TP Labo Liants
TP Labo Liants
TP Labo Liants
Yann GARNIER
Walid BENSALAH
TP LABORATOIRE
Les liants hydrocarbones
OBJECTIF
L’objectif de ce TP est de :
Déterminer la classification des liants fournis grâce à l’essai bille anneau et de donner
leur domaine d’utilisation ;
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SOMMAIRE
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A. Matériel
Un thermomètre
Un réfrigérateur ;
Un pénétromètre ;
B. Matériau
Afin de réaliser correctement les essais, nous devrons suivre la norme suivante :
NF-EN 12591 : Bitumes et liants hydrocarbonés – Spécifications des bitumes routiers "
A. Essai au pénétromètre
1. Pour réaliser cet essai, nous aurons besoin de 2 éprouvettes cylindriques préalablement
mises à température ambiante et constante ;
4. Relever 4 valeurs pour les 2 éprouvettes, les points doivent être séparés du bord et des
autres points d’au minimum 1 cm.
1. Prendre le montage avec l’anneau de liant et la bille placé dans au préalable dans un
réfrigérateur ;
2. Le placer dans un récipient en verre, et le remplir d’eau jusqu’à 5cm au-dessus des
anneaux avec une eau elle aussi placée au réfrigérateur ;
3. Poser le tout sur une plaque chauffante et mettre un thermomètre entre les 2 anneaux ;
5. Lorsque la bille touchera la plaque en dessous d’elle après être passé au travers du liant,
noter la température ;
6. Si les 2 billes ne touchent pas la plaque en même temps, compter aussi le temps
séparant les 2.
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Nous obtenons donc des enfoncements compris entre 10 et 20. Ces valeurs nous serviront pour
le classement de notre matériau.
Ensuite concernant la température pour les liants, les billes touchent la barre :
Il semblerait que celui-ci ne soit pas dans le tableau ci-dessus, et serai un liant 10/20 avec une
valeur de Pen de 10 à 20 à 25°C, et un TBA d’entre 72 et 80°C.
Panier : 1,599 kg
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V. RECHERCHES COMPLEMENTAIRES
A. Essai FRAASS
Cet essai consiste à mesurer la température à laquelle apparaissent des fissures sur un film étalé
sur une lame soumise à des flexions successives. Plus le point Fraass est élevé, plus le bitume est
fragile.
Cet essai est discutable et a une fidélité médiocre, mais il est le seul à l’heure actuelle à per-
mettre de caractériser le maintien de l’élasticité du bitume lorsque la température baisse
Ramond et Such précisent que, par expérience, on sait que la zone critique où se présentent les
phénomènes de fissuration correspond à des liants bitumineux dont :
B. Essai de vieillissement
Dans le cadre de la fabrication de matériaux enrobés à chaud pour le revêtement d’une route,
les granulats chauffés aux environs de 160 °C sont mis en contact avec le bitume chaud qui se
répartit en film mince autour du granulat, favorisant ainsi un vieillissement du liant. L’oxydation
chimique est violente car l’apport énergétique est intense (température et oxygène de l’air).
L’essai RTFOT est employé pour permettre de caractériser ce type de vieillissement des bitumes
car il reproduit assez bien l’oxydation et les pertes de matières volatiles qui apparaissent dans la
centrale d’enrobage et lors de la mise en œuvre
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L’essai permet d’exposer tout le bitume à la chaleur et à l’air pulsé, et le mouvement continu du
dispositif permet d’être sûr qu’aucune peau ne se développe à la surface du bitume pour le
protéger.
C. Essai de pseudo-viscosité
Elle est déterminée à l’aide d’un viscosimètre à écoulement STV (Standard Tar Viscometer). Cet
appareil permet de mesurer le temps, en secondes, mis par un échantillon de 50 mL d’émulsion
pour s’écouler à travers un orifice de 2, 4 ou 10 mm, à une température spécifiée (40°C en gé-
néral). La propriété évaluée est la pseudo-viscosité car le temps d’écoulement est une mesure
indirecte de la viscosité.
L’essai Marshall a pour but de déterminer pour une énergie de compactage donnée, la
“stabilité” et le “fluage” Marshall d’une éprouvette de dimensions déterminées.
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Plus la résistance au compactage (lors de la mise en œuvre) est grande, plus la résistance aux
déformations sous trafic est grande : ainsi celle-ci peut être évaluée avec la presse à cisaillement
giratoire.
H. Essai à l’orniéreur
Une éprouvette est soumise aux passages répétés d’une roue sous des conditions
spécifiques de charge, vitesse et température.
Pendant cet essai, le développement du profil de déformation est contrôlé en continu.
L’orniérieur permet de réaliser les méthodes d’essai A et B spécifiées dans la norme EN
12697-22 .
La procédure A nécessite l’exécution de l’essai sur six éprouvettes.
La procédure B : deux plaques seulement doivent subir l’essai, mais la profondeur de la
déformation doit être mesurée sur plus de points le long du profil longitudinal de la
déformation.
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