Aux Depens Des Autres-1 PDF

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 51

AUX DEPENS DES

AUTRES

AUX DEPENS DES AUTRES | 1


Nectar d’AMOUR

J’arrose
Des rosiers en floraison sur des hectares.
Des roses
Dont le genre humain butinera le nectar.
Dessein
De prescrire à tous le baume d'AMOUR :
D’essaim
De vie, d’osmose, et d'oasis d’HUMOUR.

Du mouron,
À tout jamais n’aura à se faire l’humanité.
Des marrons,
Nous nous enfuirons pour vivre en liberté.
La solidarité
Régnera sine die jusqu’à la lune rouge sang.
La majorité
Sera au septième ciel de joie qu’on ressent.

La mort
Respectera l’humanité avec de la révérence.
Le Mors,
Lui le Thanatos ne sera plus une référence.
Alors Éros
Comme Agapè seront les seuls vrais dieux.
Puis Éos
Éclairera nos vies de lueurs sans dire adieu.

La guerre
N’aura plus de conflits dont elle se nourrit.
Et guère
La terre ne sera plus un partage à en mourir.
Le démocide
Sera sans scrupule hué par sa propre arme.
Le génocide
Ne se régalera jamais du sang de nos âmes.

J’arrose
Des rosiers en floraison sur des hectares.
Des roses
Dont le genre humain butinera le nectar.
Dessein
De prescrire à tous le baume d’AMOUR :
D’essaim
De vie, d’osmose, et d’oasis d’HUMOUR

AUX DEPENS DES AUTRES | 2


SENTIMENTS D’AMOUR

Apprendre à aimer

Toute une bonne saison,


A l’entame les roses fleurissent.
Par après sans doute fanent.

Apprenons à être fans !


Pas des sourires qui ternissent
Sans une bonne raison.

AUX DEPENS DES AUTRES | 3


Amour en questions

Chaudes larmes j’ai coulées à verse


Irais-tu dans une même direction ?
Voilà je ne rêve plus d’une averse
Viserais-tu tant la même dilection ?

Amour verdure d’une frondaison


Est le même qui ternit sans raison ?
Pourquoi à l’entame une floraison
Puis après dédales et déraisons ?

Les sentiments de tes entrailles


Me laisseraient-ils d’entailles ?
D'amour, complicité des cygnes
Ou celui d’une cruauté insigne ?

Si ton amour pour sûr ne dérade


Pourquoi me laisserais-tu en rade ?
Et si ton amour n’étant ineffable
N’est-ce pas ton Je t’aime une fable ?

AUX DEPENS DES AUTRES | 4


D’elle, dépendre

Car sous de son regard les rais


Certes j’étais pris dans les rets

Pour croire un coup de foudre


Ardu de son regard me foutre

Comme elle était si généreuse


Je devais la rendre si heureuse

Je rêve revivre dans son miroir


Rendre l’âme dans son mouroir

Pourvu qu’elle devine cet émoi


Qu’est penser à elle malgré moi

Et je crois à jamais comprendre


Seule d’elle je saurais dépendre

Puisse elle un jour réapparaître


Car je languis devant son paraître

AUX DEPENS DES AUTRES | 5


Mon dessein

Sous la lune de ton ciel


Rêver sans un cœur de fiel
Sans te demander la lune
Te dévisager la fortune

Je me dois jouer ce rôle


À dessein sans hyperbole
Me contenter des étoiles
Scintillantes sur ta toile

Te désirer si c’est fatal


Te vouloir serait moins létal
Te le réitérer untel jour
Mon dessein sans détour.

AUX DEPENS DES AUTRES | 6


Sous Ton soleil

À Toi ma laideronne
Pour Toi ma daronne
Ton soleil tant m'affole
Que pour Toi je raffole

Tu dardes que je meurs


D’envie qui demeure
Celle de me solacer
Pour jamais T’enlacer

Et j’aurais tout perdu


Sauf ce grand amour
Si sincère qui perdure

Je saurais m’évanouir
Que sous Ton glamour
Qui ne cesse de m’épanouir.

AUX DEPENS DES AUTRES | 7


Quand tu pars

L'étoile de mes nuits s’éteint

Quand tu pars avec ton teint

Sans un sourire d’au revoir.

Tant je désire encor te revoir

Promets-tu passer autre fois ?

Promets-tu de nourrir ma foi ?

Car l'étoile de mes nuits s’éteint

Quand tu pars avec ton teint.

AUX DEPENS DES AUTRES | 8


Femme africaine

Elle est comme Blanche-Neige


Encor pucelle elle j’idolâtre
Elle est une muse, un bel ange
Une mulâtresse au paraître
Hyper belle qu’à l’ancienne…
Elle a accouru chez son mari
Que ma plume d’oie dandine
S’abreuvant à peindre une Mary
Que ses appas je calligraphie
Sans doute la photographie
Elle est blanche telle la neige
Une Mélanine à l’instar d’ébène
Une belle créature sans maquillage
Une mam’zelle, une madone
Femme noire, femme africaine…

AUX DEPENS DES AUTRES | 9


Ma main affamée

Laisse-la tendrement te gommer


Laisse ma tremblante main affamée
Laisse-la tes monts enflammer
Laisse-la délicatement t’empaumer

AUX DEPENS DES AUTRES | 10


Il s’agissait

D’un soir crépusculaire


D’une plage spectaculaire
Des merveilles des houles
D’une jupette qui moule
Il s’agissait
Du courroux des vagues
D’une au doigt bague
Du gouffre d’un mouroir
Du souffle d’un miroir
Il s’agissait
D’une haute mer
D’une autre mère
D’un ressac de rive
D’une madone de rêve
Il s’agissait
D’une berge à l’horizon
D’une vierge en floraison
D’une croupe de vertige
D’une croûte de vestiges
Il s’agissait
D’une après tout onde
D’une assurément ombre
D’une en poésie nymphe
D’un moi le philosophe.

AUX DEPENS DES AUTRES | 11


La terre a d’appas

Car la terre a d’appas


Que les rayons épars
De soleil ne se lassent
De resplendir en liesse.
Car tu as de charmes
Que les yeux larment
De joie et s’entichent
Te fixant ma Syntyche.

AUX DEPENS DES AUTRES | 12


Toi Yolande
Que je guirlande

J’aimerais t’introniser Reine


Pour une dynastie de Royaume
Toi Yolande
Que je guirlande.

Alors te couronner sa Majesté


Quelle noblesse dans ma Propriété
Toi Yolande
Que je guirlande.

Une présumée Dauphine des gentes


Pourtant Reine parmi maintes
Toi Yolande
Que je guirlande.

O Coryphée Reine des bien-aimées


Déesse Sa Majesté pour un hyménée
Toi Yolande
Que je guirlande.

AUX DEPENS DES AUTRES | 13


Réticia

Le soleil à l’instant ronfle


Comme le vent qui souffle
Tel éclat nocturne si suave
Berce les âmes dans rêves

Mais les bruits du silence


Ne me surprennent guère
Sommeil me fait la guerre
Et je me fie à ma résilience

Ainsi mes muses frivolent


Et que vers toi s’envolent
Mon cœur pour toi palpite
Epris de ton cœur pafiste

O quelle envie m’emporte


De venir toquer à ta porte
Te susurrer de suave voix
Je t’aime comme tu le vois

AUX DEPENS DES AUTRES | 14


Noctambule

Et pire est cette hantise maladive


Des pensers noctambule je souffre
Un vent solitaire vers moi souffle
J’adore comme les maux récidivent.

Suave trépas m’emmène à l’horizon


De tes roses évidemment en floraison
Cette lune l'équinoxe vient dévierger
Que mes yeux se hâtent te dévisager.

Malgré le gouffre entre nous madone


Que dans mes tympans tu fredonnes
Je nous imagine durant des entrevues
Nous prendre d’amour à perte de vue.

Enterre-moi au tréfonds de ton être


Une vie durant je ne serai pas traître
Sois mer moi enfer comme l'inverse
Qu’on se morde chaque lune d’averse.

AUX DEPENS DES AUTRES | 15


Ma Une

Et dans le ventre de la nuit


Nos regards loin des ennuis
Si inlassablement à l’unisson
S’entichent dévers l’horizon.

Sous cette pénombre sélène


Ma Cygnesse nommée Mélaine
Contemple à complaire la lune
Ignorant être elle-même ma Une.

Et comme je la désirais encor


Je l’ai frôlée une once en corps
N’aimait pourtant le permettre.

Se complaisant tels nos yeux


Convergent et la lune pénètrent
Parmi les beaux jades des cieux.

AUX DEPENS DES AUTRES | 16


Des nuits en trombes

Ça fait des plombes


Quand la nuit tombe
Mon sommeil détale
Tristitude alors létale

Telle une chouette


Ainsi ta silhouette
Sans un coup de fil
Cent un coups défile

Me hanter se hâter
Brisant ma solitude
Me hanter se halter
Telle une solassitude

Ça fait des plombes


Retiens ô Christelle
Ces nuits en trombe
Tant reviennent telles.

AUX DEPENS DES AUTRES | 17


Elle est d’un grand glamour

Elle est d’un grand glamour Elle est d’un grand glamour
La robe de mariée a su la seoir Qu’elle marche sans se lasser
La lune de miel c’est dès ce soir Aux amants qui ne s’est laissée
En duo protagonistes d’amour Ni une vie de bohème en amour

Elle est d’un grand glamour Elle est d’un grand glamour
Dans sa robe de noce en soie Des soleils trime avec flamme
Suivra son homme sans détour Sans se laisser flatter par flemme
Dans l’art de confiance en soi Des ans durant sans désamour

Elle est d’un grand glamour Elle est d’un grand glamour
Comblée un tel jour d’amour Que les larmes de joie pareilles
Est cette Aphrodite sans doute Tant ses beaux yeux, dépareillent
Son bel homme qui envoûte Devant le hourra du fameux jour

Elle est d’un grand glamour Elle est d’un grand glamour
En ce moment aussi bigbang Qu’elle part pour une éternité
Qu’un homme son bel amour En voyage oh quelle complicité
Lui met au doigt cette bague Chez son conjoint de toujours

Elle est d’un grand glamour Et elle est d’un grand glamour
Que durant cette accointance Que pour elle je rédige cette épitre
Des printemps, mois et jours Que je déclame devant le pupitre
Respecte avec accoutumance Pour immortaliser ce jour d’amour.

AUX DEPENS DES AUTRES | 18


GUERRE

Reddition !

Tous Habitants
Sous la foute azurée
Des frères
Nous sommes.
Nonobstant à Gaza
Des génocides.
Nonobstant à Rafat
Des hécatombes.
Redditon !
Veillez capituler !
Arrêtez le feu !
Parce que ma Plume
Prend feu !

AUX DEPENS DES AUTRES | 19


Comprendre pour nous repentir

Comme la terre de la mer


Le jour de la nuit
Le Littérateur du Lectorat…
Nous sommes faits
Les uns pour les autres.
Pourtant au détriment d’amour, de synergie
Nous nous autotuons aveuglément…
Il urge enfin de comprendre
Pour jamais, qu’un déiste
Dépend d’un athéiste
Un pays d’un pays
Un continent d’un continent…
Pour nous repentir
En évitant
Le fratricide, le racisme,
Le démocide, la xénophobie…

AUX DEPENS DES AUTRES | 20


Sauver nos âmes esclaves

Depuis l’équinoxe des temps


Réduite au servage longtemps
Une Afrique certes sanglote
Ire de nos plumes polyglottes.
Suave douleur chers compairs
Amants des Muses inconsolables
Les muses sont auspices de paix
D’écrire nous sommes capables.
Tant les muses nous inspirent
Couchons sur murs sans trêve
Ce que les vents nous soupirent
Pour sauver nos âmes esclaves.

AUX DEPENS DES AUTRES | 21


Cessez le feu !

Daignez cesser le feu


Suppliques d’une plume
D’évasions en trombe des civils
Ne connaissant droit d’asile
Abysses dans les ventres…
Des coups de feu non taquins
Des balles se perdent
Transperçant les crânes
Les cœurs d’âmes innocentes
Des baignades de sang
Quand les avis des politicards
Tombent en désuétude :
Discordes sous les cieux
D’ineffables hécatombes
Des vies sans répit s’égarent
Celles des pauvrissimes hélas.
Pas un poisson d’avril.

AUX DEPENS DES AUTRES | 22


Au détriment du social

Sous le Firmament Noir


Les torrents dépareillent
Les miroirs de nos âmes
Une Afrique nôtre se noie
Hier étant, ce jour pareil
Un Berceau nôtre fume
Car les astres conspirent
Que les étoiles soupirent
Instar de traite des maîtres
Non altruistes des traîtres
Au détriment du social
Pourtant à nos dépens
Se gavent même régalent
Bide citoyen en suspens.

AUX DEPENS DES AUTRES | 23


SOLIDARITE

Qui sont richissimes ?

Les seuls
Et vrais richissimes
Selon mes instincts
Sont ceux qui assistent
Leurs semblables

AUX DEPENS DES AUTRES | 24


Empathie

Malgré le baragouin
Dont bégaient nos babines
Pour trinquer holokyn holokyn1
Autour de la mer,
On régale dans la seule
Assiette de l’empathie,
Tous sur le sépulcre
De la xénophobie.

1. Tchin tchin en Finnois.

AUX DEPENS DES AUTRES | 25


Entraide !

Quand une dextre


Tend sa poigne,
Une senestre s’en saisit
Pour que l’impossible
Enfile le possible
Sans une once de doute !
.

AUX DEPENS DES AUTRES | 26


Marrons indépendants

Dans les bras du vent,


J’allais mourir vivant
Ne sachant où pourtant.

Je visais d’autres cieux


Tels rêvaient mes yeux
Suppliques vers Dieu.

J’arrivai bien nomade


Aussi qu’une peuplade
Aux dépens du monde

À travers toute la ville


Quittant un bidonville
Ermitage d'âme servile

Je crapahutais affamé
Et comme un fol armé
Sous un ciel enflammé.

Tel un squatter urbain


Parfois qui prend du bain
Avide du pécule ou gain.

J’étais un tel stoïcien


Qui, pauvre magicien
Vis sans pain quotidien.

J’étais une âme éhontée


Qui d’autres sait hanter
Sangsue pour parasiter.

Des philanthropes eux


Ne m'ont jamais dit adieu.
Bénis soient-ils ces dieux !

AUX DEPENS DES AUTRES | 27


Aux égoïstes

Aux égoïstes
Soi-disant richissimes,
Je suis peut-être pauvrissime,
Mais pas nullissime
Car je suis altruiste.

AUX DEPENS DES AUTRES | 28


Manne sur mon pote

De par mon accoutumance


De lui toquer la porte
Il sort puis m’apporte
De la bouffe par prévenance

De par encore ma révérence


De lui incliner ma tête
Il continue sans doute
De m’aider par persévérance

Pas même une seule absence


Il devine que j’ai honte
Ô Dieu mais quel hôte
Il sait encor écouter un silence

Puisse de manne en abondance


Pleuvoir sur mon pote
Mais pour moi Le Poète
La clef de mon indépendance.

AUX DEPENS DES AUTRES | 29


Une pensée

Une pensée,
Comme un coucou,
Est bien capable
De faire naître le jour
Dans l’abîme,
Tréfonds d’une âme.

SOLITUDE

Une Escorte

Bien accoutrée de moire

AUX DEPENS DES AUTRES | 30


Sans toquer dans mon manoir
Son regard fade sur moi s’éteint
Une laideronne comme son teint
Douce haleine de chauve-souris
Cette éhontée chauve me sourit
Une Escorte dans ma demeure
Que toujours de peur je meurs.

Assise déjà dans mon fauteuil


Saurais-je affronter son regard,
Les yeux dards d’une ringarde ?
Et qui escalade jusqu’au portail
Pour toujours débouler chez moi ?
Me voici dans la vallée du trépas
Pour un salut, il semble trop tard.
Son accoutumance fait mon émoi.

Une ringarde soi-disant nullipare


Comme hier elle n’irait nulle part
Elle me harcèle pendue à mon cou
Inutile hélas d’appeler au secours
Elle ne part jamais ma porte claquer
Pensant sa pomme je vais croquer.
Et qu’est-ce qu’elle appelle appas ?
Une Escorte qui ne me quitte pas.

Je ne saurais vous la dépeindre


Mais personne pour me dépendre
Comme toujours mêmes suppliques
Mais me taire la vie je me complique
Telle Escorte me contraint dialoguer
Sinon comme une vie dans un bourg
Comme une vie solitaire d’un loup
D’affilée je me complais à monologuer

Elle fait trembler toute ma propriété


Ma femme était passée de vie à trépas
Ce vide abyssal certes en moi est resté
Mes enfants au bercail ne rentrent pas
En ville ils courent d’argent tous avides
Seulabre dans ce manoir grand et vide
Je suis délaissé que la solitude m’escorte
Une Escorte qui revient toquer ma porte.

AUX DEPENS DES AUTRES | 31


AUX ECRIVAINS & LECTAIRES

Chers compairs

Depuis l’équinoxe des temps


Réduite au servage longtemps
Notre Afrique certes sanglote
Ire de nos plumes polyglottes.

Suave douleur chers compairs


Amants des Muses inconsolables
Les muses sont auspices de paix
D’écrire nous sommes capables.

Tant les muses nous inspirent


Couchons sur murs sans trêve
Ce que les vents nous soupirent
Pour sauver nos âmes esclaves.

AUX DEPENS DES AUTRES | 32


Dépendre pour peindre

Puisse ma plume dépendre des vôtres


Pour se mirer si belle dans vitre votre
Puisse encor elle dépendre des ailes
Pouvoir peindre telle pourvue de zèles.

Comme un glabre menton en herbe


Pousse de barbe en touffe en gerbes
Tout et comme un morne soleil darde
Puisse elle flatter une pléiade de bardes.

Puisse ma plume s'enticher sans fiel


Pour être la passerelle menant au ciel
Encor sur le dos des plumes d’oie vôtres.

Et jusqu’à l’écrit posthume du Cygne


Écrit apocalyptique tout dernier signe
Et puisse encor elle dépendre des autres.

AUX DEPENS DES AUTRES | 33


Imagine-toi Lectaire !

Imagine-toi
Chantonner un poème
Suaves mots qui riment
Imagine-toi
Déclamer selon lyrisme
Comme ton cœur s’enflamme
Imagine-toi
Zieuter cette calligraphie
Pas une sténographie
Imagine-toi
Plus haut dans les airs
Emporté par les vers !

AUX DEPENS DES AUTRES | 34


Une réprimande

Que je hue sans répit un Sonnet


Qui jamais se départ de son Nez !
Les remontrances de mon Art
À un Apollinaire con prétentiard !

Résurgence racistoïde, Irréfléchi !


Votre Plume xénophobe fléchit !
Optez pour une littéraire critique
Vous départissant de vos Cri-tics !

Au lieu d’être un Apollinaire raciste


Applaudissez lorsqu’un amateuriste
Est sans doute fan de votre culture !

Et je demeure pour jamais un Cygne


Qui punis un Détracteur immature !
Une réprimande en guise d’un signe !

ESPOIR

AUX DEPENS DES AUTRES | 35


Devenir grand-maître

« Sans doute on s’y lance


Et sans se lasser on trime
Seul le travail nous prime »
Ainsi me susurre le silence.

Sans doute je m’y lance


Et sans me lasser je trime
Tant que le travail prime
Je me dois obéir le silence.

Jour pas je ne déambule


Et nuit je suis noctambule
Dessein de réussir ma vie.

Puisse chacun se mettre


Et ayant d’essayer l’envie,
Pour devenir grand-maître.

Entre peur et courage

Ardue est la vie quand on abandonne


Moins dure quand on s’adonne
AUX DEPENS DES AUTRES | 36
Relativise entre peur et courage
Sachant être l’acteur de ton tournage !

Le temps d’un temps

Le temps d’abord et encor


Avant d’agir comme un milord
Sûr sur le chemin des dédales
Une vie de cocagne, de régal

Alors il urge de savoir


Garder dans les hauts et bas l’espoir
La vie est si suave à vouloir
Un déboire parfois à ne vouloir

AUX DEPENS DES AUTRES | 37


Telle une fleur belle à voir
Versatile sait dire au revoir
Après le temps d’un instant
Qu’après qu’on comprenne tant

Ne vouloir anticiper un temps


Sans différer autant un présent
Ne forcer jamais en désamour
Ignorant les passantes amours

L’argent que tes efforts appellent


Tu le sais mais encor en rappel
Tombera épris de toi
Le même qui t’obéira courtois.

Pros-espérer !

Mal le gré du temps ?


Prospère !
Malgré tes printemps
Espère !

AUX DEPENS DES AUTRES | 38


Je le peux !

Tu seras richissime
Toi enfant posthume
Tu seras milord
Toi né ni l’or.

Tant que le sort


Demeure ton Sponsor
Que « Je le peux ! » soit
Ta lumière, ta foi !

AUX DEPENS DES AUTRES | 39


Avec entrain

Il prend départ dans le gris du jour


Une marche effrénée dès pénombre
Et à travers les dédales sans détour
Bel allant sous les rais de l’ombre.

Malgré les auspices des canicules


Malgré les dérives qu’il ne calcule
Les nuages l’esprit lui taraudent
Pas il ne laissera ses rêves en rade.

Avec ou sans parapluie des pluies


Et nonobstant les orages du cœur
La détraction des gens moqueurs
Il ne se recule ne se lasse non plus.

Sous la canicule jamais pessimiste


Il s’empresse, les pas progressistes
Féal d’espérer les nuées d’embruns
En train de besogner avec entrain.

AUX DEPENS DES AUTRES | 40


Ma plume

Sur la toile
Ma plume se peint,
Emaillée de coloris
Dont désirent vos œillades.
Le mutisme célèbre
Mon stylo-plume
Pour que vous puisiez
Le tréfonds de mes instincts.

AUX DEPENS DES AUTRES | 41


J’accoucherai !

La poésie n’est autre


Qu’un hymne abécédaire
Qu’une aubade rythmée
Qu’un flot genèse
Où s’abreuvent les plumes.
J’accoucherai sur du velours
Encore de poèmes
Qui vos lunettes amusent !

Mon Art en alexandrin

Je reste de par mon Art, un illustre héraut.


Voulant être un Mozart, comme un héros.
Mon Art en gésine, accouche des poèmes.
Pas il ne lésine, qu’il accouche en bohème.

Habile de conjuguer, et tel un rimailleur.


Il sait itou subjuguer, bien il rime ailleurs.

AUX DEPENS DES AUTRES | 42


Mon Art paradigme, tel d’auteur classique.
S’enivre par énigme, dépend d’un lexique.

Mon Art est un ange, qui les âmes délivre.


Des murs il longe, guérit cœurs en dérive.
Multicorde ma lyre, combat l’impossible.
Qu’ont hâte de lire, amateurs impassibles.

Mon Art est manne, qui rassasie les cœurs.


Son rythme émane, tel pour rimer en chœur.
Mon Art une satire, blâme chez les pervers.
Des gens comme Satyre, il conquit par vers.

Je manquerais d’excuse, de cesser d’écrire.


Ma plume est exquise, par verve de décrire.
Tant que sonne l’heure, à l’instar de Phébus.
J’aurais encor l’heur, de créer tel un phénix.

La Poésie

Une Bible écrite


Par une pléiade de bardes
Amants des Muses
Littérateurs en verve…
Avant la naissance de la terre

AUX DEPENS DES AUTRES | 43


Avant l’encrier et la plume,
Avant l’embryon du grand bain
Avant les dents du soleil…
Et
De Genèse au cycle présent
Encor
Tous d’accord
Jusqu’à la nuit d’une lune rouge sang.

ANNIVERSSAIRE

D’un tréfonds sincère

Et malgré le temps,
Le ciel a séché ses larmes.
C’est le juin pourtant,
Pas le firmament ne s’alarme.
Sur ma route,
Plus de doute.
Sinon de coutume,
Vêtu de costume,
J’arrive tout mouillé…
Quel jour ensoleillé !
Libraire, je déambule
Pour œillader mes Amours.
Je sors noctambule,
D’habitude au retour.
Mais ce jour n’étant
Pas comme les autres,
AUX DEPENS DES AUTRES | 44
Ce soir en profitant,
J’espère en rencontre
Retrouver Shalom
Un Gentleman parmi
Sa bande d’amis,
Pas je ne blasphème,
Étant son anniversaire,
Lui alors souhaiter
Un bel annif mérité
D’un tréfonds sincère !

Jour de printemps

Aux abords du fleuve


Nourrice des mots qui amusent
Que ton cœur s’abreuve
Le miel coulant des muses
Des vers qui riment tant
À immortaliser en huitain
Ce jour de printemps
Dépourvu de chagrins.

Fête bien ton jour !

AUX DEPENS DES AUTRES | 45


Nouvel an Uriel

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Pour ton bel âge
Espoir d’un Ange.

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Ô pour toi Uriel
Espoir de Nicole.

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Q'tu souries beau
Devant ce gâteau.

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Par après des ans
Que tu liras grand.

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Que tu souris beau
Ce jour renouveau.

Je rime ces mots


Au-delà des flots
Que tu grandisses
Avec mille sagesses !

AUX DEPENS DES AUTRES | 46


MORT

Sous la lame

Dans les yeux


Des nantis,
Des richissimes
La vie s’attriste …
Des orphelins,
Paralytiques,
Démunis et infirmes
S’éclipsent sous la lame.

AUX DEPENS DES AUTRES | 47


Tourner la haine

Comme la page
La haine qu’on tourne
Car après rivage,
Séjournent à tour de rôle
Sous la houle
Et sans détour
Les âmes.

AUX DEPENS DES AUTRES | 48


Le pauvre quidam

D’embouteillage sur la route


Le pauvre quidam
Roule dans son sang
Des humains,
Non compatissants
Lui ont payé sans remords
Le train du trépas.

AUX DEPENS DES AUTRES | 49


Regrets

Emporté sur les regrets


Dans le désarroi
De son inhumanité
Quelqu’un a pu se blâmer
Devant un suicide...
Mais trop tard
Impossible de revivre hier
Pour ressusciter le trépassé.

La Toussaint

J’enflamme une chandelle


Où gisent les âmes perdues
Une pénombre si éternelle
Hanté par celles éperdues

Je garde un chrysanthème
Me lamenter aux cimetières
Sur les sépulcres des âmes
De nos Devenus Poussières.

AUX DEPENS DES AUTRES | 50


L’entraide

Le retour de pêche
Pèse dix requins
Dont les unis se gavent.
Paradoxe au fretin
Sous l’hameçon du famélique.

AUX DEPENS DES AUTRES | 51

Vous aimerez peut-être aussi