Mise en Place de l'ABC
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Mise en Place de l'ABC
Phase Conceptuelle
CAS DE LA SOCIETE CIEC
PROJET PREPARE PAR : Abdellah Jaoui Sous lencadrement de : M A. Biad M Salah ddine Mediouni
Novembre 2004
Abdellah JAOUI
A ma famille, A hmad.
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Remerciement
Je remercie tout dabord M. A. Biad pour ses prcieux conseils, son accompagnement et pour son entire disponibilit durant la prparation de ce mmoire. Mes remerciements vont galement M Salah ddin Madeiouni Directeur Gnral de la socit CIEC pour ses orientations et son encadrement tout au long de ma carrire au sein de CIEC. Je suis galement reconnaissant toute personne qui ma aid, de prs ou de loin la ralisation de ce travail.
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ITRODUCTION PROBLEMATIQUE PARTIE I : PRESENTATION GENERALE CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA CIEC SEC TION I : REALISATION DE LA SOCIETE SECTION II : L ORGANIGRAME CIEC CHAPITRE II : ENVIRONNEMENT DE LA CIEC SECTION I : MARCHE DES JOUETS ET JEUX SECTION II : LES INTERVENANTS SECTION II: LE PARTENARIAT CHAPITRE III : LES SPECIFICITES DE L ACTIVITE SECTION I : LE CYCLE DE COMMERCIALISATION SECTION II : LES POINTS DE VENTES
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13 13 14
18 18 19 20
22 22 25
PARTIE II : CONSTATS ET APPORTS DE LA METHODE ABC CHAPITRE I : LA CONCEPTION ACTUELLE DES COUTS 28 SECTION I : LES CHARGES SECTION II: LE SUIVI DES COUTS ACTUELLE
28 29
CHAPITRE II: LAPPORT THEORIQUE DE LA METHODE ABC SECTION I : PRINCIPE DE LA METHODE ABC
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SECTION III : NOTION D INDUCTEUR D ACTIVITE 38 SECTION IV: ATTENTES DE LA METHODE Pr CIEC 39 SECTION V: CONDITIONS DE SUCCES PARTIE III: CONCEPTION DE LA METHODE ABC
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CHAPITRE I : LES ETAPES DE CONCEPTION SECTION I : LES ETAPES DE CONCEPTION SECTION II : PLAN D ACTION CHAPITREII: PROPOSITION DE DECOUPAGE SECTION I: LES CENTRES DE FRAIS GENERAUX SECTION II : LES CENTRES DE SUPPORT SECTION III : LES CENTRES DACTIVITE SECTION IV : DIFFICULTES DE CONCEPTION LIMITES DE L ABC CHAPITRE III : LE CONTROLE BUDGETAIRE SECTION I : LE SYSTEME BUDGETAIRE SECTION II : LES ETAPES DUN PROCESSUS BUDGETAIRE SECTION III : LE CONTROLE BUDGETAIRE CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES
44 44 45
52 52 53 54
ET
55 58 58
59 60
62 63 64
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INTRODUCTION :
Suite lentre des grands distributeurs du jouet au march marocain, les distributeurs locaux ont assist une compression des marges. Pour remdier ce manque gagner, ils ont besoin de matriser leurs cots. Dans cette perspective, le rle du contrleur de gestion est de fournir la Direction Gnrale des outils danalyse et daide la dcision pertinents. Cette dernire constitue une fonction transversale impliquant lensemble des entits de la socit. Elle reprsente une direction fonctionnelle coordonnant le systme dinformation, la gestion oprationnelle et la stratgie retenue par la Direction Gnrale. Lorganisation interne doit tre segmente en centres de profit, de cot et le contrle de gestion doit sortir dun rle traditionnel de destinataire de linformation pour se positionner comme prestataire de services pour lensemble des centres de profit. Un processus qui sarticule autour de : Une identification des cots, la dtermination des performances en matire de rsultat. Une budgtisation des ressources ncessaires lapplication de la stratgie. Une mesure et analyse des informations qui seront transmises la Direction. Pour mener bien ces missions, le contrle de gestion & la Direction informatique sont indissociables. Cette collaboration devient ainsi stratgique pour lentreprise.
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Lanalyse
multidimensionnelle
permet
de
prendre
des
dcisions pertinentes et relationnelles, le contrle de gestion est demand de mettre et animer les outils suivants : Lidentification des performances des diffrentes activits : rentabilit/mtiers. Lidentification rentabilit/produit Le ciblage de la clientle la plus profitable : rentabilit/client. Le dfi immdiat du contrle de gestion est incontestablement le souci de la rentabilit et de la comptitivit, que ce soit dans une approche par centre de profit, par client, par produit ou gamme de produits. Evaluer les performances des centres de profits, identifier les produits et cerner les clients les plus profitables est devenu vital pour pouvoir oprer des choix stratgiques. Le dveloppement de ces outils nest possible que grce la puissance du traitement informatique quoffre le systme dInformation Gnral de la socit. Ds lors, cest au contrleur de gestion quappartient de mettre en place des mthodes de calcul qui rpondent aux besoins des responsables et tiennent compte dventuelles carences dans le systme. des produits les plus rentables :
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PROBLEMATIQUE :
Comme sur la plupart des PME, on ne parle pas dun dpartement Contrle de Gestion, mais dun contrle de la direction gnrale de toutes les charges de lentit. A loccasion de chaque clture, les Dpartements reoivent de la direction les instructions qui leur permettent de bien clturer la priode encours. Ces instructions ont pour objectifs de dtailler un calendrier des tats demands et de dfinir la nature des informations demandes. Lactivit commerciale de toute organisation ncessite galement une information complte et pertinente pour le bon droulement de ses organes . Au sein du Comptoir dImportation dExportation et de Commission Ciec lexistence dun outil efficace de dtermination du prix est primordiale. La valorisation du stock au prix de revient nest en autre quun souci pour llaboration complte des rubriques de charges. Une insuffisance due certains nombre de points : - Absence dun suivi clair des cots. - Lincapacit du suivi actuel de donner des cots rels - La plupart des cots sont indirectes. Pour pallier ces insuffisances, ce travail consiste faire le point de la dmarche suivi pour lanalyse des cots dans un premier lieu.
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Vient dans un deuxime lieu un aperu sur les apports de la mthode ABC comme outil choisi pour le suivi des cots. En troisime partie nous essaierons de faire une conception de la mthode ABC pour ainsi arriver aux fins des gestionnaires. Le contrle de gestion par Activity Based Costing est une mthode de contrle de gestion qui se dmarque de celles dj existante par une analyse plus complte en terme dactivit et de processus. La mthode permet de calculer le cot des produits (ce que font aussi les autres mthodes) et le cot dun objet de cot (cot dune facture, dun devis, de lentretien hebdomadaire). Elle apport aussi une aide dans le pilotage dune entreprise fonction. Lanalyse ne sarrte pas l, car le mmoire contient aussi une rflexion sur le pilotage de lentreprise par le biais dun contrle budgtaire appuy par la mthode ABC. en apportant une vision organisationnelle dtache de la notion de
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PARTIE I :
Prsentation Gnrale
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CHAPITRE SOCIETE
PREMIER :
PRESENTATION
DE
LA
Part de march en %
10%
5%
Ciec
Import 2000
25% 60%
BBL
Divers
Source Cofarma
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Nous soulverons ci-dessus une liste non exhaustive des marques de jeux et jouets commercialiss par Ciec, on note que pour Citer : TALENTOY HASBRO
EASTCOLIGHT
DRUON
BONTEMPI INTEX
CHEING SHEONG
RUSS BERRY
UNIS
HARIBO
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Contrle et rapprochement des factures aux commandes Suivi Rglement du fournisseur Communication des listes colisage en interne et envoie de ltat drogatoire des quantits au fournisseur.
II/ LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE : La direction a en premier la charge de tenir la comptabilit gnrale de la socit. Lorganisation de la direction permet : Lenregistrement de tous les mouvements comptables au jour le jour Llaboration des tats financiers et comptables. Le Calcul de limpt et analyse des ratios. La comptabilit est assure sur des exercices annuels dits communment exercice comptable . Lanalyse des recettes et dpenses de la socit est principalement faite sur la pure interprtation des documents de la comptabilit gnrale. Ladministration des ventes est une des missions de la direction. Les Tarifs approuvs font objet dintgration et contrle sur les diverses pices de ventes. Ladministratif prend attache avec les commerciaux pour que les tarifs soient traits avec grand soin.
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Le service assure galement la gestion du personnel. Le recrutement, la formation, la communication, et la promotion font partie du quotidien de la direction administrative et financire. III/ LA DIRECTION COMMERCIALE : Cest le pilier de la socit, il est en charge de la mise des produits la vente. La direction est repartie entre le Commercial et la Gestion du stock de la socit. Lactivit commerciale de la socit couvre toute catgorie de clients ce qui supposait une gestion assez rentable. Le rpertoire client est gr par lABC pour assurer aux grands rapporteurs une satisfaction exemplaire leurs marges. La gestion du dpt de la socit est du quotidien de la direction. La tenue du stock rel est capital tant donn que tout produit disponible est sujet la vente. Une organisation physique trs claire et propre est aussi de grande importance, mais et surtout de grand support pour lactivit commerciale. Cest la raison de lattachement du dpt la direction commercial. Il est impossible dimaginer une telle direction sans un parque automobile pour la livraison. Cest ainsi que la gestion du parque de la socit est sous la gestion directe du commercial. La gestion des cots suppose la base la rationalisation de tous les inducteurs de cots. Parmi ces
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inducteurs de cots, le cot des livraisons. Cest sur cette base que les livraisons sont gres la mesure du possible avec rationalit pour minimiser le cot.
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galement un march parallle. Limitation des grandes marques est chose courante. Vue labsence totale de toute intervention tatique le secteur informel ne fait que sagrendir. SECTION II : LES INTERVENANTS : Le gain assez important du commerce du jouet laisse une base trs diversifie dintervenants. Les premires grandes entits du domaine sont des socits patronales peu structures. La plupart ont profit de lmergence du secteur en sagrandissant. Lacquisition des licences de distribution est au debut des annes 90 tout le grand souci. La concurrence est ainsi ne entre ces grandes familles du jouet pour pouvoir couvrir un besoin grandissant surtout en parallle louverture des places de grande distribution. Les petits pargnants ont cre galement de petites organisations qui ont un poids non ngligeable sur la structure globale du secteur. Les investisseurs trangers sont aussi prsents dans ce secteur. Les deux marques Franaise la grande recre et Joupi puis la belge Maxi Toys sont parmi les premires faire leur entre. Le march encore porteur laisse dautres de faire des tentatives sur toutes les grandes villes faisant de la classe ais leur cible sur des points de ventes spcialiss. Notons aussi lintrt des Asiatiques au march marocain.Ces derniers ont cre de petites entits de distribution de leur propres
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marques et parfois distribuent des produits imits et import directement dAsie. Une structure qui ne laisse aux locaux que de mettre les dbouchs double.
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En 2002, La Grande Rcr a initi son dveloppement international, avec deux implantations au Maroc. Ce dveloppement se poursuit en 2003 avec deux implantations en Belgique et des implantations en cours en Europe du Sud.
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I / LAPPROVISIONEMENT:
La socit passe presque la totalit de ces commandes du
jouet des fournisseurs trangers. Lentit dapprovisionne-ment prend contact avec les fournisseurs en traduisant la demande du march en commande dachat. Le service import prend attache avec tous les intervenants internes, commercial et administration et transmet le bon de commande au fournisseur. Le contact est assur avec le fournisseur pour complter le dossier dimport surtout la dfinition de la banque de domiciliation et attend rception de la facture pro forma. Le transitaire reprend le flombo pour limputation douanire et sengage de prsenter le dossier de la socit autorits comptentes. auprs des
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La totalit des charges sont comptabiliss et bien entendu convertis au taux de change actuel pour constituer le cot dapprovisionnement des produits.
II/ STOCKAGE :
Parmi les grandes rubriques du bilan Ciec on site le stock norme du produit fini. Le produit approvisionn est mis en entrept en attente de la vente. Lentrept de stockage est reparti par marque, il sert au mme temps comme show room de la gamme. Il est prvu sur la stratgie actuelle un show room ddi aux produits phares de chaque marque ainsi que les dernires nouveauts. Ce qui est aussi de poids sur la gestion du stock cest la cration dun stock dvaloris ou sans valeur pour tous les produits qui sont sans valeur marchande. Ce dernier se doit tre identifi facilement. La Provision ainsi constitue est ici une opration qui allgera la charge norme de la gestion du stock.
III/ LA VENTE :
La troisime grande composante du processus de lactivit est la vente. Lobjet de toute organisation but lucratif est la cration dune plus value via la vente de ses produits ou services. Lamnagement de tous les outils ncessaires est capital pour faire de cette vente le pilier du gain. Une quipe bien motive et
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disposant de tous les moyens ncessaires assurent un gain plus important. Lorganisation de Ciec contient de cet intrt permis les moyens ncessaires pour que la vente du jouet soit mene bien. La Ciec en tant que Grossiste distribue ses produits sur un catalogue vari de clients. Le produit est vendu au semi grossiste tout comme les vendeurs en dtail sur tout le pays. Autre que les magasins spcialiss du jouet les grandes places de distribution du royaume sont les privilgis de la socit. Les quelques multinationales de la grande distribution du pays font parti du rpertoire de Ciec. Il nest pas sans intrt non plus que les particuliers soit parmi la cible de la socit. Ces derniers sont soit directement des personnes physiques ou des entits morales. Ci attach un benchmark du rpertoire client de la socit pour le premier semestre 2004:
% de rpartition du Chiffre d'affaire par categorie 0,3% 5,0%1,0% 3,1% 3,1% 0,4% 3,8% 26,5%
26,5% 0,3% Comit E/se Librairie Supper March Club&Hotel Magasins Specialiss Ssociets 30,0% Hyper March Palais Royal Particulier Magasins LGR Ecoles
Faut il signaler que la cration de magasins spcialiss jou positivement sur llargissement du rpertoire de vente de la
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socit. Le produit est de plus en plus connu du consommateur final qui reste avant tout le catalyseur de la demande globale.
ncessit des moyens plus gros pour satisfaire tout le besoin. La cration des units de ventes prs du consommateur final est une stratgie de faire connatre au mieux le produit et aussi le rendre trs accessible. Il est noter que la concurrence de plus en plus rude ncessit de mettre les dbouchs double. Le march de plus en plus incertain a incit la cration de point de vente sous forme de Magasins spcialiss du jouet. A part les locaux du sige, la socit dispose de deux points de vente : un sur Casablanca et un autre sur Rabat. Les deux sont sous forme de franchise.
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PARTIE II
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SECTION I :
LES CHARGES
La plupart des organisations du tissu conomique marocain PME-PMI ont centr leur analyse de lentreprise sur une analyse par nature. Et parfois on fait de la simple lecture du rsultat la seule analyse conomique de toute une organisation qui reste avant tout productrice de valeur ajoute et entit inductrice de richesse. La composition du bilan de la socit Ciec laisse une grande concentration sur la rubrique Stock (actif circulant est de 93% du
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total bilan) et les immobilisations incorporelles sont un grand fardeau sur le rsultat. Les charges indirectes (personnel) sont aussi non ngligeables.
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gestionnaires. Ces derniers se contente de tirer de leurs mthodes le maximum dinformation ncessaire la prise de dcision. Toute entreprise prsente aussi des besoins particuliers spcifiques sa structure ou son activit, il est nanmoins difficile de porter des critiques ferme sur la mthode utilis par une organisation. Toute mthode en effet permet une vision sur un volet bien prcis. Il est aussi capitale de chercher aussi une dmarche qui permet une analyse plus fine et dynamique a fin dassurer le suivi du march.
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Elle nest pas la merci des gestionnaires pour leurs besoins au quotidien. La mthode de gestion la plus connue des outils classiques est celle des cots complets. Son principe consiste dcouper lentreprise en centres danalyse, chacun deux tant constitu par un groupement de moyens concourant au mme but et dont lactivit peut se mesurer en units dites charges sont alors rparties par auxiliaires sont rpartie dans un units d uvre . Les centre , celles des centres dits deuxime lieu sur les centres
principaux pour le calcule de lunit duvre. On constate donc une inadquation grandissante de cette mthode par rapport la ralit modlise. Tout dabord le dcoupage de lentreprise en centres danalyse un caractre arbitraire. Il devient de plus en plus inadapt aux logiques actuelles (ingnierie simultane, organisation par projet.). En effet assurer la complexit croissante des nouvelles formes dorganisation en maillant les diffrents centres de dcision est une ncessit. Un dcloisonnement recherch surtout en comptabilit analytique qui se veut un dcoupage clair en centre danalyse. Par ailleurs, lvolution actuelle de la structure des cots (cots fixes et indirects) du fait de lautomatisation et le dveloppement de services non directement productifs .Ce phnomne vient renforcer la critique que lon peut faire sur larbitraire des cls de rpartition des centres auxiliaires sur les centres principaux de la comptabilit analytique. Ces models impliquent en effet une stabilit du dcoupage de lentreprise en centres ainsi que de la dtermination des cls de rpartition. A
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cette remarque vaut un mix des produits et services commercialiss qui volue et quune modification des units duvres leur soit implique. Ainsi dans tout atelier des dsquilibres de charges apparaissent entre les diffrents postes de travail, certains tant systmatiquement sous chargs alors que dautre en permanence surchargs et deviennent des goulot dtranglement. Il est assez vident quil faille systmatiquement des mesures dallgement du rapport charge/capacit de ces postes. Or la mthode classique ne permet pas de diffrencier ces postes critiques et par exemple les charger encore plus parce que leur cot horaire apparat prcisment plus lev que certains autre postes. On a vue que les mthodes classiques sont orientes vers le calcul du cot de revient par unit duvre et qui est aussi en contrle de gestion loutil de base de llaboration des budgets prvisionnels par centre de cots ou de profit. Limpratif du contexte actuel est le contrle de la productivit. Cette dernire tant le rapport entre la valeur de ce qui est produit rapporte la valeur de ce qui a t consomm pour produire, cest bien de maximiser la productivit quil sagit puisque les instruments comptables sont orients vers la matrise de la valeur de ce qui est consomm pour produire. Faut il ajouter aussi les impratifs de qualit flexibilit et ractivit auxquels les mthodes classiques ne permettent pas de mesurer et donc que ces dimensions de la performance et defficience passent inaperus ?
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Sous un autre angle, lunit duvre utilise aux mthodes classiques peut tre priori quelconque, la seule condition dtre reprsentative de lactivit du centre danalyse considr. Apparaissent alors deux types dunits heure de MOD facture et le Chiffre daffaire. Cependant force est de constater que dans la majorit des cas surtout industriel lheure est choisie et fait lobjet des valuations et contrles les plus stricts possibles. Un choix qui se justifie bien si lheure est galement lunit de facturation et en plus que si la source principale utilise est la main duvre. A lheure actuelle, limportance de la main duvre diminue dans la valeurs ajoute produite au profit de la part cre par des quipements de plus en plus sophistiqus, on conoit fort bien que ces mthodes de comptabilit des cots soient de plus en plus inadaptes aux besoins de gestion. En fin on peut remarquer que dans un contexte de concurrence de plus en plus svre ce qui importe toujours est la valeur du produit aux yeux du client. Une valeur qui symbolise les fonctions et services du produit aux yeux du client. Dans le but damliorer la comptitivit de lentreprise cest par consquent le cot de ralisation de ces fonctions et services quil import dvaluer et de suivre. Or un dcoupage en centre danalyse sur des critres dorganisation (homognit des activits, dcoupage des responsabilits des cadres .) ne permet pas cet objectif devant un besoin qui se veut en fonction de critre reposant sur la structure fonctionnelle des produits commercialiss.
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point de
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SECTION I : I / Dfinition :
La mthode ABC repose sur la comptabilit analytique. Elle permet une organisation de dterminer le cot actuel associ chaque produit et service produit par cette organisation sans rfrence la structure organisationnelle de celle-ci. LABC est une pice essentielle dans un effort damlioration des processus des oprationnels. activits Elle permet de mesurer les cots la de performance dune organisation,
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production, la rentabilit et finalement, permet didentifier les processus damlioration. L'ABC consiste remplacer les imputations arbitraires (cls de rpartition), qui polluent le calcul des prix de revient par une imputation plus efficiente. Ainsi l'analyse ABC permet de modliser la squence logique de formation des cots et rconcilie la mesure de la rentabilit des clients des produits et des canaux de distribution : Les clients consomment des produits et services travers un canal de distribution. Le couple produits et services/canal de distribution consomme des cots directs et des activits. La consommation de ces activits est gnralement proportionnelle au volume et au temps pass (notion d'inducteurs) Ces activits consomment des ressources de l'entreprise : du personnel, des ressources informatiques, des locaux (inducteurs de ressources)
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Lopration consiste dfinir les units de travail costs drivers lies aux transactions. Le choix de lunit la plus pertinente est primordial pour la russite de lexercice. La quantification temporelle se ralise par interviews et mesures sur le terrain. La difficult de cet exercice rside dans le traitement des occurrence non standard (unique, conditionnelle..) loges au sein dune tache. Le support dun bon systme informatique ABC permettra de grer correctement ces exceptions.
SECTION II : NOTION DE CENTRE DACTIVITE La notion dactivit est au cur de la mthode ABC, quest ce quune activit ? Une activit est dfinie comme une combinaison de personnes, de technologies, de matire premire, de mthode et denvironnement qui permet de produire un produit ou un service donn Biscos P.L., Contrle de Gestion et Management dition Montchristien1995. La notion dactivit favorise une approche dynamique de la prise de dcision. Les systmes de cots traditionnels relve dune analyse statique et partielle focalis sur le produit. Or les activits sont ce que lorganisation fait. Si lon veut introduire des changements, il convient de changer le mode de fonctionnement des activits identifies.
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Elle permet dtablir un lien immdiat entre le calcul des cots et lanalyse stratgique. La notion dactivit est essentielle dans la position concurrentielle dune organisation, puisque lavantage peut se construire au niveau dune ou de plusieurs activits qui constituent la chane de valeur soit en matrisant davantage la coopration et la coordination. Elle ne cherche pas uniquement valuer le cot des produits finis. La dmarche consiste valuer le cot de tous les lments de tous les lments susceptibles de prsenter un intrt pour les responsables afin de les clairer dans leur prise de dcision. Le principe est de pratiquer une affectation des charges indirectes plus fine que dans la mthode traditionnelle. SECTION III : NOTION DINDUCTEUR DACTIVITE :
Linducteur dactivit est un indicateur permettant de mesurer correctement le niveau dactivit. Pour les besoins de gestion, il est ncessaire de trouver une unit de mesure permettant de caractriser lactivit. Le but est de valoriser le cot de lactivit standard. A laide de cls de rpartition sur la base des inducteurs, les comptes de charges saffectent sur les activits. Le choix de la nature de cet inducteur est primordial : il doit permettre de rpartir les ressources consommes par chaque activit.
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Les inducteurs peuvent tre class en : Inducteur lis aux volumes fabriqus (heures de mains duvre ou heure machine.) Inducteurs lis aux lots ou aux sries (nombre de sries fabriques, de sries lances..) Inducteurs lis lexistence des rfrences (nombre de composants, de fournisseurs.) Inducteurs lis la structure de production
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De dfinir le cot de revient des composants et de chaque tape de son processus De mettre en place un contrle budgtaire global et dtaill, De suivre des carts, des dpassements, par produit ou par segment de march De proposer un outil de simulation (investissements, nouveau produit, ) D'organiser un vritable systme de pilotage.
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L'outil Intranet permet son insu de contourner les difficults structurelles en mettant en place un systme de contrle permanent des processus. Il peut ainsi devenir, s'il est bien conu et adapt aux spcificits de l'entreprise, le carrefour privilgi de l'efficience au service des individus : * Outil d'optimisation et d'acclration de la communication * Outil d'amlioration de la productivit et de l'organisation, * Outil de travail quotidien au service de la stratgie de l'entreprise.
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PARTIE III:
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PARTIE III : CONCEPTION DE LA METHODE ABC Lobjet de notre mmoire est mettre en lumire les fondement de la mthode ABC pour amliorer la gestion actuelle de CIEC vue comme insuffisante pour les besoin de gestion. Nous essayerons ainsi sur cette partie de passer en revu les tapes de conception de lABC comme mthode en premier lieu, en suite nous tracerons un plan daction de mise en place de son principe au sein de lorganisation.
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I / ETAPE 1 Processus
La premire phase consiste dterminer les processus. Il s'agit ici d'identifier les activits et les diffrents produits de son entreprise.
II / ETAPE 2 Analytique
Affectation de toutes les charges aux diffrentes activits: on obtient alors un total charges et un total temps par activit, qui constituent les ressources de fonctionnement de l'activit.
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la quantit de gnrateur.
V / ETAPE 5 Rpartition
A l'tape finale, on obtient le cot de revient du produit, en cot total et en cot unitaire, dtaill par activits. C'est un cot de revient prcis, incontestable: celui-ci va dsormais permettre la mise en place d'un contrle budgtaire, la simulation des cots pour les nouveaux produits, l'analyse des carts et des activits, l'analyse dtaille des composants.
SECTION II : PLAN D ACTION I / ANALYSE DES FONCTION DANS LORGANISATION A / Identifier les dpartements
Pour se faire, il est demand un listing des dpartements et des quipes : Division => Dpartement
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B 3 / Dterminer leffectif par centre dactivit et la surface par dpartement B 4 / Identifier les types demploys
Classer les employer dans lorganisation hirarchique dpartement. du
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A / Allocation des centres dactivit dpartement aux centres dactivits relis B / Allocation des cots de management
Il sagit ici dallouer les cots de centre dactivit management sur les autres centres dactivits du dpartement dont il est responsable en fonction du temps pass.
D / Centre dactivit de support identifier les bnficiairesIl sagit dtablir une liste des centres dactivits qui bnficie des services fournis par chaque centre dactivit de support.
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F / Centre dactivit de support obtenir des statistiques bases sur lunit duvre
Il faut dterminer pour chaque centre dactivit de support le pourcentage dallocation pour chaque centre dactivit qui bnficie des services du centre dactivit de support.
I / Centre dactivit oprationnel- obtenir des statistiques bases sur lunit duvre :
Il sagit dtablir le pourcentage dallocation pour chaque centre dactivits dont les clients ou les produits bnficient des services fournis par un centre dactivit oprationnel. Nous schmatiserons ce processus de la manire suivante :
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Dcrire lorganisation & dfinir les centres dactivit La structure des frais gnraux
Support1
Support2
Support3
Support4
Oprations
Oprations
Oprations
Commerc ial
Commerc ial
Trsoreri e
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Support
Support
Support
Sup port
Suppo rt
Opration
Opration
Comm
Trsorer ie
Centres de profit
Unit de Produit
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de ce genre. Toutes ces charges seront ainsi suivi et imputes au produit ou gamme de produits concerns. La simulation des ventes peut tre gnrale tous les produits de la socit comme elle peut tre cible. L imputation de la charge son objet est recommande pour con concrtiser une image fidle.
I / L ACTIVITE DE NEGOCIATION :
Pour notre analyse cette activit est mettre en place pour valoriser toutes les taches de prspection et negiciation avec les clients. Sa valorisation nous permmetera une aid sur son cout, et de la son contrle. Nous lui retenons comme inducteur le nombre de ngociations faites .
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Aprs confirmation du client sur son choix, la commande est communique pour sa prparation. La prparation entend lassemblage des articles de la commande, mais aussi la prparation des documents ncessaires pour la livraison. Le nombre de commandes prpares sera linducteur qui nous permettra le suivi de cette activit.
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Connaissance prcise du processus commercial Notions essentielles de Management et surtout de la conduite du changement Matrise des outils de suivi de projet Travail collaboratif constant Matrise des notions de processus. Des difficults, les principales difficults rencontres avec la mthode ABC relvent autant de son laboration que de sa mise en application. Quels sont les facteurs qui entravent la mise en place de la mthode ABC ? Pour les PME tout comme les grandes organisations, faut-il dire que la premire difficult surmonter est tout dabord lacceptation du projet de changement de mthodes comptables par la direction gnrale ? Les raisons principalement invoques sont les cots levs de mise en uvre. Dautres nont pas lintention dadopter la mthode car le systme actuel donne satisfaction et lon connat le degr de complexit de mise en place de cette mthode. Pour Bescos et Cauvin : Les avantages sont suprieurs aux inconvnients, sous rserve davoir la patience daller jusquau bout de la mise en place . Une ide qui soulve le degr de complexit de mise en uvre de la mthode ABC et de la dfinition prcise des diverses activits de lentreprise. En outre, les freins peuvent maner du systme dinformation et la structure organisationnelle. Autrement dit, les obstacles principaux concernent labsence de conditions techniques
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ncessaire et lincertitude lie au cot relatif au cot de cet outil et la rsistance au changement dans lentreprise. Ainsi, nous voyons que des freins et difficults multiples peuvent venir entraver la mise en place de la mthode. Il convient de se demander si les entreprises ont la mme conception de LABC et dans quelles conditions elles la mettent en place.
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des entits budgtaires. Cest un processus rapide, cohrent dans lensemble mais inefficace du fait que a peut entraner une dmotivation des acteurs de lentit.
en matire de rentabilit
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La budgtisation suppose une procdure budgtaire. Cette dernire doit rsumer les objectifs et aider les oprationnels faire des budgets et capitaliser de lexprience professionnelle. Elle doit tre modifies et adapt suivent les changements ventuels. Ce qui renvoie la souplesse de la structure par activit de lABC. La procdure Budgtaire sarticule auteur de cinq phases : Emission des besoins Elaboration des pr-budgets Centralisation des budgets Arbitrage, analyse et validation Excution et lancement des plans daction.
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mesure qui est lanalyse des carts . Cet outil permet de veiller au respect du budget fix pour chaque entit et de corriger une trajectoire stratgique en fonction des carts. Passer en revu cet aperus due systme budgtaire laisse mettre valeur certains points essentiels sur lesquels il doit reposer pour sa russite .on peut les rsumer en ce qui suit : Le budget est fait pour atteindre des objectifs, Le budget doit reposer sur des plans dactions qui doivent tre lisibles dans le budget, Le budget doit reposer sur une organisation de responsabilit, on a plus dadquation entre la structure budgtaire et la structure de responsabilit qui reflte lorganisation globale. Une politique de motivation du personnel dans le but de pousser les responsables atteindre les prvisions fixes en adoptant un systme de rcompenses. Disposer de boites outils qui vont permettre de recueillir et grer les informations.
Abdellah JAOUI
CONCLUSION :
Notre contribution la mise au point du projet de lABC a abord diffrentes facettes de ce projet : les aspects techniques avec notamment le mode de calcul du cot de revient par client, par produit ou gamme de produits et les principes de russite de cette analyse, mais aussi les aspects organisationnels dun projet qui met en collaboration plusieurs entits dans une attitude oriente vers une rsolution concerte des problmes. Notre laboration du projet a donn un aperu sur la complexit de mise en place oprationnelle dun outil de contrle de gestion. Cette complexit est lie la nature du systme dInformation Gnral de la socit, qui doit dsormais voluer pour parvenir poursuivre les nouvelles missions du contrle de gestion dans son rle de systme de pilotage, ou encore pour rpondre des demandes ponctuelles danalyse.
Abdellah JAOUI
Bibliographie :
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ARTICLES :
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Abdellah JAOUI
ANNEXES