TFC Prince NDJATE-1-1ok-5
TFC Prince NDJATE-1-1ok-5
TFC Prince NDJATE-1-1ok-5
EPIGRAPHIE
Proverbes 9:6
[ii]
DEDICACE
Je dédie ce travail à l’Eternel notre Dieu Tout puissant et à mes adorables parents
Gilbert Ongembo et Béatrice Ahako la mère de multitude.
Jérôme Ndjate
[iii]
REMERCIEMENT
Au préambule je remercie l’éternel notre Dieu tout puissant pour sa protection depuis
le ventre de ma mère jusqu’aujourd’hui que son nom soit loué à jamais.
Je tiens aussi à remercier d’une manière spéciale mon dicteur Professeur Ngoy
Bokolombe Pitchou et le co-directeur CT Thimoté Nkodia pour avoir sacrifié leur temps
malgré leurs différentes occupations pour m’encadrer afin réaliser ce travail.
J’adresse mes remerciements distingués à mes oncles Bill léonard et Jérôme Fils
Ndjate car ils ont inculqué en moi l’esprit de la confiance en soi.
Je tiens aussi à remercier toute membre familiale, plus particulièrement mes frères et
sœurs : John OPanga, Adolphe Shangema, Joseph Ngando, Athanase Omanyondo, Ben
Noé, Dominique Lomami, Josué Ohidi, Boocker Wonga, Chadrack Talunda Joseph
Lombole, Placide Loshima, Jean Emongo, Jeremy Omananga, Salomon, Louise Omba,
Alice Akatshi, Grâce Okoma, Antoinette et Rosaline pour leur irremplaçable et
inconditionnel soutien à travers leurs prières, conseils et de toute dimension. Je vous serai
redevable pour tous les efforts fournis matin, midi et soir à mon égard.
Enfin, si je n’avais qu’une personne à remercier, ce serait celle qui songe et qui
partage le peut qu’il a avec les autres. A toi le bonheur à jamais.
Merci à tous !
[iv]
INTRODUCTION GENERALE
Au regard de l’épuisement de ressource fossiles tel que prédit par les scientifiques, et
l’impact de la consommation exagérée de cette ressource sur l’émission de gaz à effet de
serre, qui fait objet d’une préoccupation majeure depuis le siècle dernier ; en fait de trouver
des sources d’énergies alternatives et incontournable pour continuer à satisfaire les besoins
énergétiques de la population tout en préservant notre environnement.
Mais si les carbones fossiles continueront d’occuper une place importante dans nos
sources d’énergies notamment pour le transport, cela concerne les carburants, mais aussi les
infrastructures routières. Ces dernières sont en effet fortement dépendantes d’un matériau de
grande diffusion très majoritairement issu du pétrole : « le bitume ». Au moment où le monde
a commencé à entrevoir la fin du pétrole il est cependant souhaitable de penser aux sources
d’énergies renouvelables. (Rolland, 2020)
PROBLEMATIQUE
Nul n’ignore que le développement d’une région ou d’une nation repose sur la
qualité et l’état des infrastructures notamment les routes qui doivent assurer et faciliter la libre
circulation des êtres vivants, en parlant de la bonne état de la route les utilisateurs que nous
sommes nous fixons beaucoup plus notre attention sur la qualité de revêtement de la chaussé
qu’est composée du bitume :un matériau issu de pétrole brut.(Lomami TFC 2022)
L’utilisation de carbone fossile à des fins énergétiques est une des principales causes
d’émission de gaz à effet de serre. Et toujours dans le but de diminuer ou limiter la pollution
de l’environnement les chercheurs se penchés à une autre source d’énergie qui est la biomasse
plus particulièrement les micro-algues qui est une source très prometteuse d’alternative au
carbone fossile et ceci sans intercaler l’industrie alimentaire, les micro-algues sont utilisés
pour la fabrication de bio-bitume. (Kpogbemabou, 2011)
HYPOTHESE
Tel que le mot l’indique l’hypothèse est la réponse anticipée à la question que le
chercheur s’interroge au début de son sujet. D’où les hypothèses à adopter pour ce travail se
baseront principalement sur les différentes méthodes ou techniques de fabrication de la bio-
bitume.
En réponse aux questions principales guidant notre recherche nous procèderons ci-
après :
Et pour l’environnement c’est un produit qui n’a pas d’effet toxique sur l’environnement.
[3]
INTERET DU SUJET
Tous nous sommes sans ignorés les impacts négatifs de ressource d’énergie fossile
notamment sur le réchauffement climatique et dans ce sens-là ; ce travail nous permettra nous
futurs Ingénieurs en pétrole –gaz et les énergies renouvelables d’avoir les informations
nécessaires sur l’une de source d’énergie renouvelable notamment ‘’ la biomasse’’ qui est
l’une de sources très prometteuse pour l’alternative au ressources fossiles et ces dérivées.
D’où ce travail va nous aider à comprendre le procédé pour la préparation de bio-bitume qui
est un produit issu des biomasses qui nous servira même dans le domaine professionnel.
METHODOLOGIE
OBJECTIF POURSUIVI
SUBDIVISION DU TRAVAIL
I .1. Introduction
La biomasse peut se vanter d’être l’une des premières formes d’énergie par
l’homme ! Ses première utilisations remontent aux débuts de nos origines, à la précisément la
préhistoire : nos ancêtres utilisaient déjà la biomasse par le feu pour se chauffer, s’éclairer ou
ème
pour cuire leurs aliments. Au 18 siècle, ils servaient du bois comme le principal
combustible utilisé pour le chauffage dans les maisons, leurs entreprise et ainsi que la cuisson.
Il est utilisé aussi d’une manière augmenter jusqu’à la première révolution industrielle,
précisément pour alimenter les machines à vapeur et les aérostats. (Juvenon, 2023). C’est en
1876, que Nicolaus August Otto l’inventeur du moteur à explosion avait conçu le premier
moteur à explosion pour fonctionner avec de l’éthanol comme carburant, alors que en 1900,
Rudolf Diesel l’inventeur du moteur à combustion faisait tourner ces machines à l’huile
d’arachide ainsi a vu le jour les biocarburants qui sont des produits énergétiques
(combustibles) issue de la biomasse. (Prof Kayembe, 2020)
I.3. Définition
Le terme biomasse veut dire au sens large la masse globale des organismes vivants
présents dans un milieu donné. Depuis le premier choc pétrolier, en 1973, ce concept
s’applique aux produits organiques végétaux et animaux utilisés à des fins énergétiques ou
agronomiques. En somme, il s’agit de l’ensemble de la matière organique d’origine végétale,
animale ainsi que ses produits issus de différentes transformations (les déchets organiques).
(Khelfa, 2018)
[6]
La biomasse est une ressource qu’on peut trouver dans les industries, dans les forêts
ou milieux aquatique. D’où sa composition varie considérablement selon les différents types
mais on retrouve : la teneur en cendres, carbone (C), hydrogène (H), azote (N), soufre (S), et
chlore (Cl). Ou la formule chimique générale de chacune est représentée comme suit :
CXHYOZ ou les coefficients x, y et z sont calculés pour chaque biomasse. (A.khelfa, 2018)
Elle peut être utilisée comme carburant. Il y a deux familles de biocarburants : les esters
d’huiles végétales (colza) et l’éthanol, produit à partir de blé et de betterave, incorporable
dans le super sans plomb sous forme d’Ethyl Tertio Butyl Ether (ETBE, voir bioéthanol).
Biochimie Thermochimie
BIOMASSE
Energie + eau
pour les véhicules à essence et les huile végétales ou biodiesel pour les véhicules diesel), et
une voie pour le biogaz.
I.5.1.1 La fermentation
La fermentation des sucres en C6 par des levures est similaire à celle pour la
production de biocarburant de première génération mais la présence de lignine dans la
biomasse limite la concentration initiale en sucres en C6 et pour cella ça donne L’éthanol qui
est un carburant de grande qualité. Il peut également être transformé, par vapo-reformage, en
hydrogène pour une utilisation en pile à combustible. Le procédé de production du bioéthanol
dépend de la nature de la biomasse : les sucres (provenant de la canne à sucre ou des
betteraves) sont fermentés. Pour l’amidon et la cellulose, il faut d’abord casser les longues
chaînes des molécules de polysaccharides par une hydrolyse acide ou enzymatique avant que
les sucres résiduels puissent fermenter et donner de l’éthanol. Cette voie métabolique suit
l’enchaînement des réactions de la glycolyse, le pyruvate étant ensuite transformé en éthanol
via l’acétaldéhyde. Le bioéthanol peut être employé directement, pur ou en mélange dans les
essences, ou après transformation en ETBE (éthyl tertio butyl éther). (Prof kayembe 2020)
I.5.1.2 La transestérification
Le biodiesel est obtenue par extraction des huiles de plantes oléagineuses riches en
lipides comme le colza ou le tournesol. Des esters de glycérol et de méthyle sont obtenus à
l’aide d’un procédé connu sous le nom de transestérification. En général, le procédé en
question suppose l’incorporation d’hydroxyde de sodium et de méthanol à l’huile de source
afin d’extraire l’ester méthylique d’huile végétale (EMHV). Le biodiesel est utilisé en
mélange dans le gazole pour les moteurs diesel.
Depuis longtemps, ce processus naturel connu dans les voisinages des maréracages a
été artisanalement mis en œuvre dans les exploitations agricoles ; et il s’est développé depuis
peu de façon industrielle et représente un grand espoir pour la valorisation de la biomasse.
Ainsi la bio méthanisation peut se définir comme un procédé microbien pendant laquelle, en
absence de l’oxygène de l’air, de nombreuses communautés bactériennes agissant en
symbiose, transforment sous l’action des enzymes exo cellulaires, une partie de la de la
matière organique en méthane et en gaz carbonique. Elle constitue donc l’une des voies de
[9]
dégradation des matières organiques d’origines animale ou végétale et donne une forme
d’énergie renouvelable et bon marché. (Prof Kayembe, 2020)
C’est une technologie éprouvée et largement utilisée pour le traitement des déchets
organiques humides (80 à 90% d’humidité). Le biogaz est utilisé directement dans les moteurs
ou les turbines à gaz. Sa qualité peut être améliorée en éliminant le CO2. Si le gaz est utilisé
dans un moteur pour produire uniquement de l’électricité, le rendement global de la
transformation biomasse en électricité est compris entre 10 et 16%. Les perspectives de
développement à moyen terme des biocarburants de première génération sont réelles mais
inégales selon le type de biocarburant. Elles vont rencontrer des limitations en termes
d’approvisionnement en matières premières, notamment dans le cas des huiles végétales.
(Klelfa, 2018)
La grande majorité des analyses de cycles de vie montrent que les énergies
renouvelables en particulier la biomasse (dans la voie énergétique ou non) précisément les
biocarburants ont globalement un impact positif sur la réduction des émissions de gaz à effet
de serre (GES) ; les biocarburants permettent aux pays d’être indépendants sur le plan des
carburants. Toutefois, l’ampleur de cet impact varie selon les études. Il est donc nécessaire
de clarifier ces divergences qui peuvent résulter, notamment, de différences de méthodes mais
aussi de la diversité des lieux et des modes de production. Par conséquent et en raison de la
concurrence entre le développement des biocarburants et les agricultures vivrières, d’autres
ressources existent, sous la forme de biomasse lignocellulosique il s’agit essentiellement de
résidus d’origine agricole (pailles, tiges de maïs), de résidus forestiers et de sous-produits de
la transformation du bois. Les déchets organiques des industries papetières et agroalimentaires
représentent d’importants gisements et offrent aussi un fort potentiel d’élargissement de
l’éventail des matières carbonées transformables en biocarburants (biocarburants de seconde
génération). Pour d’autres générations et la voie biochimique avancée les formes des
biomasses utilisées sont les micros algues et macro algues ainsi que d’autres microorganismes
[10]
(levures…). Pour ces voies avancées, le procédé comprend les étapes suivantes : (Prof
kayembe, 2020)
Des nouvelles technologies appliquées sont nécessaires pour lever les obstacles à
une utilisation de ces biomasses. L’utilisation de ces micro algues/ macro algues serait
cependant une alternative intéressante aux biomasses utilisées pour la production des
biocarburants de la première génération de par leur rendement élevé à l’hectare et l’utilisation
de surfaces non cultivables. Selon les conditions de production, leurs rendements en huile
peuvent être de 10 à 30 fois supérieurs à ceux du colza (de 10 à 40 t d’huile/ha/an). Les
macros algues posent problème de sélection. Sur certains de milliers d’espèces existantes, il
convient de sélectionner l’espèce au meilleur ratio lipidique. Ensuite, le mode de culture
choisi aura des impacts importants sur l’économie globale de la production du biocarburant
ainsi que sur l’environnement.
En effet, des systèmes fermés tels que des photos bioréacteurs, qui impliquent des
coûts d’investissement importants, ou encore ouverts tels que des lagunages ou bassins
artificiels sont envisageables mais demandent une évaluation plus approfondie. Enfin la
récolte et l’extraction des lipides sont cruciales. Les téchnologies utilisées pourraient être
optimisées pour améliorer leur bilan énergétique et environnemental. Une intégration
complète du procédé de production pourrait par ailleurs permettre de baisser les coûts de
production de ces biocarburants pour cette raison, des couplages sont possibles avec :
Traitement des eaux usées (les micros algues puisent l’azote et le phosphore
pour leur croissance) ;
Le captage de CO2 ;
La transformation en produits à plus haute valeur ajoutée (aquaculture, chimie
du végétal).
Grâce au génie énergétique, d’autres microorganismes sont capables de produire des
lipides, c’est le cas de certaines levures, on parle alors d’huiles de levure. Ces lipides
permettent ensuite d’accéder à la production de biodiesels ou bio kérosènes.
- Le gaz de synthèse (dit syngaz) et les bio bruts/ bio huiles en biocarburants.
Contrairement aux voies biochimiques, les voies ne nécessitent pas une sélectivité dans leurs
procédés de transformation, c’est l’avantage principal de ces voies ainsi, le gaz de synthèse
(syngaz) est obtenu après gazéification de la biomasse (lignocellulosique, déchets
organiques). ces procédés regroupent ainsi les technologies de la combustion, de la
gazéification et de la pyrolyse.
Les différentes voies de valorisation énergétique du bois.
Le tableau I.1 précise pour chaque transformation les conditions en température et
atmosphère ainsi que les produits obtenus.
Tableau I. 1 : Tableau récapitulatif des conditions opératoires des différentes
transformations thermochimiques
I.5.2.1 La pyrolyse
[12]
Charbon de bois
Autres produits
Sans 02
De 100°C à 250°C, le bois commence à connaître une décomposition lente qui atteint environ
10 % de la masse anhydre à 250°C. La perte de masse est essentiellement due à la dégradation
des hémicelluloses et ensuite de la cellulose produisant de l’acide acétique, le méthanol,
l’acide formique... À partir de 250 °C, le dégagement de gaz devient important. Sa
composition chimique change puisqu’on voit apparaître : les gaz combustibles H2, CO et
CH4, caractéristiques de la décomposition des produits primaires obtenus jusqu’à environ
250°C ; les produits condensables aromatiques, comme phénols, crésols, vanilline, etc.,
attribués à la dégradation de la lignine.
La quantité de gaz qui se dégage est très dépendante de la vitesse de chauffe et de la
température. Vers 320°C, la quantité de gaz produit a un débit suffisant pour atteindre la
limite d’inflammabilité dans l’air. En parallèle se forme le charbon de bois dont l’origine est
principalement la lignine.
La température, la vitesse de chauffe et le temps de séjour de la matière première
dans le réacteur sont les principaux paramètres réactionnels influant de manière significative
sur la composition et la qualité des produits de la réaction. Viennent ensuite la granulométrie
et l’humidité de la matière première.
Le contrôle de ces paramètres opératoires permet d’orienter les réactions vers la
production préférentielle d’une des trois phases, solide, liquide ou gazeuse, et de maximiser
les rendements de la transformation. La pyrolyse est classée en trois types, à savoir la lente, la
rapide et la pyrolyse flash, se distinguant selon la température, la vitesse de chauffe et le
temps de résidence (Ioannidou et al.2008) :
Pyrolyse lente : La pyrolyse conventionnelle, en d'autres termes pyrolyse lente, est appliquée
depuis des milliers d'années pour les procédés où la production de charbon de bois est visée
(Apaydin et al. 2007). La biomasse est pyrolysée selon une faible vitesse de chauffe (~5-
10°C/min). Ceci permet l’obtention de faibles proportions de liquide et de produits gazeux et
plus de résidu carboné.
De nombreuses études ont été effectuées selon ce processus : (Pütün et al.2001)
ont fait l’étude d’une pyrolyse à lit fixe sur l’euphorbe (rigida), la plante de tournesol et sur la
coquille de noisette, à différentes températures.
Lorsqu’ il y a variation de température de 400 à 700°C, les rendements en bio-huiles
obtenus augmentent dans les trois cas étudiés. La pyrolyse lente à 7°C/min sur les graines de
coton a été reportée par Özbay et al. 2001615-625P.
Les expériences ont été effectuées dans deux réacteurs, le réacteur tubulaire à
balayage et le réacteur de Heinze. Il avait observé que l’augmentation de la température (à
[14]
plus de 600°C), le rendement en huiles augmentait et qu’il diminuait aux environs de 750°C.
Par ailleurs, le rendement en char a montré une diminution continue. Selon Onay et Koçkar,
ils ont effectué des expérimentations en pyrolyse lente sur le colza dans le réacteur de Heinze
et un réacteur tubulaire en faisant varier la température, la vitesse de chauffe et la taille des
particules. Les résultats ont montré que l’augmentation de la température jusqu’à 550°C
permettait l’augmentation du rendement en huiles qui diminuait par la suite au-delà de cette
température (le rendement en char diminue et celui des liquides augmente avec
l’augmentation de la température). Pour une taille de particules variant entre 0,6 et 1,8 mm et
une vitesse de chauffe de 30°C/min, un rendement maximum en huiles (51,7%) est obtenu
pour le réacteur de Heinze.
Par ailleurs, dans le réacteur tubulaire, un rendement maximum en huiles de 68% est
obtenu pour une vitesse de chauffe de 300°C/min. La quantité de solide résiduelle est moindre
pour une taille des particules variant entre 0,85 et 1,25 mm. Les déchets des industries
alimentaires, les pulpes d'abricots, ont été pyrolysés dans un réacteur à lit fixe pour une
vitesse de chauffe de 5°C/min par Özbay et al.. Le rendement en bio-huiles a atteint une
valeur maximale de 23,2% à la température de pyrolyse de 550°C. Les investigations en
pyrolyse lente à 5°C/min de la graine de carthame ont été effectuées par Beis et al. (2002). La
température finale de pyrolyse, le débit de gaz ainsi que la taille des particules sont les
paramètres variables pendant l’étude. Les résultats montrent que les valeurs des rendements
en huiles et en gaz étaient maximums respectivement à 550°C et 700°C.
Dans tous les cas, le rendement en char diminue avec l’augmentation de la température.
Pyrolyse rapide : Dans ce cas, la vitesse de chauffe de la biomasse est de l’ordre de
300°C/min. D'une façon générale, la pyrolyse rapide est utilisée pour l’obtention de bio-huiles
de haute qualité. Elle est établie avec succès dans la plupart des réacteurs à lit fluidisé car elle
offre des vitesses de chauffe élevées, une dévolatilisation rapide, une facilité de contrôle de la
collecte des produits de pyrolyse, etc. (Luo et al. 2004).
Divers réacteurs comme celui à écoulement entraîné, le réacteur à treillis métallique
ou à lit fluidisé à balayage, sont utilisés pour la pyrolyse rapide. Plusieurs chercheurs ont
bossés dans le domaine de la pyrolyse rapide de la biomasse à l'aide de divers réacteurs.
Onay et al. 2001 ont étudiés la pyrolyse rapide de la graine de colza dans un réacteur à lit fixe.
Un rendement de 68% en huiles a été obtenu pour une température de pyrolyse égale à 550°C,
une vitesse de chauffe de 300°C/min, un débit d’N2 de 100 cm3 /min et pour une taille des
particules variant entre 0,6 et 0,85 mm. Dans une autre expérience, Onay et Koçkar ont
entrepris des tests en pyrolyse rapide de la graine de colza pour étudier de la même manière
[15]
I.5.2.2 La combustion
I.5.2.3 La gazéification
Le bois est depuis longtemps valorisé par combustion dans des chaudières. Les
technologies sont éprouvées et offrent de bons rendements mais sont limitées à une simple
production de chaleur. La gazéification transforme le bois, par oxydation partielle à 800-
900°C, en un gaz combustible, riche en hydrogène et en monoxyde de carbone (probablement
entre 15 et 30% de CO et H2 pour la gazéification à l'air), avec un pouvoir calorifique
inférieur de 4 à 6 MJ/Nm3 (le gaz naturel a un PCI de 36MJ/Nm3). Kersten et al ont prouvés
les principales étapes de réaction dans la gazéification de la biomasse sont :
[17]
l'hémicellulose est très variée et plus complexe que celle de la cellulose, car elle est constituée
de nombreux sucres différents. Sa décomposition thermique a lieu vers 200-260 °C et conduit
à la formation préférentielle de composés volatils tels que l’acide acétique, le méthanol et le
furane. (Lorcet, 2009)
La cellulose est généralement le composé pondérant de la biomasse (50 %).
C’est un polymère linéaire à fort poids moléculaire. Il est constitué d’environ 5000 à 10000
unités de glucose. Sa dégradation a lieu entre 240 et 350 °C. La composition des produits de
pyrolyse de la cellulose est complexe, le nombre d’espèces pouvant s’élever jusqu’à 150.
Cependant, le levoglucosan, issu de la dépolymérisation des chaînes glucidiques est le produit
majoritaire (> 60 wt%) lors de la pyrolyse de la cellulose pure. Bien que la cellulose soit le
composant majoritaire de la biomasse et que la pyrolyse de cellulose pure conduise
majoritairement au 275 levoglucosan, la pyrolyse de la biomasse entière conduit à des teneurs
relativement faible en levoglucosan. D’après (Evans et Milne 1987), ce phénomène est lié à
la présence de base, de type K2CO3 conduisant à la formation de composés carbonylés et de
composés de type furanes.
Aux vues de ces différentes études, on peut conclure que la pyrolyse flash de la
cellulose conduit principalement à un composé caractéristique de la cellulose, le
levoglucosan, des composés de type furannes, principalement : le furfural, le 5 hydroxyméthyl
furfural et le 5-méthyl furfural et des composés carbonylés : l’acétol, l’hydroxyacétaldéhyde
et l’acétaldéhyde. (Lorcet, 2009)
(spirugrass) comme présenter dans le tableau I.2; entraver les méthodes ou techniques
d’analyses ci-dessous
- Taux de cendres mesuré par analyse thermogravimétrique sur des échantillons de 25
mg de spirugrass chauffés à 600°C pendant 1heure sous atmosphère oxydante. La
masse résiduelle correspondant aux cendres.
- Taux de lipide déterminé par la méthode de Falch et Bilgh & Dyer ;
- Taux de protéine déterminé par la méthode de Lowry.
- Taux de carbohydrates déterminés par la méthode Dubois.
- Taux d’autres constituants égal à 100% moins somme des taux mesuré ci-dessus.
En fin le taux d’autres constituants sont très utile, comparable aux taux de protéines,
le plus élevé mesuré. Le premier constant vient de la méthode de dosage des sucres et
protéines. Pour les protéines de l’échantillon. Il est donc possible de mal doser certaines
protéines présentes dans les micro-algues. Pour un dosage faible du taux de protéine, la
méthode Kjeldahl peut être utilisée car elle fournit un profil en acide aminé (aa) de
l’échantillon. Cependant cette méthode est bien plus compliquée à réaliser. Pour doser les
sucres, le dosage se fait sur une gamme étalon de glucose, qui amène le même biais que le
dosage des protéines. Ainsi le taux de sucres est aussi un ordre de grandeur. Le tableau ci-
dessous nous montre la composition chimique de la spirugrass.
Autres 35,7 ± 6
Les teneurs en carbone (%C), Azote (%N), Soufre (%S) et Hydrogène(%H) dans la
partie organique de la biomasse sèche (hors cendres et humidité) ont été déterminés par
analyse élémentaire, la teneur en oxygène (%O) est ensuite calculée à l’aide de l’équation :
%Emesuré
%E biomasse=100 ×
100−Taux de cendres
Lors de processus de conversion les chercheurs ont toujours besoin des équipements pour
expérimenter ou réaliser leurs devoirs de fait nous vous présentons quelques matériels qui les
servent.
Réacteur à haute pression : ce réacteur est utilisé pour maintenir des conditions de
température et de pression élevées néceessaires à la conversion hydrothermale. Il a été conçu
afin de pouvoir résister à des pressions allant jusqu’à plusieurs centaines de bars.
Réacteur en acier inoxydable : les réacteurs en acier inoxydable sont souvent utilisés
pour les réactions hydrothermales en laboratoire en raison de leur résistance à la corrosion et à
la pression. (Mehdad et al, 2019)
Pompe à haute pression (pompe à piston haute pression): ils sont utilisées pour injecter
précisement les réactifs dans les réacteurs à haute pression. (Holm et al, 2020)
Système de chauffage (résistance électrique) : les résistances électriques sont souvent
utilisées pour chauffer les réacteurs hydrothermaux en laboratoire. Elles peuvent être
immergées dans le liquide réactionnel ou placées à l’extérieur du réacteur. (Kumar et al,
2019)
Conteneurs de réaction (autoclave) : les autoclaves sont des récipients fermés
Catalyseurs à base de métaux tels que les nanoparticules de palladium, de platine ou de
nickel. Sont couramment utilisés pour l’amélioration de l’éfficacité des réactions
hydrothermales et favorisent la formation de produits spécifiques. (Li et al, 2017)
Système de refroidissement (échangeur de chaleur à circulation d’eau froide) : les
échangeurs de chaleur sont utilisés pour refroidir rapidement le réacteur hydrothermal après la
réaction, permettant ainsi d’arrêter la réaction et de prévenir les réactions secondaires
indésirables. (Santos et al, 2020)
Instruments d’analyse : des instruments d’analyse tels que des spectromètres, des
chromatogres et des microscopes sont utilisés pour analyser les produits de la conversion, ils
permettent aussi d’identifier les composés formés et évaluer le rendement du processus.
N.B : il est en retenir que les matériels utilisés dans la conversion hydrothermale
peuvent varier en fonction du type de réaction et des objectifs spécifiques du processus. D’où
ceux mentionnés ci-dessus sont des équipements utilisés couramment mais d’autres existent.
liquides et gazeuses. Cette étape nous sert à dissoudre la biomasse et de la convertir en bio-
huile. Une fois la réaction terminée, la pression est relâchée, ce qui permet à la bio-huile ainsi
produite peut-être ensuite utilisée comme précurseur pour la production de bio-bitume.
(Borghol, 2021)
La liquéfaction hydrothermale utilise l’eau dans son état supercritique, dans une
plage de température de 100 °C à 374 °C et sous une pression suffisante pour lequel l’eau
devient un fluide ayant des propriétés à la fois liquides et gazeuses. Ces conditions affectent
les propriétés physico-chimiques de l’eau.
A des températures proches de son point critique, la constante diélectrique de l’eau
est réduite jusqu’à atteindre des valeurs de polarité comparables à celles des solvants apolaires
comme. Par exemple, la constante diélectrique (ε) diminue de 78,5 à 25 °C jusqu’à atteindre
21 à 300 °C. Dans les conditions normales, l’eau est incapable de solubiliser les substances
organiques. En augmentant la température (conditions supercritiques), elle devient un bon
solvant pour les substances apolaires. (Borghol, 2021)
Proche de la température critique, le produit ionique de l’eau (Ke) est environ 3 fois
plus élevé que celui de l’eau liquide à température ambiante. En conséquence, les
concentrations des ions H+ et OH- sont plus élevées permettant ainsi de favoriser les réactions
catalysées par les acides et les bases. Les conditions sous-critiques influencent également la
viscosité de l’eau. Cette dernière diminue lorsque la température augmente (de 1 g/cm3 à 25
°C à 0,75 g/cm3 à 300 °C conduisant ainsi à l’augmentation du coefficient de diffusion et de
la vitesse des réactions chimiques. De ce fait, l’eau joue le rôle d’un catalyseur.
Dans les conditions hydrothermales, l’eau se comporte comme un réactif dans le
milieu réactionnel. Les molécules d’eau participent aux réactions d’hydrolyse et peuvent
également servir de source d’hydrogène dans les réactions d’hydrogénation.
En conclusion, la liquéfaction hydrothermale dans les conditions supercritiques se base sur
l’utilisation de l’eau en tant que solvant, catalyseur et réactif dans le milieu réactionnel.
(Borghol, 2021)
[27]
Liquéfaction hydrothermale
Biomasse (+ eau)
Dégazage
Gaz
Phase hydrophobe
Résidus Résidus
Bio –huile Phase aqueuse
solides Phase aqueuse Bio-huile solides
Cette figure nous montre les différents produits issus de la liquéfaction hydrothermale de la
biomasse
[29]
De la même sorte que le raffinage du pétrole conduit aux carburants, aux plastiques
et à de nombreux produits chimiques, le traitement de la biomasse végétale, qui se développe
[32]
en continu grâce à une recherche mondiale très active, débouche sur une large palette de
produits jusqu’aux molécules à haute valeur ajoutée de la chimie verte.
Les plantes sucrières et oléagineuses, les céréales, les plantes amylacées (contenant
de l’amidon), mais aussi le bois, les résidus agricoles, les plantes non comestibles ou les
algues marines, fournissent ou sont susceptibles de fournir des produits dérivés d’un grand
intérêt économique après un traitement adapté.
II.1.1. Genèse
La genèse de bio-bitume remonte aux années 1990, lorsque des chercheurs ont
commencé à étudier les propriétés des déchets organiques, les utilisés comme matières
premières dans la fabrication des matériaux de construction. A cette époque, les
préoccupations environnementales ont commencé à croitre et il est devenu intéressant que des
alternatives durables et renouvelables au bitume pétrolier étaient si important.
bois. Depuis lors, de nombreuses recherches ont été menées pour améliorer la qualité et la
durabilité du bio-bitume.
De nos jours, est utilisé dans des projets de construction, dans plusieurs pays,
notamment au Canada, en France, en Belgique et aux Etats-Unis, Holland. Est considéré
comme une alternative durable et écologique au bitume d’origine fossile ou traditionnel car, il
est issu de la biomasse en utilisant les déchets organiques qui seraient autrement destinés à la
décharge.
II.1.2. Constitution
- Les huiles végétales, comme l’huile de soja, de colza, de tournesol ou de lin, qui
peuvent être modifiées chimiquement pour améliorer leurs propriétés liantes.
- Les résidus de l’industrie agricole, comme la lignine, qui est composant structurel
des parois cellulaires des plantes. La lignine peut être extraite de la biomasse
lignocellulosique, comme la paille de blé, la bagasse de canne à sucre ou les copeaux
de bois.
- Les graisses animales, tel que le suif, qui peuvent être traitées et modifiées pour
servir de liant dans les bio-bitumes.
- De micro-algues par liquéfaction hydrothermale.
2) Agrégats : les agrégats sont les matériaux granulaires qui composent la majeure partie de la
structure du bitume. Ils sont généralement constitués de pierres concassées, de sable ou
d’autres matériaux minéraux. Dans les bio-bitumes, les agrégats peuvent être les mêmes que
ceux utilisés dans les bitumes conventionnels, ou ils peuvent être remplacés par de matériaux
recyclés, comme le verre broyé ou les granulats de caoutchouc provenant de pneus usagés.
II.2. CARACTERISTIQUES
- La durabilité : le bio-bitume est un matériau durable qui résiste aux intempéries et aux
contraintes environnementales.
- La résistance : le bio-bitume est matériau résistant qui peut supporter des charges
élevées et des mouvements du sol.
- cout abordable : bien que le bio-bitume soit plus cher que les matériaux traditionnels,
il offre une durée de vie plus longue et une maintenance réduite, ce qui en fait un
choix économique à long terme. (Hassan et al, 2017)
Le bio-bitume est un matériau issu de la biomasse qui est une source renouvelable,
conçu pour remplacer le bitume d’origine fossile. Vu qu’il est issu de la biomasse, qui est une
source très vaste renferment plusieurs secteurs ; nous présentons quelques types de bio-
bitume :
II.4 Fabrications
Le temps de séjours est l’un de paramètres que tous les chercheurs tirent attention au
cours d’une réaction dans un laboratoire car, il fait référence à la durée pendant laquelle les
matières premières sont maintenues dans un réacteur pour permettre une réaction chimique
complète. Ce temps de séjours peut varier en fonction des conditions de préparation et
d’objectifs spécifiques de la réaction.
certaines applications. D’un n’autre côté un temps de séjours plus courts peuvent permettre du
bio-bitume avec des propriétés physiques différentes, telles qu’une viscosité plus faible ou
une teneur en oxygène plus élevée. Cependant le temps de jours plus court peut aussi réduire
la réaction entre les composés de la matière première, ce qui peut entrainer une réduction de la
teneur en carbone et en hydrogène du bio-bitume. (Zhang et al 2016 ; Rehan et al, 2018 ;
Oyedum et al, 2019)
II.6 Applications
- Revêtements routiers : le bio-bitume peut être utilisé comme liant pour les
revêtements routiers. D’où les revêtements routiers à base de bio-bitume sont plus
écologiques que les revêtements à base de bitume de pétrole, car ils sont fabriqués à
partir de matériaux renouvelables.
- Toitures : le bio-bitume peut également être utilisé comme matériau de toiture. Les
toitures en bio-bitume sont plus résistantes aux intempéries et aux UV que les
toitures traditionnelles en asphalte. De plus, elles sont plus écologiques car elles sont
fabriquées à partir de matériaux renouvelables.
- Construction de ponts : le bio-bitume peut également être utilisé dans la construction
de ponts. Les ponts construits avec du bio-bitume sont plus résistants à la corrosion
que les ponts traditionnels en acier.
- Revêtements de sol : le bio-bitume peut être utilisé comme liant pour les revêtements
de sol. Les revêtements de sol en bio-bitume sont plus résistants à l’usure que les
revêtements de sol traditionnels en asphalte.
- Aménagement paysager : le bio-bitume peut également être utilisé dans
l’aménagement paysager pour créer des sentiers, des allées et des pistes cyclables.
Les sentiers en bio-bitume sont plus résistants aux intempéries et aux UV que les
sentiers traditionnels en asphalte.
En un mot le bio-bitume un matériau qui est utilisé dans plusieurs secteurs notamment : les
revêtements routiers, les toitures, les revêtements de sol, la construction de ponts et
l’aménagement paysager. Ces diverses applications sont écologiques car le bio-bitume est issu
des matériaux organiques renouvelables plutôt que de pétrole.
7.1. QUALITE
Comme tout autre matériau présente ces qualités, le bio-bitume présente les
principales qualités suivantes :
L’écologique : le bio-bitume est fabriqué à partir de matières premières renouvelables
telles que les huiles végétales, les résidus de bois, ainsi de suite ce qui en fait une
alternative plus durable et plus respectueuse de l’environnement que le bitume
conventionnel.
[39]
Une spécification a pour but de fixer une ou des limites à la valeur vraie pour une
caractéristique donnée. La caractéristique est mesurée en laboratoire en appliquant une
méthode d’essai normalisée, dont les résultats peuvent avoir une dispersion définie par sa
répétabilité et sa reproductibilité. Par conséquent, il existe quelques incertitudes quant à la
vraie valeur de chaque caractéristique mesurée. Et pour clore les normes et les spécifications
pour le bio-bitume sont encore en examens ou en développement car, le bio-bitume est un
encore un de produit ou domaine dirons-nous de recherche en pleine croissance.
Comme tout autre produit, dans ce chapitre nous allons présenter les avantages et les
inconvénients de la bio-bitume dans l’échelle de la vie notamment sur le plan sécurité, la
santé car la santé prime d’abord et sur le plan environnemental qui est l’une de partie qui a
fait objet de plusieurs études durant ce dernier siècle.
CONCLUSION
A la fin nous avons fait un aperçu sur des évaluations sécurité, santé et
environnemental de la production de bio-bitume qui prouve que la production et
l’utilisation de bio-bitume a un impact appréciable du point de vue
environnemental car il contribue à la diminution des émissions des gaz à effet de
serre.
Références
Ran Zhang, Zhanping You, Jieji, Qingwen Shi etbZhisuo « examen des
caractéristiques des bio-huiles et de leur utilisation comme additifs des
asphaltes. » 2021. Aout : 26 (16) : 5049. Publié en ligne le 20. PMCID
Ramu Penki, déroute Subrat Kumar « bitume de nouvelle génération : retour sur
le défis et développements récents dans la préparation et l’utilisation du bio-
bitume » conversion de la biomasse et bioraffinerie, 1-18, 2021
www.energies-renouvelables. Fr
Webtv. Univ-nantes.fr
Zhaojie Sun, Junyan Yi, Decheng Feng, Yiming, Athanasios Scarpas, Yiming
Zhu « préparation de bio-btime par bio-huile basée sur la polymérisation des
procédés de production », journal de production plus propre, Tome 189,
10 juillet 2018, pages 21-29.