RDC Examen ODD
RDC Examen ODD
RDC Examen ODD
Ministère du Plan
Mai 2020
République Démocratique du Congo
Ministère du Plan
Mai 2020
TABLE DES MATIÈRES
0. Introduction.......................................................................................................... 1
5. Conclusion........................................................................................................... 57
6. Annexe statistique.................................................................................................. 60
8. Références bibliographiques...................................................................................... 89
INTRODUCTION
La RDC est par sa taille, sa situation géogra- En 2030, la RDC comptera au moins 120 mil-
phique et son importance géostratégique, un pays lions d’habitants. Sur ce plan, il sied de noter que
tout à fait singulier, aussi bien en Afrique que dans le pays souffre d’une carence en statistiques démo-
le monde. De ce fait, il est nécessaire de présenter graphiques actualisées. Autant dire que, la mise
certains aspects, dans ce premier Rapport d’ENV, en œuvre de l’Agenda 2030 se fait sur base des
afin de mieux apprécier la mise en œuvre des projections statistiques de plus en plus critiquées
ODD en RDC. par différentes opinions. Pour cause, depuis son
accession à son indépendance, le pays n’a organisé
Tour à tour, ce chapitre met un accent som-
qu’un seul recensement scientifique de sa popula-
maire sur la situation sociodémographique, poli-
tion, laquelle remontant en 1984.
tico-administrative et sécuritaire, économique et
environnementale du pays. Sur le plan social, les indicateurs ont des ni-
veaux préoccupants. A titre illustratif, la RDC est
très mal classée sur l’Indice du Développement
1.1. Situation sociodémographique Humain (IDH). Elle occupe la 179ème place sur 189
La RDC est le deuxième pays le plus grand avec une note de 0,459 sur 1 en 2018. En 2018,
d’Afrique avec une superficie de 2.345.409 km². seuls 33% des congolais utilisent des toilettes amé-
Elle est frontalière avec neuf pays et entretient des liorées et plus de 90% des ménages n’ont pas accès
relations économiques, de migration et politiques aux installations d’assainissement améliorées pour
complexes avec chacun d’eux. Elle est le quatrième déverser de l’eau dans un égout. Plus de 49,0% de
pays d’Afrique de par sa population (après le Nigé- ménages, soit environ 1 ménage sur deux, sont af-
ria, l’Ethiopie et l’Egypte). En 2019, la population fectés par l’insécurité alimentaire dont 16,4% de
de la RDC a été estimée autour de 86,79 millions façon sévère. Plus de la moitié de ménages (51,9%)
d’habitants. Elle est dans sa plus grande majorité sont économiquement vulnérables car affectant
jeune et se répartie comme suit : les moins de 15 près de 65% de leurs dépenses mensuelles à l’achat
ans constituent 46% ; les 15 à 59 ans représentent de la nourriture. La pauvreté demeure omnipré-
50% et les 60 ans et plus, se chiffrent à 4 % de la sente. Les indicateurs de pauvreté restent élevés
population. La croissance démographique est par rapport aux normes régionales. Près des ¾ de
concentrée dans les villes. Selon les estimations la population vit en dessous du seuil de pauvreté de
de Nations-Unies, 44,5% de la population, soit 1,90 $/jour en Parité du Pouvoir d’Achat (PPA).
37,3 millions d’habitants vivent dans les zones ur- Cependant, en dépit de ce niveau élevé de
baines. D’ici 2030, l’on estime que 62,3 millions de pauvreté, les dernières enquêtes montrent une
Congolais seront des citadins. certaine amélioration des indicateurs sociaux. Il
s’agit notamment du taux de mortalité des enfants
de moins de 5 ans qui est en régression, passant de
104 en 2013 à 70 pour mille en 2018. Le taux de
mortalité néonatale suit une pente similaire, pas-
sant de 28,9 en 2013 à 14 pour mille naissances
vivantes en 2018. L’espérance de vie à la naissance
était de 60,4 ans en 2018 contre 58,4 en 2013. En
2018, près de 30% des congolais avaient accès à
Source : Données des Nations-Unies, Division de la population l’énergie électrique contre un peu moins de 20% en
2016. De même, 59% des ménages ont aujourd’hui
La conduite du premier Examen National propriation politique. Une série d’activités visant
Volontaire (ENV) des ODD constitue une étape à informer et sensibiliser les parties prenantes ont
importante dans la mise en œuvre des ODD en été organisées via des colloques, des ateliers, des
RDC. Le présent Rapport constitue un élément es- conférences-débats, notamment dans les universi-
sentiel de suivi et d’examen efficaces de l’Agenda tés publiques et privées ainsi que des messages de
2030. Cinq ans après le début de la mise en œuvre sensibilisations dans les médias.
de l’Agenda 2030, ce Rapport constitue un outil
Pour davantage sensibiliser les parties pre-
utile pour montrer les progrès réalisés dans la mise
nantes, le Gouvernement, au travers du Ministère
en œuvre et l’impact des politiques et stratégies
du Plan, a organisé un Café diplomatique visant à
mises en place.
impliquer principalement les Partenaires Tech-
Le présent chapitre détaille, en son premier niques et Financiers dans le processus d’élabora-
point, l’approche méthodologique sous-jacente tion du ENV. Il était aussi question de relever les
à son élaboration. Il donne les différentes étapes défis financiers du processus, notamment celui
franchies et les actions entreprises pour ce faire. lié à la collecte des données statistiques relatives
Le point deux s’appesantit sur la préparation du aux indicateurs des ODD. Une feuille de route
Rapport d’ENV. Les difficultés rencontrées et les consensuelle du processus, prenant en compte les
contraintes qui ont émaillées le processus sont dé- échéances fixées par l’ECOSOC, a été ainsi adop-
crites au troisième point. tée par toutes les parties prenantes.
Globalement, il s’est relevé que l’accès à des
2.1. Approches méthodologiques données statistiques de qualité et fortement désa-
grégées était d’une importance capitale pour l’éla-
La RDC a fait de l’Agenda 2030 un pivot sur boration de l’ENV. Il était donc impérieux que le
lequel se fonde sa stratégie de développement du- pays entame un processus laborieux de collecte
rable. Depuis 2016, le pays met en œuvre les ODD des données statistiques relatives aux indicateurs
sur fond d’une approche inclusive, participative, priorisées des ODD. Si la RDC a fait face à des
transparente et approfondie aux niveaux national défis cruciaux dans le suivi des OMD, ces défis se
et infranational. Toutefois, il a été admis qu’une posent avec davantage d’acuité depuis l’adoption
mise en œuvre réussie et l’atteinte des ODD à des ODD. Bon nombre des ODD sont complexes,
l’horizon 2030 sont fortement tributaires du mé- pluridimensionnels et couvrent un éventail de thé-
canisme du suivi-évaluation. C’est dans cet élan matiques et de secteurs bien plus larges. A cet effet,
que la RDC s’est positionnée pour présenter son dans le but d’élaborer un Rapport qui rend véri-
Premier Rapport d’ENV, tel que recommandé par tablement compte de la mise en œuvre des ODD
les Nations-Unies. en RDC, une enquête d’envergure nationale était
L’élaboration d’un tel Rapport, à l’aune de jugée opportune, notamment pour évaluer les pro-
l’Agenda 2030, exige une approche participative grès accomplis, identifier les goulots d’étrangle-
et la contribution de toutes les parties prenantes. ment et de proposer les ajustements nécessaires
Ainsi, le Gouvernement de la RDC a initié, dès dans la mise en œuvre des ODD.
septembre 2019, un processus de sensibilisation, Au demeurant, les indicateurs ODD font ap-
d’information et de plaidoyer auprès de toutes pel à un nombre élevé des données administratives.
les parties prenantes, sur la base d’une forte ap- A cet effet, un processus de collecte des données
le strict respect des normes sanitaires, avec l’Ad- - L’identification des lacunes, solutions,
ministration publique et autres services spécialisés meilleures pratiques, synergies, tensions
de l’Etat. Ces travaux ont permis de collecter les et les domaines nécessitant un soutien du
informations sur la mise en œuvre des ODD par Gouvernement ou des autres partenaires/
Ministère ou service public. Pour plus de participa- organismes ;
tion, principalement pour les PTF, notamment les - L’évaluation de la prise en compte du
Organisations du Système des Nations-Unies, les principe de « ne laisser personne pour compte »
OSC et du secteur privé ainsi que d’autres services dans la mise en œuvre des ODD. Il était
publics, une deuxième phase de travaux s’est dé- question de démontrer comment ce principe
roulée exclusivement en ligne via des plateformes a été traduit en actions concrètes pour lutter
virtuelles spécialisées. contre les inégalités et la discrimination, tout
en démontrant comment les plus défavorisés
Globalement, les travaux en ateliers se sont et les groupes vulnérables ont été identifiés ;
déroulés dans des groupes thématiques. Cinq A l’issue des travaux, chaque groupe théma-
groupes thématiques ont été formés, prenant en tique a élaboré un mini-Rapport de cinq à trente
charge deux ou plusieurs ODD. Chaque compo- pages et présenté ses conclusions à la plénière. Les
sante (Gouvernement, Administration publiques, Rapports de groupes thématiques constituent le fil
OSC, PTF, etc.) s’est librement alignée sur un ou conducteur de l’élaboration du présent Rapport,
Ce chapitre traite des progrès réalisés par la vue. Le deuxième point vérifie si le principe de ne
RDC pour chaque ODD et les cibles priorisées ain- laisser personne pour compte a été concrétisé. Le
si que les défis rencontrés dans sa mise en œuvre. troisième point est consacré aux actions posées par
Les facteurs critiques de réussite et les mesures la société civile.
prises pour atteindre ce résultat sont passés en re-
ODD 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
L’extrême pauvreté est l’un des problèmes alisation de cet objectif. D’ailleurs, des projections
majeurs de l’humanité. En RDC, la proportion de base suggèrent que, si les tendances actuelles se
de la population congolaise vivant dans l’extrême poursuivent, la RDC sera à l’horizon 2030 parmi les
pauvreté était de 64,90% en 2012, contre 71,30% en cinq pays les plus pauvres et un véritable obstacle
2005 (au seuil de 1,25 USD). La majeure partie de pour toute l’Afrique.
ces progrès a eu lieu en milieu rural (5,6 points de
pourcentage de moins) que dans les zones urbaines
(4,1 points de moins). La pauvreté était plus im-
portante chez les hommes (64%) que les femmes
(60,30%) pris individuellement. Cependant, ces
chiffres sont loin de la réalité actuelle. En effet, la
réduction de pauvreté constatée dans les années
passées devrait connaître forcément un contrecoup
avec la dégradation récente du cadre macroécono-
mique (2015-2017), les conflits inter-ethniques (par
exemple, Kamwena-Sapu, Twa et Bantou, Yumbi,
etc.), les insurrections à l’Est, les aléas environne-
mentaux (inondations, catastrophes naturelles, etc.),
l’impact de la Covid-19, etc. Ce qui doit naturelle-
ment ramener l’incidence de pauvreté à la hausse.
Ces différents facteurs compromettent donc la ré-
S’agissant de l’accès aux soins de santé essentiels, y Quant aux ressources allouées à ce secteur,
compris les soins de maternité, le gouvernement de la les affectations budgétaires ne sont pas non plus
RDC met en œuvre un programme devant aboutir encourageantes. En effet, depuis l’adoption de
à une couverture sanitaire universelle. La loi déter- l’Agenda 2030, la tendance des dépenses à des pro-
minant les principes fondamentaux relatifs à la mu- grammes de réduction de la pauvreté est à la baisse,
tualité adoptée en 2017 et la loi fixant les principes quittant de 33,80% en 2016 à 26,35% en 2018.
fondamentaux à l’organisation de la santé publique Au cours de ces dernières années, les dépenses
adoptée en 2018 constituent une avancée significa- publiques affectées aux services essentiels étaient
tive. Elles posent les bases de la couverture sanitaire quasi-stationnaires, du moins depuis l’adoption de
universelle. l’Agenda 2030. Elles représentent, pour la période
dudit Agenda, 24,43% des allocations budgétaires.
Pour ce qui est de l’accès à l’alimentation, à l’édu- Dans les détails, pour toute la période, 68,50%
cation et aux soins de santé pour les enfants, le gouver- de ces dépenses affectées aux services essentiels
nement a institué la gratuité de l’enseignement de vont à l’éducation, 28,49% à la santé et, à peine,
base. Ce programme permettra de récupérer dans le 0,89% à la protection sociale proprement dite. De
système scolaire des millions d’enfants dans le sys- plus, les dépenses publiques de fonctionnement et
tème éducatif, particulièrement les plus vulnérables. d’équipement consacrées aux secteurs répondant
Ce programme devra normalement s’étendre à des plus particulièrement aux besoins des femmes ne
cantines scolaires. représentent, en moyenne, que 0,44%. Il n’est donc
En ce qui concerne la sécurité élémentaire de revenu pas étonnant que très peu de congolais accèdent à
pour les personnes d’âge actif qui sont dans l’incapacité la couverture de protection sociale et qu’en consé-
de gagner un revenu suffisant, en particulier dans le cas de quence, la pauvreté augmente.
maladie, de chômage, de maternité et d’invalidité, la loi
fixant les règles relatives au régime général de sécu-
rité sociale adoptée en 2016 a permis d’étendre et
améliorer la couverture sociale des travailleurs. Hor-
mis la pension, l’invalidité, les accidents du travail
et les maladies professionnelles, deux prestations
sociales y ont été ajoutées en rapport avec la prise
en charge des allocations familiales et la materni-
té. Par ailleurs, un décret portant actualisation de la
liste des maladies professionnelles en RDC a été éla-
boré et demeure en attente pour signature. La liste
des maladies professionnelles va donc quitter de 11
à près de 50 maladies. Toutefois, il sied d’indiquer
que le cadre de la RDC relatif à la protection sociale
ne couvre pas le chômage et la maladie.
En rapport avec la sécurité élémentaire de revenu
pour les personnes âgées, la loi sur le régime général
La malnutrition chronique est « une épidémie d’émaciation est proche de la cible mondiale de
silencieuse et pernicieuse » dont les effets sont aussi 5% pour 2025 et de 3% pour 2030. Par ailleurs,
bien présents à court-terme qu’à long terme. A titre l’obésité n’est pas encore inquiétante. En effet, elle
indicatif, la sous-nutrition en RDC est à la base de ne concerne que 3,80% des congolais contre 3,90%
31,50% de mortalité des enfants de moins de 5 ans, d’africains au Sud du Sahara et 5,90% de la popu-
de 15,80% du taux de redoublement à l’école et a lation mondiale.
amputé 4,45% du PIB en 2014. La RDC reste un
A la base d’une situation de la faim inquié-
des pays au monde présentant la prévalence de la
tante, il y a la conjugaison de plusieurs facteurs.
faim la plus élevée. Comparativement à l’Afrique
Primo, le ralentissement économique, avec le désé-
et au monde, le cas congolais est très inquiétant.
quilibre macroéconomique, plombe toujours la ca-
Avec une prévalence de 55,80%, la RDC présente
pacité budgétaire du pays à protéger les personnes
un taux 2,4 fois supérieur à l’Afrique et 5,2 fois au
les plus vulnérables contre la perte de pouvoir
monde. La situation ne cesse se détériorer au re-
d’achat sur le marché intérieur et la perte de revenus
gard de l’IPC, qui mesure l’insécurité alimentaire
(et l’accentuation de la pauvreté), résultant notam-
aiguë. En effet, entre 2015 et 2019, le nombre de
ment de l’augmentation du chômage. Par voie de
personnes souffrant de l’insécurité alimentaire ai-
conséquence, l’accès aux produits alimentaires nu-
guë est passé de 5,9 à 15,6 millions de personnes,
tritifs variés devient difficile. Secundo, de mauvaises
soit une hausse de 164,40%.
conditions climatiques affectant la disponibilité et
le prix des produits alimentaires sont au nombre des
causes à considérer. En effet, la résurgence des ma-
ladies des plantes a des impacts sur la production.
C’est le cas avec la Chenille Légionnaire d’Automne
qui attaque le maïs. Les catastrophes naturelles
(inondations, sécheresse dues aux déficits pluvio-
métriques) impactent négativement sur la produc-
tion des produits alimentaires essentiels (le maïs, le
manioc et la banane). Tertio, l’équilibre alimentaire
est à indexer. Environ 4 ménages sur 10 en RDC ont
une alimentation pauvre et limitée. Le régime ali-
mentaire des congolais est composé essentiellement
de céréales (mais et riz) et tubercules (manioc), qui
La sous-alimentation chronique demeure sont consommés presque sept jours sur sept ; des lé-
présente. Elle est restée pratiquement inchangée gumes (feuilles) qui sont consommées en moyenne
au cours de la décennie passée : 43% d’enfants 5,5 jours sur sept et les huiles consommées sept jours
de moins de 5 ans étaient en retard de croissance sur sept3. Quarto, la persistance des conflits armés et
en 2010. Ce taux a reculé de 1,2 points pour se intercommunautaires dans l’espace grand Kasaï, la
situer 41,80% en 2018. La situation sévissant en partie Est du pays (provinces de l’Ituri, Nord-Kivu
RDC est plus grave que celle de l’Afrique (32%) et Sud-Kivu) et dans le Tanganyika est parmi les
et du monde (22%) pour la même période. A principaux facteurs à l’origine de ces tendances. En
propos de la malnutrition aigüe ou d’émaciation effet, non seulement ces conflits détruisent la pro-
(poids insuffisant par rapport à la taille), la RDC duction, ils rendent aussi difficiles l’accès physique
fait mieux que le monde : 6,50% d’enfants congo- aux activités de moyens de subsistance et aux mar-
lais de la tranche de moins de 5 ans sont exposés chés, à cause notamment de l’insécurité générée, la
à cette forme de malnutrition contre 7,30% pour destruction des infrastructures, etc. En somme, ce
le monde. De plus, la performance congolaise par n’est donc pas dénoué de toute pertinence que le
rapport à cet indicateur mérite d’être soulignée Ministère de l’Agriculture signale un déficit alimen-
dans la mesure où d’une part, entre 2010 et 2018,
le pays a amélioré la situation de 4,50% d’enfants 3 IFPRI & WFP, Analyse Globale de la Sécurité
de cette tranche et d’autre part, son taux actuel Alimentaire et de la Vulnérabilité en RDC (CFSVA),
2014.
La santé demeure indispensable. Elle va de (2%)5. Normalement, les raisons de cette morbidi-
la conception jusqu’à l’âge adulte. Il faut donc y té et cette mortalité maternelles peuvent être évi-
consacrer des moyens considérables au risque de tées si les soins prénatals durant la grossesse, les
créer davantage des problèmes dans la société. soins prodigués par des professionnels de la santé
qualifiés durant l’accouchement ainsi que les soins
et l’aide durant les semaines suivant l’accouche-
Santé procréative, maternelle, néonatale et ment sont respectés. A propos, 82,40% des femmes
infantile bénéficient d’une consultation prénatale (CPN) au
En dépit des progrès importants réalisés entre moins une fois par un personnel de santé qualifié.
2013 et 2018 dans la santé maternelle, 680 décès En 2018, près de 85,20% des naissances vivantes
maternels pour 100 000 naissances vivantes ont été ont eu lieu avec l’aide de professionnels de san-
observés au courant de l’année 2018. En sus, le ra- té qualifiés, contre 86,20% en 2016 et 80,10% en
tio de mortalité maternelle n’est pas encore revenu 2013. La situation congolaise est meilleure que
au niveau de celui de l’année 2010 et est demeure celle de l’Afrique subsaharienne (60% d’assistance
très loin de la cible mondiale de 70 décès maternels par un personnel qualifié). Enfin, les examens de
pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030. Une santé postnataux en revanche ne concernent que
part importante de cette mortalité maternelle est 50% des femmes qui ont accouché dans les deux
attribuable à la mortalité des adolescentes, qui est dernières années et 57% de leurs bébés. Ces exa-
de 29%. En effet, les complications liées à la gros- mens demeurent l’élément de la prise en charge qui
sesse et à l’accouchement sont une cause princi- n’a pas connu des progrès substantiels. Toutefois,
pale de décès chez les filles adolescentes de moins dans l’ensemble, cette amélioration relative de la
de 15 ans dans les pays en développement. Le taux prise en charge est à la base de l’inflexion constatée
de fécondité des filles de 15-19 ans est de 109 nais- récemment de la courbe de la mortalité maternelle.
sances pour 1000 filles adolescentes en 2019. Ce Au sujet de la survie des enfants, la RDC a ac-
taux est nettement plus important que la moyenne compli des progrès remarquables. Le taux de mor-
mondiale (44 naissances pour 1.000 filles adoles- talité des enfants de moins de 5 ans présente une
centes) mais proche de la situation de l’Afrique pente négative, passant de 104 décès pour 1000
subsaharienne (101 naissances pour 1.000 filles naissances vivantes en 2013 à 70 décès pour 1000
adolescentes). naissances vivantes en 2018, soit une chute de
32,70%. Les causes de la mortalité infanto-juvénile
les plus incriminées sont respectivement la malnu-
trition chronique (47%), les affections néonatales
(32,70%), la triade paludisme (14,90%), la pneu-
monie (13,40%), ainsi que la diarrhée (10,30%).
Quant à la mortalité néonatale, de 2016 à 2018, le
taux y relatif a été divisé par 2 : soit de 30,10 dé-
cès pour 1000 naissances vivantes à 14 décès pour
1000 naissances vivantes. Néanmoins, il y a lieu
de signaler que le taux de mortalité des enfants de
moins de 5 ans demeure encore supérieur à la cible
de 25 décès pour 1 000 naissances vivantes.
Malgré ces progrès, il existe encore des
Ces décès surviennent le plus souvent pen-
marges de manœuvre importante pour le gouver-
dant le post-partum et restent dominés par les
nement et ses partenaires pour améliorer sensible-
hémorragies (47%), l’éclampsie/la pré-éclampsie
ment la situation des enfants. Les interventions
(9%), la rupture utérine (8%), les infections sé-
visant la nutrition (cf. ODD2), l’accès à des ser-
vères (3%) et les complications d’avortement (2%).
vices d’approvisionnement en eau potable et d’as-
D’autres causes sont l’anémie (9%) et le paludisme
Prévention
La vaccination constitue unanimement au-
jourd’hui un des moyens efficaces pour enrayer un
grand nombre de maladies afin de sauver des vies.
La quête de la vaccination contre la pandémie
de Covid-19 en est l’illustration la plus évidente.
L’insuffisance de la vaccination ou des faibles cou-
vertures s’avèrent fatales. C’est notamment l’expli-
En ce qui concerne les cas d’hépatite B, pour
cation de la mortalité néonatale en RDC sus-évo-
100 000 habitants, ils s’élèvent à 0,0018 en 2016,
quée.
contre 0,0038 en 2010 et 0,0016 en 2015. Dit plus
simplement, des progrès ont été enregistrés au cou- En RDC, la proportion de la population cible
rant de cette période. Il y a lieu de noter que cette ayant accès à trois doses de diphtérie, de tétanos
MIP est celle qui reçoit le moins d’appui gouver- et de coqueluche (DPT 3) a connu une évolution
nemental. En 2017, à peine 1 million d’USD a été positive entre 2010 et 2017, soit 60% à 81%. Toute-
consacré à cette cause8. fois, la courbe a pris le sens inverse depuis 2017. Le
recul est net : une perte de 33 points de pourcen-
Enfin, en ce qui concerne les maladies tropi-
tage. Ceci fait courir davantage un sérieux risque
cales négligées9 (MTN), le nombre de personnes
de contracter des maladies potentiellement fatales.
pour lesquelles des interventions contre les MTN
En ce qui concerne la proportion de la population
sont nécessaires est passé de 54,58 millions en
cible ayant accès à la troisième dose du conjugué
2014 à 74,95 millions en 201610. Plus de ¾ de la
contre le pneumocoque (PCV 3), la situation s’est
population congolaise est exposée aux MTN. Ceci
sensiblement améliorée : le taux est passé de 9% en
est une indication que l’essentiel de la population
2010 à 79% en 2017.
congolaise vit dans la pauvreté et ne dispose pas
des bons services d’assainissement appropriés.
Aussi, elle est en contact étroit avec des vecteurs
infectieux et des animaux domestiques. Ces condi-
ODD 4. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité,
et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
Contrairement aux OMD qui ont mis un ac- Performance du système éducatif
cent sur l’accès à l’éducation, les ODD promeuvent
davantage la qualité de l’éducation. Il est évident La figure 4.9 indique les proportions d’en-
que des résultats obtenus en matière de l’éducation fants et de jeunes : a) en cours élémentaire; b) en
au cours des quinze années de la mise en œuvre fin de cycle primaire ; en lecture et mathématiques,
des OMD sont significatifs. Le taux brut d’accès à par sexe. Les données disponibles se rapportent à
la dernière année de l’école primaire et le taux net l’année 2016. En moyenne, les aptitudes en cours
de scolarisation ajustée dans le primaire ont atteint élémentaire sont supérieures à celles des enfants
respectivement 84,4% et 78,2% en 2018, le taux en fin de cycle primaire. S’agissant de la lecture,
d’alphabétisation des personnes âgées de 15 à 24 elles sont globalement les plus faibles en mathé-
ans a franchi la barre de 76% en 2018. Par contre, matiques qu’en lecture en cours élémentaire. En
il a été observé que les efforts importants devraient effet, la proportion d’enfants sachant lire est de
être entrepris pour améliorer la qualité de l’éduca- 57% contre 46% pour ceux qui maitrisent les ma-
tion. Car, une éducation de qualité est la clé de la thématiques. En fin de cycle primaire, la propor-
mobilité socioéconomique et un moyen efficace de tion d’enfants sachant lire est de 44% contre 46%
sortir de la pauvreté. pour ceux comprenant les mathématiques. Par ail-
Infrastructure du système
La proportion d’établissements scolaires
ayant accès à l’électricité (niveau secondaire in-
férieur) est passée de 14,56% en 2011 à 13,70%
en 2014. Le taux d’établissements scolaires ayant
accès à une alimentation de base en eau potable
(secondaire inférieur) a également régressé entre
2010 et 2013, passant de 46,00% à 41%. Il en est de
même de la proportion d’établissements scolaires
ayant accès aux toilettes par genre (niveau pri-
maire) qui s’est située en 2013 à 41% contre 35%
en 2010. La proportion d’établissements scolaires
ayant accès à l’électricité (niveau primaire) est pas-
sée de 7,9 en 2010 à 9,4% en 2014.
Les inégalités du sexe sont reconnues aujo- parité promeut, quant à elle, entre autres, la partic-
urd’hui comme un handicap non seulement indiv- ipation équitable de la femme et de l’homme dans
iduel à l’égard de la femme, mais également com- la gestion des affaires de l’Etat, la protection contre
me un obstacle au développement économique. les violences faites à la femme dans la vie publique
Cependant, la RDC est toujours caractérisée par et dans la vie privée, et une représentation équita-
des inégalités entre les sexes, qui ne cessent de dé- ble au sein des institutions nationales, provinciales
favoriser les femmes et de les priver de droits fon- et locales. Elle affirme la jouissance égale des droits
damentaux et de perspectives favorables. et de l’accès aux possibilités et aux résultats, y com-
pris aux ressources, par les femmes, les hommes,
D’après les données recueillies, la proportion
les filles et les garçons et la représentation égale
des femmes siégeant au Parlement a connu une
entre les hommes et les femmes dans l’accès aux
progression , passant de 9,70% en 2014 à 14,30%
instances de prise de décision à tous les niveaux.
en 2019. L’élection d’une femme à la tête de l’As-
Pour autant, cette loi nécessite une approche vo-
semblée Nationale démontre la volonté politique
lontariste dans son application pour garantir les
des nouvelles autorités issues des élections de
avancées attendues en termes d’accès des femmes
2018 de promouvoir l’égalité de sexe. En dehors
aux instances de prise de décision, tant au niveau
du cercle parlementaire, le résultat est très mitigé.
communautaire que dans les échelons supérieurs,
En effet, les femmes occupant les postes de direc-
et pour leur participation effective à la gestion des
tion sont de moins en moins nombreuses, car leur
affaires publiques. A cette fin, le principe de la
proportion est passée de 30% à 11,90% pour la
parité, pour émerger véritablement, requiert des
même période. La rectification de 2014 du cadre
mesures de discrimination positive et des moyens
juridique (y compris le droit coutumier) garantis-
pour son avènement. Or, à titre d’exemple, les mo-
sant aux femmes les mêmes droits que les hommes
tifs d’irrecevabilité des listes de candidats dans la
en matière d’accès à la propriété ou au contrôle
loi électorale et ses multiples révisions ne vont pas
des terres n’a pas non plus réduit significativement
dans ce sens. Cependant, la révision de la loi élec-
les discriminations : en 2016, la proportion des
torale de décembre 2017 a introduit à l’article 154
femmes agricoles ayant des droits de propriété ou
la cooptation des femmes parmi les autorités cou-
des droits garantis sur des terres agricoles se situe à
tumières dans les Assemblées provinciales.
53,85%. Ce taux est approximatif aussi bien pour
la population féminine agricole urbaine (52,30%) En dehors du cadre légal qui a été suffisam-
que rurale (55,40%). ment étoffé, des avancées sont également à rele-
ver comme en démontrent les initiatives étatiques.
Au niveau institutionnel, le Ministère du Genre,
Famille et Enfant (MGFE) a été élevé au rang de
Ministère d’Etat. La nomination des femmes à des
Ministères clés tels que le Plan, l’Economie Na-
tionale, les Affaires Etrangeres et la Fonction Pub-
lique est une réaffirmation de l’importance que le
Gouvernement accorde à la question de l’égalité
des sexes. Dans la même lignée, l’engagement de
la Présidence de la République s’est également
traduit par la mise en place d’un Représentant Per-
sonnel du Chef de l’Etat chargé de la lutte contre
les violences sexuelles et le recrutement des enfants
Toutefois, la RDC dispose de plus en plus dans les conflits armés en 2014. Cette fonction a
d’un cadre juridique visant à promouvoir, faire re- été élargie avec la mise en œuvre des nouvelles
specter et suivre l’application des principes d’égal- institutions en 2018 et la nomination d’une con-
ité des sexes et de non-discrimination fondée sur seillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la
le sexe, à rendre public le montant des ressources lutte contre les violences faites aux femmes et la
allouées à l’égalité des sexes et à l’autonomisation jeunesse. Le mandat de la conseillère spéciale est
des femmes. L’applicabilité de ce cadre est encore venu renforcer la mission du MGFE dans le cadre
défaillant. La loi sur les droits de la femme et la de la lutte contre les violences faites aux femmes.
L’eau demeure aussi vitale à l’homme qu’à Cependant, l’accès à l’eau a tendanciellement
tout l’écosystème. Elle est fortement présente en connu une amélioration. En effet, en 2010, à peine
RDC. Celle-ci appartient entièrement à trois bas- 48% de la population y avaient accès. D’ailleurs,
sins dont celui du fleuve Congo. Ce dernier couvre l’augmentation continue de l’offre de l’eau – me-
3,8 millions km², dont les ¾ se trouvent en RDC. surée par la production de l’eau potable – en est
On y trouve près de 50% des réserves d’eau douce l’indication majeure. Entre 2011 et 2018, la crois-
du continent africain. sance de la production a été de l’ordre de 34,70%.
Il y a lieu de noter néanmoins que cette croissance
En dépit de cette abondance d’eau, elle de-
a connu réellement son pic en 2016, avec une pro-
meure une ressource rare en RDC avec un coût
duction de 324,24 millions de m3 contre 277, 22
élevé. Pour s’en convaincre, 59% de la population
millions de m3 en 2010. En 2018, la production a
seulement ont accès à des services d’alimentation
baissé à 306,20 millions de m3. Ceci est une indica-
en eau potable. La moyenne mondiale est de 71%.
tion que l’accès à l’eau potable a régressé.
Parallèlement à l’accès à l’eau, les questions
d’assainissement se posent également avec urgence.
Depuis des années, l’accès à l’assainissement est
resté à un niveau stationnaire. Plus récemment, la
proportion de la population y accédant a baissé,
perdant 8 points de pourcentage, soit de 29,5 en
2017 à 22 en 2018. La défécation à l’air libre, qui
a des conséquences néfastes pour la santé et l’envi-
ronnement, est pratiquée par 12% des ménages et
par près d’un tiers des ménages les plus pauvres.
La RDC a un potentiel électrique impres- en milieu urbain. En outre, hormis la Ville Pro-
sionnant, particulièrement en termes de sources vince de Kinshasa, la Province du Kongo central,
renouvelables. Le pays a au moins 100 000 Mé- du Haut-Katanga et de Lualaba, toutes les autres
gawat (MW) de potentiel hydroélectrique national provinces ont accès à moins de 20% à un réseau
dont 44.000 MW sont concentrés dans le seul site électrique connecté. Les provinces telles que le
d’INGA et plus de 10.000 MW propices au dé- Haut-Uele, le Bas-Uele, le Mai-Ndombe, le grand
veloppement des pico, micro et mini ouvrages Kasaï et la Mongala n’ont pas du tout accès à
hydroélectriques. Globalement, 890 sites ont été l’énergie électrique. Cette situation contraste avec
identifiés et localisés pour des aménagements hy- des pertes post productions très importantes de
droélectriques sur l’ensemble du pays, base pré- l’ordre de 75%, liées aux installations électriques
cieuse pour le développement des solutions éner- obsolètes, la mise à l’arrêt de plusieurs mini et
gétiques décentralisées dans les 145 territoires que microcentrales, impliquant le circuit de distribu-
compte le pays. Outre l’hydroélectricité, la RDC tion, ainsi que l’absence d’une politique idoine au
regorge aussi un potentiel non négligeable en Bio- niveau des utilisateurs (avec l’utilisation des am-
masse surtout végétale, un potentiel solaire et ther- poules à incandescence en majorité).
mique favorable à l’exploitation photovoltaïque
et une abondance des sources géothermales. Bien
que non encore suffisamment évalué, le potentiel
éolien est aussi appréciable.
Paradoxalement, le niveau d’accès aux ser-
vices énergétiques modernes laisse ressortir un
contraste profond. Bien qu’en constante hausse,
la proportion des congolais ayant accès à l’éner-
gie électrique n’est que de 29,60%, alors que la
moyenne africaine est de 44,5%. Par ailleurs, ce
taux global cache la précarité des détails. En effet,
l’offre énergétique est très inégalement répartie.
En milieu rural, seuls 2% des ménages ont accès à
un réseau électrique interconnecté contre 47,20%
Sans réduction significative des inégalités, il mel rémunère mieux les femmes que les hommes.
est impossible pour la RDC d’atteindre le dévelop- Globalement, les femmes gagnent en moyenne 39
pement durable. Promouvoir davantage l’égalité USD le mois contre 76 USD pour les hommes. Il
des chances et la réduction des inégalités de reve- s’observe aussi une forte inégalité entre les hommes
nus, ainsi que celles basées sur le sexe, l’âge, le han- et les femmes dans l’emploi formel. Les femmes
dicap, la race, la classe, l’ethnicité et la religion, ne représentent que moins de 30% de l’emploi
doit constituer une priorité pour le gouvernement. formel. Cependant, les femmes sont majoritaires
Cela signifie de faire en sorte que les revenus et le dans l’économie informelle notamment dans le
bien-être des couches les plus pauvres augmentent commerce de détail et dans la production agricole.
plus rapidement que les autres couches.
Par ailleurs, la RDC affiche des fortes dis-
parités spatiales. Il existe des provinces, voire des
villes très pauvres, avec des privations extrêmes en
termes de revenus et d’infrastructures sociaux de
base comparativement à la moyenne nationale.
L’IDH est révélateur à ce sujet. Seules six provinces
sur 26 ont affiché un IDH supérieur à la moyenne
nationale (0,465) en 2016. Il s’agit de Kinshasa
(0,606), Kongo Central (0,510), Haut-Katanga
(0,506), Nord-Kivu (0,489), Kwilu (0,476) et Tsho-
po (0,474). Les cinq provinces les plus reculées
sont le Sankuru (0,342), le Sud-Ubangi (0,344),
le Tanganyika (0,356), la Mongala (0,375) et le
En RDC, malgré quelques avancées, les écarts
Lualaba (0,376). Concrètement, les 20 provinces
de revenus ne cessent d’augmenter. Les seules don-
les moins nanties (IDH inférieur à la moyenne
nées existantes, issues de l’enquête 1-2-3 de 2012,
nationale) présentent quelques caractéristiques
montrent que les revenus des 40% les plus pauvres
communes suivantes : (i) elles sont forestières, en-
augmentent moins vite que les autres couches,
clavées et sans infrastructures (routières et autres)
nonobstant l’écart très faible. Cette situation est,
susceptibles de les connecter aux marchés ; (ii)
entre autres, due au niveau faible de salaires. Ils ne
leurs économies sont à dominance agricole avec
représentent qu’environ 3% du PIB, preuve d’une
une faible productivité, et vulnérables aux chocs
faible redistribution des revenus. Les femmes
(climatiques,…) ; (iii) elles manquent des capaci-
restent la couche de la population qui subit le plus
tés humaines et institutionnelles ; et (iv) elles sont
les inégalités.
pour la plupart post-conflits et/ou émergent des
crises intercommunautaires et/ou humanitaires
graves ; etc.
En termes de revenus, seules huit provinces
ont atteint ou dépassé la moyenne du revenu na-
tional, exprimée en termes de revenu national brut
par habitant en USD/PPA. Les 18 autres sont en
dessous de la moyenne nationale, corroborant ain-
si l’existence des fortes inégalités régionales. Par
ailleurs, l’IDH ajusté aux inégalités accuse en 2017
une perte globale de 30,3%, dénotant d’un niveau
élevé des inégalités dans le pays. En outre, l’amé-
lioration modérée de l’IDH de la RDC n’a pas pro-
fité autant aux hommes qu’aux femmes comme
Le salaire horaire moyen de la femme ne re- l’indique l’Indice de Développement de Genre
présente que 53,6% de celui de l’homme dans l’en- (IDG). Il s’élève à 0,852 traduisant une inégalité
semble du pays. Cette disparité est encore très forte de l’IDH s’établissant respectivement à 0,420 pour
dans le secteur informel. Seul le secteur privé for- les femmes contre 0,493 pour les hommes. De
ODD 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient
ouverts à tous, sûrs, résilients et durables
En RDC, le rythme de la croissance urbaine taires d’évacuation des ordures. Par contre, seuls
a été fort. Kinshasa, la capitale, regorge plus de 10% des ménages, dont 26 % en milieu urbain et
10 millions d’habitants en 2018 contre 3,6 millions 1% en milieu rural, évacuent leurs eaux usées à
en 1990. Cette urbanisation rapide a entraîné des travers les égouts, les caniveaux d’eaux pluviales
problèmes considérables, dont des logements ina- ou les puits perdus. La proportion des ménages
daptés, une intensification de la pollution atmos- utilisant des moyens sanitaires d’évacuation des
phérique et un manque d’accès à des services et ordures est de 64% en milieu urbain contre 47%
à des infrastructures de base. Les investissements en milieu rural.
dans les infrastructures et les structures indus-
trielles et commerciales n’ont pas suivi le rythme
de la concentration de la population, tout comme
les investissements dans le logement formel abor-
dable. La congestion et ses coûts annihilent les
avantages potentiels de la concentration urbaine.
Selon les estimations de 2016, plus de 65% de
la population vit dans des quartiers de taudis ou lo-
gements inadéquats ou de mauvaise qualité. Seuls
64% des ménages urbains usent des moyens sani-
ODD 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements
climatiques et leurs répercussions
Les conséquences dramatiques des change- canisme international de Réduction des Emissions
ments climatiques se font sentir dans tous les pays dues à la Déforestation et la Dégradation des Fo-
et de plus en plus de manière sans précédent. Elles rêts (REDD) en se dotant d’une stratégie cadre
accablent de manière disproportionnée et à des nationale intégrant plusieurs composantes/piliers
degrés variables les plus pauvres et les plus vulné- (foncier, aménagement du territoire, gouvernance,
rables. Dans le cadre de la lutte contre les chan- planning familial, agriculture, énergie et foret).
gements climatiques, la RDC prend des mesures Dans ce cadre, il a érigé, avec l’appui de l’initiative
idoines. Une avancée considérable est la prise en des forêts de l’Afrique Centrale (CAFI), le Fonds
compte claire des préoccupations environnemen- National pour la REDD (FONAREDD), une
tales et du changement climatique dans le PNSD, structure dédiée aux financements des programmes
adopté en décembre 2019. Les actions du Gou- d’envergure destinés à mettre en œuvre l’initiative
vernement sont entreprises sur la base d’une ap- REDD à travers la RDC. Quelques-uns de ses
proche largement participative, impliquant notam- programmes phares sont notamment l’Appui à la
ment les PTF, le secteur privé et les OSC. En ce mise en œuvre des reformes sur l’aménagement
qui concerne particulièrement les appuis des PTF, du Territoire, la mise en place d’un programme de
ils se font essentiellement dans le cadre du Groupe surveillance des Forets, les Programmes Intégrés
Inter-bailleurs pour l’Environnement (GIBE), pré- REDD (PIREDD) aux niveaux des provinces qui
sidé de manière tournante pour un mandat d’une traitent de l’ensemble des causes de la déforesta-
ou deux années par un partenaire volontaire. tion et la dégradation des forêts identifiées dans la
Stratégie Cadre nationale de réduction de la dé-
Les actions de la RDC se focalisent tant dans
forestation et la dégradation des forets. D’autres
l’atténuation que l’adaptation aux changements
programmes en cours du FONAREDD traitent
climatiques. Dans le cadre de l’accord de Paris
de la question de substitution du bois de chauffe
en 2015, le pays s’est engagé à réduire de 17% ses
par des énergies alternatives moins polluantes. Le
émissions de Gaz à effet de serre (GES), d’ici à
FONAREDD finance aussi les OSC dans leur rôle
2030. Les ambitions du Gouvernement en termes
de veiller à la bonne mise en œuvre de ses pro-
d’atténuation des émissions de GES tout comme
grammes à travers le pays et les organisations des
ses objectifs en termes d’adaptation aux change-
populations autochtones.
ments climatiques sont consignés dans le docu-
ment relatif à la « Contribution Déterminée au En matière d’adaptation aux changements
niveau National (CDN) ». La mise en œuvre de la climatiques, le pays a enregistré des avancées no-
CDN bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires tables. La RDC dispose depuis 2006 d’un docu-
à travers des initiatives en cours de financement. ment – Programme d’Action National d’Adapta-
tion, où sont énumérés dix domaines majeurs de
Les émissions des GES en RDC sont à près
vulnérabilité de la RDC face aux changements
de 90% le fait des utilisations des terres forestières,
climatiques. Toutefois, un problème de mobilisa-
des changements d’affectations et de la foresterie,
tion de financement adéquat s’est posé, depuis,
principalement la déforestation et l’agriculture
pour pouvoir mettre en œuvre des actions au titre
itinérante sur brulis. Pour lutter contre ce phéno-
de réponse aux différents risques mis en évidence
mène, le Gouvernement s’est engagé dans le mé-
ODD 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers
et les ressources marines aux fins du développement durable
12 h t t p : / / w w w. f a o . o r g / f i s h e r y / f a c p / C O D /
fr#CountrySector-AddInfo
Les ressources forestières de la RDC couvrent En revanche, ce secteur forestier n’est pas à
les deux tiers du bloc forestier du Bassin du Congo l’abri des problèmes. Entre 2015 et 2016, la propor-
qui est l’un des plus importants massifs tropicaux tion de la surface émergée totale couverte par des
du monde, le deuxième après la forêt amazo- zones forestières est passée de 67,30% à 67,16%.
nienne. L’ensemble de forêts congolaises sont non Si l’on compare aux données de 2010 (67,99%),
seulement des ressources cruciales à l’échelle pla- la perte parait encore importante. Global Forest
nétaire, jouant un rôle de régulateur de l’environ- Watch, dans son Rapport annuel de 2018, indique
nement, mais elles constituent également le milieu que la forêt primaire tropicale a reculé en RDC
de vie et un moyen de subsistance pour près de 40 de 481.248 hectares, soit 4.812 km2. De même, 43
millions de congolais. La forêt leur fournit nourri- essences forestières connaissent une disparition.
ture, plantes médicinales, sources d’énergie et ma- Selon toute vraisemblance, à court terme, les pro-
tériaux pour la construction d’habitats. En plus, la jections suggèrent que le pays va enregistrer encore
forêt joue un rôle clé dans la régulation du climat des pertes forestières et la biodiversité y afférente.
global. Les forêts congolaises stockent plus de 140
Pour arrêter cet amenuisement de la superfi-
giga tonnes de CO2 dans leur biomasse.
cie forestière, l’Etat congolais a conduit une série
d’actions. En effet, le cadre juridique a été étoffé,
notamment avec la loi portant principes fondamen-
taux relatifs à la protection de l’environnement, la
loi relative à la conservation de la nature, la loi
relative à l’écologie. Néanmoins, les progrès vers
une gestion durable des forêts demeurent faibles.
Les reboisements et les restaurations des paysages
forestiers, tout comme l’expansion naturelle des
forêts sur les terres agricoles abandonnées restent
timides. En 2015, la proportion de la superficie fo-
restière dans les aires protégées légalement établies
est de 15,92%. Il n’existe pour le moment aucune
En termes d’aires protégées, on y trouve neuf proportion de superficie forestière certifiée dans le
parcs nationaux à coté de 18 réserves (13 réserves cadre d’un système de certification vérifié de ma-
naturelles, 1 réserve de faune, 1 réserve scientifique nière indépendante.
et 1 réserve de biosphère) et plusieurs jardins bo-
En plus, les ressources affectées dans ce sec-
taniques et zoologiques. A propos des ressources
teur sont en diminution. L’aide publique consa-
fauniques, 34 espèces sont reprises sur la liste des
crée à la conservation et à l’utilisation durable
animaux totalement protégés. 11 espèces sont
de la biodiversité et des écosystèmes (cf. échelle
sur la liste des animaux emblématiques. Depuis
de gauche sur le graphique 4.30) a chuté de 70%
l’adoption de l’Agenda 2030, la RDC a amélioré
entre 2015 et 2017, soit de 264,59 millions d’USD
davantage sa proportion des aires protégées.
à 79,28 millions d’USD. Le soutien étatique qui
avait atteint son pic en 2018 (en passant de 0,34%
en 2015 à 0,43% des dépenses budgétaires totales)
a décliné depuis. En outre, ce soutien demeure très
faible en moyenne pour toute la période. Car, il ne
représente à peine que 0,37% des allocations bud-
gétaires.
Il est évident que la paix, couplée aux institu- une assistance médicale et juridique. Les actions
tions efficaces qui luttent contre la corruption et les de la Représentante Personnelle du chef de l’Etat
mauvaises pratiques constituent une condition sine chargée de la lutte contre les violences sexuelles
qua non pour un développement durable. En RDC, et le recrutement des enfants dans les conflits
les conflits armés, coutumiers et intercommunau- armés ont permis : le retrait de la RDC de la liste
taires ou d’autres formes de violence continuent des pays utilisateurs des enfants dans l’armée ; le
de provoquer des souffrances indicibles. Quoique renforcement de la lutte contre l’impunité des au-
le nombre de morts évolue en dent des scies sur teurs des violences sexuelles par l’organisation des
la figure 4.31, il apparait évident que la tendance chambres foraines et la condamnation de certains
de manière générale est à la hausse. En 2019, qua- officiers supérieurs de l’armée et de la police impli-
tre congolais sur 100 000 sont morts à cause des qués. 111 soldats en 2015 dont trois colonels et un
conflits contre trois en 2016. Ainsi, le climat d’in- général ont été enregistrés. En plus, un projet de loi
sécurtié s’est accru. Plus de 63,9% des congolais portant statut d’un établissement public dénommé
considèrent le fait de marcher seul dans leur zone « Fonds de réparation pour des victimes des vio-
de résidence présente des risques. lences sexuelles » a été développé par le Bureau du
Représentant du Chef de l’Etat chargé de la lutte
contre les violences sexuelles et le recrutement des
enfants, des experts désignés par le Ministère de
la Justice, le Ministère des Droits humains et par
des commissions spécialisées du Sénat. Aussi, il a
été mis en place des services multisectoriels quant
à ce et le renforcement des capacités pour la prise
en charge des victimes de violences. Le Ministère
de la Défense nationale et Anciens combattants a
adopté le plan d’action pour lutter contre les vio-
lences sexuelles au sein des Forces Armées de la
RDC (FARDC), avec comme conséquence la ré-
duction de moitié des cas des violences sexuelles
Dans cet environnement, le viol est soit une imputables aux forces de l’ordre, soit 814 cas en
arme de guerre soit une conséquence de l’insécu- 2017 contre 308 cas en 2018. Le MGFE a, quant
rité. La proportion de la population victime de à lui, révisé la stratégie nationale de lutte contre
viol reste toujours préoccupante, soit 39 congolais les violences basées sur le genre en 2019 afin de
sur 100.000 en 2015. Les violences sexuelles ne renforcer la prise en compte de toutes les formes
cessent de croître, passant de 1,64 personne pour de violences et de mieux adresser les questions des
100.000 en 2011 à 5,38 en 2015. C’est également le violences sexuelles en zones de conflits.
cas pour les violences physiques, soit 0,3 en 2011 à
3 congolais sur 100.000 en 2015. En parlant des conflits, le gouvernement de la
RDC a organisé deux foras de paix et de réconcili-
Face à cette réalité, dès 2015, afin d’encour- ation au Tanganyika en février 2017 et Kasaï Cen-
ager la dénonciation des cas de violences sex- tral en septembre 2017 à la suite des conflits in-
uelles et ainsi soutenir la lutte contre l’impunité, tercommunautaires. Pour contribuer à la réduction
le Représentant personnel du chef de l’Etat, avec des conflits coutumiers et intercommunautaires, le
l’appui du UNFPA, d’ONU Femmes et de la fon- Gouvernement a entrepris en 2018 à l’installation
dation Kvinna till kvinna, a lancé la campagne des Commissions Consultatives de Règlement des
« Brisez le silence »13 et mis en place deux numéros Conflits Coutumiers (CCRCC) dans les 15 prov-
verts d’appel pour l’orientation des victimes vers inces au niveau des secteurs et chefferies ainsi que
les CCRCC provinciales dans sept provinces, soit
13 https://www.facebook.com/Brisez-Le-Silence-Stop- 424 commissions installées sur une cible de 765,
Aux-Viols-En-Rdc-163622217319133/about/
La réalisation des ODD exige des partena- faible pression fiscale, avec une moyenne de 12%
riats mondiaux revitalisés, soutenus par des poli- entre 2009 et 2017 contre 20% pour l’Afrique sub-
tiques publiques cohérentes, des mécanismes de saharienne. Plus spécifiquement, en ne prenant en
gouvernance reformés à tous les niveaux et une compte que les pays exportateurs des ressources
mobilisation accrue des ressources nationales et naturelles comparables, à l’instar du Botswana et
internationales. Il ressort ainsi un fait indéniable, de la Namibie, qui ont un niveau moyen de plus
l’atteinte des ODD à l’horizon 2030 est corolaire 30%, l’on réalise que la RDC est une exception
au niveau des ressources financières disponibles. moins encourageante.
Tous les acteurs en la matière sont unanimes sur
le fait que les pays et toutes les parties prenantes
doivent mobiliser des ressources sans précédent
en explorant des sources autrefois non encore ex-
ploitées. C’est dans cette veine que l’Agenda 2030
retient la mobilisation des ressources comme l’un
des cinq domaines-clés sur lesquels doit se fonder
le partenariat mondial pour l’atteinte des ODD.
CONCLUSION
L’expérience récente de la mise en œuvre des processus d’alignement des politiques et stratégies
ODD et l’engagement de la RDC par rapport au- sectorielles aux ODD doit être considérée comme
dit Agenda permettent de mettre en évidence un la priorité à court terme. Une priorité qui doit né-
certain nombre de leçons et mais également les cessairement être financée par l’Etat. Car, pour
limites rencontrées. De ce premier rapport d’Exa- l’instant, l’essentiel de ce travail d’alignement a été
men National Volontaire découlent les constats et financé uniquement par les PTF.
recommandations qui se déclinent en quatre caté-
Par ailleurs, le cadre programmatique peine
gories : i) appropriation des ODD ; ii) cadre pro-
à être exécuté au niveau provincial. Les quelques
grammatique ; iii) suivi et évaluation des ODD ;
provinces dotées de PDP n’exécutent réellement
iv) réformes et politiques publiques ; v) finance-
pas lesdits Plan. Il y a lieu de porter un soutien
ment et mobilisation des ressources.
technique et financier pour leur mise en œuvre.
Au sujet de l’appropriation des ODD.
Concernant le suivi-évaluation de la mise
Toutes les parties prenantes sont inégalement in-
en œuvre des ODD. Très tôt, la RDC a mis en
formées au sujet de l’Agenda 2030, particulière-
place une structure ad hoc de suivi et évaluation.
ment les différents ministères. La faible appropria-
Il s’agissait là d’une première étape. L’OCDD a
tion de l’Agenda en est une conséquence logique.
pour mandat le suivi et évaluation de cet Agenda.
Sans cette appropriation, il est hasardeux de croire
Cependant, cette structure éprouve des difficul-
que la réalisation de l’Agenda relève du possible.
tés à réaliser ses objectifs, notamment à cause de
Le gouvernement devrait ainsi amplifier la moyens à sa disposition mais également des sta-
vulgarisation des ODD contextualisés aussi bien tistiques. En effet, ce rapport est réalisé aussi bien
auprès de l’administration publique que du monde avec les données nationales qu’internationales.
des médias. Il ne devrait pas seulement s’en tenir Cette observation découle notamment de la car-
à la vulgarisation, mais mettre également une em- tographie statistique conduite pour inventorier
phase sur le renforcement des capacités de ces ac- les sources des données statistiques susceptibles
teurs. Il s’agira de renforcer les capacités nationales de renseigner les différents indicateurs et dégager
pour une meilleure information et appropriation le gap en termes des données statistiques. La pré-
des stratégies élaborées/actualisées. Par ailleurs, sence de la source internationale dénote de l’insuf-
étant donné que l’ENV constitue un mécanisme fisance de l’appareil statistique à prendre complè-
clé de redevabilité et de suivi-évaluation, ce Rap- tement en compte les indicateurs des ODD. Aussi,
port devra être largement diffusé afin d’accroitre l’incapacité à ventiler tous les indicateurs pour me-
l’appropriation nationale. En effet, ce Rapport surer les progrès relatifs aux ODD rentre dans ce
d’ENV est un bilan initial des actions de mise en registre d’insuffisance dudit appareil.
œuvre de l’Agenda 2030.
Le système statistique national devra béné-
En ce qui concerne le cadre programma- ficier de toute l’attention nécessaire afin de per-
tique. L’Agenda 2030 exige la priorisation et la mettre à l’OCDD de suivre constamment l’évolu-
contextualisation. En effet, sans cette contrainte, tion du pays, et, à cet effet, suggérer des analyses
il est illusoire d’espérer la réalisation de l’Agen- permettant des ajustements et réajustements des
da 2030. Cependant, cette exigence peine à être politiques appliquées. Dans l’immédiat, pour faire
réalisée complètement. En effet, si au niveau na- face à cette contrainte d’insuffisance de données,
tional, le PNDS est aligné aux ODD, il n’en est le pays a développé un programme pluriannuel
rien des PDP de la plupart des provinces et éga- de collecte des données statistiques à travers une
lement des Stratégies sectorielles. La poursuite du enquête-ménage, qui devra nourrir les indicateurs
ANNEXE STATISTIQUE
Les Objectifs de Développement Durable et leurs cibles 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Unité
Objectif 1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées l’éducation 5,10 7,40 10,95 13,2 13,6 14,3 17,2 13,7 17,02 %
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées à la santé 4,40 1,40 4,65 5,60 4,60 4,90 6,90 8,10 7,04 %
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées à la protection sociale 0,28 0,29 0,33 1,015 1,7 1,11 %
2. a.1. Indice d’orientation agricole des dépenses publiques 0,09 0,09 0,08 0,08 0,09 0,03 RAS
2.b.1 Estimation du soutien à la production agricole 1,52 1,58 1,35 1,28 1,77 0,69 %
Objectif 3 : Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges
Pour 1000
3.2.1 Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans 158,00 104,00 70,00 naissances
vivantes
Pour 1000
3.2.2 Taux de mortalité néonatale 32,90 32,30 31,70 31,20 30,60 30,10 29,40 28,90 14,00 naissances
vivantes
61
3.3.1 Nombre de nouvelles infections à VIH pour 1 000 personnes
0,26 0,24 0,21 0,19 0,17 0,15 ‰
62
séronégatives
3.3.3 Incidence du paludisme pour 1 000 habitants 367,10 337,79 323,03 315,33 312,41 317,07 310,59 307,62 ‰
3.c.1.a Densité des médecins pour 1000 habitants 0,08 0,08 0,07 0,07 ‰
3.c.1.a Densité des infirmiers pour 1000 habitants 0,82 0,79 0,77 0,74 ‰
63
4.1.1.c (i) Proportion d’enfants et de jeunes hommes en fin de premier cycle
64
du secondaire qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes minimales
lecture
4.4.1 Proportion de la population de 15 ans et plus utilisant l’ordinateur 5,20 2,60 9,20 %
4. c.1 Proportion d’enseignants dans le cycle primaire qui ont suivi (avant
leur entrée en fonction ou en cours d’activité) au moins les formations 53,40 53,40 54,90 53,70 55,00 %
organisées
4. c.1 Proportion d’enseignants dans le cycle secondaire qui ont suivi (avant
leur entrée en fonction ou en cours d’activité) au moins les formations 44,70 44,70 43,30 44,40 43,20 %
Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
5.5.1 Proportion de sièges occupés par des femmes dans les parlements
nationaux et les administrations locales
5.5.2 Proportion de femmes Secrétaires Généraux 13,70 13,70 13,70 13,70 10,60 10,60 %
5.5.2 Proportion de femmes Président du conseil d’administration 8,10 8,10 8,10 8,10 %
65
5.5.2 Proportion de femmes Administrateur directeur général 10,80 10,80 10,80 10,80 11,90 11,90 11,90 %
66
5.5.2 Proportion de femmes Administrateur directeur technique 13,50 13,50 13,50 13,50 %
5.5.2 Proportion de femmes Ministres 12,12 10,47 11,54 11,54 11,54 9,38 9,38 10,20 10,20 %
5.5.2 Proportion de femmes Vice-Ministres 14,29 17,15 25,00 25,00 25,00 40,00 40,00 %
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des services en eau
Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable
7.1.1 Proportion de la population ayant accès à l’électricité 15,00 14,00 18,90 29,60
7. a.1 Montant (en dollars des États-Unis) des ressources mobilisées par
année à compter de 2020 au titre de l’engagement de 100 milliards de dollars
Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
8.2.1 Taux de croissance annuelle du PIB réel par personne pourvue d’un
5,70 5,80 5,80 5,00 5,70 3,40 -0,80 0,10 0,50 %
emploi
8.5.2 Taux de chômage, par sexe, âge et type de handicap 50,10 51,40 50,30 46,10 %
Constant USD
8. a.1 Engagements pris dans le cadre de l’initiative Aide pour le commerce 659,42 694,19 386,19 467,38 433,61 394,41 558,79
2016 (Millions)
8. a.1 Décaissements effectués dans le cadre de l’initiative Aide pour le Constant USD
266,88 355,17 457,84 549,39 497,50 458,94 472,42
commerce 2016 (Millions)
67
8. b.1 Dépenses publiques totales consacrées aux programmes de
68
protection sociale et d’emploi, en proportion des budgets nationaux et du
PIB
Objectif 9 : Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation soutenable qui profite à tous et encourager l’innovation
9.1.2 Nombre de passagers transportés 1,61 1,74 1,83 1,75 1,75 1,77 Millions
9.1.2 Nombre de passagers par voie aérienne 1,61 1,69 1,79 1,70 1,75 1,77 Millions
9.1.2 Nombre de passagers par chemin de fer 0,05 0,04 0,05 Millions
Millions de
9.1.2 Volume de fret transportés, par voie aérienne 0,21 0,18 0,17 0,19 0,16 0,15
tonnes
Millions de
9.1.2 Volume de fret transportés, par voie lacustre 0,04 0,04 0,04 0,06 0,03
tonnes
Millions de
9.1.2 Volume de fret transportés, par voie fluviale 2,60 3,09 3,12 3,10 3,29 3,29
tonnes
Millions de
9.1.2 Volume de fret transportés, par chemin de fer 0,64 0,61 0,53
tonnes
9.2.1 Valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière, en proportion du PIB 11,31 10,77 10,58 10,74 10,78 11,47 12,20 12,00 %
USD Constant
9.2.1 Valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière, par habitant 14,06 13,66 13,92 14,84 15,71 17,30 14,05 10,63
2005
9.2.2 Emploi dans l’industrie manufacturière, en proportion de l’emploi total 6,99 6,62 6,60 7,22 Pourcentage
9. c.1.a Proportion de la population ayant accès à un réseau mobile 2G 17,32 21,58 27,59 37,33 49,06 49,00 50,00 50,00 %
9. c.1.b Proportion de la population ayant accès à un réseau mobile 3G 0,00 0,00 5,52 7,47 20,00 20,00 20,00 40,00 %
9. c.1.c Proportion de la population ayant accès à un réseau mobile 4G 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 %
10.4.1 Part du travail dans le PIB, y compris les salaires et les transferts
3,71 3,48
sociaux
10. b.1 Montant total des ressources allouées au développement, par pays
bénéficiaire et donateur et type d’apport (aide publique au développement,
investissement étranger direct et autres)
10. b.1.a Montant total des ressources allouées au développement par Millions de
919,00 731,30 879,76 824,10 730,82 714,31 354,82 123,13
l’OCDE USD
10. b.1.b Montant total des ressources allouées au développement par les Millions de
401,37 510,23 498,19 627,32 666,52 549,37 510,24 480,72
Banques de développement USD
69
10. b.1.c Montant total des ressources allouées au développement par Millions de
231,66 451,33 181,84 183,12 144,76 199,57 191,14 193,71
70
l’Union Européenne USD
10. b.1.d Montant total des ressources allouées au développement par les Millions de
112,65 98,49 210,77 89,57 107,42 171,73 0,00 0,00
Fonds de Développement USD
10. b.1.e Montant total des ressources allouées au développement par les Millions de
23,17 6,32 30,44 219,91 232,74 69,15 106,87 125,60
Nations-Unies USD
10. b.1.f Investissement Direct Etranger, Net 13,30 6,50 10,50 5,20 4,20 3,00 2,40 2,60 % du PIB
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et soutenables
11.a.1 Proportion d’habitants vivant dans des villes qui mettent en œuvre
des plans de développement urbains et régionaux tenant compte des
projections démographiques et des ressources nécessaires, par taille de la
ville
11. b.2 Existence des stratégies nationales et locales pour la réduction des
Non Non Non Non Non Non Non ___
risques de catastrophe
Millions de
12.2.1 Empreinte matérielle 112,79 116,78 120,91 125,19 129,61 134,20 138,95 143,86
Tonnes
12.2.1 Empreinte matérielle par unité de PIB 1,81 1,81 1,82 1,82 1,83 1,83 1,83 1,84 Kilogrammes
Millions de
12.2.2 Consommation matérielle nationale 109,06 111,78 114,57 117,42 120,35 123,35 126,43 129,58
Tonnes
12.2.2 Consommation matérielle nationale par habitant 1,65 1,64 1,63 1,62 1,61 1,60 1,59 1,68 Tonnes
12.2.2 Consommation matérielle nationale par unité de PIB 6,96 6,81 6,67 6,53 6,40 6,26 6,13 6,00 Kilogrammes
12.c.1 Montant des subventions aux combustibles fossiles par unité de PIB
(production et consommation) et en proportion des dépenses nationales 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 %
totales consacrées à ces combustibles
13.a.1 Montant (en dollars des États-Unis) des ressources mobilisées par
année à compter de 2020 au titre de l’engagement de 100 milliards de dollars
13.b.1 Existene d’un appui spécialisé aux fins de la mise en place de moyens
efficaces de planification et de gestion face aux changements climatiques,
Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière soutenable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
71
les techniques marines
14.b.1 Progrès réalisés par le pays dans la mise en œuvre d’un cadre juridique,
72
réglementaire, politique ou institutionnel reconnaissant et protégeant les
droits d’accès des petits pêcheurs
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser
le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
15.1.2 Proportion des sites importants pour la biodiversité terrestre qui sont
50,30 50,30 50,30 50,30 50,30 50,30 50,30 52,66 52,66 %
couverts par des aires protégées
15.1.2 Proportion des sites importants la biodiversité des eaux douces qui
52,25 52,25 52,25 52,25 52,25 52,25 52,25 58,28 58,28 %
sont couverts par des aires protégées
Milllions
15.2.1 Above-ground biomass in forest 33,70 33,36 de tonnes
metriques
Milliers
15.2.1 Superficie forestière dans les aires protégées légalement établies 16,30 24,30
d’hectares
Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des
institutions efficaces, responsables et ouvertes
16.1.2. Nombre de décès liés à des conflits pour 100.000 habitants (par
sexe, âge et cause)
1 2 1 1 3
16.1.2. Nombre de décès liés à des conflits 806,00 497,00 650,00 Unités
791,00 164,00 574,00 879,00 962,00
Pour 100.000
16.1.3 Proportion de la population victime de violences physiques 0,33 0,98 0,63 4,17 2,99
habitants
Pour 100.000
16.1.3 Proportion de la population victime de violences psychologiques 0,33 1,47 1,88 2,92 2,99
habitants
Pour 100.000
16.1.3 Proportion de la population victime de violences sexuelles 1,64 3,44 3,14 3,34 5,38
habitants
Pour 100.000
16.1.3 Proportion de la population victime de viols 29,51 40,26 55,87 26,71 39,43
habitants
73
16.1.4. Proportion de la population considérant que le fait de marcher seul
69,90
74
dans sa zone de résidence ne présente par des risques, Hommes
Objectif 17 : Revitaliser le partenariat mondial au service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
17.1.1 Total des recettes publiques en proportion du PIB 15,47 11,78 13,96 13,72 13,13 12,64 10,09 11,97 Pourcentage
17.1.1.a Total des recettes courantes en proportion du PIB 11,74 11,60 13,48 13,49 13,09 12,58 9,94 9,69 Pourcentage
17.1.1.b Total des recettes fiscales en proportion du PIB 8,35 8,87 10,06 11,28 10,88 10,97 7,68 6,64 Pourcentage
17.1.2 Proportion du budget national financé par les impôts nationaux 56,82 50,85 54,86 62,06 59,19 65,16 83,45 80,95 Pourcentage
17.3.1 Coopération Sud-Sud en proportion du budget national total 2,09 1,34 4,17 1,94 1,22 0,75 0,00 0,00 %
17.3.2 Volume des envois de fonds de travailleurs migrants (en dollars des
0,07 0,44 0,04 0,10 0,06 0,37 0,04 %
États-Unis) en proportion du PIB total
17.5.1 Existence des dispositifs visant à encourager l’investissement Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui ---
17.6.2 Abonnements à une connexion à l’Internet à haut débit fixe pour 100
habitants, par vitesse de connexion
17.6.2 Abonnements à une connexion à l’Internet à haut débit fixe pour 100 Pour 100
0,05 0,03 0,02 0,02 0,01 0,01
habitants habitants
75
17.6.2 Abonnements à une connexion à l’Internet à haut débit mobile pour Pour 100
0,30 0,87 0,92 3,32 7,35 7,81
76
100 habitants habitants
Pour 100
17.8.1 Proportion de la population utilisant Internet 0,35 0,90 0,95 3,33 7,37 7,83
habitants
17.11.1 Part de la RDC dans les exportations mondiales 0,05 0,05 0,04 0,04 0,05 0,05 0,04 Pourcentage
17.11.1 Part de l’Afrique Sub-Saharienne dans les exportations mondiales 2,23 2,36 2,33 2,03 2,01 1,68 1,60 Pourcentage
17.11.1 Part des pays à faible revenu dans les exportations mondiales 0,36 0,37 0,34 0,35 0,37 0,38 0,36 Pourcentage
17.11.1 Part des pays à revenu moyen dans les exportations mondiales 29,41 30,28 31,13 31,06 30,79 30,66 29,82 Pourcentage
17.11.1 Part des BRICS dans les exportations mondiales 12,27 12,83 13,29 13,75 14,10 14,93 14,24 Pourcentage
17.11.1 Part des pays à haut revenu dans les exportations mondiales 70,23 69,34 68,53 68,59 68,84 68,96 70,04 Pourcentage
17.12.1 Droits de douane moyens des pays à revenu intermédiaire 4,20 4,86
17.12.1 Droits de douane moyens des pays membres de l’OCDE 2,01 1,68
17.12.1 Droits de douane moyens des BRICS 5,41 5,92 6,11 6,66 4,94 4,68
Objectif 1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
1.1.1 Proportion de la population vivant au-dessous du seuil de pauvreté fixé au niveau international Enquête 1-2-3 2012
1.3.1 Proportion de la population bénéficiant de socles ou systèmes de protection sociale E-QUIBB 2016, Rapport inédit
1. a.1. Proportion des ressources directement allouées par l’Etat à des programmes de réduction de la pauvreté Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées aux services essentiels (éducation, santé et protection sociale) Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées à l’éducation Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées à la santé Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
1. a.2. Proportion des dépenses publiques affectées à la protection sociale Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
1.b.1. Proportion des dépenses publiques de fonctionnement et d’équipement consacrées aux secteurs répondant
Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
plus particulièrement aux besoins des femmes
1.b.1. Proportion des dépenses publiques de fonctionnement et d’équipement consacrées aux secteurs répondant
Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
plus particulièrement aux besoins des pauvres
1.b.1. Proportion des dépenses publiques de fonctionnement et d’équipement consacrées aux secteurs répondant
Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
plus particulièrement aux besoins des vulnérables
Objectif 2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable
2.1.2 Prévalence d’une insécurité alimentaire modérée selon l’échelle de l’insécurité alimentaire fondée sur
E-QUIBB 2016, Rapport inédit
l’expérience
2.1.2 Prévalence d’une insécurité alimentaire grave/sévère évaluée selon l’échelle de l’insécurité alimentaire fondée
E-QUIBB 2016, Rapport inédit
sur l’expérience
2.2.1 Prévalence du retard de croissance (indice taille/âge inférieur à -2 écarts types par rapport à la moyenne des
MICS 2010, EDS 2013-2014
normes de croissance de l’enfant définies par l’OMS) chez les enfants de moins de 5 ans
2.a.2. Total des apports publics (aide publique au développement plus autres apports publics) alloués au secteur
PGAI, Ministère du Plan
agricole
2.b.1 Estimation du soutien à la production agricole Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
Objectif 3 : Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges
3.1.2 Proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié MICS2010, Enquête 1-2-3 2012, EDS 2013-2014, MICS 2018
3.2.1 Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans EDS 2013-2014, MICS 2018
3.3.1 Nombre de nouvelles infections à VIH pour 1 000 personnes séronégatives PNMLS, Présidence
3.3.1a Nombre de nouvelles infections à VIH pour 1 000 hommes séronégatives PNMLS, Présidence
3.3.1b Nombre de nouvelles infections à VIH pour 1 000 femmes séronégatives PNMLS, Présidence
3.3.4 Incidence de l’hépatite B pour 100 000 habitants Banque de sang, Ministère de la Santé
3.3.5 Nombre de personnes pour lesquelles des interventions contre les maladies tropicales négligées sont nécessaires Programme National des Maladies Tropicales Négligées (PN-MTN)
3. a.1. Prévalence de la consommation actuelle de tabac chez les hommes de plus de 15 ans MICS, EDS 2013-2014, E-QUIBB 2016, MICS 2018
Proportion de la population cible ayant accès à trois doses de diphtérie, de tétanos et de coqueluche (DPT 3) Nations-Unies, IAEG-SDGs
Proportion de la population cible ayant accès au troisème dose du conjugué contre la pneumocoque (PCV 3) Nations-Unies, IAEG-SDGs
3. b.2. Montant total net de l’aide publique au développement consacré à la recherche médicale et aux soins de
SNIS, Ministère de la Santé
santé de base (en millions de USD 2016)
3.c.1.a Densité des médecins pour 1000 habitants INS, Ministère du Plan
3.d.1 Application du règlement sanitaire international (RSI) et préparation aux urgences sanitaires Nations-Unies, IAEG-SDGs
Objectif 4 : Veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les opportunités d’apprentissage tout au long de la vie
4.1.1.a Proportion d’enfants et de jeunes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes
Enquête PASEC 2014
minimales en lecture
4.1.1.a (i) Proportion d’enfants et de jeunes hommes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes
79
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en lecture
4.1.1.a (ii) Proportion d’enfants et de jeunes femmes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
80
d’aptitudes minimales en lecture
4.1.1.a’ Proportion d’enfants et de jeunes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes
Enquête PASEC 2014
minimales en mathématiques
4.1.1.a’ (i) Proportion d’enfants et de jeunes hommes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en mathématiques
4.1.1.a’ (i) Proportion d’enfants et de jeunes femmes en cours élémentaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en mathématiques
4.1.1.b Proportion d’enfants et de jeunes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes
Enquête PASEC 2014
minimales en lecture
4.1.1.b (i) Proportion d’enfants et de jeunes hommes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en lecture
4.1.1.b (ii) Proportion d’enfants et de jeunes femmes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en lecture
4.1.1.b’ Proportion d’enfants et de jeunes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes
Enquête PASEC 2014
minimales en mathématiques
4.1.1.b’ (i) Proportion d’enfants et de jeunes hommes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en mathématiques
4.1.1.b’ (ii) Proportion d’enfants et de jeunes femmes en fin de cycle primaire qui maîtrisent au moins les normes
Enquête PASEC 2014
d’aptitudes minimales en mathématiques
4.4.1 Proportion de la population de 15 ans et plus utilisant l’ordinateur Enquête 1-2-3 2012, EDS 2013-2014, E-QUIBB 2016, Rapport inédit
4.4.1 Proportion de la population de 15 ans et plus utilisant l’Internet Enquête 1-2-3 2012, E-QUIBB 2016, Rapport inédit
4.4.1 Proportion de la population disposant d’une adresse électronique E-QUIBB 2016, Rapport inédit
4.6.1 Pourcentage de la population d’une tranche d’âge donnée atteignant au moins un certain niveau de maîtrise de
EDS 2013-2014
compétences fonctionnelles en matière de lecture et d’écriture, Masculin
4.6.1 Pourcentage de la population d’une tranche d’âge donnée atteignant au moins un certain niveau de maîtrise de
EDS 2013-2015
compétences fonctionnelles en matière de lecture et d’écriture, Féminin
4.a.1 Proportion d’établissements scolaires ayant accès à l’électricité (niveau sécondaire inférieur) Nations-Unies, IAEG-SDGs
4.a.1 Proportion d’établissements scolaires ayant accès à une alimentation de base en eau potable (secondiare
Nations-Unies, IAEG-SDGs
inférieur)
4.a.1 Proportion d’établissements scolaires ayant accès à aux toilettes par genre (niveau primaire) Nations-Unies, IAEG-SDGs
4.a.1 Proportion d’établissements scolaires ayant accès à l’électricité (niveau primaire) Nations-Unies, IAEG-SDGs
4.a.1 Proportion d’établissements scolaires ayant accès à aux toilettes par genre (niveau primaire) Nations-Unies, IAEG-SDGs
4. b.1 Volume de l’aide publique au développement consacrée aux bourses d’études, par secteur et type de
Nations-Unies, IAEG-SDGs
formation (en millions de USD de 2016)
4. c.1 Proportion d’enseignants dans le préscolaire qui ont suivi (avant leur entrée en fonction ou en cours d’activité)
INS, Ministère du Plan
au moins les formations organisées
4. c.1 Proportion d’enseignants dans le cycle primaire qui ont suivi (avant leur entrée en fonction ou en cours
INS, Ministère du Plan
d’activité) au moins les formations organisées
4. c.1 Proportion d’enseignants dans le cycle secondaire qui ont suivi (avant leur entrée en fonction ou en cours
INS, Ministère du Plan
d’activité) au moins les formations organisées
Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
5.1.1 Présence ou absence d’un cadre juridique visant à promouvoir, faire respecter et suivre l’application des
Constitution de la République
principes d’égalité des sexes et de non-discrimination fondée sur le sexe
5.5.1 Proportion de sièges occupés par des femmes dans le parlement national Ministère des relations avec le parlement (DEP, OCDD), RNDH de 2015
5.5.2 Proportion de femmes occupant des postes de direction Rapport bilan OMD
5. a.1 a) Proportion de la population agricole totale ayant des droits de propriété ou des droits garantis sur des terres
agricoles, par sexe; b) proportion de femmes parmi les titulaires de droits de propriété ou de droits garantis sur des E-QUIBB 2016, Rapport inédit
terrains agricoles, par types de droit
5. a.1 a) Proportion de la population agricole urbaine ayant des droits de propriété ou des droits garantis sur des
E-QUIBB 2016, Rapport inédit
terres agricoles
5. a.1 a) Proportion de la population agricole rurale ayant des droits de propriété ou des droits garantis sur des terres
E-QUIBB 2016, Rapport inédit
agricoles
5.a.2 Existence d’un cadre juridique (y compris le droit coutumier) garantissant aux femmes les mêmes droits que les Loi n° 16/008 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant le Loi n°87-010 du
hommes en matière d’accès à la propriété ou au contrôle des terres 1er août 1987 portant Code de la Famille
81
5. b.1 Proportion de la population possédant un téléphone portable, par sexe ARPTC, Présidence de la République
82
5.c.1 Existence des systèmes permettant de suivre et de rendre public le montant des ressources allouées à l’égalité
Lois de reddition des comptes
des sexes et à l’autonomisation des femmes
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des services en eau
6.1.1 Proportion de la population utilisant des services d’alimentation en eau potable gérés en toute sécurité MICS 2010 ; Enquête 1-2-3 2012 ; E-QUIBB 2016, Rapport inédit
6.2.1 Proportion de la population utilisant des services d’assainissement gérés en toute sécurité, notamment des
Nations-Unies, IAEG-SDGs
équipements pour se laver les mains avec de l’eau et du savon
6.a.1 Montant de l’aide publique au développement consacrée à l’eau et à l’assainissement dans un plan de dépenses
PGAI, Ministère du Plan
coordonné par les pouvoirs publics
Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable
MICS 2010 ; Enquête 1-2-3 2012 ; EDS 2013-2014 ; QUIBB 2016, Enquête
7.1.1 Proportion de la population ayant accès à l’électricité
1-2-3 2012
7.1.2 Proportion de la population utilisant principalement des carburants et technologies propres Nations-Unies, IAEG-SDGs
7. b.1 Investissements dans l’efficacité énergétique en pourcentage du PIB INS, Ministère du Plan
Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
8.1.1 Taux de croissance annuelle du PIB réel par habitant FMI, Perspectives économiques mondiales, 2017
8.2.1 Taux de croissance annuelle du PIB réel par personne pourvue d’un emploi Nations-Unies, IAEG-SDGs
8.5.1 Rémunération horaire moyenne des salariés hommes et femmes, par profession, âge et type de handicap Enquête 1-2-3 2012
8.5.2 Taux de chômage, par sexe, âge et type de handicap BCC, Rapports annuels
8. a.1 Engagements pris dans le cadre de l’initiative Aide pour le commerce Nations-Unies, IAEG-SDGs
8. a.1 Décaissements effectués dans le cadre de l’initiative Aide pour le commerce Nations-Unies, IAEG-SDGs
8. a.1 Proportion des Décaissements sur les Engagements pris dans le cadre de l’initiative Aide pour le commerce Nations-Unies, IAEG-SDGs
8. b.1 Dépenses publiques totales consacrées aux programmes de protection sociale en% du budget national Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
8. b.1 Dépenses publiques totales consacrées aux programmes de protection sociale en% du PIB Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
8. b.1 Dépenses publiques totales consacrées aux programmes d’emploi en% du budget national Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
8. b.1 Dépenses publiques totales consacrées aux programmes d’emploi en% du PIB Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
Objectif 9 : Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation soutenable qui profite à tous et encourager l’innovation
9.1.1 Proportion de la population rurale vivant à moins de 2 km d’une route praticable toute l’année E-QUIBB 2016, Rapport inédit
9.1.2 Volume de fret transportés, par voie aérienne INS, Ministère du Plan
9.1.2 Volume de fret transportés, par voie fluviale INS, Ministère du Plan
9.2.1 Valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière, en proportion du PIB Rapports annuels, BCC
9.2.1 Valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière, par habitant Rapports annuels, BCC
9.2.2 Emploi dans l’industrie manufacturière, en proportion de l’emploi total Nations-Unies, IAEG-SDGs
9. a.1 Montant total de l’aide publique internationale (aide publique au développement et autres apports du secteur
Nations-Unies, IAEG-SDGs
public) alloué aux infrastructures
9. c.1 Proportion de la population ayant accès à un réseau mobile, par types de technologie INS, Ministère du Plan
10.1.1 Taux de croissance des dépenses des ménages ou du revenu par habitant pour les 40% de la population les
Nations-Unies, IAEG-SDGs
plus pauvres et pour l’ensemble de la population
10. b.1.a Montant total des ressources allouées au développement par l’OCDE PGAI, Ministère du Plan
10. b.1.b Montant total des ressources allouées au développement par les Banques de développement PGAI, Ministère du Plan
10. b.1.c Montant total des ressources allouées au développement par l’Union Européenne PGAI, Ministère du Plan
10. b.1.d Montant total des ressources allouées au développement par les Fonds de Développement PGAI, Ministère du Plan
10. b.1.e Montant total des ressources allouées au développement par les Nations-Unies PGAI, Ministère du Plan
10. b.1.f Investissement Direct Etranger, Net FMI, Perspectives économiques régionales, avril 2017
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et soutenables
11.1.1 Proportion de la population urbaine vivant dans des quartiers de taudis, des implantations sauvages ou des
Nations-Unies, IAEG-SDGs/E-QUIBB 2016, inédit
logements inadéquats
11. b.2 Existence des stratégies nationales et locales pour la réduction des risques de catastrophe Minstère de l’Interieur
83
11.c.1 Proportion de l’assistance financière allouée aux pays les moins avancés qui est consacrée à la construction
84
de bâtiments durables, résilients et économes en ressources et à la remise à niveau d’anciens bâtiments, en utilisant OCDE
des matériaux locaux
12.7.1 Existence des politiques et plans d’action en faveur des pratiques durables de passation des marchés publics Loi n° 10/010 DU 27 avril 2010 relative aux marchés publics
12.b.1 Nombre de stratégies ou de politiques en place dans le domaine du tourisme durable et de plans d’action mis
Ministère du Tourisme
en œuvre en appliquant des outils d’évaluation et de suivi convenus d’un commun accord
12.c.1 Montant des subventions aux combustibles fossiles par unité de PIB (production et consommation) et en
Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
proportion des dépenses nationales totales consacrées à ces combustibles
Objectif 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
13.2.1 Existence d’une politique/une stratégie/un plan intégré visant à améliorer leur aptitude à s’adapter aux incidences
Ministère de l’Environnement
négatives des changements climatiques,
Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière soutenable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
14.4.1 Proportion de stocks de poissons se situant à un niveau biologiquement viable Ministère de la pèche
14.a.1 Proportion du budget total de la recherche allouée à la recherche sur les techniques marines Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser
le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
15.1.1 Proportion de la surface émergée totale couverte par des zones forestières Nations-Unies, IAEG-SDGs
15.1.2 Proportion des sites importants pour la biodiversité terrestre qui sont couverts par des aires protégées Nations-Unies, IAEG-SDGs
15.1.2 Proportion des sites importants la biodiversité des eaux douces qui sont couverts par des aires protégées Nations-Unies, IAEG-SDGs
15.2.1 Proportion de superficie forestière certifiée dans le cadre d’un système de certification vérifié de manière
Nations-Unies, IAEG-SDGs
indépendante
15.2.1 Proportion de la superficie forestière avec un plan de gestion à long terme Nations-Unies, IAEG-SDGs
15.2.1 Proportion de la superficie forestière dans les aires protégées légalement établies Nations-Unies, IAEG-SDGs
Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des
institutions efficaces, responsables et ouvertes
16.1.1. Nombre de victimes d’homicide volontaire pour 100.000 habitants, par sexe et âge UNODC 2016
16.1.2. Nombre de décès liés à des conflits pour 100.000 habitants (par sexe, âge et cause)
16.1.2. Nombre de décès liés à des conflits pour 100.000 habitants Université d’Uppsala, http://ucdp.uu.se/#country/491
16.1.3 Proportion de la population victime de violences physiques Annuaire statistique 2015, INS
16.1.3 Proportion de la population victime de violences psychologiques Annuaire statistique 2015, INS
16.1.3 Proportion de la population victime de violences sexuelles Annuaire statistique 2015, INS
16.1.4. Proportion de la population considérant que le fait de marcher seul dans sa zone de résidence ne présente
PNUD, Rapport sur le Développement Humain (RDH)
par des risques
16.5.1. Proportion de personnes ayant eu, au moins une fois, affaire à un agent public auquel aller ont versé un pot-
16.5.2. Proportion d’entreprise ayant eu au moins une fois affaire à un agent public auquel elles ont versé un pot-de-
Banque Mondiale, Survey entreprise
vin ou qui leur a demandé un pot-de-vin au cours des 12 mois précédents
16.6.1. Dépenses publiques primaires en proportion du budget initial approuvé, par secteur (ou autre similaire) Ministère du Budget, Etats de Suivi Budgétaire et lois de reddition des comptes
16.6.2. Proportion de la population dont la dernière expérience, avec les services publics a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.a Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services de santé a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.b Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services de l’éducation été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.c Proportion de la population dont la dernière expérience avec l’administration publique a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.d Proportion de la population dont la dernière expérience avec la police a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.e Proportion de la population dont la dernière expérience avec la justice a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.f Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services de fournitures de l’eau a été
E-QUIBB 2016, inédit
satisfaisante
85
16.6.2.g Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services de fournitures de l’électricité a été
E-QUIBB 2016, inédit
86
satisfaisante
16.6.2.h Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services de salubrité a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.i Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services des routes a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.6.2.j Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services des transports a été satisfaisante E-QUIBB 2016, inédit
16.a.1. Existence d’institutions nationales indépendantes des droits de l’homme, conformément aux principes de
Constitution de la République
Paris
Objectif 17 : Revitaliser le partenariat mondial au service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
17.1.1 Total des recettes publiques en proportion du PIB BCC, Rapports annuels
17.1.1.a Total des recettes courantes en proportion du PIB BCC, Rapports annuels
17.1.1.b Total des recettes fiscales en proportion du PIB BCC, Rapports annuels
17.1.2 Proportion du budget national financé par les impôts nationaux BCC, Rapports annuels
17.2.1 Aide publique au développement des pays membres de l’OCDE en proportion du budget national PGAI, Ministère du Plan
17.3.1 Investissements étrangers directs en proportion du budget national total FMI, Perspectives économiques mondiales, 2017
17.3.1 Aide publique au développement en proportion du budget national total PGAI, Ministère du Plan
17.3.1 Coopération Sud-Sud en proportion du budget national total PGAI, Ministère du Plan
17.3.2 Volume des envois de fonds de travailleurs migrants (en dollars des États-Unis) en proportion du PIB total WDI, Banque Mondiale
17.4.1 Service de la dette en proportion des exportations de biens et services BCC, Rapports annuels
17.5.1 Existence des dispositifs visant à encourager l’investissement Loi sur le Parténariat public-privé
17.6.1 Nombre d’accords et de programmes de coopération scientifique et technologique entre pays, par type de
Ministère des affaires étrangères et coopération au développement
coopération
17.6.2 Abonnements à une connexion à l’Internet à haut débit fixe pour 100 habitants Annuaire statistique 2015, INS
17.6.2 Abonnements à une connexion à l’Internet à haut débit mobile pour 100 habitants Annuaire statistique 2015, INS
17.7.1 Montant total des financements approuvés pour les pays en développement aux fins de la promotion de la
PGAI, Ministère du Plan
mise au point, du transfert et de la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement
17.9.1 Valeur en dollars des engagements d’aide financière et technique contractés (notamment dans le cadre de la
Nations-Unies, IAEG-SDGs
coopération Nord-Sud et Sud-Sud et de la coopération triangulaire) en faveur des pays en développement
17.10.1 Moyenne pondérée des taux de droits de douane WDI, Banque Mondiale
17.11.1 Part de la RDC dans les exportations mondiales WDI, Banque Mondiale
17.11.1 Part des pays à faible revenu dans les exportations mondiales WDI, Banque Mondiale
17.11.1 Part des pays à revenu moyen dans les exportations mondiales WDI, Banque Mondiale
17.11.1 Part des BRICS dans les exportations mondiales WDI, Banque Mondiale
17.11.1 Part des pays à haut revenu dans les exportations mondiales WDI, Banque Mondiale
17.12.1 Droits de douane des pays à revenus élevés WDI, Banque Mondiale
17.12.1 Droits de douane moyens des pays à revenu intermédiaire WDI, Banque Mondiale
17.12.1 Droits de douane moyens des pays membres de l’OCDE WDI, Banque Mondiale
17.16.1 Existence d’un sysème faisant état de progrès dans la mise en place de cadres multipartites de suivi de
OCDD
l’efficacité du développement favorisant la réalisation des objectifs de développement durable
17.17.1 Montant (en dollars des États-Unis) des ressources allouées aux partenariats public-privé et aux partenariats
PGAI, Ministère du Plan
avec la société civile
17.18.1 Proportion d’indicateurs du développement durable établis à l’échelle nationale, ventilés de manière
OCDD, Ministère du Plan
exhaustive en fonction de la cible conformément aux Principes fondamentaux de la statistique officielle
17.18.2 Existence d’une législation nationale relative à la statistique conforme aux Principes fondamentaux de la
INS, Ministère du Plan
statistique officielle
17.18.3 Existence d’un plan statistique national intégralement financé et en cours de mise en oeuvre, par source de
17.19.1 Valeur (en dollars) de l’ensemble des ressources allouées au renforcement des capacités statistiques des
Nations-Unies, IAEG-SDGs
pays en développement
87
8
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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du Développement Durable, Rapport de consultance, Kinshasa.
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Rapport de consultance, Kinshasa.
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4. Département des Affaires Economiques et Sociales (2020), Manuel de Préparation des Examens
Nationaux Volontaires, New York.
5. Loi n° 14/003 du 11 Février 2014 relative à la conservation de la nature
6. Loi n° 15/013 du 1eraoût 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité.
7. Loi n° 15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau
8. Loi n° 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de sécurité sociale
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10. Loi n°16/008 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°87-010 du 1er aout 1987 portant
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11. Loi N°16/009 du 15 juillet 2016 relatif au régime général à la sécurité sociale
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14. Loi n°17/002 du 08 février 2017 déterminant les principes fondamentaux relatifs à la mutualité
15. Loi n°18/001 modifiant et complétant la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier.
16. Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Ministère
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17. Ministère du Plan/RDC (2015), Rapport Bilan des OMD en RDC, Kinshasa
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21. Ministère du Plan/RDC (2016), Rapport National de contextualisation et priorisation des ODD,
OCDD, Kinshasa, RDC
Supervision
Comité de Coordination
Coordonnateur National de l’Observatoire Congolais du Développement
1 René MWANIA KIBANZA
Durable
Coordonnateur National Adjoint de l’Observatoire Congolais du
2 Philémon MFULUTOMA LUKOKI
Développement Durable
Représenrtant Résident du Programme des Nations-Unies pour le
3 Dominic SAM
Développement
4 Patient BASHOMBE MATABISHI Coordonnateur du Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile
Comité de Rédaction
Comité de lecture
Coordonnateur National Honoraire de l’Observatoire Congolais du
1 Vincent NGONGA NZINGA
Développement Durable, Directeur de Cabinet du Ministre des Finances
2 Serge BOKUMA ONSITI Conseiller, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan
Membres du Gouvernement
1 Gilbert KANKONDE MALAMBA Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières
Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
2 Willy BAKONGA WILIMA
Technique
3 Nene NKULU ILUNGA Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale
3 Yoho Fils Raphael René Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
4 Eric-Blanchard JIBIKILA MABELA Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
7 Marie Jocelyne PALENQUET Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
8 Thierno SOULEYMANE ADENHOF Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
10 Mireille MULEKA MULUMBA Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
12 Halidou NGAPNAH JUKOUGHOUO Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme