Ebauche
Ebauche
Ebauche
KOYAVI,
danger de naitre
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PREFACE
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A u cœur d'une contrée lointaine, là où les sentiers se
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transformant un simple trajet en une aventure magique où le temps
s'étirait à la mesure des histoires, et où chaque kilomètre traversé était
un pas de plus dans un monde de féérie.
Au cœur du taxi-brousse, alors que le moteur ronronnait sur les
chemins sinueux, un villageois au visage buriné par le temps se leva
du coin de son siège. Son regard pétillant d'histoires à partager captiva
l'attention des passagers en quête de distraction.
Avec une voix empreinte de chaleur, Il lança aux passagers “Mes fils
laissez moi prendre la releve afin que notre guide soit concentrer sur
la route” il commença à narrer une légende locale, un conte ancien
imprégné des échos des montagnes et des rivières qui s'étendaient au
loin. Ses mots semblaient transporter les voyageurs dans un univers
parallèle, où les frontières du réel et de l'imaginaire se confondaient.
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moyen de transcender la durée du trajet, emportés vers des horizons
infinis par la magie des récits tissés dans l'intimité du taxi-brousse.
Puis il leur cria connaissez vous la legende de KOYAVI?
En choeur les passagers repondirents non, alors il se proposa de les
leur raconteur …………
A
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u cœur d'une forêt dense, là où les rayons du soleil
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prospère de cultivateurs, éleveurs, chasseurs et pêcheurs s'étendait
comme un éden harmonieux. Les champs d'or et d'émeraude,
travaillés avec amour, nourrissaient la communauté de fruits juteux,
de céréales dorées et de légumes aux couleurs éclatantes.
Les rues sabloneuses, témoins du temps qui s'écoulait avec une lenteur
bienveillante, conduisaient à une place centrale où trônait un vieux
puits entouré de bancs de bois. Les habitants, souriants et accueillants,
vaquaient à leurs occupations quotidiennes, tissant des liens
chaleureux dans cette toile communautaire.
Les boutiques aux devantures pittoresques exhibaient des trésors
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artisanaux, témoins du savoir-faire local. L'odeur enivrante des
boulangeries voisines flottait dans l'air, attirant les curieux vers des
délices à la fois simples et délicieux.
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kwabena vivait le couple KOYA, une famille au cœur de la
terre fertile. Koya etait un jeune homme robuste, dont les muscles
étaient forgés par le labeur incessant des champs. Chaque aube, ses
mains calleuses éveillaient la terre, et chaque crépuscule, elles
témoignaient de la moisson fructueuse qu'il avait façonnée. Sa
silhouette, sillonnant les rangées de cultures avec une habileté innée,
était devenue le symbole vivant de la symbiose entre l'homme et la
nature.
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pleine d'énergie. Ses allées et venues entre le village et les marchés
voisins étaient comme des liens tissés entre la communauté et leur
maison. Malgré leur bonheur partagé, l'absence d'enfants était comme
une ombre douce qui planait sur leur quotidien. un couple, de
cultivateurs émérites dont les champs ondulaient au rythme des cycles
agraires. Leur amour, profond comme les racines des arbres
centenaires, se reflétait dans chaque sillon tracé, dans chaque récolte
abondante. Ils étaient les gardiens d'une terre généreuse, mais leur
foyer restait étonnamment silencieux, car leur amour n'avait pas
encore engendré de joyeux échos.
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persista.
Les jours se fondaient dans les nuits sans fin, chaque verre bu semblait
être un pas de plus vers l'oubli qu'il recherchait désespérément. Ses
amis étaient les bouteilles alignées derrière le comptoir, et ses
confidents étaient les échos solitaires des bars miteux.
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fantomatique, cachant les cicatrices d'une vie fragmentée.
Un soir, alors que la lueur des enseignes au néon clignotait dans la rue
déserte, quelque chose changea. Koya, assis seul au bout du bar,
contempla son reflet flou dans le verre. Une lueur de conscience
s'alluma dans ses yeux fatigués, et pour la première fois depuis
longtemps, il envisagea un avenir sans la prison liquide de l'alcool.