Sciences Naturelles
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Sciences Naturelles
I. Morphologie :
Définition : la morphologie est l’étude externe du corps humain.
Le corps humain recouvert par la peau comprend trois parties : la tête, le tronc et les
membres
1. La tête : comprend
-Le crâne recouvert de cheveux
-La face où se trouve les yeux, le nez, et la bouche (limitée par deux lèvres et renfermant la
langue et les dents)
-Latéralement les oreilles.
Quatre des cinq organes de sens sont localisés sur la tête : les oreilles, le nez, les yeux et la
langue
La tête est reliée au tronc par le cou dont la région dorsale forme la nuque.
2. Le tronc : comprend deux parties :
La poitrine ou thorax et le ventre ou l’abdomen.
3. Les membres : au nombre de deux paires :
-Les membres supérieurs (l’épaule, le bras, l’avant-bras, le poignet, la paume de la main, les
doigts)
-Les membres inferieurs (la hanche, la cuisse, la jambe, le cou-de-pied, la plante du pied, les
orteils).
Remarque :
L’homme est un plantigrade c'est-à-dire qu’il marche sur la plante des pieds.
Il est bipède par ce qu’il a deux pieds
1. Au niveau de la tête : les os du crâne, les muscle faciaux, l’orbite, l’œil, les dents, la
langue, les glandes salivaires, le cerveau.
2. Au niveau du thorax : les muscles pectoraux et la trachée artère, l’œsophage, le cœur,
les poumons protégés par la cage thoracique (sternum + côtes + colonne vertébrale).
3. Au niveau de l’abdomen : les muscles abdominaux, l’estomac, le foie, le pancréas, la
rate, les intestins (grêle et colon), les reins, le rectum, les glandes surrénales, les
ovaires et les trompes (chez la femme), la vessie. L’abdomen est séparé du thorax par
le diaphragme.
4. Au niveau des membres : les muscles, les nerfs et les os du membre.
III. Notion d’organes et d’appareils
1. La cellule : est l’élément constitutif fondamental de tout être vivant.
Ex : spermatozoïde, ovule, globule etc.…
Chez la plus part des êtres vivants chaque cellule est formée d’un cytoplasme contenant un
noyau et délimitée par une membrane cytoplasmique.
Il existe :
I. Le squelette de la tête :
Ils sont formés par les os du crâne et de la face
1. Les os du crâne : Le crâne est formé de huit(8) os dont les bords sont soudés
On distingue :
Un os frontal, un os occipital, deux os pariétaux, deux os temporaux, un os sphénoïde,
un os ethmoïde.
2. La face : La face comprend quatorze(14) os
Un seul est mobile : le maxillaire inférieur
Les membres supérieurs : partie mobile Les membres inférieurs : partie mobile
La main : Le pied :
Le carpe Le tarse
Le métacarpe Le métatarse
Les phalanges Les phalanges
Le travail physique entretien la bonne santé du muscle : quand un muscle reste longtemps
sans travailler, son volume devient faible, on dit qu’il s’atrophie.
Nous devons faire travailler nos muscles pour nous rendre fort, maintenir notre santé et la
beauté de notre corps.
Tmothé DIARRA SNPC Ecole Mamadou KONATE I 76449575/66449575 Page 12
III.Les accidents des muscles : la pratique avec exagération, les exercices physiques
peuvent provoquer des troubles comme :
- La crampe : contraction involontaire douloureuse et passagère d’un muscle.
- L’élongation : étirement des fibres musculaires sans rupture. Le muscle fait mal, exige
quelques jours de repos.
- Le claquage ou déchirure musculaire : rupture des fibres musculaires se manifestant
par une douleur vive et qui rend impossible tout mouvement. Il faut des soins et un
repos prolongé.
- Le torticolis : réaction douloureuse d’un muscle du cou.
- La fatigue musculaire ou traumatisme: elle se caractérise par une lassitude et une
courbature. Elle est due à l’accumulation des déchets (acide lactique en particulier)
dans les fibres musculaires que le muscle n’arrive pas à éliminer.
IV. Les accidents des articulations :
- La luxation : c’est un déboitement de l’articulation.
- L’entorse : c’est un étirement ou même rupture des ligaments.
- La goutte : sont des dépôts d’acide urique au niveau des articulations.
- La synovite : c’est l’inflammation de la membrane synoviale qui crée une abondance
de synovie.
Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du
cerveau, de la moelle épinière, etc.
A. le système nerveux
Le système nerveux cérébro-spinal qui dirige les fonctions de relations et qui est aussi le siège
des facultés intellectuelles ; et le système nerveux végétatif qui commande les fonctions de
nutrition. Il est involontaire
a. L’encéphale : Il se compose du
cerveau, du cervelet et du bulbe
rachidien.
- Le cerveau : il pèse entre 1200-
1500g. Il comprend deux hémisphères cérébraux protégés par les méninges. Les
hémisphères sont parcourus par des replis appelés circonvolutions. Le cerveau est
irrigué par les vaisseaux.
- Le cervelet : il se compose de deux lobes latéraux les hémisphères cérébelleux et d’un
lobe médian : le vermis.il est aussi parcouru par les circonvolutions.
- Le bulbe rachidien : il est la partie la plus grosse de la moelle épinière au niveau de la
nuque où commencent les premières vertèbres cervicales.
b. La moelle épinière : La moelle épinière prolonge le bulbe rachidien pour se terminer
au niveau de la première vertèbre lombaire. Elle est logée dans le canal vertébral.
2. Le système nerveux périphérique(SNP)
a. Les nerfs :
Les nerfs sont des filaments ou cordons cylindriques blanchâtres formés des fibres nerveux
qui rattachent les centres nerveux aux muscles et aux organes.
Il existe :
- 12 paires de nerfs crâniens qui partent de l’encéphale et se ramifient dans les muscles,
la peau, la tête, le cou et les organes des sens.
Les centres nerveux sont faits de cellules hautement spécialisées : les neurones.
Le neurone est l’élément de base du système nerveux. Il est formé d’un corps cellulaire
renfermant un noyau et des prolongements. Le prolongement le plus développé s’appelle
cylindraxe ou axone. Les autres courts prolongements sont des dendrites.
Le
neurone
L’encéphale et la moelle épinière sont enveloppés par trois membranes appelées méninges.
L’inflammation des méninges est la méningite. Les méninges sont séparées par des espaces
remplis de liquide céphalo-rachidien.
Une coupe d’une partie d’un centre nerveux nous révèle deux substances : une substance
grise ou cortex cérébral ou écorce cérébrale et une substance blanche.
- Au centre de la moelle épinière, une substance molle plus foncée dit substance grise
affectant la forme de la lettre H.A la périphérie une matière plus dure, la substance
blanche.
- Dans le cerveau et dans le cervelet la substance grise est externe et la substance
blanche est interne.
Coupe
transversale de l’encéphale
- L’œil nous renseigne sur les couleurs et l’aspect des choses, c’est l’organe de la vue ;
- Le nez nous informe sur les odeurs, c’est l’organe de l’odorat ;
- La langue nous permet de déguster les aliments, c’est l’organe du gout ;
- L’oreille nous permet de distinguer les sons, c’est l’organe de l’ouïe ;
- La peau, membrane élastique recouvrant tout le corps humain, nous renseigne sur les
propriétés du corps, c’est l’organe du toucher.
Notre étude portera sur l’œil et la peau.
A. L’œil : organe de la vue
L’œil est le point de départ des sensations lumineuses. C’est lui qui nous donne la notion des
couleurs, de la forme et l’étendue des objets.il est logé dans une boite crânienne appelée
orbite.
L’œil comprend le globe oculaire et les organes annexes.
I. Structure du globe oculaire :
1. Trois membranes concentriques :
- la sclérotique, membrane protectrice ;
- la choroïde qui forme en avant l’iris percé par la pupille :
- la rétine.
2. Les milieux transparents :
- la cornée transparente, recouverte en avant par la conjonctive ;
- le cristallin, une lentille biconvexe qui divise l’œil en deux parties ;
- l’humeur vitrée, dans la partie postérieure, une substance limpide, gélatineuse ;
- l’humeur aqueuse, dans la partie antérieure, un liquide transparent, fluide comme
l’eau.
- la couche cornée : c’est la plus extérieure, elle est formée de cellules mortes ;
- la couche vivante : membrane basale : elle donne naissance à des nouvelles cellules
qui assureront le remplacement des cellules mortes. Cette couche contient aussi des
cellules pouvant produire un pigment plus ou moins foncé : la mélanine (responsable
de la couleur noire de notre peau).
2. Le derme : il est situé sous l’épiderme. On y trouve :
- des terminaisons nerveuses libres : récepteurs du toucher, de la chaleur, du froid ;
- des glandes sudoripares qui s’ouvrent chacune par un pore à la surface de la peau ;
- des glandes sébacées qui secrètent le sébum ;
- des poils.
3. L’hypoderme : c’est la partie la plus profonde de la peau. Il contient principalement
des cellules adipeuses.
L’appareil digestif se compose de deux parties : le tube digestif (la bouche, le pharynx,
l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin ou colon) et les glandes digestives
Formule dentaire :
Chez l’enfant : 4/4 I + 2/2 C +4/4 PM = 20 dents
Chez l’adulte : 4/4 I + 2/2 C +4/4 PM +6/6 M = 32 dents
2. Le pharynx et l’œsophage :
- Le pharynx est un carrefour où se croisent les voies respiratoires et les voies
digestives.
- L’œsophage est un tuyau que va traverser le diaphragme et déboucher dans l’estomac
par le cardia.
3. L’estomac : l’estomac est une poche d’environ 2 litres de capacité avec une paroi
épaisse. L’estomac communique avec l’intestin par le pylore.
4. L’intestin grêle : l’intestin grêle est un long tube de 6 à 9 mètres, il se replie sur lui-
même en de nombreuses anses. Sa surface interne possède de nombreux replis en
forme de lamelle saillante hérissée : les villosités intestinales.
B. La digestion
Définition : la digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques
que subissent les aliments tout au long du tube digestif.
Les transformations chimiques se fait grâce aux enzymes (ou diastase) qui se trouvent dans
les sucs digestifs. Une enzyme est une molécule qui accélère les réactions chimiques de
l’organisme. Exemples : amylases, lipases, protéases etc.
I. Les étapes de la digestion
1. La digestion buccale :
Dans la bouche la mastication est faits par les dents et la langue, les mouvements de la
mâchoire inférieure broient les aliments et imprègnent de la salive (insalivation) pour
former le bol alimentaire. Les aliments ainsi façonnés sont refoulés dans le pharynx.
2. Conclusion : la salive agit donc sur l’amidon par l’intermédiaire d’une substance
chimique appelée amylase salivaire, qui est une enzyme (diastase) formée de micro-
organismes capables de transformer les aliments.
La présure et la pepsine sont des enzymes du suc gastrique capables de transformer les
protides (viande, poisson) en peptone qui, soumis aux sucs intestinaux donnent des acides
aminés absorbés par les cellules. Les sucres sont transformés en sucrase. Les lipides (huile)
par les lipases. Seule la bile ne contient pas d’enzyme mais elle facilite l’action de la lipase
pancréatique.
IV. Hygiène de la digestion
1. Hygiène bucco-dentaire
Pour cela, il faut avoir une bonne dentition.
Les microbes de la bouche provoquent la putréfaction des résidus alimentaires, qui libère des
produits acides. A leur contact les dents se carient.
La carie dentaire est une affection qui ronge et détruit la dent.
Elle évolue en trois étapes principale ou degrés
1er degré : la fermentation des particules alimentaires retenues entre les dents produit des
acides qui dissolvent les sels calcaires de l’émail. La dent est fissurée mais sans douleur.
2ème degré : la carie gagne l’ivoire, qui se désintègre. La cavité de la carie prend forme et la
dent atteinte devient sensible au chaud et au froid.
3ème degré : la destruction de l’ivoire se poursuit, la carie atteint la pulpe vivante. Le malade
ressent les atroces douleurs de la rage de dent.
L’infection pulpaire est souvent suivie de diverses complications (abcès dentaire, kyste,
ostéite maxillaire, etc.)
Pour éviter la carie et ses conséquences un soin particulier doit être apporté aux dents :
LE SANG ET LA LYMPHE
Le sang est un liquide visqueux de couleur rouge, d’odeur fade et de goût salé.
Chez l'adulte, le volume de sang représente environ 6 à 8 % du poids corporel, soit environ 5
à 6 l pour un homme de 70 kg. Ce volume, contenu dans l'appareil cardio-vasculaire (appareil
circulatoire), représente la partie circulante du milieu intérieur, à laquelle s'ajoutent la lymphe,
drainée par le réseau lymphatique qui communique avec les vaisseaux sanguins, et le liquide
(ou lymphe) interstitiel dans lequel « baignent » les cellules de l'organisme.
I. Les constituants du sang
1. Le frottis sanguin
- Rôle des leucocytes : les leucocytes détruisent les microbes, ils aident notre corps à
se défendre.
d. Le sang contient également des « plaquettes » provenant de la fragmentation de
certaines cellules de la moelle rouge des os.
- Rôle des plaquettes : les plaquettes jouent un rôle dans la coagulation du sang.
Le rôle du sang
Le sang joue un rôle très important dans notre corps : il nourrit l’organisme et transporte les
déchets vers les organes épurateurs.
II. La coagulation du sang :
Il s’étend dans toutes les parties du corps.au centre du corps se trouve le cœur qui est l’organe
propulseur du sang.
I. Cœur :
Organe musculaire creux, situé entre les deux poumons, assurant la circulation sanguine.
Le cœur comprend deux moitiés séparées par une cloison : une partie droite et l’autre gauche.
Dans le cœur gauche circule le sang riche en oxygène. Dans le cœur droit circule le sang
pauvre en oxygène.
1. Anatomie du cœur :
Le cœur a quatre cavités : deux oreillettes à
parois minces et deux ventricules aux parois plus
épaisses et musclées.
- L’oreillette droite : cavité supérieure
droite du cœur où s’abouchent la veine
cave supérieure et la veine cave
inférieure.
- Le ventricule droit : cavité inférieure
droite du cœur d’où sort l’artère
pulmonaire.
- L’oreillette gauche : cavité supérieure
gauche du cœur où s’abouche les veines pulmonaires.
- Le ventricule gauche : cavité inférieure gauche d’où sort l’artère aorte Il n’ya pas de
communication directe entre les oreillettes, pas plus qu’ente les ventricules : on peut
dire qu’il y a un cœur gauche et un cœur droit.
L’appareil respiratoire est l’ensemble des organes dont la fonction est d’assurer la
respiration qui permet les échanges gazeux entre l’air et le sang.
I. L’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire comprend les voies respiratoires ou conduits respiratoires et les
poumons.
1. Voies respiratoires
Les voies respiratoires comprennent : Les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée
artère, les bronches.
a. Les fosses nasales : elles s’ouvrent à l’extérieur par les narines et communique à
l’intérieur par le pharynx.
b. Le pharynx : il est le carrefour des voies digestives et respiratoires.
c. Le larynx : il sépare le pharynx de la trachée artère. Il possède quatre replis
membraneux, tendu et vibrant au passage de l’air. Ce sont les cordes vocales (organe
de la voix)
d. La trachée artère : c’est un long tube de 12 cm environ qui descend parallèlement à
la colonne vertébrale et en avant de l’œsophage.
e. Les bronches : ils naissent de la division de la trachée et se ramifient en des voies (les
bronchioles puis les alvéoles) que l’air emprunte pour aboutir aux poumons.
L’appareil respiratoire
II. La respiration
La respiration est le renouvellement de l’air dans les poumons. Elle se fait au niveau des
poumons : la ventilation pulmonaire et au niveau des tissus : les échanges gazeux tissulaires.
4. Le rythme respiratoire :
Chez un adulte au repos, on compte 16 à 18 inspirations et expirations par minute, mais ce
rythme est variable. Il augmente avec l’exercice physique, s’accélère avec la teneur du sang
en CO2 et diminue avec l’âge.
Au niveau des tissus : le sang laisse l’oxygène et se charge de gaz carbonique qui fera le trajet
inverse de l’oxygène.
LE REIN ET L’EXCRETION
I. L’appareil urinaire
L’appareil urinaire comprend : les reins en forme de haricots et les voies urinaires.
Chaque rein reçoit le sang par une artère rénal. Le sang sort par une veine rénale.
1. Rôle épurateur : le rein purifie l’organisme en retirant du sang tous les déchets
comme l’urée, l’acide urique etc. L’élimination des déchets se fait par la fabrication de
l’urine.
2. Rôle régulateur : le rein régularise la teneur en eau de l’organisme.
Le rein permet aussi à l’organisme de se débarrasser de l’excès de chlorure de sodium, de
l’excès de glucose du sang.
Les différent produits ou déchets font de l’urine un liquide très toxique, un poison pour
l’organisme.
Quand les reins ne fonctionnent pas, les déchets s’accumulent dans le sang entrainant des
troubles graves.
1. L’insuffisance rénale : est une maladie très grave. Le rein ne peut pas épurer le sang.
2. L’œdème : gonflement des tissus.
3. L’urémie : élévation de l’urée dans le sang.
4. L’albuminurie : est la présence de l’albumine dans les urines.
5. La glycosurie : l’excès de glucose dans le sang. Il peut provoquer le diabète.
Tous les microbes ne sont pas mauvais pour l’homme. Il ya des microbes utiles et des
microbes nuisibles.
- Les microbes utiles : ils rendent à l’homme, aux animaux, aux plantes et au sol
d’appréciables services. Exemple : la levure du boulanger.
- Les microbes nuisibles : ce sont des microbes pathogènes qui provoquent des
maladies.
I. Les différents types de microbes :
On classe les microbes en quatre grandes catégories : les protozoaires, les champignons, les
bactéries, les virus.
Quand un protozoaire est pathogène on dit que c’est un parasite et la maladie qu’il provoque
est une parasitose. Exemples
Les champignons pathogènes provoquent des maladies appelées mycoses. Pour traiter les
mycoses on utilise de la teinture d’iode et des antibiotiques. Exemples
LES BACTERIES
Les résultats des milieux solides sont plus probants que ceux des milieux liquides dont la
dispersion des bactéries empêche une observation précise.
Pour identifier les espèces bactériennes, il faut trois caractères principaux : les caractères
morphologiques, les caractères pathogéniques, caractères culturaux.
1. Bactéries aérobies : ce sont des bactéries qui ont besoin d’oxygène pour vivre.
2. Bactéries anaérobies : ce sont des bactéries qui peuvent vivre sans oxygène pour.
Elles produisent le phénomène de fermentation, car l’oxygène, pour elles, est un poison.
1. La multiplication :
Quand les conditions sont très favorables (température entre 20° C et 40° C, abondance des
substances nutritives), une seule bactérie peut, en 24heures, donner 285.000 milliards
d’individus.
2. Spores
Quand les conditions de vie sont difficiles, les bactéries se transforment en une boule
résistante appelée spore. Lorsque la spore retrouve les conditions favorables, elle germe en
donnant une bactérie.
Les bactéries vivent partout, dans l’environnement et dans l’organisme. Nous pouvons avoir
de :
Ce sont les bactéries qui vivent dans la nature en se nourrissant de matières organiques mortes
qu’elles décomposent.
Ce sont des bactéries qui vivent à la surface ou à l’intérieur des cavités d’un organisme vivant
(homme ou animal) sans provoquer de maladie.
Beaucoup de bactéries pathogènes déversent dans le sang des toxines ou poisons qu’on
appelle exotoxines (élaborées par des bactéries vivantes) et endotoxines (élaborées par des
bactéries mortes).
2. La défense intérieure
Si les germes parviennent à franchir les barrières mécaniques et à pénétrer dans l’organisme,
alors ils seront attaqués par les globules blancs (leucocytes)
La défense intérieure comprend deux mécanismes très efficaces :
- l’un immédiat : la phagocytose
- l’autre lent : production d’anticorps spécifiques.
II. Les étapes de l’infection microbienne
1. 1 étape : inflammation :
ère
Les microbes qui pénètrent dans une blessure s’y multiplient, sécrètent des toxines. La peau
devient rouge, chaude, douloureux. De la lymphe et des capillaires s’échappent de nombreux
globules blancs. Cet ensemble de réaction constitue l’inflammation. Grâce à la phagocytose,
les leucocytes captent et digèrent les microbes.
1. L’antisepsie : l’antisepsie est l’ensemble des méthodes qui permettent de détruire les
microbes là où ils sont (sur les plaies, sur la peau) à l’aide des substances chimiques
(antiseptiques).
- L’antiseptique est une substance chimique qui détruit les microbes.
Exemple d’antiseptiques : l’eau de javel, le formol, le permanganate, le mercurochrome, la
teinture d’iode, l’alcool, l’eau oxygéné, etc.
2. Asepsie : l’asepsie est une méthode préventive qui consiste à éviter que le microbe ne
parvienne pas à la plaie. Elle permet d’éviter l’infection microbienne.
Vaccin Sérum
Action Spécifique lente, longue (de 6 mois à 10 à ans) Spécifique immédiate, courte
(2 à 3 semaines)
NB :
Le vaccin est une culture microbienne atténuée dont l’inoculation provoque une
maladie qui immunise l’organisme contrela maladie virulente.
Exemples : vaccin antitétanique, vaccin antidiphtérique, vaccin anti-poliomyélite etc.
Le sérum provient des animaux surtout le cheval immunisé contre une maladie bien
déterminée.
Exemples : sérum antitétanique, sérum antidiphtérique, etc.
Un antibiotique est une substance secrétée par un organisme vivant capable de s’opposer à
la vie d’autres organismes principalement les bactéries et les champignons pathogènes
tandis qu’un antiseptique est une substance qui permet de détruire les microbes.
Les antibiotiques sont considérés comme des remèdes miracles, mais leur emploi abusif
entraîne des conséquences graves.
Prendre les antibiotiques contre toute infection ou toute maladie est dangereuse et sans
effet utile. Par exemple la pénicilline est l’un des antibiotiques le plus utilisé avec abus et
sans contrôle médical.
L’abus a une conséquence grave. Les microbes qui étaient sensibles deviennent résistants
à l’antibiotique. Ils le détruisent et sont capables de fabriquer des enzymes et des protides
que le médicament empêche de faire.
LE TETANOS
I. Symptômes du tétanos :
Un trismus (courbature des mâchoires)
Des rides autour des yeux et sur le front
Les dents serrées
La tête rejetée en arrière
Une transpiration abondante.
II. L’agent pathogène du tétanos :
LE PALUDISME
La maladie se transmet par piqûre d’un moustique du genre anophèle qui pique pendant la
nuit.
- Chez l’homme : après piqure, l’anophèle introduit les parasites dans le sang qui pénètrent
dans les globules rouges où ils se multiplient. Les globules rouges parasités éclatent
provoquant chez le malade la phase de frisson. L’invasion de l’hématie engendre la fièvre.
- Chez l’anophèle : lors d’une nouvelle piqûre de moustique, les spores qui sont dans
l’appareil digestif de l’insecte se fixent après dans les glandes salivaires de l’anophèle
d’où elles seront expulsées pendant une prochaine piqûre.
VI. Les moyens de lutte contre le paludisme :
- Utiliser les mastiqueurs imprégnés ;
- Garnir les portes et les fenêtres de grillages fines ;
- Eviter de cultiver les céréales à proximité des habitations ;
- Pulvériser les chambres avec un ou des produits insecticides ;
- Enduire son corps pendant la nuit d’un produit anti-moustique ;
- Utiliser et fermer les poubelles ;
- Evacuer les eaux usées…
A. L’ALCOOLISME
L’alcoolisme est l’ensemble des troubles causés par la consommation abusive de l’alcool
I. Les boissons alcooliques : on distingue deux groupes
1. Les boissons fermentées : elles sont obtenues à partir des jus sucrés, par fermentation
naturelle ou artificielle avec les levures.
Exemples : la bière (la bière de mil (sorgo) ou « dolo » la bière de maïs), le vin
2. Les boissons distillées : l’eau de vie, l’alcool industriel et les liqueurs.
II. Pourquoi boit-on ?
Il y a plusieurs raisons
Par imitation, curiosité, snobisme
Dans le service militaire
A cause des conflits parentaux
Par faiblesse de caractère
III. L’alcoolisme
1. L’alcool et l’organisme
L’alcool n’est pas un aliment, il n’est ni un digestif, ni un fortifiant. Il démunie la
résistance de l’organisme face aux maladies.
L’alcool peut provoquer le cancer et les maladies de l’estomac et du foie.
Dans les couples alcooliques, les enfants sont souvent des crétins.
Les avortements spontanés, les naissances prématurées, les malformations
congénitales sont très fréquentes.
2. L’alcool et la société :
a. L’alcool la famille : l’alcool peut détruire une famille. Les disputes répétées, les
divorces, les brutalités excessives perturbent les enfants. L’argent destiné à la dépense
familiale est à plus de 80% détourné pour l’achat d’alcool. Les enfants mal entretenus,
mal soignés et mal nourris et mal éduqués deviennent des délinquants sociaux souvent
irrécupérables.
b. L’alcool et la mortalité : sur les routes beaucoup de personnes ont été tué par des
ivrognes au volant. Beaucoup d’accidents de circulation sont causés par l’alcool.
c. L’alcool et l’état : l’alcool peut provoquer des pertes de journées de travail, des
accidents de travail et la circulation.
3. La lutte contre l’alcoolisme :
Comme moyen de lutte efficace contre l’alcoolisme on peut préconiser :
une taxation (impôts) lourde sur la commercialisation de l’alcool.
une limitation des lieux de vente de boissons alcooliques.
l’éducation et la sensibilisation sur les effets de l’alcool pour l’individu et la société.
la réalisation de séances de désintoxication des alcooliques à l’aide des produits
médicaux (surtout des vomitifs) provoquant chez eux un dégout profond de l’alcool.
B. LE TABAGISME ET LA DROGUE
A. Le tabagisme :