivalent d' un nom de lieu, c’est une science, elle fait recours aux
autres méthodes et aux autres sciences telles: l'histoire, la géographie, l'archéologie,
sociologie et la linguistique .Selon Albert Dauzat: "la toponymie est une science
linguistique .Les études toponymiques sont du ressort de la linguistique"(1971 :p10),
elle s'occupe l'étude de lieux, leur origine, leur signification, leur étymologie, leur
transformation (diachronique et synchronique) et leur relation aux sociétés. C'est une
science vaste subdivisée en plusieurs branches.

Ι.1.Les catégories toponymiques:


L'étude des toponymes comprend des sous-espèces très nombreuses sont:

A.L'hydronymie:
Parmi les noms de lieux recensés en composition avec une base hydronymique , l’on
relèvera ainsi Ain ,oued qui sont toujours suivis d’un déterminatif qui est le plus
souvent une épithète, un substantif, c’est l’étude des noms de cours d’eau.

B.L'oronymie :
Les oronymes désignent les éléments du terrain à partir des formes les plus petites
jusqu’aux formes les plus imposantes, à genèse naturelle ou artificielle .En Algérie il
existe plusieurs exemples :(Draa El Mizane, Djebel Lalla setti, koudia…).

C.La Zoonymie:

La Zoonymie est un nom de lieu qui désigne l'intégration d'un nom d'animal dans
l’appellation. " L’étymologie de ce zoonyme est claire, en revanche sa motivation reste
obscure: l'animal tout entier est pourvu d'un système pileux fort abondant, à l’exception de
la zone faciale "2par exemple :Ain naadja, Ain fekroun …

D.L'odonymie:

Les noms désignant les voies de communication : rues, avenues boulevards, places,
squares…etc. D’après le Groupe de Travail sur la Terminologie Toponymique du
Groupe d’expert des nations Unie pour la Normalisation des noms
Géographique "un odonyme est un nom propre qui désigne une voie de communication

2 Véronique de Colombel, Nicole Tersis, Lexique et motivation: perspectives ethnolinguistiques 2002, page 93

12
E. La microtoponymie:

La microtoponymie s’intéresse à l’étude des toponymie d’un petit village, d’une


petite commune" La microtoponymie qui étude les noms des lieux-dits tels les
hameaux, fermes ou chemins". L’indépendant, Fr

I.2.Le rôle de l'approche sémantique et morphologique en


toponymie:
Pour analyser un nom de lieu, on a besoin d'intégrer toutes les disciplines de la
linguistique à savoir: la lexicologie, la sémantique, la phonétique et la morphologie,
Faudil Cheriguen voit que:" la phonétique évolutive et la morphologie sont
essentielles dans l'explication de certains toponymes"3(1993 /21-22), la morphologie
est une science qui étudie la forme et les règles de combinaison des morphèmes, Son
objectif est de fournir une analyse morphologique, identifier les morphèmes et
formuler les règles qui en déterminent la forme.

La sémantique est une science qui étudie le sens, c’est un carrefour


interdisciplinaire, ce qui assure relation complémentaire avec la sociologie, la
lexicologie, la littérature et la philosophie.

Selon CHERIGUEN.F:

La sémantique ne concerne pas seulement l'interprétation des


toponymes. Des données découlant de la lexicologie, de la
morphologie mais aussi de la phonétique et de l'étymologie, ainsi
que de la statistique lexicale et du classement par domaine
peuvent alors être expliquées avec un maximum de
précision"1993,p23

A travers notre travail de recherche, on constate qu'il y a une relation étroite entre la
sémantique et la morphologie, et ces deux branches de linguistique ont un rapport
d'inclusion avec la toponymie car la sémantique, la morphologie et l'onomastique
font partie de la linguistique, et la toponymie fait partie de l'onomastique.

II.L’Algérie et les politiques dénominatives:


La dénomination d'un lieu n'est jamais fortuite, elle relève d'un tas de stratégies.
Nous tenterons de retracer, à ce niveau, l'historique de la politique dénominative en
Algérie.

II.1.La politique dénominative pendant le colonialisme :

13
L’Algérie est un pays d’ancienne civilisation qui a connu le passage de plusieurs
peuples différents, grâce à sa situation géographique en Afrique du nord, qui la
rendait une cible d’occupation successive de longue durée qui ont marqué chacune
de leur empreinte. La dénomination en Algérie est la résultat ou bien le fruit de
facteurs multiples (géographique, historique, linguistique ou ethnographique).

Avant l’occupation française, la dénomination des lieux en Algérie se caractérisait


par la dénomination des territoires et des tribus car le système des noms était
organisé en grandes confédérations tribales, la dénomination en Algérie était a base
éthnonymique. Selon Brahim Atoui :

" Les sociétés algériennes précoloniales avaient une


dénomination de l’espace qui leur permettant de se
reconnaître, de se mouvoir, de se déplacer, de prendre
possession d’une certaine partie de l’espace, selon les critères
et principes qui appartiennent à la civilisation musulmane "4

Pendant le colonialisme, la toponymie algérienne a été changée par le colonisateur


pour franciser la toponymie du territoire occupé, ça c’est son but, Selon l’article
d’Ourida Sadat Yermech

Dès leur arrivée en territoire algérien en 1830,


l’administration coloniale, dans une volonté de renforcer la
mission civilisatrice et assimilatrice de l’armée française, va
mener une entreprise de redéfinition et de reconstruction de la
réalité toponymique locale. Cette opération va consister, dans
un premier temps, à dénommer les espaces nouvellement créés
par des noms de souche française .Dans un deuxième temps,
elle va renommer les lieux antérieurement nommés. Pour finir,
elle va franciser le système onomastique par une transcription
en caractères latins des toponymes et des anthroponymes
autochtones restants5

La France restait en Algérie pendant 130 ans et pensait qu’elle ne la quitterait


jamais ; Ainsi , il publiait un décret dans lequel il annonçait au monde que
l’Algérie est une partie inséparable de la France , le but de ces politiques était de
gommer l’identité et les particularisme national algérien ; séparer les algériens et à
briser tout ce qui pourrait les unir .

La politique poursuivie dans ce domaine est d’éliminer et d’effacer tout ce qui a


une relation ou référence avec le passé. D’ailleurs Brahim Ataoui précise que" la
tribu perd sa cohésion, sa structure par la perte de son nom elle perd son identité,
sa solidarité puisque les individus ne se reconnaissent plus dans le même ancêtre
éponyme et ne se sentent plus solidaires entre eux. "6 L’administration française
changeait les appellations avec d’autres , il s’agissait de l’application de la loi du
16/6/1851 du cantonnement et de Sénatus-consulte 1863 .

4
Brahim Atoui. Toponymie et espace en Algérie. Géographie. Université de Provence - Aix-Marseille
I, 1996. Français.
5https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2014-1-page-27.htm
6
Brahim Atoui. Toponymie et espace en Algérie. Géographie. Université de Provence - Aix-Marseille
I, 1996. Français.

14
Cette toponymie coloniale se caractérise par des noms qui
rappellent la mère patrie (Metz , Strasbourg. ect) qui marque
ses victoires ( Rivoli , Arcole, etc. ) qui honore le mémoire de
ses héros (Kleber, Canrobert etc.) .Mais aussi des savants, des
scientifiques, des écrivains, des artistes etc. (Arago Lavoisier,
Pasteur, Ampère, Pierre-curie, Montaigne, Corneille,
Rabelais, Voltaire, Victor Hugo , Gounod , Proudhon etc. ) 7

De ce fait, l’administration coloniale pratiquait une acculturation et acquiert


l’anéantissement de la toponymie locale, et l’entreprise coloniale est rendue possible
par l’extension de la conquête militaire.

II.2.La politique dénominative après l’indépendance :


La reconstruction d’un pays exsangue sortie d’une guerre tenace, laissé
pratiquement sans structures organisationnelles nécessite une reconstitution
profonde. La France après avoir quittée l’Algérie a laissé derrière elle des traces sur
les noms dans chaque ville, chaque quartier, chaque rue.

Au vu de tout ce qui a précédé nous pouvons donc affirmer que nous sommes en
présence d’une situation de mixité de deux langues dans un même territoire.

Dans le même temps, ce bilinguisme arabe/ français ce n’est que le fruit de


processus d’un métissage linguistique. Il y a eu d’abord le remplacement des noms
des territoires ayant un nom colonial par des noms locaux, autrement dit, leurs
anciennes dénominations. D’autres noms de rues et de places sont marquées par
des noms des héros de la révolution. Selon BRAHIM ATOUI8 la nomenclature
française a été formée en Algérie en 1830, date de la colonisation française de
l’Algérie, mais à la fin de colonisation plus de 130 ans plus tard, les noms de lieux
français étaient encore très limites avec seulement les noms d’environ 420 districts
administratifs.

II.3.La Structuration et la Déstructuration de l’Identité spatiale:


La structuration et la déstructuration de l’identité territoriale et du paysage
toponymique et spatial en général sont deux effets d’une politique étatique, les noms
de lieux actuels sont un reflet de la structuration politique et d’une gestion politique
de la toponymie, voir la période coloniale et postindépendance ; deux périodes
phrases ou le paysage toponymique et l’identité spatiale en particulier ont connu une
reconfiguration.

Cette reconfiguration a engendré de nouveaux usages toponymiques qui se


déclinent selon BENRAMDANE et ATOUI (2005) ainsi :

7 Brahim Atoui. Toponymie et espace en Algérie. Géographie. Université de Provence - Aix-Marseille


I, 1996. Français
8
Brahim Atoui. Toponymie et espace en Algérie. Géographie. Université de Provence - Aix-Marseille
I, 1996. Français

15
changement de noms des lieux existants, création de nouveaux
noms, survivance des toponymes de souche française coloniale,
émergence de noms parallèles, création spontanée populaire
de noms en l’absence de noms officiels, concurrence des noms
pour les nouveaux espaces, algérianisation des anciens noms
français multiplicité des écritures pour un même nom, etc

Ainsi, plusieurs paramètres entrent en jeu afin de fixer une toponymie. Benramdan
ajoute que :

« Les facteurs historiques, politiques, culturels ont remodelé le


paysage toponymique des espaces de la ville. L’activité
toponymique constituait un enjeu politique aussi bien pour
l’administration coloniale que pour l’Algérie indépendante.
Les espaces sont appropriés linguistiquement ; ils sont habillés
d’une toponymie qui véhicule des valeurs historiques,
politiques et culturelles nouvelles. En cent trente ans et
depolitique urbaine provoquant de multiples transformation
des usages toponymiques en Algérie » (BENRAMDANE ,2005).

Structuration et déstructuration de l’identité territoriale sont entre autres une


reconfiguration et un changement onomastiques (toponymiques).Aujourd’hui, après
l’indépendance algérienne les toponymes n’y sont plus, ils ont été remplacés par des
nouveaux toponymes ; Alors nous avons des anciens toponymes (AT) représentant
des noms de lieux à l’époque coloniale et des nouveaux toponymes (NT) qui sont des
noms de lieux après l’indépendance sous l’influence d’une politique de débaptisation
redénomination des toponymes. L’Algérie se reconfigurait les AT par des NT où elle
donnait la priorité dans la dénomination aux héros de libération nationale " ]...[ La
priorité dans la dénomination ou la débaptisation à tout ce qui a trait à la résistance
nationale ]...[notamment chouhada de la libération nationale 9" par exemple : la rue
Didouche Mourad au lieu de (La rue Michelet), Larbi-Ben-M’hidi au lieu ( la rue
d’Isly ) , L’Emir Abdelkader , rue de la Dignité (EL Karama), rue de la paix , rue
d’El fath , sahetAoual mai, sahetAoual novembre…etc.

De plus, la comparaison entre AT et le NT correspondant montre qu’il n’y a pas de


règle de redénomination standard, en effet de nombreux lieux urbains sont
représentés par différents éléments qui peuvent les caractériser. La situation est
exacerbée dans les nouveaux quartiers créés après l’indépendance, dont les rues sont
rarement nommées .En l’absence de nom officiel, l’usage impose des noms divers
comme le dit justement Atoui, il s’agit d’une " incohérence due en partie a la
précipitation dans l’attribution des noms qui marqué la période après l’indépendance. Cette
attribution s’est réalisée en ne suivant aucune règle. si ce n’est celle d’honorer les martyrs
de la révolution "» (Atoui 2005,P40)

9
Extrait d’un article qui s’intitule" Toponymes urbains à Sidi Bel Abbès-ville (Algérie) : Usages,
représentations et identités sociolinguistiques "

16
En dernier lieu, il reste à préciser que d’après l’expert du CRASC10, notre pays n’a
pas de politique toponymique ni de structure qui gère cette problématique,dit
d’emblée Brahim Atoui.

III. Le statut de la langue berbère en Algérie :


En Algérie, les fouilles archéologiques, participant à la détermination de la période
de l’histoire du pays ne sont pas les seuls témoins des conquêtes, des invasions ou de
l’occupation étrangère. Les noms hérités et découverts dans les villes inscrites
participent également à découvrir l’appartenance de l’Algérie en identifiant la langue
et son appartenance à telle ou telle autre époque. En occurrence les toponymes sont
des révélateurs permettant d’identifier certaines zones obscurs de l’Histoire.

L’Algérie est une société plurilingue, selon Khaoula Taleb ibrahimi " le
plurilinguisme, en Algérie s’organise autour de trois sphères langagières 11" ; la sphère
arabophone, la sphère berbérophone et la sphère des langues étrangères, elle a un
autre atout important que lui inflige son histoire mouvementée, à travers les
civilisations et les différents peuples ayant vécus sur son territoire. Chacun donc a
laissé ses empreintes, ses traces, ses cultures et ses langues.

Depuis l’Antiquité, l’Algérie est traversée par plusieurs colonies, a commencer par
l’époque romaine, elle est occupée avec la coopération de quelques berbères,
l’occupation turque et l’occupation française. Ces circonstances historiques
expliquent la richesse des toponymes en Algérie. Les toponymes d’origine berbère
s’étudient sur tout le territoire algérien. L’influence de la période berbère dans
chaque ville, chaque village porte les traces des berbères dont la nomenclature
propre, la présence est constante dans les génériques, parfois dans la partie spécifique
du nom de l’eau (hydronymes) dans la toponymie , A.Pellegrun a confirmé que :

À l’arrivée des Romains, la toponymie était déjà


solidement fixée sous des vocables libyques,
berbères et phéniciens. Respectueux, d’autre
part, des us et coutumes et des parlers locaux,
les Romains n’éprouvèrent nullement la
nécessité de romaniser la nomenclature
géographique, avec laquelle ils n’entrèrent en
contact qu’au fur et à mesure de leur
progression territoriale12

III.1. La sphère berbérophone :


Il est composé du dialecte berbère actuel et est une extension de la plus ancienne
variante connue du Maghreb, ou plutôt des régions berbères d’Afrique qui s’étendent
de l’Egypte au Maroc et de l’Algérie au Niger. Ces dialectes, connus aujourd’hui

10
CRASC: centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle.
11
KHAOULA TALEB IBRAHIMI , les algériens et leur(s) langue(s) , Deuxième édition, 1997.
12
BOUHADJER "Approche Sociolinguistique des Noms des Lieux en Algérie Cas de la toponymie
de Boussemghoun " 2015-2016

17
sous le nom de dialectes amazighs, constituent la base des langues le plus anciennes
de la région. Elle représente donc, la langue maternelle d’une partie de la population.
Cette sphère linguistique connait plusieurs dialectes "Les principaux parlers berbères
algériens sont : le kabyle (Kabylie), le Chaouia (Aurès), le M’zabi (M’Zab) ainsi que le
parler Targui (les Touaregs du Hoggar)".Khaoula Taleb ibrahimi 1997

Bouhadjer parle dans sa thèse de doctorat ,Elle réalise une répartition des langues
sur neuf communautés linguistiques à travers les aires géographiques. Nous avons
donc :

 Aire kabyle (ou taqbaylit) au Nord (à l’est d’Alger)


 Aire Chaouie (ou tachawit) à l’est (sud-est Constantinois)
 Aire chenouie (tachenwit) au Mont du Chenoua à l’ouest d’Alger,
 Aire mozabite (Tamzabt) à Ghardaïa et les six cités environnantes,
 Aire touareg (Tamachaq) au sud, dans l’Ahaggar. à coté de ces aires se
trouvent des ilots berbérophones tels que :
 Tasenusit dans la sous–préfecture de Beni- Snous, département de Tlemcen,
 Tazennatit dans les oasis du Gourara (Timimoun), département d’Adrar,
 Tagergrent dans le département d’Ouargla.13

Une carte géographique illustre les différentes villes de l'Afrique du nord et leurs
répartitions.

13
BOUHADJER " Approche Sociolinguistique des Noms des Lieux en Algérie Cas de la toponymie
de Boussemghoun "

18
Carte géolinguistique 01 : communautés berbérophones en Afrique DU Nord14

Comme notre étude se tâche d’étudier la toponymie de la région de Ghardaïa, nous


allons nous contenter de parler de la langue mozabite.

Le mozabite :
Une variété berbère appelé le mozabite, en berbère (tumzabt), il est issu de la
zénatiya, qui est la langue en circulation et en usage dans un espace géographique, il
s’agit d’une langue vivante. "Le dialecte Mozabite ou tumzabt présente quasiment
toutes, les caractéristiques des parles dits Zénètes "15

14
Cette carte est conçue par Yves Jardin et Philippe Rekacewicz, 1995 : <http://www.monde-
diplomatique.fr/cartes/berberes1994.consulté le 20 Décembre 2013.
15
S. Chaker, S. Chemakh et A. Nouh, « Mzab — Mozabite : Langue et littérature », Encyclopédie
berbère , consulté le 17 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/678 ;
DOI : https://doi.org/10.4000/ encyclopedieberbere.67

19
Les mozabites sont des berbères, Zénètes, Ibadites représentant un petit groupe de
communauté vivant dans un espace précis (Vallée du Mzab) depuis des siècles de
notre ère, entourée avec des groupes d’arabophone comme Chaamba, Beni Merzoug,
Mdabih…etc.

La langue Mozabite c’est une langue issue d’une famille de langues qui s’appelle (les
langues Chamito-sémitiques) une famille parlées principalement en Afrique du nord,
la corne de l’Afrique , le Sahara et le Moyen-Orient. En effet la variété berbère
Mozabite est encore connue en raison du très peu des recherches qui lui sont
consacrées.

Quelques ouvrages ayant traité de la langue mozabite :

 Le dictionnaire mozabite français de Jean DELHEURE


 Le vocabulaire de SHALELR
 Le vocabulaire de SAMUDA 1840
 le vocabulaire de HODGSON 1844
 Le vocabulaire de DUVERRIER, 1858
 Le vocabulaire de René BASSET 1893.
 Le vocabulaire de GOURLIAU, 1898.
Une carte géographique indique la place du MZAB en Algérie

Carte géographique 2 : le Mzab dans l’ALGERIE16

16
Une photo extraite de Dictionnaire Mozabite – français , J.Delheure.

20
CHAPITRE II : Analyse
morphologique et sémantique
I. Présentation du contexte de recherche:
Nous consacrons ce chapitre pratique, à l’étude morphologique et sémantique et
analyse descriptive de notre corpus pour une délimitation de la formation et la
composition des toponymes et microtoponymies.

Et pour cela nous avons subdivisé ce chapitre en deux grands titres. D’abord nous
allons commencer par l'étude morphologique nous consacrerons à la description et à
l’interprétation des toponymes et microtoponymies(en fonction de leur origine
linguistique) et le mode de formation (en fonction de leur forme et leur structure).
Dans un second temps, il s'agit d'effectuer une étude sémantique afin de déduire le
sens des toponymes de la région du M'zab

Le Mzab est une région de l’Algérie qui situe dans la partie septentrionale du Sahara
à environ 600km au sud d’Alger, son relief est dominé par des collines rocheuses
entrecoupées de vallées entrecroisées comme les mailles d’un filet, c’est pourquoi on
l’appelle « Chebeka du Mzab » ou l’entrelace, en berbère du Mzab cette région est
dite « Aghlane ».

Ce pays renferme sept villes ou bien ksour : Ghardaïa, Melika, Bou-noura, Beni-
Isguen, El atteuf, Berriane et Gurrara

I.1. Analyse descriptive et morphologique des toponymies et


microtoponymie :
Dans cette partie nous ferons un classement morphologique, il s’agira de décrire et
d’analyser ces toponymes et microtoponymies sur le plan de la forme et de la
structure. Nous aborderons les noms composés et les noms simples.

Notre but dans cette partie est de mettre en évidence des catégories des noms en
tenant compte de leur forme, leur signification et leur composition ,Ce qui nous
permettra à la fin de toutes ces analyses d’établir des statistiques et des classements
des toponymes , notre corpus en nombre de( 60 ) noms se distingue en deux
catégories à savoir ,les toponymies et les microtoponymies (simples et composés),
nous étudierons dans un premier lieu les toponymes (simples et composés) , ensuite,
nous aborderons les microtoponymies ( simples et composés).

I.1.1. Analyse morphologique des toponymes simples et composés :


A ghardaia, il existe sept ksours, ce sont des villages fortifiés qui se situen, pour la
plupart d'entre eux sur des collines afin de dominer la région.

Dans cette étude, nous avons travaillé sur six ksours et le septième a été omis
volontairement par manque d'informations.

La liste des ksours est la suivante: Ksar El Attuf, KsarBounoura, KsarGhardaïa, Ksar
Ben-Izguen, Ksar Mellika, Ksar Berriane.

22
 El Attuf en mozabite Tjnint]tʒnent[ :le mot Tajnint en mozabite est un tas
rond fabriqué en alfa, il sert de récipient d’eau à boire .
 Bounoura en mozabite Atbunur]atbunur [: une tribu implantée au Maroc .Une
fraction de celle-ci pourrait être à l’origine de la fondation de cette cité.
 Ben-izguen en mozabite AtizoƓen]atizgɛn[ :peut provenir du mot azoƓen
‘’la moitié’’.
 Ghardaïa en mozabite TaƳerdayt ]tarɛrdaʝɛt [: signifie en berbère hauteur
ou falaise mouvement de terrain, aussi il y a autre signification genre de
palmier.
 Berriane en mozabite AtIberGAN]atibɛrgan [ :les tentes fabriquées en laine’.
 Mellika en mozabite Atmlicet]atmleʃt[ :le nom d’une tribu berbère.17
D’après cette analyse, on trouve qu’il ya des toponymes simples et toponymes
composés.

Les toponymes simples sont en nombre (2) : Tajnint ,TaƳerdayt.

Les toponymes composés :

Nombre de
Les villages Premier composé Second composé
villages
Atbunur At bunur 1
AtIberƓan At iberƓan 1
AtizoƓen At izoƓen 1
Atmlicet At mlicet 1
Tableau N° 1 : les toponymes composées

D’après l’analyse de ce tableau, nous constatons que les toponymes composés à


deux termes sont au nombre (4) sur (6), nous remarquons aussi qu’il existe (4)
toponymes composés de même terme (At).

At : ce terme signifie les gens de,les fils de ne s’emploie qu’en complexe


déterminatif.18

I.1.2. Analyse morphologique des microtoponymies simples et


composés :

1. AjerḌum]ɑʒrdum[ : une signification sur les dattes avant qu’elles ne


murissent .

17
M.NOUH ABDELLAH, mémoire de Magistère, le voca bulaire berbère commun en kabyle et au
mozabite, étude de lexicologie berbère comparée,2007-2008
18
Dictionnaire français-mozabite

23
2. Asuq n dlalet ]ɑsuk n dlɑlɛt [: n :signifie De (préposition introduit un
déterminant ;marché aux enchères publiques.
3. AƳladawssaƐ ]ɑrlɑdawsɑɑ [: AƳlad signifie en mozabite la rue ; une rue très
large.
4. AƳladAƳrbi]ɑrlɑdɑrrbi [: une route située du coté ouest.
5. AƳladAzelmaḌ]ɑrlɑdɑzlmad [: une route située sur la rive gauche.
6. AƳlad n Addawed ]arlad n ɛdawɛd[: une rue été nommé avec un nom de
famille ADDAWED(la rue de ADDAWED).
7. AƳlad n baba saleh]arlad n baba salh[: la rue relativement au cette
personne.
8. AƳlad n Bajri]arlad n baʒri[: bajri un nom du personne.
9. AƳlad n Bayizi ]arlad n baʝzi[: bayizi signifie quelque chose en plus.
10. AƳlad n Buhun n weƐli]arlad n buhun n waali[: on est déjà expliqué le mot
AƳlad et n ; la rue de Buhun n weƐli.
11. AƳlad n Huwwac]ɑrlɑd n huwaʃ[: Huwwac signifie en mozabite grande
cour.
12. AƳlad n Huwwaca]arlad n huwaʃa[: Huwwaca c’est un nom de femme.
13. AƳlad n lhfrat ]arlad n lhafrt[:lhfrat, un mot en arabe signifie un trou ou
bien un fosse.
14. AƳlad n suq ]arlad n suk[: la rue de marché.(AtiberƓen)
15. AƳlad n tajelfawit ]arlad n taʒɛlfawit[: tajelfawit ,en mozabite signifie le nid
d’oiseau ; une rue nommée d’après les nombreux nids d’oiseaux qui s’y trouvent.
16. AƳlad n taṣmuḌi ]arlad n tasmudi[:taṣmuḌi ; c’est le froid, une rue très
froide toute l’année car le soleil n’y pénètre pas.
17. AƳlad n tḌeft ] arlad n tdft[: une rue situé dans une colline.
18. AƳlad n yicemjan]arlad n ʝiʃɛmʒan[: un endroit où les africains se
rassemblent ,un marché aux esclaves.
19. AƳladzzerga ]arladzɛrga[: zzerga signifie la couleur verte ; rue pleine de
verdure.
20. AƳzu n Daddiwesliman]arzu n dadiwɛsliman[: une rue nommé d’aprés un
personnage mozabite .
21. AzƳar u Ƴerm] azrar u rɛrm[: une route à l’extérieur du ksar.

24
22. Ba sƐidweƐli ]basaidwɛali[: il a été nommé d’après un Cheikh bien connu
dans l région.
23. BabJdid/ AƳlad A jdid]babʒdid / ]arlad a ʒdid[: ils l’on ajouté avant
l’arrivée de la France.
24. Bab l heddad ]bab l hɛdad[: parmi les portes du ksar, il y avait un soudeur
qui y travaillait
25. BabrraƐi]babraai[: aussi parmi les portes du ksar , c’est un endroit où un
berger rasemble un troupeau de bétail de gens et va partir avec eux sur la montagne.
26. Ballu ]balu[: un nom du famille.
27. Ben Ƴrab ] bɛnrrab[: ben : le fils de; etƳrab c’est un mot en arabe signifie
le corbeau ;en mozabite s’appelé TAJRFI.
28. CceƐbet n BalhajDawed ] ʃɛabɛt n balha ʒ dawɛd[: une rue relativement a
une personne
29. CcixBayyobAmmimun]ʃixbaʝubamimun[: un nom d’homme célèbre dans
cette région , il a un tombeau dans cette zone .
30. Debdaba ]dɛbdaba[: un endroit trés large .
31. Dudu ]dudu[: un nom du famille.
32. Elmizaret ]ɛlmizart[: abattoir.
33. Ɛafu ]ɛafu[: un nom de la famille.( atbunur)
34. Hadur ]hadur[: une rue haute dans la montagne.
35. Hemmu u Kasi ]hmu u kasi[: un nom d’homme.
36. Ibzinen ]ibzinɛn[: une route où l’or est vendu.
37. IfexxaṚan]ifxarn[: signifie un quartier situé à (AT MILCET) est célèbre
pour la poterie
38. IƳulad n tirest ]irulad n tirɛst[: une route pleine de puits.
39. Jar TimsiDelJennet ]ʒartemsidlʒɛnɛt[: timsi : c’est l’enfer, deljennet : le
paradis, une rue entre la mosquée et le marché.( ksar tajnint)
40. Kuru /kunu ] kuru / kunu [: un lieu de rassemblement pour les Africains(les
esclaves).
41. Lallasahla ]lala sahla [: un endroit bas situé sur la route de montagne.
42. Lmaqebret n lhemrya ]lmakbrɛt n lhɛmrʝa [: lmaqebret : cimetière ;
unmoten arabe , lhemrya : nom du famille.

25
43. MadaƳ ]madar [: une plante désertique épineuse qui pousse
abondammentdans la région de berriane ( ksar iberƓen).
44. Mummu]mumu [: c’est l’origine de chose.( AtizƓen)
45. Nuna ]nuna [: un nom de femme.( ksar tajnint)
46. Suq n rrehbet ]suk n rɛhbɛe [: rrehbet : un endroit large.
47. Tacremt n uḷemm]taʃrɛmt n ulɛm [: une zone entre l’intersection des
montagnes ,c’était autrefois un passage pour les ânes et les chameaux.
48. Tafilalet ]tafelalɛt [: palais surplombant l’oasis (Beni-Izguen).
49. Tahemmalttazejrat ] tahɛmalttazɛʒrat [: tahemmalet : une rue , tazejrat : très
longue.
50. TicriḤin]teʃrihin [: une foret (parc familial).(Atmlicet)
51. Tihemmalin n Babbaz ]tehɛmalin n babaz [: Babbaz :un nom du famille
52. Tihemmalin n badenja ]tehɛmalin n badɛnʒa[: badenja : un genre
delégume( Aubergine) ;une rue où l’aubergine est vendu.
53. Tihemmalin n bukehla]tehɛmalin n bukɛhla [: bukehla : un gardien de cette
zone ( qui garde avec fusil du chasse).
54. Timizar ]timizar [: une zone montagneuse agricole.
55. : Tiskifin :haut lieu dans le ksar , le but de sa construction est la défendce de
l’ennemi, n mammaƐemmi :une femme prédicateur.
56. Tiskifin n mammagida ]teskifin n mamagida [: le mot tiskifin est déjà
expliquer, mamma guida : un nom de femme qui signifié l’idéalisme et le courage.
57. Tisunan Salem u Ɛisa ]tisunansalɛm u aisa[: tisunan : signifie les escaliers,
Salem u Ɛisa : un nom d’homme.
58. Urir n Hammuda ]urir n hamuda [: urir :une zone de haut montagne , en
arabe (kaf), hammuda : un nom du personne.(AtibrƓen)
59. Xttala]xtala [: un nom du femme.(Atbunur)

Microtoponymies composés

Microtoponymies simple
Un terme Deux termes Plus de deux termes
AjerḌum AƳladAddawed AƳlad n Bajri

26
Ballu AƳladAwessaƐ AƳlad n Huwwac
Debdaba AƳladAƳrbi AƳlad n Huwwaca
Dudu AƳladazelmaḌ AƳlad n suq
Elmizret AƳladzzarga AƳladnbabasaleh
Ɛafu Babjdid AƳlad n Bayizi
Hadur Bablhaddad AƳlad n buhun n weƐli
Ibzinen BabrraƐi AƳlad n lhafrat
IFexxarn BasƐidwaƐli AƳlad n Tajelfawit
Kunu Ben Ƴrab AƳlad n tasmuḌi
Kuru Lallasahla AƳlad n tiḌeft
MadaƳ Tihemmalttazejrat AƳlad n yicemjan
Mumu AƳzu n Daddi Wesliman
Nuna CceƐbet n BalhajDawed
Tafilalet CcixBayyubamimun
Tickifin Hemmu u kasi
Timizar IƳulad n Tirest
Xttala Jar timsidljennet
Lmaqbret n lhamerya
Suq n dlalet
Suq n rrehbet
Tacremt n ulemm
Tihemalin n Babbaz
Tihemmlin n bukehla
Tihmmalin n Badenja
TihmmelinTihemmalin n badenja

Tiskafin n mammaƐemi
Tiskifin n mammagida
Tisunansalem u Ɛisa
Urir n Hammuda

27
18 12 30
Tableau N° 2 : les microtoponymies simples et composées

D’après l’analyse de ce tableau ci-dessus nous révèle que les microtoponymies


simples sont nombre de (18), suivi les microtoponymies composées de deux termes
en nombre (12),en troisièmement les microtoponymies de plus de deux termes
enforment un nombre de (30).

Nous constatons aussi que, le nombre de microtoponymies composées à deux termes


sont en nombre de (12sur 59) :

5 de ces noms composés sont formés avec la base (AƳlad).

3 de ces noms composés sont formés avec la base ( Bab).

4 de ces noms composés sont formés avec des différentes bases (ben , tihemmalet,
lalla).

D'autres microtoponymies sont composé de plus de deux termes( 30sur 59) ils se
présentent de la manière suivante :

13 de ces noms composés sont formés avec la base (AƳlad).

4de ces noms composés sont formés avec la base (Tihemmalin).

2 de ces noms composés sont formés avec la base (Suq).

2 de ces noms composés sont formés avec la base (Tiskifin).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Tisunan).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Tacrem).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (AƳzu).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (IƳulad).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Ccix).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (CceƐbet).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Ba ).

1de ces noms composés sont formés avec la base (Urir).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Lmaqbret).

1 de ces noms composés sont formés avec la base (Hemmu).

28
1 de ces noms composés sont formés avec la base (Jar).

Enfin, d’après cette analyse nous avons constatés que les microtoponymies
composées de plus de deux termes sont supérieures à celui les microtoponymies
composées de deux termes et les microtoponymies simples.

Nous avons établi le schéma suivant pour résumer les donnes du tableau :

microtopony
mie
composées de
quatre…
micorotopony
micorotopny
mies
mies
composées de
copmpsées de
deux termes…
trois termes…

Figure N°1 : Représentation de microtoponymies composées

À travers l’étude morphologique effectuée sur notre corpus, nous avons constaté, que
les microtoponymies composées de trois terme sont les plus dominats avec54 %
fréquence soit (25sur 40) c’est-à-dire qu’il représente plus que la moitié des
toponymes.

I.2. La classification des noms composés selon le genre et le nombre


et la structure grammaticale :

Dans le tableau suivant les toponymes de composes de notre corpus sont classés en
fonction de leur genre et nombre (singulier ou pluriel et masculin ou féminin).

Les microtoponymes Le genre et le nombre La structure grammaticale


AƳlad n Bajri Masc S / Masc S N+P+N
AƳlad n Huwwac Masc S/ Masc S N+P+N
AƳlad n Huwwaca Masc S/ Fém S N+P+N
AƳlad n suq Masc S/ Masc S N+P+N
AƳladnbabasaleh Masc S/ Masc S N+P+N+N

29
AƳlad n Addawed Masc S/Masc S N+p+N
AƳladAwessaƐ Masc S/Masc S N+Adj
AƳladAƳrbi Masc S/ Masc S N+Adj
AƳladazelmaḌ Masc S/ Masc S N+Adj
AƳlad n Bayizi Masc S/ Masc S N+P+N
AƳlad n buhun n weƐli Masc S/ Masc S N+P+N+P+N
AƳlad n lhafrat Masc S/Fém S N+N
AƳlad n Tajelfawit Masc S/ Masc S N+P+N
AƳlad n tasmuḌi Masc S/ Masc S N+P+N
AƳlad n tiḌeft Masc S/ Masc S N+P+N
AƳlad n yicemjan Masc S/ Masc S N+P+N
AƳladzzarga Masc S/ Fém S N+Adj
AƳzu n Daddi Wesliman Masc S/ Masc S N+P+N+N
Babjdid Masc S/ Masc S N+Adj
Bablhaddad Masc S/ Masc S N+N
BabrraƐi Masc S/ Masc S N+N
BasƐidwaƐli Masc S/ Masc S N+N
Ben Ƴrab Masc S/ Masc S N+N
CceƐbet n BalhajDawed Masc S/ Masc S N+P+N+N
CcixBayyubamimun Masc S/ Masc S N+N+N
Hemmu u kasi Masc S/ Masc S N+P+N
IƳulad n Tirest Masc S/ Masc S N+P+N
Jar timsidljennet Masc S/Fém S P+N+N
Lallasahla Fém S/ Fém S N+Adj
Lmaqbret n lhamerya Fém S/ Fém S N+N
Suq n dlalet Masc S/ Fém S N+P+N
Suq n rrehbet Masc S/ Fém s N+P+N
Tacremt n ulemm Masc S/ Masc S N+P+N
Tihemalin n Babbaz Masc S/ Masc S N+P+N
Tihemmalttazejrat Masc S/ Masc S N+N

30
Tihemmlin n bukehla Masc S/ Masc S N+P+N
Tihmmalin n Badenja Masc S/ Masc S N+P+N
Tiskafin n mammaƐemi Masc S/ Fém S N+P+N+N
Tisunansalem u Ɛisa Masc S/ Masc S N+N+P+N
Urir n Hammuda Masc S/ Masc S N+P+N
Ce tableau représente le genre, le nombre et la structure grammaticale des
microtoponymies composées, nous montre que les formes du genre et du nombre les
plus dominantes sont : (Masc/S+Masc/S) avec un nombre de 30 sur 42 . Ainsi, nous
avons trouvé d’autres formes avec une récurrence très moyenne comme
(Masc/S+Fém/S) avec un nombre de 8 sur 42, Et la dernière formation qui est avec
une récurrence très peu ( Fém S/ Fém S) avec un nombre de 4 sur 42.

II. L’approche sémantique :


Après avoir analysé l’ensemble des microtoponymies de notre corpus sur le plan
morphologique, nous allons dans ce deuxième temps essayé de dévoiler les
catégories thématiques ces microtoponymies.

Donc pour montrer les lieux nous faisons auxquelles appartiennent appel aussi bien à
l’hydronymie, l’odonymie, zootoponymie, l’oronymie et l’hogionymie. De ce fait ,
les noms de lieux étudiés dans nos travail seront classés selon les domaines cités
précédemment.

Les classements Les microtoponymies Le nombre

L’odonymie AƳlad n bayizi,


AƳladzzerga, AƳlad n
lhafret, Tahemmalttazejrat,
AƳlad n huwwac,
AƳladAwessaƐ, 20
AƳladaƳrbi, AzƳar u
Ƴrem, AƳlad n tiḌfet,

31
AƳladazlmaḌ, Timizar,
Hadur, Tacremt n ulemm,
Lala sahla, tafilalet,
Ticrihin, Ifexxarn,
Debdaba, El mizert, AƳlad
n taṣmudi
Commémorative (relatif Hemmu u kasi, Tiskifin n
au personne) mammagida, BasƐidweƐli,
Tisunan Saleh u Ɛisa,
CcixBayyobAmimoun,
AƳladnBuhun n weƐli,
Xttala, Ɛafu, Nuna, AƳlad n
23
Bajri, Tihemmalin n
bukahla, Ballu, AƳlad n
ycemjan, Dudu, CceƐbet n
balhajdawedAƳlad n
Addawed, lmaqbret n
lhemrya, Tihemmalin n
Babbaz, AƳlad n
Huwwaca, AƳzun Daddi ,
wesliman, Urir n
Hammuda, Tiskifin n
mammaƐemi, AƳlad n baba
saleh.
Relatif aux végétaux Tihemmalin n badenja,
AjerḌum
2

Relatif l’habitat BabrraƐi, Suq n Dlalet, Suq


n rrehbet, Babjdid, 6
Bablheddad, AƳlad n suq.
Relatif aux champs MadaƳ ,Ticrihin
2
Hydronymie IƳulad n tirest.
1
Autre domines Jar timsidaljennet, kuru, 3
kunu,Ibzinen
Tableau n°3 : les différents classements des microtoponymies

32
D’après l’analyse de ce tableau, nous avons constaté que les thèmes relatifs aux
noms de lieux de la région du M’zab sont très variés où la plus part des
microtoponymies sont en relation avec divers domaines. Ces domaines sont en
nombre de (20) relavant aux odonymie , les noms relatifs à l’homme (commémoratif)
en nombre de (23), aussi les noms relavant à l’habitat qui sont au nombre de (6), les
noms relevant d’autres domaines sont en nombre (3), les noms en rapport avec le
champ, les végétaux et les zootoponymes sont en nombre (2) pour chacun de
domaine et enfin nous n’avons qu’une seule microtoponymie pour l’hydronymie.

l'odonymie zootoponyme commemoratif relatif à li habitat


relatif aux végétaux relatif au champ autre domaine

3%
3%
5%

10% 35%

4%
40%

Figure N°2 :Classement thématique et statistiques des microtoponymies

Donc nous constatons à partir de ce classement thématique et statistiques des


microtoponymies de la région du Mzab , que les microtoponymies étudies ont été
influencés par plusieurs facteurs tels que : la géographie et l’histoire , car la
dénomination des noms des lieux est surtout en relation avec différents domaines tels
que l’odonymie, l’homme, l’habitat et l’eau.

L’alternance codique et toponymie :

L'alternance codique c'est un passage de métissage de deux langues de manière


successive et identifiable, Toutefois , ces mélanges et ces alternances de langues
peuvent êtredifférent, non seulement d'une personne à une autre , mais aussi d'une
région à l'autre, comme nous trouvons dans notre recherche, deux
microtoponymiesAΥlad n lhafret, lmaqbert n lhamerya, ils sont composés de deux
termes, les termes ( lhafret, lmaqbert) sont des emprunts de l'arabe dialectale, ça c'est

33
une preuve qu'il y a un échange communicationnelle, commerciale… entre les
berbérophones et les arabophones.

34
Conclusion
A travers ce travail de recherche, nous avons étudié les noms de lieux pour savoir
comment et pourquoi ces noms ont été attribués, Nous utilisons également certains
d'entre eux sur une mauvaise dérivation, et certains d'entre eux proviennent du
mélange linguistique et nous ne connaissons pas le moyen de le faire, et certains
d'entre eux sont étrangers et loin de nos caractéristiques.les noms des lieux
constituent un héritage pour les futures générations sans rechercher leurs origines ni
leurs sens.

Le nom d'un lieu en culture relie le signifiant et le signifié à un rapport qu'il a vu ou a


supposé, ou qui a été hérité, et peut-être en occurrence, d'une déviation à notre insu.

nous avons abordé d'un sujet peu traité, afin de faire prendre conscience de
l'importance de la recherche en matière de toponymie conduisant à corriger et à fixer
l'originalité de ce nom en culture géographique. Sans tomber dans le stratagème pour
clarifier son sens, et nous travaillons à le relier à son origine, Il est important de
s'entendre sur le nom/terme unifié lié à cette science.

Cette recherche elle répand au problématique suivant: comment l'étude des


toponymie contribue –t-elle à révéler les origines,les témoignages et les causes des
appelations (nom de lieu) dans la région?

Nous avons pu recueillir un corpus constitué de cinquante neuf (59)


microtoponymies et six (6) toponymes que nous avons analysés sur le plan
morphologique et sémantique.

D’abord, dans la partie théorique, nous avons essayé de donner un aperçu sur
quelques concepts clés tels que : la toponymie et ses catégories , ainsi l’Algérie et les
politiques dénominatives, et le spher berberophone.

Ensuite, l’analyse morphologique et sémantique qui nous a montré que le corpus


étudié comprend deux catégories de toponymes et deux catégories de
microtoponymies:

Deux catégories de toponymes

 Les toponymes simples (représentant un nombre de dix-huit (18))


 Les toponymes composés (qui constituent un nombre de treize (13).
Deux catégories de microtoponymies

 Les microtoponomies simples(18).


 Les microtoponymies composées à deux termes (12).
 Les microtoponymies composées plus de deux termes (30).

36
Pour ce qui est du genre et du nombre, la majorité des microtoponymies de notre
corpus est au masculin singulier, Les noms composés sont le plus souvent, construits
à partir de la forme (masculin singulier+ masculin singulier).

Ensuit, pour l’analyse sémantique nous a permis de dégager la thématique la plus


dominante des noms de ces lieux qui est en relation au cammemoratif 40% des
microtoponymies , 35% relative au l’odonymie, 10% relatif au l’habitat ,5% relatif
au végétaux ; 4% relatif au zootoponymie et 3% relatif au champs et autre
domaine.Cette diversité thématique confirme l’influence de la géographie, la culture
et l’histoire sur la dénomination des tomponymes de la région de M’zab et de cela
prouve la validité de nos hypothèse, Parmis les obstacles qui entraver notre recherche
il y avant manque des réffirences d'ouvrage et la traduction de la langue mozabite.

A la fin, nous éspérons que ce travail apporter un plus à ce domaine qui en pleine
évaluation et qui a besoin d'avantage de traveaux . Nous éspéron que on a ouvrant la
voie pour d'autres travaux en toponymie.

37
Références bibliographiques
Ouvrages et article:

 ATOUI. Brahim., Toponymie et espace en Algérie, INC, Alger, 1994


 DJAMEL NAHALI,“La toponymie est une mémoire qui refuse l’oubli”
 Insaniyat, n°17-18, Mai-Décembre 2002
 Jacques-Philippe Saint-Gérand Analyses et Traitements Automatiques du
Lexique Français UMR Cnrs 7118 Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II
 La toponymie algérienne : lecture préliminaire de la dénomination de
l'espace- persée.
 Ouerdia Sadat-Yermèche, LA DÉNOMINATION DES LANGUES, DES
TERRITOIRES, ET DES PERSONNES EN ALGÉRIE OU L’ITINÉRAIRE
CONJONCTUREL DES NOMS.
 SADAT YERMECHE Ouerdia, Le nom propre maghrébin de l’homme, de
l’habitat, du relief et de l’eau
 TALEB-IBRAHIMI Khaoula, Entre toponymie et langage, balades dans
l’Alger plurilingue Les enseignes des rues de notre ville,

Mémoires et thèses

 Bouhadjer Souad ,Approche Sociolinguistique des Noms des Lieux en Dialectologie.


 MeddahLinda, La toponymie de la région de Djaafra Analyse morphologique et
sémantique.
 Meguelette Nesserine, L’analyse des stratégies de dé/nomination partagées
Toponymie etAnthroponymie Cas : la région d’AIT LAAZIZ
 Slimani Hakima, La toponymie algérienne entre usages dénominatifs, représentations
sociolinguistiques et transcriptions graphiques. Etude de cas : la région du Chéliff (Ain
Defla, Chlef, Relizane)
 Soltani Bachir, Analyse morphologique et sémantique des ancienstoponymes de la
région de “Ouanougha”/ M’Sila.
 TALEB IBRAHIMI ,Khaoula, les algériens et leur(s) langue(s) , Deuxième édition,
1997.

Entretien
 Bousaada omar, professeur de la langue arabe

39
 Abdelouahab benzekri, architecteur

Dictionnaire:

 J.DELEHEURE, Dictionnaire mozabite-français, 1974.

Sites web:

 https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/morphologie
 Ministère De La Culture, Office de protection et de promotion de la vallée du M’Zab
(OPVM),http://www.opvm.dz/10_Articles/123_OPVM/128_Les_editions_de_l_OP
 http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/678 ; DOI : https://doi.org/10.4000/
encyclopedieberbere.67

40
Annexes
ANNEXE N°1 : une carte géographique représente les rues du palais du M’zab

42
ANNEXE N°2: une carte géographique représente les rues du palais dubounoura

43
ANNEXE N°3: une carte géographique représente les rues du palais du beni
yzguen

44
ANNEXE N°4:une carte géographique représente le palais du el -ettuf

45
ANNEXE N°5: une carte géographique représente les rues du palais du Melika

46
ANNEXE N°6: une carte géographique représente les rues du palais du
Ghardaïa

47
Résumés
Résumés
Dans ce travail de recherche, il s'agit de l’étude morphologique et sémantique des
toponymes et microtoponymes de la région de Ghardaïa ,qui s’inscrit dans le champ de
l’onomastique ,à travers un corpus de 06 toponymes et 60 microtoponyme, récoltés à partir des
cartes géographiques de la région, ce qui permet de mettre en évidence, l’origine, la structure et
le sens des toponymes et microtoponymes et la langue berbère de cette région, ainsi la relation
qu’ils sont lies avec la société d’un côté, l’histoire et la région d’autre côté.

Mot-clé : toponymie, microtoponymie, onomastique, morphologique, sémantique, berbère,


M'Zab

. ‫ملخص‬
‫في هدا البحث العلمي نقوم بدراسة المورفولوجيا والسيمونتيك للطوبونيميا و الميكروطبونيميا لوالية‬
)‫ أسماء أماكن (طوبونيميا‬06 ‫غرداية التي تندرج في مجال األونوماستيك من خالل عينة ل‬
,‫ تركيبة‬,‫ ميكروطوبونيميا تم حصدها من الخرائط الجغرافية للمنطقة حيث تسمح لنا بتوضيح أصل‬60‫و‬
‫ وأيضا العالقة التي تربطهم بالمجتمع‬,‫ومعنى الطوبونيميا والميكروطوبونيميا واللغة البربرية لهذه المنطقة‬
.‫من جهة والتاريخ من جهة أخرى‬
,‫البربر‬ ,‫ السيمونتيك‬,‫ المورفولوجيا‬,‫الميكروطوبونيمي‬, ‫االونوماستيك ; الطوبونيميا‬ ‫الكلمات المفتاحية‬
.‫بنسمزاب‬

Abstract:

A study of the morphology and simmontic of toponymy and microtoponymy for


the state of Ghardaia,in the field of onomasticism, through a sample of 06 place
names(topnymy) and 59 microtoponyms collected from the geographical maps of
the region.As well as the relation hip that binds them to society and history.

Keywords: toponyms, microtoponyms, semantics, morphology, onomasticism,


Berber, M’ZAB.

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