Correction Examen National 2BACPC - Session Normale 2022

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2bac_sciences physiques Correction du sujet de l’examen national du baccalauréat Prof Youssef Moujahid

Session normale 2022


Exercice 
C2 H 5COOH ( aq ) + H 2O( l ) C2 H 5COO(−aq ) + H 3O(+aq )
▪ Partie 1 : Chromage d’une plaque d’acier par
1.2. Le taux d’avancement final :
électrolyse.
x
1. L’électrode qui joue le rôle de la cathode : On a :  = f
Au voisinage de la plaque d’acier on observe un x max
dépôt de chrome Cr donc : Equ de la réact AH + H 2O A − + H 3O +
Cr(3aq+ ) + 3e − Cr( s ) (Réduction) états avan Quantité de matière (en mol)
initial 0 C a .V 0 0
Alors plaque en acier joue le rôle de la cathode.

En excès
2. Interm x C a .V − x x x
2.1. L’équation de la réaction au niveau de Final xf C a .V − x f xf xf
l’électrode de graphite : Puisque H 2O( l ) est en excès donc C2 H 5COOH ( aq )
A. 2H 2O( l ) O2( g ) + 4 H (+aq ) + 4e − (Oxydation) est le réactif limitant donc :
2.2. L’équation de la réaction au niveau de la C a .V − x max = 0  x max = C a .V
plaque d’acier :
On sait que x f =  H 3O +  .V et  H 3O +  = 10 − pH
B. Cr(3aq+ ) + 3e − Cr( s ) (Réduction)
Donc x f = 10 − pH .V
3. La masse de chrome déposée sur la plaque
d’acier : xf 10 − pH .V 10 − pH
Alors  = = =
I .t x max Ca .V Ca
On a Q = n( e ).F = I .t  n( e ) = 
F 10 −3,1
A.N :  =   = 0,015 = 1,5%
Tableau d'avancement à côté de la plaque d’acier 5.10 −2
Equ de la réaction Cr(3aq+ ) + 3e − Cr( s ) Puisque  = 0,015  1 donc la réaction est limitée.
états avan Quantité de matière (en mol) 1.3. Le quotient de réaction à l’équilibre :
initial 0 ni (Cr 3+ ) 0 0 C2 H 5COO −  .  H 3O + 
éq éq
On a Qr ' éq =
Après t x ni (Cr 3+ ) − x 3x x C 2 H 5COOH éq
D'après le tableau d'avancement : n( e ) = 3x  D’après le tableau d’avancement :
I .t I .t  x éq
D'après  et  : 3x = donc x=
 C2 H 5COO  éq =  H 3O  éq =
− +
F 3F V

D’après le tableau d’avancement la quantité de 
matière de chrome déposée :  C a .V − x éq x éq
 C
 2 5H COOH 
éq = = C a −
ndéposée = n = x − 0  ndéposée = x  V V

D’ou la masse de Cr déposée : = Ca −  H 3O + 


éq
m
ndéposée = déposée  mdéposée = ndéposée  M (Cr )  H 3O + 
2

M (Cr ) éq
Donc Qr ' éq =
mdéposée = x  M (Cr ) C a −  H 3O + 
éq

I .t On a  H 3O  +
= 10 − pH
= 10 −3,1
Donc mdéposée =  M (Cr ) éq
3F
2  2  3600  H 3O +  = 7,94.10 −4 mol.L−1
éq
A.N : mdéposée =  52
3  96500 (7,94.10 −4 ) 2
mdéposée = 2,58 g A.N : Qr ' éq = −2 −4
 Qr ' éq = 1,28.10 −5
5.10 − 7,94.10
▪ Partie II : Etude de quelques propriétés d’une 1.4. La valeur de pK A :
solution aqueuse d’acide propénoïque. On a pK A = − log( K A ) et K A = Qr ,éq
1. Solution aqueuse d’acide propénoïque : −5
donc pK A = − log(Qr ,éq ) = − log(1,28.10 )
1.1. L’équation de la réaction entre l’acide
propénoïque et l’eau : pK A = 4,89
Page 1
2. Dosage d’une solution aqueuse d’acide L’onde sonore ne se propage pas dans le vide :
propénoïque : vrai.
2.1. L’équation de la réaction du dosage : 2. La durée t :
C2 H 5COOH ( aq ) + HO(−aq ) → C2 H 5COO(−aq ) + H 3O(+aq ) Graphiquement : t = 5  0,5ms = 2,5ms
3. La célérité des ondes sonores dans l’air :
2.2. Le volume VbE de la solution versé à
L 85.10 −2
l’équilibre : On a : v = =  v = 340m.s −1
t 2,5.10 −3
Graphiquement : VbE = 20mL
▪ Partie II : Désintégration de l’iode 131.
2.3. La Valeur de la concentration C a :
1. L’équation de désintégration de l’iode 131 :
À l’équivalence on a : C a .Va = Cb .VbE 131 A 0
53 I → Z X + −1 e
Cb .VbE 5.10 −2  20.10 −3 D’aprés les lois de soddy :
donc Ca = =
Va 20.10 −3
131 = A + 0  A = 131
131
−2
C a = 5.10 mol.L −1
  54 X
53 = Z − 1  Z = 54
2.4. La masse d’acide propénoïque pur dissout
D’après le tableau le noya produit au cour de cette
dans un litre : 131
désintégration est Xénon Xe
On a : C0 = 10C a 54
131
Donc I → 131
54 Xe +
0
e
 m0 53 −1

 n 0 =  m0 = n 0 . M 2. L’énergie libérée E :
 M
et   m0 = C0 .V .M
n On a :

C 0 = V  n0 = C 0 .V
0
E = m.c 2 = m( 131 0 131
 2
54 Xe ) + m( −1 e ) − m( 53 I )  .c

donc m0 = 10C a .V .M = 130.905082 + 5,48580.10 −4 − 130,906125 .c 2


A.N : m0 = 10  5.10 −2  1  74 = −4,9442.10 −4 u.c 2
m0 = 37 g = −4,9442.10 −4  931,5 MeV .c −2 .c 2
2.5. Le pourcentage de la forme acide du E = −0,46055223 MeV
couple C2 H 5COOH ( aq ) / C2 H 5COO(−aq ) dans le Donc E = −0,46055223 MeV
mélange : E = 0,46055223 MeV
On a :
3.
C 2 H 5COOH 
(C 2 H 5COOH ) = 3.1. La demi-vie t1/2 :
C 2 H 5COOH  + C 2 H 5COO − 
Graphiquement t1/2 = 8 jours
1
= 3.2. Le nombre N 0 de noyaux d’iode presents à
C2 H 5COO(−aq ) 
1+ la date t = 0 :
C2 H 5COOH ( aq ) 
a0
On a a 0 = .N 0 donc N 0 =
1 
=
1 + 10 pH − pK A ln(2)
Pour un volume Vb = 5mL d’où  =
t1/2
Graphiquement on trouve : pH = 4,4 t1/2
Donc N 0 = .a0
1 ln(2)
A.N : (C2 H 5COOH ) =
1 + 10 4,4 −4,89 ln(2)
(C2 H 5COOH ) = 0,75 = 75% A.N : N 0 =  4.10 6
8  24  3600
N 0 = 3,99.1012
Exercice 
3.3. L’instant t1 où 95% des noyaux d’iode se sont
▪ Partie 1 : Propagation des ondes sonores dans
désintégrés :
l’air.
D’après loi de décroissance radioactive :
1.
N = N 0 e −.t
1.1. L’onde sonore est une onde transversale :
faux. Page 2
1
À l’instant t1 : N 1 = N 0 e −.t1 1 − t
i = C. Ee RC

Puisque 95% des noyaux d’iode se sont RC


1
désintégrés donc 5% des noyaux d’iode restants. E − RC t
i= e
5 R
Alors N1 = N 0 = 0,05N 0
100 1.2.2. La valeur de R :
1
0,05N 0 = N 0 e −.t1 E − RC t
On a : i = e
R
0,05 = e −.t1 1
E − RC 0 E
ln(0,05) = −.t1 À l’instant t = 0 : i(0) = e =
R R
ln(0,05) E
t1 = Donc R=
− i(0)
ln(2) t
On sait que  = donc t1 = − 1/2 .ln(0,05) Graphiquement E = 12V
t1/2 ln(2)
et i(0) = 12mA = 12.10 −3 A
8
A.N : t1 = − .ln(0,05) 12
ln(2) A.N : R = donc R = 10 3 
12.10 −3
t1 = 34,57 jours
1.2.3. La capacité C du condensateur :
Exercice  
On a :  = RC donc C =
R
1. Réponse d’un dipôle RC à un échelon de
Graphiquement  = 50ms = 50.10 −3 s
tension.
50.10 −3
1.1. L’équation différentielle vérifiée par la A.N : C = = 50.10 −6 F donc C = 50F
10 3
tension uC :
2. Oscillations libres dans un circuit RLC
D’après la loi d’additivité des tensions on a : série :
u R + uC = E
2.1. Premier cas :
D’après la loi d’ohm : u R = R.i 2.1.1. L’équation différentielle vérifiée par la
R.i + uC = E tension uC :
 dq D’après la loi d’additivité des tensions on a :
i = dt duC u L + uC = 0

D’où   i = C.
 dt di
On sait que : uL = L.
q = C.uC dt
duC di
RC. + uC = E L. + uC = 0 
dt dt
duC 1 E duC di d 2uC
Donc + .uC = D’où i = C. donc = C. 
dt RC RC dt dt dt 2
1.2. En remplaçant  dans  on obtient :
1.2.1. L’expression de l’intensité du courant d 2uC
LC. + uC = 0
i(t ) : dt 2
duC d 2uC 1
On a : i = C.  Finalement : 2
+ uC = 0 
dt dt LC.

1
t −
1
t 2.1.2. La courbe qui représente l’évolution de la
On sait que : uC = E (1 − e RC
) = E − Ee RC
tension uC :
1
− t
duC d( E − Ee RC
) 1 −
1
t La courbe (C1 ) représente l’évolution de la tension
Donc = = 0 − (− Ee RC )
dt dt RC uC car :
1
duC 1 − t
− Régime périodique (la résistance est
= Ee RC
dt RC négligeable).
En remplaçant  dans  on obtient : − uC (0) = 12V (le condensateur initialement
chargé uC (0) = E = 12V ) Page 3
2.1.3. Graphiquement u0 = 12V et i0 = 0 A
a. L’expression de T0 : 1 1
Donc E 0 =  50.10 −6  122 +  0,05  0 2
2 2 2
On a : uC = U 0 cos( t) −3
T0 E 0 = 3,6.10 J
duC 2 2 À l’instant t1 = 9ms :
Donc = − U 0 sin( t )
dt T0 T0 1 1
E1 = C.u12 + L.i1 2
d 2uC  2  2
2 2 2
2
= −   U 0 cos( t ) Graphiquement
dt  T0  T0
2
u1 = 6V et i1 = 140mA = 140.10 −3 A
d 2 uC  2  2
= −   .uC  car uC = U 0 cos( t ) 1 1
dt 2 Donc E1 =  50.10 −6  6 2 +  0,05  (140.10 −3 ) 2
 T0  T0 2 2
En remplaçant  dans  on obtient : E1 = 1,39.10 −3 J
2
 2  1 A.N : E = 1,39.10 −3 − 3,6.10 −3
−   .uC + uC = 0
 T0  LC Donc E = −2,21.10 −3 J
  2  2 1 
−   +  uC = 0 Exercice 
  T0  LC 

2 ▪ Partie I : Etude de la chute d’une bille dans un
 2  1
On a donc : −  + =0 fluide visqueux.
T
 0 LC
1. Les régimes :
2
1  2  − Zone 1 : régime initial.
= 
LC  T0  − Zone 2 : régime permanent.
1 2 2. L’équation différentielle du mouvement de
= G:
LC T0
Le système étudie : ( la bille )
Finalement T0 = 2 LC
Les forces exercées sur la bille :
b. La valeur de l’inductance L : →
− P : le poids.
On a : T0 = 2 LC donc T0 2 = 4  2 LC →
− F A : Poussée d’Archimède.
T0 2
L= →
4 2C − F : Force de frottement fluide.
Graphiquement T0 = 10ms = 10.10 −3 s On applique la 2éme loi de newton :
→ →

A.N : L =
(10.10 −3 ) 2
donc L = 0,05H  Fext = m. aG
4  10  50.10 −6 → → → →

2.2. Deuxième cas : P + F A + F = m. aG


2.2.1. L’expression de l’énergie totale Et : Projection sur (Oz) : Pz + F AZ + FZ = m.aGZ
On a : Et = E e + E m P − F A − F = m.aG
 1 2
m. g −  r .V . g − k.v = m.aG
E e = 2 C.uC 1 1  r .V . g k
Avec  donc Et = C.uC2 + L.i 2 aG = g − − .v
1 2 2
E m = L.i 2 m m
 2
dvG  .V k  dvG 
2.2.2. L’énergie dissipée E dans le circuit
dt
= g (1 − r ) − .v
m m  aG = dt 
entre t 0 et t1 :  
dvG k  .V
On a : E = E1 − E 0 + .v = g (1 − r )
dt m m
À l’instant t0 = 0 :
m
a =  m =  a .V
1 1 V
E0 = C.u02 + L.i0 2
2 2
Page 4
dvG k  .V → →
+ .v = g (1 − r ) FT / S = ms . aG
dt m  a .V
M T .ms → →
dvG k  G. n = ms . a G
+ .v = g(1 − r ) ( RT + h1 ) 2
dt m a
→ MT →
m dvG 1  aG = G. 2
n
On pose  = donc + .v = g(1 − r ) ( RT + h1 )
k dt  a → → →
3. On sait que aG = aT u + a N n
3.1. La Valeur de  : dv v2
Avec aT = et a N = ( ( RT + h1 ) le rayon
Graphiquement :  = 0,1s dt RT + h1
m m 10.10 −3 de la trajectoire circulaire).
On a = donc k = =
k  0,1 Par projection sur les axes du repère de Freinet :
k = 0,1kg / s  dv
 =0
3.2. La Valeur de la vitesse limite V l : aT = 0  dt
  
Graphiquement Vl = 0,88m.s −1 a N = aG  v2 MT
4. L’expression de la masse volumique  r :  R + h = G. ( R + h ) 2
 T 1 T 1

dvG 
En régime permanent vG = Vl = cte donc =0
dt v = cte
On remplace dans l’équation différentielle on  v2 MT
 = G.
1   RT + h1 ( RT + h1 ) 2
obtient : 0 + .Vl = g (1 − r )
 a MT
v 2 = G.
1  ( RT + h1 )
.Vl = 1 − r
.g a MT
v = G.
r 1 ( RT + h1 )
=1− .Vl
a .g La période de révolution du mouvement de S :
1 
 r = (1 − .Vl ) a 2( RT + h1 )
. g T1 =
 v 2( RT + h1 )
1 On a   T1 =
A.N :  r = (1 −  0,88)  7,8  MT
0,1  10 MT G.
v = G . ( RT + h1 )
 r = 0,936 g.cm −3  ( RT + h1 )
2
▪ Partie II : Etude du mouvement de satellite ( RT + h1 )
T1 = 2
artificiel. MT
G.
1. ( RT + h1 )
1.1. L’expression de l’intensité de la force de ( RT + h1 ) 2
gravitation universelle exercée par la terre T1 = 2
MT
sur ce satellite : G.
( RT + h1 )
M T .ms
B : FT / S = G. ( RT + h1 ) 3
( RT + h1 ) 2 T1 = 2
G.M T
1.2. L’expression de la vitesse v de S :
Le système étudie : (Le satellite S) (6380.10 3 + 1000.10 3 )3
A.N : T1 = 2
Les forces exercées sur le satellite S : 6,67.10 −11  5,97.10 24

− FT / S : la force de gravitation exercée par la 6312,68
T1 = 6312,68s = donc T1 = 1,75h
terre sur le satellite S. 3600
On applique la 2éme loi de newton : 2. L’altitude h2 :
→ → T2
F ext = ms . aG D’aprés la 3eme loi de Kepler :
r3
= cte avec r le
Page 5
rayon de la trajectoire circulaire.
T12 T22
Donc =
( RT + h1 )3 ( RT + h2 ) 3
T22
( RT + h2 ) 3 = 2
( RT + h1 ) 3
T1

T22
RT + h2 = 2
( RT + h1 ) 3
3
T1

T22
h2 = 3 ( RT + h1 )3 − RT
T12
A.N :
24 2
h2 = 3
2
(6380.10 3 + 1000.10) 3 − 6380.10 3
1,75
h2 = 3,6.107 m

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