Premier COURS

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Méthodologie par projets

Chapitre 1 — Cycle L — ING1

1
Qui suis-je ?
Hugo Maidozlian
Je suis enseignant en gestion de projet et travaille avec le pôle projet.

2
L’industrie du XIX & XXe siècle
Pour commencer parlons du Taylorisme

Frédérick Windslow Taylor ( 1856 - 1915)

Il commence comme ouvrier dans une petite entreprise de Philadelphie


puis il gravit les échelons et obtient en 1884 son diplôme d’ingénieur en
chef

Taylors a mis en place L’Organisation Scientifique du Travail (OST) qui


sera la base du Taylorisme

3
L’industrie du XIX & XXe siècle
Le constat de Taylor

Dès ses premiers mois d’atelier, il est choqué par


le faible rendement de ses camarades, qui
s’organisent entre eux pour limiter leurs efforts et ne
travailler le plus souvent qu’au tiers de leur capacité.

Le raisonnement est logique : Ils sont payés à la


journée et ne gagnent rien à faire plus

4
L’industrie du XIX & XXe siècle
Les 3 objectifs de Taylor

● Lutter contre la flânerie des ouvriers


● Proposer une méthode de fabrication optimate (the one best way)
● Mettre en place une rémunération au mérite

5
L’industrie du XIX & XXe siècle
Les solutions de taylor

La division verticale du travail


=
La distinction entre la conception et l’exécution
=
Les ingénieurs conçoivent le travail / Les ouvriers le réalisent

Taylor aurait dit à un ouvrier : “on ne vous demande pas de penser”


6
L’industrie du XIX & XXe siècle
Les solutions de Taylor

La division horizontale du travail


=
On décompose la production en plusieurs tâches qui sont :

SIMPLES RÉPÉTITIVES CHRONOMÉTRÉES

Ces tâches sont réalisées par des Ouvriers Spécialisés (OS)

7
L’industrie du XIX & XXe siècle
La première expérience de taylor

La construction d’un mur de briques

Par l’application du taylorisme, chez Gilbreth, entrepreneur de


maçonnerie de Boston, Taylor fait passer les ouvriers de 120 à 350
briques à l’heure et ceci avec une moindre fatigue.
8
L’industrie du XIX & XXe siècle
La prime au rendement

Pour motiver les ouvriers, Taylors met en place le salaire au rendement :


Les ouvriers sont payés “à la pièce”, plus ils produisent, plus leur salaire
est élevé.

En 1898 notamment le manoeuvre schmidt charge 47,5 tonnes de


gueuses de fonte en une journée de 10 heures au lieu des 12,5 tonnes
habituelles.

Le salaire quotidien de Schmidt passe de 1,15$ à 1,85$


Inflation : (42$ => 68,14$) + 60%
(1500$ actuel environ)
9
L’industrie du XIX & XXe siècle
Pour résumer le Taylorisme

Stimulation par la prime au rendement

Division verticale du travail

+ = OST Forte productivité du travail

Division horizontale du travail

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L’industrie du XIX & XXe siècle
Vient ensuite le Fordisme

Henry Ford (1863 - 1947)

Dès 1908, Ford s’inspirant du Taylorisme, créé une nouvelle méthode


d’organisation du travail : Le Fordisme

Il invente donc la chaîne de montage motorisée :


- Grâce à cette innovation, en 1914, le temps de construction
d’une voiture est considérablement réduit : Il passe de 6h à
1h30
- La productivité de l’usine est multiplié par 4

11
L’industrie du XIX & XXe siècle
La production de masse

En 1908, la ford T sera la première voiture à sortir en grand nombre chaîne de


montage Ford. C’est un énorme succès la demande dépasse l’offre. On entre
dans une production de masse.

Mais outre la chaîne de montage, le fordisme c’est aussi le concept de


standardisation. Sur 15 millions de modèles T vendus, 12 millions l’ont été en
noir.

Ford : “ Les gens peuvent choisir n'importe quelle couleur pour la Ford T, du
moment que c'est noir”

12
L’industrie du XIX & XXe siècle
Un cercle vertueux

La fabrication en série et la standardisation permettent de faire baisser les prix :

1908 : 950$ 1925 : 260$

Ford a aussi inventé la consommation de masse avec le revenu à 5$ par jour

“Un ouvrier bien payé est un bon client” il a provoqué une hausse des salaires

13
L’industrie du XIX & XXe siècle
Pour finir, le Toyotisme

Taïchi Ohno (1912 - 1990)

Cette nouvelle organisation du travail se diffuse dans les 1970. Elle a été
élaborée dans les 1950 dans les usines de toyota.
Le concept :
- Réduire les coûts de production
- Éviter la surproduction
- Diminuer les délais
- Produire avec la meilleure qualité possible

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L’industrie du XIX & XXe siècle
Le Toyotisme en détail :
Il ne peut être respecté qu’en respectant 5 conditions complémentaires appelées les cinq zéro :

- Le zéro délai : les produits sont fabriqués quasiment à la demande, c’est la production
du “juste à temps “ ou “Kanban” (étiquetage des pièces pour en recommander à chaque
fois). Le but : Eviter l’offre excédentaire
- Le zéro stock : aucune surproduction ou presque et donc aucun surcoût de stockage
- Le zéro papier : grâce à la méthode du “kanban”, on ne retrouve aucune paperasserie
internet et diminution de la hiérarchie
- Le zéro défaut : aucun produit ne doit être défectueux pour éviter de subir des coûts de
réparation (le SAV est cher) et satisfaire les clients
- Le zéro panne : Aucune défectuosité des machines, permis par un entretien
régulier et rigoureux de celles-ci
15
L’industrie du XIX & XXe siècle
Le Toyotisme en détail :
Quelques fondamentaux de la méthode Ohno :

- Le Kaizen : philosophie ou démarche qui consiste en une amélioration continue,


pas à pas et non radicale. Ici, c’est une principe d’autonomisation des équipes
chargées de définir des temps standards de production et de se répartir les
diverses opérations de fabrication d’un produit afin de travailler plus efficacement
et plus rapidement

- Le Kanban : système d'étiquetage qui permet de connaître constamment l’état du


stock et donc de commander seulement les pièces nécessaires à la production

- Le cercle de qualité : groupe de travail composé d’opérateurs et de cadres,


constitués autour des activités kaizen, qui couvre des questions de qualité, de
maintenance, de sécurité, de prix de revient, etc.
16
L’industrie du XIX & XXe siècle
Les inconvénients du Toyotisme

Les inconvénients du toyotisme sont peu nombreux comparés au fordisme et


taylorisme.

Cette organisation du travail est réalisable et prospère seulement si la culture


d’entreprise est appliquée.

Un journaliste japonais en 1972 fait part de sa critique, après 5 mois d’observation :


- Augmentation sans fin des cadences
- Polyvalence bouche-trou
- Mise en concurrence des salariés
- Endoctrinement de ses collègues au nom de l’esprit d’entreprise

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Les différentes méthodologies

1. Pas de méthodologie
2. Cycle en V
3. Agile

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Pas de méthodologie

Travailler sans méthodologie :

⊕ peut fonctionner si vous êtes seul membre du projet


⊕ permet d’éviter des coûts de gestion de projet

⊖ rend difficile le travail en équipe


⊖ réduit la visibilité autour du projet

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A ne pas faire ! - Manuel de sabotage

Thread X - Manuel de sabotage des organisations créé la CIA


(et aussi un projet) en 10 points

Lien

20
Cycle en V – Approche séquentielle

Qu’est ce qu’une approche séquentielle ?

21
Cycle en V – Approche séquentielle

Un projet abordant une approche séquentielle se base généralement


sur la méthodologie Cycle en V.

Il convient aux projets où la fiabilité et la sécurité sont d'une importance


cruciale ça peut être donc pour des :
- Constructions/rénovation de bâtiment
- Développement de logiciels
- Développement de produits physiques comme des appareils
industriels ou appareils électroniques
- Projet de recherche scientifique
- Développement de site web

En somme les entités possèdent un cahier des charges clair et précis et


s’attend à un résultat spécifique 22
Cycle en V – Approche séquentielle

23
Cycle en V – Approche séquentielle
Voici quelques spécificités du cycle en V :

● Vérification et Validation : à chaque étape de définition et de conception du


projet correspond une étape qui valide la conformité de la réalisation.
● Activités en cascade : les activités de développement sont organisées en
cascade, les tâches de définition et de conception découlent les unes des
autres.
● Liaison forte entre phases : une liaison forte entre les phases de
développement et de vérification. Il n’est pas possible de modifier cette
organisation qui reste très rigide.
● Détection précoce des erreurs : à l’inverse d’un cycle en cascade, les erreurs
peuvent être détectées de manière plus précoce dans le processus de
développement.
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Cycle en V – Approche séquentielle

Pour planifier un projet de ce type, il faut prendre chacune des étapes et y attribuer un durée qui
varie en fonction des spécificités du projet. Dans le cadre d’un projet d’électronique différentes
étapes se succèdent :

● L’étude du besoin, spécifique à la mission : on recueille les informations nécessaire à la bonne


compréhension du projet.
● Spécification et des exigences : on consulte les datasheets des différents composants, on
confirme leur viabilité dans la bonne résolution du projet
● La conception de l’architecture : comment le projet va être construit ? Quels seront les liens
entre les différents éléments ?
● La schématique : l’on simule dans un environnement virtuel le projet avant la mise en place de sa
réalisation physique.
● La réalisation physique
● Les différentes étapes de validation

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Cycle en V – Approche séquentielle

Pour une bonne réalisation d’un projet séquentiel, les étapes doivent être
suivies dans un ordre spécifique :

• La prise de connaissance des exigences : analyser l’environnement, le


contexte et faire une étude de faisabilité (technique, économique,
juridique, opérationnel, planification…).
• L’analyse fonctionnelle : analyser les différentes fonctions auquel doit
répondre la solution
• La conception générale et détaillée : respectivement la définition de
l’architecture et le choix des composants utilisés

Une fois ces étapes réalisées, vous pouvez passer à la réalisation de votre
projet.

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Cycle en V – Approche séquentielle

Une fois les étapes en amont du projet réalisées, il faut effectuer les tests
nécessaires permettant la mise service du projet :

• Test unitaire : vérifier que chaque élément ou composant fonctionne


indépendamment.
• Test d’intégration : assembler tous les éléments (ou composants) et
vérifier que le système fonctionne dans son ensemble.
• Test système : vérifier que le système est conforme aux exigences et aux
fonctions identifiées.
• Test d’acceptation : validation du système vis-à-vis des besoins exprimés
par le client ou maître d’ouvrage

Une fois ces étapes réalisées, vous pouvez passer à la réalisation de votre
projet.
27
Cycle en V – Approche séquentielle

Dans une gestion de projet séquentielle, faisant généralement intervenir


plusieurs acteurs, les dates sont planifiées en avance. Dans un projet de
construction l’on connaît précisément à quel moment intervient chaque
prestataire.

Cependant il faut faire attentions aux risques que peut rencontrer le projet,
ce qui peut engendrer du retard sur le projet.

Le diagramme de Gantt

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Cycle en V – Approche séquentielle
Le diagramme de Gantt

Via logiciel en Saas ou installés


29
Cycle en V – Approche séquentielle
Le diagramme de Gantt

Mais aussi pour Exemple


les projets les plus
simples

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Méthode Agile – Approche itérative

Qu’est ce qu’une approche itérative ?

31
Agile – Approche itérative

La méthode agile :
• c’est une pratique de pilotage et de réalisation de projet
• implique au maximum le demandeur
• permet une grande réactivité

La méthode agile privilégie :


• les individus et leurs interactions
• des logiciels opérationnels
• la collaboration avec les clients
• l’adaptation au changement

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Agile – Approche itérative

Classique Agile

● Meilleure projection dans le temps ● Remise en question régulière


● Répartition équitable des tâches ● Collaboration client indispensable
● Respect des deadlines ● Interactions continues dans l’équipe
● Rôles et responsabilités définies ● Hiérarchie horizontale
● Produit identique à l’idée de départ ● Produit parfaitement adapté au besoin

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Agile – Approche itérative

Les méthodes classiques : séquentielles

Les méthodes de travail séquentielles désignent un processus de création découpé en


séquences (étapes).

Analyse Plan Design Conception Test Déploiement

C’est ce qu’on appelle également les méthodes “Waterfall’, en cascade.

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Agile – Approche itérative
Les méthodes agiles : empiriques
Le travail ne suit pas un plan établit mais est remis constamment en question. Le client
suit de très près le projet et est consulté très fréquemment. Les sprints sont des périodes de
travail de durée définie qui se répètent autant que nécessaire.

Design Conception

Analyse Plan Déploiement

Test
Agile – Approche itérative

Agile Manifesto : les 4 valeurs

Les individus et leurs interactions plutôt que les processus et les outils

Un logiciel fonctionnel plutôt qu’une documentation exhaustive

La collaboration avec les clients plutôt que la négociation contractuelle

L'adaptation au changement plutôt que l'exécution d'un plan

L’aspect collaboratif est intrinsèque à la méthode agile.


Les solutions collaboratives permettent d’organiser le travail de manière collective.
36
Minimum Valuable Product

37
Agile – Approche itérative
Les rôles de la méthode scrum

Le scrum master :
● Garant du respect des processus Scrum
● Il s’assure d’une bonne communication entre les membres de l’équipe

L’équipe (6 à 10 personnes - peut être +) : Le product Owner - Le client :


● Définis les spécificités
● Développeurs fonctionnelles
● Testeurs ● établit les priorités
● Architectes ● Valide les fonctionnalités
● Autres membres nécessaires 38
Agile – Approche itérative
Tout commence avec la User Story

Objectif n°1 : décrire l’expérience utilisateur en utilisant le vocabulaire de


l’usager

Par exemple :

“Notre application doit pouvoir donner l’heure de tous les fuseaux horaires dans le monde,
Je tape une ville et elle me donne l’heure locale”

Chaque user story comporte :

● 1 identifiant : un nom qui décrit le produit de manière succincte


● L’importance : valeur qui définit la priorité de la story
● Estimation du travail nécessaire
● 1 démonstration : test simple de la story et des notes supplémentaires si besoin pour
réaliser la story
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Agile – Approche itérative
Tout commence avec la User Story

Des user story vont émaner des exigences et elles seront toutes hiérarchisées avec
le client dans un product Backlog.

Backlog : miroir de ce qu’il faut faire pour délivrer les besoins du client

Ex :
- Créer une interface utilisateur
- S’adapter aux changements d’heure
- Ajouter des fonctionnalités
- Etc.

Il va être en perpétuelle évolution = dynamique

40
Agile SCRUM – Approche itérative

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Agile SCRUM – Approche itérative

Product backlog : Liste des fonctionnalités, des fonctions, des améliorations nécessaires
à l'évolution du produit ; celui-ci est dynamique. (carnet de commande)

Sprint : Nom d'une itération. Cette itération dure entre 1 et 4 semaines.

Increment : Version fonctionnelle du produit

Sprint planning : Phase préparatoire au lancement d’un sprint on y définit le sprint goal à
partir des tâches présentes dans le sprint backlog.

Sprint review : Réunion de fin de sprint analysant les résultats, mettant à jour le backlog
si nécessaire

Sprint rétrospective : Analyse le déroulement du sprint achevé, afin d'améliorer ses


pratiques.

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Agile SCRUM – Approche itérative

Équipes Auto-organisées : les équipes Scrum sont autonomes et auto-organisées, ce qui signifie
qu'elles prennent en charge la planification, l'exécution et la gestion de leurs propres tâches.

Product Owner : un rôle clé dans Scrum est celui du "Product Owner", qui représente les besoins
des clients et détermine les priorités du backlog.

Transparence : scrum favorise la transparence à tous les niveaux, avec des tableaux Kanban et
des graphiques de burndown pour suivre la progression du travail.

Adaptabilité : scrum est itératif et flexible, ce qui signifie que l'équipe peut s'adapter aux
changements de priorités et aux nouvelles informations tout au long du projet.

Livraisons incrémentielles : à la fin de chaque sprint, une version fonctionnelle du produit est


prête à être déployée, permettant ainsi de livrer des parties du produit plus fréquemment.

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Agile SCRUM – Sprint Planning (2 à 4 semaines)

Il s’agit d’une réunion courte qui identifiera les objectifs du prochain


sprint.

• C’est ici que le sprint backlog va être défini


• C’est ici que le sprint goal va être défini (fonctionnalité devant
impérativement être terminée à la fin du sprint, aboutit en général à
l’amélioration du projet).

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Agile SCRUM – Sprint Backlog
Le sprint backlog : Le Sprint Backlog est créé lors de la planification de sprint, qui est une réunion
distincte qui a lieu au début de chaque sprint.

Voici les points essentiels de ce sprint :

● Sélection des éléments : Lors de la planification de sprint, l'équipe Scrum, en collaboration avec le Product
Owner, sélectionne les éléments du backlog de produit à inclure dans le Sprint Backlog. Ces éléments doivent être
choisis en fonction de leur priorité et de leur faisabilité pour le sprint en cours.

● Engagement de l'équipe : Une fois que les éléments du Sprint Backlog sont définis, l'équipe Scrum s'engage à les
compléter au cours du sprint. Cela signifie que l'équipe s'engage à livrer ces éléments dans un délai fixe,
généralement la durée du sprint.

● Détails de tâches : Le Sprint Backlog peut inclure des tâches spécifiques nécessaires pour compléter chaque
élément du backlog de produit. Ces tâches décomposent les fonctionnalités en actions plus petites et plus
gérables. 45
Agile SCRUM – Sprint Backlog

Voici les points essentiels de ce sprint, suite :

● Mises à jour fréquentes : Tout au long du sprint, l'équipe Scrum met à jour régulièrement le Sprint
Backlog pour refléter les progrès, les obstacles et les nouvelles informations. Cela permet de suivre
l'avancement du travail et d'ajuster si nécessaire.

● Propriété de l'équipe : Le Sprint Backlog est la responsabilité collective de l'équipe Scrum. Chaque
membre de l'équipe contribue à la réalisation des éléments du Sprint Backlog, et l'équipe travaille
ensemble pour atteindre les objectifs du sprint.

● Changements limités : Une fois que le sprint a commencé, les changements dans le Sprint Backlog sont
généralement limités. Les nouvelles demandes ou les changements de priorité sont souvent reportés au
sprint suivant pour maintenir la stabilité du sprint en cours.

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Agile SCRUM – Sprint Backlog

Sprint backlog pour résumer :

En résumé, le Sprint Backlog est un ensemble d'éléments du


backlog de produit spécifiquement sélectionnés pour être réalisés
lors d'un sprint donné. Il aide l'équipe Scrum à se concentrer sur
un ensemble de tâches claires et réalisables pendant le sprint,
favorisant ainsi une livraison itérative et régulière de fonctionnalités
tout au long du développement du produit.

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Agile SCRUM – Daily Scrum

Il s’agit d’un point quotidien d’une dizaine de minutes et généralement


réalisé debout. Elle répond aux questions suivantes.

• Qu’ai-je fait hier ?


• Que fais-je aujourd’hui ?
• Est-ce que je vois un problème pouvant bloquer mon équipe à atteindre
son objectif ?

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Agile SCRUM – Daily Scrum

En règle général lors du Daily Scrum le Scrum Master tient à jour un Burn
Down Chart (graphique qui décrit l’évolution du projet)

Tâches réalisées

Effort restant en heure

Charge idéale de travail

Tâches restantes

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Agile SCRUM – Sprint Review

Il s’agit d’une réunion courte qui terminera le sprint en cours.

• On présente et on évalue les résultats avec le client pour avoir son retour, le sprint goal
• On met à jour le backlog si nécessaire (améliorations suggérées ou problèmes rencontrés)
• On estime les ressources nécessaires pour terminer le projet

On obtient un product backlog actualisé prenant en compte les réalisations et les éventuelles
nouvelles idées.

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Agile SCRUM – Sprint Retrospective

Il s’agit d’une réunion courte réalisé entre deux sprints.

• On évalue les aspects humains, les processus et les outils


• On mesure le succès de la réalisation et les améliorations possibles
• On réfléchit et fait des suggestions sur les manières d’améliorer le
fonctionnement de l’équipe.

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Agile SCRUM – En Conclusion

● Le product Owner définit le périmètre du projet et compile les fonctionnalités


voulues par les utilisateurs sous forme de User Stories
● Le product Backlog regroupe les éléments à développer réaliser la User Story
(peut évoluer en fonction des besoins)
● Le développement est itératif - par Sprints court de 2 à 4 semaines
● Un Sprint :
- Débute par un Sprint Planning Meeting - Quels sont les éléments prioritaires
du Product Backlog
- Des scrums (mêlées) chaque jour (réunions courtes - 15 min)
- Se termine par un Sprint Meeting Review (l'équipe projet montre ce qu’elle à
réalisé au Product Owner et fait son retour)
● Les changements / nouveaux développement sont intégrés au product backlog
(pour améliorer le produit)

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Agile SCRUM – Approche itérative

En résumé, Scrum est une méthodologie agile qui encourage la


collaboration, l'adaptabilité et la livraison itérative de produits
de haute qualité.

Elle divise le travail en sprints gérables, favorise la


communication constante et met l'accent sur la satisfaction du
client en priorisant les fonctionnalités les plus importantes.

53
Des questions ?
Chapitre 1 — Cycle L — ING1

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