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COMPTABILITE NATIONALE
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Notes de cours & Applications
Notes de cours
Chapitre introductif :
Objet et champs de la CN
La CN est un système de représentation statistique de l’économie d’une nation qui
s’est progressivement imposé à la suite des idées de J.M.Keynes (qui était avant d’être
économiste, un statisticien de renom) et de la vogue de la macroéconomie.
Un autre problème posé par le prix est la date à laquelle il est constaté. C’est ainsi
que si le comptable national reçoit les chiffres de l’industrie automobile avant ceux de
l’industrie chimique et qu’entre temps, les prix ont connu une forte hausse, l’agrégat
résultant minorera gravement la part de l’industrie automobile dans la production intérieure
brute et donnera une fausse image du poids de l’industrie chimique dans cette même
production. Pour pallier cette difficulté, on a eu recours à une estimation des agrégats en
volume ou en terme réels. C’est à dire que l’on a déflaté les agrégats monétaires en retirant
l’influence des variations de prix.
La formule classique est à peu près la suivante pour évaluer la valeur ajoutée :
Des méthodes de passage sont appliquées à ces sources primaires pour aboutir aux
comptes nationaux moyennant des classifications et des concepts spécifiques qui
déterminent le caractère intégré du système. L’autre exigence liée à la cohérence des
données résulte des arbitrages entre les différents comptes établis sur la base des
informations primaires.
1/ La collecte
Pour les entreprises non financières et non agricoles la source principale est
constituée par l’enquête annuelle auprès d’un échantillon couvrant environ 2000 entreprises
de plus de 10 emplois. Cette enquête est fondamentale pour donner des informations sur la
production, les achats, les stocks, les investissements et les données comptables. Elle assure
l’estimation des données relatives aux champs des entreprises de plus de 10 emplois. En ce
qui concerne le domaine agricole, les sources de base sont constituées par les statistiques
agricoles qui déterminent une méthode particulière de l’élaboration des comptes de
l’agriculture.
Pour assurer la couverture des secteurs non couverts par ces enquêtes des
monographies et des estimations sont faites annuellement selon les particularités de chaque
domaine : abattage, huileries, bâtiments, transport, professions libérales, services, activités
non localisées.
Quant aux entreprises d’assurance, la source principale est constituée par le rapport
de la direction générale des assurances (Ministère des finances) et celui de la Fédération
Tunisienne des Sociétés d’Assurance (FETUSA) qui donne une situation annuelle agrégée
des éléments comptables du secteur. L’INS dispose par ailleurs des rapports annuels de ces
entreprises et des documents comptables annexés.
Au niveau des échanges avec l’extérieur, les deux sources essentielles sont
constituées par les statistiques du commerce extérieur pour les marchandises et les données
de la balance des paiements pour les services, les transferts et les opérations financières.
Quant aux ménages, l’INS dispose des informations sur la consommation tirées des
différentes enquêtes quinquennales sur le budget et la consommation des ménages. En fait,
le compte des ménages est élaboré pour l’essentiel à partir de la synthèse des différents
comptes des autres agents.
D’autres informations sont collectées pour les besoins des comptes : données
fiscales sur les produits importés, taux de marge commerciale, indices des prix à la
production, indice des prix à la consommation, indices de la production à partir des
enquêtes conjoncturelles.
2/ L’Analyse
Cette étape est consacrée à une première mise en forme des données primaires selon
le cadre et les schémas de la comptabilité nationale et parfois selon des présentations
intermédiaires qui assurent le passage aux comptes nationaux. Ce processus diffère d’un
domaine à un autre selon la nature des données et selon la méthode de passage adoptée.
Dans la pratique, les données reçoivent déjà un premier traitement pour garantir une
certaine homogénéité et s’assurer de la rectitude (conformité à la raison, à la justice, à la
rigueur) des classements. On doit ainsi arbitrer entre données concurrentes, celles censées
concernés la même grandeur, et opérer des ajustements en niveau et en conformité avec
divers contraintes d’intégrité prédéfinies. Cette première compilation simple conduit à une
première sorte de représentation de l’économie nationale. Ce sont des regroupements et
agrégations de données relatives à un même secteur institutionnel et présentés selon les
normes en usage chez les unités constituant le secteur.
3/ La synthèse
Tous ces travaux sont en pratique entrepris selon un schéma régulier. On commence
par les biens et services et leur équilibre qui sont esquissé les premiers aspects du tableau
des entrées sorties ; parallèlement on dresse le compte standard, les comptes des opérations
de répartition et naturellement les comptes des administrations. En même temps, se
construisent les comptes financiers dont la synthèse constituera le T.O.F. (Le tableau des
opérations financières), lequel viendra également sous forme condensée renseigner le
T.E.E.
Le même processus général conduit à élaborer pour les comptes d’une année
donnée plusieurs versions successives. Chaque version se caractérise par la nature des
informations utilisées (données provisoires, partielles ou définitives, sous –échantillon ou
échantillon complet pour les enquêtes…). Chaque version améliore la précédente par la
précision et le détail des informations utilisées et des comptes élaborés. Dans ce schéma et
pour une année donnée trois versions sont élaborées :
Chapitre I :
Architecture du système de comptabilité nationale
Le secteur des institutions financières regroupe d’une part les institutions de crédit
et d’autre part les entreprises d’assurance :
- Les institutions de crédit ont pour fonction principale le financement de
l’économie : Banque Centrale et banques de dépôts en tant qu’institution
monétaire (de création de la monnaie), banques de développement, caisse
d’épargne et banques off-shore, en tant qu’institutions non monétaires (de
financement, de développement et de collecte de l’épargne).
- Les entreprises d’assurance ont pour fonction principale d’assurer différents
risques.
Elle regroupe toutes les institutions et les services de l’Etat qui ont une double
fonction principale :
- Produire des services non marchands destinés à la collectivité.
- Effectuer des opérations de redistribution du revenu ou de la richesse
nationale.
Ils sont caractérisés par leur fonction principale à servir la consommation des biens
et services, et éventuellement, par la production des biens et services marchands non
financiers, en tout qu’entrepreneurs individuels (Il s’agit dans ce cas des entreprises dont la
forme juridique correspond aux personnes physiques et dont la taille (effectifs d’emplois)
est inférieure à 10 pour l’industrie et les services et 5 pour le commerce).
1
La sécurité sociale a pour fonction de convenir des risques sociaux déterminés (maladie, invalidité, accident
de travail, vieillesse et charges familiales) par le versement de prestations sociales contre de paiement de
cotisations sociales obligatoires.
Ces agents ainsi que leurs fonctions principales peuvent être regroupées dans le
tableau suivant.
Agent Economique ou
Fonction économique principale
secteur institutionnel
I.6- Application
4. Une société dont l’activité consiste à assurer un placement rentable aux capitaux apportés
par des particuliers.
8. l’UTICA
10. l’UIB
13.la STAR
14. la STIA
15.Une société de vente de produits laitiers, son activité est assurée par un ouvrier et deux
vendeuses.
16. Un organisme public produisant des médicaments dont le coût de production unitaire est
de 14 dinars, et le prix de vente unitaire de 6.500 D, il reçoit des subventions de l’Etat.
Correction
N° Sous-Secteur Secteur
Justification
de l’unité Institutionnel Institutionnel
1 Entreprise Individuelle
Ménages un seul propriétaire
(EI)
2 Institutions
Entreprise d’assurance
financières (IF)
3 (EI) Ménages petite taille (-10 pers.)
4 Institution de crédit IF
Société non
5 Société privée résident
financière (SNF)
6 Extérieur Extérieur (EX) non résident
activité marchande non
7 Société privée SNF
financière
8 Institution privé sans
Ménages
but lucratif
9 Institution de crédit IF
10 Institution de crédit IF
Administration
11 Administration Centrale activité non marchande
Publique
Administration
12 Administration Centrale Résident
Publique
13 Entreprise d’assurance IF
14 Entreprise publique SNF Biens marchands non financiers
15 E.I Ménages petite taille (-5 pers.)
Services non marchands, +50%
16 Administration
E.P.I.C. des ressources sont
Publique
subventionnées par l’Etat
II.1.1- La production
II.1.1.1- Définition
La production est une activité économique qui consiste à créer des biens et services
s’échangeant habituellement sur le marché et obtenus à partir de la combinaison de facteurs
de production (matières premières, travail, capital, terre, …) s’échangeant sur le marché.
Selon cette définition, deux aspects essentiels doivent être retenus : la production
concerne des biens et des services, elle peut être marchande ou non marchande.
La production comprend en effet des biens matériels (machines, produits
alimentaires, etc.) et des biens immatériels appelés services (commerce, transport, tourisme,
assurance, enseignement, médecine, etc.)
La production est marchande lorsque les biens et les services sont vendus sur un
marché à un prix qui peut au moins couvrir ses coûts de production. Si tous les biens sont
considérés comme marchands, il n’en est pas de même pour les services.
Un service est considéré comme marchand s’il peut faire l’objet d’une transaction
(vente ou achat sur un marché et s’il est produit par une unité institutionnelle dont au moins
50% des ressources proviennent de la vente du service. Par contre, si le service est rendu à
titre gratuit ou quasi gratuit (c’est-à-dire à un prix inférieur au coût moyen de production)
ou si l’unité institutionnelle fixe moins de 50% de ses ressources de la prestation ou de la
vente du service, ce dernier est non marchand.
II.1.1.3-Evaluation
La production de biens et de services est évaluée de deux façons selon qu’elle est
marchande ou non marchande :
- Les biens et services marchande sont évalués au prix du marché (hors TVA).
Cependant il existe des dispositions particulières concernant les services
d’assurance ainsi que ceux rendus par les institutions de crédit.
- Les services d’assurance sont évalués par différence entre les primes reçus
d’une part, les indemnités payés et l’accroissement des réserves d’autre part.
- Les services non marchands sont évalués par leurs coûts de production
(consommation intermédiaire, rémunérations des salariés, amortissements,
impôts indirects).
II.1.2- La consommation
II.1.2.1.1- Définition
Tous les agents économiques peuvent avoir une activité productive et effectuer des
consommations intermédiaires, ce qui fait apparaître une valeur ajoutée, correspondant à la
différence entre la production et les consommations intermédiaires.
Par convention, toute acquisition de biens par l’administration militaire est
considérée comme une consommation intermédiaire de ces administrations.
II.1.2.2.1 –Définition
Les agents économiques concernés par la consommation finale sont les ménages et
l’administration publique :
- Les ménages représentent les principales unités de consommation finale. En
effet, tout ce que les ménages achètent y compris les biens durables, à
l’exception de la partie productive de leurs activités, est une consommation
finale opérée pendant l’année. Le seul produit que les ménages
consommateurs investissent, et c’est leur formation brute de capital fixe, est
le logement.
II.1.3.1.1- définition
Les agents économiques concernés sont les sociétés non financières, à titre
principal ; les ménages (soit par leurs activités d’entrepreneurs individuels, soit par la
construction de logements), les institutions financières et l’administration publique par
l’acquisition de biens durables (construction on entretien d’immeubles, de routes, de ponts,
d’aéroport, etc.).
II.1.3.1.3- L’amortissement
2
Par convention, les sociétés non financières et les institutions financières ne peuvent effectuer que des
consommations intermédiaires et non de la consommation finale.
- Les stocks peuvent être définis comme les produits conservés dans les
entreprises productives ou utilisatrices ou chez les commerçants, en vue
d’une utilisation ou d’une vente future.
- Unités économiques concernées : les sociétés non financières ainsi que les
entrepreneurs individuels (ménages)
- Les autres agents économiques ne réalisent pas des stocks, les biens durables
qu’ils acquièrent entrent soit dans la consommation finale, soit dans la
formation brute de capital fixe. La comptabilité nationale n’enregistre pas les
quantités stockées, mais les variations positives ou négatives intervenues
dans le volume des stocks entre le début et la fin de l’année.
- La formation de stocks (variation de stockes : ΔS) est considérée comme un
investissement (I) car les entreprises, du fait des stocks, ont de l’argent
immobilisé («investi ») au même titre que ceux qu’elles l’ont en machines ou
en bureau : (I = FBCF+ΔS)
Le commerce extérieur retrace l’ensemble des opérations sur les biens et les
services des unités résidentes avec le reste du monde. Il s’agit des opérations d’exportations
et d’importation de biens et de services :
- Les exportations sont évaluées F.O.B (Free On Board) c’est-à-dire aux prix du
marché à la frontière du territoire et ne comprend pas les frais de transport,
d’assurance, etc.
- Les importations sont évaluées C.A.F (coût, assurance, fret) c’est-à-dire à un
prix qui comprend tous ces frais.
II.1.5- Applications
II.1.5.1- Application 1
Classez les opérations suivantes par type d’opération sur les biens et services :
1- Achat d’une voiture française par un touriste tunisien en France pour 10.000
D.
2- Achat d’obligations par MONOPRIX dans le cadre d’un emprunt national
pour 50.000 D.
3- Achat d’uniformes pour les femmes de ménage de la Faculté pour 5000.
4- La STB a acheté à son PDG une voiture de fonction marque Mercedes en
Allemagne pour 30.000 D.
5- Acquisition d’un appartement de 25.000 D par Mr Ahmed.
6- La valeur totale des matériaux de construction produits par l’entreprise
« Bâtiment » s’élève à 100.000 D.
Correction
Les opérations sur les biens et services concernent : la Production (P), les
importations (M), la consommation intermédiaire (CI), consommation finale (CF), la
Formation brute du capital fixe (FBCF), la variation du stock (VS) et les exportations (X).
Les opérations 2 et 9 ne sont pas classables parmi les opérations sur les B&S (2 est
une opération financière et 9 est une opération de répartition).
Note :
Nous remarquons que l’acquisition de logement par les ménages est
conventionnellement considérée comme une FBCF, et que les dépenses des résidents à
l’étranger sont considérées comme des importations et les dépenses des non-résidents sur le
territoire économique comme des exportations.
II.1.5.2- Application 2
Correction
L’équilibre macro-économique des opérations sur les B&S est celui qui égalise les
emplois et les ressources d’une économie comme suit :
- somme des ressources en B & S = somme des emplois en B&S
- Production (P) + importations (M) = consommation intermédiaire (CI) +
consommation finale (CF) + investissement (I) + exportations (X)
Autrement dit : (P - CI) + M = CF + I + X ou VA + M = CF + I +X
Avec VA : la valeur ajoutée et I = FBCF + ΔS.
Note : il faut ajouter à la FBCF des entreprises celle des ménages dans l’achat de
logement, ce qui fait que :
FBCF totale = 100000 + 40000 = 140000
- Exportations X ?
Le solde commercial = M - X = 7000, X = M - 7000 = 20000 - 7000 = 13000 (Il
s’agit d’un déficit)
L’équilibre macroéconomique s’établit ainsi :
Somme des ressources =somme des emplois
212000 + 20000 = 80000 + 140000 - 1000 + 13000
232000 = 232000
II.1.5.3- Application 3
Correction
1) PIB + M = CF + FBCF + VS + X
PIB = VAB + Droits de douane - PISB
PIB = 6180 + 14 -6 = 6188
Donc : 6188 + 1488 = 5008 + (1000 + 310) + (48 - 58) + 1376
7676 = 7676
2)
a- le PIB à (t+1) = 6188 +6188*5% = 6497,4
b- les importations à (t+1) = 1488 + 1488*10% =1636,8
Donc les ressources disponibles sont le PIB et les importations :
6497,4 + 1636.8 = 8134.2
Le processus de production dégage une valeur ajoutée qui est réparti entre ceux
qui ont fourni des facteurs de production et redistribuées entre tous les agents économiques
par l’intermédiaire des prélèvements obligatoires et des transferts.
Les opérations de répartition sont donc de deux types : les opérations des
répartitions du revenu et les transferts en capital.
Elles comprennent :
- La rémunération des salariés : salaires et traitements bruts, cotisations sociales.
- Les impôts indirects : notamment la TVA et les droits de domaine.
- La subvention d’exploitation : elle est versée par l’administration au profit de
certaines entreprises qui vendent leurs produits et services à un prix inférieur
aux coûts de production (exemple : la subvention payée aux entreprises de
transport)
- Les revenus de la propriété et de l’entreprise à savoir notamment les intérêts et
les dividendes.
- Les opérations d’assurance, dommages relatives à la couverture de risques tels
que l’incendie, l’accident, le vol, la maladie, etc. et qui comportent le
versement de primes et d’indemnités.
- Les impôts directs qui sont prévus sur le revenu et le patrimoine des agents :
impôt sur les bénéfices des sociétés, impôts sur le revenu des personnes
physiques, etc.
- Les cotisations sociales et les prestations sociales destinées à satisfaire les
besoins des ménages dans le domaine de la maladie, de la vieillesse, de
l’invalidité, etc.
- Autres transferts courants.
Ce sont des opérations qui influeront sur les investissements et les éléments du
patrimoine des agents économiques mais qui n’ont pas d’incidence directe sur la formation
du revenu de ces agents. Il s’agit essentiellement des subventions d’équipement versées par
l’administration publique sous forme d’aide à l’investissement.
Chapitre II :
Les principaux agrégats de la C.N.
- Le PIB est évalué aux prix du marché, les importations sont évaluées CAF,
les exportations FOB et les autres emplois finals sont évalués aux prix d’acquisition.
- Le PIB est défini par la production : C’est la somme des valeurs ajoutées
(production moins consommation intermédiaire) des unités résidentes corrigées :
Cette production est calculée pour convention comme le solde des intérêts remis et
des intérêts versés. Elle n’est pas ventilée entre les différents utilisateurs dont les valeurs
ajoutées sont par conséquent gonflées. Un ajustement global permet de l’éliminer.
PIB = Σ des valeurs ajoutées + impôts sur les importations – ajustement pour PIB
Le PIB est défini par le revenu : c’est la somme des rémunérations des facteurs de
production et des impôts indirects nets de subventions.
PIB = Rémunération des salaires versés par les unités résidentes + excédent brut
d’exploitation des unités résidentes – ajustement pour PISB + impôts indirects –
subvention d’exploitation
Le PIB aux coûts des facteurs (c.f) est la somme des deux premiers éléments
PIB aux c.f = rémunération des salaires + excèdent brut d’exploitation
PIB aux p.m = PIB aux C.F + impôts indirects nets de subvention.
Le PNB est un indicateur utile pour des comparaisons internationales. Il est égal au
PIB corrigé (en plus) des revenus des facteurs (c’est à dire du travail, de la propriété et de
l’entreprise) reçus de l’extérieur net des même revenus versés à l’extérieur (salaires,
intérêts, dividendes et autres revenus) :
3
Les « économies sur salaires » des travailleurs, immigrés tunisiens à l’étranger ne sont pas considérés
comme des revenus de facteurs mais sont intégrés dans les, autres transferts courants. En effet, les travailleurs
immigrés sont classés comme non-résidents.
f- Epargne Nationale
L’épargne nationale augmentée des transferts en capital reçu de l’extérieur net des
mêmes transferts versés à l’extérieur sert à financer l’investissement. le besoin de
financement de la nation correspond à une capacité de financement de l’extérieur (en moins)
i-Quelques ratios
A partir des agrégats, certains ratios peuvent être calculés permettant une analyse
de la situation économique d’un pays.
QUELQUES RATIOS
Taux d’épargne = Epargne nationale/ Revenu national disponible
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux d’investissement = Formation brute / PIB de capital
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux d’épargne des ménages = Epargne brute /Revenu disponible brut
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux de valeur ajoutée = valeur ajoutée / production brute
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux de marge = Excédent brut d’exploitation / valeur ajoutée brute
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux d’investissement des entreprises = FBC/ valeur ajoutée brute
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Taux d’autofinancement des entreprises = Epargne brute/FBCF
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Ratios par tête (PNB, Consommation…) = Agrégat / Effectif de la population
Un indice de prix est une moyenne pondérée des prix d’un certain nombre de biens
et de services, qui permet de rendre compte de la hausse des prix ou de l’inflation.
Les indices de prix les plus utilisés sont l’indice des prix à la consommation (IPC)
et le déflateur du PIB (indice implicite des prix du PIB).
a-Définition
L’indice des prix à la consommation (IPC), connu aussi sous le nom de l’indice
général des prix à la consommation familiale, est la mesure de l’inflation la plus utilisée.
b-Méthode de calcul
c-Exemple
a-Définition
Le déflateur du PIB appelé aussi l’indice implicite (des prix) du PIB est une
moyenne pondéré des prix de tous les biens et services du PIB c’est à dire de toutes les
composantes du PIB (consommation, investissement et exportations nettes). La pondération
attribuée à chaque composante étant égale à son importance en pourcentage du PIB total.
b-Méthode de calcul
Le Déflateur du PIB est défini comme étant le rapport entre le PIB nominal et le
PIB réel.
Le PIB nominal ou PIB à prix courants (PQ) est le PIB d’une année donné
exprimé aux prix de marché de la même année. Il est égal à la quantité des biens et services
produits au cours d’une année multipliée par leur prix de cette même année.
Le PIB réel ou PIB à prix constants (Q) est le PIB d’une année de base ou année
de référence. Le PIB réel élimine la hausse des prix (inflation) et mesure, l’enrichissement
effectif ou réel du pays.
c-Exemple
Nous constatons pour cette économie que le PIB nominal a augmenté de 22.4%
entre les deux années. Cependant si on prend l’année 1 comme année de base c’est à dire
que le déflateur des prix en cette année serait égal à 1, le PIB réel (PIB nominal / déflateur),
a augmenté seulement de 2%. Ainsi la croissance du PIB réel, qui élimine la variation des
prix, est de 2% et cela correspond exactement à l’augmentation effective de la production en
volume.
Aller au-delà, c’est étudier les mécanismes et les facteurs qui conduisent à l’état de
l’économie, effectivement observé.
II.1.3 Applications
Application 1
Correction
1. Valeur de la production
L’année n est appelée année de base. Dans le cadre de cet exercice n = 1996.
D’une façon générale on calcule l’indice d’une grandeur X quelconque à une date t
par rapport à une date n servant l’année de base ou l’année de référence comme suit :
Indice Xt/n = (valeur de X(t) / valeur de X(n) )*100.
Base 100 = n
Indice de prix à la production de l’année t base 100 en 1996 = I t/1996
Application 2
On donne les valeurs du PIB pour les années 1980, 1987 et 1988 (prix courants) :
PIB (80) = 2808 ; PIB (87) = 5301 ; PIB (88) = 5658 ;
et les valeurs du PIB de 1988 aux prix de 1980 et aux prix de 1987 :
PIB (88/80) = 3270 ; PIB (88/87) = 5477.
c- Donner une mesure de l’évolution des prix pour cette même période.
Correction
a) Période 1980-1988
Le PIB a donc augmenté en volume de 16.5%. On dit encore qu’il a été multiplié
entre 1980 et 1988 par 1.165.
On peut en conclure que la forte croissance du PIB en valeur entre 1980 et 1988 est
essentiellement due à l’augmentation des prix.
c) L’évolution des prix sur la période s’obtient en tenant compte du fait qu’une
évolution en valeur est le produit de l’évolution en volume par l’évolution en prix :
Indice de valeur = indice de volume * indice de prix
Pt Qt Qt Pt
Pt 1Qt 1 Qt 1 Pt 1
on a ainsi :
Pt Qt
Pt P Q
t 1 t 1 Q
Pt-1 t
Qt 1
On peut, comme précédemment calculer un taux d’inflation annuel moyen sur la période :
(1+r)8 = 1.73
1+r = = (1.73)1/8
r = 0.071
Le taux d’inflation annuel moyen sur la période est donc de 7.1%.
d) Période 1987-1988
Application 3
Soient les évolutions du PIB aux prix courants (en Md) et aux prix constants de
1990 (en Md) :
1.
- Calculer les taux de croissance annuels du PIB aux prix courants
- Indiquer pour toute la période (93/97), le taux de croissance annuel moyen du
PIB.
- Comparer ces taux à ceux du PIB aux prix constants.
- Comment s’expliquent les différences entre les deux taux.
2. Indiquer pour toute la période, le taux de croissance annuel moyen des prix.
Correction
1.
- Le taux de croissance annuel du PIB entre les années t=1 et t=2, gt/t-1 = (PIB2 -
PIB1)/PIB1
Ainsi pour la période 1993/1997, le taux de croissance annuel moyen du PIB aux prix
courants est :
20900
g4 1 9.26%
14663
et le taux de croissance annuel moyen du PIB aux prix constants est :
14768
g* 4 1 4.5%
12380
Le PIB à prix constant permet d’éliminer l’effet prix qui continue à apparaître dans le calcul
du PIB à prix courants.
L’évolution des prix sur la période s’obtient en tenant compte du fait qu’une évolution en
valeur est le produit de l’évolution en volume par l’évolution en prix :
Indice de valeur = indice de volume * indice de prix
PQ Q Pt
t t
t
Pt 1Qt 1 Qt 1 Pt 1
on a ainsi :
PQt t
Pt Pt 1Qt 1
Qt
Pt-1
Qt 1
Le taux de croissance annuel moyen des prix sur la période(ou taux d’inflation) est
égale à :
(1+r)4 = 1.102
1+r = = ( 1.102 )1/4
r = 2.45%
III.1- Définition
Le modèle est constitué par une série d’équations qui expriment les relations
existantes entre des variables exogènes et des variables endogènes.
Cette notion de modèle peut être illustrée par deux exemples, un premier exemple
micro-économie et un deuxième exemple macro-économie.
Exemple de modèle micro-économique :
Considérons le marché des céréales, en faisant abstraction des échanges extérieurs.
Relations de comportement :
Pc
(1) R° de demande des céréales : Dc Dc y,
P
Y : Revenu des ménages
P : Indice des prix pour les autres biens
(2) OcOc Pc ,K, ;
P
K= stock de K dans le secteur
µ = Variable aléatoire
- Relation d’équilibre
(3) Oc=Dc
Les variables exogènes de ce modèle : y,P,k,u
Les variables endogènes : Pc,Q
Pc Oc
Pc*
Dc
Q* Q
Y,C,I,G
Y=C+I+G
E C+I+G
C0+I+G
C=C0+Yd
I+G I0+G
C0
45°
Y* Y
Chapitre III :
Elaboration des comptes nationaux
1- le compte de production
Valeur ajoutée = + Rémunération des salariés + Impôts indirects nets + Excédent brut
d’exploitation.
Cette approche est complémentaire des approches «production» et «demande», qui sont
équilibrées dans le Tableau des Entrées-Sorties.
Emploi Ressources
Consommation Production
Intermédiaire (C.I.)
de son propre travail ne peut être isolée à part. Le solde du compte d’exploitation, après
déduction des rémunérations qu’il verse à ses salariés (s’il y en a) et des impôts liés à la
production, est alors appelé «Excédent d’exploitation» ou «Revenu mixte» pour les
entrepreneurs individuel et correspond à leur revenu global.
Emplois Ressources
Solde : EBE
Emplois Ressources
Solde : RDB
est, que les sociétés n’effectuent pas de transfert de biens ou de services de consommation
aux ménages. Aux deux notions de revenu, le revenu disponible et le revenu disponible
ajusté, correspondent à deux notions de consommation finale.
Emplois Ressources
Ils se composent des deux comptes de capital et des flux financier et retracent
l’ensemble des flux constituant l’accumulation, c’est à dire ayant un effet sur le niveau et la
structure du patrimoine des unités. La séparation du compte d’accumulation en un compte
de capital, qui enregistre les opérations non financières, et un compte financier fait
apparaître un solde intermédiaire. Dans le compte de capital ce solde s’appelle capacité ou
besoin de financement ; dans le compte financier, il est appelé solde de variation des
créances et des dettes.
Emplois Ressources
Si le compte capital fait apparaître pour chaque secteur une capacité ou un besoin
de financement ; le compte financier va indiquer comment le besoin a été financé ou
comment la capacité a été utilisée.
Moyens de paiements
internationaux
Monnaie et dépôts non
monétaires
Bons négociables,
obligations, actions et autres
participations
Crédits
Réserves techniques
d’assurance
Solde des créances et dettes
Chapitre IV :
La synthèse des opérations économiques
Les opérations économiques effectuées par les différents types d’agents ont été
regroupées par la comptabilité nationale dans des tableaux dits de synthèse qui permettent
de fournir sous une forme synthétique et globale toutes les informations relatives à l’activité
économique d’un pays.
Le tableau économique d’ensemble (TEE) est une synthèse de tous les flux
économiques saisis par la comptabilité nationale. Il décrits le comportement économique de
chaque secteur institutionnel et les relations qui lient les différents secteurs entre eux par
l’intermédiaire des opérations économiques (opérations sur biens et services, opérations de
répartition et opérations financières).
Le TEE est un tableau synthétique qui présente l’ensemble des comptes des
secteurs institutionnels, le compte des relations avec le reste du monde et les comptes des
biens et services. Il est décomposé en deux blocs : le premier retrace les comptes et
opérations non financières en ressources et emplois, le deuxième enregistre les comptes et
les opérations financières en flux nets de dettes en flux nets de créances. Le TEE. Permet
de disposer de certaines grandeurs globales ou agrégats qui résument l’activité économique
d’un pays.
EMPLOIS RESSOURCES
Secteurs Secteurs
institutionnels institutionnels
Capacité ou
besoin de
financement
2- Le TEE simplifié
Les lignes représentent les comptes des différentes opérations et les soldes des
comptes. Les lignes correspondantes aux opérations de répartitions sont équilibrées entre les
ressources et les emplois, à l’exception des subventions d’exploitations qui sont enregistrées
en deux lignes : Subventions reçues dans les comptes d’exploitation des receveurs et
subventions versées dans le compte du revenu des verseurs.
TEE (Simplifié)
Année….
Unité monétaire…..
Emplois Ressources
Etat
Etat
Total Opérations Total
L’Extérieur
L’Extérieur
Entreprises
Entreprises
Ménages
Ménages
Comptes
Compte
Exportation
Importation
Production
Production
Production
CI
VA
Subventions reçues
Rémunération des salariés
Impôts indirects
Exploitation
Exploitation
Subventions versées
EBE
Subventions versées
Intérêts
Dividendes
Impôts directs
Cotisations sociales
Prestations sociales
Revenu
Revenu
Autres transferts
RDB
Consommation finale
Utilisation du revenu
Epargne brute
Utilisation de revenu
FBCF
Variations des stocks
Transferts en capital
Capital
Capital
CF ou BF
Total
Le TES, appelé aussi le TEI, synthétise les opérations sur les biens et les services
dans un cadre complet couvrant l’ensemble des activités. Il permet une double présentation :
La première retrace les équilibres ressources – emplois des produits (en lignes) et la
deuxième présente les comptes de production et d’exploitation des secteurs d’activité (en
colonnes).
Le TES permet de dégager l’équilibre ressources- emplois (en ligne) d’un produit
suivant :
- Production (TTC)+ Importation(CAF) + droit et taxes sur imports + marges
commerciales = Consommation intermédiaire + consommations finales + FBCF+ Variation
de stocks + exportation (FOB)
- Déterminer la VA de chaque secteur d’activité.
La production est évaluée au prix départ usine (y compris taxe sur ventes nettes de
subventions) et les importations sont CAF (Y compris fret et assurance). Les emplois sont
enregistrés aux prix d’acquisition ( y compris toutes les taxes nettes de subventions et les
marges commerciales). Pour équilibrer les ressources et les emplois, il faut ajouter aux
ressources les droits et taxes sur imports et les marges commerciales.
Les subventions sur produits importés (Céréales….) sont traitées en nets des
marges commerciales correspondantes.
aij = Xij/ Xj
à
Consommation
Consommation Intermédiaires
Marges commerciales
taxes
Finale
Exportation
Production
Total
Adm. Pub
00 10 20 … 99
Ménages
CI
Droits
FBCF
Total
00 Ag. et pêche
10 IAA
20 MCCV
40 IC
50 THC
.
.
99 Tourisme
Total CI
Salaire
IINS
EBE
VA
Production
Le tableau économique d’ensemble est une synthèse de tous les flux économiques
saisis par la comptabilité nationale. Il décrits le comportement économique de chaque
secteur institutionnel et les relations qui lient les différents secteurs entre eux par
l’intermédiaire des opérations économiques (opérations sur biens et services, opérations de
répartition et opérations financières).
Le TEE. Permet de disposer de certaines grandeurs globales ou agrégats qui
résument l’activité économique d’un pays.
Les opérations financières sont les opérations relatives à la création et à la circulation des
moyens de paiement. Elles portent sur des droits financiers appelés créances et dettes. Les
créances et dettes sont matérialisées par un support (billets, monnaie métallique, titres,
effets….) ou se traduisent par de simples écritures.
Toute opération sur biens et services ou toute opération de répartition comporte en
règle générale une contrepartie financière qui se traduit par un transfert de moyens de
paiement ou la naissance d’un crédit.
Certaines opérations sont purement financières : prêts d ‘argent, dépôts, émissions ou
cessions de titres.
Le TOF représente ainsi la synthèse des opérations financières des différents secteurs
institutionnels permettant ainsi de faire apparaître les différents flux et circuits financiers dans
un cadre cohérent.
La structure du tableau comporte deux blocs : l’un correspond aux flux nets de
créance et l’autre retrace les flux nets de dette. En ligne, les comptes retracent l’équilibre entre
les flux nets de dettes et les flux nets de créances de chaque opération. En colonne, on
retrouve les comptes financiers des secteurs institutionnels.
Les soldes des comptes sont les soldes des flux nets de créances et des flux nets de
dettes. Ils sont présentés dans la partie « dettes » pour les secteurs résidents et dans la partie
« créances » pour l’extérieur. Ces soldes sont à comparer avec le dernier solde des comptes
non financiers : la capacité ou le besoin de financement des secteurs résidents et celui de la
nation vis a vis de l’extérieur. Ces soldes financiers et non financiers présentent généralement
des écarts appelés ajustements.
5- Application
L’économie considérée comprend cinq secteurs : les ménages, l’Etat, les institutions
financières et le reste du monde.
Au cours de l’année 1992, les opérations enregistrées ont été les suivantes :
Correction
- La production des entreprises est évaluée d’après les ventes dans l’année de biens et
services produits par elles-mêmes nets des importations.
P = production des biens destinés à des emplois intermédiaires + production des biens
destinés à des emplois finals (biens d’investissements et biens de consommation) +
exportations – importations.
P = 980 + 80 + 130 + 50 + 1240 + 550 – 600=2430
- La production de l’Etat ou des administrations publiques est une production non
marchande où la valeur ajoutée est égale aux coûts de production. D’après le compte de
production, on a :
Production = Consommation intermédiaire + Valeur ajoutée ; dans le cas de l’Etat, on
a:
Valeur ajoutée = coûts de production = salaires ; ainsi :
Production de l’Etat = consommation intermédiaire + salaires = 80 + 360 = 440
- le calcul du PIB
PIB = somme des VA = VA (entreprises) + VA (administrations)
VA (entreprises) = Production – CI = 2430 – 980 = 1450
VA (adm) = salaires = 360
PIB = 1450 + 360 = 1810
2.TEE simplifié
Le tableau économique d’ensemble rassemble l’essentiel des résultats économiques et
financiers de l’économie nationale pour une année donnée. Les comptes non financiers et
financiers permettent de trouver ces différents résultats.
VA=1450 EBE= 10
Ménages
Revenu Utilisation de revenu Capital
ID=400 EBE=10 C=1240 RDBm=1410 Sm=170
We= 1440
RDBm=1410 Wa=360 Sm=170
Etat
Revenu Utilisation de revenu Capital
RDBa=410 ID=400 G=440 RDBa=410 Inv=50 Sa=-30
TEN = 10 BF=80
Sa=-30
Remarque :
La consommation finale de l’Etat est égale à sa production, soit 440.
Extérieur
Bext=40 CF=40
T.E.E simplifié
Applications
Sujet n°1
1. Construire le TES, sachant que la demande finale (ou les emplois finals) des produits
provient des ménages et du reste du monde.
2. Calculer le PIB de trois manières différentes.
3. Calculer les coefficients techniques et en donner l’interprétation économique.
4. Etablir la relation qui relie la production à la demande finale.
5. Quelles sont les productions nécessaires pour satisfaire une augmentation de la
consommation des ménages de 25 pour le produit 1 et de 5 pour le produit 2, sachant que le
montant des importations et celui des exportations restent constants. On suppose aussi qu’il
n’y a pas modification des techniques de production.
1.1133 0.0397
-1
On vous donne : (I - A) =
0.0596 1.0735
1. Construction du TES:
Au total on a :
a11
or x (Coefficients techniques), etc….
P1 11
x11P1 x12 P2 d1 P1 m1
x21P1 x22 P2 d2 P2 m2
Avec :
A matrice des coefficients techniques
P vecteur de production
D vecteur de demande
M vecteur des importations
P = (I - A)-1D
(I - A)-1 est une constante : par hypothèse, il n’y a pas de modifications des techniques de
production, donc A est fixe. De même pour M.
(I - A)-1 est donnée dans le texte; ainsi :
1.1133*250.0397*5 28.03
P
6.8575
0. 0596*251.0735*5
Sujet n°2
Travail à faire :
1) Etablir les comptes de flux selon le critère fonctionnel.
comptes de production, d’exploitation, du capital et financier des entreprises
sachant que leur EBE est considéré comme un revenu pour les ménages et que leur
épargne est nulle.
comptes de revenu, utilisation du revenu et financier des ménages sachant que leur
épargne est égale à leur capacité de financement.
comptes de production, exploitation, revenu, utilisation du revenu et financier de
l’Etat avec un investissement public nul.
compte des opérations avec le reste du monde
Correction Sujet n° 2
Les comptes
Entreprises
Production marchande
conso.int 45000 production 85000
V.A 40000
Exploitation
salaires 15000 V.A 40000
I.I 2250
E.B.E 22750
capital
invest 12000 Epargne Brute 0
B.Fin -12000
Financier
actions 12000
solde des créances et des
dettes (scd) -12000
Ménages
Revenu
Impôts 1750 salaires 20750
R.D.B. 42000 (15000+5750)
Transferts nets 250
EBE 22750
Utilisation de revenu
Cons.Fin 29000 R.D.B. 42000
Epargne.B 13000
Financier
actions des etps 10000
bons du Trésor 3000
Solde des créances et dettes
+13000
Etat
Exploitation
salaires 5750 V.A 5750
E.B.E 0
Revenu
Utilisation de revenu
Conso 7000 R.D.B. 4000
Epargne.B -3000
Financier
Bons du Trésor 3000
Extérieur
Les ressources :
Y = PIB = somme des valeurs ajoutées = 40000 + 5750 = 45750
Importations = 15000
--------------
Total = 60750
Les emplois :
Consommation privée = 29000
+
Investissement = 12000
+
Consommation publique = 7000
+
Exportations = 12750
__________________
Total = 60750
Sujet n°3
Soit une économie donnée composée de quatre agents (Entreprises, Ménages, Etat et
Extérieur) ayant effectué entre eux les opérations suivantes au cours de l’année t (exprimées
en milliards de dinars d’unités monétaires courantes). Les opérations sont résumées dans le
tableau suivant :
Questions :
1. A partir de ce tableau, établir :
les comptes d’exploitation et capital des entreprises (on considère que l’EBE des
entreprises est un revenu pour les ménages et que leur épargne set nulle).
les comptes revenus, utilisation de revenu et capital des ménages et de l’Etat.
2. Calculer le déficit budgétaire, le solde de la balance courante, le PIB et le PNB.
3. Etablir les comptes financiers de chaque agent (y compris l’extérieur) sachant que :
le déficit budgétaire est financé par création monétaire à raison de 40% et par l’émission
de titres sur le marché local auprès des agents ayant une capacité de financement.
les ménages gardent 5% de leur épargne sous forme de monnaie et le reste de celle-ci
est consacrée à l’achat de titres émis par les entreprises et l’Etat.
les entreprises recourent à l’emprunt extérieur et aux ménages pour satisfaire la totalité
de leurs besoins de financement.
4. Vérifier l’équilibre sur le marché des biens et services, sur le marché des titres et sur le
marché de la monnaie.
1.
Les entreprises
Exploitation
salaires 10000 V.A 16000
I.I 1000
E.B.E 5000
Capital
invest 4000 Epargne Brute 0
B.Fin -4000
Ménages
Revenu
Impôts 1750 salaires 20500
R.D.B. 42000 (1000+3800+5000+1700)
Utilisation de revenu
Cons.Finale 13000 R.D.B. 17000
Epargne.Brute 4000
capital
Capacité de Epargne brute 4000
financement : 4000
Etat
Revenu
Utilisation de revenu
Cons.Fin 3000 R.D.B. 4500
Epargne.Brute 1500
Capital
FBCF 2000 Epargne brute 1500
Besoin de financement
–500
2.
- Déficit budgétaire de l’Etat = dépenses budgétaires – ressources fiscales et autres
= (2000 + 3000) – 4500
= 500
le déficit budgétaire de l’Etat n’est autre que son besoin de financement ; il est de 500.
Solde de la balance commerciale = M – X – Transferts extérieurs nets
= 8000 – 5800 – 1700
= 500
Les dépenses d’importation dépassent les ressources issues des exportations et des transferts
extérieurs. Le pays a donc une dette envers l’extérieur de 500.
PIB = somme des VA = 16000 + 3800 = 19800
PNB = PIB + Transferts extérieurs nets
= 19800 + 1700 = 21500
d. Comptes financiers
L’Etat
Les ménages
Les entreprises
Besoin de financement = 4000, satisfait comme suit : emprunt auprès des ménages, Bem =
3500 ; emprunt auprès l’extérieur, Bext = 500
L’extérieur
Capacité de financement = 500, utilisée pour l'achat des titres émis par les entreprises en
contrepartie des produits importés
les ressources :
Y = PIB = somme des valeurs ajoutées = 16000+3800 = 19800
Importations = 8000
--------------
Total = 27800
Les emplois :
Consommation privée = 13000
+
Investissement privé = 4000
+
Consommation publique = 2000 + 3000 = 5000
+
Exportations = 5800
__________________
Total = 27800
Offre des titres (émissions de titres par les emprunteurs) = demande de titres (achats de titres
par les prêteurs)
Offre de titres = Ba + Be = 300 + 4000 = 4300 ;
Demande de titres = Bam + Bem +Bext = 300 + 3500 + 500= 4300
Annexes statistiques
2011-2015
ANNEXE 1
L’EQUILIBRE RESSOURCE EMPLOI DE BIENS ET SERVICES
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Total Ressources -Emplois 100 606,1 111 149,3 117 588,0 125 995,3 127 795,5
ANNEXE 2
REVENU NATIONAL, CONSOMMATION & EPARGNE
Valeurs en millions de Dinars
CONSOMMATION ET EPARGNE
2011 2012 2013 2014 2015
Revenu National Disponible Brut 64 540,5 71 182,5 75 993,9 82 364,1 86 303,6
Consommation Finale 54413,2 59797,6 65211,0 71006,0 76951,5
EPARGNE NATIONALE (BRUTE) 10 127,4 11 384,9 10 782,9 11 358,1 9 352,1
Sociétés non financières 2 710,6 2 952,7 2 550,1 2 367,7 2 005,5
Institutions financières 611,0 773,5 1 034,1 1 129,8 1 140,5
Administration Publique 1 896,7 1 766,7 1 627,5 2 333,7 1 870,8
Ménages 4 909,1 5 892,1 5 571,2 5 526,9 4 335,3
Source :INS
ANNEXE 3
INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
Valeurs en millions de Dinars
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
ANNEXE 4
CREANCES ET DETTES
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 5
TAUX ET RATIOS PAR HABITANT
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
ANNEXE 6
VALEURS AJOUTEES PAR SECTEUR D’ACTIVITES ET AUX PRIX COURANTS
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(En Millions de dinars)
2011 2012 2013 2014 2015
AGRICULTURE ET PECHE 5 504,2 6 391,2 6 680,5 7 319,0 8 634,4
INDUSTRIES 10 707,5 11 429,0 11 983,5 12 585,9 13 083,7
MANUFACTURIERES
Industries Agro-alimentaires 1889,1 2066,9 2236,8 2220,5 2647,5
Industrie du Tabac 89,8 97,3 101,2 106,4 112,5
Textile. Habillement et cuir 2187,8 2109,4 2205,0 2273,2 2174,2
Industries diverses 1144,3 1182,0 1235,5 1289,8 1387,2
Raffinage de pétrole 150,8 125,0 59,3 74,5 98,1
Industries chimiques 899,9 1144,9 1161,0 1130,0 1110,5
Matériaux de construction. 906,9 1031,4 1125,6 1253,3 1311,6
céramique et verre
Industries mécaniques et électriques 3438,9 3672,2 3859,0 4238,2 4242,2
INDUSTRIES NON 8 515,4 9 424,4 9 636,2 9 154,5 8 255,4
MANUFACTURIERES
Extraction de pétrole et gaz naturel 4483,5 4922,1 4858,8 4008,4 2879,6
Mines 267,1 428,8 346,4 467,7 520,0
Electricité et Gaz 650,3 756,3 908,4 900,3 942,0
Eau 206,6 214,3 230,9 246,1 259,9
Bâtiment et génie civil 2908,0 3102,9 3291,8 3532,1 3653,9
ACTIVITES DE SERVICES 26 228,3 28 616,6 30 710,2 32 550,2 33 910,1
MARCHANDS
Entretien et réparation 231,1 238,0 248,0 257,7 268,5
Commerce 5377,8 5902,6 6601,0 7123,3 7919,2
Services d'hôtellerie et de 2627,9 3073,6 3248,1 3446,4 3279,5
restauration
Transports 4746,4 5231,9 5311,7 5506,5 5263,2
Poste et télécommunication 3166,2 3363,3 3565,9 3778,7 3853,7
Services financiers 2341,7 2614,4 2914,3 3149,3 3329,1
Autres Services marchands 7737,3 8192,8 8821,1 9288,3 9997,0
Consommation intermédiaire non 874,6 1 041,8 1 077,8 1 112,2 1 157,9
ventilleé en service financiers (en-)
ACTIVITES MARCHANDES 50 081,0 54 819,5 57 932,6 60 497,5 62 725,7
ACTIVITES NON 10 996,2 12 221,8 13 360,3 14 489,0 15 686,9
MARCHANDES
Services d'administration publique 10708,3 11905,7 13021,4 14128,8 15300,8
Services fournis par les organisations 75,6 80,8 87,0 93,2 100,1
associatives
services domestiques 212,3 235,3 252,0 267,0 286,0
TOTAL DES VALEURS 61 077,2 67 041,3 71 292,9 74 986,5 78 412,6
AJOUTÉES
Impôts indirects nets de subventions 3 415,0 3 313,2 3 851,2 5 803,5 6 243,6
sur les produits
P.I.B (aux prix du marché) 64 492,2 70 354,4 75 144,1 80 790,0 84 656,2
Source : INS
ANNEXE 6 (SUITE)
STRUCTURE DE LA VALEUR AJOUTEE PAR SECTEUR D’ACTIVITES ET AUX
PRIX COURANTS
(En %)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
ANNEXE 7
LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR SECTEUR D’ACTIVITE
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 8
LES REVENUS PRIMAIRES PAR AGENT
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 9
REVENUS DISPONIBLES BRUTS
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 10
LES OPERATIONS AGREGEES
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 11
PRODUCTION PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ AUX PRIX COURANT
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 12
VALEURS AJOUTÉES PAR SECTEUR INSTITUTIONNEL AUX PRIX COURANT
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 13
DÉPENSE DE CONSOMMATION FINALE DES MÉNAGES PAR PRODUIT AUX PRIX
COURANT
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 14
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR PRODUIT AUX PRIX COURANTS
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 15
STRUCTURE DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR DOMAINE
AUX PRIX COURANTS
ANNEXE 16
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR SECTERUR INSTITUTIONNEL AUX
PRIX COURANT
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 17
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE DES ENTREPRISES PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ AUX PRIX COURANTS
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 18
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ AUX PRIX
COURANTS
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 19
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
PAR DOMAINE AUX PRIX COURANTS
ANNEXE 20
I M P O R TAT I O N PA R P R O D U I T A U X P R I X CO U R A N T S
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 21
E X P O R TAT I O N PA R P R O D U I T A U X P R I X CO U R A N T S
Valeurs en millions de Dinars
ANNEXE 22
COMPTES DES SOCIETES NON FINANCIERES (S.N .F)
EMPLOIS
Valeurs exprimées en millions de Dinars
Opérations et soldes comptables 2011 2012 2013 2014 2015
Compte de production
Consommation intermédiaire 38 416,7 41 739,7 44 526,7 46 554,8 46 826,3
Valeur ajoutée brute 21 218,2 23 214,0 23 784,9 24 580,9 26 018,9
Compte d'exploitation
Rémunération des salariés 10 314,5 10 762,0 11 736,7 12 779,3 13 666,2
Salaires bruts 8 550,5 8 828,3 9 657,6 10 451,7 11 059,4
Cotis. sociales à la charge des employeurs 1 764,0 1 933,6 2 079,2 2 327,7 2 606,8
Autres Impôts sur la production 422,1 501,5 614,5 722,5 834,7
Subventions sur la production -102,0 -126,1 -121,0 -97,9 -69,6
Revenu d'exploitation 10 583,7 12 076,7 11 554,7 11 176,9 11 587,6
Compte d'affectation des revenus primaires
Revenus de la propriété 6 099,9 6 982,6 6 606,8 5 837,3 5 897,1
Intérêts 1 762,2 1 977,7 2 015,6 2 183,8 2 376,5
Revenus distribués par les entreprises 4 111,8 4 810,3 4 476,8 3 523,0 3 361,6
Loyers nets des terres et redevances 225,9 194,5 114,4 130,5 159,1
Solde des revenus primaires / Revenu national 5 163,0 5 827,5 5 709,3 6 132,5 6 511,8
Compte de distribution secondaire du revenu
Impôts courants sur les revenus et le patrimoine 2 338,5 2 714,3 2 984,8 3 298,5 3 473,4
Prestations sociales en espece 210,3 243,2 261,6 292,9 328,0
Autres transferts courants 589,9 572,0 583,3 861,6 1 417,3
Primes nettes d’assurance-dommages 464,0 249,7 213,3 196,8 222,2
Indemnités d'assurance-dommages
Autres transferts courants divers 125,9 322,3 370,0 664,8 1 195,1
Revenu disponible brut 2 710,6 2 952,7 2 550,1 2 367,7 2 005,5
Compte d'utilisation du revenu disponible
Epargne brute 2 710,6 2 952,7 2 550,1 2 367,7 2 005,5
Compte de capital
Transferts en capital 51,6 52,9 79,6 364,4 120,5
Subventions d’investissement 0,0
Autres transferts en capital 51,6 52,9 79,6 364,4 120,5
Formation Brute de capitale Fixe 6 280,5 6 689,0 6 983,8 7 067,7 7 451,9
Variation de stocks 452,5 952,1 749,8 1 770,9 632,6
Actifs non produits 109,2 111,3 113,6 120,4 127,6
Capacité ou besoin de financement -3 237,6 -3 602,3 -4 982,7 -6 190,3 -5 840,5
Ecart Statistique -11,0 -10,4 -10,3 -11,0 -10,2
Compte financier
VARIATIONS DES CREANCES
Or monétaire et DTS
Monnaie et dépôts 771,4 223,7 1056,7 1349,0 1247,7
Titres autres que les actions 1081,0 3951,4 147,4 -562,5 -616,1
Crédits
Actions et autres participations 1107,9 -142,4 473,8 -628,2 37,5
Réserves techniques d'assurances 124,7 54,0 13,8 73,8 35,0
Autres instruments financiers 75,8 -2714,7 -2203,7 -1525,3 -2921,7
Source: INS
ANNEXE 22 (suite)
COMPTES DES SOCIETES NON FINANCIERES (S.N.F)
RESSOURCES
Valeurs exprimées en millions de Dinars
Opérations et soldes comptables 2011 2012 2013 2014 2015
Compte de production
Production des biens et services marchands 59 634,9 64 953,7 68 311,7 71 135,7 72 845,2
Compte d'exploitation
Valeur ajoutée brute 21 218,2 23 214,0 23 784,9 24 580,9 26 018,9
Compte d'affectation des revenus primaires
Revenu d'exploitation 10 583,7 12 076,7 11 554,7 11 176,9 11 587,6
Revenus de la propriété 679,2 733,5 761,4 792,9 821,3
Intérêts 612,4 668,0 694,6 725,2 752,7
Revenus distribués par les entreprises 61,7 60,6 61,6 62,8 64,0
Loyers nets des terres et redevances 5,1 4,8 5,2 4,9 4,6
Compte de distribution secondaire du revenu
Solde des revenus primaires / Revenu national 5 163,0 5 827,5 5 709,3 6 132,5 6 511,8
Cotisations sociales 210,3 243,2 261,6 292,9 328,0
Prestations sociales en espece
Autres transferts courants 476,0 411,4 408,9 395,4 384,4
Indemnités d'assurance-dommages 476,0 411,4 408,9 395,4 384,4
Compte d'utilisation du revenu disponible
Revenu disponible brut 2 710,6 2 952,7 2 550,1 2 367,7 2 005,5
Compte de capital
Epargne brute 2 710,6 2 952,7 2 550,1 2 367,7 2 005,5
Transferts en capital 945,5 1 250,3 394,0 765,3 486,6
Subventions d'investissement 527,0 611,4 362,6 239,4 240,1
Autres transferts en capital 418,5 638,9 31,5 525,9 246,5
Compte financier
VARIATION DES DETTES
Solde des créances et dettes -3 226,6 -3 591,9 -4 972,4 -6 179,3 -5 830,3
Or monétaire et DTS
Monnaie et dépôts
Titres autres que les actions 160,0 134,1 -133,0 -24,0 -24,2
Crédits 3860,9 2060,9 2327,8 2655,5 2225,2
Actions et autres participations 1764,2 1830,9 2004,4 2023,3 1762,7
Réserves techniques d’assurances
Autres instruments financiers 602,4 938,1 261,2 231,2 -351,0
Source: INS
ANNEXE 23
COMPTE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (APU)
EMPLOIS
Valeurs exprimées en millions de Dinars
Opérations et soldes comptables 2011 2012 2013 2014 2015
Compte de production
Consommation intermédiaire 1 930,5 1 986,2 2 131,3 2 159,1 2 466,1
Valeur ajoutée brute 10 708,3 11 905,7 13 021,4 14 128,8 15 300,8
Compte d'exploitation
Rémunération des salariés 8 499,9 9 501,5 10 424,8 11 409,4 12 427,2
Salaires bruts 7 120,0 7 950,9 8 715,1 9 538,1 10 384,7
Cotisations sociales à la charge des employeurs 1 379,9 1 550,7 1 709,7 1 871,3 2 042,5
Autres Impôts sur la production 12,4 12,6 13,1 13,1 13,6
Revenu d'exploitation 2 196,0 2 391,5 2 583,4 2 706,3 2 860,1
Compte d'affectation des revenus primaires
Revenus de la propriété 1 199,6 1 299,8 1 435,5 1 531,4 1 658,6
Intérêts 1 199,6 1 299,8 1 435,5 1 531,4 1 658,6
Solde des revenus primaires / Revenu national 7 429,2 8 037,6 7 955,1 9 504,4 10 200,4
Compte de distribution secondaire du revenu
Impôts courants sur les revenus et le patrimoine 30,6 33,0 25,6 25,3 25,1
Prestations sociales en espèce 4 238,9 4 770,3 5 171,6 5 708,9 6 482,9
Autres transferts courants 1 187,0 1 437,1 1 595,0 1 753,0 1 858,8
Primes nettes d'assurance-dommages 6,3 6,5 6,8 7,0 8,2
Transferts courants entre admini. publiques 732,8 1 046,5 1 043,5 1 031,5 1 158,4
Coopération internationale courante 24,0 52,2 27,9 28,4 37,8
Autres transferts courants divers 423,9 331,9 516,9 686,1 654,4
Revenu disponible brut 14 474,9 15 610,9 16 758,7 18 706,4 19 685,6
Compte d'utilisation du revenu disponible
Dépense de consommation finale 12 578,2 13 844,3 15 131,2 16 372,7 17 814,8
Epargne brute 1 896,7 1 766,7 1 627,5 2 333,7 1 870,8
Compte de capital
Transferts en capital 1 477,6 2 100,9 1 382,6 1 569,3 1 235,9
Subventions d'investissement 657,2 782,8 584,4 459,0 475,1
Autres transferts en capital 820,3 1 318,1 798,1 1 110,4 760,8
Formation Brute de capitale Fixe 3 197,2 3 558,5 3 438,2 3 505,1 3 983,9
Actifs non produits 20,6 3,1 5,8 1,7 2,5
Capacité ou besoin de financement -2 058,7 -2 561,9 -2 480,4 -2 082,8 -2 694,5
Ecart Statistique 2,1 2,8 0,7 2,1 1,6
Compte financier
VARIATIONS DES CREANCES
Or monétaire et DTS
Monnaie et dépôts 590,6 2355,4 -3118,5 513,9 1173,6
Titres autres que les actions -221,9 -105,0 -217,6 -412,6 -185,5
crédits 308,2 -54,9 -258,7 -145,3 -139,6
Actions et autres participations -65,3 -532,5 -550,4 674,0 53,1
Réserves techniques d'assurances 2,1 2,8 0,7 2,1 1,6
Autres instruments financiers 697,2 421,2 703,4 714,4 781,0
Source: INS
ANNEXE 24
RÉMUNÉRATION DES SALARIÉS PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ
Valeurs en millions de Dinars
Annexes statistiques
2005-2009
ANNEXE 1 BIS
RESSOURCES ET EMPLOIS DE BIENS ET SERVICES AUX PRIX COURANTS
(VALEURS EN MILLIONS DE DINARS)
ANNEXE 2 BIS
RESSOURCES ET EMPLOIS DE BIENS ET SERVICES AUX PRIX CONSTANTS
DE L'ANNEE PRECEDENTE
(VALEURS EN MILLIONS DE DINARS)
ANNEXE 3BIS
RESSOURCES ET EMPLOIS DE BIENS ET SERVICES AUX PRIX DE L'ANNÉE
PRÉCÉDENTE
Valeurs en millions de Dinars
Total Ressources -Emplois 95 493,5 105 072,2 112 043,8 119 731,9 125 742,5
ANNEXE 4 BIS
PRODUIT INTERIEUR BRUT SELON L'APPROCHE DES REVENUS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 5 BIS
PRODUIT NATIONAL BRUT ET REVENU NATIONAL
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 6 BIS
CONSOMMATION ET EPARGNE
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 7 BIS
INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
CREANCES ET DETTES
2005 2006 2007 2008* 2009**
Variation des créances sur l'Extérieur 1,794.6 2,799. 1,803.3 2,592.2 3,141.2
Variation des dettes vis-à-vis de l'Extérieur 2,018.2 3,430.5 2,766.1 4,604.1 4,585.
SOLDE DES CREANCES ET DETTES - 223.6 - 631.5 - 962.8 -2 011.9 -1 443.8
Soiétés non finanières -666.1 -1,346.8 -1,717.3 -2,804.4 -1,600.8
Institutions finanières 459.4 590.3 812.9 957.9 801.6
Administration Publique -384.2 -411.9 -491.7 -305.7 -855.
ANNEXE 8 BIS
TAUX ET RATIOS PAR HABITANT
VALEURS EN % ET EN MILLIONS DE DINARS
Bes.Fin. / Rev. Nat. Disp. Brut -.5 -1.4 -1.9 -3.7 -2.5
Besoin de Financement / F.B.C.F. -2.5 -6.1 -8.4 -15.4 -10.1
ANNEXE 9 BIS
REVENUS PRIMAIRES
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
Autres transferts courants reçus de l'extérieur nets 1,930.7 2,142.2 2,365.6 2,641.9 2,895.9
REVENU NATIONAL DISPONIBLE 41,644.3 45,793.7 49,631.5 54,788.9 58,833.
Source :INS
ANNEXE 10 BIS
REVENUS DISPONIBLES BRUTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 11 BIS
OPERATIONS AGREGEES
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 11 BIS
PRODUCTION PAR PRODUIT AUX PRIX COURANT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 12 BIS
PRODUCTION PAR SECTEUR D'ACTIVITE AUX PRIX COURANT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 13 BIS
VALEURS AJOUTEES PAR SECTEUR D'ACTIVITE AUX PRIX COURANTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 14 BIS
VALEURS AJOUTEES PAR SECTEUR INSTITUTIONNEL AUX PRIX COURANT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 15 BIS
CONSOMMATION FINALE DES MةNAGES PAR PRODUIT AUX PRIX COURANT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 16 BIS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR PRODUIT AUX PRIX COURANTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 17 BIS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR SECTERUR INSTITUTIONNEL
AUX PRIX COURANT
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 18 BIS
FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE DES ENTREPRISES PAR SECTEUR
D’ACTIVITE AUX PRIX COURANTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 19 BIS
IMPORTATION PAR PRODUIT AUX PRIX COURANTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 20 BIS
EXPORTATION PAR PRODUIT AUX PRIX COURANTS
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
ANNEXE 21 BIS
COMPTES DES SOCIETES NON FINANCIERES (S.N.F)
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
EMPLOIS
RESSOURCES
Compte d'exploitation
Valeur ajoutée brute 13 619.2 14 632.4 17 203.8 18 791.3 19 411.8
Solde des revenus primaires / Revenu national 4 471.2 4 615.6 5 499.2 5 599.0 6 117.9
Cotisations sociales 116.4 127.4 158.6 162.4 166.4
Autres transferts courants 133.6 151.4 175.7 199.5 226.8
Indemnités d'assurance-dommages 133.6 151.4 175.7 199.5 226.8
Compte de capital
Epargne brute 3 096.3 3 224.2 3 841.0 3 893.8 4 335.4
Transferts en capital 511.9 589.3 583.5 859.3 1 088.8
Subventions d'investissement 295.6 287.2 215. 498.3 649.5
Source :INS
ANNEXE 22 BIS
COMPTE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (APU)
VALEURS EN MILLIONS DE DINARS
EMPLOIS
Opérations et soldes comptables 2005 2006 2007 2008* 2009**
Production ou Compte extérieur Biens & Services
Consommation intermédiaire 1 381.9 1 503.9 1 613.7 1 767.5 1 912.0
Valeur ajoutée brute 6 302.6 6 767.6 7 347.3 7 938.3 8 655.4
Compte d'exploitation
Solde des revenus primaires / Revenu national 5 537.9 5 905.0 6 107.0 6 797.8 7 623.9
Compte de distribution secondaire du revenu
Impôts courants sur les revenus et le patrimoine 35.1 33.5 34.1 36.9 38.8
Prestations sociales en espece 1 942.4 1 960.0 2 120.5 3 014.4 3 327.3
Autres transferts courants 624.7 525.4 648.3 906.3 983.6
Primes nettes d'assurance-dommages 10.4 11.4 12.6 8.4 9.6
Transferts courants entre admini. publiques 422.9 321.3 342.3 645.5 675.4
Coopération internationale courante 6.4 5.2 12.2 30.8 32.2
Autres transferts courants divers 185. 187.4 281.2 221.7 266.4
Revenu disponible brut 9 279.3 10 055.5 10 794.9 12 135.0 13 229.4
Compte d'utilisation du revenu disponible
Dépense de consommation inale 7 574.6 8 162.2 8 810.2 9 413.4 10 282.4
Epargne brute 1 704.6 1 893.3 1 984.7 2 721.6 2 947.0
Compte de capital
Transferts en capital 562. 677.1 716.9 979.9 1 288.9
Subventions d'investissement 340.2 318.3 251.5 552.5 720.1
Autres transferts en capital 221.7 358.8 465.4 427.5 568.8
Formation Brute de capitale Fixe 1 706.4 1 801.9 1 949.9 2 254.2 2 776.1
Actifs non produits 5. 4.8 12.1 18.9 22.6
Capacité ou besoin de inancement -380. -407.1 -490. -303.7 -852.2
Ecart Statistique 4.1 4.8 1.8 1.9 2.8
Compte financier
RESSOURCES
Opérations et soldes comptables 2005 2006 2007 2008* 2009**
Production ou Compte extérieur Biens & Services
Production des biens et services 7 684.5 8 271.5 8 961.0 9 705.8 10 567.5
Production des biens et services marchands 483.9 498.7 528.1 639.2 663.8
Production des services non marchands 7 200.6 7 772.8 8 432.9 9 066.7 9 903.7
Compte d'exploitation
Valeur ajoutée brute 6 302.6 6 767.6 7 347.3 7 938.3 8 655.4
Compte d'affectation des revenus primaires
Revenu d'exploitation 1 277.4 1 389.1 1 506.0 1 633.1 1 760.9
Revenus de la propriété 1 198.4 1 488.8 1 464.7 1 917.0 1 814.8
Intérêts 336.4 543.7 366.3 341.8 348.4
Revenus distribués par les entreprises 594.1 664.9 868.2 1 270.2 1 184.9
Loyers nets des terres et redevances 267.8 280.2 230.2 305. 281.6
Impôts sur la production et les importations 5 097.7 5 289.1 5 723.8 6 669.9 6 962.5
TVA non déductible 2 307.5 2 486.6 2 659.3 3 331.3 3 399.7
Droits et impôts sur les importations (hors TVA) 575.3 572.3 595.5 687. 659.2
Impôts sur les Exportations 7.4 8.1 18.9 25.1 15.7
Autres impôts sur les produits 1 860.9 1 801.9 1 939.5 2 065.0 2 290.8
Autres Impôts sur la production 346.6 420.3 510.5 561.5 597.
Subventions -953.7 -1 123.9 -1 394.8 -2 234.5 -1 714.7
Subventions sur les produits -792.4 -933.8 -1 236.6 -2 044.0 -1 430.5
Subventions sur la production -161.3 -190.1 -158.2 -190.4 -284.2
Compte de distribution secondaire du revenu
Solde des revenus primaires / Revenu national 5 537.9 5 905.0 6 107.0 6 797.8 7 623.9
Impôts courants sur les revenus et le patrimoine 2 960.7 3 210.3 3 823.3 4 280.2 4 724.2
Cotisations sociales 2 646.4 2 858.3 2 995.5 3 772.0 3 929.9
Prestations sociales en espece
Autres transferts courants 736.5 600.6 672. 1 242.5 1 301.1
Indemnités d'assurance-dommages 7.9 8.7 9.6 3. 3.2
Transferts courants entre admini. publiques 422.9 321.3 342.3 645.5 675.4
Coopération internationale courante 99.7 119.2 148.4 205.7 214.2
Autres transferts courants divers 205.9 151.4 171.7 388.3 408.3
Compte d'utilisation du revenu disponible
Revenu disponible brut 9 279.3 10 055.5 10 794.9 12 135.0 13 229.4
Compte de capital
Epargne brute 1 704.6 1 893.3 1 984.7 2 721.6 2 947.0
Transferts en capital 188.6 183.5 204.1 227.7 288.4
Impôts sur le capital 11.7 14.6 16.3 18. 20.6
Autres transferts en capital 176.9 168.8 187.8 209.7 267.8
Compte Financier
VARIATION DES DETTES
Or monétaire et DTS
Monnaie et dépôts 139.8 114.9 190.1 395.6 139.6
Titres autres que les actions 292.8 838.6 358.4 -924.6 -165.9
Crédits 306.5 -915.5 -588.7 193.2 55.7
Actions et autres participations
Réserves techniques d’assurances
Autres instruments inanciers 210.9 751.8 419.1 697.6 2 518.5
Solde des créances et dettes -384.2 -411.9 -491.7 -305.7 -855.
Source :INS