Ce document décrit le système nerveux central et périphérique, les différents types de céphalées et de méningites, ainsi que plusieurs maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer et la migraine.
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Ce document décrit le système nerveux central et périphérique, les différents types de céphalées et de méningites, ainsi que plusieurs maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer et la migraine.
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République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya de Médéa
MIM 2éme Année 2023/2004
- système nerveux central : encéphale + moelle épinière ( renferme les centres nerveux) - système nerveux périphérique : ganglions + nerfs 1. Système cérébrospinal : relations avec le milieu extérieur : sensibilité, motricité, psychisme
2. Système neurovégétatif (autonome):
Maintien et coordonne les fonctions vitales : respiration, circulation, digestion, excrétion, homéostasie … (indépendant de la volonté) Il regroupe le SN parasympathique et le SN sympathique. Les neurones : - substance blanche : fibres nerveuses : rôle de conduction des influx nerveux. Le tissu nerveux - substance grise : corps cellulaires et synapses des neurones : rôle de commande et de contrôle. - Notion de synapse, myéline, schémas associés, rôle des neurotransmetteurs. Ils sont caractérisés par une inflammation des méninges et du LCR, suite à une infection virale, bactérienne ou suite à la rupture d'un vaisseau sanguin après traumatisme crânien ou d'une rupture d'anévrisme.
Symptomatologie La triade méningée :
- céphalées intenses : exagérés par la lumière (photophobie) et le bruit (phonophobie) , - vomissements - raideur méningée associée à une altération de l'état général, des troubles neurologiques et/ou psychiques et à une fièvre si méningite infectieu On distingue 3 types d'affections en fonction de la symptomatologie et surtout de l'aspect du LCR. Détermination indispensable pour la mise en place du traitement adapté : Ponction lombaire et analyses cytologiques, chimiques, bactériologiques du LCR. - Syndrome méningé d'installation rapidement progressive, dans un contexte fébrile ; la notion de cas de méningite dans l'entourage doit être recherchée => Méningites toutes graves ! La rapidité du diagnostic et la mise en route du traitement rapide est l'élément déterminant du pronostic vital ! - Le LCR est trouble avec PN en nombre élevé. . Méningite à méningocoque : sujet jeune, petite épidémie sporadique (école), symptômes évocateurs : purpura fulminans ou atteinte articulaire . Méningite à pneumocoque : complication des infections ORL (sinusite, otite) . Méningite à haemophilus influenzae : méningite la plus fréquente du jeune enfant, éviction avec la vaccination ! . Méningite à listéria : atteint préférentiellement le jeune enfant et les personnes âgées et les immunodéprimés . . Méningites purulentes nosocomiales à staphylocoques, rares, sont liées directement à un geste neurochirurgical. - Syndrome méningé fébrile, lié à des entérovirus, complications des oreillons, varicelle, herpès, MNI, rougeole, rubéole ... - LCR d'aspect clair, eau de roche.
- NB : certaines méningites à LCR d'aspect clair
sont d'origine bactérienne ( syphilis, tuberculose), mycosiques ou dans les cas de cancers. - Syndrome d'installation soudaine, suite à un traumatisme crânien, ou à une rupture d'anévrisme; la céphalée est brutale et intense; il n'y a pas de fièvre. - Le LCR est d'aspect rose à rouge. Tout syndrome méningé nécessite une hospitalisation en urgence : pronostic fonctionnel et vital engagé : antalgiques, myorelaxants, anti émétiques, ... Antibiothérapie en iv si origine bactérienne. Service neurochirurgie pour visualiser cause saignement. Définition Mal de tête , d'étiologie variée, plus ou moins graves : traumatisme crâniens, poussée hypertensive, AVC, prises de certains traitements . Les différents types de céphalées Les céphalées de tension Les céphalées secondaires La maladie de Horton (artérite temporale) L'hypertension intracrânienne Les syndromes méningés C’est une pathologie invalidante qui débute entre 10 et 40 ans, familiale le plus souvent, d'origine neuro vasculaire, les femmes étant plus touchées que les hommes. Ce syndrome est caractérisé par des crises récidivantes (chronique)de céphalées caractéristiques, hémicraniennes, pulsatiles, souvent accompagnées de nausées, vomissements. Les crises migraineuses peuvent être ou non précédées de manifestations neurologiques appelés « aura ». Les différentes formes de migraine la migraine dite « commune » ou sans aura La migraine accompagnée = migraine avec « aura »
Il existe d’autres migraines accompagnées : avec
troubles neurologiques transitoires comme des paresthésies (fourmillements), troubles du langage, troubles moteurs ou mixtes, précédant la crise migraineuse. Les migraines seraient les conséquences d’un dérèglement vasculaire associé à des perturbations de certains neuromédiateurs . Il existe 2 phases vasculaires : Phase vasoconstrictrice qui correspond au aura Phase vasodilatatrice qui correspond à la phase douloureuse de la migraine, cette vasodilatation est accompagnée d’une inflammation cérébrale. Le choix du traitement dépend du type de migraines, et de la fréquence de celle-ci. Il est essentiel pour le patient de tenir un agenda des crises, de repérer les facteurs favorisants, et de détecter les signes annonciateurs d’une migraine et de différencier les céphalées simples, des migraines Définition Affection neuro-dégénérative du système nerveux central caractérisée par une détérioration progressive et durable des fonctions cognitives. Le tableau clinique appartient aux syndromes démentiels. Epidémiologie Maladie d'Alzheimer = important problème de santé publique des pays industrialisés car allongement de l'espérance de vie. Cette pathologie touche 5 % des plus de 65 ans et plus de 20 % environ après 80 ans. A l’autopsie, on observe : atrophie cérébrale + présence de deux lésions : -plaques séniles -dégénérescences neurofibrillaire Les plaques séniles : = dépôts extracellulaires (parfois chez sujets âgés sains) dans l'hippocampe. plaque sénile = protéine anormale, insoluble et neurotoxique appelé protéine bêta-amyloïde, provenant du clivage anormal d'une protéine physiologique, l'APP (précurseur de la protéine amyloïde). Les dégénérescences neurofibrillaires : Au niveau intracellulaire : filaments de la protéine tau. Hyper-phosphorylation de tau avec agrégation, perturbation des flux axonauxentrainant une mort neuronale avec baisse des neurotransmetteurs. exemple: système cholinergique (+ autres neurotransmetteurs...) Après une dizaine d'années : - Les gestes les plus simples sontIrréalisables. - Perte des fonctions motrices : personne incontinente, sans autonomie entrainant le plus souvent un placement en institution (+ troubles psychiatriques) - Durée moyenne d'évolution : 7 à 10 ans(parfois 15 à 20 ans). - Certaines évolutions sont très rapides. - Le décès est lié aux complications de la maladie : dénutrition, maladies infectieuses, fausses route 1. Pertes de mémoire 2. Difficultés à s'occuper des tâches quotidiennes 3. Problèmes de langage 4. Désorientation dans le temps et l'espace 5. Pertes de jugement 6. Difficultés dans les raisonnements abstraits 7. Pertes d'objets 8. Changements de comportement, d'humeur 9. Changement de personnalité 10. Pertes d'initiative La prise en charge thérapeutique associée - La dépression - L'anxiété - Les délires et hallucinations - L'agitation ou l'agressivité Prise en charge de la maladie Prise en charge psychosociale : rééducation, aménagement environnement, … Définition Maladie neurologique inflammatoire chronique caractérisée par une destruction progressive de la gaine de myéline qui entoure certaines fibres nerveuses. Destruction de la gaine de myéline est à l’origine de lésions appelés : plaques de démyélinisation Epidémiologie La sclérose en plaques (SEP) affecte en France 60 000 personnes, + 2 000 nouveauxcas/an. C'est la première cause non traumatique de handicap sévère du jeune adulte 2/3 des malades sont des femmes Essentiellement vers 30 ans (3/4 des cas Origine auto-immune de la SEP : lymphocytes T du malade ciblent des antigènes de la myéline. Ces lymphocytes activés induisent une réponse immune au niveau du SNC = agression inflammatoire de la myéline + immunoglobulines + cytokines(interféron γ et TNF) Conséquence : destruction myélinique(formation de « plaques ») altération puis arrêt de la conduction de l'influx nerveux apparition de symptômes (variables selon lazone lésée) Ce processus inflammatoire est suivi d'une remyélinisation physiologique (+/-complète) rémission mais séquelles 1. Forme récurrente/rémittente (la plus fréquente): En quelques heures ou jours, « poussée » avec des signes neurologiques (= inflammation du SNC). - les troubles durent au moins 24h jusqu'à troissemaines. - les symptômes ne régressent pas toujours totalement, séquelles motrices, sensitives ou sensorielles. 2. Formes agressives Formes rares, avec poussées très fréquentes et importantes en quelques mois séquelles importantes. 3. Forme primitivement progressive 15 % des cas, Début souvent après 40 ans. Apparition progressive des signes neurologiques pendant des mois, sans poussée : Atteinte motrice constante avec affaiblissement progressif des membres + troubles de la sensibilité, de l'équilibre et du système urinaire. Troubles moteurs : Troubles sphinctériens : faiblesse musculaire Troubles de l’évacuation rectale Troubles sensitifs (+ constipation) Troubles visuels Troubles génitaux : Troubles de l'équilibre : Troubles sexuels : Tremblements : homme : troubles d’érection Nystagmus : femme ; perte de libido, Douleurs insensibilité locale, anorgasmi Signes généraux Fatigue Troubles cognitifs Dépression Effet de la température Clinique : symptômes neurologiques Imagerie : IRM plaques de démyélinisation visibles (mais IRM normale parfois au début). nombre de plaques correlé avec le handicap ! Biologie : ponction lombaire marqueurs inflammatoires dans LCR (protéine C réactive) = non spécifique + bilan immunologique de base (Ac anti- noyaux, anti-phospholipides…) Aucun médicament ne soigne de la SEP. Traitements des poussées : flash corticoïdes Traitement de fond : immunomodulateurs ou immuno-suppresseurs réduisent et ralentissent la fréquence des poussées mais sans stopper l’évolution. Des traitements symptomatiques sont nécessaires. Maladie neuro-dégénérative de centres nerveux contrôlant en particulier les mouvements automatiques. Maladie caractérisée par une dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques dans la zone cérébrale contrôlant la motricité : déficit en dopamine (neuromédiateur régulateur de mouvements) entrainant aussi une hyperactivité cholinergique. Définition Maladie neurologique chronique caractérisée par l’activation subite, simultanée, excessive d’un grand nombre de neurones cérébraux = décharge électrique désordonnée des neurones. Elle se manifeste par des crises soudaines avec modifications du tracé de l’encéphalogramme. Ces phénomènes convulsifs = conséquence de la rupture de l’équilibre entre les neuromédiateurs stimulants (glutamate), et les neuromédiateurs inhibiteurs (GABA, ac. aminobutyrique) Crise = Baisse de l’efficacité des mécanismes Gabaergiques. a) Epilepsie partielle : les crises partielles ou focales commencent dans une partie d’un seul hémisphère cérébral. (= crise comitale) Troubles moteurs (secousse d’un membre), troubles sensoriels, troubles végétatifs, troubles du langage, état de conscience conservé ou altéré. b) Epilepsie généralisée : les crises généralisées impliquent les 2 hémisphères cérébraux. On distingue : - « le grand mal » - « le petit mal » Définition Appelée aussi encéphalopathie spongiforme. C’est une maladie ayant pour agent pathogène un prion. Prion = glycoprotéine existant normalement dans le cerveau humain. Sous forme pathologique elles est caractérisée par une importante dégénérescence spongieuse des neurones CONCLUSION
Ne jamais oublier que
Un examen radiologique correct (manipulation, position, condition et critère de réussite) 1.Implique des cliches et images radiographiques de bonne qualité facile à interpréter 2.Implique une interprétation correcte et un vrai diagnostique à poser 3.Donc un traitement efficace qui doit arrêter les douleurs et les souffrances des patients
Donc soyez responsable c’est le temps de devenir un pro dans la