Ebauche

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KOYAVI,
danger de naitre
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PREFACE
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A u cœur d'une contrée lointaine, là où les sentiers se

perdaient dans une végétation dense et mystérieuse, les voyageurs


s'apprêtaient à embarquer dans un taxi-brousse unique, plus qu'un
simple moyen de transport, une porte ouverte vers l'aventure.

Le véhicule, paré de couleurs vives et de motifs folkloriques, semblait


être lui-même un personnage de conte échappé des pages d'une
histoire enchantée. À l'intérieur, des coussins moelleux invitaient les
passagers à s'installer confortablement, alors que les rayons dorés du
soleil filtrés à travers les feuilles des arbres projetaient des jeux
d'ombres dansants sur les parois.

Le chauffeur, un conteur né, accueillait chacun avec un sourire


chaleureux, éveillant la curiosité des voyageurs. Il entama alors le récit
de légendes oubliées, de créatures mystiques et de contrées lointaines,
créant une bulle magique à l'intérieur du taxi-brousse qui semblait
défier le temps.

Les vibrations du moteur se transformaient en douces mélodies,


accompagnant les récits du chauffeur-guide. Les passagers,
transportés dans un univers fantastique, oubliaient peu à peu la durée
du trajet, absorbés par les histoires qui se déroulaient comme un film
imaginaire à travers les fenêtres du véhicule.

Les arrêts ponctuaient le récit, permettant aux voyageurs de découvrir


des lieux évoqués dans les histoires, ajoutant une dimension tangible
à la magie tissée par les paroles du chauffeur.
Ainsi, le taxi-brousse devenait le théâtre ambulant d'un conte vivant,

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transformant un simple trajet en une aventure magique où le temps
s'étirait à la mesure des histoires, et où chaque kilomètre traversé était
un pas de plus dans un monde de féérie.
Au cœur du taxi-brousse, alors que le moteur ronronnait sur les
chemins sinueux, un villageois au visage buriné par le temps se leva
du coin de son siège. Son regard pétillant d'histoires à partager captiva
l'attention des passagers en quête de distraction.

Avec une voix empreinte de chaleur, Il lança aux passagers “Mes fils
laissez moi prendre la releve afin que notre guide soit concentrer sur
la route” il commença à narrer une légende locale, un conte ancien
imprégné des échos des montagnes et des rivières qui s'étendaient au
loin. Ses mots semblaient transporter les voyageurs dans un univers
parallèle, où les frontières du réel et de l'imaginaire se confondaient.

Il évoqua des héros intrépides, des rencontres magiques, et des


paysages enchanteurs. Chacune de ses phrases était comme une
fenêtre ouverte sur un monde fantastique, une échappatoire
bienvenue à la monotonie du trajet qui les attendait.

Les montagnes devinrent des géants endormis, les rivières des


serpents d'argent serpentant à travers des vallées mystiques. Les
heures qui semblaient longues se diluèrent dans l'enchantement des
récits du villageois, transformant le taxi-brousse en un théâtre
d'aventures épiques.

Les passagers, transportés par l'histoire, trouvèrent un répit dans


l'émerveillement des images évoquées par le conteur improvisé. Le
trajet, loin d'être une simple traversée, devenait un voyage à travers
les méandres de l'imagination, où l'attente se transformait en une
exploration inattendue et pleine de surprises.
Ainsi, guidés par les mots du villageois, les passagers découvrirent un

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moyen de transcender la durée du trajet, emportés vers des horizons
infinis par la magie des récits tissés dans l'intimité du taxi-brousse.
Puis il leur cria connaissez vous la legende de KOYAVI?
En choeur les passagers repondirents non, alors il se proposa de les
leur raconteur …………
A

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u cœur d'une forêt dense, là où les rayons du soleil

peinaient à percer l'épaisse canopée, se dévoila un village mystérieux,


étonnamment orné de fétiches aux formes étranges. Les sentiers,
étroits et sinueux, étaient bordés de statues aux yeux perçants et aux
silhouettes énigmatiques, semblant veiller sur les lieux depuis des
temps immémoriaux.

À chaque coin de rue, des totems sculptés dans le bois se dressaient,


chacun racontant une histoire singulière de la communauté qui
habitait ces lieux. Les fétiches, parfois imposants, parfois discrets,
semblaient imprégner l'atmosphère de mystère et de respect.

Les habitants du village, vêtus de couleurs vives et arborant des


parures singulières, vaquaient à leurs occupations, entretenant avec
dévotion les traditions qui lient leur quotidien aux forces mystiques
représentées par ces objets singuliers. Des chants rituels flottaient dans
l'air, créant une symphonie envoûtante qui résonnait à travers les
arbres séculaires.

La place centrale du village abritait un autel ancien, entouré de


fétiches imposants. Là, les membres de la communauté se
rassemblaient pour célébrer des rituels ancestraux, rendant hommage
aux esprits qui animaient leurs vies.

La découverte de ce village des fétiches dévoilait un univers où la


spiritualité et la nature coexistaient en une danse mystique, où chaque
fétiche était bien plus qu'une simple sculpture, mais le gardien d'une
connexion profonde entre le visible et l'invisible.
Niché entre les vallées verdoyantes et les rivières sinueuses, le village

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prospère de cultivateurs, éleveurs, chasseurs et pêcheurs s'étendait
comme un éden harmonieux. Les champs d'or et d'émeraude,
travaillés avec amour, nourrissaient la communauté de fruits juteux,
de céréales dorées et de légumes aux couleurs éclatantes.

Les habitants, habiles éleveurs, veillaient sur leurs troupeaux paisibles


qui paissaient dans les prairies vallonnées. Le bêlement des moutons
et le doux murmure des vaches se mêlaient au chant des oiseaux,
créant une symphonie pastorale qui berçait le village.

Au cœur de la forêt environnante, les chasseurs se préparaient à leur


expédition quotidienne, honorant une tradition vieille comme le
village lui-même. Leurs pas silencieux se mêlaient au murmure du
vent, tandis que le crépitement des feuilles sous leurs pieds révélait
leur passage.

Les pêcheurs, adossés à leurs barques colorées, s'aventuraient sur les


rivières scintillantes, déployant leurs filets avec habileté. Les reflets du
soleil dansaient sur l'eau, accompagnant le doux balancement des
embarcations.

Au détour d'un sentier sinueux, l'horizon dévoila les contours de ce


merveilleux village. Les toits en tuiles rouges se dressaient parmi une
profusion de fleurs colorées, créant un tableau harmonieux qui invitait
à la découverte.

Les rues sabloneuses, témoins du temps qui s'écoulait avec une lenteur
bienveillante, conduisaient à une place centrale où trônait un vieux
puits entouré de bancs de bois. Les habitants, souriants et accueillants,
vaquaient à leurs occupations quotidiennes, tissant des liens
chaleureux dans cette toile communautaire.
Les boutiques aux devantures pittoresques exhibaient des trésors

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artisanaux, témoins du savoir-faire local. L'odeur enivrante des
boulangeries voisines flottait dans l'air, attirant les curieux vers des
délices à la fois simples et délicieux.

Au-delà du bourdonnement quotidien, la nature généreuse offrait ses


trésors. Des collines verdoyantes entouraient le village, offrant des
panoramas à couper le souffle. Un ruisseau murmure doucement à
travers la vallée, ajoutant sa mélodie apaisante à l'ambiance enchantée.

Chaque recoin de ce merveilleux village semblait raconter une histoire,


invitant les visiteurs à plonger dans son charme intemporel. C'était
bien plus qu'un simple lieu, c'était un havre de paix où le temps
semblait suspendu, laissant s'épanouir la magie d'un endroit à la fois
préservé et vibrant de vie. Oui vibrant de vie, mais mes amis ce n’est
pas la decouverte de Kwabena, qui doit vous
interessez ……………………………………….
A

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kwabena vivait le couple KOYA, une famille au cœur de la

terre fertile. Koya etait un jeune homme robuste, dont les muscles
étaient forgés par le labeur incessant des champs. Chaque aube, ses
mains calleuses éveillaient la terre, et chaque crépuscule, elles
témoignaient de la moisson fructueuse qu'il avait façonnée. Sa
silhouette, sillonnant les rangées de cultures avec une habileté innée,
était devenue le symbole vivant de la symbiose entre l'homme et la
nature.

Le vieux souligna la détermination du jeune cultivateur, une force qui


transcendait les saisons et les caprices du temps. Avec un respect
profond pour la terre, le jeune homme avait hérité des traditions
ancestrales, faisant de son lopin de terre un legs pour les générations
futures.

Les outils anciens, maniés avec une dextérité surprenante, semblaient


être des extensions naturelles de ses mains. Ses yeux, reflétant la
sagesse des anciens, discernaient les signes subtils de la nature et
anticipaient les besoins de la terre qui le nourrissait.

Le vieux villageois évoqua avec fierté le jeune cultivateur, le qualifiant


de gardien du patrimoine agraire. Chaque bosse du terrain, chaque
récolte abondante, devenait un chapitre de son histoire écrite dans les
sillons du champ.

À travers les paroles du vieux, le jeune cultivateur devint une figure


emblématique, porteur d'une responsabilité sacrée: celle de
transformer la terre en un héritage pérenne, un témoignage vivant de
la passion et du dévouement.
Sa femme Néné, d'une beauté rayonnante, était une commerçante

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pleine d'énergie. Ses allées et venues entre le village et les marchés
voisins étaient comme des liens tissés entre la communauté et leur
maison. Malgré leur bonheur partagé, l'absence d'enfants était comme
une ombre douce qui planait sur leur quotidien. un couple, de
cultivateurs émérites dont les champs ondulaient au rythme des cycles
agraires. Leur amour, profond comme les racines des arbres
centenaires, se reflétait dans chaque sillon tracé, dans chaque récolte
abondante. Ils étaient les gardiens d'une terre généreuse, mais leur
foyer restait étonnamment silencieux, car leur amour n'avait pas
encore engendré de joyeux échos.

Pourtant, dans chaque parcelle cultivée, dans chaque marchandise


échangée, ils semaient l'amour qui aurait pu être partagé avec des
descendants. Le Vieillard souligna la force de leur lien, l'amour
déversé sur la terre nourricière, et le réconfort qu'ils trouvaient l'un en
l'autre, même face à l'absence d'une progéniture.

Les passagers, suspendus aux mots du Vieillard, ressentirent


l'émotion dans l'air du taxi-brousse, où l'histoire de cette famille
transcendait les kilomètres.

Cette absence d'enfants, loin d'être un fardeau insupportable pour les


deux âmes unies, devint le prétexte à la médisance et au mépris au
sein de la communauté.

Les villageois, englués dans des superstitions ancestrales, voyaient


dans l'absence d'héritiers une malédiction portée par le couple. Des
murmures et des regards désapprobateurs s'installèrent, créant une
atmosphère empreinte de jugements infondés.

Pourtant, le vieux insista sur la force de caractère du couple, leur


capacité à surmonter l'adversité avec dignité. Ils partagèrent leur
amour avec le village, offrant des récoltes généreuses et des
marchandises de qualité. Malgré cela, l'ombre de la stigmatisation

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persista.

Koya ne pouvant plus des jugements des villageois trouva un ami, un


bon ami moderation avec qui il paratgeait des verres d’alcools, sauf
que Koya en prenait plus que Moderation.

Dans les recoins sombres du village la vie de Koya était devenu un


labyrinthe de bars enfumés et de ruelles mal éclairées. Sa silhouette
voûtée et son regard perdu témoignaient des journées passées à noyer
ses soucis dans l'obscurité liquide de bouteilles vides.

Les matins de Koya commençaient souvent avec la lumière cru du


jour, une lumière qui semblait trop vive pour ses yeux fatigués. Un
lever de coude régulier au bar du coin (Rideau blanc) était sa routine,
un rituel réconfortant qui lui offrait un bref répit des tourments qui
le hantaient.

Les histoires qu'il racontait, souvent accompagnées d'un rire amer,


étaient des voyages dans les dédales de sa propre détresse. Les regards
désapprobateurs des autres clients étaient comme de l'eau sur le dos
d'un canard, car Koya était enfermé dans une danse perpétuelle avec
son démon intérieur.

Les jours se fondaient dans les nuits sans fin, chaque verre bu semblait
être un pas de plus vers l'oubli qu'il recherchait désespérément. Ses
amis étaient les bouteilles alignées derrière le comptoir, et ses
confidents étaient les échos solitaires des bars miteux.

Les relations se désagrégeaient, les amis étaient perdus, mais Koya


continuait à chercher un réconfort éphémère au fond de chaque verre.
La fumée de cigarette flottait autour de lui comme un voile

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fantomatique, cachant les cicatrices d'une vie fragmentée.

Pourtant, au-delà de la façade usée par le temps, il y avait des


étincelles de l'homme qu'il avait été. Des rêves inaccomplis et des
promesses brisées étaient enterrés sous les couches d'alcool, attendant
d'être déterrés.

Un soir, alors que la lueur des enseignes au néon clignotait dans la rue
déserte, quelque chose changea. Koya, assis seul au bout du bar,
contempla son reflet flou dans le verre. Une lueur de conscience
s'alluma dans ses yeux fatigués, et pour la première fois depuis
longtemps, il envisagea un avenir sans la prison liquide de l'alcool.

L'histoire de Koya était celle d'un homme cherchant à noyer ses


démons dans un océan d'oubli, mais peut-être, juste peut-être, il
pourrait trouver une île de rédemption au-delà des vagues de sa
propre destruction

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