Interaction Rayons X Matière
Interaction Rayons X Matière
Interaction Rayons X Matière
1. Absorption
2. Diffusion
3. Diffraction
4. Fluorescence
Interaction Rayons X matière
Interaction Rayons X matière
Les rayons X peuvent être :
transmis sans changer de direction : on parle de radiographie X que l’on utilise pour la
détection de porosités ou de fissures par exemple,
transmis en changeant de direction ou diffusés :
sans perte d’énergie : diffusion élastique, elle est à l’origine de la diffraction des
rayons X par les cristaux,
avec perte d’énergie (une partie de l’énergie est cédée à un électron) : on parle
alors de diffusion inélastique, l’effet Compton.
Sous l’action du rayonnement incident, un photo-électron d’un atome de l’échantillon
peut être éjecté de la couche électronique qu’il occupait.
L’électron éjecté est remplacé par un électron d’une couche supérieure. Ce saut
électronique s’accompagne d’un rayonnement X appelé rayonnement de
fluorescence, il est utilisé pour l’analyse chimique des cristaux.
Ces phénomènes s’accompagnent d’un fort dégagement de chaleur.
Absorption des Rayons X
I(x) = I0 e- μ x
La loi de Beer-Lambert
Variation du coefficient d’absorption
μ = f()
Discontinuités qui s’interprètent par l’effet photoélectrique,
absorption du photon par l’atome avec expulsion d’un électron.
Emission d’un rayonnement secondaire dit de « fluorescence » et
éventuellement d’électrons Auger et secondaires.
L’énergie h. du photon primaire soit supérieure à l’énergie de
liaison de l’électron. Une couche donnée, par exemple la couche
K, ne sera ionisée que par des radiations de fréquence
supérieure à K telle que h.K = WK = h.c/K. La longueur d’onde
doit être inférieure à K
Dès que est inférieur à K, la couche K est ionisée et l’absorption
par cette couche est maximale, elle décroît ensuite avec . Le
même phénomène se produit avec les couches L mais
l’amplitude relative des discontinuités est plus faible.
Variation du coefficient d’absorption
μ = f(Z)
L’absorption croît avec le numéro atomique de l’élément.
Les éléments légers sont peu absorbants alors que les éléments lourds le sont
beaucoup.
L’accroissement de avec Z n’est pas continu et présente des discontinuités qui
ont la même origine que les précédentes.
Exemple: la raie K du cuivre ( = 1, 542Å)
Les éléments de numéro atomique inférieur ou égal à 27 (cobalt) ont une
longueur d’onde critique K supérieure à (KCo = 1, 608Å). C’est l’inverse pour
les éléments suivants (nickel : KNi = 1, 489 Å) et l’ionisation de la couche K
devient alors impossible.
Pour la radiation KCu, il y a une brusque diminution du coefficient entre le
cobalt et le nickel.
Applications: Radiographie X
Source de
rayons X
1mm
5 mm x
20 mm
Image
projetée
CCD
Caméra
Al-20%pdsCu affiné
<G> = 4 K/mm; <V> = 39 µm/s
Les fenêtres des tubes et des détecteurs sont constituées par des matériaux
peu absorbants donc ayant des petits numéros atomiques.
Comme la tenue au vide des matériaux organiques est insuffisante, le
béryllium (z=4), malgré sa mise en œuvre difficile, reste le matériau
principal pour cet usage.
Les verres classiques absorbent beaucoup aussi utilise-t-on des verres
spéciaux (verre de Lindemann) comme récipients pour les échantillons.
À l’opposé le plomb (z=82) est le matériau privilégié pour la réalisation des
écrans soit sous forme de feuilles de métal soit sous forme de verres au
plomb.
Applications: Filtres
Cohérente
Incohérente
Diffusion incohérente: L’effet Compton
Principe du calcul:
On peut considérer en première approximation, que la matière est constituée d’atomes
indépendants et négliger l’influence des liaisons chimiques dans la répartition
électronique.
La densité électronique est seulement fonction de r.
Si on désigne par z le nombre d’électrons, on peut écrire :
Aél est l’amplitude diffusée par un électron isolé, l’élément de volume dv qui contient
(r).dv électrons diffuse avec une amplitude dAS = Aél .(r).dv
Facteur de diffusion atomique
Dans un cristal la densité électronique est tripériodique. Si a, b et c sont les vecteurs de base
du réseau, on a : (r) = (r + ua + vb + wc) avec r = xa + yb + zc (u, v, w entiers et 0 x, y, z < 1.)
L’expression de AS peut donc également s’écrire :
Diffusion des rayons X par un cristal
(La diffraction des rayons X)
Si l’on pose :
La condition pour que le facteur de structure ne soit pas nul est la suivante pour chaque
type de réseau:
Mode de réseau Condition de diffraction sur h k l
P : Primitif (Simple) Pas d’extinction
I: Centré h+k+l = 2n
C: Bases Centrées h+k = 2n
F: Faces Centrées h, k, l, de même parité
La diffraction des rayons X
2d sin() = n
n: ordre de la diffraction.
La loi de Bragg
On envoie des rayons X de longueur d’onde λ = 0,15405 nm sur un fil de cuivre. On mesure les
angles 2 des anneaux de diffraction successifs suivants : 43,3°, 50,4°, 74,1°, 89,9°, 95,1°,
116,9°, 136,4° et 144,7 °.
1. Calculer le paramètre de la maille et en déduire le rayon atomique du cuivre.
2. Pourquoi n’y-a-t-il que 8 anneaux de diffraction ?
3. On utilise un fil en alliage nickel-cuivre. L’angle de diffraction correspondant aux plans (420)
est de 149,75°. Calculer le paramètre de la maille.
4. Déterminer le % atomique en cuivre de cet alliage en appliquant la règle des mélanges. On
donne les paramètres de maille du cuivre 0,36153 nm et du nickel 0,35238 nm.
5. Déterminer le % massique en cuivre de cet alliage. On donne les masses molaires du cuivre
63,54 g.mol-1 et du nickel 58,71 g.mol-1
Emission de photoélectrons
Emission de photons: La fluorescence X