Geologie - Chapitre 01
Geologie - Chapitre 01
Geologie - Chapitre 01
1- Définitions.
2- Histoire des sciences de l’ingénieur.
3- Naissance de la géologie applique.
4- BTP et dangers géologique.
5- Revue de cas célèbres d’accidents géologique dans le monde.
AROUCHE
Chapitre 1 : introduction à la géologie appliques
1/définitions :
-sciences de l’ingénieur : sont des disciplines scientifiques en rapport avec l’ingénierie, cette
matière a forte culture industrielle, elle forme les étudiants à devenir ingénieur, ils
s’adressent aux scientifiques dont l’activité est centrée sur la réalisation de produits
répondant à certains besoins de la société. Elles exigent des compétences techniques et
permettent de travailler sur des projets concrets.
Le rôle de géologue est de déterminer et prévoir la nature et l’état des terraines concernes
par la construction d’un ouvrage.il doit identifier les différents types de terraines et
comprendre au mieux leur répartition dans le sous-sol afin d’en proposer une représentation
géologiquement cohérente. Dans la mesure ou le géologue n’a accès qu’a des observations
partielles et/ou indirectes du sol, cette représentation est forcement interprétative et
constitue à ce titre un modèle géologique .la qualité et la fiabilité de ce modèle dépendra du
nombre et de la qualité des donnes d’observations de degré de complexité de la géologie du
secteur concernées, et d’une bonne conscience et représentation des incertitudes
géologiques. L’activité de l’ingénieur s’exerce notamment dans l’industrie, le bâtiment et les
travaux publics, l’agriculture et les services.
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2/Histoire des sciences de l’ingénieur :
-robert Hooke 1678 : l’allongement d’un matériau est proportionnel a la fore qui lui est
applique [F= K *delta L].
-léonard Euler 1744 : découvert de phénomène de flambement pour les éléments finis
soumis à une force de compression.
-Thomas Young 1807 : définit le module de l’élasticité, suite a des interrogations visant a
savoir si les déformations dans une structure étaient causses par la géométrie de la structure
ou la rigidité des matériaux.
Donc la géotechnique est complexe mais ne serai pas très complique si on ne la rendait pas
telle en négligeant la géologie et en confondant les buts et les moyens, les études et les
sondages. Ses buts sont les études des sites que l’on choisit afin d’y adapter les ouvrages que
l’on va construire et/ou de prévenir les risques que l’on y court.la géomécanique, la
géophysique et l’hydraulique sous-terrain sont la discipline mathématique de la
géotechnique. Ces équations proposent et manipulent un milieu homogène et invariant et
isotrope…et des modèles schématiques toujours éloignes du réel.
Pour réussir le passage de l’échantillon et/ou l’essai au site, il est nécessaire de recourir a la
géologie, géomorphologie et la géodynamique.la nécessite évidente des ces recours est sans
doute la raison qui avait conduit TERZAGHI a définir la géotechnicien comme un géologue qui
serait aussi mécanicien qui serait aussi géologue.
Naissance de la géologie applique : au départ, Ce sont des géologues scientifiques qui était
consultée par des maitre d’œuvre avisée, notamment pour la construction des grandes
ouvrages (à la fin du 19e siècle) comme Argrand, Revenier, Taramelli…. Elle s’est individualisée
durant la 1ere guerre mondiale, elle s’est développée à partir des années 1940 aux états unis
puis en Europe.
Histoire des sciences de l’ingénieur : poussées par la nécessite, les sciences de l’ing et plus
particulièrement celle de la construction ont connu un développement continu et cohérent
depuis le milieu du 19e siècle a mesure des progrès de la mécanique, de la RDM, des
méthodes de calculs ainsi que de la technique des matériels de chantier.
La géomécanique semble toujours ignorer que l’on ne peut pas réduire une étude
géotechnique a des calculs traitant des données obtenues par sondage et essais de labo car
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une intégration analytique ou numérique n’est qu’un passage conventuel de valeurs locales
de paramètres à un modèle virtuel.
La géologie permet d’assurer le passage réel des échantillons au site et ainsi donner un
cadre cohérant à l’étude. Historiquement, chaque discipline de la géotechnique a
schématiquement évolué en 3 phases à chaque étape de son développement.
la mathematisation
le retour vers la
realite
l'emprisime
-documentation : ce sont des rapports géologiques et toutes les cartes géologiques a 1/50m
et les cartes topographiques a 1/2500m disponible du site.
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5/LES DANGERS GEOLOGIQUES ET LE BTP :
Les dangers auxquels les ouvrages du BTP ainsi que les êtres humains peuvent être affectés,
sont de plusieurs origines :
Les dangers géologiques sont causés par les activités géodynamiques de la terre.
Un séisme ou tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient
de la fracturation des roches en profondeur ; celle-ci est due à l’accumulation d’une grande
énergie qui se libère, créant des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des
roches est atteint. Les dégâts observés en surface sont fonction de l’amplitude, la fréquence
et la durée des vibrations.
• Turquie : Le séisme qui a frappé la région d'Izmit, le 17 août 1999 à 3 h 02, avait une
magnitude de 7,4 degrés sur l'échelle de Richter. L'épicentre était situé à Gölcük, ville
industrielle de 65 000 habitants.
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Ce tremblement de terre a officiellement provoqué la mort d’au moins 15 500 personnes,
ensevelies pendant leur sommeil. L'effondrement partiel ou total de 50 000 immeubles a
suscité une polémique mettant en cause les entrepreneurs, accusés de ne pas avoir
respecté les normes de construction antisismique.
Les régions situées en bordure de plaques tectoniques, comme la zone transasiatique qui
court des Açores à l'Indonésie en passant par la Turquie, l'Arménie ou l'Iran, sont
particulièrement exposées aux séismes.
Le 11 mars 2011 à 14 :46 heure locale (05 :46 GMT), le tremblement de terre de Tohoku
2011 - a frappé à l'est de la ville de Sendai, à 97 km au nord de la centrale Fukushima. Japon
Certains sites et/ou certaines activités en relation avec le sol et le sous-sol, y prédisposent :
ce sont les versants à pentes raides, les falaises ou les bords de torrents, les sols argileux ou
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marneux, les régions pluvieuses, les grands terrassements, les ouvrages souterrains et plus
généralement, où que ce soit, tous les aménagements, ouvrages et travaux mal conçus, mal
implantés et/ou mal construits
En surface, les régions karstiques sont caractérisées par un relief particulier, avec des
canyons, lapiaz ou dolines. L’érosion due à l’activité des eaux souterraines est appelée
Érosion karstique. L’action des eaux souterraines conduit à la formation d’un réseau de
galeries et de grottes parfois très développé (le réseau karstique le plus grand du monde
mesure 520 km dans la grotte du Mammouth aux USA).
KARST = mot allemand dérivé du mot « Kras » (slovène) -> région des Alpes dinariques
Caractéristiques :
- Projet :
• 1946-1951
• Capacité 50 Mm3
- Etude géologique :
• bonne étanchéité de la cuvette du barrage et des roches de fondation peu altérées, malgré
la fracturation. Cela a été confirmé lors de la réalisation du voile d’injections en fondation du
barrage, avec de faibles volumes injectés.
• La différence de qualité du rocher selon les rives est également bien mise en évidence :
gneiss massifs en rive droite, tendance schisteuse en fond de vallée et en rive gauche. Cela
s’est traduit par la construction d’une culée massive en haut de rive gauche, pour un bon
appui de la voûte.
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• Démarré le 1er avril 1952 pour s’achever 30 mois plus tard.
• Le remplissage a commencé dès la fin 1954, mais pendant 4 ans, suite à des retards dans
les expropriations et à une succession de sécheresses, la retenue n’a pas dépassé la cote 87
NGF, soit environ 45 mètres de hauteur d’eau, mais plus de 13 m sous la cote de l’évacuateur.
• La cote 95 NGF a été atteinte mi-1959. Puis, suite à d’importantes pluies fin novembre
1959, le niveau de la retenue est monté rapidement de 4 m en 3 jours, s’approchant de la
cote 100 NGF, jamais atteinte jusque-là.
Une semaine avant la rupture, par temps très pluvieux, on a observé une fuite assez haut en
rive droite, à 20 m en aval de la voûte. Rien de très inquiétant non plus (cette zone n’a pas
bougé lors de la rupture).
• 2 décembre (soir) 1959, la retenue atteignait la cote 100,12 NGF (soit 28 cm sous le
déversoir).
• La vanne de vidange, qui aurait dû, pour la gestion des crues, être ouverte à la cote 99,5
NGF (donc la veille), n’a été ouverte qu’en fin d’après-midi le 2 décembre (le chantier de
l’autoroute A8 était en cours à proximité aval du barrage).
• Le gardien s’attarde sur le barrage à des travaux d’entretien, puis rentre chez lui à la nuit
tombée.
La cause n’est pas dans la rupture du barrage lui-même, ni dans l’érosion interne de la
fondation, mais bien dans la rupture brutale de la fondation en rive gauche. C’est donc un
problème de mécanique des roches, science encore balbutiante à l’époque.
• La première famille : présente des plans régulièrement espacés et ayant subi des
altérations et des cisaillements plus ou moins prononcés pendant leur histoire
géologique. La poussée de l’eau sur la voûte, liée au remplissage de la retenue, a
tendance à provoquer une légère déformation vers l’aval qui contribue à ouvrir ces
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joints. L’eau va donc emplir ces discontinuités et transmettre d’importantes pressions
interstitielles au cœur même de la fondation sous le barrage.
• Il s’est développé en rive gauche de la Tinée, affluent du Var, à moins d’un kilomètre à l’aval
du village de Saint-Étienne-de-Tinée.
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• Le glissement s’étage du fond de vallée, à 1100 m d’altitude, jusqu’à 1760 m. La superficie
totale du glissement est d’environ 1,2 km2 et son volume est estimé autour de 50 millions de
m3 (50 hm3). Prof glisst=90m
Identifié vers 1980, le phénomène a montré une accélération progressive avec modulations
saisonnières marquées. Après un pic de vitesse en 87-88 qui faisait craindre une rupture
catastrophique, et a conduit au creusement d’une galerie de dérivation pour la rivière, une
décélération s’est manifestée, attribuée à un meilleur drainage dans la masse en
mouvement.
Un suivi des mouvements fut en place fin 1982, par mesures de distance depuis le versant
opposé.
1. Géologie
• Les principaux traits structuraux sont issus des phases tectoniques hercyniennes et alpines.
La foliation hercynienne est de direction générale parallèle à la vallée de la Tinée, c’est-à-dire
nord-ouest/sud-est et son pendage, en profondeur, est de 60-80° vers l’intérieur du massif (F.
Outre la foliation métamorphique, deux directions de discontinuités ont un rôle majeur :
N10-N20° et N60-N90°.
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observé dans les vallées glaciaires. Toutefois, la déstabilisation semble avoir démarré
bien après la fonte du glacier de la Tinée. Un facteur climatique et peut-être une
dissolution de gypse en pied pourraient avoir favorisé l’amorce des ruptures.
La région Les Gavarres est constituée d'une frange de matériaux paléogènes (principalement
éocènes), disposés autour d'un massif rocheux hercynien, affleurant au sud de la zone
d'étude.
Le tunnel fait partie de la ligne ferroviaire à grande vitesse Madrid-frontière française et est
situé dans la province de Girone. Il s'agit d'un tunnel à double voie d'une longueur totale de
758 m avec un recouvrement maximum de 31 m.
Aspect géologique :
L'âge de ces matériaux est antérieur à l'orogenèse alpine, car ils ont subi des déformations et
des fractures au cours de cette phase tectonique. La série est disloquée en blocs, séparés par
des fractures qui conduisent au soulèvement du massif. La structure générale est une
disposition monoclinale, avec un pendage principalement orienté vers le nord-est.
CONCLUSION
• La géologie et les études géologiques sont d’une importance essentielle dans le domaine
des études géotechniques et dans le domaine de la gestion des risques naturels liés à des
facteurs géologiques.
• Un modèle géométrique réaliste de site est toujours difficile à établir ; il doit être
compatible avec les modèles de la géomorphologie et de la géologie structurale qui sont très
nombreux, variés, généralement compliqués, difficiles à identifier et à figurer.
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• En géotechnique, le rôle essentiel de la géophysique est de préciser les données
géologiques et de valider et simplifier les modèles de la géomécanique. Pour l’étude du
risque sismique, elle a évidemment un rôle spécifique.
• Chaque risque, chaque site est unique ; Les volcans voisins de l’arc des Antilles et ceux de
l'Islande, n’ont pas la même morphologie, ne fonctionnent pas de la même façon et
menacent différemment des territoires différents ; Il en est de même pour les glissements de
terrains. L’étude géotechnique d’un aléa doit donc être spécifique.
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