1-Textes A4-PASSION-Rameaux A-Prêtre X-1

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DIOCÈSE ………………………………………………………

PAROISSE ………………………………………………………………

Lecture de la

PASSION DU SEIGNEUR

RAMEAUX
( ANNÉE A )

Parties pour le Prêtre

(X)
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Passion de notre Seigneur Jésus Christ :

Mt 26, 14 — 27, 66

Acclamation :
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la
mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du
Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (Ph 2, 8-9)

Les sigles désignant les divers interlocuteurs


sont les suivants :
X = Jésus ;
L = Lecteur ;
D = Disciples et amis ;
F = Foule ;
A = Autres personnages.

LA PASSION
DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
SELON SAINT MATTHIEU

L. En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit


chez les grands prêtres et leur dit :
D. « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? »
L. Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une
occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des
pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
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D. « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la


Pâque ? »
L. Il leur dit :
X. « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ‘Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la
Pâque avec mes disciples.’ »
L. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent
la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le
repas, il déclara :
X. « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
L. Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son
tour :
D. « Serait-ce moi, Seigneur ? »
L. Prenant la parole, il dit :
X. « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là
va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à
son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est
livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet
homme-là ! »
L. Judas, celui qui le livrait, prit la parole :
D. « Rabbi, serait-ce moi ? »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit ! »
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L. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction,


le rompit et, le donnant aux disciples, il dit :
X. « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en
disant :
X. « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis :
désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour
où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon
Père. »
L. Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des
Oliviers. Alors Jésus leur dit :
X. « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car
il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront
dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en
Galilée. »
L. Prenant la parole, Pierre lui dit :
D. « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai
jamais. »
L. Jésus lui répondit :
X. « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
L. Pierre lui dit :
D. « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. »
L. Et tous les disciples dirent de même.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur
dit :
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X. « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »


L. Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée,
et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors :
X. « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »
L. Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il
disait :
X. « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu
veux. »
L. Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à
Pierre :
X. « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une
heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en
tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
L. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
X. « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive,
que ta volonté soit faite ! »
L. Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car
leurs yeux étaient lourds de sommeil. Les laissant, de nouveau il
s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes
paroles. Alors il revient vers les disciples et leur dit :
X. « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle
est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des
pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui
me livre. »
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L. Jésus parlait encore, lorsque Judas, l’un des Douze, arriva, et avec
lui une grande foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les
grands prêtres et les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait
donné un signe :
D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le. »
L. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit :
D. « Salut, Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa. Jésus lui dit :
X. « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! »
L. Alors ils s’approchèrent, mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent. L’un
de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre, et lui trancha l’oreille. Alors
Jésus lui dit :
X. « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l’épée périront par
l’épée. Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ? Il
mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions
d’anges. Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures
selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »
L. À ce moment-là, Jésus dit aux foules :
X. « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir
de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, dans le
Temple, j’étais assis en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas
arrêté. »
L. Mais tout cela est arrivé pour que s’accomplissent les écrits des
prophètes. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.

Chorale : Ô Jésus, c’est pour moi que tu trembles d’effroi.


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L. Ceux qui avaient arrêté Jésus l’amenèrent devant Caïphe, le grand


prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. Quant à
Pierre, il le suivait à distance, jusqu’au palais du grand prêtre ; il
entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs pour voir comment
cela finirait. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire mettre à
mort. Ils n’en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins
s’étaient présentés. Finalement il s’en présenta deux, qui
déclarèrent :
A. « Celui-là a dit : ‘Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu et, en trois
jours, le rebâtir.’ »
L. Alors le grand prêtre se leva et lui dit :
A. « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre
toi ? »
L. Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit :
A. « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le
Christ, le Fils de Dieu. »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit ! En tout cas, je vous le déclare :
désormais vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du
Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »
L. Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant :
A. « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous
venez d’entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? »
L. Ils répondirent :
F. « Il mérite la mort. »
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L. Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent ; d’autres le rouèrent


de coups en disant :
F. « Fais-nous le prophète, ô Christ ! Qui t’a frappé ? »

Chorale : Ô Jésus, c’est pour moi qu’ils se moquent de toi.

L. Cependant Pierre était assis dehors dans la cour. Une jeune servante
s’approcha de lui et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! »
L. Mais il le nia devant tout le monde et dit :
D. « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
L. Une autre servante le vit sortir en direction du portail et elle dit à
ceux qui étaient là :
A. « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. »
L. De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
L. Peu après, ceux qui se tenaient là s’approchèrent et dirent à Pierre :
A. « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, ta façon de
parler te trahit. »
L. Alors, il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
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L. Et aussitôt un coq chanta. Alors Pierre se souvint de la parole que


Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié
trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple
tinrent conseil contre Jésus pour le faire mettre à mort. Après
l’avoir ligoté, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le
gouverneur.
Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré,
fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands
prêtres et aux anciens. Il leur dit :
D. « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
L. Ils répliquèrent :
A. « Que nous importe ? Cela te regarde ! »
L. Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se
pendre. Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent :
A. « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix
du sang. »
L. Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ
du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ est
appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut
mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël, et ils les donnèrent pour
le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui
l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
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X. « C’est toi-même qui le dis. »


L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne
répondit rien. Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut
très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un
prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un
prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc
rassemblées, Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé
le Christ ? »
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai
beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer
Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate demanda :
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A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »


L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter
le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en
disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
L. Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il
le livra pour qu’il soit crucifié. Alors les soldats du gouverneur
emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour
de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent
d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une
couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la
main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant
lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient
à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent
le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le
crucifier.

Chorale : Ô Jésus, c’est pour moi que tu portes ta croix.

L. En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et


ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus. Arrivés en un
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lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils


donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne
voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses
vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-
dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de
sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on
crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi
toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et
les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est
roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons
en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre
maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : ‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit
sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième
heure, Jésus cria d’une voix forte :
X. « Éli, Éli, lama sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une
boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à
boire. Les autres disaient :
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F. « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »


L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)


On se relève, puis la chorale entonne le refrain
Chorale : Ô Jésus, c’est pour moi que tu meures sur la croix.

L. Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le


haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les
tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient
morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection
de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un
grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces
événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »
L. Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles
avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir. Parmi elles se
trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph,
et la mère des fils de Zébédée.
Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire
d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était devenu, lui aussi,
disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour demander le corps de
Jésus. Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette. Prenant le corps,
Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé, et le déposa dans le
tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une
grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Or Marie
Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre.
Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et
les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate, en disant :
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A. « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de


son vivant : ‘Trois jours après, je ressusciterai.’ Alors, donne
l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de
peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au
peuple : ‘Il est ressuscité d’entre les morts.’ Cette dernière
imposture serait pire que la première. »
L. Pilate leur déclara :
A. « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous
l’entendez ! »

L. Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant


les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.

Acclamons la Parole de Dieu.

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