Religion Et Culture
Religion Et Culture
Religion Et Culture
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et de respecter l’autorité de l’Etat. Quel lien pourrons – nous
établir entre Religion et Culture ?
Toute Religion s’incarne et prend racine dans une culture. La
Religion est un fait social et culturel. La Religion se pratique
dans une culture et la culture façonne et transforme la
Religion. Existe-t-il une relation symétrique entre Religion et
Culture ? Il convient de noter que la culture influence la
Religion et la Religion à son tour influence aussi la Culture.
Le mode de vie, le mode d’habillement et les croyances, les
mœurs et les comportements des citoyens sont déterminés par
la culture et la religion.
I) L’antériorité entre religion et culture : Poser la
question de l’antériorité entre la Religion et la culture
conduit à la recherche de savoir entre ces deux termes
lequel est antérieur, le quel est premier ?
En effet les religions n’ont pas existé de tout éternité. Nous
savons que les Religion les plus anciennes ont fait leur
apparition au Néolithique. La plus ancienne religion est
apparue en Mésopotamie. L’histoire de l’humanité
témoigne que la plus vieille religion est celle de sumériens.
Ils avaient une religion à caractère polythéiste. Les
divinités avaient une apparence identique à ceux des
humains
Les Dieux Sumériens furent les créateurs du monde et des
humains.
Les Sumériens furent un peuple du sud de la Mésopotamie
dont la civilisation s’est épanouit entre – 4100 à – 1750.
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Marduk est le dieu principal des sumériens. C’est le dieu
patron de Babylone.
Comme nous venons de le constater, toute religion s’inscrit
dans le temps et dans l’espace en prenant racine dans une
culture. Le peuple sumérien avait une civilisation dans
laquelle leur religion a vu le jour.
Ainsi donc depuis la nuit des temps quand les humains ont
fait leur apparition sur la terre, la culture est apparue aussi
avec les œuvres de leurs mains. Parler de l’antériorité entre
la culture et la Religion : Nous attestons et nous
confirmons que la culture est antérieure à la religion. Tout
élément culturel qui s’oppose à la religion et qui ne fait
pas éloge de la religion est strictement prohibé. Tel peut
être le rôle de la culture dans le monde musulman.
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dirige et oriente les structures sociales, politiques et
économiques.
Toutes les activités publiques sont contrées sur la religion et
la culture Musulmane ne fait pas exception. Dans ce
contexte, il apparait une grande difficulté celle de savoir
entre la culture et la religion qui prime dans un Etat
Islamique. Le dirigeant ou le chef de l’Etat est forcément
Musulman. Ces Etats sont aussi appelés des Etats
théocratiques. Le pouvoir est de l’ordre divin. Les pays non
théocratiques sont appelés de pays Laïcs. Souvent il est
reproché des aux pays théocratique un aspect de
fondamentalisme exagéré. Le fondamentalisme est le fait
d’appliquer ce que les saintes Ecritures affirment et attestent
sans l’esprit de discernement et sans l’esprit critique. Le
fondamentaliste applique les vérités tirées des livres saints
sans au préalable un jugement de valeurs dans une approche
herméneutique et critique. Dans ce contexte la culture
devient simplement la servante de la religion. Toutes les
recherches artistiques et techniques sont les bienvenus pour
la promotion de la religion. S’il est vrai que la culture
façonne la religion ; cela doit se faire au bénéfice de la
religion.
En ce qui concerne la liberté dans le monde chrétien, il est
demandé si cette liberté est bien gérée, si cette liberté
n’envoie pas les individus aux égarements et aux désordres.
N’oublions pas que le christianisme est né dans une culture
comme toutes les religions. Le moyen Age atteste que la
culture de cette époque fut marquée par l’empreinte de la
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religion chrétienne. Durant le moyen-âge même la
philosophie était la servante de la religion. Il fallait attendre
des siècles pour que la culture retrouve sur autonomie.
Aujourd’hui avec la séparation des pouvoirs, on se rend
bien compte que la religion chrétienne n’a plus un seul mot
sur les affaires publiques de l’Etat, sauf dans le cadre
purement et simplement religieux. Même le Christ a
accepté le principe de la séparation des pouvoirs. « Rendez
à César ce qui à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». La
politique s’occupe du pouvoir temporel et la religion
s’occupe du pouvoir divin atemporel.
Ainsi pour conclure ce chapitre, nous ne pouvons pas
affirmer que le monde Musulman ne connait pas de liberté.
Si et oui, il y a la liberté chez les Musulmanes. Les
principes Coranique et musulmans sont ainsi. On ne peut
pas affirmer à partir d’une pratique que l’on pense qu’elle
n’est pas bonne pour rejeter et une religion et surtout quand
l’on ne fait pas parti cette religion. Chaque religion possède
ses vérités et ses dogmes. Les Musulmans se plaisent dans
leur religion.
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de pratiques communes. En effet, une des principes de la
religion comme système de croyance est de fournir aux
gens faisant partie d’une communauté de croyants la
possibilité de se mobilier et d’agir ensemble en érigeant
des liens entre foi et culture, entre foi et identité ou entre
foi et nation. La religion est une pratique sociale et
culturelle, elle renvoie à des cultes, à des rites et à une
histoire. Les diverses pratiques touchent aussi bien la
morale, les règles du droits, les institutions politiques que
les gestes et habitudes. La religion inspire à ses membres
des valeurs fondamentales qui sont : la liberté, l’amour, la
justice et la vérité.
Les religions du monde sont capables de ramener la paix
dans le monde. Elles ont du poids chez les fidèles de leurs
communautés. A travers un dialogue entre religieux, les
religions peuvent instaurer un nouveau projet de société
sur la reconstruction de la cohésion. Au nom de la sincérité
religieuse les conflits et les guerres peuvent cesser. Aucun
être humain digne de ce nom, qu’il soit croyant ou pas ne
veut pas aspirer à la justice, la vérité, l’amour et à la paix.
Le but premier de la religion est de cimenter la société à
travers ces vertus. La religion unit les hommes et donne
une identité collective. Une appartenance commune et
prospère. La religion aide les hommes d’avancer en lui
donnant la bonne conduite. Les enseignements religieux
enseignent les adeptes sur le bon comportement à adopter
en société et le respect à afficher sur les autres et sur soi-
même. La religion est l’une des voies qui permet aux
hommes de supporter leur misère, leur difficulté et leur
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pauvreté. Au regard de tout ce que nous venons d’affirmer,
la religion ne peut-elle pas entrer en conflit avec la
culture ? si cela est possible dans quelle circonstance ?
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Il faut noter que l’Antiquité a été une période de riche héritage
culturel. Certains auteurs des sciences humaines et sociales
attestent que les conflits entre religion et culture sont
principalement causés par l’abus des droits des minorités
religieuses. Dans 39% des pays ; la violence et la menace sont
notamment utilisées pour forcer les groupes minoritaires à
adhérer aux normes dominantes. Les aspirations et les points
de vus prônés par le religieux sont incompatibles à celles des
minorités qui refusent d’embrasser les idéaux des religieux.
L’incompatibilité et le désaccord sont les causes
fondamentales des conflits quel que soit le domaine de la vie.
A ceci, il faut ajouter l’incompréhension.
Il sied de reconnaitre qu’il n’existe pas de conflits qui ne
trouvent pas de solution. Tout conflit a une solution. Dialogue
et la bonne entente sont les voies reines et favorables pour la
résolution des conflits.
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Conclusion :
Anthropologiquement et sociologiquement parlant loin d’être
un obstacle ou un mal pour l’humanité, le couple religion et
culture est un bien nécessaire. La collaboration sincère et
parfaite de ce couple permet à l’humanité de réaliser des
projets et d’arriver à ses fins avec beaucoup d’assurance et
d’harmonie. Nous nous souvenons que la culture c’est ce que
l’on ajoute à la nature. Il ne faut pas ajouter à la nature ce qui
est contraire à la nature. En réalité la religion ne vise que le
Bien. Et la nature humaine doit tendre vers tout ce qui est
Bien. La plus grande difficulté qui s’oppose à l’Etre humain
est celle de savoir ce qui est bien pour lui et qui ne l’est pas.
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