Modelisation Hydraulique

2.
MODELISATION HYDRAULIQUE
Dr. Jean Hounkpè
Spécialiste en changements Climatiques et Ressources en eau
Institut National de l’Eau, Université d’Abomey-Calavi (Benin)
Email: [email protected]
1
OBJECTIFS
• Cerner la notion de modélisation hydraulique;
• Indiquer les principes de base de la modélisation
hydraulique
• Comprendre le processus de calage et de validation

d’un modèle hydraulique;
• Enumérer quelques modèles hydrauliques;

• Appliquer un modèle hydraulique à un cas réel. 2
Modélisation hydraulique:
Sommaire
– Principales applications des modèles d’hydraulique
– Construction des modèles hydrauliques
– Calage des modèles hydrauliques
– Principes de base de la modélisation hydraulique
– Une forte diversité de logiciels hydrauliques
– Contextes d'utilisation de modèles d'hydraulique
– Application de modèles hydrauliques
3
1. Introduction
a b c
e f g
Lesquelles de ces images représentent des modèles ? From: Jean‐Martial Cohard

4
1. Introduction
❑ Définition de concepts
• Modélisation: activité qui vise à élaborer des
modèles, c’est-à-dire à transcrire des données
d’observation et à décrire des processus par un
langage approprié et formalisé.
• Dans le processus de modélisation, Il s’agit de se

simplifier le travail, en éliminant les détails difficiles
à reproduire, et d’obtenir un résultat plus net, en se
concentrant sur les seuls traits jugés importants.
5
1. Introduction
❑ Les 4 fonctions principales d'un modèle
• On représente le modèle par une fonction de
transformation ‘’f’’ produisant une sortie ‘’s’’
en fonction d’une entrée ‘’e’’ et des variables
de contrôle ‘’c’’.
6
1. Introduction
• Fonction cognitive : le modèle sert à représenter les relations qui existent entre
variables d'entrée et variables de sorties du système;
• Fonction prévisionnelle : le modèle sert à prévoir comment évolueront les
variables de sortie du système;
7
1. Introduction
• Fonction décisionnelle : le modèle sert à déterminer comment agir sur les
variables d'entrée pour atteindre les objectifs que l'on s'est fixé sur les variables de
sortie;
• Fonction normative : le modèle sert à représenter les relations souhaitables entre
les variables d'entrée et les variables de sortie.
8
1. Introduction
• Modélisation: schématisation, une simplification des
processus réels.
• Modèle : ensemble des lois de

comportement qui explicitent les
liens entre différents paramètres
d’un écoulement : géométrie du
cours d’eau, débit, hauteurs d’eau,
vitesses d’écoulement.
9
1. Introduction
• Relation entre hydraulique et l’hydrologie:
❑l’hydrologue caractérise les débits qui doivent transiter dans les
cours d’eau,
❑ l’hydraulicien en déduit les cotes
atteintes par l’eau dans le cours d’eau
étudié, ainsi que les vitesses
d’écoulement.
❑ Réaliser du diagnostic: Impact des

écoulements, zones inondables, temps
de transfert, pollution, transport solide 10
1. Introduction
• Tous les modèles ont DES hypothèses
• Aucun modèle n’est parfait
Il est nécessaire de connaitre les hypothèses des outils que

l’on utilise !!!!
• Quels modèles avez vous utilisez?
• Quelles sont les hypothèses de ces modèles ?
11
1. Introduction
• Etape d’une modélisation hydraulique:
– Phase d’identification: Permettant de caractériser comment le
modèle se comporte (calage). Des données d’entrée et des données
de sortie correspondantes, on peut donc caler les différents
paramètres du modèle (les coefficients de Strickler)
– Utilisation en prédiction: Connaissant par exemple la géométrie
d’un cours d’eau, le débit en tête et les caractéristiques hydrauliques
(pertes de charge, prélèvements), on peut alors prédire le niveau
atteint par l’eau, ainsi que les vitesses d’écoulement.
– Utilisation en détection: Connaissant les lois de comportement du
système et les effets observés, on peut remonter aux causes
génératrices des conditions.
12
1. Introduction
• Modélisation mono(uni)dimensionnelle (1-D) :
– Considération des variables d’écoulement selon un axe
longitudinal.
– Résolution des équations de Bernoulli généralisées (prenant
en compte les pertes de charge) en régime permanent, et de
Barré de Saint-Venant en régime transitoire.
Equations de Bernoulli: La somme des pressions et

des énergies mécaniques par unité de volume est
constante tout le long du tube de courant 13
1. Introduction
• Modélisation mono(uni)dimensionnelle (1-D) :
– Modélisation en régime permanent requiert moins de
données
– La modélisation en régime transitoire s’applique surtout à la

propagation d’ondes de crues, à la gestion de débits dans les
canaux d’irrigation, ou encore à la rupture de digues et de
barrages.
14
1. Introduction (Applications des modèles hydrauliques)
• La modélisation hydraulique apparaît partout où un écoulement
varie de façon spatiale ou temporelle.
• Multiples implications et application:
– études d’écoulements de rivières, protection contre les crues,
– transport solide, gestion de systèmes d’irrigation,
– transferts de polluants,
– assainissement, collecte d’eaux pluviales…
• Le principe de base des modèles d’hydraulique 1-D actuels est de
fournir au chercheur, à l’ingénieur, des outils solides dans le but
d'améliorer la compréhension des phénomènes, le
dimensionnement et la gestion des ouvrages hydrauliques.
15
• Gestion de canaux d’irrigation
– Des projets d’irrigation nécessaires pour répondre à l’augmentation de la
demande en nourriture résultant de la croissance de la population alors
que, dans le même temps, la compétition pour l’eau devient plus serrée.
– Gagner ces défis requiert une meilleure efficacité de l’utilisation de l’eau

puis une amélioration du fonctionnement du système de distribution
– Certains logiciels permettent désormais de multiples actions comme le

contrôle en temps réel des débits dans les canaux, la programmation des
mouvements de vannes, l’analyse d’opérations et leur impact, ou encore la
formation d’opérateurs
16
• Aménagement de rivières et protections contre les crues
– Le bord des cours d'eau a progressivement été transformé en zone
urbaine, industrielle ou agricole.
– La perte de zones alluviales et autres surfaces inondables qui en était la
conséquence et l'augmentation des surfaces imperméables suite aux
constructions a souvent conduit à une augmentation des débits et des
vitesses d'écoulement.
– Des mesures de protection contre les crues sont souvent nécessaires pour
réduire les dégâts dus aux inondations.
– Pour réaliser de tels projets, l'ingénieur a besoin de connaître les
caractéristiques de l'écoulement dans les cours d'eau et sur les surfaces
inondés en cas de crues extrêmes.
17
• Dimensionnement de réseaux d’assainissement
– L'urbanisation est responsable de l'imperméabilisation croissante des surfaces
de ruissellement.
– Les débits qui en résultent lors des précipitations ont pour effet de surcharger
les réseaux d'évacuation ainsi que les stations d'épuration lorsque le réseau est
unitaire.
– Efforts d’amélioration des réseaux existants, en particulier l'extension des
réseaux séparatifs.
– Ces derniers autorisent une meilleure gestion de l'évacuation des eaux en
favorisant l'infiltration et la rétention des eaux faiblement polluées.
– Dans ce contexte, l'étude comparative de variantes nécessite un outil de calcul
simple pour le dimensionnement optimal et fiable des réseaux.
– Il est important également que le modèle utilisé repose sur une base physique
permettant sans ambiguïté la maîtrise des paramètres déterminants.
18
2. Construction des modèles hydrauliques
Les modèles hydrauliques vont du simple modèle d’onde de
crue aux modèles basés sur la résolution des équations de
Saint-Venant
• Ils nécessitent une connaissance assez avancée de la

bathymétrie de la rivière et de la topographie des plaines
d’inondation attenantes ainsi que des coefficients de
frottement à appliquer.
• Il peut s’agir de modèles 1D ou 2D selon que l’écoulement

est unidirectionnel ou pas
19
• La construction d'un modèle hydraulique nécessite de
disposer de données topographiques décrivant:
- le lit de la rivière et ses éventuels bras secondaires (lit
mineur),
- la plaine inondable (lit majeur)
- les ouvrages influant sur les écoulements (digues de
protection contre les crues, barrages de navigation, ponts...).
• Les relevés du lit mineur réalisés par des relevés terrestres

(nivellement classique ou relevés GPS) et, pour la partie
sous l'eau, par sondage. 20
• La description du lit majeur se faisait
traditionnellement par des levés de profils en
travers, souvent dans le prolongement du relevé du
lit mineur.
• Depuis quelques années, la technique du levé par

laser aéroporté (LIDAR) s'est imposée dès lors que
les surfaces à couvrir étaient d'importance.
• Le LIDAR permet d'obtenir une densité de point

considérable, de l'ordre d'un point par mètre carré.
21
• La description des digues peut se faire:
- soit par un relevé du profil en long de la crête de digue,
- soit en récupérant ce profil à partir du levé LIDAR,
- soit en se limitant aux cotes relevés lors du levé du profil
en travers de la vallée.
• La description des ouvrages (barrages, seuils de

prise d'eau, ponts) peut être récupérée auprès des
gestionnaires d'ouvrage.
22
Hypothèses de la modélisation
• La modélisation hydraulique 1D repose sur la
résolution des équations de Barré – Saint-Venant.
• Celle-ci est fondée sur une série d'hypothèses dont
les principales sont :
– l'écoulement est unidimensionnel;
– la répartition des vitesses est uniforme dans une section
transversale donnée ;
– la répartition des pressions sur une verticale est
hydrostatique. 23
Prise en compte des apports intermédiaires
• La prise en compte des apports intermédiaires est
délicate : tous les cours d'eau n'étant pas
instrumentés, on ne dispose pas d'hydrogrammes
d'entrée pour chaque affluent.
• Pour un modèle situé en tête de bassin il est

indispensable de tenir compte des apports
intermédiaires au risque de largement sous-estimer
les débits et par conséquent les hauteurs d'eau
modélisées.
24
• Caler des modèles pluie-débit pour modéliser les
principaux apports.
• Cette solution peut se révéler plus fiable.
• Elle est coûteuse en termes de temps (pour le

calage).
• De plus, cela implique d'enchaîner les modélisations
hydrologiques et hydrauliques.
25
26
3. Calage des modèles hydrauliques
• Le calage de ces modèles consiste en pratique à établir la valeur:
- de la rugosité des lits mineurs et majeurs (coefficients de Strickler) et
- des échanges entre les différents lits (bras) et entre le lit et les casiers
d'inondation,
- les paramètres liés aux ouvrages singuliers : loi de seuil pour des
vannages ou des déversoirs, loi de perte de charge pour les ponts et
autres ouvrages de franchissement.
• La réalisation de ce calage nécessite de disposer de données

d'observation faites durant une ou plusieurs crues, dans l'idéal
couvrant:
- des crues pas ou faiblement débordantes (calage du lit mineur)
- Des crues fortement débordantes (calage du lit majeur).
27
Ces données peuvent être :
– des hydrogrammes aux entrées du modèle,
– des relevés de ligne d'eau faites au passage de la crue, si
possible lors de son maximum,
– des relevés de laisse de la crue ou des relevés de repères
de crues,
– des prises de vues aériennes,
– des enregistrements limnigraphiques ou des relevés
d'échelles,
– des courbes de tarrge au droit des échelles
hydrométriques.
28
Performance des modèles hydrauliques en calage et en contrôle
• Comme nous l'avons vu précédemment, la performance d'un modèle
hydraulique dépendra de la qualité et de la richesse des données de
construction et de calage disponibles.
• Il est nécessaire d'estimer ces performances à la fois au calage et en conditions

pseudo-opérationnelles pour quantifier l'incertitude des prévisions.
• Cette quantification doit ensuite être analysée à l'aune des incertitudes sur les
données observées (débits, hauteurs) auxquelles on a comparé les résultats du
modèle au cours du calage.
• On peut considérer ces deux critères :

- écart entre la valeur du débit maximum calculé et observé,
- écart entre l'heure du passage du maximum calculée et observée.
29
Performance des modèles hydrauliques en mode prévision
• Les performances du modèle en calage ne sont pas celles
qui seront obtenues en prévision lors de son utilisation en
opérationnel.
• Une incertitude supplémentaire sera ajoutée du fait de

l'incertitude sur les hydrogrammes amont aux point
d'infection du modèle.
• Par contre, une procédure de traitement des erreurs de

prévision est souvent mise en œuvre. 30
6. UNE FORTE DIVERSITE DE LOGICIELS PROPOSES
• L'utilisateur a à sa disposition des types de modèles très
différents, du simple utilitaire de calcul au logiciel complet et
sophistiqué, comprenant de nombreux modules de calcul
spécifiques.
• Les concepteurs de ces logiciels sont pour la plupart issus

d'organismes de recherche, d'universités, de bureaux d'étude, ou
de sociétés privées spécialisées.
31
Exemples de modèles hydrauliques
• LISFLOOD-FP qui modélise l’écoulement dans le lit
mineur avec un modèle d’onde de crues 1D et dans le
lit majeur avec l’équation de Manning.
• Le modèle est discrétisé avec un raster dérivé d’un

modèle digital d’élévation de terrain.
http://www.bristol.ac.uk/geography/research/hydrology
/models/lisflood/
32
Exemples de modèles hydrauliques
• HEC-RAS (Hydrologic Engineering Center’s River Analysis System),
[Knebl et al., 2005]
• C’est un modèle résolvant les équations de Saint-
Venant dans lequel le domaine de calcul est
décomposé en sections en travers.
• Ce principe régit plusieurs autres modèles tels:
- Mike-11 [Thompson et al., 2004]
- Mascaret [Goutal and Maurel, 2002]
33
Exemples de modèles hydrauliques (2D)
• Telemac-2D [Hervouet, 2007]
• MIKE21 [Warren and Bach, 1992]
Résolution des équations de Saint-Venant 2D
avec:
- un schéma différences finies (MIKE21)
- un schéma éléments finis ou volumes finis
(Telemac-2D).
34
• Exemples de modèles développés par des organismes de
recherche indépendants:
– SIC, Canal 9 du Cemagref (France),
– SOBEK de DelftHydraulics (Pays-Bas),
– MIKE11 et MIKE SWMM du Danish Hydraulic Institute (DHI),

– HEC-RAS développé par le US Army Corps of Engineers (Usace),
– Hydraulic Systems du Laboratoire de Constructions Hydrauliques

(LCI, Belgique)
35
• Exemples de modèles développés par des bureaux d'études et
sociétés privées spécialisées:
– Carima, Canoe par la SOGREAH (France),
– Depero, Routing system, Dunamic par Hydrocosmos SA (Belgique),
– ISIS par Wallingford Software (UK)
• Bien que ces logiciels s'appuient au départ sur des équations

hydrauliques similaires, leurs applications sont très diversifiées.
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• Les critères de choix d'un modèle adapte
– Du fait de la très forte diversité des modèles proposés, il n'est pas facile
pour un utilisateur de discerner le modèle qui conviendra le mieux au type
d'utilisation auquel il le destine.
– Avant de choisir un modèle, l'utilisateur doit être capable de définir
précisément le type de problèmes qu'il se propose de résoudre.
– En fonction du type de système à modéliser et des objectifs de l’étude,
l’utilisateur devra chercher l’outil générique capable de modéliser les
phénomènes à étudier.
37
38
7. CONTEXTES D'UTILISATION DE MODELES D'HYDRAULIQUE 1 -D
• UTILISATION POUR LA RECHERCHE
– Le but premier de ces modèles est rarement la commercialisation.
– outils de recherche permettant d’acquérir une connaissance en profondeur
du comportement hydraulique des ensembles étudiés.
– HEC-RAS : L’US Army Corps of Engineers
C’est actuellement le logiciel 1 -D le plus utilisé au monde (disponible en accès
libre sur Internet, avec un guide d’utilisation complet, un forum de discussion
permettant aux utilisateurs de poser des questions, et d’échanger des
informations sur l’utilisation du logiciel.
– WOLF1D: modèle d’écoulement 1 -D en réseau hydrographique quelconque
– SIC (Simulation de Canaux d’Irrigation): Cemagef de Montpellier
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• UTILISATION PAR LES BUREAUX D'ETUDE
– Les logiciels Carima et Canoe, développés par le bureau d’étude français
SOGREAH
– SIC pour la régulation des canaux d'irrigation,
– CARIMA pour la modélisation de plaines d'inondation et de rivières à forte
influence aval,
– HEC RAS pour les régimes mixtes (fluvial/torrentiel) en rivière
40
• UTILISATION DANS L'ENSEIGNEMENT
Le plus important n'est pas l'utilisation du logiciel lui-même, mais
l'apprentissage de la démarche générale de modélisation, depuis la collecte et
l’entrée de données dans le logiciel, qui représentent souvent une part
importante du travail de modélisation, jusqu'au calcul de tracé des lignes d'eau.
Les critères de choix des logiciels utilisés sont donc la simplicité, ainsi que
l'aspect pédagogique
– Canal 9, développé par le Cemagref, offre ainsi l'avantage de présenter
clairement les calculs réalisés pas à pas, et propose des interfaces
graphiques didactiques.
– SIC du Cemagref peut être également utilisé pour d'autres modélisations
plus élaborées (propagations de crues, écoulements de rivières…)
– HEC RAS de l'Usace peut etre utilisé pour des études d'aménagements de
rivières en régime permanent
41
• UTILISATION DANS L'ENSEIGNEMENT
– HEC RAS de l'Usace peut être utilisé pour des études d'aménagements de
rivières en régime permanent
– Possibilité de couplage de HEC-RAS au logiciel de SIG ArcView via
l'extension HECGeoRAS, ce qui permet/
• d'extraire des profils en travers du modèle numérique de terrain afin de
construire le modèle hydraulique,
• après calcul des lignes d’eau, de visualiser sous SIG l’extension d’une
inondation
• de produire des vues en plan d'inondation à partir de la ligne d'eau calculée
par HEC-RAS.
– Le choix de ce logiciel pour l'enseignement s'appuie sur les critères de
rapidité, fiabilité et facilité d'utilisation, ainsi que ses possibilités variées de
visualisations.
42
43
Présentation de HEC RAS
8. Présentation de HEC RAS
3.1 HEC-RAS
❑ Logiciel de modélisation 1D et 2D des cours d’eau (régime

permanent et transitoire)
❑ Développé par l’Hydrologic Engineering Center de l’U.S.
Army Corps of Engineers
❑ Logiciel gratuit de modélisation hydraulique:
http://www.hec.usace.army.mil/software/hecras/downloads.
aspx
8.2 Pourquoi utiliser HECRas ?
8. Presentation de HEC RAS
8.2 Composantes de HEC-RAS
8.2 Limites de HECRas ?
III. Application avec le modèle HEC-RAS 5.07
III. Application avec le modèle HEC-RAS 5.07
• Application 1: Modélisation d’un écoulement permanant

(steady flow) à travers un canal trapézoïdale
• Application 2: Modélisation d’un écoulement permanant

(steady flow) à travers un canal à géométrie variable
• Application 3: Modélisation d’un écoulement non

permanant (unsteady flow) à travers un canal naturel
(rivière)
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Modélisation hydraulique (Application)
Application 1:
- Section du canal supposée trapézoïdale et l’écoulement est supposé
permanant.
- Longueur du canal : 800m
- Nombre initial de cross sections (profile de la section ou profile en travers): 9
et uniformément repartie à 100 m de distance le long du canal
- Coefficient de Manning sur les berges (gauche et droite) du canal est de 0.042
et dans le canal est de 0.035
- Débits s’écoulant dans le canal : 65m3/s
- L’amont du canal est plus élevé que l’aval de 4m
58
Application 1:
Profile de la section trapézoïdale
Stations Elevation
0 7
30 6
50 4
70 4
90 6
120 7
59
Application 1: Etapes
- Créer un nouveau projet (Canal_Trapezoidal) dans un dossier nommé
‘Traperzoidal’ a new project in a folder (File>New project> donner le nom du
projet tout en sélectionnant le dossier qui doit le contenir)
- Utiliser l’unité de mesure internationale (Options> Unit system> System
International >OK>Yes)
- Fournir les infos sur la géométrie du canal
Edit>Geometric data
- Cliquer sur ‘River Reach’ pour tracer la rivière ou le canal. Apres avoir tracé,
double cliquer puis enregistrer sous un nom (Riviere, Principale)
- Cliquer sur ‘Cross Section’ pour entrer les informations sur les profiles en travers
(profiles des sections) du canal
60
Edit>Geometric data
- Cliquer sur ‘Cross Section’ pour entrer les informations sur les profiles en
travers (profiles des sections) du canal
- Option> ‘Add a new cross-section’ pour activer un point d’entrer des données de profile en
travers d’une station > entrer le numéro 1 correspondant à la première station la plus en aval
du canal (point vers ou les eaux s’écoulent)
- Fournir les données de ‘cross section coordinates’ à partir du tableau précédant. Les
informations doivent être relevées de la gauche vers la droite du canal. Station=> Abscisses
cumulatives
- Fournir les informations sur les coefficients de Mannings ‘Mannings Values’
- ‘Main Channel Bank stations’: Left Bank: Abscisse de la première station la plus à gauche du
canal (0); Right Bank: Abscisse de la dernière station la plus à droite du canal (120)
- Cliquer sur ‘Apply Data’, la figure du canal apparaitra à droite. 61
Edit>Geometric data
- Cliquer sur ‘Cross Section’ pour entrer les informations sur les profiles en
travers (profiles des sections) du canal
- Option> ‘Copy current cross-section’ pour dupliquer les info précédemment entrées > ‘River
Sta’ égale 9, la station la plus en amont du canal > OK
- Elévation de la station amont doit être plus élevée que la station avale, d’où la nécessité
d’ajuster l’élévation: Option> Adjust the elevation> 4 pour ajouter 4m de plus que l’amont
- ‘Downstream Reach Length’= 800, 800, 800 correspond à la distance à laquelle se trouve le
prochain cross section. Nous n’avons à fournir que deux ici.
- Cliquer sur ‘Apply Data’ pour enregistrer dans le projet
- Exit
62
Edit>Geometric data
- Tools>XS interpolation> Within a Reach : pour interpoler les données de cross
section précédemment entrées
- S’il y a plusieurs River ou Reach, en choisir ceux qui seront modifiés
- Upstream Riv Sta: choisir 9; Downstream Riv Sta: choisir 1
- Maximum Distance…: 100
- Decimal places in interpolation: 0.00
- Cliquer sur interpolate XS > Done
- File> Save Geometric Data> pour enregistrer les données sur la géométrie du
canal. Nom possible: Trapesoide_Geometrie > OK
- Les valeurs interpolées sont avec *
- Fermer la fenêtre de Geometric data 63
Edit>Steady Flow data
- PF= Débit dans le canal> Entrer 65
- Cliquer sur ‘Reach Boundary Conditions’ > Downstream devrait être
automatiquement sélectionné en bleu en bas
- Cliquer sur ‘Normal Depth’: Ajouter le Slope: 0.005 (4m/800m )> OK>OK
- Cliquer sur Apply Data
- Cliquer sur ‘ File> Save flow data’ > Nom: Steady_flow > OK
- Close Steady Flow data
64
Run>Steady Flow Analysis
- Short ID: Plan01
- Cliquer sur Compute > Close
- File> Save Plan
- Close
65
View>Cross sections
- Energy Profile: EG PF
- Ground
- Critical Profle (Crt PF )
View> X-Y-Y perspective plots
- Azimuth Angle: 10; Rotation Angle: 60;
View> Rating Curve
- Pour trace la vitesse d’ecoulement à travers une section donnée: run>Steady Flow
Analysis>Option>Flow Distribution Locations> LOB=ROB=Channel=10 en haut comme en bas
>OK > Save Plan> Compute pour excecuter le modele encore.
- Cliquer sur Cross Section> Option>Velocity Distribution> Ticker Volocity Distribution> OK, On voit
apparaitre le profile de distribution des vitesses le long d’une section;
- Cliquer sur l’avant 2e derniere icone pour voir le tableau associé a la simulation
- General Profile Plot of the channel (16e icone)
66
- On désire implanter un pont sur une branche d’une rivière
où 20 cross-sections ont été mesurées. L’ image dans le
dossier ‘HEC-RAS_Data’ fourni un schéma des opérations.
Nous avons donc à modéliser le comportement de cette
rivière dans HEC-RAS afin d’avoir les caractéristiques
nécessitant le dimensionnement de cet ouvrage sur la
rivière.
-
-
67
- Comme précédemment, ouvrir un projet, tracer une
rivière puis donner les noms qui conviennent:
- Dans ‘Cross-Section’, Utiliser les données de ‘CS-UCS-
17.xls’ pour remplir Cross Section Coordinate. Ceci
concerne la station la plus en amont du canal
-
-
68
69
Cross-Section
- Utiliser les données de ‘CS-DCS-3.xls’ pour remplir Cross Section Coordinate. Ceci
concerne la station la plus en aval du canal (voir figure suivante)
- Choisir la valeur de ‘River Sta’ correspondant à 20 puis
- Option>copy current cross section. ‘River Sta’ serait égal maintenant à 19.
Répéter la même opération 17 fois tout en réduisant le numéro à chaque fois.
- Modifier à nouveau les valeurs de Cross Section Coordinate tout en
respectant l’ordre d’apparition, et le Main Channel Bank Station (left and rigth)
- Remember to click on Apply everytime.
- Close
70
71
72
Edit>Geometric Data
- File>Save geometry : Original_geometry
- Interpoler la géométrie par pas de 100m (Tools>XS
interpolation>Within Reach)
- Enregistrer la géométrie comme:
Interpolated_geometry> close
-
- 73
Edit>Steady Flow Data
- PF (Profile flow rate): 5500 (Periode de retour de 100ans)
- Add flow change condition: pour plusieurs rivières qui se rencontrent. Ce n’est
pas le cas ici.
- Option>Edit profile name> 100ans
- Cliquer sur Reach Boundary Condition> Known WS> 7.85m>OK>OK
- File > Save the Flow Data> nom:100ansInondation> OK
- Apply > Close
-
74
Run>Steady Flow Analysis
- Sélectionner la géométrie pour l’analyse
- Short ID: 01
- Option> Save Plan> Plan
- Compute pour faire tourner le modèle
- Close
75
Analyse des resultats:
- Geometric Data> Cross Section pour voir les niveaux dans les différentes sections du
canal en modifiant River Sta
- Close Geometric Data and Cross Section
- Cliquer sur l’avant 2e derniere icone pour voir le tableau associé a la simulation
- General Profile Plot of the channel (16e icone)
- Pour trace la vitesse d’ecoulement à travers une section donnée: run>Steady Flow
Analysis>Option>Flow Distribution Locations> LOB=ROB=Channel=10 en haut
comme en bas >OK > Save Plan> Compute pour excecuter le modele encore.
- Fermer les deux fenetres
-
76
Analyse des resultats:
- Cliquer sur Cross Section> Option>Velocity Distribution> Ticker Volocity
Distribution> OK, On voit apparaitre le profile de distribution des vitesses le
long d’une section;
- Exporter les figures: File>Copy Plot to Clipboard; on peut coller dans word ou
paint puis fermer le cross section fenetre
- View> X-Y-Z Perspective Plots (Classic)>
77
78
Application 3:
Se rappeler pour changer le format de la date en "Anglais (Etat Unis)" dans les paramètres régionnaux.
79
Application 3
Différentes étapes énumérées ci-après :
- Create a new project (File>New Project> chose the
containing folder and name the project)
- Set unit to international system (Option>Unit system>
System International)
Open RAS Mapper (GIS Tools)
- Right click on Terrain and Create a new terrain > Select no for
projection > click + > add the raster file> select Yes> Create
terrain>Close
- Double click on terrain> Zoom to layer to show the map> save
80
2. Modélisation hydraulique (Application)
Edit>Geometric data
- right click to set the geometric extent
- Click on 2D flow area, draw the extent of the area
- Double click to stop and name the file: 2DflowArea
- Click on the map and select “Edit 2D flow Area”
- Select “generate computational points on regular…”
- Provide dx and dy values > select “Generate points in 2D…”
- Select ‘force mesh recomposition’
- Save the file as “Geometric”
81
Edit>Geometric data
- If the DEM is lost, Go to RASmapper, save the terrain map and add the
saved file through “Map Layers” and close RASmapper
- In ‘Geometric data’, Add the created map by selecting layer to view in
background (it is the 10th icon right, just before description)
Defining the boundary condition ( Clip on SA/2D Area BC)
- Clip on SA/2D Area BC
- Draw the line on the upper BC and save it
- Draw the line on the Dowstream BC and save it
- Click on the map and select “Edit 2D flow Area” then ‘force mesh…’
- Save the Geometric data and close the window
82
Edit>Unsteady flow data
- Select Upper stream> Click on flow hydrograph> Copy
the hydrograph and paste in the column name “Flow
- Select ‘fix start time’ and provide date and Add start
time >Time:00:00>Data interval: 1 day
- Provide the Energy slope ‘EG slope…’ (0.05)> Click OK
- Select now downstream> Normal depth> 0.01
- Save the data as UnsteadyFlowData
- Initial conditions are optional
83
Run>Unsteady flow analysis
- Save a plan as PlanA > ID=1
- Programs to run: select the four (Geometric
preprocessing , Unsteady flow, … , Flood plain
- Simulation time in line with the data provided, Time:
00:00
- C omputational interval: 6h for all for example
- Save the plan and close the window
84
RASMapper
- Geometry>2D flow Area (Right click) > compute 2D flow
Area Hydraulic table
- Save the file and close the window
85
Run>Unsteady flow analysis
- Options>Calculation Options>2D Flow Options>
- 6. Equation set> Select following the preference
(Diffusive Wave)
- 7. Initial condition (Warm Up): 48h
- Click OK > Save the plan> Compute
- Close after computation
86
RASMapper to view the results
87

Modelisation Hydraulique

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2.

Dr. Jean Hounkpè

Spécialiste en changements Climatiques et Ressources en eau

Institut National de l’Eau, Université d’Abomey-Calavi (Benin)

• Comprendre le processus de calage et de validation

• Enumérer quelques modèles hydrauliques;

Lesquelles de ces images représentent des modèles ? From: Jean‐Martial Cohard

• Dans le processus de modélisation, Il s’agit de se

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– Hydraulic Systems du Laboratoire de Constructions Hydrauliques

• Bien que ces logiciels s'appuient au départ sur des équations

❑ Logiciel de modélisation 1D et 2D des cours d’eau (régime

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• Application 2: Modélisation d’un écoulement permanant

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