TD Controle de Gestion 2024

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Tavaux dirigés de contrôle de gestion master 1

Exercice 1
La société AGROBIO fabrique et commercialise des produits alimentaires à partir d’éléments
végétaux et animaux.
L’atelier B3 a été mis en place il y a deux ans. Son activité, très spécifique est limitée à environ
trois mois chaque année (la saison).

Cet atelier reçoit des salades importées (scaroles, frisées, chicorées rouges). Elles subissent
lors d’une première phase une découpe sommaire, réalisée à la main par des salariés non
qualifiés ; au cours de cette phase, les déchets sont très importants. Durant la deuxième phase,
les légumes subissent une coupe automatique, génératrice elle aussi d’un volume non
négligeable de déchets. Pendant la troisième phase, les morceaux obtenus sont lavés et
mélangés. Enfin, lors d’une quatrième phase, les légumes lavés sont convoyées vers une
trémie doseuse- ensacheuse.

Le traitement est continu et s’effectue à basse température sans aucun stockage. Les salades
ensachées sont immédiatement transférées vers un entrepôt frigorifique.

Pour la saison écoulée, l’activité réelle peut être résumée par les informations suivantes :

 Production ; 1 958 000 sachets cédés à un prix de cession interne de 1,44 pièce au
centre de distribution
 Eléments du cout par sachet :
 Salades : 0,4€ (Il a été acheté au cours de la saison 880 tonnes de salades, poids à
l’entrée de l’atelier, au prix total de 783 200 €)
 Coût de main d’œuvre découpage manuelle : 0,2 €
 Autres couts de personnel : 0,08 € (Dont 1/8 pour la découpe manuelle. 1/5 pour la
découpe automatique, le solde pour les deux dernières phases)
 Matières diverses : 0,24 € (Essentiellement les films plastiques multicouches et les
mélanges gazeux utilisés lors de la phase d’ensachage)
 Energie : 0,32 € (Dont 1/8 pour la découpe manuelle 1/4 pour la coupe automatique,
le solde pour les deux dernières phases)
 Autres charges : 0,16 € (Sur le total de ces autres charges, 39 204 € intéressent la
découpe manuelle et 75 032 € intéressent la découpe automatique, le solde étant
imputable aux deux dernières phases)

Des normes techniques ont été établies. La découpe manuelle doit engendrer normalement des
déchets représentant 40% du poids des salades entrées dans l’atelier. La coupe automatique
fournit normalement des déchets représentant 10 % des salades en provenance de la découpe
manuelle. Tous les déchets sont immédiatement collectes et transforme a l’atelier B7, a un prix
de cession internes de 0,10 €/ kg, ou ils entrent dans la composition d’aliments pour animaux.
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Pour la saison étudiée, la découpe manuelle a permis d’obtenir 500 tonnes de salades
transférées immédiatement à la coupe automatique. A la sortir de la coupe automatique, 489,5
tonnes de salades ont été transférées vers le lavage et l’ensachage.
Il est considère que les ventes de sachets diminuent les couts de production.

Questions
Les responsables de la société AGROBIO désirent faire apparaitre le résultat, dit normé,
dégagé par l’atelier B3, c’est-à-dire un résultat indépendant des fluctuations erratiques de la
production de déchets par rapport aux normes techniques. Ce sont donc les ventes d’un volume
de déchets correspondant au rendement normal qui se trouvent imputées aux couts de
production. A la fin de chaque phase, on peut ainsi calculer un cout normé par tonne
normalement obtenue, ce qui permet d’évaluer le cout des éléments transférés à la phase
suivante.

1) Déterminer le cout « normé » total et par tonne de la découpe manuelle, le cout


« normé » total et par tonne de la coupe automatique, ainsi que le cout « normé » total
et par sachet de l’ensemble de l’atelier B3. Calculer le résultat normé total et par sachet
de l’atelier B3
2) Déterminer, pour la phase de découpe manuelle, le « malus hors norme » (ou le «bous
hors norme ») résultant d’un surcroit (d’une diminution) du volume de déchets par
rapport à la norme. Effectuer le même travail pour la phase de coupe automatique.
3) Calculer le résultat analytique réel (c’est-à-dire un résultat n’excluant pas les effets hors
norme) de l’atelier B3. Proposer une vérification.

Exercice2
L’atelier B7 traite les matières premières animales (achetées auprès des abattoirs) et végétales
(achetées auprès des maraichers ou de l’atelier B3). Dès leur arrivée, ces matières,
additionnées de composées nutritif spécifiques sont malaxées et cuites dans une batterie
d’autoclaves extracteurs. Il n y a pas de stockage, les produits obtenus en continu sont cédés
immédiatement au centre de distribution.

A l’issue de la première phase, trois produits sont obtenus conjointement à la sortie des
autoclaves extracteurs.

 Un compost organique, que la texture rend impropre à la consommation animale, mais qui
peut être utilisé par l’agriculture maraîchère;
 Un compose complexe de graisses légères ;
 Une base qui constitue l’élément essentiel de produit destinée à l’alimentation animale.

Le compost peut être vendu en l’état, sans frais complémentaire, au prix de 400 € la tonne. Il
peut être aussi compacte en galettes de 5 kilogramme vendues 2,40 € l’une.
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Les graisse subissent systématiquement un premier affinage a l’issue duquel elles sont
conditionnées en futs de 50 litres et vendues 120 € le fut. Il est possible aussi, après le
premier affinage, de leur en faire subir un second et de les conditionner en bidons de 10 litres.
Chaque bidon est vendu 38 €.

La base peut être vendue en sacs de 100 kilogrammes, au prix de 64 € le sac. Elle peut
également faire l’objet d’un traitement complémentaire sans ensachage (adjonction d’additifs
vitaminée et de colorants, conditionnement sous paquets de 1 kilogramme) et être vendue
0,54 € le paquet.

Pour le trimestre à venir, les informations prévisionnelles suivantes ont été collectées (les couts
fixes imputés sont tous spécifiques et disparaissent si l’action qui les génère cesse
complètement).

 Première phase (mélange et traitement en autoclaves extracteurs)


Matières végétales et animales achetées : 700 000 €.
Additifs spécifiques consommes : 40 000 €.
Charges opérationnelles : 120 000 €.
Charges de structure imputables 78 160 €.
Production jointe prévue : 1 400 tonnes de compost brut, 100 000 litres de graisses
brute et 1 200 tonnes de base brute.
 Traitement éventuel du compost brut
Charge spécifiques de compactage, conditionnement et manutention : 190 000 €. Perte de
poids au compactage 5%.
 Traitement de graisses
Premier affinage (il n y a pas de perte de matière pendant cette phase) : il est prévu
l’obtention de 2 000 futs. Cout du premier affinage : 0,68 € par litre de graisse brute.
Cout du conditionnement éventuel : 6 € par fut.
Second affinage éventuel : en tenant compte des pertes de substance propres à cette
phase, il serait possible d’obtenir 9 000 bidons. Cout complémentaire d’affinage et de
conditionnement : 8,8 € par bidon.
 Traitement de la base
Cout de l’ensachage (qui n’entraine aucune perte de poids) : 14 € par sac. Le
traitement complémentaire éventuel entrainerait une perte de poids de 10%, et un coût
complémentaire de fabrication (13 € par tonne obtenue) et de conditionnement (2,40
€ par brute).

Questions
1) Calculer les résultats analytiques en supposant que le compost est vendu en galettes, la
base en paquets et que les graisses sont vendues en bidons (le cout indivis sera reparti
au prorata des chiffres d’affaire). Commenter le choix de cette clé de repartions. Refaire
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les calculs en ventilant le cout joint au prorata des marges sur couts spécifiques après le
point de séparation. Commenter à nouveau.
2) A l’issue de la première phase, l’atelier doit il se lancer dans des opérations de
traitement complémentaire ou vendre les produits en l’état ? déterminer le programme
d’action optimal et le résultat qui en découle.

Exercice 3.
Une entreprise fabrique un produit P. elle contrôle ses coûts de production par la méthode des
écarts. Pour le mois de mars, les prévisions étaient les suivantes :
 Une production normale de 100 P
Activité normale de 110 heures de main d’œuvre directes dans l’atelier 1 et 230 heures dans
l’atelier 2
Consommation de 320 kg de matières premières à 29 € le kg.
Rémunération de 36 € l’heure de main d’œuvre dans l’atelier 1, et 40 € l’heure de main d’œuvre
dans l’atelier 2
Les charges indirectes de 14 850 € (dont 4 950 € de charges fixes) dans l’atelier 1;
Les charges indirectes de 15 180 € (dont 2 300 € de charges fixes) dans l’atelier 2;
 Pour le mois de mars, la production réelle est la suivante
Une production de 110 P
Activité normale de 140 heures de main d’œuvre directes dans l’atelier 1 et 280 heures dans
l’atelier 2
Consommation de 360 kg de matières premières à 28,75 € le kg.
Rémunération de 35 € l’heure de main d’œuvre dans l’atelier 1, et 40 € l’heure de main d’œuvre
dans l’atelier 2
Les charges indirectes de 16 214 € dans l’atelier 1;
Les charges indirectes de 16 694 € dans l’atelier 2;
1. Comparer les couts réels et les couts préétablis de la production.
2. Analyser, pour dans l’atelier 2, l’écart sur main d’œuvre directe, l’écart sur matières
premières et l’écart sur charges indirectes.
NB l’unité d’œuvre retenue est l’heure de MOD

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