Clio 13334

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 9

Clio.

Femmes, Genre, Histoire


44 | 2016
Judaïsme(s) : genre et religion

Daniel Fabre (1947-2016).« L’invisible initiation »


en Europe, une recherche pionnière
Agnès Fine

Édition électronique
URL : http://journals.openedition.org/clio/13334
DOI : 10.4000/clio.13334
ISSN : 1777-5299

Éditeur
Belin

Édition imprimée
Date de publication : 1 décembre 2016
Pagination : 265-280
ISBN : 9782701198538
ISSN : 1252-7017

Référence électronique
Agnès Fine, « Daniel Fabre (1947-2016).« L’invisible initiation » en Europe, une recherche pionnière »,
Clio. Femmes, Genre, Histoire [En ligne], 44 | 2016, mis en ligne le 01 décembre 2019, consulté le 07
janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/clio/13334 ; DOI : https://doi.org/10.4000/clio.
13334

Tous droits réservés


Portraits

Daniel Fabre (1947-2016).


« L’invisible initiation » en Europe,
une recherche pionnière

Agnès FINE

Daniel Fabre, ethnologue de l’Europe, directeur d’études à l’EHESS,


nous a quittés brutalement en janvier dernier. Nombreux sont les
collègues et amis qui ont tenu à rendre hommage au grand chercheur et
à l’ami chaleureux. On pourra lire dans les principales revues
d’ethnologie, L’Homme, Ethnologie française, Gradhiva, Ethnographique.org
des textes mettant l’accent sur tel ou tel aspect de son apport à la
discipline. Pour ma part, j’ai évoqué l’ami cher et l’exceptionnel
animateur de recherches collectives qu’il a été à Toulouse au Centre
d’anthropologie dont il a été le co-fondateur ainsi que le rapport
différencié et complexe qu’il a eu avec le « terrain » ethnologique 1. Mais
je tiens à témoigner dans Clio d’un aspect moins connu de son œuvre,
alors qu’il était pour lui tout à fait central, l’analyse de la production
sociale des hommes et des femmes dans les sociétés européennes.
On sait que plusieurs décennies avant que la sociologie ne
s’intéresse à la socialisation sexuée, les formes et les fonctions des
rituels initiatiques dans les sociétés extra-européennes constituaient
pour les ethnologues une thématique très étudiée et discutée sur
laquelle il existe pléthore de publications. Fort de ces lectures, Daniel

1 Fine 2016a et 2016b.


266 Agnès Fine

Fabre, ethnologue de l’Europe, a voulu comprendre comment nos


sociétés avaient pu, par le passé, produire des hommes et des femmes
sans rite de passage clairement identifié. Il a mis au jour ce qu’il a
appelé « l’invisible initiation » masculine, propre aux sociétés
européennes, par opposition aux sociétés dans lesquelles le passage à
l’âge d’homme des garçons – et dans une moindre mesure des filles –
est ritualisé et dramatisé de manière manifeste, dans un temps précis
de leur vie et le plus souvent inscrit dans leur chair.
Alors qu’il était tout jeune enseignant chercheur à Toulouse,
chaque semaine, du milieu des années 1970 à la fin des années 1980, il
a exposé ses recherches sur la fabrication des hommes dans les
sociétés rurales, en particulier dans le Midi de la France. Nous
sommes plusieurs à avoir eu la chance de l’écouter élaborer peu à peu
son analyse et à nous initier ainsi à la méthodologie de l’ethnologie du
symbolique qu’il pratiquait avec aisance. Il s’est notamment interrogé
sur la signification de l’expression méridionale « faire la jeunesse »,
pour désigner un ensemble de pratiques (en particulier festives mais
pas seulement) concernant exclusivement les garçons célibataires
entre l’âge de 11-12 ans jusqu’à 18 ans environ, l’âge du conseil de
révision et du service militaire qui précédaient le temps du mariage.
Cet ensemble forme selon son expression un « trajet initiatique »
permettant l’acquisition progressive de la virilité. Son analyse s’est
déployée en se fondant sur un terrain discontinu, de manière
régressive, allant du présent au passé, en partant de ses observations
et ses propres souvenirs, les témoignages recueillis auprès d’anciens,
les autobiographies et les attestations des folkloristes des XIXe et XIXe
siècles, les contes populaires, la littérature, ainsi que les travaux
historiques sur la jeunesse. Son dialogue avec les historiens ouverts à
l’anthropologie était serré et nourri de lectures et de toutes sortes de
collaborations (Pierre Vidal-Naquet, Philippe Ariès, Jean-Claude
Schmitt, Jacques Le Goff, Emmanuel Le Roy-Ladurie, André
Burguière, Carlo Ginzburg, Nicole Pellegrin, etc.). Comme il l’a écrit
lui-même récemment à propos de son parcours :
[…] l’enquête sur ce thème (la production des identités sexuelles) illustre le
principe du détour anthropologique : c’est en partant de l’analyse de
situations où ces identités étaient affichées et mises en jeu, de discours qui
en énonçaient les règles, de récits autobiographiques qui en incarnaient
Daniel Fabre (1947-2016). « L’invisible initiation » en Europe 267

inconsciemment les principes que j’ai, peu à peu, élaboré un modèle


d’interprétation valant pour le présent des sociétés languedociennes
étudiées mais aussi pour la durée profonde au cours de laquelle ces
modèles se sont mis en place. Ici le dialogue critique avec des amis
historiens a été très fécond […]. C’est en m’attachant à ces questions que je
suis devenu par nécessité spécialiste du carnaval, de la relation aux morts et
de l’autobiographie, autant de sujets qui ne s’éclairent et ne me retiennent
que dans la perspective générale d’une élucidation des trajets invisibles et
des règles implicites qui constituent, dans nos sociétés, garçons et filles,
hommes et femmes dans leurs différences 2.
Daniel Fabre a mis en évidence le fait que, pour devenir un
homme, un garçon est censé transgresser trois frontières : celle qui
sépare le monde sauvage du monde domestique, le monde des
vivants et celui des morts, enfin celle qui, surplombant les deux
autres, différencie le masculin et le féminin. Ces frontières doivent
être franchies pendant l’adolescence pour que le rapprochement des
sexes devienne un jour possible et aboutisse à la communication et au
mariage. Toute initiation ayant ses ratés, il a repéré différentes figures
de folies masculines affectant ceux qui ne sont pas revenus de ces
explorations : l’homme sauvage, le « fada », le garçon efféminé (le
« fanoche ») 3. Pour avoir une synthèse de cette analyse qui devait faire
l’objet de trois livres dont chacun des chapitres nous ont été exposés
oralement mais qu’il n’a jamais publiés 4, on peut écouter en ligne la
conférence qu’il a donnée en février 2015 5. Il met en évidence les
proximités entre les initiations de nos sociétés et celles des sociétés
lointaines, en particulier la jalousie des hommes qui ne disposent pas
du pouvoir de reproduction, qui les amènent à mettre en scène des

2 Voir la page personnelle sur le site du Lahic, l’équipe de recherche qu’il a fondée
et dont il a été le directeur jusqu’à son décès :
http://www.iiac.cnrs.fr/article571.html
3 Terme utilisé à Minot pour désigner l’homme efféminé. Sur une figure de folie
masculine, voir Fabre 1991a.
4 Il a publié néanmoins de nombreux articles portant sur l’un ou l’autre aspect de
cette thématique, voir Fabre 1980, 1986a, 1986b, 1986c, 1987a, 1987b, 1988,
1991a, 1991b, 1991c, 1992, 1996, 2009, 2014.
5 À l’invitation de Jean-Claude Schmitt, son collègue et ami de l’EHESS, voir
https://www.canal-u.tv/video/campus_condorcet_paris_aubervilliers/
l_invisible_initiation_devenir_filles_et_garcons_dans_les_societes_rurales_
d_europe.17599
268 Agnès Fine

formes d’auto-engendrement et à contrôler, y compris de manière


violente, la sexualité féminine. Mais au-delà de l’unité de l’homme,
son analyse met en lumière la diversité des cultures et permet de
comprendre (et non pas simplement déplorer ou dénoncer) les
ressorts historiques et anthropologiques de la domination masculine
dans nos sociétés. Dans la société rurale en Europe, la maîtrise du
monde naturel commence dès l’enfance par la quête des nids, des
œufs et des oiseaux, que l’on capture ou qu’on apprivoise, dont on
apprend les mœurs et le chant. Pourquoi cette activité est-elle
strictement réservée aux garçons ? On peut difficilement résumer en
quelques lignes une analyse consistant à tisser les relations qui
unissent un élément à un autre, de sorte que les pièces du puzzle une
fois placées font apparaître un ensemble signifiant, le système
symbolique très riche qui relie les garçons et les oiseaux 6. Ce modèle
éclaire dans le détail une multitude de pratiques, de croyances et de
rites propres à nos sociétés, restés jusque-là inexpliqués : par exemple,
pourquoi à l’époque moderne de nombreuses institutions de jeunesse
masculines désignaient-elles leur roi par un jeu de tir au papegai ? À
Carcassonne par la capture d’un oiseau, le roitelet ? Pourquoi était-il
interdit aux filles de siffler ? Pourquoi l’oiseau désigne-t-il dans
presque toutes les langues le sexe masculin ? L’analyse de ce système
et de ses transformations historiques donne des clefs, pour interpréter
les comportements indisciplinés, désordonnés, parfois violents, dans
et hors du cadre scolaire, qui sont encore aujourd’hui le plus souvent
le fait des garçons.
Du côté des filles, le travail d’analyse était mené au même moment
par Yvonne Verdier, une de ses amies chères, dans Façons de dire, façons
de faire. La laveuse, la couturière et la cuisinière 7. Ce livre a suscité
l’enthousiasme des chercheurs toulousains qui ont reconnu dans cette
recherche, le pendant féminin de celle que menait Daniel Fabre 8. À
l’époque, ces travaux étaient souvent mal compris par les historiens et
historiennes féministes, polarisés par la mise en évidence des relations

6 Voir en particulier l’article intitulé « La voie des oiseaux », Fabre 1986a.


7 Verdier 1979.
8 Sur l’apport d’Y. Verdier et de D. Fabre, auquel elle ajoute sa propre
contribution, voir le beau texte de Lucie Desideri (2003).
Daniel Fabre (1947-2016). « L’invisible initiation » en Europe 269

de pouvoir entre les sexes et peu intéressés par l’analyse de la


production sociale des sexes 9.
L’intérêt de Daniel Fabre pour l’analyse des formes de la sexuation
dans les sociétés européennes explique qu’il ait salué avec joie la
création de Clio en 1995. La revue d’histoire occuperait une place
vacante et nécessaire dans le champ des sciences sociales et son
ouverture à l’ethnologie et à la littérature ne pouvait que lui plaire.
Aussi en a-t-il été un des premiers lecteurs réguliers. On comprend
alors qu’il m’ait très naturellement proposé de coordonner avec lui un
numéro dont il avait imaginé la problématique et le contenu. Il s’agissait
d’analyser le partage sexué des actes de communication que sont,
« parler, chanter, lire, écrire » 10. Quelques années plus tôt, notre équipe
toulousaine avait en effet publié sous sa direction une recherche
collective sur les pratiques d’écriture ordinaire dans laquelle plusieurs
contributions avaient mis en évidence la spécificité des écritures
ordinaires féminines dans notre société 11. Sur sa suggestion, j’avais
poursuivi l’analyse en mettant en lumière les écritures propres aux
différents « états de femme », depuis celles de la fin de l’enfance (le
journal intime), de l’adolescence amicale et amoureuse (cahiers d’amitié,
correspondance amoureuse), jusqu’à la première maternité (écritures de
la naissance), écritures qui accompagnaient les âges des passages
biographiques féminins 12. Lui-même a poursuivi ses lectures et ses
propres recherches sur l’appropriation sexuellement différenciée de la
lecture et de l’écriture, et pour le numéro, il a sollicité des auteurs
historiens, ethnologues, ethnolinguistes et spécialistes du fait littéraire.
L’éditorial qu’il a rédigé seul s’ouvre sur une analyse lumineuse du

9 Ce désintérêt est sans doute lié à l’enjeu politique majeur à l’époque consistant à
se démarquer du courant féministe différentialiste à laquelle ces recherches ont
été à tort assimilées. En réalité, l’incompréhension a surtout été le fait des
historien.ne.s du contemporain, déroutés par l’anthropologie du symbolique avec
laquelle les spécialistes des autres périodes historiques étaient beaucoup plus
familiers. J’ai présenté ce débat et tenté d’expliciter et de dissiper ce malentendu
entre disciplines dans Clio, voir Fine 2002.
10 « Parler, chanter, lire, écrire », Clio HFS, 2000, 11.
11 Voir Albert 1993, Blanc 1993 et Fine, Labro & Lorquin 1993.
12 Voir Fine 1999, 2000, 2008. Mes publications sur ce thème ayant précédé de peu
la préparation du numéro, je n’ai pas été en mesure d’y participer par un article.
270 Agnès Fine

partage sexué du langage, de l’écriture et de la lecture, dans Madame


Bovary. Le volume comprend aussi deux très longs articles de lui – l’un
porte sur la figure de l’écrivain, « l’androgyne fécond », l’autre est un
état de la recherche sur la lecture au féminin –, ainsi que plusieurs
comptes rendus qui montrent son vif intérêt pour cette problématique.
C’est ainsi qu’il est le premier chercheur homme, extérieur au comité de
rédaction, à avoir dirigé un numéro de Clio, à une époque où la
légitimité de la revue n’était pas encore aussi assurée qu’elle l’est
aujourd’hui. Il l’a fait avec passion et sérieux, et miracle, tout a été prêt,
impeccable, dans les temps 13 ! Ce n’est, hélas, pas le cas des trois
volumes sur l’invisible initiation masculine qu’il nous promettait depuis
des décennies et dont il repoussait la rédaction au temps de la retraite,
car ce devait être son chef d’œuvre. La mort l’a emporté trop tôt et il
faudra se contenter de ses articles. Ses collègues ont exploré plusieurs
facettes de cette problématique 14 mais la synthèse tant attendue
manque définitivement.

Bibliographie

ALBERT Jean-Pierre, 1993, « Écritures domestiques », in Daniel FABRE (dir.), Écritures


ordinaires, Paris, POL et BPI, p. 37-94.
BLANC Dominique, 1987, « Numéros d’hommes. Rituels d’entrée à l’École Normale
d’instituteurs », Terrain, 8, p. 52-62.
—, 1993, « Correspondances. La raison graphique de quelques lycéennes », in Daniel
FABRE (dir.), Écritures ordinaires, Paris, POL et BPI, p. 95-115.
DESIDERI Lucie, 2003, « Alphabets initiatiques », Ethnologie française, 4, p. 673-682.
FABRE Daniel, 1980, « Passeuses au gué du destin », Critique, 402, p. 1075-1099.
—, 1986 a. « La voie des oiseaux. Sur quelques récits d’apprentissage », L’Homme, 99,
p. 7-40.
—, 1986 b, « Le garçon enceint », Cahiers de littérature orale, 20, p. 15-39.

13 Daniel Fabre était connu pour ses retards dus à ses nombreux engagements
simultanés dans des collectifs de recherche qu’il créait lui-même pour explorer
une thématique qui l’intéressait.
14 Voir par exemple Fabre-Vassas 1982, Blanc 1987, Desideri 2003, Godeau 2007.
Daniel Fabre (1947-2016). « L’invisible initiation » en Europe 271

—, 1986 c, « Le sauvage en personne », Terrain, 6, p. 6-18.


—, 1987 a, « Juvéniles revenants », Études rurales, 105/1, p. 147-164.
—, 1987 b, « L’interprète et les oiseaux », Actes du colloque Réception et identification du
conte, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, p. 65-90.
—, 1988, « Le maître et les oiseleurs », préface à Perbosc, Le langage des bêtes, J. Bru (éd),
Carcassonne, Garae-Hésiode, p. 9-51.
—, 1991a, « La folie de Pierre Rivière », Le Débat, 66, p. 96-109.
—, 1991b, « Une enfance de roi », Ethnologie française, tome 21/4, p. 392-414.
—, 1991c, Apprentissages. Hommage à Yvonne Verdier, n.s., Ethnologie française, tome 21/4.
—, 1992, Carnaval ou la fête à l’envers, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard ».
—, 1993 (dir.), Écritures ordinaires, Paris, POL et BPI.
—, 1996, « “Faire la jeunesse” au village », in Giovanni LEVI & Jean-Claude SCHMITT
(dir.), Histoire des jeunes en Occident. II. L’époque contemporaine, Paris, Seuil, p. 51-83.
—, 1999, « Corrispondenti. Scritture di donne e cosmologia de la modernità », in
Anna IUSO (dir.), Scritture di donne. Un sguardo europeo, Sienne, Protagon, p. 79-102.
—, 2000 (dir.), « Parler, chanter, lire, écrire », Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, 11.
—, 2000, « L’androgyne fécond ou les quatre conversions de l’écrivain », Clio. Histoire,
Femmes et Sociétés, 11, p. 73-118.
—, 2000, « Lire au féminin », Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, 11, p. 179-212.
—, 2009, « Fondu au noir », L’Homme, 191, p. 27-36.
—, 2014, « Langage des oiseaux et idée de la poésie », Amb un fil d’amistat. Mélanges
offerts à Philippe Gardy, Toulouse, Centre de la littérature occitane, p. 415-431.
FABRE-VASSAS Claudine, 1982, « Le partage du ferum, un rite de chasse au sanglier »,
Études Rurales, juillet-décembre, p. 63-93.
FINE Agnès, 1999, « Scritture femminili come riti di passagio », in Anna IUSO (dir.),
Scritture di donne. Uno sguardo europeo, Sienne, Protagon, p. 53-74.
—, 2000, « Écritures féminines et passages de la vie », Communications, « Les seuils »,
70, p. 121-142.
—, 2002, « Histoire des femmes et anthropologie du féminin. Poursuite d’un débat
ouvert en 1986 », Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, 16, p. 145-166.
—, 2008, « La production du féminin. L’exemple de l’écriture de soi », in Pascale
BONNEMÈRE & Irène THÉRY (dir.), Ce que le genre fait aux personnes, Paris, Éditions
de l’EHESS, coll. « Enquêtes », p. 235-254.
—, 2016a, « Daniel Fabre, mon parrain et mon compère », L’Homme, 218, p. 23-34.
272 Agnès Fine

—, 2016b, « Daniel Fabre, un homme de terrain », Ethnologie française, 4/164, p. 587-589.


FINE Agnès, LABRO Stéphanie & Claire LORQUIN, 1993, « Lettres de naissance », in
Daniel FABRE (dir.), Écritures ordinaires, Paris, POL et BPI, p. 117-147.
GODEAU Emmanuelle, 2007, L’Esprit de corps. Sexe et mort dans la formation des internes en
médecine, Paris, Les Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme.
VERDIER Yvonne, 1979, Façons de dire, façons de faire. La laveuse, la couturière, la cuisinière,
Paris, Gallimard.

Vous aimerez peut-être aussi