Résumé de Cours UEF 1222 - UEF1213 - M1 AI - EI - A. LAIFAOUI - 2021
Résumé de Cours UEF 1222 - UEF1213 - M1 AI - EI - A. LAIFAOUI - 2021
Résumé de Cours UEF 1222 - UEF1213 - M1 AI - EI - A. LAIFAOUI - 2021
Chaque machine ou partie opérative comprend un ensemble de moteurs, vérins, vannes et autres
dispositifs qui lui permet de fonctionner.
Ces moteurs, vérins, vannes et autres dispositifs s’appellent actionneurs. Ils sont pilotés par un
automate ou partie commande.
Cette partie commande élabore les ordres transmis aux actionneurs à partir des informations
fournies par la machine au moyen d’interrupteurs de position, thermostats, manostats et autres dispositifs
appelés capteurs.
Entre la partie commande et l’homme se trouve la partie dialogue qui permet à ce dernier de
transmettre des informations au moyen de dispositifs adaptés (boutons poussoirs, commutateurs, etc.)
De même, la partie commande retourne vers l’homme des informations sous des formes
compréhensibles par lui (voyant, afficheurs, cadrans, etc.).
Ainsi, entre l’homme et la partie opérative, s’instaure un dialogue homme machine dont l’importance
naguère sous-estimée est aujourd’hui reconnue et qui est actuellement l’objet de nombreuses études.
• Les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’œuvre pour lui donner
sa valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ;
• Les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la partie
opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur, vérin, électroaimant,
résistance de chauffage, etc.) ;
Les automates sont des machines utilisant une ou plusieurs technologies pour mesurer, détecter et
actionner. Ces technologies, au nombre de quatre sont les suivantes :
• technologie électromécanique ;
• technologie électronique.
• technologie pneumatique ;
• technologie hydraulique ;
Chacune des technologies met en œuvre une grandeur physique que l’on peut commuter et
mesurer. Dans le cas des technologies pneumatique et hydraulique, la grandeur physique sera une
pression d’air ou d’huile. La technologie électromécanique utilise le courant électrique. Enfin, la
technologie électronique travaille avec une différence de potentiel avec la masse.
Ces grandeurs physiques sont utilisées de façon binaire. Il est assumé que le niveau logique est 0
en l’absence de grandeur physique et 1 en présence de cette grandeur.
La partie opérative regroupe : les effecteurs, les actionneurs et les préactionneurs. Toutefois, on
peut intégrer dans cette partie, les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne
d’acquisition de données.
Un contact peut être normalement ouvert ou normalement fermé. Un contact normalement ouvert
est un contact représenté comme suit (par exemple) :
Lorsque le contact n’est pas actionné, le courant ne passe pas car le circuit est ouvert. Le contact
devra être actionné par un mécanisme quelconque pour se fermer et faire ainsi passer le courant.
Un contact normalement fermé est un contact représenté comme suit (par exemple) :
Lorsque le contact n’est pas actionné, le courant passe car le circuit est fermé. Le contact devra être
actionné par un mécanisme quelconque pour s’ouvrir et couper le passage du courant.
Il est à noter que sur un schéma électrique, les contacts électriques sont représentés à leur état de
repos.
Détecteur de pression
L’entrée de pression « a » pousse la lame du contact pour faire commuter le contact du détecteur
lorsque la pression dépasse un certain seuil. Ce seuil mécanique est ajusté en modifiant la tension du
ressort dans une vis. On peut utiliser ces détecteurs pour détecter qu’un vacuum est suffisant.
Une fonction de commutation est représentée par un carré contenant une ou des flèches montrant
les branchements et les directions possibles de l’air entre les orifices. Le nombre de fonctions de
commutation correspond au nombre de positions du distributeur. Ainsi, le distributeur ci-haut est à deux
positions.
Dans l’une des positions, l’orifice d’entrée P et l’orifice de sortie A ne sont pas connectés et dans
l’autre, ces deux orifices sont connectés. Le distributeur est toujours représenté dans sa position au repos.
Donc par défaut, les orifices ne sont pas branchés ensembles.
Le distributeur comporte un certain nombre d’orifices. Ces orifices permettent une connexion avec le
compresseur (orifice P), l’air ambiant (orifice T), des actionneurs ou d’autres distributeurs (orifices A, B,
...).
Pour que le distributeur puisse changer de position, il doit être actionné par une commande
extérieure. Cette commande peut être de nature mécanique (figure en dessous), soit : par poussoir, par
ressort ou par galet. Elle peut être de nature manuelle, soit : par bouton poussoir, par levier ou par pédale.
Enfin, elle peut être de nature électrique, pneumatique ou hydraulique.
Les fonctions de commutation généralement rencontrées dans les systèmes pneumatiques sont
montrées en figure suivante.
On retrouve dans cet exemple deux distributeurs 3/2. Celui de gauche est commandé par un signal
électrique pour changer de fonction de commutation et par le ressort pour retourner à la fonction de
commutation initiale.
Un distributeur « à simple action » fonctionne de la façon suivante. Tant qu’il n’y a pas de signal
électrique (V=0), le distributeur reste à sa position de repos pour relier l’orifice A à l’orifice T (figure en
bas).
Dès qu’un signal électrique est envoyé (V=1), la fonction de commutation change et les orifices A
et P sont alors reliés. Le distributeur reste dans cet état tant que le signal électrique est maintenu (figure
en dessous).
Lors de la coupure du signal électrique (V=0) la fonction de commutation revient à son état initial,
en raison du ressort de rappel, et les orifices A et T sont à nouveau reliés (figure en dessous).
Donc, une seule commande (ou action) autre qu’un ressort est nécessaire pour changer la fonction
de commutation. Si la commande est absente, le distributeur utilise la fonction de commutation par défaut
(exemple : connexion A-T). Si la commande est présente, le distributeur est dans l’autre fonction de
commutation (exemple : connexion A-P).
L’envoi d’un signal électrique sur la commande de gauche (V+=1) provoquera un changement de
la fonction de commutation et les orifices A et P seront alors reliés (figure suivante):
Il faudra envoyer un signal électrique sur la commande de droite (V-=1) pour retourner la fonction
de commutation à sa position initiale (figure d'en bas).
Si ce signal disparaît (V-=0), la fonction de commutation reste inchangée (retour à la figure d'en
haut).
Donc deux commandes (ou actions) sont nécessaires pour changer la fonction de commutation.
Cela constitue une bascule mécanique que l’on utilise comme mémoire pneumatique dans certains
automatismes.
Vérin pneumatique
Un vérin à « simple effet » (figure d'en bas) est un vérin qui ne comporte qu’une seule prise de
pression.
Lorsque la pression est appliquée au vérin, le piston se déplacera vers la droite (il sera alors en
extension). Lorsque la pression est coupée, le piston reviendra à la position de repos, soit par le poids du
mécanisme, soit par un ressort (figure en dessous). Ces vérins sont généralement commandés par des
distributeurs 3/2.
Un vérin à « double effet » (figure d'en bas) est un vérin qui comporte deux prises de pression.
Le vérin pousse une charge avec une force qui est égale à la surface du piston multipliée par la
pression appliquée sur cette face : F=P×Apiston Ainsi, un piston d’une surface d’une surface de 8 cm2
subissant une pression de 100 kPa relative, exercera une force de 20 Newton.
Par Dr. LAIFAOUI Abdelkrim 13
[Résumé de Cours] 2021
Le vérin tire avec une force qui est égale au produit de la surface du piston moins celle de la tige par la
pression : F=P×(Apiston−Atige).
La pression d’air appliquée à l’entrée de l’éjecteur crée une chute de pression dans l’endroit où le
passage est le plus restreint, car la vitesse du jet d’air est maximale à cet endroit. Si la ventouse est
appuyée sur un objet, le vacuum créé par l’éjecteur diminue la pression d’air dans l’espace fermé entre la
ventouse et l’objet.
Pour un détecteur type normalement fermé, le distributeur relie l’orifice A à la source de pression
lorsqu’il n’est pas actionné. L’orifice A sera connecté à l’atmosphère si le détecteur est actionné. Donc, le
signal logique est inversé par rapport au détecteur normalement ouvert. La figure en dessous montre le
détecteur normalement fermé à sa position de repos.
Les boutons d’un panneau de commande utilisant la technologie pneumatique sont basés sur le
même principe, l’organe mécanique étant soit un bouton poussoir, soit un levier ou soit une pédale (sur le
plancher).
Une pression est appliquée pour faire sortir continuellement un jet d’air d’un orifice circulaire
situé au bout du détecteur. Lorsque l’objet à détecter n’est pas dans le champ du jet d’air, le tube central
ne reçoit pas de surpression, et la pression mesurée est simplement celle de l’atmosphère. Le détecteur
n’envoi aucun signal de sortie.
Lorsque l’objet est dans le champ du jet d’air, ce dernier est dévié et une partie du jet entre dans le
conduit de mesure et provoque une légère surpression. Un amplificateur de pression fait en sorte de
générer un signal de sortie indiquant la proximité d’un objet.
5. Les capteurs
6. Les détecteurs
Les détecteurs font partie de la famille des capteurs, leur fonction est de détecter la présence d’un
objet, l’information en sortie d’un détecteur est donc de type binaire.
Les interrupteurs de position sont présents dans toutes les installations automatisées ainsi que dans des
applications variées en raison de nombreux avantages inhérents à leur technologie. Ils transmettent au
système de traitement les informations de :
✓ Présence/Absence,
✓ Passage,
✓ Positionnement,
✓ Fin de course.
Appareils d'une grande simplicité de mise en œuvre, offrant bien des avantages ;
Lorsqu'un objet de nature quelconque (εr > 2) se trouve en regard de la face sensible du détecteur,
ceci se traduit par une variation du couplage capacitif (C1).
Cette variation de capacité (C1>C0) provoque le démarrage de l'oscillateur. Après mise en forme, un
signal de sortie est délivré.
Les appareils universels programmables réalisent les fonctions PNP/NO, PNP/NC, NPN/NO,
NPN/NC.
Un étranglement prévu à l'intérieur de l'éjecteur provoque une accélération du flux d'air (P) vers
l'orifice R qui entraîne l'air ambiant de l'orifice A et provoque ainsi une dépression.
Sélection et sensibilisation d’un groupe de Travail étudiantes et étudiants
Un automate programmable industriel (API) est une machine électronique spécialisée dans la
conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels et tertiaires. Il exécute une suite
d’instructions introduites dans ses mémoires sous forme de programme, et s’apparente par conséquent
aux machines de traitement d’information.
Trois caractéristiques fondamentales le distinguent des outils informatiques tels que les
ordinateurs utilisés dans les entreprises et les tertiaires :
✓ Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-actionneurs grâce à ses entrées/sortie
industrielles ;
✓ Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles sévères (Température vibration,
microcoupures de la tension d’alimentation, parasites, etc.…) ;
✓ Enfin, sa programmation à partir des langages spécialement développés pour le traitement des
fonctions d’automatismes facilitent son exploitation et sa mise en œuvre.
L’automate est en interaction permanente avec la partie opérative du système. Il reçoit les signaux
des capteurs et boutons poussoirs et donne des ordres pour les pré-actionneurs ainsi que pour la
signalisation.
Le bouton poussoir du pupitre permet donc d’établir le circuit électrique entre un potentiel de 24
volts et l’entrée concernée de la partie commande.
Dans la plupart des cas, l’automate programmable fournit l’alimentation électrique pour ses
entrées. Et si une alimentation extérieure est utilisée, il faudra veiller à relier la borne 0V (commun ou
masse) de l’automate.
Les capteurs "2 fils" (capteurs mécaniques, IlS, ...). Ces capteurs son câblés de la même manière
que les boutons poussoirs.
Les capteurs "3 fils" (détecteurs optiques, inductifs, capacitifs, ...). Ces capteurs nécessitent une
alimentation électrique pour fonctionner. Le +24V sert à la fois pour alimentation de l'électronique du
capteur et pour véhiculer l‘information vers la partie commande.
Toutes les sorties de l’automate ont une borne reliée au +24V qui est une borne commune (d’où le
repérage C sur le schéma ci-dessus).
Le pupitre est l'un des éléments permettant le dialogue entre l'opérateur et la partie commande,
afin de gérer l'ensembles des modes de marches et d'arrêts du système. L'opérateur envoie des consignes
opérateur, et reçoit des informations principalement visuelles. Il dispose pour cela de différentes formes
de boutons, sélecteurs et voyants, voir figure suivante :
Pupitre de dialogue
Les voyant et boutons doivent respecter un code de couleur, voir figure suivante: