Chapitre 3 étudiants 2020 2021 Consommation

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MACROECONOMIE

2020 2021
PLAN DU COURS DE MACROECONOMIE
2020 2021

 Chapitre 1 La place de la macroéconomie dans la


science économique et son objet d’étude
 Chapitre 3 Les relations économiques fondamentales
 Chapitre 3 : La consommation et l'investissement
Introduction : les composantes de la
demande globale

 Introduction générale : La demande globale


au centre de la problématique keynésienne
◼ En 1936, Keynes publie "La théorie
générale de l'emploi, de l'intérêt et de la
monnaie"
Introduction : les composantes de la
demande globale

 Keynes publie "La théorie générale"


dans le contexte de l'après 1929.
 La crise mondiale a provoqué
◼ un chômage massif (12 millions aux États-
Unis et 6 millions en Allemagne)
◼ une chute de la production
◼ et des prix.
Introduction : les composantes de la
demande globale
 La Théorie Générale constitue une rupture
avec les idées économiques antérieures (une
révolution scientifique) des classiques et
néoclassiques.
 Elle suppose que l'économie peut se
stabiliser durablement dans une situation
de sous-emploi
◼ Il s'agit là d'une rupture avec la vision classique
selon laquelle "l'offre crée sa propre demande" (la
loi des débouchés de Jean-Baptiste Say).
PLAN DU COURS DE MACROECONOMIE
2020 2021

 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction : quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie keynésienne
PLAN DU COURS DE MACROECONOMIE
2020 2021

 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction : quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie keynésienne
Chapitre 3
 A) Définitions et repères
statistiques

 La consommation finale des ménages


est composée de l'ensemble des biens
(sauf les logements) et services
marchands utilisés pour la satisfaction
de leurs besoins.
 Consommation finale / effective
 Évolution globale de la consommation
 Depuis le milieu des années 70, la consommation
progresse de 2 % par an, après avoir crû de plus
de 4 % par an pendant les Trente glorieuses
 Entre 1959 et 2016, la consommation des
Français a augmenté chaque année sauf en 1993.
De ce fait, le volume annuel de consommation par
personne est maintenant quatre fois plus élevé
qu’en 1960.
 Diminution de la consommation au moment de la
crise financière en 2008, puis en 2020 suite à la
crise sanitaire (-35% par rapport à une période
« normale »)
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-
perso/revenus/consommation/evolution-consommation_menages/
Insee informations rapides 2019 169
Site de l’INSEE
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2107840
https://publications.banque-
france.fr/projections-macroeconomiques-juin-
2020
 Évolution de la consommation dans le
PIB
 Évolution de la structure de la
consommation
 La part de la consommation dans le PIB
diffère selon les pays:
 Exemple en 2013
 US: 68,4%
 Eurozone: 55,9%
 China: 37,3%
Chapitre 3

B) La structure de la consommation est en évolution


permanente
Chapitre 3

Structure de consommation actuelle


Structure de consommation en évolution

https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-
perso/revenus/consommation/evolution-consommation_menages/
Chapitre 3

 Définition INSEE
(https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1058):
 « Un coefficient budgétaire est le rapport de la dépense
consacrée à un bien ou service particulier (ou à une
catégorie de biens ou services, par exemple l'alimentation,
le logement,...) à la dépense totale »
Source: INSEE
Source: INSEE
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=1372388

Source: INSEE
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=1372388
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en
France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=137
2388
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=1372388
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en
France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=137
2388
Source: INSEE « Cinquante ans de consommation en France, 2009 »
(https://www.insee.fr/fr/statistiques/1372374?sommaire=1372388
Chapitre 3
C) Elasticité-revenu de la demande ; loi
d'Engel (1857); statisticien allemand)
 On peut donc supposer l'existence d'un lien
entre la structure de la consommation et le
niveau de revenu.
 L'économiste allemand ENGEL s'est intéressé à
l'évolution de la consommation consécutive à
une hausse du revenu selon le type de bien
considéré.
Chapitre 3

 Autrement dit, Engel a cherché à mesurer la sensibilité


d'une consommation à des variations de revenu.
 Cette notion de sensibilité est calculable à l'aide de
l'élasticité-revenu.

er = variation de la quantité demandée (%)= (Q/Q)*100


variation du revenu (%) (R/R)*100
Exercice
2018 2019 2020

Revenu 6000 6400 6600

Consommation 1100 1125 1135


alimentaire

Calcul des élasticités revenu?


- entre 2018 et 2019
- entre 2019 et 2020
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 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction Quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie keynésienne
Chapitre 3
§1) La représentation keynésienne
 Pour Keynes: le facteur déterminant de cette fonction de
consommation est le revenu
◼ les prix étant considérés comme rigides

 La consommation dépend plus précisément du revenu


disponible courant .
◼ Rappelons que Yd est le revenu reçu des ménages
augmenté des transferts et diminué des impôts directs
et cotisations sociales.
◼ Il faut ajouter un montant positif de consommation: la
consommation incompressible
https://publications.banque-
france.fr/sites/default/files/med
ias/documents/proj-
juin_v5_sel_1906.pdf
Chapitre 3
 On peut comprendre l’approche keynésienne de la consommation en se
référant à la « loi psychologique fondamentale »
 "La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous
appuyer en toute sécurité, à la fois a priori en raison de notre
connaissance de la nature humaine et a posteriori en raison des
enseignements détaillés de l'expérience, c'est qu'en moyenne, et la
plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation
à mesure que le revenu croît, mais non d'une quantité aussi grande
que l'accroissement du revenu".
◼ (Théorie générale, chapitre 8, section 3)
Chapitre 3
Résultat 1 : la pmc est positive et
inférieure à l’unité
 Le rapport de l'accroissement de la
consommation sur l'accroissement du
revenu -la propension marginale à
consommer- est compris entre 0 et 1

 Pmc=c= C/Y(d)
Chapitre 3
La fonction de consommation relie la consommation C au revenu
C disponible Y. La pmc désigne la proportion dans laquelle la
consommation augmente chaque fois que le revenu disponible
s’accroît de 1 euro.
consommation

pmc

Y
Revenu disponible
Chapitre 3
Résultat 2: concernant la propension
moyenne à consommer (la PMC)
 La part consommée du revenu, notée
PMC, diminue à mesure que le revenu
augmente.
◼ On a donc 0<pmc<1 (résultat 1)
◼ Et C/Y, la propension moyenne à
consommer, (PMC=C/Y) est décroissante
avec le revenu (résultat 2).
◼ PMC= C/Y(d)
Chapitre 3
Résultat 3: Revenu et consommation
 Pour Keynes, le revenu (courant) est le
principal déterminant de la consommation
 Influence marginale des autres déterminants
(tel le taux d’intérêt…)
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 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction Quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie keynésienne
Chapitre 3
§2) Formalisation

 L'apport de Keynes est d'avoir défini une


fonction de consommation pour
l'ensemble des biens, c'est-à-dire une
fonction macroéconomique.
Chapitre 3
 La consommation dépend du revenu (disponible) :
C = f(Yd)
▪ On suppose généralement que cette fonction est
affine :
C = cYd + C0
Avec C0 >0 et 0<c<1
▪ C la consommation,
▪ Yd le revenu disponible,
▪ C0 la consommation autonome (une constante)
▪ c la propension marginale à consommer (notée pmc)
Chapitre 3

 La fonction de consommation keynésienne


C
C=C0+cY
consommation

pmc
1
C0
PMC1
PMC2
Y
1 1
Revenu
Chapitre 3
Résultat 1 : 0<c<1, de sorte que toute hausse du revenu induit
une consommation accrue.
Résultat 2:
◼ PMC s’écrit C/Y,

Comme C=cY+C0, alors C/Y s’écrit (cY+C0)/Y


Soit PMC = c + (C0/Y)
◼ Et donc à mesure que le revenu augmente, C0/Y diminue et
donc la propension moyenne à consommer est
décroissante avec le revenu.
Résultat 3:
◼ Le taux d’intérêt n’apparaît pas dans l’équation en tant que
déterminant de la consommation.
Chapitre 3
 Remarque : La formalisation que nous
avons retenue est une fonction affine.
 Mais elle n'est pas la seule compatible
avec la loi psychologique fondamentale.
 D’autres types de fonctions satisfont aux
critères keynésiens.
Chapitre 3
 Les différentes interprétations de la «loi psychologique fondamentale » et
leur impact sur la pmc.

Y=C Y=C
Y=C
C2
c
C=cY C=cY+C0 c C=f(Y)+C0
C2 c
C1
C2
c
C1
C1

c
Y1 Y2 Y1 Y2
Y1 Y2
Chapitre 3
 Exercice d'application
◼ 1) Exprimez l'élasticité-revenu de la consommation
en fonction de la pmc et de la PMC
◼ 2) Les données de revenu disponible et de
consommation finale des ménages pour la France
sont, au cours de ces trois années, les suivantes:
 a) Calculez la PMC pour chaque année.

 b)Calculez la pmc entre 2017 et 2016 ainsi


qu'entre 2018 et 2017.
Chapitre 3
 Données

2016 2017 2018

Revenu
disponible
(milliards 5364 5493 5685
d’euros)

Consommation
finale (milliards 4587 4763 4857
d’euros)
Chapitre 3
 Solution:
1/ La notion d’élasticité :
e= (X/X)/(R/R)
Dans notre cas:
ec/r= (C/C)
(R/R)
er= (C/C)*(R/R)
er= (C/ R)*(R/ C)
er= (C/ R)/(C/R) donc, er= pmc/PMC
Chapitre 3
2/ a/ PMC:
◼ PMC= 4587/5364 =0.85
◼ PMC= 4763/5493 =0.86
◼ PMC= 4857/5685 =0.85
2/ b/ pmc:
◼ pmc= (4763-4587)/(5493-5364)
 pmc=176/129=1.36
◼ pmc= (4857-4763)/(5685-5493)
 pmc=94/192=0.48
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 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction Quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie keynésienne
Chapitre 3
§3 ) La fonction d'épargne
A) Formalisation
 L'épargne est la fraction du revenu qui n'est pas
consommée. Décisions de consommation et d'épargne
sont donc étroitement liées.
▪ La fonction d'épargne se déduit de la fonction de
consommation (affine) :
C = cYd + C0 et Yd= C + S
 Donc : S = Yd - C
S= Yd - (cYd +C0) => S= Yd - cYd - C0
S = (1-c) Yd - C0
https://publications.banque-
france.fr/sites/default/files/med
ias/documents/proj-
juin_v5_sel_1906.pdf
Chapitre 3
 On note pms (ou s):
s= pms = S
Y

pms= 1 – pmc; soit s = 1 - c ,


D’où: c+s=1;
Dit autrement: (C/Y) + (S/Y)=1
(s est une constante).
Chapitre 3

 On appelle également la propension moyenne


à épargner ou taux d’épargne (S/Y)
C+S=Y
En divisant tout par Y: (C/Y)+(S/Y)=1
soit PMC + PMS =1
La décroissance de la PMC avec le revenu
implique que la PMS est croissante avec le
revenu.
Chapitre 3
La fonction de consommation affine et la fonction d’épargne
Y=C
C=C0+cY

S=Y-(cY+C0)
S=Y-cY-C0
ou S= (1-c)Y-C0
C0 ou S= sY-C0

Yr
Pour le revenu Yr: seuil de rupture pour lequel l’intégralité du
revenu est consommé (épargne nulle) qui marque le passage de
la désépargne (S<0) à l’épargne (S>0)
Chapitre 3
 Exemple: S
 C=12+0.8Y
 S= Y-C
 S= Y- (12+0.8Y)
S=-12+0,2Y
 S=Y – 12 – 0,8 Y
 S=(1-0,8)Y-12
 S=0.2Y-12 8
 Quand le revenu Y est nul: S= - 12
 Quand le revenu Y=60, S=0 60 100
-12 Y
 Quand le revenu Y=100, S=8
Chapitre 3
 Remarque: Les différentes interprétations de la «loi psychologique
fondamentale » et leur impact sur la pms.

Y=C Y=C
Y=C
C2
c
C=cY C=cY+C0 c C=f(Y)+C0
C2 c
C1
C2
c
C1
C1
S=(1-c)Y S=(1-c)Y-C0
c
Y1 Y2 Y1 Y2
Y1 Y2 S=Y-C
Chapitre 3
Le seuil de rupture pour la fonction affine
 Yr correspond au seuil de rupture car il marque le
passage de la désépargne (S<0) à l’épargne (S>0).
 Keynes justifie ce seuil par le fait que « les motifs à
épargner n’acquièrent une force réelle qu’au moment où
un certain niveau de confort est atteint ».
◼ Au niveau individuel: la désépargne correspond soit à un
prélèvement sur un patrimoine antérieurement constitué, soit à un
emprunt
◼ Au plan collectif : la nation peut désépargner en vendant des
devises ou en empruntant à l’étranger
La fonction de consommation et la
fonction d’épargne
Le seuil de rupture pour la fonction affine
C,S des Y=C C=cY+C0
ménages

S=Y-C, soit
C0 S=Y-(cY+C0)
S=Y-cY-C0
S=sY-C0
0
Yr
-C0
désépargne Épargne
Yd des ménages
Chapitre 3
Conclusion:
 Le résultat central de l’approche keynésienne:
propension marginale à consommer constante à
court terme et comprise entre 0 et 1
 Hypothèse centrale pour que le principe du
multiplicateur soit applicable (cf. chapitres
ultérieurs); cela justifiera les mécanismes de
politique économique associés.
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 Chapitre 3 : Consommation et
investissement
 Section 1 : la fonction de consommation
keynésienne
 Introduction Quelques considérations
 §1) La représentation keynésienne
 §2) Formalisation
 §3) La fonction d'épargne
◼ A) Formalisation
◼ B) Le statut de l'épargne dans la théorie
keynésienne
Chapitre 3
B) Le statut de l'épargne dans la
théorie keynésienne
 1/ La Théorie Générale fait jouer un rôle
théorique à l'épargne qui rompt avec la
vision classique.
 2/ Les motifs d’épargne
◼ Forces subjectives et sociales
◼ Poids des variables économiques et
financières
Chapitre 3
 Les « forces subjectives et sociales »: 8
motifs
 Poids des « forces subjectives et sociales » résultant
d’un « certain puritanisme ambiant » et « lié à l’état
d’esprit de la communauté »
 Précaution Indépendance
 Prévoyance Initiative
 Calcul Orgueil
 Ambition Avarice
Chapitre 3
 Poids des variables économiques et
financières: 4 motifs
 « Circonstances économiques objectives »
 Changement dans les prévisions de revenu (rapport revenus
futurs/ revenus présents)
 Variations imprévisibles des valeurs en capital (plus ou moins
values)
 Variation de taux d’intérêt
 Variation de la politique fiscale (ex: droits de succession qui
décourage l’épargne, ou TVA qui décourage la consommation?)
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 CONCLUSION SECTION I
Chapitre 3

 1/ Études sur séries chronologiques

 2/ Études en coupe instantanée


Chapitre 3

 1/ Études sur séries chronologiques

 2/ Études en coupe instantanée


Chapitre 3
◼ La fonction de consommation keynésienne
[consommation =  (revenu courant)] s'inscrit dans
une analyse de court terme, contrairement à
d’autres approches comme celle des théories du
revenu relatif et du revenu permanent.
◼ Les travaux postérieurs insistent sur le fait que le
revenu courant ne serait qu’un des déterminants de
la consommation agrégée
[consommation =  (revenu courant, richesse, revenu
futur anticipé, taux d’intérêt)].
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 Les reformulations post-keynésiennes


◼ La théorie du revenu relatif (James Duesenberry,
1949)
◼ L'effet d'inertie Brown (1952)
 La remise en cause de la fonction de consommation
keynésienne
◼ La théorie du revenu permanent de Milton Friedman
(1957)
Chapitre 3
Le cas de la théorie du revenu relatif (James
Duesenberry, 1949)
 L'économiste américain J. Duesenberry formule
une nouvelle hypothèse connue sous le nom de
théorie du revenu relatif. Il s'agit d'une
hypothèse sur le comportement de la collectivité
face à la consommation selon:
◼ Effet d’imitation
◼ Effet de cliquet
Chapitre 3
Le cas de la théorie du revenu relatif (James
Duesenberry, 1949)
 L'économiste américain J. Duesenberry formule
une nouvelle hypothèse connue sous le nom de
théorie du revenu relatif. Il s'agit d'une
hypothèse sur le comportement de la collectivité
face à la consommation selon:
◼ Effet d’imitation
◼ Effet de cliquet
Chapitre 3
 Effet d’imitation : formellement c'est l'idée selon laquelle :

Ct = [aYt + b(Y − Yt )]
◼ À court terme avec 1>a>b>0 et Y le
revenu moyen du groupe social auquel on
s'estime appartenir
Chapitre 3
Le cas de la théorie du revenu relatif (James
Duesenberry, 1949)
 L'économiste américain J. Duesenberry formule
une nouvelle hypothèse connue sous le nom de
théorie du revenu relatif. Il s'agit d'une
hypothèse sur le comportement de la collectivité
face à la consommation selon:
◼ Effet d’imitation
◼ Effet de cliquet
Chapitre 3
 Effet de cliquet : formellement c'est l'idée selon laquelle

 A court terme, la fonction de consommation s'écrirait :

Ct = [aYt + b(YMax − Yt )]
 avec Ymax le revenu maximum atteint par le consommateur
Chapitre 3
 Une représentation graphique de l'effet de cliquet (baisse du
revenu)
C CLT=aYt

C1 CCT=aYt+b[Ymax-Yt]

Co

Co’

Y
Yo Y1
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 Les reformulations post-keynésiennes


◼ La théorie du revenu relatif (James Duesenberry,
1949)
◼ L'effet d'inertie Brown (1952)
 La remise en cause de la fonction de consommation
keynésienne
◼ La théorie du revenu permanent de Milton Friedman
(1957)
Chapitre 3
L'effet d'inertie Brown (1952)
 La consommation dépend du revenu mais il faut introduire
un effet retard qui rend compte d'une certaine inertie dans
le comportement de consommation.
 À court terme on a :
Ct = cYt + aCt −1 + b
Avec 0<c<1 ; 0<a≤1
 C'est la consommation de la période précédente qui reste
en mémoire et contribue à déterminer le comportement du
consommateur
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 Les reformulations post-keynésiennes


◼ La théorie du revenu relatif (James Duesenberry,
1949)
◼ L'effet d'inertie Brown (1952)
 La remise en cause de la fonction de consommation
keynésienne
◼ La théorie du revenu permanent de Milton
Friedman (1957)
Chapitre 3
La théorie du revenu permanent de Milton Friedman
(1957)
 Dans « A Theory of the Consumption Function », il
indique que la consommation d'une période donnée ne
dépend pas entièrement du revenu de cette période.
 Pour le monétariste Friedman, la fonction de
consommation est intertemporelle, c'est-à-dire que la
consommation optimale dépend de l'ensemble des
revenus perçus au cours de plusieurs périodes.

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