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DOI: 10.5281/zenodo.4019665
Published online: 15 September 2020
Copyright © IJAFAME
Abdelilah BERRADA & Ali BOUTAYBA. LES DETERMINANTS DE L’ACCEPTATION DES TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION DE L’AUDITEUR FINANCIER DANS LA PRODUCTIVITE DECISIONNELLE
Résumé
Les nouvelles technologies mènent les entreprises actuelles vers de nouveaux styles de management. Ce contexte
provoque un changement profond du cadre d’audit afin de contrôler les ressources financières des entreprises. Une
nouvelle conception du rôle de l’auditeur s’impose.
Cet article vient proposer un modèle conceptuel basé sur un croisement théorique dans le cadre de l’audit financier
dans un environnement informatisé. Ce modèle propose les déterminants de l’acceptation de la technologie de
l’information qui favorisent la productivité décisionnelle de l’auditeur financier.
Mots clés : audit financier ; nouvelles technologies ; productivité décisionnelle.
Classification JEL : M4
Type de l’article : article théorique
Abstract
New technologies are leading current companies towards new management styles. This context causes a profound
change in the audit framework in order to control the financial resources of companies. A new conception of the
role of the auditor is called for.
This article proposes a conceptual model based on a theoretical crossover in the context of financial audit in a
computerized environment. This model proposes the determinants of the acceptance of information technology
that promote the decision-making productivity of the financial auditor.
Keywords: financial audit; new technologies; decision productivity.
JEL Classification: M4
Paper type: Theoretical Research
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ISSN: 2658-8455
Volume 1, Issue 2 (September, 2020), pp. 23-51.
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1. Introduction
Entreprendre dans une sphère caractérisée par une forte compétitivité et une large étendue
des flux transactionnels au niveau international implique un remaniement profond dans le
système d’information. En effet, une telle flotte d’informations introduit des nouvelles
technologies de l'information et de la communication à l’entreprise afin de parvenir à ses
objectifs stratégiques, ses capacités organisationnelles, et ses avantages concurrentiels
(Amabile & Gadille 2003, Alaoui 2005, Renault 2007).
En parallèle avec cette révolution technologique, l’entreprise se retrouve face à une
transversalité de données à gérer au niveau intra-entreprise et inter-entreprises, où le système
financier se trouve au cœur des enjeux opérationnels et stratégiques de l’entité (Aziakpono,
Bauer, et Kleimeier 2014; Parker et Cox 2018). Cela implique donc un système d’audit adéquat.
La tendance actuelle est caractérisée à la fois par une mondialisation large et par une vague
d’informatisation qui ne cesse de générer des scandales financiers dont les impacts ne se
limitent pas à l’échelle nationale de la société mère.
Cependant, les auditeurs financiers se retrouvent face à une nouvelle ère contaminée par des
crises financières, généralement à cause de fraudes ou d’escroqueries à savoir : l’affaire
ENRON (Cullinan 2004; Sauviat 2007; Nguyen 2014), société de courtage en énergie au Texas
avec une perte de 64 milliards de dollars, qui a fait sombrer la société Arthur Andersen qui fut
l’une des plus grandes firmes d’audit (Pigé 2003;O’Connell 2004; Swedberg 2005; Nelson et
al. 2008 ; Heltzer et al. 2012) ; l’affaire WorldCom, société de télécommunication américaine
avec une perte de 103,9 milliards de dollars à cause d’une déclaration fictive de revenus
(Unerman et O’Dwyer 2004; Pénard 2006; Magnan et Cormier 2010; Boyce 2014) ; ainsi que
la banque française Société Générale, qui a perdu 5 milliards d’euros à cause d’un abus de droit
dans les autorisations (« abus de confiance» et « faux et usage de faux ») par un trader de la
société générale (Forte et Power 2008; Capelle-Blancard 2009; Lefrancq 2009).
Ces scandales financiers provoquent des changements profonds au niveau réglementaire, et
implique beaucoup de responsabilités au regard des dirigeants, afin de mieux protéger les
investisseurs. En 2002, le sénateur Paul Sarbanes et député Mike Oxley des états unis,
introduisent la loi SOX (Sarbanes-Oxley) (DeFond et Lennox 2011; Chang, Tang, et
Krivogorsky 2011; Rupley, Almer, et Philbrick 2011; Anandarajan, Kleinman, et Palmon 2012;
Martin, Sanders, et Scalan 2014); et en 2003 le Ministre des Finances français, Francis Mer a
présenté la Loi de Sécurité Financière (LSF) (Gumb & Noël 2007; Dagorn 2008; Gonthier-
Besacier et al. 2012 ; Zawadzki 2013), qui vise à obliger les présidents et les directeurs
financiers à certifier personnellement les comptes de leurs sociétés, forcer la nomination des
administrateurs indépendants au comité d’audit du conseil d’administration, et encadrer les
avantages particuliers des dirigeants. Par ailleurs, les réformes bancaires de Bâle 1 (1998), Bâle
2 (2007) et Bâle 3 (2010) reformulent l’exigence en fonds propres, et supposent la surveillance
prudentielle et la discipline de marché comme piliers complémentaires de la réglementation
prudentielle (Artus 2005 ; Lapteacru 2008; Rugemintwari et al. 2012 ; Lardeux 2013).
La vie au sein de l’entreprise est fondée sur deux principes fondamentaux : une capacité à
s’adapter, et une capacité à évoluer. Les systèmes d’information se présentent au centre de
l’actualité des entreprises (Hasnaoui et Biot-Paquerot 2010) en apportant des solutions aux
différentes phases du processus de fonctionnement. Cela rend le système de contrôle de plus
en plus complexe, à cause de l’ampleur de la dématérialisation et de l’automatisation des bases
de données, notamment dans le département administratif et financier.
La maitrise du risque à la fois informatique et financier est devenue dès lors, une
préoccupation essentielle des différentes parties prenantes de l’entreprise. En ce sens, les
autorités en audit mettent régulièrement leurs normes à jour dans l’intention de tenir compte de
l’évolution du rôle et de la place du système d’information dans la structure auditée (Vidal et
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Petit 2009), de sorte que les cabinets d’audit deviennent plus crédibles en proposant des services
de qualité et en améliorant leur efficacité globale.
Néanmoins, les auditeurs sont confrontés à certains enjeux majeurs. Tout d’abord, la
concurrence acharnée des cabinets qui provoque une pression sur les auditeurs et met leur
indépendance en risque. En effet, leurs cabinets développent un système tacite de récompenses
qui valorise les aspects commerciaux de la profession au détriment de ses composantes
essentielles (compétence et indépendance) (Prat et Hauret 2003). Cela pourra générer des
comportements moins éthiques aux principes de la profession.
De plus, les coûts facturés ne proviennent pas seulement du temps passé dans la mission
d’audit, mais prennent aussi en compte les techniques et les moyens mis en œuvre par le cabinet,
à savoir les outils informatiques ou les moyens humains spécialisés intervenant dans certains
contrôles (Pigé 2003). Par ailleurs, La difficulté des cabinets d’audit implique la prospection
des nouveaux avantages concurrentiels, Ce qui pourrait rendre certains cabinets comme des
entreprises commerciales dont leur conception de la rentabilité (Chaney, Jeter, et Erickson
Shaw 2003).
En dehors de cette question de compétitivité entre les auditeurs, la profession doit affronter
le phénomène de la dématérialisation des entreprises auditées, ainsi que l’automatisation
approfondie des systèmes d’information à travers les progiciels de gestion intégrés (PGI) qui
proposent des outils de groupware et de workflow, afin d’assurer la transversalité et la
circulation de l’information entre les différents services de l’entreprise (Pillou 2006).
L’auditeur financier devra alors adapter sa position managériale en tant que responsable
d’une mission d’audit afin de mieux suivre l’ascension de l’automatisation des systèmes
d’information, et de devenir plus compétitif en termes de qualité et de prix de ses prestations,
tout en respectant le code déontologique de la profession. Cela implique une révision de sa
productivité décisionnelle, tout en acceptant une telle technologie dans la mission d’audit
financier.
L’objectif de cette étude est de définir quels sont les déterminants de l’acceptation des
technologies qui favorisent la productivité décisionnelle de l’auditeur financier sous forme
d’un modèle conceptuel ? Cette recherche est organisée en trois grandes sections. La première
donne un aperçu conceptuel de l’audit financier dans un environnement informatisé. La seconde
section, démontre la richesse du croisement théorique. Alors que la troisième présente les
résultats de la recherche.
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perceptions du contrôle varient selon le type d’audit, la démarche adoptée (Mikol 1999) et le
risque d’audit (Valin et al. 2006, 166).
L’auditeur financier a pour mission de vérifier et d’exprimer une opinion sur les comptes
d’une entreprise donnée durant un exercice donné (Piot 2005). Cela se concrétise à travers la
validation de la régularité, de la sincérité et de l’image fidèle des états financiers en question
(Disle & Noël 2007; Gumb & Noël 2007).
L’auditeur financier a la possibilité d’intervenir durant tout l’exercice comptable. En effet,
la mission d’audit traverse trois phases fondamentales : l’orientation et la planification de la
mission, l’appréciation du contrôle interne et la clôture des comptes, et l’émission de l’opinion.
La décision en audit financier prend deux formes en fonction de la position de l’auditeur.
L’auditeur légal donne son opinion dans le cadre du commissariat aux comptes en l’occurrence :
« certification sans réserve » ; « refus de certificat » ; ou « certification avec réserve ». Dans
cette dernière, l’auditeur légal rejoint l’auditeur contractuel ou l’auditeur interne, il s’agit de
conditionner la décision d’auditeur grâce à des ajustements à effectuer par la société auditée,
afin de produire une information fiable (figure 1).
Figure 1 : la décision d’audit financier
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Etablir
Audité Etats financiers
Engager
Auditer
Auditeur
La relation d’agence a dépassé le cadre d’analyse qui lie le principal et l’agent définie par
Jensen & Meckling (1976). Pour Charreaux (2000), cette relation d’agence est poussée vers un
cadre d’analyse plus opérationnel qui tend vers l’optimisation organisationnelle avec la théorie
positive de l’agence.
L'audit (légal ou contractuel ; externe ou interne) est une activité de contrôle d'une
organisation pour examiner et apprécier le bon fonctionnement, l'efficience et la cohérence de
son contrôle interne. A cet effet, l’auditeur examine les différentes activités de l'organisation,
en évaluant les risques et le dispositif mis en place pour les maîtriser, s'assurant de la qualité de
la performance dans l'accomplissement des responsabilités confiées et en proposant des
ajustements et des recommandations afin d’améliorer sa sécurité et d’accroître son efficience
et son efficacité.
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Etats
Créer Système Établir financiers
Audité d’information
Engager Analyser
Auditeur
Objectifs
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Figure 4 : le cadre normatif dans une relation d’agence entre auditeur et audité
Audité
Établir
États
financiers Législateur
Établir
Établir
Mandat Règles à
Contrôler et Normes
respecter
certifier
S’engager
Auditeur
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l’individu envers les autres individus selon leurs degrés d’importance afin d’exécuter ou non
un comportement particulier.
A la fin des années 1980, Davis (1989) a associé le comportement des individus au système
d’information en créant le modèle d’acceptation de la technologie (MAT). Ce dernier a fondé
son modèle sur « l’utilité » perçue comme un élément qui traduit le gain de l’utilisation de la
technologie et « la facilité » d’utilisation perçue qui explique l’effort nécessaire pour utiliser
une telle technologie. Ces deux variables expliquent l’intention de comportement envers la
technologie d’information d’une manière plus précise.
Au début des années 90, Ajzen (1991) a développé la TAR en ajoutant une nouvelle variable
de contrôle perçu comme un élément additionnel du comportement qui pourra influencer la
conduite actuelle de l’individu. Ceci améliore le sentiment de l’auto-efficacité. Cette nouvelle
théorie s’intitule la théorie du comportement planifié (TCP).
Dès les années 2000, Venkatesh & Davis (2000) ont élargi le modèle d’acceptation de la
technologie de Davis (1989) en ajoutant un nouveau déterminant d’intention de comportement
(Ajzen 1991; Ajzen et Fishbein 1975) qui est la norme subjective, afin de produire la deuxième
version du modèle d’acceptation de technologie (MAT 2). Selon Bobillier Chaumon et al.
(2006), l’acceptation technologique définit l'intérêt que l'individu trouve à s'approprier une
technologie. L'acceptation se présente comme la façon dont un individu, un collectif mais aussi
une organisation, perçoivent les enjeux liés aux nouvelles technologies.
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Attitude envers le
1975 Théorie de l’Action Raisonnée (TAR) (Ajzen
et Fishbein 1975): c’est l’une des théories de comportement : sentiments
comportement humain les plus influentes positifs ou négatifs.
Norme subjective : la
perception de l’individu
Contrôle perçu du
2000 Modèle d’Acceptation de la Technologie 2
comportement : la facilité ou
(MAT2) (Venkatesh et Davis 2000) : c’est une
extension du MAT en incluant la norme la difficulté perçue à l’adoption
subjective du comportement
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Niveau 2
Intention d’utilisation
Variables dépendantes :
Auto-évaluation
(M. M. Analyse du succès Variables indépendantes : Questionnaire
Caldeira et de l'intégration des
Niveau 1 12 entreprises
Ward 2002) systèmes
d'information dans Compétence technique en système d’information
les PME du secteur
Niveau 2
manufacturier
Comportement et attitude managériale
Variables dépendantes :
Succès d’utilisation
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Niveau 3
Succès d’utilisation
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liées à l’environnement, trop complexe pour pouvoir être analysé du fait que le décideur ne peut
connaitre toutes les options possibles liées ni leurs conséquences. Et les limites liées au décideur
lui-même, qui présente des limites cognitives empêchant l’optimisation.
Face à ces limites, deux formes de rationalité limitée sont proposées par Simon : la rationalité
limitée substantielle, qui prend en compte les limites liées à la complexité de l’environnement.
Et la rationalité limitée procédurale, qui prend en compte les limites cognitives du décideur.
Dans ce modèle, le système de préférence n’est pas stable, mais il change selon les situations.
Le décideur construit l’univers des possibles, il est frappé par des éléments cognitifs qui
affectent chacune des étapes de la décision. Il ne va pas au bout de l’optimisation, mais il
s’arrête à la première solution qui satisfait ses besoins.
La compréhension des deux grandes approches de la décision est fondamentale, car
l’auditeur prend des décisions tous les jours, tant dans son processus de travail, que dans sa
décision finale qui valide ou non les états financiers.
Ainsi, la mise en place d’une rationalité limitée normative, qui combine à la fois les
exigences de la rationalité limitée substantielle, de la rationalité limitée procédurale et du cadre
légal et normatif du secteur étudié, devient nécessaire.
Figure 7 : la rationalité limitée normative
Rationalité limitée
substantielle
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Facilité
perçue Qualité
Utilité Productivité
perçue décisionnelle
Risque
Formation
perçu
Expérience
Technologie
Soutien des
utilisée
partenaires
La figure 9 explique le positionnement des variables issues du cadre théorique. Cela a permis
de mettre la variable du bénéfice escompté, exprimé dans ce schéma par la productivité
décisionnelle, au cœur de ces trois théories.
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analyse approfondie par niveau sous forme de recherche sur le contenu (Thiétart 2007, p.109),
afin de mieux justifier la relation entre les théories, les modèles mobilisés et la problématique
de cette recherche.
4.2. La structure générale du modèle conceptuel : approche sur le processus
La conception de ce modèle structurel a pris la forme d’un système qui relie trois niveaux
conceptuels. Cette approche systémique croise plusieurs champs académiques afin de produire
un objectif dans un cadre interdisciplinaire. Pour atteindre cet objectif, il est important d’étudier
le croisement de la finalité de ce système avec les niveaux structurels. Cette méthode est
largement utilisée par les chercheurs en technologie d’information (Guetat 2008; Venkatesh et
al. 2003; Kim et Lee 2006; Le Duc 2013).
5. Conclusion
La présente recherche traite les fondements théoriques et conceptuels de la recherche de
l’audit financier dans un environnement informatisé. Elle participe au développement des volets
théorique et conceptuel.
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Le volet théorique a bien mis en avant, l’environnement de la recherche. Cela explique les
facteurs intervenant dans l’évolution de l’audit, les différentes phases de la révolution
technologique, et la fécondation des trois théories mobilisées dans cette recherche.
Ce croisement théorique, participe aux développements scientifiques de ces trois théories à
savoir : La théorie d’agence qui contractualise la productivité décisionnelle, dans un cadre de
management participatif entre l’auditeur et l’audité ; la théorie unifiée d’acceptation et
d’utilisation de la technologie, qui demeure la source d’inspiration de plusieurs chercheurs sous
le modèle d’acceptation de la technologie. Cependant, ce dernier reste insuffisant puisqu’il ne
prend pas en considération certaines variables liées à l’activité d’audit telles que le risque et la
qualité, qui peuvent jouer un rôle primordial au niveau du processus d’acceptation de la
technologie et du bénéfice escompté, exprimé ici en termes de gains de productivité
décisionnelle ; et la théorie de la décision, qui doit dépasser l’aspect rationnel traditionnel de la
décision, exprimé par Simon sous forme de rationalité limitée, pour aller vers une rationalité
limitée « normative » qui prend en considération les variables liées au secteur d’activité tel que
le code déontologique de l’activité.
Le volet conceptuel est basé sur la richesse du volet théorique en produisant une combinaison
conceptuelle multidimensionnelle, sous la forme d’un modèle conceptuel qui favorise la
productivité décisionnelle des auditeurs financiers dans un environnement informatisé. Le
modèle conceptuel de cette recherche pourra passer du secteur d’audit, à d’autres secteurs
d’activités qui s’orientent vers la numérisation, afin d’améliorer leur système décisionnel tout
en adoptant de nouvelles variables qui règlementent ou qui ont un impact positif sur leur
processus de décision.
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