Pec Des Parasitoses G6
Pec Des Parasitoses G6
Pec Des Parasitoses G6
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EN SCIENCE DE LA SANTE
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DCEM IV
EXPOSE DE PHARMACOTHERAPEUTIQUE
THEME : PRISE EN CHARGE DES PARASITOSES
DIGESTIVES
Groupe n°6:
- BAMBARA T. ALAIN
- DIALLO OMAR
- ILBOUDO M.T RODRIGUE
- KOULIDIATI EMMANUEL
- OUATTARA SOULEYMANE
- ROUAMBA TOUSSAINT
- SORE ANATA
- YANOGO K. PAULINE
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
PLAN
I- Introduction
1- Définition
2- Intérêts
1- Rappels physiologiques
2- Rappels pathologiques
3- Supports pharmaco-thérapeutiques des antiparasitaires
IV-Choix du traitement et des médicaments de prédilection
1- Objectifs thérapeutiques
2- Médicaments disponibles
3- Médicaments de prédilection
V- Application du traitement
1. Schéma thérapeutique
2. Administration des médicaments
3. Surveillance du traitement
4. Arrêt du traitement
VI- Prescriptions médicales
1. Présentation des médicaments
2. Ordonnances médicales
3. Prescriptions paracliniques
CONCLUSION
I- INTRODUCTION
I.2- Intérêts
Epidémiologique
Les parasitoses digestives sont pour la plupart des affections cosmopolites. L’OMS estime à
environ 500 millions de personnes parasitées dans le monde, et l’on compte chaque année
plusieurs dizaines de milliers de décès. Les parasitoses digestives constituent un problème de
santé publique dans les pays en voie de développement où les conditions d’hygiène sont très
précaires.
Parmi ces parasitoses, l’amibiase se révèle comme étant la plus fréquente et l’une des plus
meurtrières avec 50.000 à 100.000 décès /an (OMS).
Il y a un regain d’intérêt de certaines de ces parasitoses avec l’avènement de l’infection à
VIH.
Diagnostique
Le diagnostic positif est évoqué sur la base des signes cliniques, et confirmé par la mise en
évidence des parasites, de leurs œufs ou de leurs larves à l’examen parasitologique des selles.
Par ailleurs, les explorations sérologiques, échographiques sont d’un grand apport dans la
confirmation diagnostique de certaines parasitoses digestives.
Cependant, certaines parasitoses asymptomatiques sont découvertes lors d’un examen
systématique.
Thérapeutique
Le traitement repose essentiellement sur les moyens médicaux et chirurgicaux. Cependant, la
prévention par l’amélioration des conditions d’hygiène est capitale dans la lutte contre les
parasitoses digestives.
Pronostique
La prise en charge précoce et adéquate améliore le pronostic. Non ou mal traitées, l’évolution
est émaillée de complications.
Dérivés de l’émétine
- 2-déhydroémétine
Antipaludéens de synthèse (Chloroquine ; NIVAQUINE*)
Amoebicides de contact
Arsenicaux (Diphetarsone Bémarsal*)
Oxyquinoléines iodées (Direoxide*)
Oxyquinoléines non iodées (Tiliquinol-Tilbroquinol Intétrix*)
Amides ( Furamide*, Mébinol*)
Métronidazole
Critères de choix
-Efficacité prouvée sur E. histolytica
-Disponibilité de la forme injectable
-Accessible à faible coût
-Toxicité moindre par rapport aux dérivés de l’émétine
Mécanisme d’action
Les dérivés imidazolés altèrent l’ADN des cellules cibles(parasites et bactéries) en formant
des complexes avec un brin ou en le cassant. Ceci se produit chez les anaérobies strictes. Dans
ces conditions a lieu une transformation en un métabolite réactif, par exemple
l’hydroxylamine qui altère l’ADN donnant un effet bactéricide. C’est au même mécanisme
qu’est due l’action cytotoxique sur le protozoaire E. histolytica.
Pharmacocinétique pratique
-Résorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé (80%au moins en une
heure). Elle n’est pas significativement modifiée par l’ingestion simultanée de nourriture.
Après administration par voie vaginale, le passage systémique est faible.
-Distribution
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible : inférieure à 20%
Le volume apparent de distribution est important aux alentours de 40L soit 0,65l/kg
La diffusion est rapide et importante avec des concentrations proches des taux sériques dans
les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal et dans les
sécrétions vaginales. Le Métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait
maternel.
-Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont
formés :
Le métabolite alcool, métabolite principal ayant une action bactéricide sur les
bactéries anaérobies d’environ 30% du Métronidazole
Le métabolite acide en faible quantité ayant une activité bactéricide d’environ 5% du
Métronidazole.
-Excrétion
L’excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70%) dont 20% sous forme inchangée
entrainant une coloration brune ou rougeâtre des urines.
L’élimination fécale est faible.
Effets pharmacologiques
-Effets thérapeutiques
Le Métronidazole est un parasiticide (E.histolytica, Giardia lamblia…)
Il est également bactéricide notamment sur les bacilles anaérobies Gram positif
sporulés (Clostridium et Guadnerella vaginalis). Sa sensibilité est inconstante sur les
cocci anaérobies Gram négatif et Gram positif.
-Effets indésirables
Contre- indications
-Absolues
Hypersensibilité aux imidazolés
Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé
(pour la forme comprimé)
-Relatives
L’alcool et le disulfirame (effet antabuse)
Tiliquinol-Tilbroquinol (Intétrix*)
Mécanisme d’action
C’est un antiseptique anti protozoaire agissant sur les formes minuta et kystiques par un
mécanisme encore mal élucidé ; il semblerait agir par chélation des métaux inhibant ainsi
certains complexes enzymatiques
Pharmacocinétique
-Formes pharmaceutiques
Il est disponible sous forme de gélules dosées à 300mg contenant chacune 100mg de tiliquinol
et 200mg de tilbroquinol.
-Voies d’administration : voie orale
-Résorption
Ils ne sont absorbés ou très peu par la muqueuse intestinale, ils ne peuvent donc atteindre les
amibes que dans la lumière colique, d’où l’appellation d’amoebicide de contact.
Effets pharmacologiques
-Effets thérapeutiques
Il possède :
Une activité antifongique sur Candida albicans
Une activité antibactérienne à large spectre sur la majorité des germes intestinaux
pathogènes Gram positif et Gram négatif
Une activité vibriolytique sur Vibrio cholerae
Une activité amoebicide sur la forme végétative minuta et les formes kystiques
-Effets indésirables
De rares cas d’augmentation des transaminases hépatique ont été signalés, en majorité
et régressant à l’arrêt du traitement.
De rares réactions cutanées ont été notifiées à type d’hypersensibilité (urticaire,
œdème de Quincke) ou de type bulleux.
Exceptionnellement des cas de neuropathies périphériques ou d’atteinte du nerf
optique on été décrites.
En cas de prise massive, il convient de surveiller l’activité sérique des transaminases et le taux
de prothrombine.
Contre-indications
Il s’agit de l’acrodermatite entéropathique.
Mécanisme d’action
Stimulant de la motricité intestinale, le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la
dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
Pharmacocinétique pratique
-Formes pharmaceutiques
Comprimé sécable (blanc) 10mg
Solution buvable 0,1%
Suppositoires sécable 10mg
Solution injectable 10mg/2ml
-Résorption:
Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. La biodisponibilité est
généralement de 80 % ; toutefois, il existe une variabilité interindividuelle liée à un effet de
premier passage hépatique.
-Distribution
Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de
2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination est de 5 à
6 heures. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
-Biotransformation
Le métoclopramide est peu métabolisé.
-Excrétion
Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou
sulfoconjuguée.
Effets pharmacologiques
- Effets indésirables
Système nerveux central et manifestations psychiatriques :
Symptômes extrapyramidaux : il s'agit de dystonies aiguës pouvant se
manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes
faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la
langue…), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.
Dyskinésie tardive
Somnolence, lassitude, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.
Tendance dépressive.
Exceptionnellement, syndrome malin des neuroleptiques
Troubles gastro-intestinaux :
Diarrhées et gaz intestinaux.
Troubles hématologiques :
De très rares cas de méthémoglobinémies, en particulier chez le nouveau-né.
De très rares cas de sulfhémoglobinémie ont été rapportés.
Troubles endocriniens :
1. Hyperprolactinémie parfois symptomatique lors de traitements prolongés.
2. Sudation modérée.
Troubles généraux :
Réactions allergiques dont réactions d'hypersensibilité immédiate : urticaire, œdème
de Quincke, choc anaphylactique.
Troubles cardiovasculaires :
Hypotension, en particulier avec les formes injectables.
Contre-indications
- Hypersensibilité au métoclopramide ou à l'un de ses composants.
- Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger : en cas
d'hémorragie gastro-intestinale, d'obstruction mécanique ou de perforation digestive.
- Personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou
au métoclopramide.
- Porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d'épreuve) ;
des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des
médicaments anti dopaminergiques dont certains benzamides.
- Dopaminergiques et sélégiline
- Antécédent connu de méthémoglobinémie
Interactions médicamenteuses
-Contre-indiquées :
Dopaminergiques (lévodopa, amantadine, apomorphine, bromocriptine
etc.). Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
IMAO B (sélégiline) : antagonisme réciproque de la sélégiline
(dopaminergique) avec le métoclopramide (neuroleptique antiémétique).
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Prise en charge des parasitoses digestives Page 13
-Déconseillées :
Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
Précaution d’emploi
Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques (augmentation
de la fréquence et de l'intensité des crises).
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie.
V- APPLICATION DU TRAITEMENT
Traitement d’urgence
Traitement d’entretien
Traitement de sortie
L’amendement de la douleur
L’apyrexie
L’amélioration de l’état général
La régression de l’hépatomégalie
L’état d’hydratation
- Tolérance du traitement
Clinique
Surveillance quotidienne des effets secondaires cliniques de nos médicaments de
prédilection.
Paraclinique
NFS, enzymes pancréatiques, pour le métronidazole
Bilan hépatique pour le paracétamol et le tilquinol-tilbroquinol
V.4 Arrêt du traitement
-Ordonnance d’urgence
ORDONNANCE MEDICALE
-Ordonnance d’entretien
ORDONNANCE MEDICALE
-Ordonnance de sortie
ORDONNANCE MEDICALE
Mesures hygiéno-diététiques :
-Repos -
Propreté des mains avant les repas et après
les selles.
-Epuration de l’eau de boisson par ébullition ou
par filtration
-Nettoyage soigneux des fruits et légumes
Dr GROU PE 6
Médecin Généraliste
Tel : 010101010101
NATURE INDICATIONS
Numération formule sanguine Surveillance de l amibiase colique maligne
Vitesse de sédimentation
(NFS/VS)
Créatininémie/Azotémie Surveillance du traitement au métronidazole et de la
Déshydratation
Amylasémie Surveillance du traitement au métronidazole
ASAT/ALAT Surveillance du traitement au métronidazole, au
Taux de prothrombine paracétamol,et au tiliquinol-tilbroquinol
Ionogramme sanguin Surveillance de l'état d hydratation
NB : Chaque examen sera prescrit sur bulletin d’examen selon le modèle suivant
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE Burkina Faso
YALGADO OUEDRAOGO Unité- Progrès- Justice
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BULLETIN D’EXAMEN
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SERVICE : Urgences médicales
CONCLUSION
REFERENCES
7°) APPIT Eric Pichard , Malintrop Afrique : Manuel de maladies infectieuses pour l’Afrique
8°) Gentillini Marc Médecine tropicale Flammarion Médecine-Sciences 5è édition Paris 1993
-Isospora belli
-Sarcocystis hominis
-Cryptosporidium parvum
-Cryptosporidium muris
Cryptosporidiose Paromomycine
DCI INDICATIONS
Secnidazole Amibiase
Autres imidazolés :
Nimorazole= NAXOGYN®
Ténonitrozole= ATRICAN®
Ad :500mg/jr
Eft>5ans:500mg/jr
Eft<5ans:250mg/jr en
2prises pdt 5 à 7jours
Secnidazole Ad : 1500mg/jr
Eft : 30mg/kg/jr en 2 à
3prises pdt 5 jrs
Amibiase intestinale et
Giardiase :
Eft : 20 à 30 mg/kg/ jr
Giardiase :
METRONIDAZOLE TILIQUINOL-
TILBROQUINOL
Contre Absolues
indications
Hypersensibilités aux imidazolés
-insuffisance rénale
Grossesse Allaitement
*Mécanisme d’action
Elle agit directement sur les formes végétatives des amibes pathogènes en empêchant la
multiplication des trophozoites par degenerescence des noyaux. Elle n’a aucune action sur les
formes kystiques
*Pharmacocinétique
L’absorption parentérale et digestive est très rapide puisque le pic maximum est atteint une
heure après l’ingestion.
Le médicament se concentre essentiellement au niveau du foie, la rate, les poumons, les reins
et le cœur
*Effets pharmacologiques
Effets thérapeutiques
Destruction complète des formes végétatives
Effets indésirables
Aux doses habituellement prescrites dans l’amibiase la dehydroémétine est bien supporté
malgré quelques effets secondaires peu alarmants à type de céphalées, nausées,
vomissements, diarrhées et de rares douleurs abdominales ou musculaires.
PHARMACOCINETIQ
UE : très peu résorbé par
le tractus gastro-
intestinal ; demi vie de 7
heures ; métabolisé sous
forme carboxylée ;
éliminée à 90% par voie
fécale
10mg/kg en
prise unique
Anguillulose ou Strongyloidoses
Strongyloides stercoralis
Ascaris lumbricoides
Trichuris trichiura
Schistosoma mansoni
Schistosoma japonicum
Schistosoma intercalatum
Fasciolopsis buski
Metagonimus yokogawai
Heterophyes Heterophyes
Fasciola hépatica
Clonorchis sinensis
Félidés
Opistorchis felinus
Opistorchis viverrini
Paragonimose
Diphyllobothrium latum
Hymenolepis diminuta
Taenia saginata
Taenia solium
LES PYRASINO-ISO-QUINOLINES
*présentation ; CP de 3 mg
*Contre-indication ; allergie
SOLUTÉS
RINGER LACTATE
- Forme et Présentation
o Solution pour perfusion:
poches de : 250ml, 500ml
- Composition
Chlorure de sodium 0,6g
Chlorure de potassium 40 mg
Chlorure de calcium 40 mg
hexahydraté
Osmolarité : 278,5mOsm/l
pH :5 à 7
- Indication
o Déshydratation à prédominance extracellulaire,
o Hypovolémie
o Acidose métabolique à l’exception de l’acidose lactique
- Contre indication.
Glucose 5 % 10 % 30 %
- Forme et présentation
Poches de : 250ml, 500ml
- Composition :
100ml mosm/l Kcal/l
- Propriété
Solution isotonique stérile apyrogène métabolisme et pharmacologie du glucose
- Indication
o Apport calorique glucidique
o Prévention des déshydratations intra et extracellulaires
o Véhicule pour apport de médicaments ou d’électrolytes perfusables.
o Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées ou les
vomissements
- Contre indication
o Inflation hydrique
- Précaution d’emploi
o Ne pas administré en IM.
o Chez le Diabétique surveillé la glycémie et ajuster éventuellement le traitement
symptomatique