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Maya WOLF devoir numéro 2

Terminal G2

La société actuelle est structurée et hiérarchisée, on parle alors de stratification


sociale. Il existe plusieurs facteurs de structuration et de hiérarchisation de l’espace social
comme le revenu ou la catégorie socioprofessionnelle mais aussi l’âge, le sexe, le genre, le
ménages, le lieu de résidence. Cette catégorisation qui permet une analyse des milieux
sociaux, fait apparaître des inégalités entres groupes sociaux. La stratification sociale
signifie qu’il existe des groupes sociaux distincts, qui n’ont pas le même accès aux
ressources économiques, sociales et ou politiques. Cela veut dire qu’en fonction de certains
critères, les individus n’ont pas les mêmes chances d’atteindre un même niveau de vie ou les
mêmes conditions de travail. "En quoi la catégorie socioprofessionnelle et le revenu
contribuent-ils à façonner l'organisation sociale, tout en reconnaissant l'influence d'autres
facteurs dans la position sociale des individus ? Nous étudierons tout d’abord le rôle des
facteurs socioprofessionnels et du revenus puis nous montrerons qu’il faut aussi prendre en
compte des facteurs individuels.

Premièrement, le diplôme influence fortement la place dans la hiérarchisation


professionnelle : plus le niveau de diplôme est élevé, plus la qualification sera grande et
donc la PCS élevée dans la hiérarchie sociale. Ex : les cadres ont un niveau de diplôme plus
élevé que les ouvriers ou employés qui font partie de la catégorie populaire. D’après le
premier document qui est est un graphique réalisé par l’INSEE, qui représente le niveau de
vie selon la catégorie socioprofessionnelle en 2018. On peut voir que le niveau de vie
médian des ouvriers est plus ou moins de 20 000 euros ou encore que celui des employés
est d’environ 21 500 euros comparé aux cadres qui eux ont un niveau de vie moyen de plus
de 39 000 euros. Les cadres ont un salaire mensuel net moyen presque 2 fois plus élevé que
les ouvriers en 2018. Cela confirme que les professions hautement qualifiées confèrent un
statut élevé, tandis que des emplois moins qualifiés peuvent entraîner une position sociale
plus basse. Cette hiérarchie impacte directement l'accès aux ressources économiques,
sociales et politiques.
De même, le revenu en tant que mesure monétaire du statut social joue un rôle
essentiel dans la détermination de la position sociale. En effet un revenu élevé offre un
pouvoir d'achat supérieur ainsi qu’un niveau de vie confortable et cela renforce alors le
position dans la hiérarchie sociale.

Après avoir vu que la catégorie socioprofessionnelle et le revenu ont un impact sur la


structuration sociale, celle-ci ne dépend pas seulement de ces deux facteurs. Il y a tout un
tas d'autres facteurs individuels qui ont impact sur cette structuration et hiérarchisation de
la société.

Deuxièmement, la féminisation des emplois s’est accrue et diversifiée avec les


conquêtes féministes liées aux droits et à la place des femmes dans la société. Mais dans
cette société patriarcale, le sexe est un facteur important de hiérarchisation de la société :
les femmes sont plus souvent défavorisées que les hommes dans le monde du travail
provoquant très souvent des inégalités salarial (plafond de verre). Dans le deuxième
document qui est un tableau montrant les écarts de salaires selon le sexe et le niveau de
rémunération en 2015, provenant du site www.observatoiredesinégalités.fr publié en mars
2019, on peut remarquer qu’en prenatnt 10% des salariés qui gagnent le moins, c’est a dire
le niveau le plus bas, les hommes gagnent moins de 1262 euros et pour les femmes, elles
gagnent moins de 1171 euros ont peut déja remarquer que les femmes gagnent moins que
les hommes avec un écart de -7%. Prenons maintenant les 1% des salariés qui gagnent le
plus, c'est-à-dire le niveaux le plus élevé, les hommes gagnent plus de 9503 euros et les
femmes 6317 euros. l’écart de salaires entre les hommes et les femmes est d'autant plus
flagrant, ils estiment un écart de -34%. De ces résultats on peut en déduire que peu importe
à quelle catégorie socio-économique une femmes appartient elle fera toujours face à des
inégalités salariales. Malgré tout, on remarque aussi que plus elle appartient à une catégorie
élevée, plus cette inégalité de rémunération se creuse.
Par ailleurs, le lieu de résidence a aussi un impact sur cette structuration sociale car
le lieu de résidence influence les ressources auxquelles ont accès les individus : selon le
lieu de résidence, les mêmes emplois ne sont pas accessibles. Le centre des métropoles
concentre le pouvoir économique & politique et les activités culturelles. Comme on peut le
voir dans le troisième et dernier document qui est un texte intitulé “grandes villes, le cœur
des inégalités” provenant du site www.inegalites.fr publié le 20 septembre 2019, les zones
rurales isolées d'après l’INSEE en 2015 c’est là ou le niveau d=médian est le moins élevé
avec 1568 euros par mois et à l'inverse, dans les banlieus situées dans de grands pôles
urbains on retrouve le niveau de vie médian le plus élevé et surtout les couronnes soit 1811
euros. Cela montre que le lieu de résidence a un impact sur l’organisation de la société car
une personne qui habite dans les zones rurales et a difficilement accès au pôle urbains a
donc moins d'opportunités et un revenu moins élevé.
Enfin il y a plusieurs autres facteur comme l’âge, par exemple un vieil homme qualifié
qui perd son travail qu'importe la raison, il trouvera plus difficilement du travail car les
entreprises privilégieront les jeunes sortant des études pour motif principal qu’ils les
rémunèrent moins qu’un homme avec beaucoup d'expérience, il y a aussi le fait que son
simple âge peut poser problème et privilégieront un homme plus jeune. On retrouve aussi le
facteur du ménages, selon dans quelle environnement ont grandi, les valeurs inculquées, les
centres d'intérêt, la classe sociale bien évidemment, ce sont sont tous des facteurs qui ont
des répercussions sur les trajectoires professionnelles et éducatives des individus.

La position des individus dans l’espace social dépend de multiples critères. Les
critères socioprofessionnels, à savoir le diplôme, la profession et le revenu, déterminent
fortement les conditions de vie, les modes de vie et le niveau de prestige des individus. Mais
d’autres critères, plus individuels, doivent aussi être pris en compte, ceux qui complexifie la
stratification sociale issue des critères socioprofessionnels tel que le sexe, l’âge, le lieu de
résidence et la composition du ménage

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