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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI

problèmes sur les intégrales et applications

Problème 1
À propos de l’irrationalité de π

Notations

Soient a et b deux réels strictement positifs ; pour tout entier naturel non nul n, Pn désigne le polynôme
définie par
X n (a − bX)n
Pn = .
n!
On note aussi Pn la fonction polynomiale associé au polynôme Pn .
Les deux premières parties du problème sont largement indépendantes ; la troisième partie utilise des
résultats des parties qui la précèdent.
Le but du problème est de montrer que le nombre π est irrationnel.

1ère Partie
Étude des racines du polynôme Pn

Soit n un entier naturel non nul.


1.1. Premiers résultats
1.1.1. Quel est le degré de Pn ?
(k)
1.1.2. Que peut-on dire de la dérivée k-ième Pn de la fonction Pn pour tout entier k > 2n + 1 ?
1.2. Étude des racines de Pn
1.2.1. Préciser les racines de Pn et donner l’ordre de multiplicité de chacune d’elles.
(k) (k)
1.2.2. Donner la valeur de Pn (0) et Pn ( ab ) pour tout entier k ∈ {0, . . . , n − 1}.
1.3. Étude de Pn(k) (0) et Pn(k) ( ab ) pour k ∈ {n, n + 1, . . . , 2n}
Soit k un entier compris au sens large entre n et 2n.
1.3.1. Montrer que, pour tout réel x,
n  
1 X k n! n!
Pn(k) (x) = (−b)k−p xn−p (a − bx)n−k+p .
n! p (n − p)! (n − k + p)!
p=k−n

On pourra utiliser la formule de Leibniz donnant la dérivée k-ième d’un produit.


(k) (k)
1.3.2. En déduire les valeurs de Pn (0) et Pn ( ab ) en fonction de a, b, n et k.
(k) (k)
1.3.3. Vérifier que si a et b sont des entiers, il en est de même de Pn (0) et Pn ( ab ).

2ème Partie
Étude de suites

2.1. Soit n un entier naturel non nul.


2.1.1. Étudier la fonction polynomiale Pn sur le segment [0, ab ] ; dresser son tableau de variations.
2.1.2. En déduire que la fonction Pn est positive et bornée sur le segment [0, ab ] puis déterminer sa
borne supérieure notée βn : βn = sup Pn (x).
06x6 ab
αp
2.2. α étant un réel strictement positif, on considère la suite (up )p>1 définie par : up = , p > 1.
p!

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI
 
up+1
2.2.1. Montrer que la suite converge vers 0.
up p>1
2.2.2. Montrer qu’il existe N ∈ N∗ tel que 0 < up+1 < 21 up dès que p > N .
2.2.3. En déduire que la suite (up )p>1 converge vers 0.
2.3. Que peut-on alors dire de la suite (βn )n>1 ?
2.4. Soit (xp )p>1 une suite d’entiers qui converge vers 0. Montrer, en utilisant la définition de la limite
d’une suite, que ses termes sont nuls à partir d’un certain rang.

3ème Partie
Démonstration du résultat annoncé

On se propose de montrer l’irrationalité de π ; raisonnant par l’absurde, on suppose qu’il existe deux
entiers naturels non nuls, notés c et d, tels que π = dc .
Pour tout entier naturel non nul n, on pose :
Z π
xn (c − dx)n
Qn (x) = , x ∈ R et In = Qn (t) sin t dt.
n! 0
 n
∗ π c2
3.1. Montrer que, pour tout n ∈ N , 0 6 In 6 , puis en déduire la limite de la suite (Ik )k>1 .
n! 4d
3.2. Montrer soigneusement que, pour tout n ∈ N∗ , In 6= 0.
3.3. En utilisant des intégrations par partie, montrer que pour tout n ∈ N∗ ,
2n 
X c c π π 
Q(k) + k + π − Q(k)

In = n cos n (0) cos k + π .
d d 2 2
k=n

3.4. Justifier alors que, pour tout n ∈ N∗ , In est un entier.


c
3.5. Conclure au sujet de l’hypothèse π = d ∈ Q.

Problème 2
Intégrales de Wallis et de Gauss
Application à l’étude d’une fonction

1ère Partie
Quelques résultats préliminaires

4.1.
4.1.1. Justifier que pour tout réel x > 0, ln x 6 x − 1.
4.1.2. En déduire que pour tout entier n > 1 et tout u ∈ [0, n], e−u − (1 − nu )n > 0.
4.2.
4.2.1. Justifier que pour tout réel x, ex > x + 1.
4.2.2. En déduire que pour tout entier n > 1 et tout réel t ∈ [0, 1], (1 − t)n ent > (1 − t2 )n .
4.2.3. Montrer que pour tout entier n > 1 et tout réel t ∈ [0, 1], (1 − t2 )n > 1 − nt2 .
u2
4.2.4. En déduire que pour tout entier n > 1 et tout u ∈ [0, n], e−u − (1 − nu )n 6 n e−u .

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI

2ème Partie
Intégrales de Wallis
Z π/2
Pour tout entier naturel n, on pose In = cosn t dt.
0
5.1. Des relations utiles
5.1.1. Calculer I0 et I1 et justifier que In > 0 pour tout n ∈ N.
5.1.2. Montrer que pour tout entier n > 2, nIn = (n − 1)In−2 .
5.1.3. En déduire que pour tout entier n > 1, nIn In−1 = π/2.
5.2. Un équivalent de In
n−1 In
5.2.1. Montrer que la suite (Ip )p∈N est décroissante et que pour tout n > 1, 6 6 1.
n In−1
r
π
5.2.2. Justifier alors que In ∼ .
2n
5.3. Soit n un entier naturel.
Z √n  Z 1
t2  n
5.3.1. Trouver une relation entre 1− dt et (1 − u2 )n du.
0 n 0
Z 1
5.3.2. Montrer que pour tout entier p > 0, (1 − t2 )p dt = I2p+1 .
0

n
t 2 n
Z
5.3.3. En déduire la limite en +∞ de la suite de terme général 1− dt.
0 n

3ème Partie
Calcul de l’intégrale de Gauss
Z x
2
+
6.1. On considère la fonction f définie sur R par f (x) = e−t dt.
0
Z 1
1 2
6.1.1. Montrer que f est croissante et majorée par + e−t dt.
e 0
Z +∞
2
6.1.2. En déduire que f possède une limite finie en +∞ ; cette limite se notera e−t dt.
0
6.2. Détermination de la valeur de l’intégrale de Gauss
2
6.2.1. Étudier les variations de la fonction h : t 7−→ t4 e−t sur R+ et montrer qu’elle y est bornée ;
on fera un tableau de variations.
Z √n 
t2 n
 
2
6.2.2. Montrer que la suite de terme général e−t − 1 − dt converge vers 0 ; on pourra
0 n
utiliser les résultats de la première partie.
Z +∞ √
−t2 π
6.2.3. En déduire que e dt = .
0 2
Z +∞
2 √
6.3. Montrer que l’intégrale e−t dt est convergente et vaut π.
−∞

4ème Partie
Étude d’une fonction
Z x2 Z x
2 2
On note F et f les fonctions définies sur R par F (x) = e−t dt et f (x) = e−t dt.
x 0
7.1. Dérivabilité et dérivée de F
7.1.1. Exprimer F à l’aide de f .

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7.1.2. Justifier que F est de classe C 1 sur R et calculer sa dérivée.


7.2. En comparant x et x2 pour tout x ∈ R, préciser le signe de F sur les intervalles ] − ∞, 0[, ]0, 1[ et
]1, +∞[. Que vaut F (0) ? Et F (1) ?
7.3. Limites de F en ±∞

7.3.1. Montrer que F (x) tend vers π lorsque x tend vers −∞.
2
7.3.2. Montrer que pour tout x > 1, 0 6 F (x) 6 e−x − e−x et en déduire la limite de F en +∞.
2 −x4
7.4. On pose g(x) = 2xex − 1, x ∈ R.
√ √
1+ 5
7.4.1. Calculer la dérivée de g et montrer que g 0 (x) = 0 si, et seulement si, x = ±α avec α = 2 .
7.4.2. Étudier les variations de g ; on fera un tableau de variations en précisant les limites en ±∞.
7.4.3. Justifier qu’il existe a ∈]0, α[ et b > 1 tels que g(a) = g(b) = 0.
7.5. Variation et allure du graphe de F
7.5.1. Étudier les variations de F ; on fera un tableau de variations et on précisera les signes de F (a)
et F (b).
7.5.2. Dessiner l’allure de la courbe représentative de F (unité 2 cm) ; on précisera les pentes des
tangentes aux points d’abscisses 0, 1, a et b ainsi que les asymptotes à la courbe. On prendra a ' 0.43, b '
1.26, F (a) ' −0.25, F (b) ' 0.05.

Problème 3
Étude d’une fonction définie par une intégrale

1ère Partie Z +∞
sin t
Convergence et calcul de l’intégrale dt
0 t

8.1. Convergence de l’intégrale en question


1 − cos t sin t
8.1.1. Montrer que les fonctions t 7−→ 2
et t 7−→ sont prolongeables par continuité en 0.
t t
1 − cos t
8.1.2. Montrer que la fonction t 7−→ est intégrable sur l’intervalle ]0, +∞[.
t2
8.1.3. Montrer que, pour tout couple (ε, a) de réels tels que 0 < ε < a, on a
Z a Z a
sin t 1 − cos a 1 − cos ε 1 − cos t
dt = − + dt.
ε t a ε ε t2
Z +∞
sin t
8.1.4. En déduire que l’intégrale dt est convergente.
0 t
8.2. Calcul d’une intégrale auxiliaire
 
n 2n+1
1 X sin 2 t
8.2.1. Montrer que, pour tout t ∈ R \ 2πZ et tout n ∈ N∗ , + cos(kt) = t . Que vaut
2 2 sin 2
k=1
n
1 X
la somme + cos(kt) si t ∈ 2πZ ?
2
k=1    
sin 2n+1 t
Z π sin 2n+1 t
2 2
8.2.2. On prolonge la fonction t 7−→ 2 sin t
par continuité en 0. Montrer que 2 sin t
dt =
2 0 2
π
2. (
0 si t = 0 ;
8.3. On considère la fonction g définie sur le segment [0, π] par : g(t) = 1
− 1
si 0 < t ≤ π.
t t
2 sin 2

8.3.1. Montrer que g est de classe C 1 sur [0, π].

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI
Z π   Z π  
8.3.2. Montrer que g(t) sin 2n+1
2 t
dt = g 0 (t) cos
2
2n+1
2n+1
2 t dt.
0 0
Z π  
8.3.3. En déduire que g(t) sin 2n+1
2 t dt −→ 0.
0 n→+∞
8.4. Calcul de l’intégrale en question
 
Z π sin 2n+1 t
2
8.4.1. Montrer que t dt −→ π2 .
0 n→+∞
Z +∞
sin t π
8.4.2. Conclure que dt = .
0 t 2

2ème Partie
Application à l’étude d’une fonction

9.1. Soit x un réel non nul.


1 − cos(xt)
9.1.1. Montrer que la fonction t 7−→ est intégrable sur l’intervalle [0, +∞[.
(1 + t)2
9.1.2. Montrer que, pour tout réel a > 0,
Z a
1 − cos(xa) 1 a 1 − cos(xt)
Z
sin(xt)
dt = + dt.
0 1+t x(1 + a) x 0 (1 + t)2
Z +∞
sin(xt)
9.1.3. En déduire que l’intégrale dt est convergente et que
0 1+t
Z +∞
1 +∞ 1 − cos(xt)
Z
sin(xt)
dt = dt.
0 1+t x 0 (1 + t)2
Z +∞
sin(xt)
Dans la suite de l’exercice, on pose f (x) = dt, x 6= 0.
0 1+t
9.2. Montrer que la fonction f est impaire.
9.3. Étude de f au voisinage de +∞
2
9.3.1. Montrer que, pour tout x > 0, 0 ≤ f (x) ≤ et en déduire la limite de f en +∞.
x
1 1 +∞ cos(xt)
Z
9.3.2. Vérifier que, pour tout x > 0, f (x) = − dt puis montrer qu’au voisinage de
x x 0 (1 + t)2
+∞, on a f (x) = x1 + O x12 .


9.4. Sens de variation de f


Z +∞
1 − cos u
9.4.1. Montrer que, pour tout x > 0, f (x) = du.
0 (x + u)2
9.4.2. En déduire que f est strictement décroissante sur ]0, +∞[ et sur ] − ∞, 0[.
9.5. Étude de la continuité de f sur ]0, +∞[
9.5.1. Montrer que, pour tout couple (a, b) de réels, | sin a − sin b| ≤ |a − b|.
Z +∞
sin(xt)
9.5.2. On note h la fonction définie sur l’intervalle ]0, +∞[ par : h(x) = dt.
0 (1 + t)3
Justifier la convergence de l’intégrale définissant h et montrer que, pour tout (x, y) ∈]0, +∞[2 ,
1
|h(x) − h(y)| ≤ |x − y|.
2
Z +∞
1 2 sin(xt)
9.5.3. Montrer que, pour tout x > 0, f (x) = − 2 dt et en déduire la continuité de
x x 0 (1 + t)3
f sur l’intervalle ]0, +∞[.

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI

9.6. Étude de f à droite en 0


Z +∞
π sin u
9.6.1. Montrer que, pour tout x > 0, − f (x) = x du.
2
Z +∞ 0 u(x + u)
sin u
9.6.2. Montrer que, pour tout x > 0, du ≤ 1 + ln(1 + x) − ln x.
u(x + u)
0
π
9.6.3. En déduire la limite de f en 0+ et justifier que, pour tout x > 0, 0 < f (x) < = sup f (t).
2 t>0
π Z π Z +∞
− f (x) 2 sin u sin u
9.6.4. Montrer que, pour tout x > 0, 0 < 2 = du + du puis
x 0 u(x + u) π u(x + u)
2
π
−f (x)
en déduire que la fonction x 7−→ 2 x tend vers +∞ lorsque x tend vers +∞. On pourra justifier et
utiliser le fait que, pour tout t ∈ [0, 2 ], sin t ≥ π2 t.
π

9.7. Donner une interprétation graphique du résultat de la question 9.6.4. précédente et dessiner l’allure
de la courbe représentative de f .
9.8. Montrer que la fonction x 7−→ f 2 (x) est intégrable sur l’intervalle ]0, +∞[.

Problème 4
Transformée de Fourier de fonctions

1ère Partie
Étude d’intégrales impropres

Soit f une fonction continue sur R, 2π-périodique et à valeurs réelles.


10.1. Convergence d’nue intégrale
10.1.1. Justifier que f est bornée.
Z +∞
f (t)
10.1.2. Montrer que, pour tout réel α > 1, l’intégrale dt est convergente.
1 tα
10.2. On désigne par F une primitive de f . Montrer que F est 2π-périodique si, et seulement si,
Z 2π
f (t) dt = 0.
0
Z 2π
1
10.3. On pose c0 (f ) = f (t) dt. Soit β un réel strictement positif.
2π 0
10.3.1. Montrer que toute primitive de la fonction t 7−→ f (t) − c0 (f ) est 2π-périodique.
Z +∞
f (t) − c0 (f )
10.3.2. Montrer, à l’aide d’une intégration par partie, que l’intégrale dt est conver-
1 tβ
gente.
Z x
f (t)
10.3.3. Si c0 (f ) 6= 0 et β 6 1, donner un équivalent en +∞ de la fonction x 7−→ dt.
1 tβ
Z x
sin t

10.4. En déduire un équivalent, en +∞, de la fonction x 7−→ dt.
t

1

2ème Partie

11.1. Soit f une fonction définie sur R, à valeurs réelles, continue par morceaux sur tout segment de R.
On suppose que la fonction f possède une intégrale absolument convergente sur R.
11.1.1. Démontrer que, pour tout réel y, la fonction x 7−→ f (x) e−ixy possède une intégrable absolu-
ment convergente sur R.

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI

On définit alors une nouvelle fonction, notée fb, en posant :


Z +∞
fb(y) = f (x) e−ixy dx, y ∈ R.
−∞

11.1.2. Démontrer que la fonction fb est bornée et continue.


11.2. Un exemple de calcul d’une Transformée de Fourier
11.2.1. Soient α et β deux nombres réels tels que α < β. Calculer fb lorsque f est la fonction
indicatrice, χ[α,β] , de l’intervalle [α, β] de R ; on rappelle que

f (x) = 1 pour x ∈ [α, β] et f (x) = 0 sinon.

11.2.2. En déduire que, si a est un nombre réel > 0, et si ψa désigne la fonction indicatrice de
l’intervalle [−a, a] de R, on a

2 sin ay
ψ
ca (y) = pour y ∈ R, y 6= 0,
y
ψa (0) = 2 a.
c

11.3. Soit a un nombre réel > 0, et soient f et g deux fonctions définies sur R, à valeurs réelles, nulles
hors de l’intervalle [−a, a] et continues sur cet intervalle. On définit une nouvelle fonction, notée f ∗ g, en
posant, pour tout réel x, Z +∞
(f ∗ g)(x) = f (y) g(x − y) dy.
−∞
11.3.1. Vérifier que l’intégrale définissant f ∗ g a un sens, et que la fonction f ∗ g est nulle hors de
l’intervalle [−2 a, 2 a].
11.3.2. Démontrer que la fonction f ∗ g est continue.
11.4. Démontrer l’égalité
ψa ∗ ψa = 2 a ∆2 a
où ψa désigne la fonction indicatrice de l’intervalle [−a, a] de R et ∆2 a la fonction définie par

|x|
∆2 a (x) = 1 − si − 2 a 6 x 6 2 a, ∆2 a (x) = 0 si |x| > 2 a.
2a

11.5. Soient f et g deux fonctions vérifiant les hypothèses de la question 11.3. Démontrer l’égalité

∗ g = fb gb.
f[

3ème Partie
Étude de l’intégrale Jb

Dans la suite du problème, on utilisera avec profit le résultat suivant que l’on admettra :
Théorème de réciprocité de Fourier. — Soit f une fonction continue sur R, nulle hors d’un segment
et à valeurs réelles. On suppose de plus que la fonction fb possède une intégrale absolument convergente
sur R. Alors, pour tout x ∈ R, on a
Z +∞
1
f (x) = fb(y) eixy dy.
2π −∞

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI
sin t b
Soit b un nombre réel > 1. On pose fb (t) = pour t réel non nul, et fb (0) = 1.

t
12.1. Démontrer que la fonction fb possède une intégrale convergente sur R.
Z +∞
Dans la suite, on note Jb la valeur de cet l’intégrale : Jb = fb (t) dt.
−∞
12.2. Calcul de J2
12.2.1. En utilisant les questions de la partie précédente, démontrer que l’on a

c1 (y) = f2 y .
 

2
12.2.2. En utilisant le théorème de réciprocité de Fourier, calculer la valeur de l’intégrale J2 .
12.3. Calcul de J4
12.3.1. En utilisant la définition de la loi ∗, donnée à la question 11.3., calculer la valeur de

(∆1 ∗ ∆1 )(0).

12.3.2. En déduire la valeur de J4 .

4ème Partie
Une majoration de l’intégrale Jb
n
X
13.1. Soit (xn )n∈N une suite décroissante de limite nulle. Pour tout n ∈ N, on pose Sn = (−1)k xk .
k=0
13.1.1. Montrer que les deux suites (S2n )n∈N et (S2n+1 )n∈N sont adjacentes.
X
13.1.2. En déduire que la série (−1)n xn est convergente et donner un encadrement de sa somme,
n>0
S, à l’aide des termes des suites (S2n )n∈N et (S2n+1 )n∈N .
13.1.3. Montrer que, pour tout n ∈ N, le signe de (S − Sn ) est (−1)n+1 .
13.2. En utilisant un développement en série entière, démontrer que l’on a

sin t t2 t4
6 1− + pour 0 < t2 6 72.
t 6 120
13.3. Démontrer de même que l’on a

2 /6 t2 t4 t6
e−t > 1− + − pour t2 6 30.
6 72 1296
13.4. En déduire que l’on a
sin t 2 /6 36
0 6 6 e−t pour 0 < t2 6 .
t 5
13.5. Dans cette question, on suppose b > 4. On pose c = √6 . On rappelle la valeur de l’intégrale
5
Z +∞ √
2
e−x dx = π.
−∞

13.5.1. Démontrer que l’on a


Z +∞ Z +∞ Z +∞
2 /6 1
fb (t) dt 6 e−bt dt + 2 dt.
−∞ −∞ c tb

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Problèmes de révisions sur les intégrales– MP-PSI-TSI

13.5.2. Calculer, en fonction de b, la valeur des intégrales


Z +∞ Z +∞
2 1
e−bt /6 dt et b
dt ·
−∞ c t

3√
13.5.3. Démontrer que l’on a x − 1 > x pour x > 4.
2
13.5.4. Déduire de ce qui précède la majoration
r !
π 6 4
Jb 6 √ + ,
b π 3πc3

puis la majoration r
2
Jb < π ·
b

Fin du sujet

Sujet de Mathématiques 9/9 Fin

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