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Filières :
Génie Agronomique
Génie Agroalimentaire
Génie de l’Environnement
1ère Année – Semestre 1
COURS
BIOLOGIE ANIMALE
Prof. Abdelbasset CHAFIK
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EST – El Kelâa des Sraghna
A.U. : 2021/2022 Chapitre 1 : Biodiversité et éléments de taxonomie animale
I. Définitions :
La biologie du grec bios ‘la vie’ et logos, ‘discours’. Le mot biologie est défini comme l’étude
de la vie. Plus spécifiquement, c’est l’étude des organismes vivants.
Un être vivant est un organisme ou un individu capable de respirer, de se nourrir, de grandir, de
se reproduire et enfin de mourir. Les êtres vivants regroupent 7 règnes : les archées, les
bactéries, les protozoaires, les chromistes, les végétaux, les mycètes et les animaux.
Un animal est un être vivant :
- Hétérotrophe : Qui se nourrit de substances organiques, ne peut effectuer lui-même la
synthèse de ses éléments constituants (opposé à autotrophe) ;
- Organisé : Un organisme est un être organisé, qui peut être un organisme unicellulaire
ou un organisme multicellulaire ;
- Complexe : Les organismes complexes (=multicellulaires) sont constitués d'un
ensemble de cellules vivantes différenciées, assurant des fonctions spécialisées et
opérant de manière concertée. Au contraire, élémentaire (=unicellulaire) ;
- Doué de sensibilité et de mouvement.
La biologie animale est la partie de la biologie qui s'intéresse plus particulièrement aux animaux
et qui se distingue ainsi de la biologie végétale et de la biologie cellulaire. C’est la zoologie.
II. La biodiversité :
1. Définition et niveaux :
La biodiversité ou diversité biologique désigne la variété des formes de vie sur la terre. La
biodiversité s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes
dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organisation
et entre eux (Figure 1).
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A.U. : 2021/2022 Chapitre 1 : Biodiversité et éléments de taxonomie animale
• Ecosystème :
Un écosystème est un ensemble formé par un groupe des êtres vivants en interaction (biocénose
= Biocénose est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace écologique donné, plus
leurs organisations et interactions) avec l'environnement dans lequel ils se trouvent (biotope =
Un biotope est un lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées
relativement uniformes).
Deux sortes de classements des écosystèmes, selon le biotope (milieu de vie) ou selon la
biocénose (les êtres vivants). Le mode de classement le plus largement utilisé est celui qui est
réalisé à partir du biotope, autrement dit le milieu. On distingue quatre classes des écosystèmes :
- Écosystèmes terrestres : Déserts, savanes et prairies tropicales, jungles, forêts
tempérées, zones de culture ;
- Écosystèmes aquatiques : Écosystèmes marins (Océans, mers, estuaires, ...),
écosystèmes d'eau douce (Lacs, rivières, ...) ;
- Écosystèmes mixtes : Zones humides, mangroves, marais, côtes ;
- Écosystèmes artificiels : Écosystèmes urbains, écosystèmes agricoles, écosystèmes
de barrages.
• Espèce :
Une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent se
reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions
naturelles.
La diversité des espèces est caractérisée par le nombre d’espèces qui vivent dans un écosystème
donné. Au sens large cette diversité recouvre : Le monde animal, le monde végétal, les
champignons, aussi les bactéries et les virus.
• Gène :
Un gène est une unité définie localisée sur un chromosome et grâce à laquelle se transmet un
caractère héréditaire.
Tous les individus d'une même espèce possèdent les mêmes gènes. La diversité au sein d'une
espèce s'explique par le fait que les individus possèdent des versions différentes de ces gènes :
Les allèles.
2. Étude de la biodiversité :
Un indicateur de biodiversité est une mesure, généralement quantitative, qui peut être utilisée
pour illustrer et faire connaître de façon simple des phénomènes complexes relatifs à la
biodiversité.
La richesse spécifique, c'est-à-dire le nombre d'espèces présentes dans un milieu donné, est
l'unité de mesure la plus courante.
L'indicateur doit permettre de :
- Mieux connaître et suivre l’état de la biodiversité sur chaque territoire ;
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5. Gestion de la biodiversité :
Il existe de nombreux termes et méthodes relatifs à la sauvegarde de la biodiversité qui
interviennent selon les acteurs, les stratégies et les moyens disponibles. Pour simplifier, on
distingue trois grandes approches :
- La protection : La protection repose sur l'idée de garder en l'état un milieu naturel ;
- La conservation : La conservation admet l'exploitation des ressources naturelles par les
activités humaines, mais vise à en fixer des limites raisonnables pour en permettre le
renouvellement ;
- La restauration : Enfin, la restauration a pour objectif de réintroduire la biodiversité et
rétablir les fonctions écosystémiques, soit en procédant à la réhabilitation de milieux
dégradés, soit en réintroduisant des espèces en voie d'extinction dans leur milieu naturel.
III. La taxonomie :
Le mot taxinomie provient du grec τάξις (taxis) "placement", "classement", "ordre" et de νομός
(nomos) qui signifie "loi", "règle".
La taxonomie est une classification des êtres vivants résultante de l'application de la méthode,
la systématique.
La systématique et la taxonomie explorent la biodiversité en dénombrant et en classifiant par
taxon les êtres vivants. La systématique est la méthode ou ensemble de méthodes qui a pour
objet de classer tous les organismes vivants, existants ou ayant existé. Pour cela, elle doit :
- Décrire les organismes vivants en détails (Anatomie, système physiologique, écologie,
distribution, …) ;
- Nommer les organismes vivants en fonction des règles de nomenclature ;
- Rassembler les espèces ayant des caractères en commun à l'intérieur d'entités
hiérarchisées prédéfinies (Espèce, genre, famille, ordre, classe, division, règne).
La taxonomie a pour objet l'étude de la diversité des êtres vivants et de les regrouper en entités
appelées taxons afin de les identifier, les nommer et les classer dans des groupes hiérarchisés
au moyen de clés de détermination. Un taxon est une entité qui regroupe tous les êtres vivants
possédant en commun certains caractères bien définis.
1. Types de classification :
• Classification populaire :
C'est la classification qui a permis de distinguer les genres et les espèces. Elle conserve encore,
de nos jours, son importance. Elle est fondée sur des critères simples (l'apparence, les habitudes,
les cris, ...).
• Classification primitive :
C’est la classification où l’homme « primitif » ou « sauvage », tant qu’il est intégré à son milieu,
il peut classer les êtres vivants selon son sens aigu d'observation et sa pleine conscience des
rapports entre la vie animale et végétale.
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• Classification phylogénétique :
La classification traditionnelle évolue en tenant compte des avancées en phylogénie. Donc, la
classification traditionnelle s'est vue de plus en plus remplacée par la classification
phylogénétique. La classification phylogénétique ou classification cladistique est un système
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de classification des êtres vivants qui repose sur la phylogénie (=La phylogénie est l'étude des
liens de parenté entre les êtres vivants et ceux qui ont disparu).
• Classification évolutionniste :
Les principes et les méthodes de la classification traditionnelle ont continué à se moderniser en
parallèle de la classification phylogénétique en s'appropriant pleinement la mathématisation et
l'informatisation.
2. Les rangs taxonomiques :
Les 7 principaux rangs taxonomiques (taxons) utilisés pour la classification hiérarchique des
organismes vivants sont les suivants (par ordre décroissant) :
Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre et Espèce.
Des rangs supplémentaires (dits « intercalaires ») sont également admis en ajoutant les préfixes
« sous », « infra », « micro » ou « super » aux rangs principaux ou secondaires et qui sont :
1er taxon : Règne
- Super-règne ou Empire ou Domaine : Regroupe les procaryotes (Organismes unicellulaires)
et les eucaryotes (Organismes unicellulaires ou multicellulaires) ;
- Règne : Les êtres vivants regroupent 7 règnes :
1- Les archées (Archea) : Procaryotes unicellulaires.
2- Les bactéries (Bacteria) : Procaryotes unicellulaires.
3- Les protozoaires (Protozoa) : Eucaryotes unicellulaires.
4- Les chromistes (Chromista) : Eucaryotes unicellulaires.
5- Les végétaux (Plantae) : Eucaryotes multicellulaires.
6- Les mycètes (Fungi) : Eucaryotes multicellulaires/unicellulaires.
7- Les animaux (Animalia) : Eucaryotes multicellulaires.
- Sous-règne ;
- Rameau ;
- Infra-règne.
2ème taxon : Embranchement
- Super-embranchement ou Super-division ;
- Embranchement ou Division ou Phylum : Les Protozoaires, les Spongiaires, les
Cnidaires et les Cténaires, les Plathelminthes, les Némathelminthes, les Annélides, les
Mollusques, les Arthropodes, les Echinodermes, les Céphalocordés, les Urocordés, les
Appendiculaires, les Vertébrés ;
- Sous-embranchement ou Sous-division ;
- Infra-embranchement ;
- Micro-embranchement.
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I. Les Protozoaires :
1. Définition :
Les Protozoaires sont des organismes constitués d’une seule cellule, ce sont des organismes
unicellulaires. Les Protozoaires sont mobiles. La taille des Protozoaires est faible, de 7 à 15 µm,
mais on peut en rencontrer de plus petites tailles (jusqu’à 2 µm) et de plus grandes tailles
(jusqu’à 2 à 5 mm).
La structure de base des Protozoaires est classique, une masse cytoplasmique, limitée par une
membrane cellulaire, dans laquelle on peut observer les organites suivants :
- Les mitochondries ;
- L’appareil de Golgi : Chez les Flagellés, il est représenté par l’organe parabasal, qui a
un rôle sécréteur ;
- Le réticulum endoplasmique ;
- Les vésicule intracytoplasmiques (peroxysomes, glyoxysomes, glycosomes) :
Renferment des enzymes variées qui participent au métabolisme de la cellule ;
- Le cytosquelette : Il est constitué par des microfilaments (intervient dans le mouvement
de la cellule) et des microtubules (intervient dans la mobilité et dans la division de la
cellule) ;
- Le centriole : Intervient dans le cycle cellulaire ;
- Les corps basaux, appelés également blépharoplastes, sont des structures que l’on
rencontre à la base des cils et des flagelles ;
- Le noyau ;
- Les enclaves : Sont des vides cytoplasmiques qui interviennent dans le stockage des
produits du métabolisme ;
- L’axostyle et les vacuoles pulsatiles, sont des organites très spécialisés.
Les Protozoaires se rencontrent presque partout à l’état libre dans le milieu aqueux ou très
humide :
- Milieu aqueux : Les eaux douces (acides ou basiques) ou les eaux saumâtres ou très
salées ;
- Milieu humide : La terre humide et l’humus.
Les principaux Protozoaires sont : Les Flagellés, les Amibes, les Actinopodes, les Sporozoaires,
les Ciliés, les Acinétiens et les Myxozoaires. En fait, seulement les Flagellés et les Amibes
seront traités dans le présent cours.
2. Les Flagelles :
Un Flagellé présente une structure très classique avec membrane, cytoplasme, noyau, …, il est
constitué du (Figure 3) :
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Figure 3 : Organisation schématique d’un flagellé. (1) Flagelle, (2) Blépharoplaste, (3)
Rhizoplaste, (4) Centrosome, (5) Axostyle, (6) Organe parabasal, (7) Noyau, (8) Organites
divers.
Voir les travaux dirigés (TD) pour les études de cas.
3. Les Amibes :
Les Amibes se rencontrent au fond des mares, en milieu marin, sur la terre humide. Certains
Amibes sont des parasites. Lorsque les conditions de vie deviennent défavorables elles peuvent
s’enkyster.
Les Amibes sont des Protozoaires qui se déplacent par pseudopodes (4). Le cytoplasme
périphérique (ou ectoplasme (2)) est plus granuleux que le cytoplasme profond (ou endoplasme
(3)) (Figure 4).
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Les cytoplasmes sont enfermés dans une membrane élastique très simple et facilement
déformable, la plasmalemme (ou membrane plasmique ou membrane cellulaire ou membrane
cytoplasmique). La plasmalemme secrète parfois une coque chitineuse ou minérale.
Figure 4 : Schéma général d’une amibe. (1) Noyau, (2) Ectoplasme, (3) Endoplasme, (4)
Pseudopodes, (5) Phagocytose d’une proie, (6) Vacuole digestive, (7) Vacuole pulsatile.
Selon la présence ou non de coques protectrices, nous distinguerons successivement : Les
amibes nues (Gymnamibiens), les amibes à coque chitineuse (Thécamibiens), les formes à
thèque (enveloppe dure) chitineuse ou calcaire multiperforée, surtout marines (Foraminifères).
Voir les travaux dirigés (TD) pour les études de cas.
II. Les Spongiaires :
Les Spongiaires sont des animaux fixés, marins pour la plupart (9000 espèces). Les Spongiaires
sont des Métazoaires diploblastiques qui n’ont pas de symétrie. Les diploblastiques sont des
animaux possédant deux feuillets embryonnaires (ectoderme et endoderme), par opposition aux
triploblastiques qui en possèdent trois (ectoderme, endoderme et mésoderme).
Figure 5 : Organisation générale des Spongiaires. Morphologie externe d’une forme larvaire
des éponges calcaires (A) et en coupe longitudinale (B).
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Les Spongiaires sont des animaux essentiellement filtreurs, l’eau traverse la double paroi du
corps (ectoderme + endoderme), par des petits pores inhalants et ressort par un orifice unique,
l’oscule, après avoir baigné la vaste cavité gastrique interne (Figure 5).
Les éléments de soutien sont constitués de pièces de formes variées, souvent en aiguille, appelés
spicules (Figure 6).
Ascon : La paroi est constituée de deux couches cellulaires intimement accolées (ectoderme et
endoderme). L’endoderme tapisse l’intégralité de la cavité gastrique. Il est constitué de cellule
à collerette, ce sont les choanocytes.
Sycon : Entre ectoderme et endoderme, une sorte de parenchyme (Le parenchyme, coincé entre
ectoderme et endoderme, n’est pas un véritable tissu organisé, en effet, il contient des éléments
de soutien (spicules), des cellules mobiles el les éléments reproducteurs). L’endoderme ne
tapisse plus la totalité de la cavité gastrique mais il se trouve localisé en certains points de la
paroi formant des corbeilles vibratiles.
Leucon : L’endoderme se trouve complétement noyé où il forme des petites vésicules vibratiles.
Figure 8 : Disposition de l’endoderme chez les Calcisponges en couche continue pour Ascon
(a), en corbeilles vibratiles pour Sycon (b), en vésicules noyées dans le parenchyme pour
Leucon.
Chez les Spongiaires, un choanocyte est une cellule cylindrique spécialisée, pourvue d'une
collerette et d'un flagelle et ressemblant de ce fait à une cellule des choanoflagellés. Les
choanocytes assurent la circulation de l'eau et l'absorption des particules nutritives dans la cavité
centrale des Spongiaires (Figure 9).
Figure 9 : Un choanocyte. (1) Collerette, (2) Flagelle, (3) Blépharoplaste, (4) Schizoplaste, (5)
Organe parabasal, (6) Noyau, (7) Vacuole de phagocytose, (8) Vacuole digestive, (9)
Pigments, (10) Mitochondries en haltère.
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• Reproduction :
Le Sycon est hermaphrodite (=Être vivant est morphologiquement mâle et femelle) et la
reproduction sexuée s’effectue par fécondation indirecte.
Les éléments sexuels sont les gonocytes (=Un gonocyte est une cellule de la lignée germinale
mâle ou femelle des animaux, déjà différente selon le sexe, mais n'ayant pas encore subi les
deux divisions cellulaires constituant la méiose) localisés dans le parenchyme.
Les gonocytes mâles se trouvent dans le tiers supérieur du Sycon où ils forment des follicules
(=Un follicule est une structure particulière, de forme arrondie, dans un organe ou un tissu) et
dans lesquels s’effectue une spermatogenèse classique. Les spermatozoïdes sont libérés dans
l’eau de mer.
Les gonocytes femelles évoluent en ovogonies (=Les ovogonies sont des cellules souches de la
lignée germinale chez la femme) isolées les unes des autres.
La Figure 10 décrit les étapes de reproduction sexuée et développement du Sycon raphanus :
• Développement :
Figure 10g : La segmentation de l’œuf s’effectue dans l’éponge mère, c’est une sorte
d’incubation.
Figure 10h : Il en résulte un premier stade larvaire la stomoblastula, entourée d’une placentaire.
On distingue huit cellules supérieures (futur ectoderme) et des cellules ciliées en position
inférieure (futur endoderme).
Figure 10i : Une ouverture se crée au sommet, entre les cellules ectodermiques.
Figure 10j : Il se forme une inversion en doigt de gants.
Figure 10k : Les cellules ciliées deviennent externes et que la membrane placentaire se trouve
emprisonnée dans une cavité néoformée. C’est le stade amphiblastula.
Figure 10l : Cette nouvelle larve devient autonome, se fixe sur un support et subit la
gastrulation.
Figure 10m : Les cellules ciliées redeviennent internes, l’orifice de gastrulation se ferme et une
intense multiplication cellulaire conduit à la formation d’une sorte de structure pleine, le stade
parenchymula.
La larve s’organisera progressivement en Sycon.
III. Les Cnidaires :
Les Cnidaires sont des animaux marins (99%). Les Cnidaires (9000 espèces) sont des
Métazoaires diploblastiques.
Certains Cnidaires vivent fixés, ce sont des polypes benthiques (=Le terme de polype désigne
une forme fixée des Cnidaires, solitaire (hydre d'eau douce) ou coloniale (individus constituant
les coraux)), d’autre vivent flottant avec les courants marins, ce sont des individus
planctoniques (méduses) (Figure 11).
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Figure 11 : Schéma général des Cnidaires. Forme méduse (droite) et forme polype (gauche).
On parle de microplancton pour les petites méduses dont la taille est de quelques mm et de
macroplancton pour les grosses méduses dont la taille est de plusieurs dizaines de cm, et qui
peuvent atteindre, en mers chaudes, des tailles impressionnantes de 2 m environ (Ex : Cyanea).
La Figure 11 montre un schéma général des Cnidaires, ils ont la forme d’un sac à orifice unique,
faisant fonction de bouche et d’anus, entouré d’un nombre variable de tentacules creux qui
capturent les proies. Entre l’ectoderme et l’endoderme qui tapisse la cavité gastrique, existe une
substance primitivement anhiste (càd sans organisation cellulaire), la mésoglée. Les Cnidaires
présentent une symétrie radiaire d’ordre pair (4 ou 6), ce sont des Radiaires.
Figure 12 : Les quatre grands types de Cnidaires : Hydra (polype solitaire fixé), Obelia
(polypes coloniaux fixés), Halistemma (colonie pélagique), Aurelia (individu solitaire
pélagique).
Exemple : L’hydre
• Structure :
L’exemple classique est celui de l’hydre, espèce de l’eau douce, qui est un polype solitaire fixé.
Les hydres vivent fixées sur les végétaux aquatiques immergés. Il existe 3 espèces :
- La brune (Hydra fusca) ;
- La grise (Hydra grisea) ;
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- La verte (Hydra viridis) dont la couleur est due à des chlorelles (=Chlorelle est un genre
d'algues vertes unicellulaires d'eau douce), et qui est renommée : Chlorhydra
viridissima.
La structure de la paroi est formée de l’ectoderme externe, de l’endoderme interne et de la
mésoglée constituant un ciment entre les deux couches (Figure 13).
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7-Cellules sensorielles : Etroites, coincés entre les précédentes, elles portent au pôle basal un
fin prolongement sensoriel.
Mésoglée :
C’est une substance gélatineuse anhiste (ne possède pas de structure déterminée) qui contient
des cellules nerveuses formant un réseau avec les terminaisons des cellules sensorielles ecto- et
endodermiques.
• Reproduction :
Les modalités de la reproduction sont très variables selon le type écologique choisi. Les polypes
solitaires fixés (hydres) présentent une reproduction sexuée et asexuée (Figure 14).
Figure 14 : Reproduction de l’hydre. (a) Gonophore male, (b) Gonophore femelle, (c) Larve
planula, (d) reproduction asexuée : Formation de bourgeons (1) et hydre-fille (2).
Reproduction sexuée (Figure 14) :
a-Les gonophores (=Un gonophore est un organe reproducteur qui produit des gamètes.
Gamètes : Cellule reproductrice mâle ou femelle qui contient un seul chromosome. Le gamète
mâle (spermatozoïde) peut s'unir au gamète femelle (ovule = ovocyte) pour former un œuf)
mâles ou testicules apparaissent dans le quart antérieur du polype. Les spermatozoïdes sont
libérés près de la bouche-anus.
b-Les gonophores femelles ou ovaires voient se développer un seul ovocyte.
c-L’œuf fécondé donne une petite larve ciliée nageuse, la larve planula. Celle-ci, après fixation,
construit une nouvelle hydre.
Reproduction asexuée (Figure 14) :
Elle consiste en construction de bourgeons dans le tiers inférieur du polype (1). Ces bourgeons
peuvent rester rattachés pour un temps au polype-père donnant l’illusion d’une petite colonie
transitoire. Après la pousse des tentacules, le polype-fils se détache et mène une vie
indépendante (2).
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stade larvaire, la cercaire (Figure 16c). Les cercaires sortent du mollusque enrobé de mucus
(Figure 16d) et sont avalées par une fourmi (Formica fusca) (Figure 16e).
Figure 16 : Cycle biologique de la petite douve. (a) Miracidium, (b) Jeune sporocyste
(multiplication des ilots cellulaires), (c) Sporocyste âgé (formation des cercaires), (d)
cercaires enrobées de mucus, (e) cercaire, (f) adulte.
Curieusement, les fourmis contaminées ont un comportement très particulier, elles grimpent à
l’extrémité des brins d’herbe pour être plus facilement avalées par le mouton.
L’homme n’est pratiquement jamais victime de cette espèce, on peut pourtant trouver dans ses
selles des œufs de petite douve provenant probablement de la consommation de foie de mouton
contaminé et insuffisamment cuit.
V. Les Némathelminthes :
Les Némathelminthes sont des Métazoaires triploblastique à symétrie bilatérale. Le corps des
Némathelminthes est très allongé, effilé aux deux extrémités, a une section circulatoire : Ce
sont des vers ronds.
Les Némathelminthes sont recouverts d’une imperméable couche cuticulaire (=La cuticule (du
latin cuticula « petite peau ») est la couche externe qui recouvre et protège). La taille des
Némathelminthes est de 1 mm à plusieurs dm.
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Les Némathelminthes se trouvent dans la plupart des habitats aquatiques, les sols humides, les
tissus des végétaux et des animaux. Bon nombre d’entre eux sont parasites.
Un caractère curieux et spécifique des Némathelminthes est le nombre des cellules !!! Chaque
espèce et chaque organe de chaque espèce est composé d’un nombre fixe de cellules. En
conséquence, la croissance porte non sur l’augmentation des populations cellulaires mais sur la
taille des cellules.
Par leur mode de vie, les Némathelminthes sont habituellement subdivisés en deux classes, les
Nématodes (souvent parasites) et les Gordiens (qui mène une vie libre à l’état adulte).
Exemple : Les Nématodes
Les Nématodes ont un habitat très variable. La moitié d'entre eux se trouve à l'état libre dans
l'eau douce, la mer et le sol. Certains sont parasites de végétaux, d'autres enfin dont parasites
d'autres animaux et de l'homme provoquant des nématodoses gênantes ou dangereuses. Les
nématodoses intestinales sont des parasitoses (Parasitose est un terme désignant l'ensemble des
infections pouvant conduire à des maladies dues à des parasites, maladies parasitaires ou
maladies parasitiques) dues à la présence de vers ronds adultes dans la lumière du tube digestif.
Les Nématodes ont des régimes très variés, ils sont carnivores, phytophage, saprophyte ou
parasite. Les Nématodes se reproduisent exclusivement par voie sexuelle. La fécondation est
interne.
Les principaux caractères d'un Nématode :
- La cavité viscérale ou pseudo-cœlome est vaste. Elle renferme un liquide plasmatique
qui contient des substances toxiques pour l’hôte ;
- L’organe odorant, la glande Nasonov ;
- Les spermatozoïdes des Némathelminthes sont caractérisés par l’absence de flagelles,
ils sont ronds ou coniques ou sinueux et allongés et se déplacent par mouvements
amiboïdes.
Parascaris equorum est une espèce de Nématodes infectant le cheval. Il est couramment
désigné par le terme Ascaris chez les éleveurs de chevaux. C'est un ver rond parasite spécifique
des espèces Cheval, Âne et Zèbre. Il ne peut pas infecter l'homme ni d'autres animaux. Présent
dans le monde entier, c'est un des parasites du cheval dont il est le plus difficile de se
débarrasser. La Figure 17 montre l’organisation générale du Parascaris equorum :
(a) Femelle, vue ventrale ;
(b) Mâle, vue latérale ;
(c) Orifice cloacal subterminal male encadré de deux spicules ;
(d) Anatomie femelle ;
(e) Anatomie mâle ;
(f) Coupe histologique transversale femelle ;
(1) Bouche entourée de trois lévres ;
(2) Anus ;
(3) Orifice femelle ventrale ;
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• Anatomie :
L’appareil digestif (Figure 19) :
Il est constitué d’un tube digestif rectiligne qui se subdivise en général en plusieurs régions.
Juste en arrière de la bouche on trouvera un pharynx musculeux suivi d’un œsophage puis d’un
intestin. Chez les espèces prédatrices, des mâchoires peuvent être portées par la bouche ou sur
la trompe, cette dernière porte des denticules chitineux ou paragnathes. On pourra très souvent
décrire, entre œsophage et intestin, des structures « stomacales » variées.
Figure 20 : Schéma de la circulation d’un Annélide. (1) Vaisseau dorsal, (2) Vaisseau ventral,
(3) Système porte-intestinal, (4) Vaisseau parapodiaux, (5) Vaisseau tégumentaires.
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• Organisation externe :
Le corps mou, sans métamérisation, comporte les parties suivantes (Figure 23) :
- La tête, située antérieurement, avec la bouche et les récepteurs sensoriels (tentacules,
yeux …) ;
- Le pied, ventral, est un organe musculeux formant une sole de reptation ou de fixation ;
- Le manteau est un repli tégumentaire dorsal enveloppant la masse viscérale qui
comprend le tube digestif, l’appareil circulatoire, les reins, les gonades, le cœlome. Le
manteau sécrète dorsalement une coquille calcaire protectrice ;
- La cavité palléale joue un rôle très important chez les Mollusques. En plus de l’anus et
les orifices excréteurs, elle contient : (i) Deux branchies constituées de cellules à cils
vibratiles maintenant un important courant d’eau, (ii) Des organes sensoriels, les
osphradies, situés symétriquement à la partie inférieure de la cavité palléale, qui
permettent à l’animal d’apprécier la qualité de l’eau inhalée ;
- La coquille : Elle est constituée de trois couches : La plus externe ou périostracum est
de nature organique, la moyenne ou ostracum et la plus interne ou hypostracum sont
calcifiés.
Deux glandes salivaires sont annexées au bulbe buccal auquel succèdent l’œsophage, puis
l’estomac dans lequel débouche la glande digestive et enfin l’intestin qui se termine par un anus
ouvert dans la cavité palléale.
Dans l’estomac existe un bâtonnet d’origine intestinale, le protostyle. Ce dernier a un double
rôle, chimique et mécanique dans la digestion.
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L’appareil excréteur :
Il est représenté par deux reins qui sont, à l’origine, des cœlomoductes à paroi excrétrices.
Chaque cœlomoducte communique normalement avec le péricarde et s’ouvre dans la cavité
palléale par un orifice excréteur.
L’appareil génital :
Les sexes sont en général séparés. Toutefois on connaît de nombreux exemples
d’hermaphrodisme (=L'hermaphrodisme est un phénomène biologique dans lequel l'individu
est morphologiquement mâle et femelle). Les gamètes tombent dans la cavité de la gonade,
passent par le péricarde, puis par les cœlomoductes qui les amènent dans la cavité palléale.
Classification :
Dans la nature actuelle, on distingue six classes dans l’embranchement des Mollusques. Chaque
classe présente une organisation similaire à celle du mollusque type. Toutefois, des phénomènes
de flexion et de torsion plus ou moins développés entraînent chez les représentants de certaines
classes, des transformations significatives importantes qui contribuent à caractériser chaque
plan d’organisation. Parmi ces six classes :
- Monoplacophores : Le terme monoplacophore est formé à partir des mots grecs monos-
(seul), plako- (plaques), et -phoros (transport) ;
- Polyplacophores (ou Amphineures) : Le terme polyplacophore est formé à partir des
mots grecs poly- (plusieurs), plako- (plaques), et -phoros (transport) ;
- Scaphopodes : Le terme scaphopodes est formé à partir des mots grecs scapho = «
barque » et podos = « pied » ;
- Bivalves : Le nom de « bivalve » est dérivé du latin bis, qui signifie « deux », et valvae,
qui signifie « valve » ;
- Gastéropodes : Les gastéropodes (Gastropoda, du grec ancien γαστήρ / gastếr et πούς /
poús: « ventre-pied ») ;
- Céphalopodes : Les céphalopodes (Cephalopoda, du grec ancien κεφαλή / képhalé, «
tête », et πούς / pous, « pied »).
VIII. Les Arthropodes :
L’embranchement des Arthropodes occupe une place considérable dans le monde animal. Avec
environ 1,5 million d’espèces décrites, ils représentent probablement les 4/5 des espèces de la
biosphère. Ce sont des métazoaires triploblastiques, cœlomates, protostomiens à symétrie
bilatérale.
- Les cœlomates sont des animaux triploblastiques qui possèdent un cœlome, c’est-à-dire
une cavité interne secondaire limitée par un troisième tissu qui se différencie lors du
développement embryonnaire : Le mésoderme. C'est dans cette cavité que baignent la
plupart des organes.
- Les animaux triploblastiques sont caractérisés par des critères embryologiques,
notamment le devenir du blastopore (Le blastopore est l'orifice du stade gastrula faisant
communiquer l’archentéron (Le nom donné à l'intestin primitif) avec l’extérieur).
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sensorielle). Un tagme est une région qui résulte du regroupement de segments ou métamères
soit par fusion (comme dans la tête d'un insecte ou d'un mammifère), soit par la jonction de
segments articulés qui restent mobiles et indépendants (par exemple comme dans l'abdomen de
la plupart des insectes).
Les appendices peuvent persister, disparaître ou se transformer dans tel ou tel tagme. Les
appendices remplissent des fonctions très différentes : Appendices ambulatoires ou pattes,
appendices masticateurs, …
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Figure 27 : Schéma du cerveau d’un Arthropode. (1) Protocérébron, (2) Deutocérébron, (3)
Tritocérébron, (4) Corps pédonculé, (5) Lobe optique, (6) Centres optiques, (7) Glomérules
antennaires, (8) Nerf des antennules, (9) Commissure post-œsophagienne, (10) Nerf des
antennes.
Le système sympathique innerve la partie antérieure du tube digestif (Figure 28) : (1)
Protocérébron, (2) Deutocérébron, (3) Tritocérébron, (4) Commissure post-œsophagienne, (5)
Œsophage, (6) Ganglion sous- œsophagien, (7) Nerf frontal, (8) Ganglion frontal, (9) Nerf
récurent, (10) Nerf labral, (11) ganglion hypo-cérébral, relié aux Corpora cardiaca et aux
Corpora allata, (12) Nerf proventriculaire, (13) Ganglion proventriculaire qui innerve le gésier,
le jabot, les cæcums pyloriques et la partie antérieure du mésentéron.
• Appareil digestif :
Le tube digestif des Arthropodes comprend trois régions (Figure 29) :
(1) Stomodeum ou l’intestin antérieur, d’origine ectodermique ;
(2) Mesenteron ou l’intestin moyen, d’origine endodermique ;
(3) Proctodeum ou l’intestin postérieur, d’origine ectodermique.
Figure 29 : Le tube digestif d’un insecte. (1) Stomodeum, (2) Mesenteron, (3) Proctodeum,
(4) Bouche, (5) Pharynx, (6) Œsophage, (7) Jabot), (8) Gésier, (9) Cæcum, (10) Intestin
moyen, (11) Tubes de Malpighi, (12) Intestin, (13) Rectum, (14) Anus.
• Appareil respiratoire :
Les Arthropodes de petite taille sont souvent dépourvus d’appareil respiratoire, la respiration
peut se faire à travers le tégument chez les animaux aquatiques ou vivant en forte humidité. Les
Arthropodes aquatiques ont une respiration branchiale. L’appareil respiratoire comprend 18
paires de branchies filamenteuses, placées de chaque côté du corps sous un replis tégumentaire
du céphalothorax. Les Arthropodes terrestres respirent à l’aide de poumons, de trachées (Figure
30) ou de pseudotrachées.
Figure 30 : Les trachés des insectes (grosse trachée de 0,5 mm). (1) Epicuticule et ténidie
spiralé, (2) Exocuticule, (3) Endocuticule, (4) Cellules épidermiques.
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Figure 31 : Le cœur des Arthropodes. (1) Tube cardiaque, (2) Sinus péricardique, (3) Ostiole,
(4) Vaisseau latéral, (AV) Avant, (AR) Arrière.
• Appareil excréteur :
Sauf chez les Insectes, où elle est assurée par les tubes de Malpighi, l’excrétion est réalisée par
des néphridies modifiées ayant persisté dans certains segments (Figure 29). Les tubes de
Malpighi, du nom de son découvreur Marcello Malpighi, sont un organe de l'appareil excréteur
des insectes. Des tissus et des cellules spécialisées jouent également un rôle important dans
l’excrétion.
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• La nymphe est un stade du développement intermédiaire entre la larve et l'imago lors des
mues de métamorphose. Une des caractéristiques de la nymphe est qu'elle ne se nourrit pas
et qu'elle vit sur ses réserves.
Les arthropodes sont caractérisés par un squelette externe (exosquelette) inextensible, la
cuticule ou carapace. La mue permet à ces animaux, en changeant périodiquement leur cuticule,
de grandir en taille (mue de croissance) ou d'acquérir de nouveaux organes, voire de changer
de forme (mue de métamorphose).
• La métamorphose est une période de la vie d'un animal qui correspond au passage d'une
forme larvaire à une forme adulte. Elle se manifeste le plus souvent par d'importants
changements (histologiques, physiologiques, comportementaux, etc.).
Chaque stade commence et finit par une mue.
On distingue trois types de développement :
- Hétérométabole : Les hétérométaboles sont des Arthropodes chez lesquels il n'y a pas
de stade immobile entre la larve et l'adulte ;
- Holométabole : Se caractérise par ce que l'on appelle une métamorphose complète, qui
passe par trois stades : Larvaire, nymphaire et adulte ;
- Amétabole : Des Arthropodes qui ne subissent pas de métamorphose, se caractérise par
un jeune qui est à la naissance très semblable à l'adulte, à l'exception de la taille.
4. Classification :
Les principaux caractères utilisés pour établir les subdivisions de l’embranchement des
Arthropodes, relèvent de la métamérie, de l’organisation et de la répartition des appendices
ainsi que des modalités de la respiration.
Dans la nature actuelle on distingue 5 classes d’Arthropodes réparties dans deux sous-
embranchements. Une sixième classe fossile constituant un troisième sous-embranchement.
• Classe 1 : Trilobites
Les Trilobites à carapace dorsale divisée en trois régions par deux sillons longitudinaux, ils
étaient tous marins, possédaient des antennes préorales et leurs appendices ventraux presque
tous semblables. (Sous-embranchement : Les Trilobitomorphes)
• Classe 2 : Mérostomes
Animaux aquatiques, dépourvus d’antennes et d’appendices masticateurs, à respiration
branchiale et qui présentent un prosome (avant du corps) très développé. Fossiles pour la plus
grande partie d’entre eux, ils sont encore représentés dans la nature actuelle par les Limules.
(Sous-embranchement : Les Chélicérates)
• Classe 3 : Arachnides
Animaux à respiration aérienne et qui portent tous quatre paires d’appendices locomoteurs. Le
corps est divisé en deux parties, sauf chez les scorpions. (Sous-embranchement : Les
Chélicérates)
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• Classe 4 : Crustacés
Arthropodes aquatiques à respiration branchiale présentant deux paires d’antennes. Le corps est
divisé en trois parties portant toutes des appendices : céphalon, péreion et pléon. (Sous-
embranchement : Les Antennates)
• Classe 5 : Myriapodes
Arthropodes terrestres à respiration trachéenne ne portant qu’une seule paire d’antennes. Le
corps est divisé en une tête et un tronc, le plus souvent très long, avec un grand nombre
d’appendices locomoteurs. (Sous-embranchement : Les Antennates)
• Classe 6 : Insectes
Arthropodes pour la plupart terrestre, à respiration trachéenne, ne portant qu’une paire
d’antennes. Le corps divisé en trois parties, la tête, thorax et abdomen, ne porte que trois paires
d’appendices locomoteurs thoraciques (d’où le terme d’hexapodes). (Sous-embranchement :
Les Antennates)
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A.U. : 2021/2022 Chapitre 3 : Biologie des principaux groupes des vertébrés
I. Généralités :
Dans le monde animal, les Vertébrés appartiennent à l’Embranchement des Cordés caractérisés
comme : Métazoaires, triploblastiques, cœlomates, deutérostomiens, à symétrie bilatérale,
épineuriens (Épineurien se dit d'un organisme qui possède un système nerveux en position
dorsale (au-dessus du tube digestif)).
Les Vertébrés possèdent à l’état embryonnaire des organes dits axiaux : Tubes nerveux dorsal,
corde (Une sorte de baguette rigide mais flexible, formée de grandes cellules et située
dorsalement entre le tube neural et le tube digestif), tube digestif ventral.
Les Cordés comprennent 4 embranchements : Céphalocordés, Urocordés, Appendiculaires et
Vertébrés. Ces derniers sont les plus nombreux.
II. Caractères des Vertébrés :
L’embranchement des Vertébrés se définit clairement par une série de caractères :
- Corps fondamentalement divisé en trois parties : Tête, tronc et queue (le prolongement
de la colonne vertébrale) (Figure 32) ;
- Appendices pairs et impairs (Les Vertébrés sont toujours des animaux mobiles, jamais
fixés) (Figure 34) ;
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A.U. : 2021/2022 Chapitre 3 : Biologie des principaux groupes des vertébrés
Figure 39 : (1) Appareil urinaire humain : 2. Rein, 3. Pelvis rénal, 4. Uretère, 5. Vessie, 6.
Urètre. 7. Glande surrénale, 8. Artère et veine rénales, 9. Veine cave inférieure, 10. Aorte
abdominale, 11. Artère et veine iliaques communes, 12. Foie, 13. Gros intestin, 14. Pelvis.
- Reproduction exclusivement sexuée, sexes séparés ;
- Glandes endocrines très développées, spécialisées dans la sécrétion d'hormones (Figure
40).
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2. Chondrichtyens :
- Poissons cartilagineux ;
- Squelette cartilagineux ;
- Mâchoires ;
- Notocorde remplacée par des vertèbres chez l’adulte ;
- Fentes branchiales distinctes ;
- Nageoires pectorales et pelviennes paires ;
- Nageoire caudale habituellement asymétrique.
3. Ostéichtyens :
- Poissons osseux et mâchoires présentes ;
- Fentes branchiales protégées par un opercule ;
- Nageoires pectorales et pelviennes paires ;
- Nageoire caudale habituellement symétrique ;
- Beaucoup ont une vessie natatoire (La vessie natatoire, ou vessie gazeuse, se présente
comme un sac à paroi mince rempli de gaz. C'est un organe des poissons osseux, elle
détermine la profondeur à laquelle le poisson flotte dans l’eau et lui permet ainsi de se
mouvoir à la profondeur qu’il veut en ajustant sa densité à celle de l’eau dans laquelle
il vit) ;
- Vie : Eau de mer douce ;
- Ex : Sardines, Thons et Saumons.
4. Amphibiens :
- Tétrapodes pondant des œufs sans amnios (Annexe embryonnaire enveloppant
l'embryon de certains vertébrés) ni coquille ;
- Respiration pulmonaire et cutanée ;
- Ecailles (Petite plaque qui recouvre la peau) absentes ;
- Trois ordres principaux : Urodèles, Anoures et Apodes.
5. Reptiles :
- Tétrapodes pondant des œufs amniotiques ;
- Pourvus d’une peau recouverte d’écailles ;
- Trois ordres principaux : Squamates (Squamata, du latin squama, « écaille »), Tortues
(ou Chéloniens) et Crocodiliens.
6. Oiseaux :
- Tétrapodes à corps couvert de plumes ;
- Bipèdes ;
- La plupart des espèces ont plus d’un mode de locomotion ;
- La disposition des ailes et un bec sans dents ;
- Membres antérieurs habituellement modifiés en ailes.
7. Mammifères :
- Tétrapodes dont les jeunes sont nourris de lait provenant des glandes mammaires des
femelles ;
- La plupart sont vivipares (Se dit d'un animal dont l'œuf se développe complètement à
l'intérieur de l'utérus maternel, de sorte qu'à la naissance le petit apparaît formé) ;
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