Francais 4eme 2
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AOGOSITRA 2020
Table des matières :
A. LECTURE EXPLIQUEE :
Moi, mon copain, c’est Mustapha. Il a doublé sa cinquième et on l’a trouvé dans la classe, à la
rentrée, en Septembre.
Mustapha est petit, sec, noir. Il a de beaux yeux, un petit nez, des joues grêlées, et il est habillé
à la diable. Mustapha me plaît parce que son père avait congé en juin et qu’il a manqué tous le mois
de juin. On n’a pas trouvé correct qu’il avance ses vacances d’un mois. Et lui, timide, n’a pas osé dire
la vérité. Donc, il refait le programme. Il est sérieux en classe. Il écoute avec passion. Il a envie
d’apprendre. Il fait ses devoirs en artiste. Ses classeurs sont des œuvres d’arts, enluminés de dessin
de couleur. Il a une imagination ardente ne se lasse jamais de lire. Il sait tout. J’aime parler avec lui.
Plus tard, il sera professeur de français, chez lui, en Kalibie. Ce sera un maître juste. Il sait
commandez. Mais ce n’est pas un caïd.
Jeanne Delais, les enfants
Majuscule. Ed. Gallimard.
2. Compréhension générale :
Dans ce texte, l’auteur décrit le portrait physique et le portrait moral de Mustapha.
3. Compréhension détaillée :
Les éléments du texte Signification des éléments
« Moi, … en septembre » C’est la compréhension de son ami de classe. Il s’appelle
Mustapha. Il est redoublant en 5e.
« Mustapha, … à la diable » C’est le portrait physique de Mustapha : il est petit, sec, noir, il a
de beaux yeux, son nez est petit, ses joues grêlées, ses vêtements
sont diaboliques.
B. VOCABULAIRE :
1. Le portrait physique et moral d’un être humain :
a. Portrait physique :
C’est tout ce que nous avons vu et touché sur le corps humains.
Son allure ou sa démarche : svelte, majestueuse, juvénule, souple, gauche, lourde, étrange,
...
Sa force : musculé, robuste, athletique, herculéen, chetif, malade.
Sa taille : longue, courte, ramassé, grande, maigre, mince, petite.
La tête :
Les cheveux : long, courts, épais, rares, fins, ondulés, lisses, crépus, frisés, noirs,
blancs, …
Les yeux : ronds, saillants, bridés (à la chinoise).
Les lèvres : lourdes, gourmandes, pendantes, minces, fines.
La bouche : grande, grossière, petite.
Le nez : droit, pointu, camus, camard, épaté.
Le regard : vif, ouvert, pénétrant, farouche (chez un malade), hautain, sévère, …
b. Portrait moral :
Il y a de bon portrait moral et il y de mauvais portrait moral (qualité et défaut).
Qualité Défaut
(bonnes conduites) (mauvaises conduites)
Noms Adjectifs Noms Adjectifs
La bonté Bon (ne) L’impolitesse Impoli (e)
La beauté Beau (belle) L’ingratitude Ingrat (e)
L’amitié, l’amour Aimable La tête Têtu (e)
Le courage Courageux (se) La sévèrité Sévère
La fidélité Fidèle La méchanceté Méchant (e)
La discrétion Discret (discrète) La paresse Paresseux (se)
La douceur Doux (douce) La timidité Timide
La politesse Poli (e) L’orgueil Orgueilleux (se)
La prudence Prudent (e) L’avarice Avare
La générosité Généreux (se) La violence Violent (e)
Le travail Travailleux (se) La pauvreté Pauvre
Le calme Calme La tristesse Triste
La souplesse Souple La bavarde Bavard (e)
La tendresse Tendre Le vol Voleur (se)
L’affection Affectueux (se) L’impatience Impatient (e)
L’honnêteté Honnête L’imprudence Imprudent (e)
La sériosité Sérieux (se) La jalousie Jaloux (se)
La justesse Juste L’insolence Insolent (e)
La symphatie Symphatique Le malheur Malheureux (se)
L’intélligence Intelligent (e) L’antiphathie Antiphatique
La curiosité Curieux (se) La tirbulence Turbulent (e)
L’egoïsme egoïste
b. Les antonymes :
C’est l’ensemble des mots de sens contraires ou opposés.
Exemple : paresseux zélé, appliqué, travailleux, courageux, …
On peut avoir l’antonyme à l’aide d’un préfixe.
Exemple : poli impoli.
Prudent imprudent.
Patient impatient.
On peut avoir aussi l’antonyme à l’aide d’un couple de mot.
Exemple : garçon fille.
homme femme.
jeune vieillard.
c. L’homonyme :
C’est l’ensemble des mots de même prononciation mais de sens différent.
Exemple : mère (maman), mer (eau sallée), maire (chef de commune).
C. GRAMMAIRE :
I. Les adjectifs qualificatifs :
1. Définition :
L’adjectif qualificatif est un mot qui indique la manière d’être (comment est ?) d’une chose,
d’un animal ou d’une personne (il exprime une chose, un animal ou une personne en qualité bonne
ou mauvaise).
L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie.
Exemple : Ses beaux yeux, une jolie fille.
Masculin Singulier
Genre Nombre
Féminin Pluriel
b. Nombre :
On forme le pluriel de l’adjectif en ajoutant – s à l’adjectif singulier. La plupart des adjectif en
en – al se terminent en – aux au pluriel.
Les adjectifs en : – e Les adjectifs en : – al Les adjectifs en : – au Les adjectifs en : – x ou
en – s ne changent pas
Singulier Pluriel Singulier Pluriel Singulier Pluriel Singulier Pluriel
Propre Propres Matinal Matinaux Beau Beaux Délicieux Délicieux
Sale Sales Cardinal Cardinaux Nouveau Nouveaux Epais Epais
Jolie Jolies Minéral Minéraux jumeau jumeaux
Sauf
bancal bancals
Remarque : l’adjectif qualificatif se place avant le nom quand il est à usage fréquent ou quand il est
formé par un ou deux sylabes.
Exemple : beau, joli, vieux (vieil), mauvais, haut, cher, brave, drôle, seul, vrai, jeune, …
b. Attribut :
L’adjectif a pour fonction attibut quand il se place après les verbes d’états (être, paraître,
sembler, rester, tomber, arriver, devenir, avoir l’air, …)
Exemple : Ce garçon est bavard.
Nature : adjectif qualificatif.
Fonction : attribut du sujet « ce garçon ».
Exemple :
La fille de Rabe.
Un style à bille.
Une promenade en voiture.
Le thé sans sucre.
D. CONJUGAISON :
1. Présent de l’indicatif :
1er groupe 2e groupe 3e groupe
– ER – IR (- issant) – IR (-ant) ; – ER ; – OIR
Irrégulier
Je –e – is –s;x –e
Tu – es – is –s;x – es
Il / elle –e – it – t (d) –e
Nous – ons – issons – ons – ons
Vous – ez – issez – ez – ez
Ils / elles – ent – issent – ent – ent
2. Imparfait de l’indicatif :
Remarque :
On obtient l’imparfait de l’indicatif à partir de la 1er personne du pluriel du présent de
l’indicatif en enlevant la terminaison « - ons » et la remplaçant par les terminaisons de l’imparfait.
1er groupe 2e groupe 3e groupe
– ER – IR (- issant) – IR (-ant) ; – ER ; – OIR
Irrégulier
Je – ais – issais – ais
Tu – ais – issais – ais
Il / elle – ait – issait – ait
Nous – ions – issions – aions
Vous – iez – issiez – aiez
Ils / elles – aient – issaient – aient
A. LECTURE EXPLIQUEE :
Pourquoi les libellules ont le ventre très mince.
Il y a bien longtemps, les hommes étaient réveillés tous les jours par le premier chant du coq,
mais celui-ci ne chantait qu’après le coassement de la grenouille.
Mais un soir, il se produit quelque chose de bizarre : une femme est en train de pilet du
manioc. La libellule qui habite tout près devient furieuse à cause de bruit. Elle se précipite sur la
femme et la pique.
Sous la douleur, la femme lâche son pilon. En tombant, le pilon renverse une grande cruche
pleine d’eau. L’eau se met à couler par terre et entre dans un trou où dort un python. Celui-ci
s’enfuit, mais en courant, il tombe dans un fossé où se trouve la grenouille. Surprise par le choc, la
grenouille coasse. Aussitôt, le coq qui l’attend se met à chanter. Les hommes se reveillent. Mais ils
voient que c’est encore la nuit. Ils vont se plaindre au roi. Tout le monde accuse le coq et le roi
convoque le coq. Mais celui-ci dit :
Moi, je n’ai chanté qu’après le coassement de la grenouille.
On convoque la grenouille, qui se défend aussi :
Moi, j’ai coassé parce que le serpent m’est tombé sur le dos et m’a fait peur.
On convoque le python. Il raconte son histoire :
Moi, j’ai été reveille par l’eau qui coulait d’une cruche renversé.
On finit par trouver la femme à qui appartient la cruche. Elle raconte qu’elle a été piquée par la
libellule.
La libéllule est convoquée, mais elle ne sait pas comment expliquer ce qu’elle a fait. On la met
en prison. La libellule se met à voler dans tout les sens. On l’attache avec une chaîne. Elle essaye bien
de voler mais la chaîne l’en empêche. Quand elle sort de prison, son ventre serre par la chaîne, elle
devenue tout maigre.
C’est depuis cette affaire que les libellules ont le ventre très mince.
« Contes des Zaïre » Collection « Fleuve et Flamme »
C.I.L.F / Edicef.
1. Compréhension générale :
Dans ce texte, l’auteur raconte une histoire qui explique l’origine du ventre mince des
libellules. Il y a bien longtemps, les hommes étaient réveillés tous les jours par le chant du coq qui
chantait après le coassement de la grenouille. Mais un soir, la libellule provoque des bruits qui
réveillent tous le monde en pleine nuit dans le village paisible. Alors, le roi sanctionne la libellule.
Les personnages de ce texte sont :
La libellule
La grenouille Des animaux qui peuvent parler et agir comme les êtres
Le coq humains.
Le python Ces animaux appartiennent au monde irréel.
B. VOCABULAIRE :
1. Les personnages d’un conte :
Les personnages d’un conte sont :
Les êtres humains.
Les animaux : la libellule, le python, la grenouille, le coq, le chat, le chien, le rat, la poule, le
bœuf, le cheval, le cochon, le pigeon, l’épervier, le corbeau, le hibou, …
Les choses : le stylo, la maison, le cahier, la table, …
3. Définition de raconter :
Raconter veut dire rapporter à quelqu’un un événement qu’on a vu ou qu’on a vécu ou qu’on a
entendu.
On peut raconter :
Un fait imaginaire qui n’est par réel mais qu’on a imaginé ou inventé pour amuser, pour faire
plaisir ou pour donner une morale au lecteur.
Un fait réel qui est vraiment existe et passé dans la vie quotidienne.
Exemple : le cyclone, le seïsme, …
Raconter = narrer, relater, rapporter.
Où ? Où + S + V + C.
Quand ? Quand + S + V + C.
Exemple :
D.D : Il demande : « Viens-tu ? ». D.D : Il demande : « Qu’est ce que tu regarde? ».
D.I : Il demande s’il vient. D.I : Il demande ce qu’il regarde.
D. CONJUGAISON :
1. Le futur simple des verbes des 3 groupes :
Les terminaisons sont :
- rai - rons
- ras - rez
- ra - ront
Exemple :
1er groupe : Parler 2e groupe : Finir 3e groupe : Prendre
Je parlerai Je finirai Je prendrai
Tu parleras Tu finiras Tu prendras
Il parlera Il finira Il prendra
Nous parlerons Nous finirons Nous prendrons
Vous parlerez Vous finirez Vous prendrez
Ils parleront Ils finirent Ils prendront
CAS PARTICULIER :
Savoir Faire Voir Tenir Aller Vouloir Venir
Je saurai Je ferai Je verrai Je tiendrai J’irai Je voudrai Je viendrai
2. Le conditionnel présent :
Les terminaisons sont :
- rais - rions
- rais - rez
- rait - raient
CAS PARTICULIER :
Savoir Faire Voir Tenir Aller Vouloir Venir
Je saurais Je ferais Je verrais Je tiendrais J’irais Je voudrais Je viendrais
3. Présent de l’impératif :
Le mode impératif donne « un ordre, un conseil ou une interdiction ». Il n’a que 3 personnes :
2e personne du singulier : un ordre pour une personne.
1er personne du pluriel : une invitation.
2e personne du pluriel : un ordre pour plusieurs personnes.
Exemple :
Parler Prendre Se lever Se réveiller
Parle Prends Lève-toi Réveille-toi
Parlons Prenons Levons-nous Réveillons-nous
Parlez prenez Levez-vous Réveillez-vous
E. EXPRESSION ECRITE :
Un texte narratif est constitué de 5 éléments :
Situation initiale.
Elément perturbateur.
Suite des événements.
Solution au problème.
Situation finale.
L’ensemble s’appelle « schéma narratif ».
1. La situation intiale :
Dans un conte, on part d’une situation initiale, très lointaine commencée par « il y a bien
longtemps » ou « il était une fois ». Les verbes y sont au temps imparfait et plus-que-parfait. Cette
situation dure depuis un certain temps.
4. Solution au problème :
Le problème qui se produit avant doit être résolu.
5. Situation finale :
Un événement nouveau termine l’histoire. Elle est commencée par « c’est ainsi » ou « depuis
cette affaire » ou … L’histoirese termine bien ou mal.
A. LECTURE EXPLIQUEE :
Par une chaude journée d’été, nous avons promenions dans la forêt, tout à coup, nous nous
arrêtons dans une clarière dont le gazon avait jauni.
Notre ami Jacques, plus âgé de nous, sort un paquet de cigarette, en porte une à ses lèvres, il
l’allume et tout en plaisantant, il jette l’allumette à terre.
Tout de suite, le gazon desséché s’enflamme ; et sans que nous ayons pu intervenir, le feu
s’étend, activé par le vent, facilité par secheresse.
Jacques piétine le sol, mais en vain ; Jean saisit de la terre à deux mains et la lance sans arrêt
sur le foyer ; Paul et moi arrachons un petit arbuste fueillu et nous battons le sol sans prendre de
repos.
Après un bon quart d’heure d’efforts, nous réussissons à arrêter l’incendie : Jacques se promet
bien de ne plus jetter d’allumette dans une forêt.
1. Mots difficiles :
Une clarière : une partie de la terre dans la forêt qui n’a pas des arbres.
Se promettre : donne de la promesse.
Arbuste : petit arbre.
2. Compréhension générale :
Les personnages de ce texte sont des êtres humains (appartiennent au monde réel). L’auteur
raconte une histoire réelle ou un fait réel : cette histoire est l’incendie dans la forêt lors d’une
promenade.
3. Compréhension détaillée :
er
1 partie : « Par une C’est la situation initiale
chaude … dans la forêt » Le verbe est au temps imparfait qui exprime une situation qui se passe
avant.
e
2 partie : « Tout à coup C’est l’élément perturbateur
… le gazon avait jauni ». Commencé par l’expression « tout à coup » qui exprime une action
brusque et qui perturbe la situation initiale. Les verbes sont au temps
présent. A partir de cette élément, un problème se pose.
3e partie : « Notre ami C’est la suite des événements ou péripéties
Jacques … sans prendre Le problème est l’incendie.
de repos ». Jacque fume de cigarette et jette l’allumette à terre.
Le gazon s’enflamme (être brûler, se met en feu)
Le feu s’étend.
Les amis de Jaques essayent d’éteindre le feu.
4e partie : « Après un bon C’est la solution au problème
… à arrêter l’incendie ». L’incendie est éteint.
5e partie : « Jacques se C’est la situation finale
promet … dans une Jacques se promet de ne plus jeter d’allumette dans une forêt.
forêt ».
B. VOCABULAIRE :
Synonyme de « tout à coup » : soudain, tout de suite, brusquement.
Antonyme de « chaud » : froid, glacial, gélé, frais.
Mots de même famille de « piétiner » : pied, piéton, pédale, piétinement.
« Vent » : ventilé, ventilateur.
C. GRAMMAIRE :
I. Les indicateurs temporels :
1. Définition :
Ce sont des mots ou expressions qui indiquent le temps. Dans un texte narratif les indicateurs
temporels nous permettent de suivre l’évolution de l’histoire.
3. Les verbes :
a. Verbes transitifs :
Transitifs direct suivie d’un COD.
Exemple : écouter, manger, regarder, finir, …
Transitifs direct suivie d’un COI.
Exemple : parler à, obéir à, se souvenir de, …
b. Verbes intransitifs :
Ce sont des verbes qui n’ont pas besoin de COD ou de COI.
Exemple : dormir, sauter, sourir, rire, pleurer, …
A. LECTURE EXPLIQUEE :
Protégeons-nous des moustiques.
Le père de Pierre est malade. Depuis hier, il est resté au lit. Toute la nuit, il a transpiré et
grelotté de froid.
Aux premières heures du jour, il s’est endormi mais il a été assailli par d’affreux cauchemars.
C’est encore le paludisme, a dit Maman. Il est unitile d’appeler le médecin. Je sais le soigner :
des infusions, des quinies, et dans quelques jours il sera sur pied.
Mais, Maman, comment a-t-il attrapé cette maladie ?
Il a certainement été piqué par des moustiques.
Parce que ce sont les moustiques, maman, qui donnent le paludisme ?
Certains seulement. Mais pour être sûr de ne pas être malade, il vaut mieux se protéger et
essayer de les détruire.
Et comment faire ?
Il faut d’abord tenir la maison propre, la cour nette. Il faut enterrer les vieilles boîtes et
toutes les ordures, car l’eau croupie et les ordures attirent les moustiques.
Et moi, je suis comment tuer les moustiques, dit Naivo.
Oui, dit le petit Rija, moi aussi. Lorsque j’en entends un, je le guette, et quand il s’approche,
pan! Je l’écrase entre mes mains.
Avec une bombe à insecticide, c’est encore plus facile, dit son frère. Tu appuies sur le bouton
et pschtt! Le gaz s’échappe et tous les moustiques meurent immédiatement.
Textes extraits d’Horizons d’Afrique,
ACC/EDICEF 1993.
1. Mots difficiles :
Grelotter de froid : trembler de froid.
Affreux cauchemars : horribles cauchemars.
Etre sur pied : être guéri.
La cour nette : la cour propre.
L’eau croupie : l’eau sale.
Guetter : admirer, observer.
2. Compréhension générale :
Les personnages de ce texte sont la maman et ses enfants (Pierre, Rija et Naivo). Ils se
discutent sur une maladie appelée « paludisme » et la cause de cettemaladie ensuite les mesures à
prendre pour lutter et détruire les moustiques.
B. VOCABULAIRE :
1. Définition et synonyme :
a. S’informer :
C’est poser une question à quelqu’un pour avoir des informations.
Synonyme : demander quelqu’un quelque chose, poser une question, interroger, enquêter, se
mettre au courant de, s’inquérir, chercher à comprendre.
b. Informer :
C’est donner des informations à quelqu’un.
Synonyme : répondre à une question, mettre quelqu’un au courant de, avertir, apprendre,
faire savoir, diffuser, transmettre, communiquer.
a. Phrase déclaratif :
Elle est formée par S + V + C. Elle est utilisée quand on répond à une question et on donne des
informations.
b. Phrase interrogatif :
Pour l’interrogation, il y a interrogation totale et interrogation partielle.
Interrogation totale : l’interrogation est toatale lorsqu’on peut répondre par Oui / Non /
peut-être. Elle a trois formes :
Déclarative + ? Inversion de sujet + ? Est-ce que + S + V + C ?
S+V+C? V+S+C?
Exemple : Exemple : Exemple :
Tu viens ? Viens-tu ? Est-ce tu viens ?
L’interrogation totale porte sur toute la phrase.
Interrogation partielle : elle porte sur un élément de la phrase seulement. Elle est
commencée par un mot interrogatif (qui? Que? Quoi? Où? Quand? …). Et on ne peut pas
répondre par oui, non, peut-être.
Phrase = GNS + V + COD + COI + CC
Qui ? Que ? A qui ? Lieu : où ? d’où ?
Qu’est-ce qui ? Qu’est-ce A quoi ? Temps : quand ?
que ? Pour qui ? Manière : comment ?
Qui ? Pour quoi ? Cause : pourquoi ?
Quoi ? Accompagnement : avec qui?
d. Phrase exclamatif :
Une phrase exclamative exprime une surprise, un étonnement, un sentiment, … Elle se
termine par un point d’exlamation. Elle se caractérise sous plusieurs formes :
II. La nominalisation :
C’est la transformation d’une phrase en un groupe nominal. Elle peut se faire à partir de :
La phrase attributive : S + Verbe d’état + attribut.
Exemple :
L’eau est transparente. La transparence de l’eau.
Le temps est froid. La froideur du temps.
Il est immobile. Son immobilité.
Son bras est faible. La faiblesse de son bras.
Elle est bête. Sa bêtise.
Il est jaloux. Sa jalousie.
Cet homme est seul. La solitude de cet homme.
La phrase verbale : S + V + C.
Exemple :
La voiture dérape. Le dérapage de la voiture.
La maladie existe. L’existance de la maladie.
Le climat change. Le changement du climat.
On construit une route. La construction de la route.
On rentre les foins. La rentrée des foins.
On peint la chambre. La peinture de la chambre.
On achète des cahiers. L’achat des cahiers.
La bombe éclate. L’éclatement de la bombe.
E. EXPRESSION ECRITE :
Rediger un texte informatif sous forme de dialogue.
Il y a au moin 2 personnages. On peut utiliser tous les différents types de phrase :
Type interrogatif : pour demander des informations ou des nouvelles.
Type déclaratif : pour répondre à une question ou pour donner des informations ou des
nouvelles.
Type impératif : pour donner un ordre, un conseil ou une défense.
Type exclamatif : pour exprimer son sentiment, son étonnement.
Paul
A. LECTURE EXPLIQUEE :
Mon projet
Un soir après le diner, je décidai d parler à mes parents de mon projet d’aller suivre un stage
de formation agricole à Bevalala après le BEPC. Dès que j’eus terminé de parler, ma mère pleurer et
mon ne dit rien. Un silence de mort s’en suivit jusqu’à ce que mon père décide de rompre le silence.
Mais qu’est ce qui te pousse d’avoir une idée aussi sotte ? me demanda-t-il d’un ton sec.
Papa, répondis-je calmement, je sais notre pauvreté et en tant qu’aimer les enfants, je me
sens un devoir de vous aider pour assurer l’avenir de mes frères et sœurs.
Personne ne te l’as encore demandé, rouspéta ma mère.
C’est exacte dès-je franchement, mais ma conscience n’y presse réfléchir bien, mon petit, dit
mon père, avec un ton plus calme. Tu as encore un examen à passer. Fais-le d’abord et après,
on verra ce qu’on pourra faire
Il se leva et s’en alla, je me mis à réfléchir et conclus que mon père a dit vrai : « C’est peut-être
trop tôt d’y penser », dis en moi-même.
1. Mots difficiles :
Rompre : casser, briser
Sotte : embarrassé
Rouspéter : protester, s’élever contre,…
Franchement : sincèrement
Dîner : repas du soir
2. Compréhension générale :
Les personnages dans ce texte sont le père, la mère (parents) et les fils. Ils font le dialogue, se
discutent sur un projet du fils (stage de formation agricole à Bevalala après le BEPC. Le fils est
convaincre de suivre ce stage. Les parents empêchent de n’y penser pas avant. Le fils se met à
réfléchir et il accepte que ses parents aient raison.
Dans ce texte, l’auteur présent (des dialogues) entre un fils et ses parents. Le fils énonce son
projet (opinion) d’aller suivre un stage de formation agricole après le BEPC et il convaincre ses
parents d’accepter. De l’autre côté, les parents l’empêchent de n’y a pas penser avant et ils
soutiennent leurs idées.
Enfin, les fils acceptent que ses parents aient raison.
B. VOCABULAIRE :
I. Lexique relatif au thème :
1. Définition et synonyme :
Argumenter = persuader, convaincre, faire croire.
Argumenter : c’est présenter ou donner des arguments dans le but (locuteur). convaincre,
persuader l’interlocuteur ou le lecteur (celui qui écoute ou lit).
Le thème : c’est le sujet en général c’est-à-dire idée générale.
La thèse : c’est l’opinion, l’idée, point de vue, l’avis, la position c’est-à-dire c’est qui l’on
pense.
L’argument : c’est une réflexion, elle permet de répondre à la question pourquoi ?
2. Verbe et expression :
Accepter : donner une réponse favorable à une demande, une invitation quelconque, donner
une réponse affirmative à …
Refuser : donner une réponse non favorable (une réponse négative) à une demande, une
invitation quelconque.
Accepter = accorder, tomber d’accord ou être d’accord, consentir, affirmer, aimer, préférer,
apprécier, adorer, admirer, agréer, avouer, avoir envie de …
Refuser contester, détester, rejeter, résister, critiquer, désapprouver, emploi de l’adverbe
ne … pas
Remarque : on peut donner une réponse avec l’incertitude (qui n’est pas accepté et qui n’est pas
refusé).
Exemple : peut-être, je crois que oui …
Connecteurs logiques :
Qui expriment la cause : Car, en effet, parce que, puisque, comme,
sous prétexte que….
Qui expriment la Donc, par conséquent, si bien que, de sorte
conséquence : que, de manière que, de façon que,….
Qui expriment l’opposition : Mais, or, cependant, pourtant, tandis que,
alors que, quand bien même, quoi que, bien
que, au contraire, en revanche,…
Qui reformulent : En d’autres termes, en un mot, mais, plutôt,
encore, …
Qui expriment la condition : En cas de, à moins de, selon, au cas où, à
condition que, …
Qui expriment le but : Pour, envie de, pour que, de crainte que, de
sorte que, de façon que, …
C. GRAMMAIRE :
I. Expression de but :
But = Objectif = Ce que l’on vise à atteindre.
b. La transformation infinitive :
{à condition de, à moins de} + Verbe à l’inifinitif.
Exemple : A condition de travailler sérieusement, tu pourras réussir aux examens.
c. Le gérondif :
Exemple : En travaillant durement, tu pourras réussir aux examens.
b. Au lieu de + infinitif :
Exemple : Au lieu de travailler, certains ne font que bavarder.
Infinitif idée de l’opposition
Quelque.
Exemple : Quels que soient les efforts des paysans, la production est toujours insuffisante.
Proposition subordonnée d’opposition proposition principale
D. EXPRESSION ECRITE :
Dans une argumentation, il faut utiliser un shcéma argumentatif.
Faire connaître bien la thèse (position, avis, idée fénérale).
Donner et ordonner les arguments (du moins importants au plus importants pour défendre
la thèse).
Illustrer ou appuyer chaque argument avec des exemples précis.
Utiliser des mots de liaisons pour mette en évidence le raisonnement.