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Observations utiles
Date de la séance Cours pour l’étudiant
Veuillez consulter le
01 05/04 /2020 L’atome d’hélium livre physique
atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
Veuillez consulter le
02 12/04/2020 L’atome d’hélium livre physique
atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
1
Séance 01: celle du 04 avril 2020
Avec 𝑟12 = 𝑟1 − 𝑟2
L’opérateur énergie (le hamiltonien) associé à l’énergie totale est :
ħ2 ħ2 𝑍𝑒 2 𝑍𝑒 2 𝑒2
𝐻=− 𝛥1 − 𝛥2 − − + (2)
2𝑚 𝑒 2𝑚 𝑒 𝑟1 𝑟2 𝑟12
Avec 𝜓 = 𝜓(𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 , 𝑥2 , 𝑦2 , 𝑧2 )
Si on néglige ici le terme correspondant à l’énergie d’interaction des électrons,
𝑒2
c’est-à-dire le terme , l’équation de Schrödinger restante se devise et on
𝑟12
2
𝑍 𝑍
1 𝑍 3 − 𝑟
𝑎1 1
− 𝑟
𝑎1 2
𝜓= 𝑒𝑥𝑝 × 𝑒𝑥𝑝 (8)
𝜋 𝑎1
2𝑍
On note que 𝜌 = 𝑟
𝑎1
Alors :
1 𝑍 3 𝜌1 𝜌2
𝜓= 𝑒𝑥𝑝− 2 × 𝑒𝑥𝑝− 2 (9)
𝜋 𝑎1
3
Séance 02: celle du 12 avril 2020
On obtient alors :
𝑎1 6 𝑒 2𝑍6 2𝑍 ∞ 𝜋 2𝜋 ∞ 𝜋 2𝜋 𝑒𝑥𝑝 − 𝜌 1 +𝜌 2
𝐸′ = 𝜌12 sin 𝜃1 𝑑𝜌1 𝑑𝜃1 𝑑𝜑1 ×
2𝑍 𝜋 2 𝑎 16 𝑎1 0 0 0 0 0 0 𝜌 12
𝜌22sin𝜃2𝑑𝜌2𝑑𝜃2𝑑𝜑2
L’intégrale sextuple figurant dans cette formule est égale à 20𝜋 2 . On a donc :
(15)
𝑍𝑒 2 𝑍𝑒 2 5 5 𝑚 𝑒 𝑍𝑒 4 5
𝐸′ = × 20𝜋 2 = × = = 𝑍𝐸𝐻 (16)
25 𝜋 2 𝑎 1 2𝑎 1 4 4 2ħ2 4
ħ2
Avec : 𝑎1 = .
𝑚𝑍 𝑒 2
𝑚𝑒𝑒4
Où 𝐸𝐻 = est l’énergie d’ionisation du premier niveau de l’atome
2ħ2
d’hydrogène pour Z = 1 et n = 1.
Ainsi donc, l’énergie de l’état normal de l’atome d’hélium en première
approximation est égale à :
𝑚 𝑒 𝑍2𝑒 4 5 𝑚 𝑒 𝑍𝑒 4 5
𝐸 = 𝐸0 + 𝐸 ′ = − + = −(2𝑍 2 − 𝑍)𝐸𝐻 (17)
ħ2 4 2ħ2 4
4
d’hélium (Z = 2) ou des ions assimilés (Z = 3, 4, …), cette énergie est prise avec
un signe moins (-), est évidement égale au contraire de l’énergie d’ionisation
totale.
On donne au tableau 01 des valeurs permettant de faire le rapprochement
avec les résultats de l’expérience.
Tableau 01 : Valeurs observées et calculées de l’énergie d’ionisation (en eV).
Ion assimilé à −𝐸𝑒𝑥𝑝 −𝐸0 −(𝐸0 + 𝐸 ′ )
l’atome d’hélium
He 78.62 108.24 74.42
Li+ 197.14 243.54 192.80
Be++ 369.96 432.96 365.31
B+++ 596.4 676.50 591.94
C++++ 876.2 974.16 872.69
5
Références
I. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome I, Paris, Edition Hermann, 1973.
II. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome II, Paris, Edition Hermann, 1973.
III. E. Chpolski, Physique Atomique, tome I, Moscou, Edition Mir, 1978.
IV. E. Chpolski, Physique Atomique, tome II, Moscou, Edition Mir, 1978.
6
Université Mustapha Stambouli de Mascara
Faculté des Sciences Exactes
Département de Physique
Observations utiles
Date de la séance Cours pour l’étudiant
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01 19/04/2020 Probabilités de transition livre physique
atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
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02 26/04/2020 Formes des raies spectrales livre physique
atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
1
Séance 01: Celle du 19 avril 2020
Chapitre 03: Transitions radiatives
Cours: Probabilités de transition
Abondons maintenant la déduction de la formule de Planck à base du
principe de l’équilibre détaillé.
Considérons un système composé d’atomes et de rayonnement se trouvent
en équilibre et soit N1 le nombre d’atomes à l’état inferieur (énergie E1) et N2 le
nombre d’atomes à l’état supérieur (énergie E2). Les atomes émettent et absorbent
le rayonnement électromagnétique en effectuant dans le premier cas des
transitions 2→1 (émission) et dans le second cas 1→2 (absorption). En vertu du
principe de l’équilibre détaillé (l’équilibre statistique) entre les processus
d’émission et d’absorption s’établira quand le nombre de transitions 2→1 en unité
de temps sera égal au nombre de transitions 1→2. Les transitions avec émission
sont soit spontanées, soit stimulées.
La probabilité complète des deux processus est :
𝐴21 + 𝐵21 𝜌𝑉 (1)
Le nombre moyen de transitions en unité de temps est égal à :
𝑑𝑍21 = (𝐴21 + 𝐵21 𝜌𝑉 )𝑁2 (2)
La probabilité de transition avec absorption est 𝐵12 𝜌𝑉 le nombre moyen de
transition 1→2 en unité de temps est égal à :
𝑑𝑍12 = 𝐵12 𝜌𝑉 𝑁1 (3)
Au cas d’équilibre :
𝑑𝑍21 = 𝑑𝑍12 (4)
Donc :
(𝐴21 + 𝐵21 𝜌𝑉 )𝑁2 = 𝐵12 𝜌𝑉 𝑁1 (5)
D’où :
𝑁2 𝐵12 𝜌 𝑉
= (6)
𝑁1 (𝐴 21 +𝐵21 𝜌 𝑉 )
Mais comme l’équilibre est de nature statistique, le rapport 𝑁2 /𝑁1 est exprimé en
moyen de la distribution de Boltzmann.
𝑊𝑚 = 𝐶′𝑒 −𝐸𝑚 /𝑘 𝐵 𝑇 (Des états à suite discrète d’énergies) (7)
C’est une fonction qui est normée.
2
Dans le cas général, la fonction de Boltzmann s’écrit donc sous la forme :
𝑊𝑚 = 𝐶′𝑔𝑚 𝑒 −𝐸𝑚 /𝑘 𝐵 𝑇 (8)
𝑔𝑚 est le poids statistique, qui est égal à l’unité au cas des simples niveaux
d’énergie (non dégénérés).
𝑁2 𝑔2 𝑒 −𝐸 2 /𝑘 𝐵 𝑇
= (9)
𝑁1 𝑔1 𝑒 −𝐸 1 /𝑘 𝐵 𝑇
D’où :
𝑔2 𝐴21
𝜌𝑉 = (𝐸 −𝐸 1 )/𝑘 𝐵 𝑇 −𝐵21 𝑔 2 )
(11)
(𝐵12 𝑔1 𝑒 2
3
Séance 02: Celle du 26 avril 2020
Chapitre 03: Transitions radiatives
Cours: Formes des raies spectrales
Pour 𝑇 → ∞ c’est-à-dire pour ℎυ ≪ 𝑘𝐵 𝑇, le dénominateur de la relation
(12) doit tendre vers zéro : ceci donne immédiatement :
𝑔2
𝐵12 = 𝐵21 (13)
𝑔1
Et
𝑔2 𝐴21 1
𝜌𝑉 = (16)
𝑔1 𝐵12 (𝑒 ℎ υ /𝑘 𝐵 𝑇 −1)
Donc :
𝑔2 𝐴21 𝑘 𝐵 𝑇
𝜌𝑉 = (17)
𝑔1 𝐵12 ℎυ
Et (16) devient :
8𝜋ℎ𝜐 3 1
𝜌𝑉 = (19)
𝑐3 (𝑒 ℎ υ /𝑘 𝐵 𝑇 −1)
4
8𝜋ℎ𝜐 3
𝜌𝑉 = 𝑒 −ℎυ/𝑘 𝐵 𝑇 (21)
𝑐3
5
Références
I. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome I, Paris, Edition Hermann, 1973.
II. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome II, Paris, Edition Hermann, 1973.
III. E. Chpolski, Physique Atomique, tome I, Moscou, Edition Mir, 1978.
IV. E. Chpolski, Physique Atomique, tome II, Moscou, Edition Mir, 1978.
6
Exercices :
Exercice 01 : (Détermination de la densité d’énergie rayonné par un corps noir)
La probabilité P(E) pour que l’énergie d’un system soit comprise entre E et
E+dE est donnée par la loi de Boltzmann.
𝑃 𝐸 = 𝐶𝑒 −𝐸/𝑘𝑇
Et l’énergie moyenne du système se calcule en écrivant:
∞
0
𝐸 𝑃 𝐸 𝑑𝐸
𝐸 = ∞
0
𝑃 𝐸 𝑑𝐸
Planck effectue ce calcul en découpant l’énergie en domaines d’épaisseur e, le
calcul de la valeur moyenne s’effectue alors en remplissant les intégrales par les
séries :
∞
0 𝐸𝑛 𝑃 𝐸𝑛
𝐸𝑛 = ∞
0 𝑃 𝐸𝑛
Où En = ne
1. Calculer 𝐸𝑛 en fonction de e et de kT. On posant : x = 𝑒 −𝑒/𝑘𝑇 .
2. A l’équilibre thermodynamique, la densité d’énergie reçue par un électron
élastiquement lié est donnée par :
8𝜋𝑣 2
𝑢 𝑇, 𝑣 = 𝐸𝑛
𝑐3
En déduire la formule de Planck en précisant l’hypothèse faite sur le quantum
d’énergie e.
La densité d’énergie rayonnée par un corps noir est donnée par la loi de
Planck:
8𝜋ℎ𝑣 2 1
𝑢 𝑇, 𝑣 =
𝑐 3 𝑒 ℎ𝑣/𝑘𝑇 − 1
8
Université Mustapha Stambouli de Mascara
Faculté des Sciences Exactes
Département de Physique
Observations utiles
Date de la séance Cours pour l’étudiant
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01 03/05/2020 Probabilités de transition livre physique
(Quelques applications) atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
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01 10/05/2020 Probabilités de transition livre physique
(Quelques applications) atomique (tome 01) de
l’auteur
E. Chpolski.
1
Séance 01: Celle du 03 mai 2020
Chapitre 03: Transitions radiatives
Cours: Quelques applications
Calcul des coefficients d’Einstein :
Rappelons dans cette théorie sont examinés des atomes en équilibre
thermodynamique avec la radiation dans une enceinte close. Si En et Em sont
deux niveaux d’énergie tels que Em > En, il se produit dans les atomes des
transitions Em → En et En → Em.
La radiation dans une enceinte se caractérise par une densité volumique 𝜌𝑉 qui
représente la valeur moyenne de la densité de l’énergie d’un champ
électromagnétique.
1 1
𝜌𝑉 = 𝐸𝑉2 + 𝐻𝑉2 = 𝐸𝑉2 (1)
8𝜋 4𝜋
D’où :
3 2
𝜌𝑉 = 𝐸𝑉𝑥 (3)
4𝜋
Comme :
2 2 2 1
𝐸𝑉𝑥 = 𝐸0𝑉𝑥 cos 2 2𝜋 𝜈𝑡 = 𝐸0𝑉𝑥 (4)
2
Alors :
3 2
𝜌𝑉 = 𝐸0𝑉𝑥 (5)
8𝜋
2
Séance 01: Celle du 10 mai 2020
Chapitre 03: Transitions radiatives
Cours: Quelques applications
La suite :
Donc, la probabilité de transition complète en unité du temps sous l’influence
d’une radiation non polarisée est égale à :
2𝜋𝑒 2 2 2 2
𝑋𝑚𝑛 + 𝑌𝑚𝑛 + 𝑌𝑚𝑛 𝜌𝑉 (9)
3ħ2
Où en introduisant la notation :
2 2 2 2
𝑋𝑚 𝑛 + 𝑌𝑚𝑛 + 𝑌𝑚𝑛 = 𝑅𝑚𝑛 (10)
Il vient :
2𝜋𝑒 2 2𝜋
𝑅𝑚𝑛 2 𝜌𝑉 = 𝑒𝑅𝑚𝑛 2 𝜌𝑉 (11)
3ħ2 3ħ2
obtient :
16𝜋 3 𝜈 4
𝐼𝑅,𝛺 𝑑Ω = 𝑒𝑅𝑚𝑛 2 𝑑Ω (16)
3𝑐 3
3
Références
I. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome I, Paris, Edition Hermann, 1973.
II. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome II, Paris, Edition Hermann, 1973.
III. E. Chpolski, Physique Atomique, tome I, Moscou, Edition Mir, 1978.
IV. E. Chpolski, Physique Atomique, tome II, Moscou, Edition Mir, 1978.
4
Université Mustapha Stambouli de Mascara
Faculté des Sciences Exactes
Département de Physique
Observations utiles
Date de la séance Cours pour l’étudiant
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01 17/05/2020 Les rayons X livre physique
Production et propriétés atomique (tome 02) de
l’auteur
E. Chpolski.
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02 24/05/2020 Les rayons X livre physique
Production et propriétés atomique (tome 02) de
l’auteur
E. Chpolski.
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02 31/05/2020 Les rayons X livre physique
Production et propriétés atomique (tome 02) de
l’auteur
E. Chpolski.
1
Séances 01 et 02: Celles du 17 et 24 mai 2020
Chapitre 03: Les rayons X
Cours: Productions et propriétés
1-Production :
Les rayons X apparaissent sous l’action des électrons rapides. Dans les
ampoules, en face d’une cathode se dispose une plaque métallique (les tubes en
tungstène) dont le bombardement par des électrons aboutit à la production des
rayons X. l’énergie des électrons d’excitation dans des appareils techniques
usuels, est de l’ordre de 100 000 eV. Ces derniers temps des accélérateurs
spéciaux d’électrons capables de produire des rayons X par freinage des électrons
dont l’énergie est de 100 millions d’électrons-voltes.
Les rayons X invisibles pour l’œil sont susceptibles de produire une
fluorescence visible et très intense de certaines substances cristallines naturelles
(surface de zinc, etc.…). Les rayons X impressionnent la plaque photographique
et provoque l’ionisation des gaz. Tous ces phénomènes servent à reconnaitre et à
étudier les rayons X.
2-Propriétés :
2-1-Absorption des rayons X :
Au nombre des propriétés remarquables des rayons X appartient l’aptitude
singulière d’absorption qu’ils possèdent. Il apparait tout d’abord que l’absorption
des rayons X par une substance est complètement indépendante de ses propriétés
optiques. Par exemple, le verre au plomb, incolore et transparent à la lumière,
absorbe complètement les rayons X.
L’application des rayons X à des radioscopies médicales ou techniques est
basée sur les lois d’absorption des rayons X dont on abordera maintenant l’étude.
Si un pinceau parallèle de rayons X traverse une couche de substance, ce pinceau
est atténué, c’est-à-dire que son intensité diminue. Cette atténuation est le résultat
des deux processus :
1. Une diffusion.
2. Une absorption.
Ces deux processus sont essentiellement différents :
2
J J0
Figure : Diffusion des rayons X traversant une substance
1. L’atténuation par diffusion s’explique par le fait qu’une partie des rayons
est déviée et est ainsi séparée du pinceau parallèle. Ce phénomène est tout à
fait analogue à la diffusion qu’éprouve la lumière traversant un milieu
trouble. La diffusion ne consiste qu’en ce que la turbidité du milieu pour la
lumière est due à la présence en état de suspension des particules
suffisamment grandes dont l’indice de réfraction diffère de l’indice de
réfraction du milieu. Pour les rayons X, par suite de leur faible longueur
d’onde, tout milieu transparent à la lumière est un milieu trouble.
2. L’atténuation par absorption s’explique par le fait qu’une partie de
l’énergie des rayons X éprouve une véritable absorption par la substance,
c’est-à-dire en fin de compte se transforme en chaleur. Si un pinceau
parallèle de rayons X est monochromatique, c’est-à-dire est composé de
rayons d’une seul longueur d’onde, son atténuation par une couche de
substance infiniment mince d’épaisseur dx obéit à la loi simple :
−𝑑𝐽 = 𝜇𝐽𝑑𝑥 (1)
Où J est l’intensité du pinceau frappant la couche et μ est le coefficient
caractérisant l’’attenuation. En intégrant cette équation on obtient la loi
d’atténuation des rayons X par une couche d’épaisseur finie d.
𝐽 = 𝐽0 𝑒 −𝜇𝑑 (2)
Où J0 est l’intensité du pinceau parallèle pour d = 0, la dimension du
coefficient d’absorption μ est en [cm-1].
Comme l’atténuation du pinceau se produit aux dépens de l’absorption
proprement dite et de la diffusion, le coefficient d’atténuation μ est une somme de
deux coefficients : le coefficient d’absorption varié τ et le coefficient de diffusion
σ:
𝜇 =τ+σ (3)
Les deux coefficients τ et σ et par suite μ sont proportionnels à la masse de la
3
substance. Alors, il est plus commode d’utiliser les coefficients dits massiques,
c’est-à-dire les rapports μ/ρ, τ /ρ, et σ/ρ où ρ est la densité de la substance. Il est
évident que la formule (2) peut être mise sous la forme :
𝜇
− 𝜌𝑑
𝐽 = 𝐽0 𝑒 𝜌 (4)
Le produit ρd est la masse de la substance continue dans une colonne de section 1
cm2 et d’épaisseur d ; μ/ρ est la dimension [g-1cm2].
𝜇
−
Si ρd = 1 alors 𝐽 = 𝐽0 𝑒 𝜌 ; il s’ensuit que μ/ρ caractérise l’atténuation des rayons
X par une couche contenant 1g de substance par centimètre carré.
Pour les calculs théoriques, il est encore pus commode d’utiliser des « coefficients
dites atomiques » σa, τa, et μa, qu’on obtient des valeurs de μ/ρ, τ /ρ, et σ/ρ pour
l’élément considéré en les multipliant par le rapport de l’atome gramme de
l’élément A et le nombre d’Avogadro NA.
𝜇 𝐴 𝜏 𝐴 𝜍 𝐴
𝜇𝑎 = ; 𝜏𝑎 = ; 𝜍𝑎 = (5)
𝜌 𝑁𝐴 𝜌 𝑁𝐴 𝜌 𝑁𝐴
4
Séances 03: Celle du 31 mai 2020
Chapitre 03: Les rayons X
Cours: Productions et propriétés
2-2-Diffusion des rayons X :
La diffusion des rayons X obéit à des règles différentes de celles de la
lumière dans le domaine optique du spectre. Dans le domaine des rayons X la
longueur d’onde est du même ordre de la grandeur que les dimensions de l’atome.
A savoir, la diffusion des rayons X est indépendante de la longueur d’onde. En
étudiant la diffusion sous l’angle des oscillations forcées des électrons sous
l’action du champ électromagnétique du rayonnement X incident, J.J. Thomson,
déjà au cours des premières recherches sur les rayons X, a déduit la formule
suivante pour le coefficient de diffusion atomique :
8𝜋 𝑒4
𝜍𝑎 = 𝑍 (6)
3 𝑚 2𝑐 4
e : la charge de l’électron.
m : la masse de l’électron.
c : la vitesse de la lumière.
D’autre part, σa comme il a été déjà noté, a la dimension de l’aire. Ainsi
8𝜋 𝑒4
donc, 𝜍𝑎 /𝑍 = peut être assimilé à une section efficace de l’électron de
3 𝑚 2𝑐 4
diffusion du rayon X.
On obtient la section efficace de l’électron :
8𝜋 𝑒4
𝜍𝑎 = = 6.57 × 10−25 𝑐𝑚2
3 𝑚 2𝑐 4
5
𝜍 𝑍 𝑍
= 6.57 × 10−25 × 6.023 × 1023 ≈ 0.40 (8)
𝜌 𝐴 𝐴
6
Exercices
Exercice 01 :
En se servant de la formule (6) et la valeur expérimentale de σ/ρ,
1. calculer le nombre d’électrons continu dans un atome-gramme.
2. A l’aide de ce nombre, déterminer le nombre d’électrons dans :
a. Un atome d’hydrogène.
b. Un atome d’azote.
c. Un atome de carbone.
7
Références
I. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome I, Paris, Edition Hermann, 1973.
II. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique Quantique, tome II, Paris, Edition Hermann, 1973.
III. E. Chpolski, Physique Atomique, tome I, Moscou, Edition Mir, 1978.
IV. E. Chpolski, Physique Atomique, tome II, Moscou, Edition Mir, 1978.