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Sujet : l’harmonisation du droit des assurances en Afrique francophone.

Au lendemain des indépendances, certains pays africains s’équipent,


s’urbanisent, s industrialisent et se mécanisent. En ville, le phénomène
automobile se développe concomitamment avec la mécanisation industrielle qui
se traduit par une augmentation des accidents. Ceux-ci par leurs fréquences et
leurs gravitées inquiètent les pouvoirs public. C’est ainsi que nait l’assurance.
l’ assurance est donc l’ opération par laquelle une partie , l’ assureur
s’engage moyennant une rémunération (prime ,cotisation) , à payer une
prestation (Capital ; rente) à une autre partie , l’assuré ou le
bénéficiaire en cas de réalisation d’ un risque déterminée . L’harmonisation
peut se définir comme étant le fait qui consiste à dégager des directions et
orientations communes afin d’établir des principes et règles de base communs.
Quant au droit des assurances, elle est la branche qui régit les relations entre
assuré et assureur lié par un contrat d’assurance. En Afrique francophone, Le
droit des assurances fait l’objet d’une unification au sein de la conférence
interafricaine des marchés d’assurance CIMA.
Le sujet qui nous ait soumis à un intérêt pratique car il permet de
comprendre l’organisation du droit des assurances en Afrique francophone.
Dès lors, quel est le but de l’harmonisation des droits d’assurance en
Afrique francophone ?
Au cours de notre analyse, nous présenterons d’une part les objectifs de la
Conférence interafricaine des marchés d’assurance(I), d’autre part le champ
d’application de celle-ci (II).
I. OBJECTIFS DE LA CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES
D’ASSURANCES.
La conférence interafricaine des marchés d’assurance vise plusieurs
objectifs dont, la communautarisation des dispositions législatives adéquates
aux assurances (A) et l’optimisation de la législation économique concernant les
marchés d’assurance (B).

A .La communautarisation des dispositions législatives adéquates aux


assurances.
La communautarisation des dispositions législatives adéquates aux
assurances renvoie à l’harmonisation des lois et règlementations relatives à
l’assurance au sein de l’Afrique francophone. Cela signifie que les entités
concernées adoptent des lois similaires ou compatibles pour régir l’industrie de
l’assurance. Cette approche vise faciliter la coopération et la libre circulation
des services d’assurance, tout en garantissant des normes et règlementations
appropriées pour protéger les assurés et promouvoir le marché de l’assurance. A
cet égard, le code des assurances CIMA dispose de plusieurs articles directement
applicables aux Etats membres. Nous pouvons prendre à titre d’exemple, un
extrait de l’article 7 du code CIMA qui stipule : « Le contrat d’assurance est
rédigé par écrit dans la ou les langues officielles de l’État membre de la CIMA
en caractères apparents ».

B. L’optimisation de la législation économique concernant le secteur des


marchés d’assurance.

Dans le secteur des marchés des assurances en Afrique francophone, il existe


plusieurs mécanismes institutionnels organisé par la CIMA. Ce traité dispose
d’une autorité commune, la CIMA et d’organes propres, le conseil des
ministres des assurances, la commission régionale des assurances et le
secrétariat général.

Tout d’abord, le Conseil des ministres des assurances est l’organe


législatif composé des ministres en charge du secteur des assurances. Il a pour
Principales attributions de définir la politique général des assurances,
Préparer et modifier des textes réglementaires, nominer les responsables des
structures de la CIMA.
Ensuite, la Commission Régionale de Contrôle des Assurances
(CRCA) organe de régulation, elle supervise et contrôle les compagnies
d’assurance. Cette autorité supranationale se réunit quatre fois par an pour
statuer sur la situation des sociétés d’assurance.
Enfin le Secrétariat général organe technique, assure la préparation,
l’exécution et le suivi des travaux et décisions du Conseil des ministres et de
la CRCA.
L’harmonisation de la loi relative aux assurances et l’organisation d’une loi
économique dans le secteur des marchés d’assurances sont les principaux
objectifs que vise la CIMA. Dans qu’elle mesure a-t-elle été mise en place ?

II- LE CHAMPS D’APPLICATION DE LA CIMA .

Les assurances des biens et responsabilités(A) et les assurances de personnes


(B) sont les deux principaux domaines d’applicabilité de la CIMA. Il convient
de bien les distinguer.

A. Les assurances des biens et responsabilités.

Elles ont pour objectif de garantir le patrimoine des personnes physiques et des
personnes morales. Pour cela, elles indemnisent des sinistres ayant causé des :

Pertes matérielles ;
Pertes immatérielles ;
Dommages aux tiers. Ces dommages peuvent être :
Corporels : blessures, décès…
Matériels : incendie, détérioration…
Immatériels : perte financière, préjudice moral…
Le Code civil considère qu’il incombe à quiconque ayant causé un dommage de
le réparer. De ce fait, de nombreuses assurances de responsabilité civile sont
obligatoires. En effet, c’est le cas de la responsabilité civile automobile. Dans le
monde professionnel, on trouve également les assurances de RC professionnelle

B . Les assurances de personnes.

Elles couvrent les risques qui portent atteinte à la personne. Elle concerne les
risques comme la maladie, les accidents corporels, la dépendance. Ou encore
l’incapacité et le décès. Mais elles concernent également le risque de survie,
comme la retraite. On distingue donc deux sous-catégories dans ce type
d’assurance : les dommages corporels et l’assurance sur la vie.
Les dommages corporels
Sont des dommages portant atteinte à l’intégrité physique d’une personne, à la
suite d’une maladie ou d’un accident.
En cas d’accident corporel, les contrats d’assurance indemnisent ainsi la victime
en estimant la valeur financière du préjudice corporel.
Les assurances sur la vie regroupent deux types d’assurance. D’une part les
assurances en cas de vie, et d’autre part des assurances en cas de décès.
Les assurances en cas de vie permettent la constitution d’un capital ou la
perception d’une rente en vue d’un projet futur. C’est le cas par exemple du
financement de la retraite, des études des enfants, etc.
Les assurances en cas de décès permettent le versement d’un capital ou d’une
rente. Cette prestation permet au bénéficiaire de maintenir son niveau de vie, ou
de financer des dépenses liées au décès de l’assuré.

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