Physique Wts
Physique Wts
Physique Wts
COLLECTION SAWD
ABDOU
WAHAB TERMINALES S1 ET S2
DIOP
V. La satellisation ........................................................................................................................... 59
1. CHUTE LIBRE PARABOLIQUE ....................................................................................................... 59
2. SATELLISATION ......................................................................................................................... 60
Oscillations mécaniques libres .................................................................................................... 61
I. Généralités ................................................................................................................................ 61
II. Oscillateurs en translation......................................................................................................... 61
1. PENDULE ELASTIQUE HORIZONTAL .............................................................................................. 61
2. PENDULE ELASTIQUE VERTICAL ................................................................................................... 63
2. INTERPRETATION ...................................................................................................................... 87
3. DEFINITION LEGALE DE L’AMPERE............................................................................................... 87
IV. A tio d’u ha p ag ti ue su u ad e e ta gulai e ................................................. 87
1. NORMALE AU PLAN D ’UN CADRE ................................................................................................ 87
2. FORCE DE L APLACE S’EXERÇANT SUR UN CADRE ............................................................................ 87
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Cinématique du point
La cinématique consiste à analyser de façon purement mathématique le mouvement des corps en les
assimilant à des points matériels sans se préoccuper des causes de ce mouvement. Les grandeurs
physiques de la cinématique sont le temps, la position, la vitesse et l’a l atio .
I. Notion de système
Dans ce qui suit, ou plus généralement en physique, on s intéresse aux propriétés d un objet ou d un
ensemble d objets: par exemple on s intéressera au mouvement d un véhicule, aux interactions
entre la Terre et la Lu e, et .…, le v hi ule, l ensemble Terre-Lu e, et .…, o stitue le s st e
étudié.
Le système étudié peut être indéformable: si la distance de deux points quelconques de ses points
demeure invariable au cours de son évolution: les solides constituent un exemple de tels systèmes.
Dans le cas contraire, le système est déformable: cas de la pâte à modeler par exemple.
Pour ce qui nous concerne, en cinématique et ultérieurement en dynamique, les systèmes que nous
considérerons seront ponctuels ou encore des points matériels, c'est-à-dire des solides dont les
dimensions sont suffisamment petites pour qu on puisse les assimilé à un point. En général, on
assimilera un solide à un point matériel qui est confondu avec le centre d inertie du solide et dont la
masse est égale à la masse du solide considéré.
La position du point M est repérée par son vecteur position OM: OM=x i + y j + zk;
OM x² y² z²
- Si le mobile M est immobile dans le repère (O, i , j ,k), ses coordonnées sont
indépendantes du temps.
- Si M est en mouvement dans le repère , ses coordonnées sont en fonction du temps. Ainsi
x(t), y(t) et z(t) sont appelées équations horaires ou équations paramétriques du
mouvement.
- Pour déterminer l équation cartésienne de la trajectoire, on élimine la variable temps t entre
les paramètres x, y et z.
Exemple a)
x(t) 2t 3
On donne les équations horaires d un mouvement d un point M sous la forme: .
y(t) 4t 2
Déterminer l équation de la trajectoire décrite par le point M.
5
De l équation x 2t 3 on en déduit la valeur de t y
x 3 4
x 3
dans l équation y 4t 2, y 4 2 2x 4, 2
2
1
l équation de la trajectoire s écrit donc:
x
0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
y 2x 4 -1
-2
à-dire: x 3; y 2.
Cette trajectoire est rectiligne et est représentée en traits épais sur la figure ci-dessus.
Exemple b)
x(t) t 1
On donne les équations horaires d un mouvement d un point M sous la forme: .
y(t) t² 2t
Déterminer l équation de la trajectoire décrite par le point M.
y x² 1
Ceci est l équation d une parabole à concavité tournée vers le haut, mais la trajectoire n est pas la
parabole dans sa totalité, c est en fait la branche de parabole correspondant à t 0 (physiquement le
temps est une grandeur positive ou nulle) c'est-à-dire x 1.
Cette trajectoire dans ce cas est curviligne et est représentée en trait épais sur la courbe ci-dessous.
http://physiquechimie.ecoles.officelive.com |Serigne Abdou Wahab Diop – Lycee Limamou Laye
14 Cinématique du point
5
y
x
0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
-3
-4
-5
Exemple c)
x(t) 2cos(t) 2
On donne les équations horaires d un mouvement d un point M sous la forme: .
y(t) 2sin(t) 1
Déterminer l équation de la trajectoire d écrite par le point M
Ici le problème est un peut plus délicat à cause de la présence des fonctions trigonométriques, la
technique consiste à isoler le cosinus et le sinus et à utiliser la relation: sin²a cos²a 1.
x 2 y 1
x 2cost 2 cost et y 2sint 1 sint
2 2
2 2
x 2 y 1
sin²t cos²t 1 1, soit encore (x 2)2 (y 1)2 22 qui est l équation d'un
2 2
cercle de centre A de coordonnées xA 2 et yA 1 et de rayon R 2 (voir figure), la trajectoire est
dans ce cas dite circulaire, le sens de parcours du cercle est indiqué par une flèche.
5
y
x
0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
A
-2
-3
-4
-5
OM f OM i dOM
v lim
t t dt
ti tf f i
d OM
v
dt
Le vecteur vitesse est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
Les caractéristiques du vecteur vitesse sont:
dx dy dz
v i j k
dt dt dt
v vx i vy j vz k
dx
On pose: vx et
dt
Nous allons maintenant reprendre les exemples vus plus haut et donner dans chacun des cas, le
vecteur vitesse.
Exemple a)
On travaille dans ce cas là dans un repère (Ox, Oy). Dans ces conditions:
Les composantes du vecteur vitesse V sont indépendante du temps, la norme de ce vecteur est:
V Vx 2 Vy 2 22 42 20 4,47 ms-1.
La norme est indépendante du temps: le mouvement est rectiligne uniforme. On peut aussi
remarquer que V peut être considéré comme le vecteur directeur de la droite d équation: y 2x 4,
c'est-à-dire qu il est tangente à cette droite donc tangent à la trajectoire du mouvement.
Exemple b)
x t 1 dx(t) dy(t)
Vx 1; Vy 2t 2
y t² 2t dt dt
V 12 (2t 2)2
Dans ce cas la vitesse n est pas une constante, elle est une fonction du temps.
Exemple c)
Ici, la direction du vecteur V(t) n est pas constante: Vx et Vy sont des fonctions du temps, par contre
le vecteur vitesse a une norme constante: le mouvement est circulaire uniforme.
Dans un repère orthonormé (O, i , j ) le vecteur position d un mobile M est défini par:
Solution 5
4
x 10t x2
1) y x (parabole)
y 5t 10t 20 3
10t
x 1
2) OM
5t 10t
y 0
x
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 2425
vx 10
v v=10 i + (-10t + 10) j -1
vy 10t 10
10 -2
3) - A t 2s v 10 (2) 10 10 -3
2 2
v ( vx ) (vy ) 102 ( 10)2 14,1 m/s.
- La vitesse lo s u’il passe au so et de sa t aje toi e : il s’agit ava t tout de déterminer la
date à laquelle le mobile atteint le sommet de la trajectoire.
x2
L’ uatio de la t aje toi e est : y x.
20
2x x 102
Au sommet y 0 1 1 xm 10 m et ym 10 5 m.
20 10 20
10
At 1s vm vm 10 m/s
10(1) 10 0
ds
v u vu
u dt
IV. Accélération
1. DEFINITION
O appelle ve teu a l atio d’u poi t o ile à la date t, le ve teu d iv pa appo t au te ps
du ve teu vitesse. Elle s’e p i e ms -2 .
d d d d² d
a v OM OM a OM
dt dt dt dt² dt
dv d²OM
a
dt dt²
Nous allons maintenant reprendre les exemples vus plus haut et donner dans chacun des cas, le
vecteur accélération ainsi que sa norme.
Exemple a)
Exemple b)
Le vecteur accélération est un vecteur constant: sens constant et norme constante: a=2 j (ms-2)
a ax 2 ay 2 2
Exemple c)
dx(t) dy(t)
Vx 2.sint ; Vy 2.cost
dt dt
dV x d²x dV y d y
ax 2.cost et ay 2.sint
dt dt² dt dt
a 2(cost i sint j )
Le vecteur accélération a une norme constante et un sens non constant: ce n est pas un vecteur
constant.
d dv dT
v vT a dt (v T ) dt T dt
v
dv
- L’a l atio ta ge tielle : a t T
dt
dT
- L’a l atio o ale : a n v
dt
dT v2
an v N avec R le rayon de courbure de la trajectoire.
dt R
dv v2
a at T an N a T N
dt R
dv2 d
Lorsque v² augmente 2v v 2va 0
dt dt
V. Changement de référentiel
1. POSITION DU PROBLEME
Rappelons, à nouveau, que la trajectoire d'un mobile dépend de l'observateur. Par exemple, pour le
passager d'un train, la vitre est immobile et le paysage défile. Il n'en est pas de même pour un
promeneur qui s'est arrêté pour regarder passer le train.
Dans cette partie, nous nous proposons d'étudier comment se modifie la vitesse d'un point matériel
M quand on change d'observateur. Concrètement, il va s'agir de déterminer les caractéristiques de la
vitesse du mouvement de M par rapport à un référentiel mobile lorsqu'on les connaît dans un
autre référentiel fixe .
Deux repères et dont les origines O et O et les axes coïncident a t = 0, alors que O est animé
d’u e vitesse V pa apport à O.
OM x i y j z k et O M x i y j z k et aussi: OM OO O M
d d d d d d
v (M/ )
dt
OM
dt
( OO O M)
dt
OO
dt
OM
dt
OO
dt
(x i y j z k )
d d d d dx dy dz
v (M/ ) OO x ( i ) y ( j ) z ( k ) i j k
dt dt dt dt dt dt dt
v( / ) v (M/ )
v (M/ ) v (M/ ) v( / )
Un mobile est animé d un mouvement rectiligne uniforme lorsque sa trajectoire est une droite et le
vecteur vitesse constant (v=v0 i ). C est un mouvement à vecteur accélération nul.
b. Équation horaire
* Conditions initiales: A t = 0 ⇒ x = x0 et v = v0
dv
v v0 cte a 0 a 0 et v v0 x v0t C (C constante d intégration
dt
déterminée par les conditions initiales). A t=0, x=x 0 x0 v0 0 C C x0 d où x v0t x0
a 0
v v0 équations horaires d un mouvement rectiligne uniforme
x v0t x0
Remarque: toutes les grandeurs qui apparaissent dans les équations horaires sont
algébriques.
c. Application
x t
Les équations paramétriques du mouvement donnant le vecteur position OM sont: OM y 2t 4
z 0
1
v 2 v 12 22 02 2,23 m/s d où v est une constante
0
Un mobile est animé d un mouvement rectiligne uniformément varié si sa trajectoire est une droite
et son vecteur accélération constant ( a a0 i )
b. Équations horaires
1
a a0 cte v at v0 x at² v0t x0
2
v v0
v at v0 t
a
1 v v0 v v0 v² v02 v² v02
x x0 a v0 x x0 (formule de Torricelli)
2 a a 2a 2a
a cte
v at v0
1 équations horaires d un mouvement rectiligne uniformément varié.
x at² v0t x0
2
v² v02 2a (x x0)
Autre propriété: les espaces parcourus en des intervalles de temps égaux sont en progression
arithmétrique. Pour démontrer cela, considérons la loi horaire écrite sous la forme la plus
simple, obtenue en choisissant x0 0 et v0 0.
1
On a donc: x at²
2
Considérons des dates en progression arithmétrique, à partir d'une date origine t0 quelconque:
t1 t0 , t2 t0 2 tn t0 τ, ….
1 1
2 [ 0 ]
2 2
xn xn xn 1 a t n t0 (n 1) a 2t0 2n
2
1
xn 1 xn 1 xn a 2t0 2(n 1)
2
Par suite: xn 1 xn a ².
x2 x1 a ²
x3 x2 a ² x1 2a ², ….,
Au cours d'un mouvement rectiligne uniformément accéléré, les espaces parcourus en des
intervalles de temps égaux sont en progression arithmétrique.
c. Application
Un point mobile M décrit sur un axe O i un mouvement rectiligne uniformément varié d accélération
a 4 i . A l instant t 0, le vecteur vitesse est v 0 8 i et le vecteur position de M est OM0 = 2 i .
Réponse:
1) équations horaires:
1
a 4 v 4t v0 v 4t 8 ; x at² v0t x0 2t² 8t 2 x 2t 8t 2
2
2) date et position où v 0
v 4t 8 0 t 2s ; x 2(2)2 8(2) 2 6 x 6m
3) nature du mouvement
a. v 4(4t 8)
t 0 2 +
a + +
v - 0 +
a. v - 0 +
Décéléré Accéléré
Un mobile M est animé d un mouvement rectiligne sinusoïdal si son équation horaire peut s écrire
sous la forme: x xm sin( t )
b. Position du mobile
sin( t+ ) [-1;1] donc x [-xm; xm]: le mobile se déplace sur un segment de droite [AA ]. M est
animé d un mouvement de va et vient de part et d autre de O centre du mouvement.
xm
-xm
2 1
Les expressions de la période (T) et la fréquence (N ou f) sont: T et f
T
c. Vitesse et accélération
dx dv
x xm sin( t ) v xm cos( t ) a xm sin( t )
dt dt
a 2
(xm sin( t )) 2x
d. Application
Un mobile est animé d'un mouvement rectiligne sinusoïdal d'axe x'Ox support de la trajectoire. Le
point O est le centre du mouvement de période temporelle T = 1, 00 s. A l'instant initial t0 = 0 pris
comme origine des dates, la position du mobile est x0 = 1,41 cm et sa vitesse V0 = 8,88 cm/s.
Réponse:
1) loi horaire
1,41
Sachant que =2 rad/s les expressions (1) et (2) donnent: xm et tan =-1,0028
cos
tan tan
4
a b 2k
Noter la relation mathématique tana tanb
a b 2k
4
tan tan 3
4
4 4
1,41
At 0, v 8,88 cm/s>0 –x m sin 0 sin 0 d où donc xm 2 cm.
4 cos
x(t) 2.cos 2 t en cm
4
a b 2k
sina sinb et cosa cosb
a b 2k
2
2 t 2k
1 2 4 3
cos 2 t cos 2
4 2 3 2 t 2k
4 3
Aux dates t, v 4 sin 2 t 0 sin 2 t 0 donc les solutions sont données par la
4 4
2 11
relation: 2 t 2k t k
4 3 24
Un mobile décrit un mouvement circulaire uniforme si sa trajectoire est un cercle et la norme de son
vecteur vitesse constante.
b. Accélération
ds
s = AM et v T v T;
dt
dv v²
a= at + an aT T 0 car v est une constante et aN N
dt R
v²
. a aN N
R
c. Équations horaires
La position du mobile peut être repérée par l abscisse angulaire . Par définition la vitesse angulaire
est l angle balayé pendant l unité de temps.
d
(rad/s)
dt
d ds d d
Pour un mouvement circulaire uniforme cte; v (R ) R R
dt dt dt dt
v R
v
a aN N ²N
R
d
cte t 0
dt
v²
a N R ²N
R
v R équations horaires d un mouvement circulaire uniforme.
t 0
d. Application
Un mobile M est animé dans le plan rapporté au repère (O, i , j ) d un mouvement circulaire. Ces
coordonnées s expriment par :
x 2cos t
x et y en mètre.
y 2sin t
Réponse:
x
cos t
x 2cos t 2 x2 y²
sin2 t cos2 t 1 1 x² y² 4:
y 2sin t sin t
y 4 4
2
2 sin t 2 2
v
2 cos t
v ( vx ) (vy ) 4 ² 2 : la vitesse est constante d où le mobile est
animé d un mouvement circulaire uniforme.
2 ²cos t
2) coordonnées de a: a
2 ²sin t
ds
3) abscisse s: v s vt s0 2 t car s0 0
dt
Un mobile est animé d un mouvement circulaire uniformément varié si la trajectoire est un cercle et
que son accélération angulaire constante.
b. Accélération
dv v² d(R ) v d v d²
a aT aN T N a T N a R T N a R T R ²N
dt R dt R dt R dt²
d² d
: accélération angulaire (rad/s)
dt² dt
d
=
dt
c. application
x t2
y 4 t2
Réponse
4 4
4) ax 0 ; ay 3 a 3 j
(4 t )
2 2
(4 t 2) 2
4
5) Dans le repère cartésien: a 3
(4 t 2) 2
4
Dans la base de Frenet: a at 2 an 2 3
(4 t 2) 2
Bases de la dynamique
I. Mouvement du centre d inertie
Le centre d inertie d un système matériel est le barycentre des points du système affecté de leur
masse respective. Il est donné par la relation barycentrique.
Soit S un solide de masse M constitué des points matériels A1, A2, ……., Ai de masses respectives m1,
m2,………, i. Si G est le centre d inertie du solide, la relation barycentrique donne:
M OG mi OAi
i
Exemple:
d d d d
p pi = mi vi = mi OAi mi OAi M OG p M OG MvG
dt dt dt dt
i i i
i
p MVG
quantité de mouvement p; il existe une classe de référentiels dits galiléens dans lesquels est vérifiée
la relation suivante:
dP
F appliquée
dt
2. CONSEQUENCES
ème
a. Th o e du ce t e d’i e tie loi de Newton)
dm dvG dv
F vG m =m G car la masse est invariable (pas toujours le cas)
dt dt dt
Si un système de masse totale m est soumis à plusieurs forces extérieures dont la résultante F
ère
b. P i cipe d’i e tie loi de Newton)
v cte MRU
Si F =0 a G = 0 alors
v 0 immobilité
mi Ri 2 ' mi Ri 2 J J O2 B
i i
1
Disque homogène ou cylindre homogène J Rr²
2
2
Sphère homogène par rapport à son diamètre J Rr
5
1
Moment d inertie d une tige J mL²
12
Co e e e ple d’appli atio du th o e de l’a e pa all le, al ulo s le o e t d’i e tie d’u e
tige de longueur L pa appo t à u a e pe pe di ulai e à la tige et passa t pa l’u e de ses
extrémités. On trouve alors:
L 2 1
J M ML²
2 12
dv dℓ
élémentaire est par conséquent: W m dℓ . Dans cette expression, n est autre que le
dt dt
1
vecteur v. D où l expression finale W m v d v qui s écrit encore W d mv² . Le travail total
2
v2 1 1 1
des forces effectué entre les instant t1 et t2 est donc W1 2 d mv² mv 2 mv 2
v1
2 2 2 2 1
Translation Rotation
Expression 1 2 1
Ec mV Ec J ²
de Ec 2 2
Théorème
1 1 1 1 2
W( F ) W( F )
2 2
2 ( ) 2 ( ) 2 J ( i)
m f m i 2J
Expression W( F )= F . AB W( F )= (F / )
du travail
2. ENERGIE POTENTIELLE
3. ENERGIE MECANIQUE
On utilise ce référentiel pour décrire le mouvement des planètes autour du Soleil. Dans ce référentiel
la Terre décrit son orbite en 365,25 jours
2. REFERENTIEL GEOCENTRIQUE
Il est constitué du centre de la Terre comme origine et de trois axes dirigés vers les trois étoiles fixes
du repère de Copernic.
On utilise ce référentiel pour décrire les mouvements des satellites artificiels ou naturels. Ce
référentiel est galiléen. On pou ait d fi i le e f e tiel pou ’i po te uelle aut e pla te.
Dans ce référentiel la Terre tourne autour d elle-même en un jour sidéral (23h 56min 04s) suivant
l axe des pôles.
3. REFERENTIEL TERRESTRE
Un repère du référentiel terrestre ou du laboratoire est lié à la Terre. Si les mesures ne demandent
pas une très grande précision et si leur durée est très courte on peut considérer ce référentiel
comme galiléen.
Pour expliquer la perte d équilibre des passagers on fait intervenir une force fictive appelée force
d inertie: F i.
(vitesse d entrainement)
d d d
V/ = V / + V/ Va Ve Vr V V V aa ae ar
dt a dt e dt r
Le TCI dans : F F ma
Par rapport au référentiel lié au mobile: n est pas galiléen, le TCI ne s applique pas mais le
+
Fi
a
F
Un solide de masse m glisse sans vitesse initiale sur un plan incliné non lisse d’u a gle α su
l’ho izo tale. E supposa t ue le solide est a i d’u ouve e t de t a slatio et ue les fo es
qui lui sont appliquées sont constantes.
f
Sur (ox): Psinα−f ma a=gsi α− m
ave le th o e de l’ e gie i ti ue
1 2 d 1 2 d
EC t −EC(t0)=W(P )+W(R)+W( f ) 2 mv mgxsinα−fx dt 2 mv = dt gsi α−f
dv dx f
mv dt = g.si α−f dt va= g.si α−f v a=gsi α− m obtenu en simplifiant par v.
1 1 f
x= 2 at2+v0t+x0 avec v0=0 et x0= d’où la elatio : x= 2 gsi α− m t2
2. SYSTEMES ARTICULES
a. Exercice
Un corps A de masse mA =70 g entraine dans sa chute un corps B de masse mB = 80g qui glisse sur un
plan incliné d un angle =30°. A et B sont reliés par l intermédiaire d un fil inextensible qui passe par
la gorge d une poulie dont-on néglige la masse.
Calculer en négligeant tous les frottements, l accélération et la tension du fil (g=10 m/s²)
b. Résolution
*système: corps B
y
*référentiel: terrestre
*TCI: PB R TB mB a
TA
PB sin TB mBa TB mB (a gsin ) (1)
*système: corps A
*référentiel: terrestre
PA
* Bilan des forces: P A, et T A PB
z
*TCI: P A T mA a
(Oz): PA TA mA a TA mA (g a) (2)
mA mB sin
mA (g a)=mB (a gsin ) a g AN: a=2 m/s²
mA mB
Un projectile de masse m est lancé à partir d un point O verticalement vers le haut avec une vitesse
v o à l instant de date t=0.
ax 0 vx v0x 0 x x0 0
y 0 P
a ay 0 v
v y v0y 0
1 g
az g vz gt v0 z gt² v0t
2
vo
1
v gt v0 et z gt² v0t
2
sol
Remarque:
Si v0 est initialement dirigé vers le haut, le mouvement est d abord rectiligne uniformément décéléré.
Au point le plus élevé v 0, ensuite le mouvement est rectiligne uniformément accéléré vers le bas.
b. Application
Un gymnaste quitte la surface élastique d un trampoline avec une vitesse verticale de 30 km/h. Son
centre d inertie est à 2m du sol. Le gymnaste est assimilé à un solide. On suppose que la chute est
libre.
y
1) Établir les équations horaires dans un repère (O, i , j )
G
2) Calculer la durée de la montée et la hauteur maximale atteinte
par le centre d inertie du sauteur. vo
*système: gymnaste g
*Référentiel: terrestre h
1
1) équations horaires: x=0; y gt² v0t h= 4,9t² 8,33t 2
2
v0
2) durée montée: vy=0 t1 0,85s; hauteur max H=y(t1)=5,5m
g
*référentiel: terrestre
q
*BF: F et P ( négligeable devant F ); TCI: F ma a E
m
q qE qE
ax E vx t v0 x t² v0t
a m v m OM m
ay 0 vy 0 y 0
1 1 2qU
Ec mv² mv 2 qU v v02
2 2 0 m
Pou des o jets petits, do t la vitesse pa appo t au fluide est fai le, o pa le d’ oule e t
la i ai e du fluide autou de l’o jet et de fo e de frottement laminaire (absence de turbulence). La
valeur de la force de frotteme t est p opo tio elle à la valeu de la vitesse de l’o jet.
h: coefficient de frottement fluide laminaire (kg/s) qui dépend à priori de la viscosité du fluide et de
ses dimensions.
Tout corps plongé dans un liquide subit de la part de celui-ci une force opposée
au poids du liquide déplacé par ce corps.
Remarque: la poussée d Archimède existe dans tout fluide. Par conséquent, elle existe également
dans l air (souvent négligeable).
On connait à présent toutes les forces qui s exercent sur l objet en chute verticale:
dv
Appliquons la deuxième loi de Newton: m a = m g - m g - h v m (m m )g h v
dt
m m dv h
Si on note la quantité , alors on obtient: v g (1): cette équation est
m dt m
f k
l équation différentielle du mouvement.
dv h v
Suivant k: v g (2)
dt m
P
c) vitesse limite z
Lorsque la vitesse limite est atteinte, l accélération est nulle puisque la vitesse reste constante. En
dv
imposant 0 dans l équation différentielle (2), on obtient:
dt
m
vlim g
h
1
m
Par une méthode d intégration on pourra monter que: v vlim 1 e avec
h
On définit le temps caractéristique associé à une chute verticale comme étant la date qui
correspond, pour la courbe v=f(t), au point d intersection de la tangente à l origine (v=0) et à
l asymptote (vlim)
dv
On lâche l objet sans vitesse, soit v=0. Pour v=0 à t=0, l équation différentielle (2) donne: g.
dt
Cela signifie que l équation de la tangente à l origine est w(t) gt. La droite tangente à l origine
m m
prend la valeur vlim pour t . On a donc , temps caractéristique de la chute.
h h
a. Étude dynamique
ax 0 vx v 0 cos x v0cos .t
1
a ay g v vy gt v 0 sin OM gt² v0sin .t y0
2
az 0 vz 0 0
Remarque
z=0, le mouvement est plan et s effectue dans le plan XOY. La projection du mouvement sur l axe Ox
est un mouvement uniforme alors que la projection du mouvement sur l axe Oy est un mouvement
uniformément varié.
b. Équation de la trajectoire
x 1 x²
x v0cos .t t y g x.tan y0 équation d une parabole
v0cos 2 v02cos2
c. Portée horizontale
La portée est l abscisse d un point P d ordonnée y=0 (si y0=0, P est le point d impact). Pour
déterminer xp, on résout l équation y=0. On traitera pour simplifier le cas où y0=0.
1 x2 1 xp
g 2 p 2 xp tan y0 0 g tan y0 0
2 v0 cos 2 v02cos2
*Pour une vitesse v 0 donnée, la portée est maximale lorsque sin2 =1 c'est-à-dire 2 soit
2
v02
(45°) d où d m a x
4 g
v02sin2
*pour xp dmax , l équation xp admet deux solutions 1 et 2 telles que:
g
2 1 ou 2 2 2 1
tir en cloche
tir en cloche
v0 tir tendu
v0 tir tendu
1 π/ 1
1 π/ 1
Conclusion : Pour une valeur donnée de v0, une même portée xP est atteinte pour deux angles de tir
diff e ts si α est diff e t de °, ° et 9 ° . Ces deu a gles so t o pl e tai es.
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Applications des bases de la dynamique 43
d. Flèche
v0sin
gt v0sin 0 t
g
v0sin v02sin2
xF v0cos t v0cos xF
g 2g
e. Parabole de sûreté
1
Comme 1 tan² on obtient aussi l équation de la trajectoire:
cos²
1 x²
y g (1 tan² ) xtan
2 v02
Cette équation du second degré en tan a deux solutions si son discriminant est positif. A ces deux
solutions correspondent deux réglages possibles du tir.
La vitesse v0 imposée, le tir ne peut atteindre un point P donné que si l équation (1) admet des
racines. Calculons son discriminant
g² 4 g
xP 2 x 2yP 2 xP 2
4 P
0
v0 v0
g v02
Comme xP 2>0, on obtient: y p xP 2
2v02 2g
g v02
La parabole d équation y x² s épare l espace en deux régions. Les points susceptibles
2v02 2g
d être atteints par le tir doivent se trouver à l intérieur de la zone limitée par les axes et cette
parabole, appelée de sûreté.
Parabole de sûreté
A l’i sta t i itial, une particule de masse m et de charge électrique q > 0 pénètre avec la vitesse v 0
da s l'espa e o p is e t e les a atu es d’u o de sateu pla , au uelles o a appli u u e
tension constante U = V+ − V− > 0. Entre ces plaques s'établit un champ électrique uniforme E (voir
schéma) :
* référentiel: terrestre
q
*BF: F et P ( négligeable devant F ); TCI: F ma a E
m
0 v0cos v0cos
qE qE qE
a v t v0sin OM t² v0sin
m m 2m
0 0 0
x qE U
x v0cos .t t y x² xtan avec E : la trajectoire est une
v0cos 2mv02cos1 d
parabole.
Eℓ²
* Abscisse du point S: xS= ℓ yS tan ℓ
2mv02cos2
ℓ
*La date tS de sortie du champ: ts
v0cos
Eℓ
* vitesse v s de la charge à la sortie du champ : vsx v0cos et vsy v0sin
mv02cos
vsy
La direction de v s par rapport à l axe Ox: tan
vsx
En H, point le plus haut, la coordonnée verticale du vecteur vitesse est nulle: vy (H) 0
qE msin 1 qE 2
t v sin 0 tH v0 yH t v0sin .tH
m H 0 qE 2 m H
b. Cas où v o E
Considérons une particule chargée q>0 en mouvement dans un champ électrique E uniforme vertical
dirigé vers le haut (voir figure).
qEx 2
Si v 0 E alors =0 y : parabole d axe Oy. (Remarquer dans cet exemple le sens de E )
2mv02
d d qUℓ 2 d md v02 ℓ qU
Pou =ℓ alo s y . Résolvons y(ℓ) U ou
2 2 2mdv02 2 qℓ d m
Déviation électrique
La déviation électrique est l ordonnée du point d impact de la particule sur l écran. O P est la
déviation électrique. A la sortie du champ électrique F =0: le mouvement est rectiligne uniforme
suivant la tangente à la trajectoire (arc de parabole) au point S.
RAPPEL MATHEMATIQUE :
L équation d une parabole d axe OY et de sommet O est de la forme: y=ax² (où a est une constante).
dy
A 2axM Y 2axxM B; yM YM axM 2 2axM 2 B B axM 2
dx x xM
Y 2axM x axM 2
xM xM
Y=0 2axM x axM 2 0 2axM x 0 x
2 2
•M
4
0 x
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7
I
-
1
-2
-3
-
4
La tangente d une parabole en un point M coupe l axe des abscisses en un point I tel que
xM
xI
2
La tangente en la trajectoire au point de sortie S d a s isse ℓ oupe l axe des abscisses au point I
ℓ
milieu de OH soit xI
2
ℓ
O P O P D
SH y(ℓ) 2y(ℓ) ℓ 2
tan O P D 2 Eℓ²
IH IO ℓ ℓ ℓ 2 2ℓ v02
D
2 2
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q Eℓ ℓ
O P D
m v02 2
Remarque: cette expression peut être retrouvée en utilisant les composantes de la vitesse au point S:
vys O P
tan ). La mesure de la déflexion électrique permet aussi de déterminer la charge
vxs IO
q
massique .
m
2 5
Y
3
4
1 X'
Masse X
*Référentiel: terrestre
dv v²
*TCI: F F ma F m (aT aN) m T m N
dt R
dv mv²
0 car le mouvement est uniforme: F N or v R F mR ²N
dt R
2. PENDULE CONIQUE
Si on fait tourner lentement un moteur fixé à l'extrémité supérieure du pendule, on observe que
pour une certaine valeur de la vitesse angulaire , le pendule s écarte de la tige et la sphère décrit un
cercle horizontal. L angle que fait le fil du pendule avec la verticale dépend de .
F mr ² r ² r ℓsin ² sin
P + T =m a; tan avec sin tan
P mg g ℓ g cos
g g g
cos . Lorsque augmente augmente: cos 1 1 0
ℓ ² ℓ ² ℓ
g
est la vitesse angulaire limite que doit dépasser pour que le pendule s écarte de sa
ℓ
position initiale.
mv²
F =P +R=m a = n
r
F est situé dans un plan horizontal et dirigé vers le centre de la trajectoire ( F est centripète); R est
nécessairement incliné d un angle par rapport à la verticale. Pour cela on doit relever la route en
inclinant les parties courbes de la route de l extérieur vers l intérieur.
mv²
F r v² v
tan tan
P mg rg rg R
2. APPLICATION
Une corde inextensible enroulée sur un treuil soutient un solide S de masse m=10 kg. Le treuil
assimilable à un cylindre homogène de masse M et de rayon r=10 cm et maintenu en équilibre grâce
à une force motrice F appliquée sur la manivelle. A un instant t=0 on enlève la manivelle ( F =0);
quelle est la nature du mouvement du treuil à partir de cet instant? On prendra g=10 m/s².
dv d
a r r a r
dt dt
J mg mrg
(3) J mg mr mr mg '
r J J mr²
mr
r
1 2mg
J Mr²
2 r(M 2m)
2mg
a r =cte le mouvement de S est rectiligne uniformément varié.
M 2m
2 10 10
AN: 50 rad/s a= 5 m/s².
0,2 40
m2
Conservation de la quantité de mouvement: P = P d où m1v1 m2v2=0 v1 v
m1 2
a) Choc élastique
Un choc est élastique si après le choc les corps considérés ne subissent aucune déformation. A l issue
d un choc élastique il y a conservation de la quantité de mouvement et de l énergie cinétique.
Exemple
Considérons le choc entre deux boules B1 et B2 de deux pendules simples de même longueur et très
proches. On écarte la boule B1 d un angle et on la libère sans vitesse initiale. A l instant du choc
avec B2 sa vitesse v 1 est horizontale. Déterminer en fonction de v1 les vitesses après le choc.
B1
v1
B2
x
1 1 1
Ec1 + Ec2 E c1 + E c2 m v 2+0 mv 2
+ mv 2
m1(v12 v )
2
m2v 2
(2)
2 1 1 2 1 1
2 2 2 1 2
2 m1 m2 2m1
v1 v 1 v 2 (3). En éliminant v 2 entre (1 ) et (3) v 1 v1 et v 2 v1
1 m1 m2 m1 m2
b) Choc mou
C est un choc à l issu duquel les corps considérés sont déformés. Il y a conservation de la quantité de
mouvement et non conservation de l énergie cinétique.
Exemple:
Une locomotive de masse M=50t se déplace sur une ligne rectiligne horizontale avec une vitesse
V=72 km/h. En sens contraire vient un wagon de masse m=1t avec une vitesse v=30 km/h. La
locomotive heurte le wagon et continue à rouler en poussant se dernier. Quelle est leur vitesse
commune?
(M)
(m)
V v
x Avant le choc
(M + m)
v
x Après le choc
M V + m v = (M+m) v
(Ox): MV mv (M m)v
MV mv
v 19,4 m/s
M m
Gravitation universelle
I. Interactions gravitationnelles: loi de Newton
Énoncé (Isaac Newton, 1667) : deux corps ponctuels dont la répartition de masse est sphérique, de
masses mA et mB, séparés d’u e dista e , so t sou is aux forces de gravitation universelles dont
l’e p essio est :
mA mB
FA B G u
r 2 AB
FA B F FA B
r B A
u AB B
A
Remarque: Les forces de gravitation s exercent aussi bien à des distances astronomiques entre les
corps célestes qu à des distances microscopiques entre des atomes, des no au et .…
GmM GM O u (P) P
F u=m F
r² r
M m
GM
u
r²
GM
u
r²
GM (P) P
- A la surface de la Terre: r R (P) u (M)
R²
GM O u
- pour r>R (P)
r
R
Remarque: cette expression n est valable qu à l extérieur et sur la surface même de la répartition de
masse de symétrie sphérique. Ce champ est centripète car il est dirigé vers le centre O.
F =m (P)
4. APPLICATION
1) Calculer la valeur de la force de gravitation s exerçant entre le proton et l électron d un
atome d hydrogène lorsqu ils sont séparés de 0,053 µm.
2) Comparer la valeur de cette force au poids du proton à la surface de la Terre. Conclure.
Gm e m p 47 27 p
Réponse: 1) F 3,6.10 N 2) P mpg 16,79.10 N; 4,6.1020
r² F
P≪F: la force gravitationnelle est négligeable devant le poids pour des distances astronomiques.
- A la surface de la Terre r RT
GMT
(0) g0 9.8 m/s² g0RT 2 GMT avec
RT 2
MT=5,98.1024 kg et RT = 6,38.106 m
RT 2
- A une altitude h: r RT h: (P) g0 2
( RT h)
Application: Comparer les valeurs des champs de gravitation créés par la Terre et le Soleil à la surface
de la Terre.
2
Réponse:
g0
MT
(d RT )
2,7.1030 g0>> s
s MsRT 2
La détermination de g par la chute libre se fait dans un repère terrestre, qui, à cause de la rotation de
la Te e, 'est pas galil e ; il s’e suit u’e toute rigueur ≠ g. Mais comme la vitesse angulaire de
la Terre est relativement faible, ces deux forces sont pratiquement identiques et on peut écrire en
première approximation : g ≈
A la su fa e d’u e Terre sphérique (masse terrestre = 5,9742 1024 kg, rayon terrestre moyen = 6371
km) g0 = 9,82 N/kg.
A ause de la otatio te est e et de l’aplatisse e t de la Te e a o polai e = k , a o
2
équatorial = 6378 km), go varie avec la latitude du lieu : équateur : g0 = 9,78 m/s ; Luxembourg :
g0 = 9,81 m/s2 ; aux pôles g0 = 9,83 m/s2 (Unités : m/s2 ou N/kg).
Il existe une légère différence entre F et P , cette différence provient de la rotation de la Terre sur
elle-même.
T
P ℓ
F Fi
P
O
P F ℓ ²N
Supposons que le corps (1) passe de l'orbite r1 à r2 (r1 >r2) entre les instants t1 et t2 dans le champ de
gravitation:
Gm 0 m 1 Gm 0 m 1
= F . r =F. r.cos( F , r )=-F. r avec F
r²
u W1 (F )
2
Gm 0 m 1
r²
r
r
Gm 0 m 1
Ep Ep1 Ep2 W ( F )=-
r
Gm 0 m 1 Gm 0 m 1
E E Ep Ep=- d où l énergie potentielle de gravitation terrestre
r r
GM T m
s écrie sous la forme: Ep
RT h
Référentiel : géocentrique
G.mT
a sat N
r²
a est centripète donc le mouvement est circulaire de centre O confondu avec le centre de la Terre.
L’a l atio est i d pe da te de la asse du satellite. Elle e d pe d ue du a o de l’o ite.
dv v2
En général : a T N
dt r
G mT dv dv
Or : a N donc T 0 0
r2 dt dt
v constante
v2
a N ( Frenet )
r
G mT
a N ( Newton)
r2
v2 G mT G mT
N N v2
r r2 r
GmT
v
r
GmT g0RT 2
v v car GmT g0 RT 2 et r RT z
R z RT z
La vitesse d pe d du a o de l’o ite. Plus le a o est grand, plus la vitesse est petite.
b. vitesse de libération
La vitesse de libération est la vitesse à laquelle il faut lancer un objet à partir de la Terre pour qu il
s échappe à l attraction terrestre c'est-à-dire l amener à l infini avec une vitesse nulle.
1 GMm
E Esol Ec Ep ( Ecsol Epsol ) (0 0)
2
mv 2
R
0
2GM
v 2Rg0 11,2 km/s
R
c. Étude de la période
La p iode de volutio d’u satellite est la du e ue et le satellite pour effectuer le tour de son
astre attracteur. On la note T.
2 r 2 r 2 r
v T T
T v G mT
r
r3
T 2
GmT
d. loi de Kepler
T2 4 2 T2 4 2
ou 3
r3 GmT r R 2g0
O peut d te i e la asse d’u o ps att a teu o aissa t la p iode et le a o de l’o ite d’u
de ses satellites.
3. SATELLITES GEOSTATIONNAIRES
Un satellite géostationnaire a une position fixe par rapport à la Terre. Par rapport au référentiel
géocentrique, il a un mouvement circulaire uniforme.
Il se situe da s le pla de l’ uateu , volue d Ouest en Est, et sa période de révolution est celle de la
Terre (23h 56min 04s)
1
T 3
z GmT RT 36000km
4
Un satellite géostationnaire évolue en orbite circulaire à une altitude proche de 36 000 km et avec
une vitesse voisine de 3,1 km/s.
Un astronaute veut mesurer le poids apparent d un objet de masse m et de centre de masse C. Pour
cela il suspend cet objet à l extrémité d un ressort accroché au plafond du satellite.
a
T
Du point de vu de l astronaute l objet est soumis à son poids apparent P et à la tension T due au
ressort. L objet étant immobile: P + T =0.
m a=m a +T T =0 d où P =0
La tension est nulle, l objet reste en équilibre sans être retenu par le ressort. L astronaute en déduit
que le poids apparent de l objet est nul, d où l impression d impesanteur. L astronaute est lui-même
en impesanteur.
L impesanteur est due au fait que l astronaute subit la même accélération que
le satellite: ils sont tous deux en "chute" par rapport à la Terre. L astronaute
n a plus besoin d aucun appui pour rester en équilibre dans la cabine, car la
réaction exercée par la paroi est nulle.
V. La satellisation
1. CHUTE LIBRE PARABOLIQUE
Lorsqu'on lance un objet placé au voisinage de la Terre avec une vitesse Vo, le mouvement de cet
objet est parabolique (images ci-contre).
Remarque: La trajectoire dépend de la valeur de la vitesse initiale et de l'angle que fait la direction
du lancé avec l'horizontale.
2. SATELLISATION
Lorsque qu'on lance un objet d'un point proche de la Terre avec une vitesse de direction tangente
à la surface terrestre, plusieurs cas sont possibles.
- les oscillations sont dites libres lorsque le système une fois, le système, écarté de sa position
d’ uili e est a a do à lui-même.
Système : la masse m
Référentiel : laboratoire
2 k
Posons 0 Cette équation a pour solution : x x m cos( 0 xm et sont
m
des constantes déterminées à partir des conditions initiales. 0 est la pulsation propre de
l oscillateur.
preuve: On notera
2
x xm cos 0t ; x xm 0sin 0t ;x xm 0 cos 0t
k 2 k 2 k
Calculons x x xm 0 cos 0t x cos 0t car 0
m m m m
k m 1 k
0 : pulsation propre; T0 2 : période propre; f0 : fréquence
m k 2 m
propre.
c) Représentation graphique
x xm cos 0t ;
d) étude énergétique
1 1 2
A un instant t donné: Em Ec Epe mx 2 kx
2 2
1 1 1
E m[ xm 0sin 0t ]² + k[x cos 0t ]² kx 2
2 2 m 2 m
1 1 2 1
E kx 2 m 0 xm
2
mv 2 avec vm xm 0
2 m 2 2 m
Le système est conservatif car l énergie mécanique est constante. Donnons une représentation
graphiquement de Ep, Ec et E dans le cas où x xm cos t
1 2 1 1
Ep kx kx 2cos² t kx 2(1 cos2 t)
2 2 m 4 m
1 1 2x 2sin² 1
Ec mx 2 m m t kx 2(1 cos2 t)
2 2 4 m
T0
Les deux fonctions Ep et Ec sont périodiques de période .
2
Energie
Em(t)
Ec(t) Ep(t)
dE
E=cte 0 mx x kx x x (mx kx) 0 x 0 donc mx kx 0
dt
(1) et (2) kx mx mx kx 0
z
ℓ0
-xm
x0 T0
O O
T i
P
x
+xm
P
b) étude énergétique
1 1 2
E Ec Ep e Ep p mx 2 k( x0 x ) mgx
2 2
1 1 1 2 1
E= mx 2 + 2 k (x02 2xx0 x 2) mgx 2 mx 2 k (x0 x ) x ( kx0 mg ) or kx0 mg
2 2 0
2
1 1
d où: E= 2 mx 2 2 k (x0 x )
2 2
1 2 1 2 1
E mx 2 0 sin² 0t kx kx 2cos² 0t
2 m 2 0 2 m
1 1 2
E kxm 2 kx cte
2 2 0
*Réciproque:
1 1 dE 1
E = 2 mx 2 2 k (x0 x ): E=cte
2 2 0 mx x 2xx x (mx kx) 0; x 0 alors
dt 2
mx kx 0
R ℓ0
ℓ ℓ1
G0
R T0 Epp=0; z=0
T
G P
P
x
b) étude énergétique
1 2 1 k (x
E 2 mx ℓ1 ℓ0) g si α
2
dE 1
mx x k 2x (x ℓ1 ℓ0) mgx sin x kx k (ℓ1 ℓ0) mgsin 0
dt 2
puisque mgsin k (ℓ1 ℓ0) 0 donc: mx kx 0
1. PENDULE SIMPLE
Un pendule simple d u e lo gueu ℓ est a t de sa positio
d équilibre d un angle 0 puis abandonné à lui-même.
La position de (m) sur la verticale est prise pour origine: Ep=0 et z=0 (l axe z est supposé ascendant).
La masse m est repérée à un instant t par son abscisse angulaire ou élongation.
1 1 v2
E Ec Ep J ² gℓ(1 cos ) J gℓ(1 cos )
2 2 ℓ²
2
d d
v ℓ ℓ v2 ℓ²
dt dt
2 2
1 J d 1 d
E ℓ gℓ(1 cos ) E J mgℓ(1 cos )
2 ℓ² dt 2 dt
dE
E est une constante J gℓ sin J gℓsin ) 0 J gℓsin 0
dt
gℓ
Pour de faible oscillations ( <10°): sin tan (en radian) d où 0
J
g 2 g
On a: J ℓ² 0 0 avec .Par analogie cette équation a pour
ℓ 0 0
ℓ
g
solution: m cos t
ℓ
Pour 0
ℓ
z
2. PENDULE PESANT
P
Ep=0; z=0
dE
E est une constante J mgd sin J mgdsin ) 0 J mgdsin 0
dt
2 2 mgd
Pour de faible oscillations ( <10°): sin tan (en radian) d où 0 0 avec 0
J
3. PENDULE DE TORSION
C
TAA: (P ) + (T ) + ( )=J 0 + 0 –C J d où 0
J
2 C
0 0 avec 0
J
v
R
T
x
f
P
d²x dx
TCI: R T P f ma –kx v mx m kx 0 : équation différentielle d un
dt² dt
système amorti. La courbe x=f(t) présente trois types suivant les valeurs de .
V. Association de ressorts
1. ASSOCIATION EN PARALLELE
corrigé
T1=k1(l-l0) ; T2=k2(l-l'0) ;
2. ASSOCIATION EN SERIE
corrigé
en A point immobile et sans masse les deux tensions sont égales
en B : Mg= k2(l2-l'0)
Répulsion Attraction
S N N S S N S N
Répulsion Attraction
S N S
N
Répulsion Attraction
- des bobines parcourues par des courants de sens contraires se repoussent; elles s attirent si
les courants sont de même sens.
- des pôles d aimant de même nom se repoussent et des pôles de noms différents s attirent.
a. Exp ie e de l’ai a t is
On ne peut pas séparer les deux pôles d un aimant. En brisant un aimant, on obtient deux aimants
ayant chacun un pole Nord et un pole Sud.
b. Faces d’u e o i e
On détermine les noms des faces d une bobine par les règles d orientation selon le sens du courant.
- Le tir bouchon
Lorsque le tir bouchon tourne dans le sens du courant, il progresse de la face Sud vers la face Nord à
l intérieur de la bobine.
N S
- Le bonhomme d Ampère
Le bonhomme d Ampère couché sur le fil regarde vers l intérieur de la bobine. Le courant lui entre
par les pieds et sort par la tête. Son bras gauche tendu indique la face Nord.
N S
- La main droite
La main droite disposée dans le sens du courant, la paume tournée vers l intérieur de la bobine et la
face Nord est indiquée par le pouce.
Face nord
Le champ magnétique en un point P est représenté par un vecteur noté B(P) dont:
2. SPECTRES MAGNETIQUES
- Une ligne de champ est une courbe tangente en chacun de ses points avec le vecteur champ
magnétique B. Elle est orientée dans le sens de B.
- Deux lignes de champ ne se coupent jamais parce qu il n existe qu un seul vecteur champ
magnétique en un point.
- L ensemble des lignes de champ magnétique constitue le spectre du champ magnétique.
a. Spe t e d’u ha p ag ti ue e pa u ai a t d oit
- Près des pôles les lignes de champ sont resserrées: le champ y est plus intense.
- Les lignes de champ quittent le pôle nord pour converger vers le pôle sud.
b. Spe t e d’u ha p ag ti ue pa u ai a t e U
Entre les deux branches de l aimant en U, les lignes de champ sont parallèles et de même sens. Dans
cette région le champ magnétique est uniforme.
Le champ magnétique terrestre peut-être considéré comme le champ créé par un aimant droit placé
au centre de la Terre (en réalité, la magnétosphère est déformée par le vent solaire).
- Le méridien géographique est le plan vertical qui contient le point considéré et l axe nord sud
des pôles.
- Le plan du méridien magnétique est le plan vertical contenant la direction du champ
magnétique du point considéré.
- L angle formé par les deux plans s appelle la déclinaison (D).
- L angle que fait B T et l horizontal du point considéré est appelé inclinaison (i).
= H + V
Définition: Un solénoïde est une bobine longue dont sa longueur L est supérieure à dix fois son rayon
r (L>10.r).
Sens du champ: Un bonhomme d'Ampère placé sur les fils du solénoïde, le courant entrant par ses
pieds et sortant par sa tête, indique le sens du champ magnétique par son bras gauche lorsqu'il
regarde le centre du solénoïde.
Les lignes de champ sont parallèles (les vecteurs champs sont colinéaires et de même
sens).
Le champ magnétique conserve la même valeur, on dit qu il est uniforme.
L'i te sit du ha p ag ti ue B au e t e d’u e o i e lo gue de N spi es, de lo gueu L
N
parcourue par un courant I vaut : On pose n
L
Les bobines d Helmholtz sont deux bobines plates, identiques, coaxiales, de même rayon séparées
par une distance égale à leur rayon. Elles sont parcourues par le même courant dans le même sens.
Elles créent un champ magnétique uniforme dans la région de l espace comprise entre les deux
bobines.
B subit une force magnétique appelée force de Lorentz F donnée par : F =qv B
Cette relation fait intervenir un opérateur mathématique appelé produit vectoriel (noté " ").
3. APPLICATION
Représenter dans chaque cas, le vecteur manquant en respectant le type de représentation choisie.
Attention: si q<o alors qv est de sens opposé à v (réponses en rouge)
F B
F F
B B
v v v
q>0 q>0 B
B
v
B q<0
F V
F v F
V F B
q<0
q<0
q>0 q>0
1. EXPRESSION DE L ’ACCELERATION
Système: particule chargée; référentiel: terrestre; BF: F et P (négligeable devant F )
q
TCI: F =m a qv B a v B
m
2. NATURE DU MOUVEMENT
- Le mouvement est uniforme:
dEc 1
F =q v B v ( F )= F .v=0 or (F) dt
0 Ec
2
mv² cte v v0 cte. La
Au cours du mouvement le vecteur v reste dans le plan (N, T ): la trajectoire de la particule est située
dans le plan orthogonal à B passant par O et contenant v 0.
dv v² dv v²
a T N, la vitesse est constante donc 0 d où a N
dt dt
La trajectoire est curviligne et possède un rayon de courbure constant donc c est un cercle.
- conclusion:
Une particule chargée entrant dans un champ magnétique avec une vitesse perpendiculaire au
champ décrit un mouvement circulaire et uniforme dans un plan perpendiculaire au champ.
mv0
Le rayon de la trajectoire est donné par l'expression: R=
|q |B
4. REMARQUES IMPORTANTES
- La force de Lorentz F est centripète. C'est elle qui est à l'origine du mouvement circulaire et
uniforme !
- Si v 0 est parallèle à B, la force de Lorentz est nulle et la particule décrit un mouvement
rectiligne et uniforme à travers le champ (Newton I).
- Si l'angle entre v 0 et B est différent de 0° et de 90°, la particule décrit un mouvement
uniforme hélicoïdal (trajectoire = hélice).
C A
HS ℓ AA D
Pour le triangle HCS: sin . Pour le triangle A IA: tan
CS R IA IA
ℓ D ℓL mv0 | q| ℓLB
Donc D or R d où D
R L R |q | B m v0
q
La mesure de la déflexion D permet de calculer la charge massique .
m
2. SPECTROGRAPHE DE MASSE
8U
C1C2 est la distance entre les deux points d impact: C 1 C 2 2R 2 2R 1
|q |B²
( m2 m1 )
3. FILTRE DE VITESSE
Étude d un exemple:
Une chambre d'ionisation produit des ions 20Ne+ et 22Ne+ de masses respectives m1et m2. Le poids est
négligeable devant les forces électromagnétiques et leur mouvement a eu lieu dans le vide.
Les ions pénètrent avec une vitesse initiale négligeable dans un accélérateur où ils sont soumis à un
champ électrique uniforme crée par une tension U0=VM-VN établie entre deux plaques conductrices
M et N. On désigne par v1 et v2 les vitesses des ions 20Ne+ et 22Ne+ lors du passage en O1. Charge
élémentaire e=1,6 10-19 C.
a) Représenter sur un schéma le vecteur champ électrique et donner le signe de U0. Justifier.
b) Exprimer la vitesse de l'ion 20Ne+ à la sortie de l'accélérateur en fonction de sa masse et de
U0.
c) Calculer cette vitesse si la valeur absolue de la tension vaut 2 104 V; masse atomique molaire
de l'ion 20Ne+ =0,02 kg mol-1; nombre d'Avogadro = 6,02 1023 mol-1.
d) Montrer qu'en O1 : m1v1² =m2 v2² ; en déduire la valeur de v2. Masse atomique molaire de
l'ion 22Ne+ =0,022 kg mol-1.
e) Au delà de O1 les ions entrent dans un sélecteur de vitesse limité par les plaques P et Q. Dans
cette région ils sont soumis simultanément à un champ électrique uniforme crée par une
tension positive U=VQ-VP et à un champ magnétique perpendiculaire aux vecteurs vitesses et
au champ électrique. Représenter les champs sur un schéma afin que les forces électriques
et magnétiques soient opposées.
f) On règle la tension U de telle façon que le mouvement des ions 20Ne+ soit rectiligne et
uniforme de trajectoire O1O2. Représenter les forces qui agissent sur l'autre ion 22Ne+ ainsi
que le vecteur vitesse v1.
g) Exprimer U en fonction de v1, d (distance des plaques P et Q) et du champ magnétique.
Calculer U si B=0,1 T et d=5 cm.
h) Dans quelle direction seront déviés les ions 22Ne+ . Justifier le nom "filtre de vitesse" donné à
la région limitée par P et Q.
Résolution
0,02
c) calculer la masse en kg : 23
=3,322.10^-26kg
6,02.10
v1² = 2 1,6.10-19*2.104/3,322 10-26 = 1,928.1011 v1 = 4,39 105 m s-1.
d) même travail pour l'autre ion : 0,5 m2v2² =eU0. m1v1² = m2v2² =2eU0
e) représentation
f) La tension UQP est positive : le champ électrique pointe vers le plus petit potentiel soit vers P.
La charge q est positive, alors la force électrique a le sens du champ électrique. La force
magnétique opposée (mouvement uniforme) à la force électrique pointe vers Q. Le vecteur
charge fois vitesse pointe vers la droite. La règle de la main droite donne le sens du champ
magnétique.
g) Le mouvement de l'ion 20Ne+ étant rectiligne uniforme, la somme des forces est nulle. La
norme des forces est égale: eE=ev1B ou E=U / d = v 1B soit U= d v 1B
4. CYCLOTRON
Le principe du cyclotron a été découvert en 1929 par E. O. LAWRENCE aux USA.
Un cyclotron est un accélérateur de particules chargées. Il comporte deux électrodes creuses (des
demi-cylindres plats) en forme de la lettre "D", les "dee" (en anglais) ou "dés" (en français), entre
lesquelles est appliquée une tension alternative haute fréquence. Les deux "dés" baignent dans un
champ magnétique uniforme.
En son centre (point O) se trouve une source qui fournit des ions, le plus souvent positifs : protons,
deutons (particules fo es d’u p oto et d’u eut o , pa ti ules alpha pa ti ules fo es pa
protons et 2 neutrons), etc......
Ces particules sont accélérées vers le "dé" supérieur, où elles arrivent en A1 avec une vitesse vA1. Elles
décrivent alors avec la vitesse vA1 constante un demi- e le. Au o e t p is où elles s’app te t à
sortir du dé (point B1), la tension appliquée entre les deux "dés" a changé de signe : les particules
sont accélérées vers le "dé" inférieur (entre B1 et C1) : sa nouvelle vitesse est vC1 > vA1. Dans le "dé"
inférieur les particules décrivent aussi un demi-cercle, de rayon supérieur au précédent, avec la
vitesse vC1 constante. Lorsqu'elles sortent (point D1) la polarité des "dés" a encore changé : les
particules sont accélérées vers le "dé" supérieur (entre D1 et A2) et entrent dans ce "dé" avec la
vitesse vA2 > vC1.
A chaque traversée de l'intervalle entre les "dés", la tension appliquée accélère les particules.
Lorsque les particules sont à l'intérieur des "dés", elles décrivent des demi-cercles avec des vitesses
de plus en plus grandes, et donc avec des rayons de plus en plus grands.
T m
La durée de parcours des demi-cercles est constante et égale à la demi-période : .
2 |q |B
Après avoir tourné quelques centaines de tours, les particules arrivent à la périphérie des "dés"
(rayon R) et sortent tangentiellement à la trajectoire avec la vitesse v. Elles peuvent alors être
utilisées comme projectiles corpusculaires de haute énergie.
BR 1 1 q²B²R²
Vitesse : v |q| m Énergie cinétique des particules : Ec
2
mv²
2 m
Loi de Laplace
I. Action d un champ magnétique uniforme sur un élément de
courant
1. ÉTUDE EXPERIMENTALE
a) Expérience des rails de Laplace
b) Observation
c) Interprétation
2. LOI DE LAPLACE
a) Énoncé
F= I ℓ B
Le sens de ℓ est celui du courant. La longueu ℓ est la pa tie du o du teu ui est à la fois pa ou ue
par le courant et plongée dans le champ magnétique B;
ℓ
Remarque: F Laplace= F Lorentz = qv B ℓ ℓ
F
b) Caractéristique de la force de Laplace
B
o direction: F (ℓ,B)
Une tige de cuivre OA, de masse m = 8,3 g, homogène, de longueur L=30 cm, peut se mouvoir dans
u pla ve ti al autou de l’a e pe pe di ulai e au pla de la figu e, passa t pa O. L’e t it A
plonge dans une cuve à mercure qui assure le contact électrique avec le reste du circuit. Sur une
hauteur h = 3 cm, la partie centrale de la tige est placée dans un champ magnétique B uniforme et
parallèle à , pointant vers le lecteur.
Résolution:
IhB mgsin2
=mg sinθ d’où B 2,3.10 2
T
cos 2Ih
II. Applications
1. ROUE DE BARLOW
La roue tourne car lorsqu un rayon parcouru par un courant entre dans l espace où règne un champ
magnétique, il est soumis à la force de Laplace F ( au rayon et contenue dans le plan de la roue).
Cette force entraîne la roue et avant que ce rayon ne sorte du champ, le rayon suivant pénètre dans
celui- i et su it à so tou la fo e de Lapla e, ai si de suite…
ℓ
(F) F or F IℓBsin 2 IBℓ et F
2
ℓ
2. BALANCE DE COTTON
Compte tenu de la forme des conducteurs MN et PQ (arcs de cercle de centre O), les moments des
forces F1 et F2 sont nuls. La condition d équilibre s écrit:
mg
(R) ( P 0 )+ ( F )+ ( F 1 )+ ( F 2)+ (P ) 0, soit IℓBd mgd d où B
Iℓ
Suivant que le sens de I soit entrant ou sortant, la membrane M est attirée ou repoussée. Si I varie
alternativement la membrane vivre et émet un son de même fréquence que le courant alternatif.
A C
(D1) (D2)
B
F1 F2 F
B2 I J B1
I
I1 I2 F1 B1
B2
B D
2. INTERPRETATION
o Le courant I1 crée en tout point du conducteur CD un champ magnétique B1 au plan
7I
formé par les deux conducteurs ( B1 2.10 1 ). B1 exercent en tout point du conducteur CD
d
une force de Laplace dont la résultante s applique en M2 milieu de CD.
I1 ℓ2
F2 I2 ℓ 2 B1 F2 I2ℓ2B1 I2ℓ2 0
F2 0
I1 I2
2 d 2 d
I2 ℓ1
F1 I1ℓ1 B2 F1 I1ℓ1B2 I1ℓ1 0
F1 0
I1I2
2 d 2 d
n n
n
2. FORCE DE LAPLACE S’EXERÇANT SUR UN CADRE
Considérons un cadre rectangulaire parcouru par un courant I dans un champ magnétique uniforme
B
A F Ac
T
a F AD C n
D P F CE I B
b
I
E
F DE
( F AD) b b IBS
FAD sin IaB sin sin avec S=ab=surface du cadre et =(B; S )
2 2 2
car S =Sn F AD n
b IBS B
( F CE) FCE sin sin A b
2 2 +
C
( )
4. POSITION D ’EQUILIBRE DU CADRE
F CE
Condition d équilibre: 0 =IBSsin
- =0, B et n sont parallèles et de même sens: écarté de sa position d équilibre le cadre tend à
y revenir. On dit que l équilibre est stable.
- = , B et n sont parallèles et de sens contraire: écarté de sa position d équilibre le cadre
s en éloigne définitivement. On dit que l équilibre est instable.
=BS =BScos =0
S N
n B
- Lorsqu on approche le pôle nord d un aimant de la face sud d une bobine, elle s emboîte sur
l aimant (attraction nord-sud)
- Lorsqu on approche le pôle sud de l aimant, la bobine est repoussée, elle retourne et revient
en présentant sa face nord et s emboîte dans l aimant.
- On observe les mêmes faits si on inverse le sens du courant qui traverse la bobine.
Un circuit plan, libre de se déplacer, placé dans un champ magnétique B tant à se déplacer de façon
que le flux magnétique qui le traverse soit maximal (B//n et de même sens). Le sens du parcourt
choisi étant celui du courant.
Induction électromagnétique
I. Rappels: algébrisation des grandeurs physiques (i et u)
1. CONVENTION RECEPTEUR
Soit un dipôle (AB) quelconque: A B
b) Générateur
Un générateur peut être représenté par une f.é.m. et une résistance interne r.
i e
A O B
r
UAO UOB
uAB uAO uOB e ri donc la tension positive est u e ri
UAO UOB
1. ÉTUDE EXPERIMENTALE
a) Expérience 1
- Bobine fixe, aimant mobile
Le courant qui apparait dans la bobine alors que le circuit ne comporte pas de générateur est le
courant induit. La bobine dans laquelle circule le courant induit est l induit. La source de champ
magnétique (ici l aimant) est l inducteur. Ce phénomène est appelé induction électromagnétique.
b) Expérience 2
B B ind
B B ind
i1 i2
i1 i2
c) Expérience 3
La bobine étant placée dans un champ magnétique, si nous la déformons rapidement un courant
induit circule dans la bobine. Ce courant s annule dès que cesse cette déformation.
d) Expérience 4
Plaçons un aimant horizontal, mobile autour d'un axe vertical, près d'une bobine d'axe horizontal,
connectée à un galvanomètre. Faisons tourner cet aimant à vitesse angulaire constante.
Observation : Un courant induit circule dans la bobine dans un sens, puis dans l'autre, puis de
nouveau dans le premier sens, et ainsi de suite : la bobine est parcourue par un courant alternatif de
fréquence égale à celle du mouvement de rotation.
On fait la même observation si l'aimant est fixe et que la bobine tourne à vitesse angulaire constante
2. INTERPRETATION
- Dans l expérience 1, en déplaçant l aimant le nombre de lignes de champ qui traverse la
bobine augmente ou diminue. Donc il y a variation du flux magnétique à travers la bobine.
Cette variation de flux magnétique est la cause du courant induit. Ceci est justifié par les
expériences suivantes:
- dans l expérience 2, on fait varier B en agissant sur i1.
- da s l’e p ie e , o fait va ie la su fa e S de la o i e.
- dans l expérience 4, on fait varier l angle formé par B et S .
Toutes les grandeurs B, S et sont des facteurs de l expression du flux magnétique =BScos
3. CONCLUSION
Dans toute variation du flux magnétique à travers un circuit fermé s accompagne de la production
d un courant induit dans le circuit. Le courant induit apparait dès que commence les variations du
flux et disparait dès que cesse cette variation: la cause et l effet ont la même durée.
em
t
e e
e e 1 d
i i
R R R dt
R
4. APPLICATION
Une spire carré de résistance R=0,1 , de coté a=10 cm est placé dans un champ magnétique comme
l indique la figure.
B(t)
n
0,5
B
0 1 t(s)
a) Déterminer le sens du courant induit
b) Déterminer la f.é.m. induite
c) Déterminer l intensité du courant
e
Réponse: B 0,5t e=-5.10-5V i= R =5.10-4A sur t [0;1] et B=0,5 e=0V i=0 sur t ]1;+ [
Si nous déplaçons la tige MN avec une vitesse constante v parallèle aux rails, un courant est créé
dans le circuit de la tige et des rails.
A M M C
B ind Fe n
µA v
Em
B
i
A N N C
b) Interprétation
Considérons un électron libre de la tige MN, quand on déplace la tige avec une vitesse v, cet électron
est entrainé avec la même vitesse v. Il s exerce sur cet électron une force de Lorentz F =q v B. Le
déplacement des électrons entraine un courant en sens inverse: c est le courant induit.
L expression v B est homogène à un champ électrique car les électrons se déplacent de N vers M.
c) Autres relations
F.é.m. induite
F .NM
E .NM vBℓ e=-vBℓ
q
d
Autre méthode: e or =BS
dt
d d 0 dx
e Bℓ Bℓv
dt dt dt
++ M
e- v
f B
__ N
U1 U2
N1 spires N2 spires
noyau magnétique
U2 N2
N1 U1
Petite explication !
U1 est une ddp sinusoïdale, donc le flux magnétique créé par N1 varie, et donc le flux magnétique à
travers N2 varie, et il produit, d’après la loi de Faraday, une f.é.m. induite U2 sinusoïdale.
U2 N2 I1
On appelle rapport de transformation : m (pour un transformateur idéal)
U1 N1 I2
Auto-induction électromagnétique
I. Phénomène d auto induction
1. INFLUENCE D ’UNE BOBINE DANS UN CIRCUIT
R L
(1)
i1 (2)
. I i2 L2
G K
Les lampes L1 et L2 sont des lampes identiques.
La bobine est donc la cause du retard à l établissement ou l annulation du courant dans la branche 2.
E
Y1
P
GBF
(E; 0) t
UNB=Ri
N R B Y2
Lorsque la tension aux bornes du générateur est maximale, l intensité du courant n atteint pas
immédiatement sa valeur maximale. De même si la tension est nulle, le courant i diminue
progressivement avant de s annuler.
Définition:
Une bobine placée dans un circuit s oppose à l établissement et à l annulation du courant : c est le
phénomène d auto induction.
3. INTERPRETATION
Lorsque i varie, le champ magnétique créé par le courant varie dans le circuit, donc le flux propre à
travers le circuit varie, ce qui engendre une f.é.m. induite qui par ses effets va s opposer à la cause
qui lui a donné naissance (loi de Lenz): c est le phénomène d auto induction.
B ind
B ind B
i B
i
I
I
L est appelé auto induction ou inductance ou coefficient de self inductance ou self. Elle s exprime en
Henry (H). L ne dépend que de la géométrie du circuit.
NBS N
Li NBS L or B µ0ni µ0 i
i ℓ
S N 0 R²
L N²µ0 L
ℓ ℓ
Si la résistance de la bobine n'est pas négligeable, celle-ci peut-être considérée comme l'association
en série d'un conducteur ohmique et d'une bobine de résistance nulle.
Ldi Ldi
UL ri e ri UL ri équation différentielle en i du 1e ordre.
dt dt
Remarques
Dans le cas où la bobine est une inductance pure, sa résistance est nulle et la tension à ses
di
bornes s'écrit uL L .
dt
En régime permanent, le courant est constant (i=cte), la tension aux bornes de la bobine
s'écrit uL=ri: la bobine se comporte comme un conducteur ohmique.
1. ÉQUATION DIFFERENTIELLE
di
La loi d additivité des tensions: UL+UR=E L Ri E équation différentielle.
dt
di E
Remarque préalable: en régime permanent, le courant est constant. I=cte 0 i
dt R
t
Vérifions que i A Be est solution de l'équation différentielle.
t
di B
e . L'équation différentielle s'écrit alors:
dt
t t t
L B E L E
A+Be + ( e )= => A + B(1 - ).e =
R R R R
E E
A= A
R R
=>
L L
1- =0 =
R R
http://physiquechimie.ecoles.officelive.com |Serigne Abdou Wahab Diop – Lycee Limamou Laye
100 Auto-induction électromagnétique
t
E L
On en déduit que l'intensité du courant s'écrit i Be avec = .
R R
E
D'autre part, à t = 0, i = 0 => 0 = + B.e0
R
E
=> B
R
t
E E
=> i = - .e
R R
t
E
=> i= (1 - e )
R
Ldi
Par la méthode de résolution de l équation différentielle: Ri E
dt
di di R L
Ri L 0 Ldi Ridt dt. Posons
dt i L R
t t t
R k
En intégrant: lni t k i1 e e ek i1 Ke avec K ek
L
di2 E
i2 = cte 0 Ri2 = E i2
dt R
t
E
La solution de l équation différentielle est: i=i1 + i2 = Ke
R
t
E E E
K est déterminé par les conditions initiales: à t=0; i 0 K K d où i 1 e
R R R
4. CONSTANTE DE TEMPS
L
La grandeur est appelée constante de temps du circuit. Son unité est la seconde (s). La
R
constante de temps fournit un ordre de grandeur de la durée de la réponse d'un circuit RL
Apparition du courant lors de la fermeture du circuit Disparition du courant lors de l'ouverture du circuit
di di
ui (ri L )i ri² Li = j+ m
dt dt
di d 1 dE 1
m Li Li² , par analogie: E Li²
dt dt 2 dt 2
1
- Lorsque le courant s établi, la bobine emmagasine de l énergie E Li : ceci crée un retard
2
à l établissement du courant.
- Quand il y a rupture du courant, la bobine restitue l énergie emmagasinée: ceci entraine un
retard à l annulation du courant.
Pou ouv i u i uit i du tif il faut pe ett e au ou a t de s’a ule de faço o ti ue, u e diode
est placée sur les bornes de la bobine permettant ainsi au courant de continuer à circuler jus u’à so
annulation, comme sur le schéma suivant.
La diode utilisée est appelée diode de roue libre. Ce terme est employé lorsque la bobine restitue
l’ e gie e agasi e su elle e. Alo s ue l’i te upteu tait fe la o i e a sto k de
l’ e gie, le i uit s’ouv a t ette e gie doit t e estitu e, la diode de oue li e pe et ette
opération.
Condensateurs: dipôle RC
I. Le condensateur
1. DEFINITION ET SYMBOLE
On notera qu'un circuit série comportant un condensateur est un circuit ouvert. Il ne laisse donc
pas passer un courant permanent. Un condensateur ne peut s'utiliser qu'en courant variable ou
en régime transitoire.
b) Charge du condensateur
Fe o s K e : l’aiguille de A dévie brièvement.
Le pôle + du g ateu atti e uel ues le t o s de l’a atu e , les p opulse ve s le pôle – d’où ils
so t epouss s ve s l’a atu e .
Cette i ulatio d’ le t o s do e lieu à une impulsion de
courant indiquée par l'ampèremètre. Cette impulsion de
courant amène une charge Q > 0 sur l'armature 1 et Q < 0 sur
1 2
l'armature 2 du condensateur. On a évidemment: Q = −Q .
1 2
La p se e des ha ges est i di u e pa l’e iste e d’une
tension U aux bornes du condensateur.
L’i pulsio de ou a t s’a te d s ue U=U : aucun courant
0
e i ule plus da s le i uit. O dit alo s ue l’o a ha g le
condensateur, sa charge vaut Q | Q1| | Q2|
Remarque : La ha ge Q du o de sateu est la valeu a solue de la ha ge ui s'a u ule su l’u e
de ses armatures. (La charge totale des 2 armatures est évidemment nulle !)
Ouv o s K : l’aiguille de A ne dévie pas. Aucun courant ne circule. Le condensateur reste chargé. Sa
tension est toujours U=U et sa charge Q.
0
c) Décharge du condensateur
Fe o s K e : l’aiguille de A d vie i ve e t da s l’aut e se s.
Le condensateur chargé est court-circuité. Les le t o s de l’a atu e
i ule t à t ave s le i uit pou o pe se le d faut d’ le t o s su
l’a atu e .
La i ulatio d’ le t o s s’a te si les deu a atu es so t eut es,
c.-à-d. si U = 0 et Q = 0.
Lo s u’o elie les a atu es d’u ondensateur chargé par un
conducteur, on décharge le condensateur. La tension à ses bornes ainsi
ue sa ha ge s’a ule t.
3. VISUALISATION A L ’OSCILLOSCOPE
Le générateur délivre une tension à échelon de valeur E et 0
q
Remarque : Si i est constant i = I et on a alors I . ta t la ha ge à l’i sta t t.
t
L'expérience montre qu'un condensateur soumis à une tension uC prend une charge q
proportionnelle à uC telle que:
Remarque: le farad est une unité représentant une très grande capacité, rarement rencontrée en
électronique ou au laboratoire. On utilise couramment les sous multiples: 1mF=10-3F, 1µF=10-6F,
1nF=10-9F (nanofarad) et 1pF=10-12F (picofarad).
.S
Pour un condensateur plan C où est u e o sta te d pe da t du di le t i ue.
d
-12
S
Si le diélectrique est le vide: C ⋅ est la permittivité du vide = 8,54⋅10 u.S.I.
d 0
S
Pour un autre diélectrique : C . est la permittivité du diélectrique >
d 0
S
Finalement : C 0 r r Cvide
d
dq du C du C
Selon la convention récepteur: i= dt mais q=CuC => i=C dt et u R =RC dt .
du C
Finalement l'équation différentielle cherchée s'écrit: RC +u C =E
dt
t
La fonction numérique uC=Ae + B (où A, B et sont des constantes) est bien solution des
équations différentielles.
du C
La fonction numérique uC=Ae-t/ +B est solution de l'équation différentielle RC dt +u C =E si cette
équation est vérifiée par la fonction numérique proposée et par sa dérivée.
du C A t du C
Or: = e . En reportant cette expression de dt et de uC dans l'équation différentielle
dt
t t
RCA -t/ RC
on a: e + Ae + B = E ou encore: Ae (1 )+ B=E
τ
Cette équation devant être vérifiée quelque soit la date t. On a donc les deux conditions suivantes:
RC
B=E et 1 0 =RC : la fonction numérique uC s'écrit donc provisoirement uC=Ae-t/RC+E:
τ
uC=E(1-e-t/RC)
du C
En introduisant les expressions de uC et de dt dans l'équation différentielle de la décharge on a:
t
RC
Ae 1- ) + B = 0 cette équation devant être vérifiée quelque soit la date t. On a donc les deux
τ
RC
conditions suivantes: B=0 et 1− t =0 => =RC
3. REPONSE EN INTENSITE.
Dans la partie précédente, nous nous sommes intéressés à la réponse du dipôle RC en tension. C'est-
à-dire que nous avons examiné l'évolution de la tension aux bornes du condensateur.
Il est intéressant d'examiner la réponse en intensité. C'est-à-dire d'étudier l'évolution de l'intensité i
du courant dans le dipôle RC au cours du temps lors du cycle charge-décharge.
u
Dans les deux cas (charge ou décharge) on a d'après la loi d'Ohm: i= R
R
a) Étude de la charge
E−uC
La loi d'additivité des tensions s'écrit: E=uC+uR => uR=E-uC, on en déduit: i= R
E t
Pendant la charge l'expression de uC est: uC=E-Ee-t/RC alors i e
R
Cette expression de i montre que l'intensité du courant de charge décroît aux cours de la charge, de
E
la valeur i 0= R à la valeur voisine de 0 (le condensateur est chargé). Cela signifie que plus la phase de
charge avance plus il est difficile de charger le condensateur.
b) Étude de la décharge.
uC
La loi d'additivité des tensions s'écrit: 0=uC+uR => uR= - uC on en déduit: i=- R
t
E
Pendant la décharge l'expression de uC est: uC=Ee-t/RC alors i e
R
Le facteur =RC apparaît aussi bien dans les équations différentielles de charge et de décharge que
dans les expressions de uC et i.
=RC, homogène à une durée, est appelé constante de temps du dipôle RC et s'exprime en seconde
(si R est en ohm ( ) et C en farad (F)). C'est une durée caractéristique du dipôle RC qui nous donne
un ordre de grandeur de la durée de la charge ou de la décharge du condensateur.
Il suffit alors de lire sur le graphe uC=f(t) la valeur de t (voir ci-dessous). Le même raisonnement
appliqué à la décharge du condensateur donne t pour uC=0,37E.
t d ( uc ) E t
duc E
Uc E 1 e e a
dt dt t 0
Si l'on note A le point d'intersection de la tangente à l'origine et de la droite uC=E, alors l'abscisse de
A est tA. Avec ces notations, le coefficient directeur de la tangente à l'origine est: a=E/tA. En
comparant les deux expressions du coefficient directeur de la tangente à l'origine on a: t A . Le
même raisonnement appliqué à la décharge conduit aux deux constructions présentées ci-contre:
L'énergie emmagasinée dans un condensateur de capacité C aux bornes duquel règne une tension uC
est:
QU 1 1 Q²
E CU²
2 2 2 C
L'évolution de la tension aux bornes du condensateur se fait de façon continue en une durée dont
l'ordre de grandeur est t. Ces transferts d'énergie ne sont donc pas instantanés (même s'ils peuvent
être très brefs comme dans le cas d'un flash). L'ordre de grandeur de la durée de ces transferts est .
n
En parallèle: Céq C1 C2 soit Céq Ci
i
Observations:
4. CONCLUSION
dq di d²uc 1
Avec i , uL L et q Cuc on obtient: u 0 (équation différentielle du second
dt dt dt² LC c
ordre sans terme du premier)
2. SOLUTION
La solution est de la forme: uc U0cos 0t : on a des oscillations sinusoïdales avec:
2
- 0 pulsation propre du circuit
T0
- T0: période des oscillations
- U0: amplitude
- phase initiale, dépend des conditions initiales.
d²uc 2 2
Si on dérive deux fois on obtient: U0 0 cos 0t 0 uc . D’ap s l équation
dt²
différentielle on obtient: T0 2 LC
Interprétation
A t = 0 uC = U0 > 0 et i = 0
ensuite le condensateur se décharge uC diminue, le
courant circule dans le sens négatif avec |i | croissant.
T
A t = 0 le condensateur est déchargé uC = 0 et
4
i = - Imax
e suite la o i e do e so e gie e s’opposa t à la di i utio de l’i te sit : le
condensateur se charge alors, mais avec les signes des armatures inverses des précédents.
T0
At= la bobine a libéré toute son énergie et le
2
condensateur est chargé uC= - U0 < 0 et i =0
ensuite le condensateur se décharge, le courant circulant
dans le sens positif avec |i | croissant.
Etc.
Serigne Abdou Wahab Diop – Lycee Limamou Laye | http://physiquechimie.ecoles.officelive.com
Oscillations électriques libres: circuit LC 113
4. ÉTUDE ENERGETIQUE
1 1
- dans le condensateur est: Cu 2 CU 2cos² 0t
cond
2 c 2 0
1 1 2 1
- dans la bobine est : Li² LC²U02 0 sin² 0t CU 2sin² 0t
bob
2 2 2 0
1
Do l’ e gie totale e agasi e est: CU 2 . Indépendante du temps elle est donc
emm
2 0
constante.
T0
Remarque : les courbes ont pour période
2
Au ou s des os illatio s l’ e gie totale se o se ve. Il a t a sfe t d’ e gie du o de sateu vers
la bobine et inversement.
Lo s ue l’ e gie da s la o i e est a i ale, elle da s le o de sateu est ulle et i ve se e t.
dq di
La loi des mailles donne: uc uR uL 0. Avec i ,u L ,u Ri et q Cuc on obtient:
dt L dt R
d uc R duc 1
u 0 (équation différentielle du second ordre sans second membre)
dt L dt LC c
1 q² 1 dE q di dE
E Li² i L Ri Ri
2 C 2 dt C dt dt
d²x d q
x et q
dt² dt
u uB
F ma
Équation q di
différentielle* Ri L
Amorti kx v mx C dt
mx x kx 0 1
q 0 Lq Rq
C
*Les équations données ici à titre indicatif ne donnent pas lieu à une étude détaillée en
S2. Aucun exercice ne portera donc sur l amortissement.
m masse L inductance
1
k coefficient de raideur du ressort , C capacité du condensateur
C
Analogie entre les
grandeurs mécaniques et
électriques x élongation q charge électrique
v vitesse
i intensité
F force u tension
Im intensité maximale
t phase à l instant t
phase à l origine
- l intensité efficace d un courant alternatif Ieff est égale à l intensité I d un courant continu
qui passant dans un même conducteur de résistance R y produirait durant chaque période
2
les mêmes effets caloriques: W RI T RIeff T
- considérons un dipôle AB de Résistance R parcouru par un courant alternatif sinusoïdal de
période T; si est la puissance reçue par le conducteur pendant l intervalle de temps dt,
2
l énergie reçue sera égale à dw dt RI dt. Durant une période T:
T T 2
W dt RI dt .
0 0
2 2 2 1 cos(2 )
En prenant 0 on obtient i Im sin( t) i I m sin( t) or sin 2 ( )
2
T 2
T
I m2
W RI m sin 2 ( t)dt R (1 cos(2
0 0
2
2 2
Im Im 2 T
W R 2 T dt R 2 T cos(2 t)dt W RI m or d après la définition de Ieff on a
0 0 2
2
2 2 2 T Im 2 Imax
W RI eff T W RI eff T RI m I eff Ieff
2 2 2
b) tension efficace
Remarque: en courant alternatif l ampèremètre et le voltmètre mesurent les valeurs efficaces, les
valeurs maximales sont mesurées par l oscilloscope.
1
L’i ve se de l impédance y est appelé admittance, elle s exprime en siemens (symbole S)
Z
1. PRINCIPE
- Considérons un vecteur OM de module a qui tourne dans le plan (O, i , j ) autour de son
origine O avec une vitesse angulaire constante. Si à t 0 l angle (OM, i ) est la phase à
l origine et à un instant t quelconque la phase est l angle t OM . Projetons
l extrémité du vecteur OM sur l axe j , la valeur algébrique de la projection est à l instant t
y asin( t )
M 6,928
N
0 2,500-
O
O 6
- /4
2
A2
2. SOMME DE DEUX GRANDEURS SINUSOÏDALES DE MEME PULSATION
Soient y 1 a 1sin( t 1 ) et y 2 a 2sin( t 2 ). Déterminons la somme y y1 y2
y A y
A2
A2
a2 a a2
2
A1 A1
a
a 32 42 25 5 4
4
tan 0,93 rad d où y 5 sin( t 0,93)
3
3 A1
III. Étude de quelques dipôles en courant alternatif
1. RESISTOR
On pose i Im sin t donc u Ri RIm sin t Um sin t avec
Um
Um RIm Z R
Im
2V 10mA
2,5ms u
i
2. BOBINE( R; L)
di
i Im sin t uL ri e ri L
dt
Um LIm
rIm
Um
Théorème de Pythagore: Um 2 r²Im 2 L²Im 2 ² d où l impédance: Z r² L² ² et
Im
L Im L L
tan tan
rIm r r
2V 10mA i
2,5ms
2 T 2 t
On détermine graphiquement le déphasage par la relation:
t T
2
Exemple: (bobine pure r=0)
8 2
3. CAPACITE
q 1 Im Im
i C i Im sin t; uC idt cos t sin t
C C C C 2
uC Im
on a Um
C
Condensateur de capacité C = 10 F
2V 10mA
2,5ms
1
Remarque: la grandeur s exprime en , elle est appelée réactance de capacité.
C
Serigne Abdou Wahab Diop – Lycee Limamou Laye | http://physiquechimie.ecoles.officelive.com
Oscillations électriques forcées en régime sinusoïdal: circuit RLC série 121
dq di d²q q
uAB Ri R ;u e L L ; uCD
dt BC dt dt² C
d²q dq q
e(t) L R équation différentielle d un circuit RLC
dt² dt C
d q dq q di 1
e(t) L R e(t) L Ri idt
dt dt C dt C
di Im Im
Im cos t Im sin t ; idt cos t sin t
dt 2 2
di 1 Im
e(t) L Ri idt Um sin( t )=LIm sin t + RIm sin t + sin t
dt C 2 C 2
Im 2 2
2
Théorème de Pythagore: Um 2 ( RIm ) L Im Um R2 L d où
C C
1 2
l impédance: Z R2 L
C
1
Remarque: le terme L est appelé réactance du circuit RLC.
C
c) déphasage
RIm RIm R R
cos cos
Um ZIm Z Z
Im 1
L Im L
C C L 1
tan tan avec 0 pulsation propre
RIm R R LC
Remarque:
1
- si L ( > 0) l effet d inductance l emporte sur l effet de capacité: tan >0 sin >0
C
donc 0: u est en avance de sur i.
1
- si L ( < 0) l effet de capacité l emporte sur l effet d inductance : tan <0 sin <0
C
donc 0: u est en retard de sur i.
1
- si L ( = 0) tan =0 sin =0 donc 0: u et i sont phase: c est la résonance.
C
3. RESONANCE D ’INTENSITE
Lo s u’o va ie la f ue e du g ateu , o o se ve deu si usoïdes de e f ue e ais o
e a ue ue l’a plitude de la si usoïde visualisa t i passe pa u a i u puis d oit. La
fo tio I=f ω ou I=f N passe pa u a i u pou ω=ω0: ’est la so a e d’i te sit . O dit
que le dipôle RLC est un résonateur et le générateur un excitateur.
Propriétés de la résonance
U 1 2
A la résonance I est maximale ( I ) c'est-à-dire donc Z minimale. Z R2 L est
Z C
1 1
minimale si L 0; 0 Z=R et tan =0
C LC
A la résonance:
1
- 0
LC
- Z R: le dipôle se comporte comme un conducteur ohmique de résistance R.
- =0, u et i sont en phase
On pose: R r r
=U/R
R faible: aigue
R grand: flou
R grand: flou
Cette courbe est appelée courbe de résonance. 0 =2 N0 est la fréquence de résonance, où I est à
U
son maximum I 0 .
R
5. BANDE PASSANTE
La bande passante à "trois décibels", ou encore à 3dB, du dipôle RLC est l intervalle de fréquence
I0
pour lequel I . Les pulsations 1 et 2, limites de la bande passante à 3dB, sont telles que:
2
I0
I ( 1) I ( 2) . La largeur de la bande passante à 3 dB est égale à: 2 1 .
2
U U I0
I
1 2 1 2 1 2
R2 L L
C
L
C
C R 1 1
R R
I0
1 et 2 sont définis par I( ) on a donc:
2
1 2 1 2 1
L L L
C C C
1 2 1
R R R
1 1
L R (1) ou L R (2)
C C
RC RC
(1) LC 2 RC 1 0 R²C² 4LC 0 et ( à rejeter car
2LC 2LC
négatif)
RC RC
(2) LC 2 RC 1 0 R²C² 4LC 0 et (à
2LC 2LC
rejeter car négatif)
RC RC 2RC R
On a donc 1 et 2 et enfin ω2 ω1
2LC 2LC 2LC L
R
On a aussi =2 N N
2 L
6. FACTEUR DE QUALITE
L’a uit des ou es de so a es est a a t is e pa le fa teu de ualit Q du ircuit.
0 1
Q Q (sans unité)
RC 0
Plus Q est petit, plus la courbe est large et que le circuit est moins sélectif.
7. PHENOMENE DE SURTENSION
I0 U
La tension maximale du condensateur à la résonance est U c or I0
C 0 R
U
UC UC QU
RC 0
U 0
La tension maximale aux bornes de la bobine à la résonance est: Ub L 0I0 L 0
R 0
U
Ub = Ub QU
RC 0
p(t) est donnée par le produit de deux fonctions sinusoïdales. On peut utiliser les relations
trigonométriques pour se ramener à une somme de sinusoïdes.
a t a b 2 t
donc on a
b t a b
On constate que p(t) est la somme de deux termes: un terme sinusoïdal mais de fréquence double et
un terme constant.
2. PUISSANCE MOYENNE
T 1 T Um Im Um Im
p p(t)dt [cos( t ) cos ]dt cos
T 0 T 0
2 2
Um Im
cos
2
Um Im
: Puissance apparente en VA(volt-Ampère)
2
cas d un résistor
Um RIm RIm 2
p
0 2
On définit les grandeurs efficaces à partir de cette relation: l intensité efficace est l intensité qui
devrait parcourir R en courant continu pour obtenir le même dégagement de chaleur (même énergie
dissipée)
I²m Im
I²eff Ieff
2 2
Um ZL Im L Im
LωIm 2 π
P cos 0,
2 2 2
cas d un condensateur
Im
Um ZC Im
C Im 2
P cos 0,
2C 2
2
Attention, la puissance instantanée reçue par un condensateur ou une bobine n est toujours pas
nulle.
Um Im Um Im
pL (t) cos 2 t et pC (t) cos 2 t
2 2 2 2
Dans un circuit RLC, la bobine et le condensateur vont échanger de l énergie. Ces échanges d énergie
seront d autant plus forts que la pulsation imposée par le GBF sera proche de la fréquence propre du
1
circuit f0 : c est le phénomène de résonance.
2 LC
Interférences lumineuses
I. Modèle du rayon lumineux
1. OPTIQUE GEOMETRIQUE
Dans un milieu transparent, homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite. Le rayon
lumineux est un modèle qui représente le trajet suivi par la lumière.
On observe sur l'écran une figure de diffraction. Ce phénomène se produit lorsque l'ouverture par
laquelle passe la lumière est de petite taille. On dit que l'ouverture a diffracté (émet dans toutes les
directions) la lumière du laser.
Remarque:
1. PROPAGATION
La lumière se propage dans le vide, et dans les milieux transparents (air, eau, gaz, verre, etc.). Dans le
vide, la célérité de la lumière est c = 299 792 458 m.s-1 (on retiendra c 3.108 m.s-1).
Remarque:
C
v= n avec n 1 (indice de réfraction du milieu).
2. LES PERIODICITES
C
0 CT
2. LUMIERE VISIBLE
Définition : On appelle lumière une onde électromagnétique visible par l'oeil humain.
2. OBSERVATIONS
O o se ve su l’ a E u e tâ he de diff a tio st i e de fi es bandes sombres (ou franges)
rectilignes, parallèles, équidistantes et de direction normale à la direction S1S2. L’e se le des
franges alternativement lai es et so es o stitue t des f a ges d’i te f e es.
3. INTERPRETATION THEORIQUE
Pou e pli ue les sultats de l’e p ie e, il faut o sid e le a a t e o dulatoi e de la lu i e
E u poi t M d’u e frange brillante se superposent les ondes lumineuses issues des fentes S1 et S2,
arrivant en phase : les interférences sont constructives.
E u poi t M d’u e f a ge so e se supe pose t les o des lu i euses issues des fe tes S1 et S2,
arrivant en opposition de phase : les interférences sont destructives.
2a
-a
-2a
Début de superposition
S2 M S1 M
(Δt)m = C − C =kT ( S2M ) −( S1M ) =kλ ave k u e tie uel o ue o d e d’i te f e e
2a
-a
-2a
Début de superposition
S2 M S1 M T 1
(Δt)m = C − C =kT+ 2 ( S2M ) −( S1M ) = k+ 2 λ ave k o d e d’i te f e e
1
En un point sombre = k+ λ
2
En résumé :
Première méthode:
On a S1M=QM et =S2Q
Les angles S 2 S 1 Q = OCM sont égaux. Puisque les angles sont petits, on a
x xa
sin(S 2 S 1 Q)=tan(OCM ) approximativ ement a = D = D
ax kλD
= D =kλ x= a pour les franges claires
1
k+ 2 λD
ax 1
= D = k+ 2 λ x= a pour les franges sombres
Deuxième méthode
2 a 2 2 a 2
(S2M)²=S2H2² + H2M²= D + x+ 2 (S1M)²=S1H1² + H1M²= D + x− 2
a 2 a 2
(S2M)² - (S1M)²= x+ 2 - x− 2 =2ax
2ax ax ax
(S2M - S1M) = 2D = D = = D
Interfranges
Pour obtenir des interférences lumineuses, les sources doivent être mutuellement cohérentes. Pour
cela les sources doivent obéir à deux conditions:
- elles doivent être synchrone, c'est-à-dire avoir la même fréquence et la même amplitude
Application: Hologramme
E e i e d’appli atio
La lumière issue d'une fente source horizontale S éclaire un plan vertical P portant 2 fentes très fines
S1 et S2 horizontales et distantes de 3 mm. S1 et S2 sont équidistantes de S. Sur un écran E placé à 3
mètres du plan des fentes S1 et S2, on observe des franges d'interférences.
3 Entre la 10ème frange brillante située au dessus de la frange centrale et la 10ème frange
brillante située au dessous de la frange centrale, on mesure 11,8 mm. Quelle est la longueur
d'ondes de la lumière monochromatique utilisée? Quelle est sa fréquence?
4 On remplace la source monochromatique précédente par une source qui émet 2 longueurs
d'onde: 467 nm et 700nm. Chacune de ces longueurs d'onde donne son système de franges.
Que voit-on au centre de la figure d'interférences? pourquoi? A quelle distance minimale de
la frange centrale pourra-t-on observer la superposition des franges brillantes des deux
radiations ?
5 La lampe utilisée est maintenant une lampe à halogène qui émet une lumière blanche dont la
composition spectrale est proche de celle qu'émet le Soleil. Que peut-on observer au centre
de l'écran ?
Corrigé:
la frange centrale est brillante, elle correspond à une différence de marche nulle
nm) = 0,59 10 -3 *0,003/3 =590 nm. fréquence(Hz) = célérité (m/s) divisée par longueur d'onde nm) =
3 10 8 / 5,9 10-7 = 5 1014 Hz
Les radiations monochromatiques constituant la source sont indépendantes : elles ne peuvent pas
interférer même lorsque leurs longueurs d'onde sont voisines.
La frange centrale commune à toutes les radiations est blanche, son spectre est celui de la source.
Effet photoélectrique
I. Mise en évidence de l’effet électrique
1. EXPERIENCE DE HERTZ (1887)
On envoie un faisceau de lumière riche en rayons ultraviolet sur une lame de zinc reliée à un
électroscope initialement chargé, on constate que:
2. ANALYSE DE L’EXPERIENCE
- si l’ le t os ope est ha g on peut considérer que les électrons extraits sont réattirés par
la lame.
- Si l’ le t os ope est ha g gative e t, les le t o s e t aits so t epouss s pa la la e
qui se charge . Les ha ges gatives po t es pa l’ le troscope viennent neutraliser les
ha ges positives de la la e do l’ le t os ope se d ha ge et les feuilles to e t.
- L’ le t os ope est ha g négativement, si on intercale une lame de verre sur le trajet de la
lumière, celui-ci ne se décharge pas car le verre absorbe le rayonnement ultraviolet :
l’ le t os ope e se d ha ge plus e ap s u e illu i atio p olo g e. Seules e tai es
adiatio s so t apa les de p ovo ue da s le as du zi l’ issio d’ le t o s.
3. CONCLUSION
L’effet photo le t i ue est l’ issio d’ le t o s pa u tal lo s u’il est lai pa u e lu i e
convenable.
Pour extraire un électron dans un métal il faut fournir de l’ e gie appel e e gie d’e t a tio .
Ei stei i te p te l’effet photo le t i ue e fo ula t les h poth ses (ou postulats) suivantes.
2. SEUIL PHOTOELECTRIQUE
c
ν0 est la fréquence seuil (ν 0= , λ0 la lo gueu d’o de seuil .
λ0
1 1
EC =E−W0=h (ν−ν0)=hC λ − λ
0
2 1 1
½m ( vmax ) =h (ν−ν0)=hC λ − λ
0
-31
est la asse d’u le t o : = 9, . kg.
E e i e d’appli atio
Une lumière poly chromatique o p e a t adiatio s λ1= ; λ2= ; λ3=750 nm) irradie
un échantillon de potassium, contenu dans une ampoule. L'énergie d'ionisation vaut 2,14 eV (énergie
nécessaire à arracher un électron de l'atome de potassium).
1. Eta li la elatio E eV = /λ
2. quelle(s) radiation(s) donne(nt) lieu à l'effet photoélectrique ?
3. Quelle est la vitesse des électrons expulsés du métal ?
Corrigé
hc
Énergie du photon E h
I. Spectre atomique
1. SPECTRE D ’EMISSION ET D ’ABSORPTION
- o ve a le e t e it s, les ato es d’u gaz sous fai le p essio peuve t ett e u e
lumière dont le spectre est constitué de raies fines (spe t e d’ issio .
Par exemple, si sur le trajet du faisceau de lumière blanche on place une lampe contenant de la
vapeur de mercure, alors on observe, sur l'écran, le spectre suivant :
Les raies noires correspondent aux radiations absorbées. Les radiations absentes du spectre
d'absorption sont les mêmes que celles qui sont présentes dans le spectre d'émission.
Les aies d’ issio d’u ato e o espo de t e a te e t à elles d’a so ptio , les spe t es
d’ issio et d’a so ptio so t o pl e tai es. U ato e e peut ett e ue de la lu i e u'il
absorbe.
2. INTERPRETATION
a. Postulats de Boh : ua tificatio de l’ e gie de l’ato e.
- l’ e gie d’u ato e e peut p e d e u’u e tai o e de valeu s dis o ti ues et oissa te
E1, E2, ..., Ep,…., En: o dit ue l’ e gie de l’ato e est ua tifi e.
- l’ issio d’u photo de f ue e νn,p o espo d au passage de l’ato e d’u iveau d’ e gie
supérieur En à u iveau d’ e gie i f ieu EP.
- l’a so ptio d’u photo de f ue e νn,p o espo d au passage de l’ato e d’u iveau
d’ e gie i f ieu Ep à u iveau d’ e gie sup ieu En.
b. Interprétation.
U ato e e peut passe d’u iveau d’ e gie En à u iveau d’ e gie Ep que par absorption ou
issio d’u seul photo ou ua tu d’ e gie E=hν spe t e dis o ti u . Cette t a sitio ’affe te
u’u seul le t o de l’ato e. La f ue e du photo is ou a so est :
| En−Ep|
νn,p = h
Il ’est pas possi le u’u photo d’ e gie E =hν > | En −Ep | cède une partie de son énergie et
epa te pa l’e da t; seuls peuve t t e is ou a so s les photo s do t l’ e gie est
igou euse e t gale à la diff e e des valeu s possi les d’ e gie de l’ato e.
Remarque: un électron qui possède une énergie cinétique Ec > | En −Ep | peut céder à un atome
l’ e gie juste essai e à l’e ite et epa ti ave l’e s d’ e gie.
E tudia t le spe t e des ato es, Boh a o t ue les valeu s possi les de l’ e gie de l’ato e
13,6 E0
d’h d og e fo e t u e suite de la fo e: En (eV)=- 2 =- 2 , n *
n n
13,6 E0
En (eV)=- =-
n2 n2
- l’ tat fo da e tal o espo d à l’ tat d’ e gie i i ale = E1=- , eV : ’est l’ tat le plus
stable;
- lorsque n>1 l’ato e est d'a s l’u des tats e it s. L’ tat e it à toujou s te da e à eve i à
so t tat fo da e tal: o dit u’il se d se ite.
L’ e gie d’io isatio de l’ato e d’h d og e à pa ti de so tat fo da e tal est l’ e gie u’il faut
fou i à l’ le t o pou l’a e e du iveau = à l’i fi i.
Ei =E −E1= − -13,6)=13,6eV
- la première série a été découverte par Balmer. Elle comporte les raies des transitions
a outissa t au iveau d’ e gie = ; hνn,2=En −E2 avec n>2.
1 1 1
Balmer: λ =RH 2 − 2 où RH=1,096776.107 m-1
p n
13,6 E0
E=En −Ep avec En (eV)=- =-
n2 n2
C E0 E0 E0 E0 1 1
h ν =- 2 − - 2 =- 2 + 2 =E0 2 − 2
n p n p p n
1 E0 1 1 1 1 1
λ = hC − λ =R H − avec RH constante de Rydberg
p2 n2 p2 n2
E0 ‐ 9
'13,6×1,6.10 7 -1
RH = hC = ‐ 8 =1,09.10 m
6,62.10 ×3.10
3. DIAGRAMME D ’ENERGIE
O ep se te su u a e ve ti al les diff e ts iveau d’ e gie de l’ato e d’h d og e. Des
fl hes ve ti ales i di ue t les t a sitio s le t o i ues possi les et des lo gueu s d’o des.
Pou es io s le diag a e d’ e gie est a alogue à elui de l’h d og e; et toute fois plus la ha ge
du noyau est importante plus les énergies des différents niveaux sont faibles. On admettra la relation
suivante:
2 2
Z Z
En =-E0 2 =-13,6× 2 avec En en eV et Z=nombre de charge (numéro atomique)
n n
13,6×4
Exemple: He+(Z=2) En =-
n2
13,6×9
Li2+(Z=3) En =-
n2
- une raie spectrale correspo d au passage d’u seul le t o d’u iveau d’ e gie à u
aut e. Ces iveau d’ e gie so t eau oup plus o ple es ue eu des ato es
d’h d og e a ils so t a a t is s pa d’aut es o es ua ti ues p i ipau .
- L’a so ptio d’u photo de lo gueu d’o de λ appa te a t au visi le o espo d au iveau
d’ e gie des le t o s e te es p iph i ues
- Il y a des analogies entre les spectres des élé e ts d’u e e olo e; e i est u e p euve
de la similitude de leur configuration électronique).
2. NUCLEIDE.
Un nucléide est l'ensemble des noyaux ayant le même nombre de nucléons A et le même nombre de
protons Z.
3. ÉLEMENT.
Un élément est constitué par l'ensemble des particules, atomes et ions monoatomiques, ayant le
même nombre de charge Z.
4. ISOTOPES.
Des noyaux sont appelés isotopes si ils ont le même nombre de charge mais des nombres de
nucléons A différents. Par exemple:
5. GRANDEUR DU NOYAU
-15
Le noyau peut t e assi il à u e sph e de a o R ui est de l’o d e de fe i fe i= m. son
1
4 3
volume v πR est proportionnel au nombre A de nucléons. R 3
R0A avec R0=1,3 fm.
3
1 fermi ou femtomètre (symbole fm) est égal à 10-15 m.
E mc 2
2. RELATION D ’EQUIVALENCE
La fo ule d’Ei stei E = 2 o t e ue la asse au epos et l’ e gie so t des g a deu s
équivalentes. En effet, en mécanique classique, une particule libre au repos possède une énergie
nulle. La masse peut se transformer en énergie et réciproquement.
La masse d'un noyau ou d'un atome est souvent exprimée en unité de masse atomique (symboles u).
L’u it de asse ato i ue est le douzi e de la asse d'u ato e de a o e :
12.10 3 27
1u 1,66054.10 kg
12.N A
D'après la relation ci-dessus, une masse égale à 1 u correspond à une énergie d'environ 931,5 MeV.
(3.108)2
1u=1,66.10-27 = 931,5 MeV/c²
1,6.10‐ 9106
Expérimentalement, on a constaté que la masse du noyau atomique est inférieure à la somme des
masses des nucléons qui le constituent. Dans le cas d'un noyau , en notant mp la masse du
proton et mn la masse du neutron, on peut écrire: mnoyau < Z.mp + (A - Z).mn. On pose:
Définition: On appelle énergie de liaison d'un noyau (notée El) l'énergie que doit fournir le milieu
extérieur pour séparer ce noyau au repos en ses nucléons libres au repos.
Lorsqu'on brise le noyau, sa masse augmente de m et son énergie de m.c2. On en déduit que
l'énergie de liaison d'un noyau à pour expression:
Remarque: Inversement, lorsque le noyau se forme à partir de ses nucléons libres, le milieu extérieur
reçoit l'énergie E=| m|.c2 (la masse du système diminue et m<0).
Définition: L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau est le quotient de son énergie de liaison par le
nombre de ses nucléons. On la note EA.
Remarque: EA permet de comparer la stabilité des noyaux entre eux. Les noyaux dont l'énergie de
liaison par nucléon est la plus grande sont les plus stables.
4. COURBE D'ASTON
La courbe d'Aston est la courbe -EA=f(A). Cette courbe permet de visualiser facilement les noyaux les
plus stables puisque ceux-ci se trouvent au bas du graphe.
Expérience de Rutherford: En 1919, Rutherford réalisa l'expérience suivante (la description donnée
ci-dessous est simplifiée).
Remarque: Au cours d'une transformation provoquée, les lois de Soddy sont évidemment vérifiées.
Définition: Une réaction nucléaire est dite provoquée lorsqu'un noyau cible est frappé par un noyau
projectile et donne naissance à de nouveaux noyaux.
Définition: La fission est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle un noyau lourd
"fissible" donne naissance à deux noyaux plus légers.
Remarque: Les neutrons émis lors de la fission peuvent à leur tour provoquer la fission d'autres
noyaux. Si le nombre de neutrons émis lors de chaque fission est supérieur à 1, il peut se produire
une réaction en chaîne qui devient rapidement incontrôlable (principe de la bombe à fission). Dans
les centrales nucléaires, la réaction en chaîne est contrôlée par des barres qui absorbent une partie
du flux de neutrons.
3. LA FUSION NUCLEAIRE
Définition: La fusion nucléaire est une réaction au cours de laquelle deux noyaux légers s'unissent
pour former un noyau plus lourd.
Pour que la fusion soit possible, les deux noyaux doivent posséder une grande énergie cinétique de
façon à vaincre les forces de répulsion électriques. Pour cela le milieu doit être porté à très haute
température et se trouve alors sous forme de plasma.
L'énergie libérée au cours d'une fusion est considérable. Ce sont des réactions de fusion qui
produisent l'énergie des étoiles. Dans la bombe thermonucléaire (appelée bombe H), la fusion
nucléaire est incontrôlée et explosive La très haute température nécessaire au déclenchement de la
réaction est obtenue grâce à une bombe à fission (bombe A) portant le nom d'"allumette". Ce type
de réaction présenterait un grand intérêt pour la production d'énergie sur Terre, mais
malheureusement, on ne sait pour l'instant pas la contrôler pour produire de l'électricité.
Exemple:
V. Bilan d'énergie
1. CAS DES REACTIONS NUCLEAIRES SPONTANEES
Si la réaction se produit avec perte de masse, le milieu extérieur reçoit de l'énergie (généralement
sous forme d'énergie cinétique des particules émises).
-
Autre exemple: désintégration du cobalt 60
60Co 60Ni+ 0e
27 28 -1
Masses : m(60
27Co)= 59,9190u; m(60
28Ni) = 59,9154u; m(-10e) = 5,49.10-4u.
m = m(60 0 60
28Ni) + m(-1e) - m(27Co)
=> m = 59,9154 + 5,49.10-4 - 59,9190
=> m = -3,05.10-3u
On remarquera que m<0. La masse du système diminue et le système fournit de l'énergie au milieu
extérieur. Cette énergie s'écrit:
=> E = 4,60.10-13J
=> E = 2,87.106eV
=> E = 2,87MeV
m = -0,1983u
On remarquera que m<0. La masse du système diminue et le système fournit de l'énergie au milieu
extérieur. Cette énergie s'écrit:
=> E = 2,99.10-11J
=> E = 186,8MeV
On remarquera que m<0. La masse du système diminue et le système fournit de l'énergie au milieu
extérieur. Cette énergie s'écrit:
2. INSTABILITE DU NOYAU .
Sous l'action des différentes forces en présence, certains noyaux sont stables (ils ont une durée de
vie considérée comme infinie à l'échelle géologique) et d'autres sont instables (ils se détruisent
spontanément au bout d'une durée plus ou moins grande à la même échelle)
II. Radioactivité.
1. DEFINITION.
Un noyau radioactif est un noyau instable dont la désintégration (destruction) est aléatoire et
s'accompagne de:
La radioactivité est une réaction dite nucléaire car elle concerne le noyau de l'atome par opposition
aux réactions chimiques qui ne concernent que le cortège électronique sans modifier le noyau.
2. PROPRIETES DE LA DESINTEGRATION .
Les réactions de désintégration nucléaires obéissent à un certain nombre de lois. Cette année, par
souci de simplification, nous n'en utiliserons que deux, dites lois de Soddy.
Considérons la désintégration d'un noyau X (appelé noyau père). Cette désintégration conduit à un
noyau Y (appelé noyau fils) et à l'expulsion d'une particule P (particule ou . L'équation de la
désintégration s'écrit:
2. RADIOACTIVITE ALPHA
a) Définition.
Des noyaux sont dits radioactifs s'ils expulsent des noyaux d'hélium 42He.
On notera qu'en toute rigueur le noyau de l'atome d'hélium porte deux charges positives. Mais dans
ce domaine de la physique on convient de ne pas les représenter.
Par exemple, l'uranium 238 est un radionucléide . Son équation de désintégration s'écrit:
Ces particules sont expulsées avec des vitesses relativement modestes et sont arrêtées par quelques
centimètres d'air ou par une feuille de papier, mais elles sont très ionisantes et donc dangereuses.
Serigne Abdou Wahab Diop – Lycee Limamou Laye | http://physiquechimie.ecoles.officelive.com
Radioactivité : réactions nucléaires 153
Si Z est le numéro atomique du noyau père, le numéro atomique du noyau fils est Z-2. Le noyau fils
se trouve donc deux cases avant le noyau père dans le tableau périodique des éléments.
3. RADIOACTIVITE Β -.
a) Définition.
-
Par exemple, le cobalt 60 est un radionucléide . Son équation de désintégration s'écrit:
Les radionucléides - sont des radionucléides qui possèdent trop de neutrons par rapport aux
nucléides stables de même nombre de masse A. La transformation de ce neutron excédentaire
produit un électron suivant le bilan:
Il apparaît aussi un proton. Z=27 dans le cobalt devient Z'=28 dans le nickel. Globalement Z augmente
d'une unité et N diminue d'une unité. Alors A reste constant.
d) Caractéristiques de la particule -.
-
Les particules sont assez peu pénétrantes. Elles sont arrêtées par quelques millimètres
d'aluminium.
Si Z est le numéro atomique du noyau père, le numéro atomique du noyau fils est Z+1. Le noyau fils
se trouve donc dans la case qui suit celle du père dans le tableau périodique des éléments.
4. RADIOACTIVITE BETA+.
Cette radioactivité ne concerne que des noyaux artificiels, c'est-à-dire des noyaux engendrés par des
réactions nucléaires réalisées par l'homme (ou la femme il n'y a pas de sexisme ici).
a) Définition.
+
Des noyaux sont dits radioactifs s'ils émettent des positons (Ce sont des particules portant
u e ha ge +e et des eut i os ν.
On notera cette situation étrange où un positon qui, à priori, n'existe pas dans le noyau, est tout de
même expulsé du noyau. Ce positon ne peut provenir que de la transformation d'un nucléon. Nous
justifierons cette transformation un peu plus loin.
b) Équation de la désintégration.
+
Par exemple, le phosphore 30 est un radio émetteur . Son équation de désintégration est:
+ν
Les radionucléides - sont des radionucléides qui possèdent trop de protons par rapport aux
nucléides stables de même nombre de masse A (voir vallée de stabilité).
La transformation de ce proton excédentaire produit un positon suivant le bilan:
Il apparaît aussi un neutron. Z=15 dans le phosphore devient Z'=14 dans le silicium. Globalement N
augmente d'une unité et Z diminue d'une unité. Alors A reste constant.
+
d) Caractéristique de la particule .
Si Z est le numéro atomique du noyau père, le numéro atomique du noyau fils est Z-1. Le noyau fils
se trouve donc dans la case qui précède celle du père dans le tableau périodique des éléments.
5. DESEXCITATION GAMMA.
Le noyau fils est en général obtenu dans un état excité (niveau d'énergie élevé). Ce noyau dans cet
état excité est en général noté Y*. Le noyau fils ne reste pas dans cet état instable. Il évacue cette
énergie excédentaire en émettant un rayonnement électromagnétique . On dit qu'il se désexcite.
Cette émission apparaît donc comme un phénomène secondaire de la radioactivité. On écrira:
Dans certains livres on pourra trouver les équations de désintégrations radioactives sous la forme
suivante qui tient compte de cette désexcitation:
Soit un échantillon contenant N0 noyaux radioactifs à la date t0 =0 choisie comme date initiale. Soit N
le nombre de noyaux radioactifs (non désintégrés) encore présents dans l'échantillon à la date t.
Pendant l'intervalle de temps dt très bref, un certain nombre de noyaux radioactifs se sont
désintégrés. Soit alors N+dN le nombre de noyaux radioactifs (non désintégrés) encore présents dans
l'échantillon à la date t+dt.
Compte tenu de ces notations, le nombre moyen (le phénomène est aléatoire) de noyaux qui se
désintègrent pendant la durée dt est:
Ce nombre moyen de désintégrations qui ont lieu pendant la durée dt est proportionnel:
Au nombre N de noyaux radioactifs présents dans l'échantillon à la date t. Ce qui signifie que
si ce nombre N double, le nombre de désintégrations qui vont se produire dans l'intervalle de
temps dt suivant double aussi.
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156 Radioactivité : réactions nucléaires
A la durée dt. Si dt est petit par rapport à t et si dt double alors le nombre de désintégrations
qui se produiront doublera aussi.
est la constante radioactive. Elle est caractéristique d'un radioélément. D'après ce qui précède:
dN
- dN = Ndt => .dt
N
Le premier membre de cette dernière égalité est un rapport de grandeurs de mêmes dimensions. Ce
premier membre est donc sans dimension (s'exprime sans unité). Il en est alors de même du second
membre. Ce qui impose que ait la dimension de l'inverse d'une durée [ ]=[T]-1 ( s'exprime en s-1,
min-1, h-1, jour-1 ou an-1).
L'inverse de la constante radioactive est homogène à une durée (a la même dimension qu'une durée
ou s'exprime avec la même unité qu'une durée). On écrira:
1
est appelée constante de temps. C'est aussi une grandeur caractéristique d'un
radionucléide.
2. DECROISSANCE EXPONENTIELLE.
D'après ce qui précède, l'évolution du nombre de noyaux radioactifs présents dans un échantillon au
cours du temps est donnée par:
dN
- dN = Ndt => .dt
N
3. DEMI-VIE RADIOACTIVE .
a) Remarque.
Dans l'expression N=N0e- t, le coefficient de t est négatif. N est une fonction décroissante du temps (il
reste de moins en moins de noyaux radioactifs dans l'échantillon). Mais les propriétés de la fonction
exponentielle font que N tend vers 0 lorsque t tend vers l'infini. En principe il reste donc toujours des
noyaux radioactifs dans l'échantillon.
Plus la constante radioactive est grande, plus la décroissance est rapide. Ou, ce qui revient au
même, plus la constante de temps est petite, plus la décroissance est rapide.
On peut comparer les décroissances des populations de radionucléides en comparant leurs demi-vies
radioactives.
b) Définition.
La demi-vie radioactive, notée t1/2, d'un échantillon de noyaux radioactifs est égale à la durée
nécessaire pour que, statistiquement, la moitié des noyaux radioactifs présents dans l'échantillon se
désintègrent (voir la courbe de décroissance plus haut). On a donc:
N( t )
N( t t1/ 2 )
2
On a: N(t) = N0e- t
et N(t+t1/2) = N0e- (t+t
1/2
)
t
N( t ) N 0 .e
D’ap s la d fi itio de la de i-vie N( t
( t t 1/ 2 )
t1/ 2 ) => N 0 .e
2 2
t 1/ 2 1 ln 2
=> e alors: - t1/2 = Ln (1/2) => - t1/2 = - Ln2 => t 1 / 2 => t1/2 = Ln2
2
L'activité A d'une source radioactive est égale au nombre moyen de désintégrations par seconde
dans l'échantillon. Elle s'exprime en becquerels dont le symbole est Bq (1Bq=1 désintégration par
seconde).
Le curie (Ci) est une autre unité de mesure d'activité utilisée. Il correspond à l'activité de 1,0g de
radium et vaut 3,7.1010Bq.
2. EXPRESSION DE L 'ACTIVITE.
N dN
A pourra être notée: A ou A , on a donc:
t dt
dN
A et - dN = Ndt => A = N
dt
Cette dernière relation permet d'exprimer l'activité d'un échantillon en fonction du temps.
A= N => A= N0e- t
=> A = A0e- t
A ln( A / A 0 )
A = A0e- t
=> e t
=> Ln(A/A0) = - t => t
A0
Si l'on connaît le radioélément contenu dans l'objet (on connaît alors ), si l'on connaît l'activité A0
de l'échantillon et si l'on sait mesurer A, alors il est possible de connaître la date d'origine t de l'objet.
a) Dangerosité et demi-vie.
On admettra que plus l'activité d'une source est grande, plus elle est dangereuse. Or d'après ce qui
précède:
ln 2 N ln 2
A = N et => A
t1/ 2 t1/ 2
Il apparaît donc qu'une source radioactive est d'autant plus active, donc dangereuse, qu'elle
comporte un grand nombre de noyaux radioactifs et que sa demi-vie est courte.
b) Effets biologiques.
Les particules ionisantes et le rayonnement sont capables de provoquer des réactions chimiques et
des modifications dans la structure des molécules constituant la matière vivante. En particulier, ils
peuvent induire des mutations génétiques lorsque l'ADN se trouve modifié.
SERIGNE ABDOU
WAHAB DIOP
Professeur au lycée Seydina Limamou Laye