CR Mnle 2021 - 1

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La Méthode Naturelle de la

Lecture et de l’Écriture

COMPTE RENDU

Les 26, 27 octobre et 2 novembre 2021


Formation animée par Sybille Grandamy

Public
- Bénévoles ou salarié·es de la formation linguistique auprès de personnes migrantes.
Objectifs
- Améliorer ses compétences dans l’enseignement de la lecture/écriture à des publics non-
francophones
- Connaître et mettre en pratique la MNLE
- Acquérir des outils pour travailler sur la lecture et l’écriture à partir de cette méthode

Méthodologie utilisée
- Alternance d’apports théoriques et de travaux pratiques
- Techniques d’animation réutilisables par les participants dans leurs propres ateliers de
langue
- Prise en compte des expériences individuelles des participants
- Activités en groupes pour d’enrichir l’échange et mettre en application les apprentissages

BILAN QUANTITATIF ET QUALITATIF

10 participant·es
18 heures de formation trois journée et un retour d’expérience d’une demi-journée
9 associations de 6 départements représentées (59, 60, 75, 78, 92, 94)
7 évaluations recueillies, 100% de satisfaction
Soutien
Cette formation a été réalisée grâce au soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France, de
La Mairie de Paris et de la fondation Adobe.
Tour de présentation
Les participant·es :

Chaque participant·e explique sa situation, présente son groupe d’apprenant·es et les difficultés
rencontrées (scolarisation ou non dans la langue maternelle, niveau de scolarisation, niveau de
langue en français, hétérogénéité du groupe, etc.).

La formatrice :

Sybille Grandamy travaille à plein temps pour l’Education nationale. Elle est professeur de français
dans une classe de 5ème et enseignante en collège avec une classe de migrants non scolarisés
antérieurement et hétérogène (UPE2A). Professeure de FLE, Sybille Grandamy était à la recherche
d'approches alternatives pour enseigner le français. Sa rencontre avec Danielle De Keyzer, une
ancienne institutrice de la pédagogie Freinet (pédagogie coopérative destinée aux enfants) et
auteure de l’ouvrage « Apprendre à Lire et à Ecrire à l’âge adulte », dans lequel elle transfère cette
pédagogie aux adultes à travers « la méthode naturelle de lecture écriture », lui a fait découvrir des
nouvelles voies pour enseigner.

Sybille Grandamy a également coécrit et publié un dictionnaire simplifié pour aider les
apprenant.es à entrer dans l’écrit : Le « Diclé ».

● Des définitions pour apprendre pour lire (7000 définitions)


● Des entrées sonores pour apprendre à écrire
● Des planches illustrées

Cet ouvrage est édité par Retz et disponible en librairie ou sur Internet (Cliquer ici)

2
Les questionnements et attentes des participant·es :

● Comment encadrer des personnes non communicantes (non-lecteurs non-scripteurs) ?


● Comment gérer l’hétérogénéité d’un groupe ?
● Comment faire un suivi pour des personnes qui viennent par intermittence (faute de place) ?
● Quelle méthode utiliser ?
● Doit-on évaluer les apprenants ? Si oui quand et comment ?
● Comment gérer un apprenant qui parle très bien français mais ne l’écrit absolument pas ou
le contraire ?

I. Qu’est-ce que la MNLE ?


Les principes de la MNLE

La Méthode Naturelle de la Lecture et de l’Ecriture vient du courant de l’éducation nouvelle, né dans


les années 20 (pédagogie Freinet en France). Il s’agit d’une méthode naturelle dans laquelle
l’apprenant est très autonome et doit apprendre à se débrouiller seul. Elle repose sur le principe du
« tâtonnement expérimental » et sur la confiance absolue dans les capacités de l’apprenant à réussir.
La coopération est importante dans cette méthode. Les élèves sont « auteurs de leurs
apprentissages ». C’est en marchant qu’on apprend à marcher, c’est en écrivant qu’on apprend à
écrire. Ce principe est universel et transférable aux adultes.

La pédagogie Freinet :

La pédagogie Freinet est née du mouvement Freinet qui vise à l’émancipation des classes populaires.
Cette pédagogie, mise au point par Célestin Freinet, est fondée sur l’expression libre des enfants : texte
libre, dessin libre, correspondance interscolaire, imprimerie, journal étudiant…
Cette pédagogie se développe en opposition à la pédagogie classique, basée sur la relation hiérarchique
maitre/élève. Elle laisse plus de place à l’autonomisation des élèves et à l’organisation collective. La
création et l’art y ont une grande place. Le savoir part des enfants, le rôle du professeur est de donner
des éléments en plus aux élèves et d’instaurer un climat d’accueil et de bienveillance permettant des
échanges de l’individu vers le groupe. En français, l’élève devient auteur, en art artiste et en maths,
mathématicien. « On trouve une idée, on l’écrit et on la termine. »

Pour en savoir plus, cliquez ici.

• La MNLE repose sur la production de l’apprenant. Pour apprendre, il faut laisser l’apprenant
construire : rédiger un texte (en partant d’un sujet qu’il a choisi par exemple). Il est plus
facile d’introduire des sujets personnels à travers un exercice de rédaction
• Il faut déconstruire l’idée de l’apprentissage classique à sens unique : le formateur ne détient
pas l’entièreté du savoir
• L’objectif est d’aider les apprenants à se constituer un dictionnaire mental, c’est-à-dire
pouvoir reconnaître de plus en plus de mots
• L’apprentissage se fait en groupe, on travaille en coopération. Les exercices, raisonnements
et productions individuelles servent tout le groupe

3
• Pour maîtriser la lecture et l’écriture, enseigner les correspondances graphème/phonème
reste annexe. On peut l’enseigner avec la MNLE, mais après.
• L’apprentissage se fait grâce à l’analogie et à l’erreur
• L’apprenant est une personne à part entière ; il faut avoir une posture d’écoute, être
bienveillant·e - sans jugement, sans tabou et sans moquerie (qui cache souvent une gêne)
• La MNLE nécessite beaucoup de matériel à mettre à disposition des apprenants pour leur
permettre de faire des travaux en autonomie

La MNLE demande au formateur/à la formatrice d’adopter une posture différente :

● Être un outil : écrire pour l’apprenant, mettre à disposition le matériel, corriger les erreurs
● Ne pas changer les mots des apprenants (ils sont auteurs), ne pas arriver à une séance
avec des objectifs prédéfinis de grammaire et de vocabulaire
● Être garant d’une atmosphère de sécurité et de confiance
● Se détacher du modèle traditionnel : cours magistraux, transferts des connaissances du
haut vers le bas, un aspect relationnel faible (d'échange et de valorisation)
● Remettre en question ses pratiques, pour évoluer, améliorer ses façons de travailler
● Tâcher de travailler dans la zone proximale de développement (ZPD)

Dans un groupe, le degré d’autonomie n’est


pas le même pour tous. Le formateur·trice
peut arriver à accrocher une partie du
groupe, mais être en rupture avec les autres.
Arriver avec un cours tout préparé n’est
donc pas idéal : il faut s’adapter à son
groupe. La pédagogie individualisée est donc
la seule solution pour s’assurer que chaque
apprenant progresse à son rythme et à son
niveau.

Pourquoi la MNLE fonctionne ? Parce que


cette démarche permet de mettre à l’aise
l’apprenant. Elle est sécurisante pour
l’apprenant : les alphas ont une relation
traumatique avec la lecture et l’écriture,
partir de leurs mots fait moins peur et
permet d’agrandir la zone de confort de
l’apprenant.

« Le bon sens et l’expérience disent que ce n’est jamais par l’explication


intellectuelle, par le retour aux règles et aux lois que se fait une acquisition, mais
seulement par le même processus général et universel de tâtonnement
expérimental qui est à la base, depuis toujours, de l’apprentissage de la langue et
de la marche. » C. Freinet (1933)

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Quelques notions de terminologie

Collaborer : (du latin « laborare » = labeur) on partage une tâche pénible. Notion de hiérarchie, et
mot historiquement connoté en France…

Coopérer : (œuvre) on partage une production artistique. Terme qui met chaque part du projet sur
un même pied d’égalité.

Bienveillance : (bien veiller) Disponibilité, ouverture d’esprit et être compréhensif·ve.

Complaisance :(du latin « placere » = plaire) S’accommoder à l’autre pour lui plaire. Notion de
mensonge, on se calque sur l’autre pour ne pas le heurter.

Concernant la pédagogie coopérative

Les trois formes pédagogiques :

• Pédagogie traditionnelle transmissive : il s’agit de la méthode que nous avons eue à l’école. Ici
l’apprenant est agent ; il est en posture d’exécution.
• Pédagogies actives : l’apprenant est davantage acteur de son apprentissage. Néanmoins, c’est
le formateur qui reste aux commandes (il décide du projet : quand, comment, pourquoi…)
• Pédagogie coopérative : l’apprenant est auteur du projet parce qu’il construit lui-même ses
apprentissages.

La pédagogie coopérative implique :

● L’auteurisation : devenir auteur > Cela est émancipateur pour l’individu


● La dévolution totale : le formateur doit adopter une posture différente. Il n’est pas en
situation de « dominant » : il donne son pouvoir à l’apprenant ; ce n’est pas lui qui décide du
rythme de la formation
● La coopération (et non la compétition ou la collaboration) : c’est travaillé ensemble, faire
quelque chose ensemble dont on peut être fière.
● Le « tâtonnement expérimental » : nous pouvons nous tromper. Tout comme nous avons tous
appris à marcher, nous sommes tombés et nous nous sommes relevés. L’erreur est
profondément humaine.
● La bienveillance (et non la complaisance) : il faut savoir féliciter l’apprenant lorsqu’il réussit
quelque chose
● La motivation intrinsèque : celle qui est liée à soi-même et non à l’autre ( et non la motivation
extrinsèque : travailler pour avoir une bonne note, faire plaisir à…)

Remarque :

Une forme pédagogique n’exclue pas les autres. Elles peuvent être complémentaires. Utiliser les 3
formes dans différents exercices pour introduire des notions diverses peut être bénéfique.

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C’est quoi apprendre à lire et à écrire ?

D’abord c’est accéder au sens. Le sens est moteur de l’apprentissage, on ne mémorise pas une chose
qu’on ne comprend pas. Lire sans comprendre ne sert à rien. Il est donc important de travailler sur le
sens. Connaître le code, c’est-à-dire les lettres et les syllabes, ne suffit pas pour savoir lire. Déchiffrer
ce n’est pas « lire » ; déchiffrer ne permet pas d'accéder au sens de la phrase. Le travail de
déchiffrage demande un effort trop important, cela empêche la compréhension d’un texte.

Travailler par l’intermédiaire de textes et de parties de texte découpées en groupe de sens est un
bon moyen pour apprendre à lire. Il est difficile de se souvenir de mots pris isolément. On a besoin
d’un contexte pour mémoriser les mots.
De plus, nous avons oublié ce que c’était d’apprendre à lire. Lire est devenu un automatisme. Ce
mettre à la place de l’apprenant permet de comprendre ce qu’il ressent. Faire l’exercice inverse,
d’essayer de lire un texte dans une langue étrangère est très utile pour se rendre compte du travail
que ça représente et de ce que l’apprenant ressent face un texte en français.

● Qu’est-ce que je ressens face à un texte que je ne suis pas capable de décrypter tout seul ?

Très généralement de la panique, du désarmement, de l’incompétence, du découragement. De


nombreux sentiments négatifs, qui vont les décourager. Il est donc inutile de donner un texte
complet à déchiffrer à un grand débutant.

● Comment je fais pour le lire ?

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Je me raccroche à ce que je connais : la construction de la phrase, la ponctuation, les
ressemblances…

La silhouette orthographique :

Le français est une langue orthographique, il y a plusieurs possibilités orthographiques pour un son.
Quand on n’a pas l’orthographe, on ne peut pas comprendre. Ecrire par le son est une erreur, car
c’est écrire un bruit qui n’a pas sens et pas d’orthographe. La compréhension est altérée par la
mauvaise orthographe.
Un lecteur expert possède un « stock » de quelques dizaines de milliers de mots qu’il a
photographiés (avec leur orthographe) et qui lui permettent de lire, c'est-à-dire de comprendre,
d’accéder au sens. En revanche, ce n’est pas le cas pour toutes les langues. L’italien par exemple est
une langue phonique.

Le découpage syllabique :

Il s’agit de savoir où se termine une syllabe. En français, c’est un exercice très compliqué car il existe
des syllabes de 2, 3, 4 voire plus de lettres. On compte environ 400 syllabes différentes.

Par exemple, la syllabe « ma- » ne se prononce pas de la même manière dans les mots : malade,
maintenant, maison, mauvais, manger…
Pour montrer ces différences, le/la formateur·trice peut utiliser les « maisons de syllabes » pour que
les apprenants reconnaissent les sons en partant des mots qu’ils connaissent déjà. Le formateur·trice
écrit des mots avec des syllabes communes et les apprenants entourent les syllabes qui se
prononcent de la même manière. Ils peuvent aussi les apprendre par cœur à force de lire et écrire.
C’est très efficace.

Comment lit-on ?

● Par lecture de groupes de mots qui font sens


● Par la reconnaissance d’un très grand nombre de mots (silhouette orthographique)
● Par la mise en mémoire des syllabes
● Par le code graphophonologique
ð C’est l’interaction entre toutes ces habiletés qui constitue la capacité à lire

Code graphophonologique : capacité de reconnaître, à l'écrit, des lettres isolées et des mots

o Les lettrés lisent principalement grâce à la silhouette orthographique. On a recours à la


lecture syllabique, voire la lecture lettre par lettre lorsque les autres méthodes ne
fonctionnent plus (lire un nom russe par exemple)
o Il faut garder une démarche intellectuelle pour comprendre ce qu’on lit, ce qui s’oppose à
des techniques de déchiffrage
o Le sens est dans l’interaction entre le texte et les connaissances du lecteur

Quelques chiffres…

En France, 1 élève sur 5 entre en 6ème sans savoir lire, soit 20% des élèves de 6ème
7
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en
situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole
A bas les idées reçues !

1. « Un enfant peut apprendre une langue en quelques mois » :

Dans sa langue maternelle, l’enfant ne commence pas à apprendre à lire en CP. Pendant plusieurs
années avant cela, il est bercé par des albums, des lectures et apprend à reconnaître des mots outils
dès la maternelle. En tout, on parle d’environ 5 années d’apprentissage. Un adulte peut aussi
apprendre l’écriture et la lecture en 5 ans.

2. « B + A = BA, c’est facile »

Le code des syllabes et des graphèmes/phonèmes est très compliqué à apprendre pour des
personnes n’ayant jamais été scolarisées. Face à la multitude de syllabes, c’est comme si la règle
générale ne fonctionne pas. De plus, une personne n’ayant pas été scolarisée entend une phrase
comme un flot de son et non comme une série de mots puis une succession de syllabes. Elles ne
connaissent pas le concept de mot. Tous ces éléments peuvent nous paraître évident, mais c’est
seulement parce qu’on les a appris il y a très longtemps.

I. La MNLE en pratique
Il est important d’expliquer aux apprenants, voire à leur famille et en particulier leurs enfants qui
vont à l’école et sont confrontés à une autre méthode, le fonctionnement et l’efficacité de la MNLE.
Souvent, les personnes s’attendent à une méthode classique avec un travail syllabique.

Le travail des textes

Elaborer un texte collectif

La MNLE se base principalement sur le travail de textes. Le/a formateur·trice ne doit pas arriver avec
un texte déjà préparé par ses soins, les mots doivent provenir des apprenants. Il ne faut pas oublier
la notion d’auteurisation. Pour écrire un texte de référence, il faut faire parler les personnes.
Lorsqu’elles parlent, on prend en note des thèmes qu’ils abordent, et leurs mots exacts. Puis on fait
une sélection parmi toutes les phrases qu’on a recueillies pour créer un petit texte qui sera soumis et
discuté avec le groupe.
La création de texte avec les apprenants permet de faire des textes d’entrainement collectif adapter
à leur niveau. Ce sont des textes simple et naturelle qui viennent des apprenants. Il faut les écrire en
scripte et en cursive, leur donner un titre, la date, la signature de tous les participants ou du seul
participant et un numéro pour pouvoir les rangé par ordre. Ne pas faire des textes trop longs. Si c’est
possible, n’hésitez pas à les affichés dans la salle sur une feuille A3. Cela permet de fixer une bonne
orthographe.

Si on impose un texte avec des mots qui leurs sont étrangers, on met les apprenants en situation
d’échec. Il faut partir de ce qu’ils savent déjà pour arriver à ce qu’ils doivent apprendre.

o Evitez de vous prendre en modèle (raconter quelque chose de votre côté pour essayer de
lancer un sujet) car ils risquent de tous copier vos mots et de ne pas se sentir auteur

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Ex : Médecin / Docteur

o Faire appel à l’imagination peut être positif mais souvent les alphas ont du mal : restez
pragmatique

Il est inutile dans un premier temps d’insister sur la syntaxe exacte des phrases. Le français que les
apprenants parlent est le français courant. Par exemple, la négation est complètement oubliée à
l’oral : on utilise naturellement « J’ai pas compris » plutôt que « Je n’ai pas compris ». Si on reprend
tout ce qu’ils savent déjà, l’apprentissage est contre-productif (même dans une optique
d’enrichissement du vocabulaire : pas de précipitation, ça viendra après).

Utiliser la méthode des étiquettes

Pour travailler la compréhension écrite sur un texte simple (avec des alphas), une bonne technique
est d’isoler des mots ou des segments de phrase extraits du texte sur des étiquettes, pour que les
apprenants puissent les manipuler. On cherche à leur faire mémoriser le texte, petits bouts par petits
bouts. Différents exercices (oraux et écrits) permettront aux apprenants de « photographier » les
segments et d’apprendre par cœur ce texte. On peut par exemple utiliser ces méthodes :

● Remettre le texte dans l’ordre (avec les étiquettes)


● Se souvenir du sens de l’étiquette (elle raconte quoi celle-là ?)
● Dictée recherche : on dicte un groupe de sens, les apprenants doivent le retrouver
● Dictée recherche histoire : on dicte des parties du texte qui ne sont pas dans l’ordre du texte
appris : il faut les trouver et les mettre dans l’ordre énoncé
● Dictée inter-texte : même idée mais en prenant des étiquettes de différents textes
● Gamme accordéon : on décline des phrases différentes avec des éléments communs
● Texte à trou (si la personne sait graphier et comprend ce qu’est un mot)
● Texte à erreur : on remplace des mots entiers par d’autres, il faut trouver les différences
● Dictée sans erreur (si on sait graphier) : chacun essaie d’écrire ce qu’un élève / le formateur
dicte. On peut regarder autant de fois que nécessaire le modèle (on ne doit pas écrire et
donc prendre le risque de mémoriser une orthographe fausse). L’apprenant souligne les
endroits où il a regardé.

ð A l’inverse : La dictée classique est inutile pour apprendre l’orthographe.

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Pour ces exercices, il est important de laisser les textes communs au mur pour que chacun puisse s’y
référer. On va également les distribuer individuellement (ils les garderont dans leur cahier). On utilise
une police simple et bien lisible (type Arial Rounded ou Comic Sans Ms), taille 18. Surtout on garde la
même segmentation.

Et les textes individuels ?

Pendant la séance, les apprenants ne font pas que travailler sur les textes de référence. Ils peuvent
aussi faire des textes libres. Par exemple, raconter quelque chose qui les a marqués, revenir sur une
conversation ou sur une remarque pendant la discussion en groupe. Faire un texte à partir de ce
qu’ils ont dit lors du « quoi de neuf ? ». Ne pas oublier de travailler sur le sens des textes.
Le but est tout de même de dépasser le niveau individuel et d’en faire profiter les autres. Chacun va
lire son texte ou celui d’un autre, et réagir. Cela permet d’apprendre les uns des autres et de
renforcer la cohésion du groupe.

Le petit livre

On peut aussi proposer de faire des petits livres avec les textes individuels. C’est un outil qui marche
très bien et est très apprécié. Les apprenants peuvent écrire leur histoire dans un petit livre qui sera
photocopié / scanné et distribué. On peut ainsi constituer une véritable bibliothèque. C’est très
valorisant pour les apprenants, ludique et ça valorise leurs créations.

Guide pratique du petit livre :

On prend une feuille qu’on plie en 8. On coupe au milieu sans la couper en deux (dans la
longueur). Puis on la replie en 2 sur la longueur, on aplatit pour faire une croix et on le plie
pour obtenir 8 pages.

Site pour un petit livre numérique : édition Célestine, création

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Un peu de phonétique…

Quand il y a un blocage sur la prononciation d’un mot, on peut utiliser la « maison de syllabes ». Il est
parfois extrêmement difficile pour un apprenant de séparer les sons d’un mot, et encore plus les
lettres d’une syllabe. Par exemple : on partira du son « ra » pour introduire le son « r ». Pour cet
exercice, on commence par les consonnes (= sonne avec) cursives qui sont les plus faciles à
prononcer, et ensuite on fait la même chose avec les consonnes fricatives.

Dans la MNLE, on part du général pour aller vers le détail. Il est donc naturel d’avoir parfois
l’impression de revenir en arrière ou de perdre du temps. Il faut aller au rythme de l’apprenant. C’est
parfois difficile d’expliquer les acquis qu’on possède depuis des années. Il faut être patient et
beaucoup utiliser la répétition.

Travailler à partir du texte individuel

Vous avez les phrases, il faut maintenant écrire un texte court. Le texte doit être simple, d’environ 40
mots pour les plus longs, bien lisible, écrit assez gros en script. On ne rajoute rien pour l’embellir ou
pour lui donner des vertus d’exercice grammatical. On peut remplacer les noms qui se répètent par
des pronoms. On ne fusionne pas 2 phrases d’apprenants pour en créer une nouvelle. On peut
mélanger les textes pour en créer de nouveaux. Cet exercice permet d’accompagner l’apprenant vers
une nouvelle thématique et d’introduire de nouvelles règles de grammaire, de conjugaison, du
vocabulaire à travers une nouvelle histoire. Faire cet exercice en petit groupe.

On écrit en groupe de sens, c’est la segmentation. Ces « bouts de phrase » doivent avoir un sens en
eux-mêmes si on les isole. Un groupe de mots qui a un sens est systématiquement associé à une
image mentale. Cela permet aux apprenants de visualiser la phrase et de mieux la comprendre.

Ex : Les enfants mangent → a un sens


Les enfants vont → pas de sens
Les enfants vont à l’école → a un sens

Les groupes de sens ne doivent être ni trop courts ni trop longs afin de permettre leur bonne
mémorisation. Il faut trouver un équilibre entre la poésie, le sens et le souci pédagogique.

Exercice : les participantes à l’atelier ont une liste de phrases d’apprenants sur le thème des
« enfants ». 4 groupes rédigent un texte de référence :

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Groupe 1 : L’éducation (et Groupe 2 : Qu’est-ce que les
les enfants) enfants aiment ?

Les enfants vont à l’école Les enfants aiment


Les enfants font beaucoup Faire du vélo
de bêtises en France. Jouer au ballon
Certains enfants n’écoutent Jouer à la poupée
pas les conseils des Manger du chocolat
parents. Jouer dans le jardin
Il faut donner une bonne
éducation / aux enfants /
pour qu’ils respectent les
gens. Groupe 2 : Qu’est-ce que les enfants aiment ?

Les enfants aiment (bien) faire du vélo.


Les enfants jouent au ballon /aiment jouer au ballon
Les enfants aiment (bien) manger du chocolat.
Les filles jouent à la poupée /aiment jouer à la poupée
Les enfants aiment jouer dans le jardin

Remarque :
● Le groupe 2 a écrit « Les filles jouent à la poupée ». En soi ça va. Le problème c’est qu’on a ici
un texte de référence qui va être appris par cœur et répété 100 fois. Mieux vaut éviter les
messages politiques et polémiques, restons neutre.
● Les deux dernières phrases du groupe 1 sont un peu trop longue (et de manière pratique ça
ne rentre pas bien sur la feuille A3).
● Pensez à mettre la date, un titre qui sera choisi avec le groupe et une signature.
● Il vaut mieux sauter des lignes entre chaque phrase et couper les phrases en segment pour
une meilleure visibilité et une lecture plus fluide.
● Même si on n’a pas choisi les phrases de tout le monde, il faut toujours signer « tous » si tout
le monde a participé à l’atelier et non les prénoms pour n’exclure personne.

Réflexion sur la graphie

NB : on apprend à LIRE le script (tout ce qu’on lit est en script) et à ECRIRE la cursive

Pourquoi apprendre à écrire en cursive ?

● Raison sociétale : marqueur social pour appartenir au groupe des lettrés (surtout pour les
apprenants qui ont des enfants et les voient utiliser la cursive)
● Ecriture plus rapide que le script (liée)

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● Plus facile pour apprendre à prendre en main le stylo
● La cursive « attache » les lettres et permet de faire apparaître le mot comme une unité. Cela
permet de mieux mémoriser le mot (1 geste – 1 mot) et de mieux fixer l’orthographe.

Quelques recommandations :

● Faire écrire directement des mots entiers, courts (2-3-4 lettres) en demandant à
l’apprenant de ne pas lever le stylo tant que ce n’est pas nécessaire → ça rend l’écriture
plus belle, lisible et fluide
● On ne fait pas de boucles aux lettres parce que ça tourne mal : le « b » devient vite « le »
et le « o » un « a ».
● Les majuscules sont en capitale d’imprimerie (mais on ne travaille pas spécifiquement là-
dessus car cela rigidifie le poignet). On ne mélange pas majuscules et minuscules.
● On travaille la mobilité du poignet et des doigts : on s’entraîne à faire des courbes, des
boucles avant de faire des lettres.
ð Il faut 300 tracés pour automatiser un geste.
● Pour travailler la graphie, il existe trois groupes de lettres qui permettent de travailler les
trois mouvements qui ne sont pas naturels et qu’il faut apprendre à maîtriser : le lancer
vers la droite (e,i,m,n,r,s,t,u,v,w,p), la chute verticale (b,f,h,j,k,l,y,z) et le retour en
arrière(a,c,d,g,o,q,x), de même que les liaisons par le haut (o, b, v, w).

Pour tout ce qui concerne la graphie, se référer au Kit Graphie de Sybille Grandamy.

Le « kit graphie » :
Réalisé par Sybille Grandamy d’après les travaux de Danielle De Keyzer, Pierre Dhaud et Paul-Luc
Médard, le kit est distribué aux participants et lu ensemble. Il contient des explications,
éclaircissements, recommandations, des fiches de progression, des exercices et des jeux à réaliser
pour travailler la graphie avec les apprenants.

Comment organiser une séance selon la MNLE ?

Un atelier de lecture / écriture (même en condition d’hétérogénéité) comporte 3 parties : parler, lire,
écrire. Il est important que les apprenants parlent, lisent et écrivent pendant chaque séance. On
donne à peu près le même temps pour chacune d’elles (1/3). Bien présenter en amont au groupe le
déroulement des séances. Préparer l’atelier en fonction de ce qui a été fait durant l’atelier
précédent.

● Le « Quoi de neuf ? » (utilise les 3 parties)

Parler : Chaque semaine, des apprenants sont désignés pour faire une présentation (mini exposé,
événement quotidien, description d’un objet). A la fin, chacun peut poser des questions et faire des
remarques sur l’exposé. C’est un moment qui crée de la solidarité, de la discussion dans le groupe et
permet aussi aux autres apprenants de découvrir d’autres textes. Des textes de différentes tailles
avec un vocabulaire, une grammaire et une prononciation différente. Une production par apprenant,
corrigé et photographié.
§ Attention : Ce n’est pas « qu’est-ce que vous avez fait ce weekend ? »

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Lire : Pendant ce temps le formateur prend des notes de ce qui se dit puis sélectionne deux ou trois
erreurs (type de grammaire) : "j’ai entendu ça, qu'en pensez-vous?"
§ Le formateur aide les apprenants à trouver la réponse par eux-mêmes et donc à se
corriger seuls.

Ecrire : On écrit au tableau tout ce qui est abordé pendant la correction des erreurs et on prend une
photo. On peut ensuite prélever La phrase du jour :
On choisit une phrase qui a été dite pendant le « quoi d’neuf » et on la dicte aux apprenants qui la
recopient sur l’ardoise. On corrige ensuite la phrase au tableau. Elle permet de travailler à la fois la
dictée, la conjugaison (pour des FLE ou post alpha) et la grammaire : pourquoi on dit ça comme ça ?

● La dictée positive

Avec des FLE ou post alpha, on peut travailler la dictée positive. On les prévient en amont pour qu’ils
révisent les mots. Dans la dictée positive on ne relève pas « les fautes », mais au contraire on note
tous les mots bien orthographiés. C’est un système de notation valorisant.
§ On ne corrige jamais en rouge. On privilégie également l’autocorrection.

● Les sorties promenades

Ludiques et utiles pour apprendre sans avoir l’impression d’apprendre. Permet de développer
l’autonomie sociale : savoir demander son chemin lorsqu’on est perdus, retourner chez soi… Et
également l’appropriation de son quartier / de sa ville.

→ Cette structure de séance permet une bonne gestion de l’hétérogénéité tout en travaillant la
compréhension et la production orale, la lecture et l’écriture ainsi que le travail en autonomie. Il
est primordial de mettre en place ce genre de rituels. Attention : la production et la lecture de
textes doit toujours passer avant le quoi de neuf et la phrase du jour.
Un outil utile : Le Mini-Dico
A quoi ça sert ? Le mini-dico, c’est une banque de mots simplifiée toujours disponible pour les
apprenants,
Exercice à laquelle :ilscomment
de déchiffrage peuvent trouver
se référer
desn’importe quandune
repères dans pendant
langueleétrangère
cours. ?
Icem-pedagogie-freinet.org : onglet « expression écrite »

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Réactions : Θ Il est inutile de A quoi se raccrocher ?
donner des textes
• Découragement aussi longs : on n’y • Les signes isolés
• Panique comprend rien et • La ponctuation
on se sent
• Peur • Le type de texte
désarmés.
• Impuissance… • Aux mots que l’on a déjà vus,
surtout les petits mots (dans
les textes communs)

Comment travailler la grammaire ?

NB : Le travail de la grammaire regroupe l’orthographe, le vocabulaire et la syntaxe

L’analogie : Si je vois pareil, si j’entends pareil, ça va ensemble. On systématise (grâce à des listes
d’analogies par exemple). Faire des listes de mots qui sont pareils et qui s’entendent pareille avec les
apprenants est un bon exercice. Les apprenants se mettent en posture de détective de la langue,
pour trouver ce qui se ressemble. Cela va les sensibiliser et ils vont apprendre petit à petit. Il faut
éviter d’aller sur des terrains trop compliquer.

Il n’est pas nécessaire de fournir un trop grand nombre de supports. L’important pour les apprenants
c’est de lire, écrire et parler, quels que soient les moyens employés. C’est par le bais de la
lecture/écriture que la grammaire va pénétrer naturellement. Il faut introduire petit à petit d’autres
règles de grammaire tout en s’appuyant sur le français courant car c’est comme ça que les
apprenants nous entendent parler.

Il est important cependant de noter les phrases exactes que les apprenants disent même si elles ne
sont pas syntactiquement correctes afin d’évaluer la progression (et les corriger à côté).

15
L’évaluation initiale

Elle est importante pour cerner le niveau des apprenants (et éventuellement orienter certaines
personnes dans des groupes d’un niveau plus adapté) et également pour s’y référer pour voir la
progression de chacun au fil de l’année.

● A l’oral :
- Création libre d’une histoire à partir de 4 photos
ð On va noter les mots exacts de l’apprenant pour évaluer son niveau d’expression oral

● A l’écrit :
- Questions personnelles simples : nom, âge, sexe, adresse…
- Exercice de rédaction sur un thème libre
- Copie de phrases

Récap : Le travail de bénévole

- Observer attentivement chaque apprenant


- Trouver des textes, des documents : articles, poèmes, publicités…
- Organiser les ressources, le matériel pour un accès facile
- Créer des activités en fonction des difficultés observées
- Constituer des déclencheurs d’écriture
- Favoriser la production d’écrits justes : l’orthographe ne s’invente pas
- Corriger l’écrit en situation
- Valoriser le travail : livres de vie, exposés, articles…
- Gérer les plans de travail (se fixer des objectifs)
- Travailler en coopération avec les autres bénévoles

16
Vous aurez besoin de…

Le matériel :

● Ardoise + feutres (ou craies) + vieux chiffons. Le mieux c’est les feutres de taille moyenne
● Ciseaux, colle, scotch, aimants (si utiles pour afficher)
● Feuilles A3 / paperboard / vieux papier peint (pour les textes collectif, l’entraînement à la
graphie)
● Chemises cartonnées, enveloppes, boites (pour ranger les étiquettes)
● Classeurs ou cahiers pour les apprenants
● Utiliser le téléphone : WhatsApp / WhatsApp Web / Zoom / Applications (cf bibliographie)
ð Permet d’écrire avec le doigt
ð Avoir un groupe WhatsApp et envoyer des vidéos, photos, son : par exemple, se
prendre en vidéo alors qu’on lit le texte en suivant du doigt ou alors qu’on écrit.

Les outils :
● Textes d’apprenants
N’hésitez pas à envoyer vos textes à : [email protected]*
● Textes découvertes (d’autres apprenants ou documents authentiques)
● Dictionnaire orthographique
● Bescherelle (pour les FLE)
● Fiche d’autocorrection : par exemple explique ce qu’il faut faire pour se relire
● Fiche toujours pareil : les invariables (c’est bien de les afficher)
● Dico photo : image avec l’écriture du mot
● Cahier de listes
● Livre documentaire
● Livres de grammaire et de conjugaison, manuels (pour les travaux en autonomie)
● Livres de vocabulaire
● Déclencheur d’écriture / de parole : lot d’images présentant des scènes de la vie
quotidienne, des émotions, des situations auxquelles il faut répondre, des choses étonnantes
(on peut faire soit même avec des photos de magasine, sinon la librairie orthophonique
« mot à mot » en a de bons
● Recueil de textes (d’autres apprenants)
● Affiches
● Mémos (cf : projet Odilon)
● Mini dico thématique
● Outil numérique
● Fichier LIRE (édition Pemf : l’édition Freinet) : En 4 niveaux pour pré-lecteurs et lecteurs.

*Le forum Freinet adulte qu’anime Sybille a un Drive où on peut trouver toutes sortes de ressources :
des textes, des recueils, des idées, des dictionnaires. N’hésitez pas à vous servir de ce matériel. Vous
pouvez aussi y apporter votre contribution en envoyant par mail les textes faits avec vos apprenants.

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Bibliographie
● Pour travailler avec des alpha :

- « Ne t’inquiète pas pour moi » d’Alice


- Le journal « Vite lu »
- « Short édition » - Site internet & Journal
- La méthode « Maclé »
- « Une méthode Freinet » d’Yves Reuter

● Pour faire de la lecture offerte :

o Collection Traversée de chez Weyrich :

- « Anna » de Colette Nys-Mazure


- « Après ta mort » de Jacqueline Daussain
- « L’invitation » d’Evelyne Simar

o Didier-jeunesse.com :
- « Le Ventre de l’arbre et autres contes d’Afrique de l’ouest »
Ø Et beaucoup d’autres

● Pour les plus jeunes :


- « Multi malin » de Mathieu Protin

● Outils de cours :
- Le petit livre (patron numérique) : édition Célestine
onglet création
- Le Mini-Dico : Icem-pedagogie-freinet.org
onglet « expression écrite »
- « Lire et Ecrire » Belgique
- Manuels « Bagages »éditions Coallia

● Applications :
- Memories
- Anki
- Learning App
- Lescapadou
- Pas à pas
- Happy FLE
- J’écris
- Pearltree

● Sites Internet :
- Photimo
- Libraire en ligne (de l’orthophonie) : Mot à mot

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Résultats du questionnaire de satisfaction

7 évaluations recueillies sur 10 participant.es à la formation


100% de satisfaction

1/ Quel est votre statut dans l’association ?

A l’exception de trois personnes salariées, tous.tes les autres participant.es de cette formation sont bénévoles
dans leur association.

2/ Quelle est votre ancienneté dans l’enseignement du français ?

10%

Entre 1 et 5 ans
Plus de 5 ans

90%

3/ Combien de personnes accompagnez-vous ?

20%

40% Moins de 10
Entre 10 et 20
Plus de 20

40%

19
4/ Avez-vous déjà participé à une formation sur la méthode Naturelle de la Lecture
et de l’Ecriture ?

20%

Oui
Non

80%

5/ Voulez-vous recevoir la lettre d’information du programme AlphaB ?

50 % des participant·es aimeraient recevoir la lettre d’information du programme AlphaB.

6/ Par quel moyen avez-vous été informé·e de cette formation ?

29%
Par le site internet du
Programme AlphaB
Par mon association

71%

7/ Etes-vous satisfait·e de cette formation ? 100% Oui

29%
Très satisfait·e
Satisfait·e

71%
20
8/ Qu’attendiez-vous de cette formation, a-t-elle répondu à vos besoins ?
« De mieux connaître la MNLE, son application en formation, de connaitre les prérequis pour les apprenant.e.s
et les formatrices. »
« Découvrir la MNLE et comprendre son fonctionnement et la façon de la mettre en œuvre –objectif atteint ! »
« Apprendre comment mettre en œuvre la MNLE et les grands principes. Oui. »
« Approfondissement de la méthode déjà utilisée dans l’association. »
« Oui, j’attendais des réponses concrètes sur cette méthode. Elles ont bien été fournies. »
« Découverte de la MNLE. Oui, elle a répondu à mes besoins. »
« Trouver des solutions pour apprendre à lire et écrire pour des personnes non scolarisées. Oui.»

9/ Un point que vous avez trouvé particulièrement intéressant?


« Les moments de réflexion sur les types de pédagogies, les exercices pratiques pour se mettre dans la peau
des apprenant.e.s, les exemples de séquences pédagogiques et de supports. »
« Tout. Une formation très concrète et pratique. »
« Les infos sur l’écriture et la place de la grammaire. »
« Analogies. »
« La manière concrète de production d’un texte libre qui servira de base à un entraînement de lecture et
d’écriture. »
« L’aspect très concret avec des exemples précis y compris sur le matériel. »
« Je ne connaissais pas cette méthode donc j’ai tout trouvé intéressant particulièrement la place du formateur.
»

10/ La méthodologie et les supports utilisés par l’intervenant·e vous ont-ils semblés
pertinents ?

33%
Très pertinents
Pertinents

67%

21
11/ Pensez-vous que cette formation vous sera utile à l’avenir ?

29%
Très utile
Utile

71%

12/ Un point que vous pensez transférer dans vos pratiques ?

« Le modèle des séquences et les types de supports pour faire des activités en classe. »
« L’écriture de textes, la graphie. »
« L’utilisation de textes d’entrainement. »
« La production de textes, le séquençage… et beaucoup d’autres. »
« Petits livres à expérimenter. »
« La méthode inductive. »
« Essayer d’intégrer la MNLE donc tous les points. »

13/ Pensez-vous partager les connaissances acquises lors de cette formation ?


A qui ?

14%
D'autres bénévoles
Mon binôme

86%

22
14/ Etes-vous satisfait·e de l’organisation générale de la formation ? (durée,
rythme, format, modalités d’inscription…)

14%

43% Très satisfait·e


Satisfait·e
Pas très satisfait
43%

15/ Sur quels outils ou thématiques souhaiteriez-vous que Tous Bénévoles organise
des formations ?
« Une formation à l’apprentissage de l’oral aux débutants. »
« Sur l’ingénierie pédagogique, la création de supports et sur la médiation culturelle. »
« Sur le développement des compétences de base pour des adultes peu/pas scolarisées. »
« L’usage du théâtre et du chant pour apprendre le français. »
« Comment organiser une sortie culturelle avec les apprenants. »

16/ Avez-vous des suggestions et/ou propositions à faire ?


« J’ai trouvé parfois le rythme de la formation trop lent. »
« J’attends de recevoir les liens vers les sites cités dans la formations. »
« Usage du théâtre et du chant pour apprendre le français. »
« Concernant cette formation, faire des temps plus cadrés et chronométrés. »

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