Le poème décrit les errances d'un poète pauvre rêvant sous les étoiles. Il écoute le bruit des étoiles et sent la rosée sur son front tout en rimant et en réparant ses souliers usés.
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Le poème décrit les errances d'un poète pauvre rêvant sous les étoiles. Il écoute le bruit des étoiles et sent la rosée sur son front tout en rimant et en réparant ses souliers usés.
Le poème décrit les errances d'un poète pauvre rêvant sous les étoiles. Il écoute le bruit des étoiles et sent la rosée sur son front tout en rimant et en réparant ses souliers usés.
Le poème décrit les errances d'un poète pauvre rêvant sous les étoiles. Il écoute le bruit des étoiles et sent la rosée sur son front tout en rimant et en réparant ses souliers usés.
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Ma Bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou. 5
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. – Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou /
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre / où je sentais des gouttes 10 De rosée à mon front, comme un vin de vigueur /
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !
Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)
Question du correcteur : décomposer la phrase des lignes 8 à 14 en ses
différentes propositions et nommez-les.
La phrase compte 4 verbes conjugués (avaient, écoutais, sentais, tirais) donc
4 propositions ; c’est une phrase complexe.
- La première proposition (vers 8) est une indépendante ; elle est
coordonnée avec la suivante par un « et ». - La deuxième (« Et je les écoutais … de septembre ») est une proposition principale ; elle gouverne deux subordonnées relatives. - La troisième (« où je sentais … de vigueur ») est la première relative ; elle est introduite par le pronom relatif « où » et est complément de l’antécédent « soirs ». - La quatrième (« où, rimant … de mon cœur ») est la deuxième relative ; comme la précédente, elle est introduite par le pronom relatif « où » et est complément de l’antécédent « soirs ».
La phrase est longue puisqu’elle couvre 7 vers ; elle donne l’impression d’une errance très longue.