Les Relations Entre Les Styles D'apprentissage - VAK-neuromythes Et Neurosciences
Les Relations Entre Les Styles D'apprentissage - VAK-neuromythes Et Neurosciences
Les Relations Entre Les Styles D'apprentissage - VAK-neuromythes Et Neurosciences
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HATTAF Abderrahim-23011600
Filière MIP-section A1
Date: 30/12/2023
2023-2024
Sommaire :
Introduction (page 2)
* Article 1: page 3
* Article 2: page 8
* MINDMAP : 13
-Conclusion : 14
Introduction:
Ce qu’on appela l'apprentie et la mémoire mais ces derniers ont des différents modes et styles
qui se diffèrent d'une personne à l’autre ou d'un sexe à l'autre. C'est ce que nous
Fossé un set avec beau coup de réflexion et ce qui ces deux articles mettent en valeurs.
•alors quels sont les style d'apprentissages et Quel plus efficace alors qu’on peut ce la
supériorité à un mode ?
Article 1:
Les observations ont montré que les premières expériences des rats sont susceptibles d’augmenter le
nombre de synapses de 25 %. Ces recherches visent à découvrir comment un environnement complexe
agit sur la plasticité cérébrale, comment le cerveau se souvient des expériences vécues et quelle est la
nature des mécanismes neuronaux impliqués. Les avis des chercheurs diffèrent : pour certains
l’apprentissage est le fruit d’un élagage (des synapses sont éliminées), pour d’autres les synapses déjà
existantes sont renforcées. Enfin, pour les derniers, l’apprentissage s’appuie sur la création de synapses
qui permettent le stockage de nouvelles informations. Aujourd’hui, rien ne prouve qu’un
environnement enrichi pour les enfants entraîne automatiquement une augmentation du capital
neuronal. À l’inverse, les effets d’un environnement très appauvri sont mieux reconnus et peuvent
provoquer des carences dans le développement cognitif des rats et des humains (Howard-Jones,
2010a). - Les femmes ont des capacités multitâches, les hommes sont meilleurs en mathématiques ?
Le volume, la forme et le mode de fonctionnement de chaque cerveau étant unique, il n’est pas possible
de dégager des traits propres à chaque sexe. On sait aujourd’hui que la sexualisation du cerveau
s’effectue au stade embryonnaire mais uniquement de façon physiologique pour les fonctions de
reproduction (comme le déclenchement de l’ovulation), mais pas de façon cognitive. Il n’y aurait pas,
et ce malgré des idées déterministes fortement ancrées, de différences entre les cerveaux masculin et
féminin en termes de capacité ou de comportement intellectuel. « L’humain est d’abord le produit
d’une histoire culturelle et sociale » (Vidal, 2011). Selon elle, aucune étude n’a montré de processus
différents selon les sexes dans la constitution des réseaux neuronaux lors de l’apprentissage et un
enseignement différencié n’aurait donc aucune justification neurologique. Ce mythe du cerveau
multitâches féminin par exemple tient son origine d’une expérience datant de 1982 qui portait sur 20
cerveaux conservés dans du formol. Depuis, et malgré de nombreuses recherches dénonçant ces
résultats, ce mythe colporté par les médias principalement car attractif et vendeur, perdure au
détriment de l’évolution des conceptions scientifiques. Les propos de Summers, président de
l’université d’Harvard, sur l’incapacité innée des femmes à 6 réussir dans les matières scientifiques l’ont
poussé à démissionner en 2006. Ces propos ont d’ailleurs été aussitôt démentis dans un rapport des
académies de médecine, des sciences et des technologies de 2007 qui stipule : « Biological explanations
for the dearth of women professors in science and engineering have not been confirmed by the
preponderance of research. Studies of brain structure and function, of hormonal modulation of
performance, *
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of human cognitive development, and of human evolution provide no significant evidence for biological
differences between men and women in performing science and mathematics that can account for the
lower representation of women in these fields. » Vidal (2011) ajoute : « Au-delà des effets d’annonce,
l’argument de la biologie fait toujours autorité pour expliquer les différences entre hommes et femmes.
Et par là-même, il permet d’évacuer par des preuves scientifiques objectives les raisons sociales et
culturelles des inégalités entre les sexes ». On peut lui opposer d’autres opinions exposées dans de
nombreux articles qui présupposent des différences entre les cerveaux des hommes et des femmes
(Gong et al., 2011 ; Andreano & Cahill, 2009 ; Leonard et al., 2008). Il est à noter cependant que ces
chercheurs travaillent à partir des cerveaux d’individus adultes dont les circuits neuronaux auraient
déjà été influencés par leur environnement culturel et social. - Le style d’apprentissage VAK Le concept
de connectivité, bien plus que celui d’indépendance des fonctions cérébrales, revêt de l’importance
pour l’enseignement : les pédagogies basées sur un traitement bimodal de l’information (voir et
entendre la même l’information au même moment est plus efficace que de la voir dans un premier
temps puis de l’entendre), souvent utilisées par les enseignants de la petite enfance, sont menacées
par les théories sur les styles d’apprentissage de type VAK (visuel, auditif, kinesthésique). Malgré les
mises en garde répétées contre les théories des styles (Coffield et al., 2004), ce type d’approche est
encore utilisé dans de nombreux dispositifs de formation ou d’enseignement et certaines écoles ont
même affublé des élèves des lettres V, A ou K afin de mieux les distinguer dans les classes. La
supposition implicite ici est de dire que l’information n’est traitée que par un seul canal perceptif,
indépendamment des autres canaux, ce qui va totalement à l’encontre de ce que l’on sait sur
l’interconnectivité du cerveau (voir Geake, 2008 et Howard-Jones, 2010b). - Tout se joue avant 3 ans
Les ouvrages de vulgarisation scientifique insinuent que les 3 premières années du jeune enfant
représentent la période critique de la formation du cerveau et que les connexions neuronales se créent
tous-azimuts grâce à un environnement enrichi et un surcroît de stimulations. Pour les parents, les
structures d’accueil et les pouvoirs publics, cela représente « une possibilité d’action unique, une
fenêtre temporelle, biologiquement déterminée pendant laquelle il est possible d’agir sur le cerveau
par des expériences et des actions adéquates » (Bruer, 2002). L’origine du mythe se situe au XVIIIe
siècle, lorsque les femmes issues de riches familles urbaines européennes, désormais débarrassées des
labeurs domestiques, se voyaient confier le sort de leurs enfants. On croyait alors que seuls l’amour et
les soins maternels pouvaient façonner à jamais le destin des enfants. « Trois siècles plus tard, cette 7
conception culturellement déterminée de ce qui est naturel et de ce qui ne l’est pas (mêlant facilement
et dans une certaine confusion, ce qui relève du biologique et du culturel) continue à piéger les parents,
et surtout les mères, engendrant conflits et culpabilité » (Bruer, 2002).
Les parents, s’ils veulent aider leur enfant, doivent stimuler leur bébé, l’entourer d’objets insolites, lui
faire écouter de la musique (Mozart si possible). Toutes ces allégations font naître chez les parents et à
divers degrés, un sentiment de culpabilité, de stress voire d’incompétence (si mon enfant ne réussit
pas dans la vie, c’est de ma faute). Les enfants qui seraient privés de stimulations neuronales seraient
alors voués à l’échec scolaire, voire pire ! Et pourtant, il n’existe pas aujourd’hui « de données
neuroscientifiques concluantes sur la relation prédictive entre la densité synaptique du premier âge et
l’amélioration de la capacité d’apprentissage » (CERI, 2007). En 1997, Hillary Clinton, devant un parterre
de professionnels de l’éducation réunis à la Maison blanche, a dit : « It is clear that by the time most
children start preschool, the architecture of the brain has essentially been constructed ». Cette
conférence, donnée à l’occasion de la « decade of the brain », est depuis citée comme un grand
moment dans l’histoire de ce neuromythe (Howard-Jones et al., 2012). Cet article de blog est un
développement du Dossier d’actualité Veille & Analyses IFÉ n° 86 (septembre 2013) : « Neurosciences
et éducation : la bataille des cerveaux ». Vous trouverez la liste des articles de blog associés à ce Dossier
sur la page de présentation et les références correspondantes regroupées dans notre bibliographie
collaborative qui comprend les références complètes et les accès éventuels aux articles cités .(libres ou
payants selon les abonnements électroniques de votre institution).
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Source : https://www.cortex-mag.net/neuromythe-n1-les-styles-dapprentissage/
Nous aurions chacun un style d’apprentissage privilégié qui nous permettrait de mieux
comprendre et mémoriser les connaissances : visuel pour les uns, auditif ou kinesthésique
pour les autres. En réalité, on n’a jamais pu faire la preuve de la supériorité d’un
enseignement qui adapterait sa pédagogie aux profils des individus.
Quel est votre style d’apprentissage ? Lorsqu’on tape cette question dans le plus célèbre des
moteurs de recherche, on n’obtient pas moins de 26,5 millions de résultats ! Preuve de la
notoriété d’un concept reposant sur un postulat séduisant : nous aurions chacun une modalité
d’apprentissage préférée. Les sujets «visuels» apprendraient plus facilement par le biais de
schémas et d’illustration ; les «auditifs» mémoriseraient mieux en lisant leurs cours à voix
haute ; quant aux «kinesthésiques», ils auraient besoin d’expérimenter pour bien intégrer les
connaissances. Si ce concept était fondé, il conviendrait alors d’adapter l’enseignement au profil
des élèves afin de maximiser leurs chances de réussite. Mais peut-on se fier aux théories des
styles d’apprentissage ? Qu’en disent les neurosciences ?
Pour comprendre d’où vient ce concept, il faut remonter aux travaux du neurologue Raymond
Lafontaine qui présente, en 1975, un modèle théorique selon lequel les individus se répartiraient
selon deux profils « neurosensoriels » distincts reposant sur la façon de recevoir une
information et de la traiter. Il y aurait ainsi des profils «visuels» et des profils «auditifs». Cette
modalité dominante pourrait être caractérisée dès les premiers mois de vie d’un nourrisson. Ce
modèle, qui a rencontré un vif succès, est à l’origine des méthodes pédagogiques différenciées
prenant en compte le profil cognitif des individus. Depuis Lafontaine, on a défini de nombreux
autres profils d’apprentissage. Cofield et al. (2004) en a dénombré plus de 70 ! [1] Néanmoins,
les plus courants restent les profils visuel, auditif et kinesthésique (souvent désignés par
l’acronyme VAK). Cela tient au fait que la vue, l’ouïe et le toucher sont les principaux sens
participant à la mise en mémoire de nouvelles informations et à la représentation des
informations à apprendre.
Ces thèses sont particulièrement bien implantées dans le monde de l’éducation. Selon Rousseau
et al., neuf enseignants sur dix y adhéreraient [2]. Comment expliquer une telle popularité ?
D’abord, par un motif noble : l’intérêt que les professeurs portent à la réussite de leurs élèves.
L’idée selon laquelle l’utilisation de méthodes pédagogiques prenant en compte les spécificités
des élèves améliorerait
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la qualité des apprentissages, donc la réussite, est assurément séduisante. Elle est en outre
renforcée par des observations subjectives tirées de la pratique qui semblent aller dans ce sens.
Toutefois, même si elles sont respectables, ces expériences personnelles n’ont pas valeur de
preuves. Elles sont soumises à un certain nombre de biais bien connus (lire l’encadré).
Nous le savons, notre appréciation d’une situation n’est jamais « neutre ». Elle est conditionnée
par notre culture, notre expérience, nos croyances, etc. Mais aussi par le fonctionnement de
notre psychisme. C’est ce qu’on appelle les biais cognitifs. Le biais de confirmation, par
exemple, nous fait privilégier les informations qui confirment nos croyances plutôt que celles
qui les contredisent. Ainsi, un enseignant adepte des profils d’apprentissage donnera plus de
poids à l’observation d’un élève qui mémorise mieux par l’audition qu’à l’observation de
plusieurs élèves qui mémorisent aussi bien quelle que soit la méthode utilisée. A ce biais
cognitif viennent souvent s’en ajouter d’autres. Tel l’heuristique de disponibilité, qui privilégie
les souvenirs les plus mémorables, ceux qui possèdent la plus grande charge émotive, au
détriment de faits nouveaux. Ou l’heuristique de familiarité, qui incite à faire confiance et à
juger plus crédibles des souvenirs familiers. Ou encore l’amnésie de source, qui fait d’oublier
si l’origine d’un souvenir est fiable ou non. Sans oublier l’effet retour de flammes, qui se
caractérise par un renforcement des croyances lorsque la personne est confrontée à des faits qui
les contredisent.
Que disent les neurosciences de ces catégories ? De nombreuses études ont été menées pour
tester la validité de la théorie des profils VAK [3]. Mais aucune à ce jour n’a pu prouver que la
qualité de l’apprentissage était supérieure quand l’enseignement était adapté au profil de
l’élève [4] (hypothèse «d’appariement»).
Faire passer l’apprentissage par une seule modalité sensorielle va à l’encontre des travaux sur
l’organisation fonctionnelle du cerveau humain.
En réalité, faire passer l’apprentissage par une seule modalité sensorielle va à l’encontre des
travaux sur l’organisation fonctionnelle du cerveau humain. On sait en effet désormais que les
fonctions cognitives sont sous-tendues par de réseaux de neurones complexes, impliquant des
régions distinctes du cerveau. Comment sont traités les messages sensoriels ? L’information est
d’abord envoyée à des aires dites primaires où s’effectuent les premiers traitements puis à des
aires secondaires, responsables des traitements de plus haut niveau. Les informations provenant
des différents systèmes sensoriels sont enfin compilées dans les aires associatives qui les
combinent afin de permettre une perception globale de notre environnement. Ce schéma ne
dépend pas des individus, il est valable pour tous les cerveaux !
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Conclusion :
16 À travers ces deux articles, des idées préconçues les notions à propos sur le cerveau et
l’apprentissage sont démystifiées, offrant ainsi une perspective éclairante sur notre compréhension
actuelle de la cognition. le cerveau et l'apprentissage sont démystifiés, offrant une perspective
éclairante sur notre compréhension actuelle de la cognition. une analyse approfondie du premier
article remettait en question des croyances bien établies , notamment la distinction entre le cerveau
gauche et le cerveau droit ,les périodes d' apprentissage « critiques » et le mythe des 10 % d'utilisation
du cerveau . L'auteur propose une vue plus précise et nuancée de notre organe complexe en mettant
en avant les connexions bilatérales et en soulignant la plasticité continue du cerveau. Cette perspective
est complétée dans la liste de lecture dela deuxième liste article du deuxième article en examinant de
près les mécanismes de la mémoire, les fonctions cérébrales , les stéréotypes de genre , les styles
d'apprentissage , les influences environnementales et les périodes critiques de développement .en
examinant de prèsmécanismes de mémoire, fonctions cérébrales , stéréotypes de genre , styles
d'apprentissage , influences environnementales et périodes critiques de développement
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