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Attention, le salarié peut refuser sa rétrogradation car c'est une modification de son contrat de
travail; l'employeur peut alors prononcer une autre sanction disciplinaire.
La mise à pied disciplinaire est une suspension temporaire et non rémunérée du contrat de
travail, qui interdit au salarié d'exercer ses fonctions.
La responsabilité administrative est la responsabilité disciplinaire des fonctionnaires.
Le non-respect de l'obligation de discrétion professionnelle (ou de confidentialité) est
une faute professionnelle (contractuelle dans le privé) qui engage la responsabilité
disciplinaire de celui qui a trop parlé.
La responsabilité administrative est l'obligation pour l'administration
de réparer les préjudices causés par son activité ou celle de ses agents.
C’est à partir de 18éme siècle que l’administration est devenue
responsable de la réparation des dommages causé aux administrés.
Faute de service :
Le service n’a pas fonctionné, le service a mal fonctionné ou le service a fonctionné tardivement c’est ce
qu’on appelle des fautes de service. La faute peut résulter de la mauvaise organisation du service ou de
mauvais fonctionnement de celui-ci sans que l’on puisse dire qu’elle est le fait d’une personne
déterminée.
On peut donner quelques exemples illustrant ce cas : un arbre tombe, une bouche d’égout mal refermée
provoque un accident à un automobiliste, un dossier a été égaré etc. Ou encore l’exemple de la personne
qui s’est noyé dans la piscine municipale de Meknès et qu’il n’était découvert d’après sa mort, on voit ici
une négligence de service donc c’est une faute de service.
Toutes les activités qui ont une nature de maintien à l’ordre comme le service hospitalier, service fiscal,
douane, gendarmerie…au cas de faute elle est considéré une faute lourde qui engage la responsabilité de
l’administration.
Faute personnelle :
C’est une faute commise hors du service par un agent public Il est caractérisé par la faiblesse et la mal
adresse d’une personne. Tel le cas par exemple d’un agent de police qui utilise son arme hors service et
qui blesse une personne, ou un sapeur-pompier qui allume intentionnellement un incendie hors de son
service. Dans ces cas ils seront sanctionnés comme n’importe quel citoyen et ils ne seront pas protégés
par le service.
Une récente décision du Tribunal administratif de Rabat mérite d’être mise en lumière.
Dans une décision du 3 août 2016, le Tribunal administratif de Rabat (jugement rendu le 3
août 2016 (dossier n°441/7112/2016, jugement n°3058 bis) a jugé que :
« Tous les actes administratifs que l’on peut dissocier de l’imperium des juges (audiences
et jugements) sont susceptibles d’engager la responsabilité de l’État, les défaillances
relatives au secrétariat-greffe d’un tribunal incluses ».
En application de cette jurisprudence, après avoir constaté que les services du Greffe d’un
Tribunal avaient tardé à liquider une somme d’argent en faveur d’un justiciable, le
Tribunal administratif a accordé des dommages et intérêts complémentaires à charge de
l’État, en la personne du Chef du Gouvernement.
Incontestablement, cette décision doit rester dans les mémoires des justiciables
confrontés à des difficultés imputables à la qualité des services de l’État, dont la Justice.
On le voit, l’argument du « pot de terre contre le pot de fer » trop souvent retenu pour ne
pas faire valoir ses droits contre l’État doit être abandonné définitivement.
Pour qu'il y ait réparation d'un préjudice, il faut que celui-ci puisse être imputé à
l'administration. La victime doit démontrer qu'il y a une relation de causalité directe, entre
l'action dommageable et le préjudice lui-même.
force majeure,
fait d'un tiers,
cas fortuit,
fait de la victime (violation d'une obligation légale, imprudence, situation risquée dans
laquelle la victime s'est elle-même placée, etc.).
la faute entre unicité et dualité
La question présente un intérêt évident en matière procédurale : la théorie
de l’unité des fautes a en effet pour conséquence, lorsqu’une personne
poursuivie pour une infraction d’imprudence est relaxée par le juge
répressif, qui considère donc que la faute pénale n’est pas établie,
d’interdire à la victime d’obtenir réparation de son préjudice devant une
juridiction civile sur le fondement de l’article 1383 du code civil car cette
juridiction ne pourrait pas, sans contredire le juge pénal, considérer qu’il
existe une faute civile.
La théorie de la dualité des fautes permet au contraire à une victime
d’obtenir, devant une juridiction civile, la condamnation à des dommages et
intérêts d’une personne qui a été relaxée par le juge pénal.
C’est donc le problème de l’autorité de la chose jugée au pénal sur le civil
qui est en cause. Un autre effet de l’unité des fautes était celui de la
solidarité des prescriptions publique et civile, qui empêchait la victime d’une
infraction d’imprudence de demander réparation de son préjudice devant
une juridiction civile dès lors que la prescription de l’action publique était
acquise (c’est-à-dire un an ou trois ans après les faits, selon qu’il s’agissait
d’une contravention ou d’un délit). Cet effet a été, en grande partie,
neutralisé par la loi du 23 décembre 1980, qui a désolidarisé les
prescriptions.
Elles coexistent, c'est-à-dire qu'elles fonctionnent ensembles. Ex : Ainsi, dans le cas d'un accident de
la route, la loi pénale réprime le fait de blesser ou de tuer involontairement une personne. L'auteur
d'un homicide involontaire engagera donc sa responsabilité pénale. Mais il engagera aussi sa
responsabilité civile afin de réparer les différents préjudices des victimes (matériels etc.)