Technologie Batiment Topo 2
Technologie Batiment Topo 2
Technologie Batiment Topo 2
PREAMBULE
Ce cours poursuit quelques objectifs simples, ceux de faire comprendre les grandes étapes du
processus des constructions ainsi que les différents intervenants. Il a aussi pour but de prendre
connaissance des techniques de base pour la réalisation des grands travaux de génie civil ou
de constructions lourdes.
CONTENU DU COURS
Lorsque le maître d’ouvrage n’a pas les moyens humains ou la compétence nécessaire pour
assurer les tâches professionnelles qu’implique sa fonction, il peut confier tout ou partie des
tâches qui lui incombent à un maître d’ouvrage délégué.
Pour le cas des B.E.T. travaillant avec les architectes, leur rôle se ramènera à :
• L’élaboration des notes de calcul et des plans du gros - œuvre ( notes de calcul béton
armé, plans de coffrage et de ferraillage, charpentes,...) et des corps d’état secondaire (
électricité, plomberie, étanchéité, ascenseur,...).
Dans le cadre des travaux routiers, respect des normes, des règles de l'art et des règles d'hygiène
et de sécurité selon les conditions du marché ;
• L'entrepreneur est donc responsable de la sécurité de toutes les activités sur le chantier.
• Il doit prendre toutes les dispositions pour assurer une bonne signalisation du chantier. Il
assumera toutes responsabilités en cas d'accident ou dommage survenu par manque ou
insuffisance de signalisation,
• Tous les plans préparés par l'entrepreneur pour l'exécution des ouvrages, doivent avoir
l'approbation de l'ingénieur avant usage.
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de planifier des actions de conception, de
construction, de suivi et de maintenance pour maîtriser les propriétés et les lois de comportement
des sols et des matériaux utilisés, ceci grâce à l'exécution de mesures et d'essais en laboratoire ou
in situ.
Le laboratoire joue un rôle important dans la mise en œuvre des matériaux et dans l'assurance
qualité exigée par les assurances en vue d'une garantie décennale.
Qu'est-ce qu'un Laboratoire d'essais ? Le Laboratoire est une entreprise qui a pour mission
d'assurer la qualité des matériaux suivant un ensemble d'actions préalables et systématiques. Le
Laboratoire doit être agréé ou accrédité par certification selon la normalisation internationale ISO
9002 d'assurance qualité pour le contrôle et les essais. Cette certification est délivrée par les
organismes certificateurs (exemple l'Association Française pour l'assurance qualité AFAQ, ou
d'autres comme les Associations Anglaise LRQA et Allemande DQS). Le Maître d'œuvre et
l'entrepreneur peuvent s'appuyer sur les compétences d'un laboratoire d'essais afin d'assurer au
Maître d'ouvrage un produit fiable selon un plan d'assurance qualité (PAQ).
Conclusion
Au regard de la spécificité de l'environnement scientifique, technique, physique et économique de
nos pays caractérisés principalement par :
o Un état limité des connaissances sur les matériaux locaux,
o Une utilisation de nouveaux matériaux de construction ou de nouvelles techniques non
encore éprouvées,
o Un manque de maîtrise de la notion d'assurance qualité par les différents partenaires,
o Un faible niveau de qualification des entreprises locales
o Des ressources financières limitées allouées aux projets,
Le rôle des Laboratoires et organismes d'études et de contrôles s'avère très important et même
complexe. Les exigences actuelles imposent aux laboratoires et organismes d'études et de contrôle
de dépasser leurs rôles classiques d'expérimentateur, de concepteur et de contrôleur; afin de jouer
un rôle plus déterminant et dynamique dans les domaines de la recherche appliquée, de la
formation et de l'information et enfin de la gestion de la qualité. C’est seulement à ce prix qu’ils
pourront remplir leur rôle et contribuer ainsi à répondre aux problèmes d’assurance et de
responsabilité décennale.
Le maître d’ouvrage devra s’interroger sur plusieurs thèmes relatifs au projet telles que la
nécessité et la destination future de l’ouvrage ; par ailleurs, il devra veiller sur :
À la suite de ce tour d’horizon, une des variantes peut retenir l’assentiment de maître de
l’Ouvrage et ferra l’objet d’une étude de faisabilité.
d) Hygiène et sécurité :
Ce cadre consiste à prendre des mesures suivantes :
• Le respect des règles de sécurité
• L'organisation des travaux en évitant tout incident
• La mise en place d'un comité particulier d'hygiène et sécurité pour tout chantier dont le
nombre d'ouvriers dépasse 100 personnes. Ce comité est mis en place par le Maître
d'œuvre.
• Le dispositif hygiène et sécurité doit être mis en place lors de l'installation du chantier.
Il faut joindre la notice explicative des procédures qui doit être publiée aux ouvriers.
L’estimation financière est également accompagnée d’une notice qui permettre au Maître de
l’ouvrage de mieux situer l’encadrement du budget prévisionnel sur l’enveloppe nécessaire
aux travaux.
L’A.P.S est le document qui donne les grandes lignes de la conception fonctionnelle,
architecturale et technique de l’ensemble d’une opération d’investissement.
Le dossier d’Avant projet Sommaire est destiné à permettre d’apprécier l’opportunité de
réaliser l’opération selon la conception générale qui est envisagée.
C’est en principe sur le vu du dossier d’A.P.S. approuvé par le maître de l’ouvrage, qu’est
prise la décision d’ouvrir les conférences, les enquêtes administratives et les consultations
réglementaires.
Un avant-projet détaillé peut porter, soit sur l’ensemble des ouvrages à réaliser dans le
cadre d’une opération, soit seulement sur un groupe d’ouvrages à réaliser dans le cadre d’une
tranche fonctionnelle, soit seulement sur un lot technique.
tout A.P.D. doit permettre au maître de l’ouvrage d’arrêter toutes les options architecturales,
techniques, financières et de gestion des ouvrages.
l’A.P.D. proprement dit établi par le maître d’œuvre comprenant le dossier technique et
l’évaluation détaillée des dépenses fondée sur un Avant-métré.
les cas simples ne nécessitant pas de notes de calcul) et, en tout état de cause, pour expliquer
les modes de construction et d’exploitation ;
5°) l’indication des lots techniquement homogènes qui donneront lieu chacun à une
spécification particulière;
6°) l’indication des dates souhaitables et délais normaux d’exécution des travaux, compte tenu
du mode de dévolution envisagé ;
7°) l’indication des bases d’évaluation détaillée des dépenses afférentes à l’exécution et de
l’incertitude qui y est attachée ;
b) Une évaluation détaillée des dépenses afférentes à l’exécution des ouvrages fondée sur
des ava nt - métrés et tenant compte des particularités des ouvrages et de leurs divers
éléments. Cette évaluation qui devra être cohérente avec le coût d’objectif assortie d’une
tolérance en plus ou en moins, exprimée en pourcentage de son montant et caractérisant
l’incertitude attachée à ses bases et les aléas d’exécution normalement prévisibles. Le contrôle
du budget prévisionnel portera sur les principaux coûts à maîtriser sont :
1. les spécifications techniques proprement dites, définissent sans ambiguïté, les plans
d’exécution des ouvrages et les travaux de diverses spécialités.
2. le programme général prévisionnel des travaux avec des dates probables d’intervention des
différents spécialistes;
3. l’avant - métré ou « devis quantitatif » énumérant les diverses unités d’œuvre employées
dans la construction et indiquant la quantité nécessaire de chacune d’elle;
4. l’estimation détaillée des dépenses s’appuyant sur l’avant - métré.
Les documents de base généralement utilisés pour la description des ouvrages par lot
techniques sont désignés par (STD = Spécifications techniques détaillées) ou (DCE = Dossier
de Consultation des Entreprises), qui contiennent le descriptif des travaux ou descriptif des
travaux ou descriptif des ouvrages par corps d'état. Les informations et documents nécessaire
à la rédaction du CCTP sont :
La notice descriptive sommaire des prestations
L es plans d'architecture et de principe de l’APD
3. La décomposition de l'opération en lots.
4. Les cahiers des clauses spéciales.
La description générale de l'opération comprend :
1. La présentation de l'opération
les obligations de l’entrepreneurs (piquetage, nettoyage,…)
la coordination des travaux (connaissance des lieux, protection des ouvrages, consignes de
sécurité
Le CCT est spécifique à chaque lot :
il comprend les normes et règlements par exemple le gros œuvre, terrassements, hypothèses
de calcul des ouvrages, béton armé, …Il indique clairement la description de l’ouvrage.
2°- les pièces qui, après adjudication, seront les pièces constitutives du marché; elles seront
complétés ou paraphé
- le cadre d’acte d’engagement;
- le cahier des clauses administratives particulières (CCAP)
- le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) contenant la description des ouvrages
et les spécifications techniques.
- le cadre du détail estimatif (ou cadre du devis estimatif);
- le cadre du bordereau des prix unitaires
- les plans et schémas itinéraires
- Le cadre du bordereau des prix unitaires et le cadre du détail estimatif doivent contenir une
description précise, claire, détaillée et complète de la définition et du mode d’évaluation:
* de chaque ouvrage ou partie d’ouvrage figurant dans le cadre du détail estimatif;
* de chaque nature d’ouvrage ou élément d’ouvrage figurant dans le cadre du bordereau des
prix unitaires.
- Le CCTP doit être précis et aussi succinct que possible; il doit contenir la description des
ouvrages indiquant leurs positions d’ensemble et de détail ainsi que les spécifications
techniques imposées pour les matériaux et équipements.
- Pour les ouvrages de travaux publics, il est recommandé de partager le CCTP en trois
chapitres.
• chapitre I : description des ouvrages;
• chapitre II : spécification des matériaux;
• chapitre III : prescriptions particulières et modalités d’exécution.
3°- les pièces propres à faciliter aux candidats l’intelligence du dossier et qui n’ont qu’un
caractère indicatif. Ce sont entre autres:
- les études géotechniques;
- les avant - métrés;
- les notes de calcul.
Dans les appels d’offres avec concours, le DCE comprend les mêmes parties mais :
- le programme du concours est annexé au RPAO dans la première partie ;
- le CCTP n’existe pas dans la deuxième partie;
- la troisième partie n’existe que si l’avant-projet d’une solution technique est donné à titre
d’exemple.
Dans les adjudications, la première partie ne comporte que l’avis public d’adjudication. Le
dossier d’appel d’offres est en général vendu aux entrepreneurs intéressés. Le montant n’est
pas très élevée mais cette pratique a un aspect dissuasif pour les candidats non sérieux et
permet souvent aux services techniques de compenser la faiblesse des crédits de
fonctionnement.
Le contenu du dossier sera précis sur ce qui est imposé et sur ce qui doit proposé par l’entre
preneur.
I. Implantation et terrassement
a) Définition
➢ Plan de masse
Il situe les voies d'accès au terrain et les viabilités existantes (réseau d'eau, électricité,
téléphone, gaz, assainissement collectif). Le contour du terrain est matérialisé par un trait
renforcé.
Il doit être coté, Les cotes d'implantation d’un plan de masse doivent permettre :
- d’une part de définir la forme de l’aire à bâtir (cotation de forme exhaustive).
- d’autre de situer l’aire à bâtir par rapport aux ouvrages et repères environnant (cotation de
position exhaustive)
- Échelles usuelles : 1/2000è, 1/500è et exceptionnellement 1/100è.
➢ Plans d’exécution
Ces plans doivent fournir toutes les indications pour édifier la construction.
- Plan (coupe horizontale à 1m du sol fini)
- Coupes verticales
- Façade
- Détails
➢ Exécution d’implantation
- Mise en place d’un côté de la construction : elle se fera à l’aide des coordonnées sur le
plan de situation. Une fois le côté déterminé, on procédera à la détermination des
autres à partir de ce dernier.
- Confection des chaises
❖ Les chaises sont placées en dehors de l’emplacement des fondations (au moins 1m
pour éviter les éboulements des terrains). Les traverses sont fixées horizontalement sur
les piquets verticaux. Elles doivent être sensiblement parallèles au côté de la
construction. Toutes les traverses de toutes les chaises doivent être de niveau entre
elles de façon à pouvoir reporter les longueurs sur un plan horizontal.
- Matérialisation du contour de la construction
- Mise en place des cordeaux perpendiculaires aux côtés matérialisés [(utilisation du
système 3-4-5) de l’équerre, appareils optiques, etc.]
- Les entailles ou des pointes indiquent avec précision le passage des cordeaux ou de fil
de fer pour délimiter :
❖ La largeur de la fondation
❖ La largeur du mur de soubassement
❖ La largeur du mur d’élévation
❖ L’axe de tous ces murs doit être matérialisé
II. La structure
La structure peut être composée en béton armé, béton précontraint, en métal ou en bois etc.
Nous allons nous intéressé aux structures en béton armé.
Le béton armé permet la réalisation d’ouvrage capable de supporter les charges plus
importantes, de résorber des sollicitations plus variées que ne le permettrait le béton ordinaire
et cela en réduisant le poids du béton. En effet le béton (ordinaire) résiste très mal à la traction
(5,6 bar) car il n’est pas ductile (ne s’allonge pas). Par contre il est susceptible de supporter et
de transmettre les efforts de compression. D’autre part, l’acier, matériau doué d’élasticité et
de produits idéals, peut supporter et transmettre les efforts de traction.
En conclusion : les propriétés mécaniques opposées se complètent pour atteindre le but visé et
cela n’est possible que si le béton adhère parfaitement à l’acier.
a) Adhérence acier-béton
Explication du phénomène
Il se forme une série de troncs de cône emboités les unes sur les autres.
Ces cliquets ainsi formés réagissent par frottement comme de bielles de compression. Le
phénomène d’adhérence est dû à l’action mécanique du serrage du béton qui, comprimé dans
le moule enrobe et serre l’acier. En outre, il existe une affinité certaine entre la chaud libérée
au cours de la prise de ciment portland et l’oxyde de fer recouvrant l’armature. En définitive,
il s’agit d’une double liaison acier-béton :
- Une adhérence normale due à une liaison élasto-plastique (collage entre les deux
matériaux) le fer reçoit de la part du béton une pression normale à sa surface. Lorsque
la sollicitation s’accroît, elle engendre une liaison de frottement
- Cette liaison de frottement ou adhérence tangentielle est le phénomène primordial de
l’association acier-béton. Les forces de frottement s’opposent à leur obéisse ment de
la barre sous l’effet de sollicitation et ce jusqu’à la limite de la résistance du béton ou
cisaillement. L’adhérence est donc le mot clé du béton armé, mot qui doit être
toujours présent dans l’esprit du technicien responsable de l’exécution. Et ce
fondement doit être également expliqué au praticien. Le béton doit enrober
correctement l’armature dans le moule. L’adhérence est le moyen du transfert d’effort
entre le béton et l’acier.
L’association acier-béton doit permettre de résister à toutes les contraintes rencontrées dans la
construction. Ces contraintes peuvent être dues soit à la traction soit à la flexion simple ou
composée. L’armature doit être positionnée aux endroits où il faut résorber les efforts
d’extension. Grâce a phénomène d’adhérence les transferts des efforts s’opèrent du béton à
l’acier et réciproquement.
Pourquoi l’association acier-béton ?
Quel est le facteur clé dans cette association ?
e) Formes usuelles du BA
Les pièces les plus courantes en BA sont : les semelles filantes ou isolées, les pieux, les
radiers, les poteaux, les linteaux, les pontas, les consoles, les chainages, les arcs, les dalles, les
planches, les escaliers, les murs, les cloisons, les voiles, etc.
Dans un bâtiment le BA constitue le plus souvent les semelles de fondations, l’ossature de la
superbe structure. Les matériaux traditionnels viennent ainsi en remplissage et réalisant la
distribution intérieure des logements.
NB. Le processus de construction d’ouvrage en est les suivant :
- Réalisation du moule
- Façonnage des armatures
- Fabrication et coulage du béton
- Décoffrage
f) Réalisation du moule
➢ Rôles et qualités à exiger du coffrage
Le coffrage impose la forme définitive au béton qui doit être indéformable et rigide avant,
pendant et après le coulage du béton. Il doit résister donc aux chocs qui produisent au cours
de sa manutention. Il doit résister à la charge appliquée, à la poussée du béton et supporter les
efforts de damage ou de vibration. Le coffrage devra donc ne pas se fléchir, ce déplacer et
conserver ses dimensions initiales.il doit être étanche pour éviter les pertes de laitance qui
réduirait l’homogénéité et la résistance du béton.
Homogénéité : le matériau étudié est constitué des matériaux de mêmes constituants
physiques et chimiques.
Il doit être facile à monter, à démonter pour réduire son temps d’exécution et faciliter son
réemploi, doit permettre une mise en place facile des armatures, doit permettre également la
réalisation des parements désirés (lisses ou rugueux), doit permettre un entretient facile et
➢ Conception du coffrage
C’est un problème technique à résoudre car il représente la moitié du prix de revient d’un
ouvrage en BA. Les méthodes traditionnelles anciennes préconisent l’utilisation des planches
(en sapin) jointives mais c’est au chef de chantier qu’appartient l’initiative et la responsabilité
de la conception de ce coffrage avec le choix des épaisseurs des bois à utilisé, les raidisseurs,
les supports et les étaiements.
De nos jours, de nouveaux matériaux de coffrage sont utilisés (panneau métallique, coffrage
en contreplaqué et en plastique). Donc le problème de coffrage doit être pensé et rationalisé
au niveau du bureau d’étude.
En principe doit se concevoir comme suit :
- C’est un matériel amortissable
- Les dimensions seront données en fonction de la méthode d’exécution des éléments de
l’ouvrage et de nombre de moules à réaliser.
La poussée exercée par le béton prêt sur les parois de coffrage dépend :
- De degré de plasticité du béton
- De la masse volumique du béton (elle varie selon la nature des granulats)
- Du temps de remplissage du moule (exemple : un poteau se coule en une seule fois
alors qu’une voile se coule en couches successives).
- Du mode se serrage du béton
On appelle serrage du béton l’action mécanique exercée sur lui pour réduire les vides et
permettre un emplacement convenable aux granulats (damage ou vibration).
Il y a trois parties essentielles dans un coffrage :
- La paroi coffrant ou enveloppe du moule en contact direct avec le béton donnant
l’aspect de parements
- Les ouvrages de soutien (c’est le support qui assure la rigidité et la stabilité du
coffrage)
- Les accessoires du coffrage qui rendent le coffrage indéformable
Très utilisé car il a des multiples avantages : léger, rigide, donne des grandes dimensions, son
nettoyage est facile et permet d’obtenir un bon parement. Son principal inconvénient est sa
fragilité.
- Coffrage métallique
Il sert à de multiples usages (panneaux 5 x 100 qui sont maniables sur un seul individu) des
panneaux faisant la hauteur d’un étage demande d’aide aux puissants engins de levage pour
les manutentions.
Les avantages du coffrage métallique :
Résiste à la déformation et aux vibrations, permet d’obtenir une surface libre aux parements
finis. Il a une très bonne étanchéité, le montage et le démontage faciles
Les inconvénients :
Manque de souplesse dans les dimensions, conductibilité thermique (le temps influe sur ce
type de coffrage, donc le béton n’est pas isolé de la chaleur et du froid). Le bullage de
parements plus accentués qu’avec tout autre matériau. Le poids du coffrage très important =
45 – 70 kg/m2, son prix de revient très élevé (son amortissement nécessite beaucoup de
réemploi)
- Autres matériaux de coffrage :
Le plastique : matériau en polyester, ce type de coffrage est léger avec les dimensions très
stables, au coffrage et au décoffrage rapide, son prix est moins élevé que pour un moule en
bois de forme compliqué. Son principal inconvénient est sa déformation irréversible.
Choix du système de coffrage.
Il dépend de l’ouvrage à réaliser. Pour les coffrages verticaux (murs, poteaux on utilise des
coffrages grimpants ou glissants) pour les coffrages horizontaux, on utilise des coffrages
roulants ou fixes. L’utilisation de coffrages tunnels permet de couler en une seule fois mur et
plancher.
g) Les armatures du BA
➢ Rôles et qualités des armatures
L’armature doit adhérer au béton et résorber les efforts de traction transmis par le béton et ne
peut y résister. C’est l’armature qui maintient en position initiale les blocs du béton séparés
par les microfissures de traction.
Qu’est-ce armature en béton armé et quels peuvent être les rôles et les qualités de celle-ci ?
➢ Différents types d’acier
- Les ronds lisses : ce sont des aciers doux ou mis durs les diamètres nominaux sont : 5
mm, 6 mm, 8, 10, 12, 14, 16, 2, 25, 52, ---40 mm. Ils se représentent par barres de 12-
18 m de long. Leur limite d’élasticité est garantie par le fabricant.
Les fondations sont des parties d’une construction en contact avec le sol à qui elles
transmettent des charges. De ce fait, avant de procéder à l’étude d’une fondation, il est nécessaire
de connaître la nature et la qualité du sol lequel elle s’appuiera.
Les fondations sont des ouvrages structurels qui devront supporter sans rupture ni
déformations importantes les charges et surcharges appliquées par l’ossature de l’ouvrage (murs
ou poteaux) et qui devront par la suite les transmettre au terrain d’assise qui aussi devra également
les supporter sans rupture ni tassements importants.
La connaissance de la nature du terrain est absolument indispensable pour savoir à quel
niveau nous disposons d’un terrain d’assise suffisamment résistant. Suivant la profondeur de ce
terrain d’assise nous aurons des fondations dites superficielles ou profondes.
Les fondations superficielles seront des fondations surfaciques, semelles continues ou isolées ou
un radier général.
a. Fondation en rigoles
Ce mode de fondations est utilisé lorsque le sol apparaît capable de supporter les charges qui
lui sont appliquées. On creuse le sol à la profondeur nécessaire pour pouvoir constituer un
massif de gros béton de maçonnerie encaissées entre deux parois la largeur du massif doit être
› à celle du mur de fondation d’au moins 10 ou 20 cm.
Dans le cas où la charge au (ml) est la résistance portante du sol oblige un encombrement
important, on utilisera des semelles en B.A pour éviter une perte des matériaux qu’occasionne
l’utilisation d’une rigole ordinaire.
A noter :
✓ Pourquoi faire un glacis ?
✓ Pourquoi parle-t-on de semelle Rigide ?
Fondation de plus en plus rigide
1. Si la charge linéaire à supporter est P, et la contrainte admissible du sol est σ : il faut alors
𝑃
voir σ ≥ 𝐿
2. Avec d ≤ h/2
A noter :
Si le critère n° 2 n’est pas vérifié, la semelle en gros béton devra être nécessairement
armée.
Modélisation de la diffusion des efforts sous la semelle en béton armé selon la nature du sol et la rigidité de la semelle elle-même
Le ferraillage à associer pour les armatures porteuses d’une semelle de fondation est fonction :
➢ De la rigidité ou non de la semelle dans le sens considéré,
➢ De la cohérence ou non du sol.
A noter :
Sur sol cohérent, une semelle flexible est préférable à une semelle rigide (meilleur utilisation du sol)
Sur sol pulvérulents, une semelle rigide est préférable à une semelle flexible (meilleur utilisation du sol)
Exercice d’application :
Considérons une semelle continue.
1. Quelle est la largeur B de semelle à choisir pour supporter 30 000 daN/ml (charge ultime soit 30 000 daN/ml = 1,35.G + 1,5 Q, cf. cours
de dimensionnement des éléments de structure), sachant que la contrainte admissible pour le sol est de σ = 2 daN/cm2 ? (σ = Contrainte
de calcul qu divisée par 2, cf. cours de géotechnique)
2. En fonction de la largeur de semelle B juste calculé ci-avant, et en sachant que b = 30
cm, calculer la hauteur de semelle ht nécessaire pour obtenir une semelle rigide
3. Quel est la section d’acier nécessaire pour supporter la charge de 30 000 daN/ml avec B
= 150 cm, b = 30 cm, ht = 35 cm , d = 5 cm et fe = 400 (on suppose donc que pour cette
largeur B, le sol est suffisamment porteur). Le sol est considéré comme cohérent.
4. Quelle est alors la section d’acier de répartition ?
5. Est-il possible de remplacer cette semelle filante en semelle en gros béton non armé et
sous quelles conditions ?
6. Le prix du gros béton est de 80 000 CFA/m3 ; le prix du béton armé de 100 000
CFA/m3. Quel est le partie le plus économique entre une semelle filante en gros béton
ou en béton armé dans notre contexte ?
Réponse :
1. ht = 35 cm
2. B = 150 cm
3. Aporteur = 4,31 cm2
4. Arépartion = 1,44 cm2 => faible donc chaînage minimal soit Arépartion = 2 cm2
5. Si le débord d de la semelle est inférieur à la moitié de la hauteur (un chaînage filant à la base pouvant être nécessaires)
2.3.2. Poteau en BA
Un poteau est une poutre droite verticale soumise uniquement `a une compression centrée (N > 0 et
Mz = 0).
Le béton résistant très bien `a la compression, il serait théoriquement inutile de placer des armatures.
Mais les charges transmises au poteau ne sont jamais parfaitement centrées (imperfections
d’exécution, moments transmis par les poutres, dissymétrie du chargement).
Pour ces raisons, on introduit des armatures longitudinales calculées de façon forfaitaire (car ces
moments sont difficiles `a estimer). Le risque de flambement des armatures longitudinales conduit `a
placer des armatures transversales (cadres, étriers ou épingles).
D’un point de vue Réglementaire (B.8.2,1 ), le poteau est soumis `a une compression centrée si :
- l’excentricité de l’effort normal est petite,
- l’imperfection de rectitude est inférieure à Max (1cm; l0=500),
- l’élancement ¸ est inférieur à 70.
Ils sont généralement soumis à des contrainte de compression, souvent ils subissent des efforts
horizontaux, oblique :
Effet du vent
La dilatation et le retrait de la pièce qu’il supporte
le poteau peut travailler en flexion composée
- une fonction de résistance mécanique, il doit supporter son poids propre et les surcharges.
- une fonction d’isolation acoustique et thermique qui peut être assurée complémentairement
par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié.
Différents types :
Les planchers rencontrés dans les bâtiments de destinations diverses ou dans les constructions
industrielles se classent en trois grandes catégories :
- les planchers constitués d’une dalle associée à des poutres secondaires et principales
- les planchers à poutrelles préfabriquées
- les planchers champignons et les planchers dalles.
Les planchers dalles sont constitués d’une dalle pleine reposant sur des points d’appuis isolés,
constitués par des poteaux. Lorsque que ces derniers ont la tête évasée on appelle cette structure
plancher champignon.
Les planchers à poutrelles (planchers mixtes) sont constitués d’une dalle de compression coulée sur
place sur des poutrelles préfabriquées en béton armé ou précontraint ou sur une charpente métallique.
Le coffrage est obtenu par des pré-dalles ou des corps creux (entrevous en béton ou en terre cuite).
Les pré-dalles sont des dalles préfabriquées de faible épaisseur (4 à 5 cm) destinées à former la partie
inférieure armée d’une dalle pleine, la dalle ainsi constituée présentant en phase finale un
comportement monolithique.
Les entrevous en terre cuite ou en béton prennent appui sur les poutrelles afin d’obtenir un plafond uni
à l’étage inférieur.
On adopte ce type de fondation lorsque le bon sol est difficilement accessible par les puits.
Dans ce cas, on creuse jusqu’à au bon sol (ou au refus), des pieux qui lui transmettent les
charges à supporter, évitant ainsi les fouilles en déblai et le terrassement important qui
nécessite la construction de puits. On adopte ce type de fondation quand les différentes
couches de terrains traversées sont compressibles et que le bon est difficilement accessible.
Les pieux compriment le sol ce qui a pour effet d’augmenter sa résistance sans négliger le
frottement latéral dans le cas où les pieux sont coulés sur la surface et fortement comprimés
ou dans le cas où les pieux sont enfoncés à l’aide d’un mouton (lourde masse métallique
manœuvre à l’aide d’une sonnette). On distingue plusieurs sortes de pieux :
D. les batardeaux
On distingue 3 cas :
a- La proximité des nappes d’eau cause des infiltrations mais il est possible d’assécher
l’emplacement des fondations par drainage qui amène l’eau vers un puits ou par des
pompes qui en assurent l’évacuation. De toute façon il suffit de maintenir le terrain à
sec durant les travaux.
b- La nappe se trouve à l’emplacement des fondations et qu’il est possible d’assécher
celle-ci par pompage après l’avoir isolé par des batardeaux. Les batardeaux sont
constitués par des digues provisoires le plus souvent en terre argileuse ou encore par
des palles planches. Les palles planches sont formés par des éléments en acier
assemblé par des linguettes et de rainures et battus à force ou à moyen d’une sonnette.
On assèche alors l’emplacement à l’aide de la pompe. Le travail est effectué à
l’intérieur du caisson ainsi formé en assurant constamment l’évacuation du pompage
des eaux d’infiltration.
c- Une nappe d’eau se trouve à l’emplacement des fondations mais malgré la pose des
batardeaux, il est impossible de puiser en raison de la perméabilité du sol. Dans ce cas
on coule dans un coffrage immergé un mortier de chaud hydraulique ou de ciment
permettent ainsi une prise sous l’eau.
On peut utiliser dans le cas des travaux importants et délicats des caissons à air comprimé qui
permettent d’assécher provisoirement le sol sur lequel on désire travailler c’est-à-dire tout le
travail s’effectue à l’intérieur de ces caissons.
E. Dynamitages : explosifs