Cours de Morphosyntaxe 2
Cours de Morphosyntaxe 2
Cours de Morphosyntaxe 2
La phrase
Définition :
En général, une phrase se compose d’un sujet, d’un verbe et d’un complément
(le complément étant facultatif, les constituants immédiats de la phrase sont le sujet
et le verbe).
Elle a la même construction que les types de phrases précédents : Sujet+ verbe+
complément.
Exemple 1 : Calme-toi !
N.B : ici, on parle du cas canonique, le plus employé ; mais on peut trouver ou
employer des phrases interrogatives où l’interrogation est exprimée :
Une phrase construite autour d’un seul verbe conjugué s’appelle une phrase
simple.
Le verbe conjugué est « est » (verbe être). Cette phrase est construite autour
d’un seul verbe conjugué : « est » ; c’est donc une phrase simple.
Dans une phrase, chaque groupe de mots organisé autour d’un verbe (le plus
souvent conjugué) s’appelle une proposition.
Dans cette phrase, il y’a deux verbes conjugués ; on distingue deux groupes de
mots :
Ces deux séries de mots sont organisées autour des verbes conjugués « a plu »
et « a fait froid » ; ce sont des propositions séparées (ou liées) par le mot de liaison
« et ».
Ici, nous avons deux verbes conjugués : « mets » et « pleut » ; nous distinguons
deux ensembles de mots : « Je mets un manteau » et « Quand il pleut » (organisés
autour de ces verbes).
Ces deux ensembles sont des propositions reliées par le mot « lorsque ».
A retenir :
*On peut former une phrase en reliant d’autres phrases, cependant, les phrases
d’origine ne s’appellent plus des phrases mais des propositions.
*Une phrase simple est formée à partir d’une seule proposition, organisée autour
d’un seul verbe conjugué.
Une phrase complexe est formée avec, au moins deux propositions et donc, au
moins deux verbes conjugués.
Les propositions d’une phrase complexe sont reliées entre elles par un signe de
ponctuation (virgule ou point virgule) ou avec des mots de liaison tels que : mais, ou,
et, donc, or, ni, car, pourtant, qui, que, parce que, lorsque, quand, etc.
Elles sont organisées autour des verbes « paraît » et « a » ; c’est donc une
phrase complexe.
Dans une phrase complexe, on trouve plusieurs propositions qui peuvent être
reliées entre elles par la coordination, la juxtaposition ou par le lien de la
subordination.
Deux propositions sont dites juxtaposées lorsqu’elles sont liées par un signe de
ponctuation (virgule, point virgule ou deux points).
Exemple1 : Sophie danse, elle chante, elle joue même de petites pièces de
théâtre.
Exemple 2 : Sophie mange de la tarte, Paul joue du piano ; Marc lit un livre
(Sujets différents).
*conjonctives ;
*interrogatives ;
* de condition, (conditionnelles) ;
*Adjectives ;
*substantives ;
*attributives ;
*périphrastiques.
L’étude grammaticale de la proposition subordonnée
Remarque :
Une proposition subordonnée relative est une proposition qui précise le sens
d’un groupe nominal.
Lorsque le participe passé est en rapport avec un pronom relatif, soit que celui-ci
représente le sujet (la femme qui est tombée), soit qu’il représente le complément
d’objet (La femme que j’ai vue), le participe passé s’accorde, selon la règle générale
de l’accord du participe passé, avec l’antécédent du pronom relatif.
Le complément de nom est un mot (ou groupe de mots) qui se joint au nom, la
plupart du temps par l’intermédiaire de préposition, pour en compléter, en préciser,
étendre le sens.
Exemple 2 : Marie, qui est aussi votre amie, est également invitée à la fête.
Exemple1 : J’ai oublié la lettre que je devais poster (sans la relative : « j’ai oublié
la lettre », signifie n’importe quelle lettre).
Dans les phrases suivantes, nous avons des relatives non spécifiantes,
l’antécédent de la première est précédé d’un déterminant défini « un », la relative est
dite appositive ; alors qu’il est précédé, dans la seconde, d’un déterminant indéfini
« une », la relative est alors dite accidentelle.
Remarque :
Fonctions :
Elles ne peuvent être introduites que par le relatif « qui » (outil subordonnant).
Fonctions :
A retenir :
1- Relative attribut du sujet : avec des verbes attributifs comme : être, rester,
retrouver, suivis d’un complément circonstanciel de lieu ;
2- Relative attribut de l’objet : après des verbes de perception comme voir,
entendre, sentir, …
3- Régime d’un présentatif : après les présentatifs : voici, voilà, il y’a.
Fonctions :
1- sujet : Ce que tu dis m’étonne.
2- C.O.D. : Je vous présente celle que j’aime.
3- régime d’un présentatif : voilà ce que j’ai fait.
4- Apposition : Il est toujours en retard, ce que je trouve inadmissible.
5- Complément du nom : Les remarques de ceux qui n’ont jamais participé au
projet, ne me touchent pas.
6- Complément du pronom : Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne
m’est étranger.
et la relative explicative
a) Soit la phrase : « Les étudiants qui, ont travaillé ont été récompensés »
La proposition relative sert ici à définir, dans l’ensemble des étudiants, un sous-
ensemble d’étudiants qui, ont travaillé ; cet ensemble d’étudiants sera opposé à celui
qui n’a pas travaillé. Dans un tel cas, la relative est dite déterminative : elle aide à
déterminer l’identité de l’antécédent.
Soit la phrase : « L’air que les musiciens fredonnent change tous les jours ».
b) Soit la phrase : « Les étudiants, qui ont travaillé, ont été récompensés », le
référent
de l’antécédent est déjà défini (par le contexte ou la situation), ici, par exemple
ce peut être tous les étudiants de mon groupe ou cours, en totalité.
Dans un pareil cas, la relative est explicative, elle apporte une explication
accessoire.
« Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, qui claquaient avec un doux bruit sur
le carreau vert »
Elle peut donc être détachée, au moyen de virgules ou de tirets à l’écrit et par
une pause à l’oral.
Exemple : Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, qui ainsi claquaient avec un
doux bruit sur le carreau vert.
Ou
Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, qui justement claquaient avec un doux
bruit sur le carreau vert.
*de la même façon, seule la relative explicative peut être remplacée par une
proposition indépendante coordonnée par la conjonction « et »
Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, et ceux-ci claquaient avec un doux bruit
sur le carreau vert.
*seule la relative explicative admet le remplacement de « qui » par le relatif
composé « lequel »
Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, lesquels claquaient avec un doux bruit
sur le carreau vert.
*enfin, seule la relative explicative peut générer une valeur implicite de caractère
circonstanciel (de cause, de but, de concession, d’hypothèse …)
Sylvie agitait les fuseaux de sa dentelle, si bien qu’ils claquaient avec un doux
bruit sur le carreau vert.
Exemple1 : Tout étudiant qui ne sera pas présent à l’examen final devra repasser
à la session de septembre.
Exemple2 : Puis elle était rentrée faire le compte de toutes les ouvertures qu’il
allait falloir condamner pour rendre le logement habitable.
*celles dont l’antécédent est accompagné d’une expression de l’exception (le
plus souvent, l’adjectif « seul », d’un superlatif relatif, d’un numéral ordinal.
Exemple3 : J’écrivis les lettres les plus belles que sans doute, elle eût jamais
reçues.
Autrement dit, le pronom relatif est un mot qui sert à joindre, au nom ou au
pronom qu’il représente, et qui est son antécédent, une proposition subordonnée dite
relative qui explique ou détermine l’antécédent.
1- Un mot de relation
Un pronom relatif est un mot de relation, il relie la proposition relative à son
antécédent. En d’autres termes, il permet de transformer un couple de phrases
simples en une phrase unique (complexe) contenant une proposition relative.
Ces deux propositions peuvent être remplacées par la phrase : J’ai vu un homme
qui me regardait sévèrement.
2- Un pronom
Fonctions des :
a) Formes simples
Quoi : neutre
dont:
Exemple : J’ai admiré ton exposé dont la clarté était remarquable. (la clarté de
ton exposé était remarquable, je l’ai admirée.)
N.B. Si le nom désigne une personne, « dont » peut être remplacé par « de qui »
Où :
N.B. L’antécédent peut être un pronom : C’est toi qui feras la vaisselle
b) Formes composées
Exemple : Le juge a entendu trois témoins, lesquels ont confirmé les faits.
2- Auquel (à laquelle, etc), duquel, de laquelle, pour lequel, avec lequel, etc
Exemple : La société pour laquelle Véronique travaille est encore peu connue.
Exemples :
a) Lorsqu’elle exprime une intention, un but, une incertitude (après les verbes :
chercher, demander, désirer, préférer, avoir envie, vouloir ou « il manque »)
Je n’ai pas encore trouvé cet appartement, mais je ne suis acheteur qu’à cette
condition.
Exemple2 : Je crains qu’il soit le seul qui puisse encore nous aider.
Exemples :
Exemples :
3-" C'est bien la même terre qui nous porte tous deux; Mais les hommes du
pays ou je vis, et ceux du pays ou tu es, sont des hommes différents."
Montesquieu.
2- Elle y met beaucoup trop de fausseté pour qui n'a rien à se reprocher.
4- Qui veut du bien à une femme ne veut pas de mal à son mari.
9- Les plantes qui ne sont pas arrosées régulièrement dépérissent très vite.
10- Notre projet de barrage, qui a connu une forte concurrence, vient d’être
sélectionné.
3- Les films que nous souhaitons voir, ne seront affichés que la semaine
prochaine.
4- Le vent qui a soufflé hier a fait des ravages dans les pôles électroniques sur
la rive sud de Montréal.
5- Quant à la source des images, celles que les élèves ont insérées dans
leurs textes, sont extraites du site Picto.
5- Tous les jours se suivent, mais il n’y en a aucun qui .............(être) identique
à l'autre.
6- J'ai deux coups de fil à passer, le plus urgent sera celui que je ................
(faire) en premier.
13- Nous avons nommé Mobylette la dernière chèvre née parce que c'est le
dernier nom commençant par la lettre M que nous .....................(avoir) en
réserve.
14- Vous me demandez quel est le plus beau cadeau que vous……………….
(pouvoir) me faire?
20- N’oubliez pas de coller un timbre sur les lettres que vous………..(poster)
21- Ce plombier est peut être honnête, mais il ne vaut pas celui que tu (avoir)
l’habitude d’appeler.
Employer les temps et les modes qui conviennent dans les phrases suivantes :