Cours de Mécanique Appliquée
Cours de Mécanique Appliquée
Cours de Mécanique Appliquée
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Math.4.495 Bresse
COURS
DE
MÉCANIQUE APPLIQUÉE .
L'Auteur et l'Éditeur de cet Ouvrage se réservent le droit de le traduire ou
de le faire traduire en toutes langues. Ils poursuivront, en vertu des Lois,
Décrets et Traités internationaux, toute contrefaçon , soit du texte, soit des
gravures , ou toute traduction faite au mépris de leurs droits .
Le dépôt légal de cet Ouvrage a été fait à Paris dans le mois de Juillet 1860,
et toutes les formalités prescrites par les Traités sont remplies dans les divers
États avec lesquels la France a conclu des conventions littéraires.
MulletBachelier
DE
MÉCANIQUE APPLIQUÉE ,
PROFESSÉ
PAR M. BRESSE ,
Ingénieur des Ponts et Chaussées, Professeur de Mécanique à l'École des Ponts et Chaussées,
Répétiteur à l'École Polytechnique , Membre de la Société Philomathique de Paris.
SECONDE PARTIE .
HYDRAULIQUE.
PARIS ,
1860
(L'Auteur et l'Éditeur de cet Ouvrage se réservent le droit de traduction )
Bayerische
Staatsbibliothek
München
AVANT-PROPOS.
Pages .
AVANT-PROPOS . V
SECONDE PARTIE .
HYDRAULIQUE .
CHAPITRE PREMIER .
- 1
§ I. Rappel des principales notions d'Hydrostatique..
1. Objet de l'Hydrostatique , de l'Hydrodynamique, de l'Hydraulique . I
2. Définition de la fluidité parfaite ; division des fluides en deux
classes . 2
3. De la pression en un point d'un fluide en repos ; égalité de la
pression en tous sens .... 3
4. Équations générales de l'équilibre d'un fluide ... 6
5. Surfaces de niveau ..... 9
6. Cas particulier des fluides pesants .... II
7. Pressions totales supportées par les surfaces plongées dans un
fluide .... 13
8. Cas particulier d'une surface plane plongée dans un liquide pesant
homogène .... 14
§ II. Hydrodynamique... 16
223
tions générales du mouvement des fluides .... 27
15. Généralisation du théorème de Daniel Bernoulli... 30
16. Variation de la pression dans un fluide parfait en mouvement
permanent , pour des points successifs dont le lieu coupe nor-
333333333
malement les trajectoires .. ....
17. APPLICATIONS . 1 ° . Section transversale d'un courant curviligne.. 35
18. 2°. Règles pour calculer la pression d'un fluide en mouvement ,
dans certains cas particuliers ....... 36
19. Extension des théorèmes d'Hydrostatique et d'Hydrodynamique
à des cas d'équilibre ou de mouvement relatif..... 39
20. Exemples d'équilibre relatif et de mouvement relatif. 40
CHAPITRE DEUXIÈME .
ÉCOULEMENT PERMANENT D'UN LIQUIDE PESANT ET HOMOGÈNE PAR UN ORIFICE PERCE
DANS UN RÉSERVOIR.
contractée ....
༅་
CHAPITRE TROISIÈME .
ÉCOULEMENT PERMANENT DE L'EAU DANS LES TUYAUX DE CONDUITE .
42. Évaluation des forces produites par la viscosité du liquide .... 110
43. Loi de la distribution des vitesses dans la section transversale
du tuyau.. 113
44. Vitesse moyenne . 117
45. De la détermination expérimentale du coefficient de viscosité ɛ
et de la fonction f( W ) .. . . . . 119
CHAPITRE QUATRIÈME .
DU MOUVEMENT PERMÅNENT DE L'EAU DANS LES CANAUX DÉCOUVERTS .
CHAPITRE CINQUIÈME .
DU MOUVEMENT DES GAZ.
CHAPITRE SIXIÈME .
DE LA PRESSION RÉCIPROQUE DES FLUIDES ET DES SOLIDES , PENDANT LEUR MOUVEMENT
RELATIF ; MESURE DE LA VITESSE DES COURANTS .
Pages.
§ I. - Action exercée sur un solide par un fluide en mouvement.. 310
102. Généralités . 310
103. Choc d'une veine liquide contre un plan .... 311
104. Pression d'un liquide en mouvement permanent dans une con-
duite cylindrique , contre divers obstacles ..... 316
1º. Cas où l'obstacle est une plaque mince perpendiculaire au
courant... 316
2º. Pression sur un corps arrondi en amont et plat en aval ……….. 320
3º. Cas d'un corps cylindrique d'une longueur modérée ...... 320
105. Remarques générales sur la pression d'un liquide indéfini
contre divers obstacles , dans le mouvement relatif uniforme .. 323
106. Expériences de Dubuat sur des prismes entièrement plongés
dans un courant d'eau . . . . . . 328
107. Résultats relatifs aux corps prismatiques flottants , garnis de
proues et de poupes .. 329
108. Action supportée par un corps , de la part d'un milieu gazeux . 331
109. Calcul théorique de la pression totale supportée par une sur-
face placée dans un courant liquide ou gazeux……. 331
CHAPITRE SEPTIÈME .
DES MOTEURS HYDRAULIQUES ET DE QUELQUES MACHINES A ÉLEVER L'EAU.
PLANCHE I.
DE
MÉCANIQUE APPLIQUÉE ,
PROFESSÉ
SECONDE PARTIE .
HYDRAULIQUE.
CHAPITRE PREMIER .
mot. Tous les gaz et la plupart des liquides que l'on peut avoir
à considérer habituellement, comme l'eau , le mercure , etc. ,
s'approchent sans doute beaucoup de la fluidité parfaite ; ce-
pendant ils sont doués d'une certaine viscosité ou cohésion
facile à mettre en évidence par les expériences les plus simples ,
qui s'oppose dans une certaine mesure aux disjonctions et
déformations dont nous parlions tout à l'heure , et dont il est
indispensable de tenir compte en étudiant divers problèmes
particuliers , comme on le verra plus tard . Mais cette nécessité
n'existe pas quand on ne considère que des fluides en équi-
libre ; car toutes les expériences tendent à démontrer que les
forces produites par la viscosité ou cohésion entre les molé-
cules fluides, ou par l'adhérence de celles-ci avec les molé-
cules solides en contact physique avec elles , deviennent sensi-
blement nulles quand il s'agit de fluides à l'état de repos absolu
ou relatif.
On distingue ordinairement deux classes de fluides les
liquides et les gaz . Les premiers sont caractérisés par une com-
pressibilité très-faible, et nous la supposerons théoriquement
nulle , ce qui ne peut entraîner que des erreurs assez petites
dans les applications ordinaires . Les seconds sont, au contraire ,
éminemment compressibles, et reprennent leur volume primi-
tifquand on supprime la force qui avait produit la compression ;
pour cette raison , ils sont aussi nommés fluides élastiques.
0,
pwòs — p'wo's + = jhwôs = 0
g
soit, en supprimant le facteur d's ,
p — p'+ =jh = 0,
ou enfin
( 1) ' = p + = jh .
p
dp
opposées , elles ont pour somme algébrique dx dx dydz.
Les pressions sur les quatre autres faces sont dans une direc-
tion perpendiculaire . Les forces extérieures au fluide , agissant
sur l'élément AB ... H dont la masse est pdx dy dz, donnent
une résultante qui , projetée sur l'axe des x , est p X dxdydz .
On aura donc d'abord
dp
dx dx dy dz + pXdx dy dz = o,
ou bien
dp
dx = ? X.
អន
dp
----- FZ.
dz
(4) p = Kp ;
kp
(4 bis) P 2
Ital
dp
étant une différentielle exacte , Xdx + Y dy + Zdz doit en
Kp
être une aussi , et dans ce cas p sera connu en fonction de x ,
P.
y, z : on en déduira p, qui est égal à 2.
K
enfin, il peut arriver dans d'autres cas généraux qu'il est inu-
tile de mentionner ici . Cette circonstance particulière que pré-
sente la quantité Xdx + Ydy + Zdz entraîne des consé-
quences assez remarquables .
Pour les établir, supposons donc que l'on ait
f( x, y, z ) = const .;
par suite ,
d.f( x, y, z ) = 0 = X dx + Y dy + Zdz ;
dp = pdC ;
dp dC
kp
d'où l'on tire
Ө -I
• = a1 ( kpdC - 1 ) ;
dp = п dz .
(5) Po + 11 (z - z.o ) ;;
p = Р.
dp = p gdz
PР. + пz.
HYDROSTATIQUE ET HYDRODYNAMIQUE RATIONNELLES . 15
Si maintenant est l'un des éléments soumis à la pression p
par unité de surface, sa pression effective sera po , et comme
toutes ces pressions sont parallèles, leur résultante aura pour
intensité z po , en désignant par une somme étendue à tous
les éléments w . Or on a
Σρω
w = Σ ( po0 + II z ) =- P. Σω + Πεω Ζ .
Σωζ
Po+ П Σω 2
Σωτ
et comme n'est autre chose que l'ordonnée du centre de
Σω
gravité de la surface , on voit que cette pression moyenne est
précisément celle qui a lieu dans le liquide à la hauteur de ce
centre de gravité .
On appelle centre de pression le point de la surface plane
où est appliquée la pression résultante . Pour obtenir ce point ,
on peut imaginer un cylindre ou prisme tronqué dont la sur-
face pressée serait la section droite en même temps que l'une
des bases , et dont l'autre base s'obtiendrait en portant sur cha-
que génératrice la hauteur représentative de la pression au point
où cette génératrice coupe la section droite . Ce cylindre étant
construit , si l'on en prend la portion qui se projette sur un
élément de sa section droite extrême , le poids de cette
portion exprimera la pression supportée par : donc la pres-
sion résultante sera égale au poids total du cylindre et passera
en son centre de gravité , ce qui détermine sa position , puis-
que déjà sa direction est connue . Cette résultante se confon-
drait avec le poids total du cylindre , si la pesanteur , changeant
de direction , prenait celle de la normale à la surface pressée .
La détermination du centre de pression est donc ramenée à
celle d'un centre de gravité.
Nous avons indiqué ailleurs ( nº 27 du Cours de Résistance
des Matériaux et Stabilité des Constructions ) un autre moyen
général de déterminer le centre de pression .
16 CHAPITRE PREMIER .
§ II. - Hydrodynamique.
(*) En toute rigueur, comme le fluide n'est pas continu, les dimensions d'une
surface qui en contiendrait une portion ne peuvent pas être supposées infini-
ment petites. Cependant, eu égard à l'excessive tenuité des molécules, qui doi-
vent se trouver en nombre considérable, même dans un espace insensible, les
conséquences de cette supposition sont en général très-acceptables, au moins
comme vérité approximative.
HYDROSTATIQUE ET HYDRODYNAMIQUE RATIONNElles . 17
cosité; il y a, au contraire , des problèmes où il est nécessaire
d'en tenir compte , parce que les phénomènes observés sont
principalement dus à son influence. Alors la petite surface
dont nous venons de parler ne se trouvera plus également
pressée en tous sens , car l'équation ( 1 ) du nº 3 devrait être mo-
difiée en tenant compte des forces produites par la viscosité ,
lesquelles ne disparaîtraient pas à la limite, car elles sont des
infiniment petits de même ordre que les pressions normales .
Pour donner, dans ce cas , une idée précise et nette de la pres-
sion , nous admettrons que, sans rien changer d'ailleurs à la
nature du fluide , on fasse disparaître toute viscosité . Après
cette modification , il ne subsisterait plus en chaque point M
qu'une pression bien définie, que nous considérerons comme
étant la pression du fluide en M. En isolant autour du point M
une très-petite quantité de fluide, tout élément de sa surface.
limitative sera donc regardé comme soumis à deux forces :
1º une force normale provenant de la pression proprement
dite, telle qu'on vient de la définir ; 2º une force de direction
inconnue à priori , provenant de la viscosité .
petites dx, dy, dz, nous verrions , par les considérations déjà
données au nº 4 , qu'il est soumis à une force totale ayant pour
composantes, dans l'hypothèse d'une viscosité négligeable ,
dp
, suivant l'axe des x ;
p) ,
dx dy dz (px - dx
dp
dx dy dz (pV — d , suivant l'axe des y ;
dy
X - 2 dp 2
P dx
Y I dp
p dy
Ꮓ 1 dp
P dz
du du du du
udt + · vdt + ·wdt + · dt .
dx dy dz dt
i dp =u du du du du
X + w + 9
P dx dx dy dz dt
I dp dv do dy dv
(1) Y = ll +v + w -
+ ,
e dy dx dy dz dt
dw dw dw do
Ꮓ 1 dp = u +w +
p dz dx dy dz dt
- 'd.pu d.pv
dx dy dz dt + + d.pwj
dx dy dz
dt dt) dx dy dz.
(p + 4
de de dp dp du dv dw
и + w + + + = 0;
dx dy dz dt dy
dx + dr dz
do + dj dy + d dz + df di
de dx dt
dx dz
do dp dp do
u +v + w +
dx dy dz dt
(2 bis) dv dw
du
+ dy + 0.
dx dz
du dv dw dp de
0, 0, = 0, = 0.
dt dt dt dt dt
X I dp =
P dx
Y dp Jy ,
e dy
2 I dp
= J₂.
P dz
(4) dᎢ .
dT-- dp = J, dx + J, dy + ↓¸dz,
P
V² = u² + v² + w² ,
Vd V → J₂ dx + J, dy + J, dz .
Р I
(6 ) T V2 const.;
P 2
X = 0, Y = 0, Ꮓ -= g.
P I
- V2 const.;
gz g 2
P V2
(8) Z = const.
• Π 2g
(10 ) p = L + Mn,
I
·(11) VdVXdx + Ydy + Zdz p.
P
A + Ba + Ca² + Da³ + ;
f(a) = Ba + C a² + D a³ + ·
D'un autre côté, nous avons dit que a est très-petit ; il est donc
probable que les termes Ca² , Da³ , ... , sont faibles relative-
ment au premier Ba , et qu'on est en droit de supposer, comme
l'a fait Navier, f(a ) proportionnelle à a. Mais ce n'est qu'une
1 dp d² u d'u d'u du du du du
X- +ε + + =u + w. +
p dx dx² dy2 dz2 dx dy dz dt
1 dp [d² w d2w dw dw dw dw dw
Z +ε + + =u +v ·+ w⋅ +
P dz dx2 dy2 dz2 dx dy dz dt
(
On peut arriver à ces équations par un procédé très -rapide , mais qui
n'est pas ( nous devons en convenir ) une déduction bien rigoureuse de l'hy-
(*) Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Sciences de Pa-
ris , tome XV .
HYDROSTATIQUE ET HYDRODYNAMIQUE RATIONNELLES . 29
pothèse de Navier. Pour savoir le changement à faire aux équations ( 1 ) du
n° 10, il faut simplement chercher l'expression de la force rapportée à l'u-
nité de masse, qui agit , en vertu de la viscosité, sur un élément quelconque
du fluide, et l'introduire dans le premier membre des équations : tout se
réduit donc à montrer que cette force a pour composantes suivant les trois
axes
d2u d2 u d2 u
ε + +
dx2 dy dz2
d2 v d2p d²ø
E + +
dx2 dy2 dz2
d'w d2 w d²
+ + dz2
( dx2 uly2
A cet effet remarquons d'abord que les faces ACGE et HDBF (fig. 2 ) du
parallélipipède fluide élémentaire AB ...H, possédant les vitesses différentes
du du
u et u + dx , s'écartent l'une de l'autre avec la vitesse dxdx, c'est-a-
dx
dire que leur vitesse d'écartement rapportée à l'unité de distance des deux
du
plans serait De là doit résulter une force analogue à celle que produit
dx
l'extension simple dans les solides, force à laquelle on peut supposer une
du
intensité pε sur chaque unité de surface, en admettant qu'elle est pro-
dx
portionnelle à la vitesse d'extension relative, et désignant par un coeffi-
ficient constant, qui serait en quelque sorte le coefficient de viscosité.
Le parallélipipède supportera donc sur la face ACGE une action totale
du
pe dydz dx dans le sens des x négatifs ; sur la face opposée HDBF il y aura
même les faces opposées ABEF et CDGH, possédant respectivement les vi-
du
tesses u et u + dy, dans le sens parallèle aux x, éprouvent dans cette
dy
direction un glissement simple, dont la vitesse rapportée à l'unité de dis-
du du
tance est ; il en naît aussi une force pa par unité de surface et une
dy dy
d2 u
résultante pa dx dy dz des actions exercées par la viscosité, dans la di-
dy2
rection de l'axe des x, sur les deux faces parallèles dont nous nous occu-
pons . Enfin le glissement relatif des faces ABCD et EFGH produit encore,
d2 u
•
dans la même direction , la force totale pɛ dx dy dz dz En additionnant ces
30 CHAPITRE PREMIER .
du d2 u d2 u
€ + +
( dx2 d y 2 dz2
I
(12) VdVdTdp + cos yds,
Р
V2
Z- log hyp. p + = const.
Kg 4 fecosyds - 2g
g V
h= z p Ро
II
Lorsque & o, ce qui est le cas d'un fluide parfait, on voit par
la dernière équation que la vitesse varie comme celle d'un
point matériel qui glisserait sans frottement le long de la courbe
A, A, lieu géométrique des points A, sous la seule action de la
gravité. Mais généralement Ф a une valeur différente de zéro ,
s
et le travail cos yds est négatif ; si nous posons
S
I Տ
9 cos y ds 5,
gS
long : il est clair alors que le niveau de l'eau dans ce tube sera
celui du point A baissé de 10" , 33, puisque cette hauteur d'eau
est celle qui représente la pression atmosphérique . On appelle
alors niveau piézométrique tantôt le niveau A, tantôt celui de
l'eau dans le tube, ce qui a peu d'importance, parce que l'on a
toujours à considérer la différence de niveau de deux colonnes
piézométriques et que le terme constant rom, 33 disparaît dans
la soustraction . La constatation directe , ainsi effectuée , de la
pression en un point quelconque d'un fluide en mouvement
serait sans doute la source de grands progrès pour l'Hydraulique ;
malheureusement , on doit reconnaître qu'il est presque impos-
sible de satisfaire à la condition essentielle de ne pas altérer le
mouvement par l'introduction de tubes dans le liquide , alors
même qu'ils ne pénétreraient presque pas à l'intérieur.
L'abaissement du niveau piézométrique depuis M. jusqu'en
I, ou le relèvement affecté du signe , sera ce que nous appel-
lerons la charge entre ces deux points ; la quantité ¿ s'appelle
au contraire perte de charge, expression parfaitement justifiée
puisqu'elle se retranche de la charge quand il s'agit d'avoir la
valeur de ·· Moyennant ces dénominations , le théorème
2g
de D. Bernoulli , dans le cas de liquides pesants et homogènes ,
s'énoncerait très-simplement comme il suit : L'accroissement
de la hauteur due à la vitesse est égal à la différence entre la
charge et la perte de charge.
Nous ne chercherons point comment cet énoncé devrait se
modifier pour s'adapter aux autres cas, lesquels se rencontrent
bien plus rarement dans les applications que nous avons à étu-
dier.
dp V2
(15 ) dr = е (N + 1/2") ,
d
dp -
(16) pP ;
do
dp - V2
dr P
P -P Pgz.
dp dp
eX, = px, dp = pz ,
dx dy dz
V = 0, W = 0,
d'où
do dov
=0 = 0;
dy dz
du dv dw
+ + = 0,
dx dy dz
se réduit à
du
.
=0
dx
du
D'ailleurs , à cause de la permanence , la dérivée partielle di
X 1 dp Y 1 dp - Z 1 dp
Jr, = Jy , J.;
p dx p dy pP dz
dp = dp dp
= 0,
dx dy dz
dp
ds P ( P + Q + T) ,
Q = 0, T= 0,
HYDROSTATIQUE ET HYDRODYNAMIQUE RATIONNELLES . 39
car alors l'équation ci-dessus resterait bien la même que dans
l'état d'équilibre , et la variation dp correspondante à ds n'aurait
que la valeur hydrostatique. Or les forces d'inertie tangentielles
ont une direction perpendiculaire au plan ( S ) et par suite à ds ;
les forces d'inertie centrifuges sont négligeables puisque l'on
suppose les trajectoires sensiblement rectilignes : donc en pre-
mier lieu Q est nul . D'un autre côté le fluide se composant de
filets normaux à ( S ) peut être assimilé à un ensemble de prismes
très-déliés qui glisseraient les uns sur les autres parallèlement à
leurs arêtes, c'est-à-dire perpendiculairement à ( S ) : il en ré-
sulte que les forces dues à la viscosité , opposées, soit aux glis-
sements réciproques, soit encore aux extensions simples des
prismes élémentaires, deviendraient également normales à ( S )
et par conséquent que la projection T aurait une valeur nulle .
Les formules de Navier citées au nº 14 conduisent d'ailleurs au
même résultat , car si on prend l'axe des x suivant la perpen-
diculaire à ( S ) , les vitesses composantes et a doivent con-
stamment s'annuler aux environs de cette surface : on aurait
donc
d² v d2v d²v d² vv d² w d² w
= 0, = 0, = 0, - 0,
dx2 dya dz2 dx2 dy2 dz
gdz
dp -= pe | xdoc + ydy .
(xdx
2gz
yz —— 32
= const.;
cette courbe est donc une parabole ayant son axe vertical et
son sommet situé sur l'axe de rotation du vase .
La surface libre sera une des surfaces de niveau si la pres-
sion y est partout la même , comme cela est en effet quand le
liquide se trouve en contact avec l'atmosphère .
Si l'axe de rotation était horizontal et coïncidait , par exemple ,
avec l'axe des x, en appelant encore la vitesse angulaire du
vase et t le temps écoulé depuis que l'axe des z était vertical
et ascendant, les composantes de g suivant les y et les z se-
raient gsin , -gcost; celles de l'accélération centrifuge
42 CHAPITRE PREMIER .
I
w2r + const.
2
p V2 w2 p2
y --- + const .
/Sp cos 7 ds
11 +1 2g 28
En désignant par zo, Po, So, V., r, les valeurs particulières des
quantités z, p, s, V, r, pour un point de départ situé sur la
même trajectoire , on pourrait encore écrire
S V2— V?2
Zo P-Po 1
+g cos y ds
II 2g
(1,7)
w² (p² — r² )
+ = 0,
2g
w² (p² — r² )
égal à , accroissement de la hauteur due à la vitesse
2g
d'entraînement pendant le parcours s - s, sur la trajectoire re-
lative. Il est bien entendu que dans les deux équations ci-dessus
les variables s et V désignent un arc de trajectoire relative et
une vitesse relative ; de même Scos y ds désigne aussi un tra-
vail relatif.
44 CHAPITRE DEUXIÈME .
CHAPITRE DEUXIÈME .
== ( 0,79 )² = 0,624 .
Fig. 7.
31 53
888
102
150 381.5
460
607
20 12.5 13 14 16
150
111
102
28.5 53
dt EV Q :: dt: 1 ,
et par suite
0 = Σω V.
V2
- h;
2.g
h = z + P = p² ,
П
V2
+ P-
2g
ou bien encore
V =* p'
( 1) g ( 3 + P =IIp²) གྭ
√28
V = n√2gh,
Q = £& V;
et si l'on divise l'une par l'autre les quantités connues Q et Zw , le quo-
Σων
tient donnera la vitesse moyenne dans cette section . Un second
Στι
moyen consisterait à observer l'amplitude du jet dans la portion où les
molécules décrivent des paraboles nommant a la longueur parcourue
dans la direction de la vitesse initiale V, y l'abaissement vertical corres-
pondant au-dessous de cette ligne, t le temps employé à le décrire , on
sait qu'on a
I
Nt, 812,
d'où l'on tire
V= x
283+
sensiblement constante pour tous les points , et égale à √√2g ( 3,
en appelant z, l'ordonnée z du centre de gravité de la section contractée.
Donc on aurait
Q Ω P
(2 ) 28 /3 + 11P).
a 2 3
Q = 1√28 √ √H + y dy = {} {√xg
2g [ ( H + a) ³ — H³
S VIT ³].
Or, si la dépense avait été calculée comme dans le cas d'une section de
petite hauteur, la formule ( 2 ) aurait donné
Q = la 2g ( H +
H
Rapport H+ a 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0'
(*) Ce rapport se présente sous la forme quand a est infiniment petit rela-
tivement à H, ce qui donne
H
= 1;
H+ a
Q
= Sa ldy √28 ( H + y) ;
mais ici n'est plus constant ; c'est une variable liée à y par la relation
2
a-
} + (2 − x) = {w
dy = 2= a sinq dq ,
π
Q = { a²√g [ * sin² qdq √
/ 2H +a — a cosy ;
a
ou encore , en posant == 2H +
a
a
Q= a² 2g ( H + ES ε cos sin²y do.
2 T
a
πα
/ 28 ( 1+ 2
Q = 2 * a² √
√
I
sin' dyin
2 2 g cosy.
I
" sin' y dy = 2 "
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 55
2 Π
donc le rapport des deux dépenses calculées est T comme
2 ou l'unité ,
a
on devait s'y attendre , car 2H + ne peut pas s'annuler sans que a
a
devienne infiniment petit par rapport à H , et alors on retombe dans le
cas d'une section contractée de très-petite hauteur . Si ɛ était égal à I , ce
qui supposerait Ho , il faudrait calculer
2 7C
70 S - cosy sin' d ,
I
soit , à cause de la relation 1 COS ? = 2 sin?
2
元 I
2√2 sin sin' dy,
T
2
sin 6 cos26 db.
/2f
16√
T
Or on a
et le rapport cherché
π
16/2 ~ 2
32√2
介
´sin³ 6 cos² 6 d6 = €0,960 .
O 15π
Q = mA P P
(3 ) 2832+ II
Um A p-p' "
2g 32+ Il
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 57
d'où résulte
F
p-p P
√28 II
m=
A U
P-P
Q = 0,62 A 2gZ₂ + II
P-P'
dépense A g 22+ et en conséquence ils appe-
II
Q Ua siny.
Cela posé , imaginons que tous les éléments soient égaux et en nombre
infini ; nous pouvons partager l'angle droit en un nombre pareil de frac-
tions égales ayant pour valeur commune dy , et alors chaque ligne de divi-
sion donnera l'inclinaison 7 , correspondante à un élément . De cette
manière nous aurons bien exprimé la répartition uniforme des inclinai-
sons. Or il en résulte immédiatement
a 2d7 9
π
et par suite
π
2
AU sinydy,
f2
元
P-P
Q = 0,637 AU = 0,637 A 283₂ + II
résultat assez rapproché de la vérité , bien qu'on ne l'ait pas déduit d'un
raisonnement parfaitement rigoureux .
60 CHAPITRE DEUXIÈME .
25. Écoulement par ajutage rentrant. Ce cas est cité ici à cause de
son intérêt théorique , plutôt que pour les applications qu'il serait pos-
sible d'en faire. L'orifice par lequel le liquide s'écoule , au lieu d'ètre
Fig. 8. en mince paroi , se présente sous la forme
d'un cylindre pénétrant à l'intérieur du
C vase , comme l'indique la fig. 8. Ce cy-
C' lindre doit être mince et avoir une lon-
gueur comprise dans de justes limites ; car
s'il était trop court , son influence tendrait
à s'annuler ; s'il était trop long , sa paroi
intérieure serait mouillée , ce que nous ne
B ld'
supposerons pas dans l'analyse qui va sui-
vre ; on peut prendre une longueur à peu
près égale au diamètre .
Dans ces circonstances , il est remarquable qu'on arrive à déterminer
théoriquement le coefficient de contraction , tandis que l'orifice étant en
mince paroi , nous ne pouvions trouver que la vitesse . Pour le montrer ,
appliquons au liquide compris entre le niveau CD du vase et la section
contractée cd de la veine , le théorème général des quantités de mouvement
et des impulsions projetées. L'accroissement de la quantité de mouvement
de ce systeme matériel pendant un temps très-court 0 , en projection sur
l'axe du cylindre , que nous supposerons horizontal pour fixer les idées ,
sera égale à la quantité de mouvement de la tranche liquide cdc'd' qui
dans ce temps est sortie par la section cd . En effet , si le système maté-
riel CDcd est arrivé , au bout du temps 0, en C'D' c'd ' , à cause de la per-
manence (nº11 ) la quantité de mouvement de la partie intermédiaire C'D'ed
sera la même dans les deux positions du système ; donc pour avoir l'ac-
croissement en projection sur l'horizontale , on devrait calculer la quan-
tité de mouvement projetée de la tranche cdc' d' et celle de la tranche CDC'D ' ,
puis retrancher la seconde de la première. Or celle-ci est projetée en vraie
grandeur, puisque l'axe de projection est horizontal , comme la vitesse U
de sortie ; la seconde est négligeable , d'abord parce que la vitesse des
diverses molécules comprises dans CDC'D' est sensiblement verticale , et
aussi parce que cette tranche , de même masse que cdc'd' , ne possède
qu'une vitesse assez petite relativement à U. ( L'égalité des masses CDC'D ' ,
cdc'd' est une conséquence immédiate de l'incompressibilité du liquide ;
le volume CD cd devant rester toujours plein et contenir la même masse,
la tranche qui en sort a mème volume et même masse que celle qui entre. )
Ainsi , en appelant II le poids du mètre cube du liquide , l'aire de la sec-
II
tion cd , U sera la longueur ce' , QU le volume et QUO la masse de
g
la tranche cded' ; donc le système matériel CD cd aura gagné dans le
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 61
QU29p'A
− p ' A99 + (p
( p + II zz. ) A9,
A9,
g
D'un autre côté, tout ce qui a été dit plus haut sur la détermination de la
vitesse s'applique encore ici ; le centre de gravité de la section contractée
se trouvant à très-peu près sur la même horizontale que celui de l'orifice,
on a
U2 p -p'
+ II
2g
62 CHAPITRE DEUXIÈME .
Donc le rapport
Ω est égal à 2 , et par conséquent le coefficient de con-
I
traction doit être ou o , 50. Ce résultat a été vérifié par une expérience
2
de Borda.
Il est naturel de se demander pourquoi la présence d'un ajutage rentrant
est nécessaire pour justifier la théorie précédente , et pourquoi elle cesse-
rait de s'appliquer si l'on prenait un orifice en mince paroi . C'est ce dont
on se rendra compte en remarquant que nous avons admis plus haut la
loi hydrostatique comme celle des pressions le long des parois du vase .
Cela est permis dans le cas de l'ajutage rentrant tel que nous l'avons défini ,
parce que toutes les molécules en contact avec les parois du vase propre-
ment dit sont encore à une distance notable de leur point de sortie , et
que , par suite , elles ont peu de vitesse . Mais il n'en est plus de même
quand l'ajutage est supprimé , et tout à l'entour de l'orifice il existe alors
une zone où les molécules en contact avec la paroi du vase ont déjà une
vitesse sensible , ce qui modifie la loi hydrostatique. Si l'on veut savoir
dans quel sens , on se rappellera que , conformément au théorème de
Bernoulli ( nº 15 ) , le niveau piézométrique restant constant au point de
départ d'une molécule , ainsi que sa vitesse initiale , la vitesse en un autre
point sera d'autant plus forte , que le niveau piézométrique y sera plus
bas , et réciproquement . Ainsi la zone dont nous avons parlé aura des
pressions moins fortes sans l'ajutage qu'avec l'ajutage . Et comme ces pres-
sions s'exercent de la part du vase sur le liquide en sens contraire de la
vitesse U , la résultante totale des pressions dans le mème sens se trouve-
rait augmentée. On aurait donc l'égalité
U² A P
>
g
U2 Р p' , donnerait
qui , combiné avec la relation + p-
II
Ou
2g
I
bien -> , ce qui en effet est conforme à l'expérience.
A 2
Les mèmes considérations montrent également que l'ajutage doit être
mince , sans quoi les pressions supportées par sa surface donneraient en
projection horizontale une résultante difficile à évaluer.
B B
P-P
du produit A / 2 g ( z₂ +. П de l'aire A par la vitesse due
m = 0,62 ( 1 + 0,152 }
P),
V= 2g H + P-P'
II
I
- -ท 9
2gy 2
I
Q = mLnV 2gy 2
Q = 0,62.0,86 Ly√2g.0,57.y
= 0,403 Ly√2gy.
Q = rLy√2gr,
5.
68 CHAPITRE DEUXIÈME .
(4 ) Q = 0,405 Ly√2gr;
(5 ) Q = 0,45 Ly√2gy,
( 6) Q = 2Ly²
Q = L» √2g (y — n ) .
Q2
n² (y — n) — yn² — n³ ;
2gL2
-
L'abaissement superficiel y auquel correspond la dépense
I
maximum est donc de la hauteur y, et le rapport r corres-
3
pondant a pour valeur o , 385. Dans la pratique , les hypothèses
de la théorie n'étant jamais complétement réalisées , si le seuil
du déversoir est suivi d'un canal , r n'atteindra que bien rare-
70 CHAPITRE DEUXIÈME .
I
Q = 0,609,0 , 14. 1 , 00 . g
· √√28 (0,25 +20,1
E la section CD ne participe
que lentement au mouve-
ment général ; il tournoie sur
lui-même et s'écoule peu à
peu, pendant que d'autre li-
quide fourni par le contour
de la veine vient le remplacer. Au droit de la veine elle-même ,
il y a une agitation assez considérable, qui se calme progressi-
vement, de sorte que dans une section transversale GH les mo-
lécules se meuvent avec des vitesses parallèles entre elles et
normales à cette section . On conçoit que dans ce phénomène
le liquide est soumis à des déformations intérieures beaucoup
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIfice . 75
U² — U;
(1)
2g
SUO ( U U.),
g
SU ( U — U. ) =- ushe,
g
- Пso,
ou bien, en divisant les deux membres par
(2) h = U (U. — U) .
g
Q = SUS, U.,
et par suite
I 2
Q²
(4)
2g S
Q² I I 2
di •
( 5)
2g ( mS.
U. — U)² U? U2
= ሐ.
2. g 2g 2g
33. Perte de charge subie par une veine liquide à son entrée
dans un réservoir découvert. - On suppose une veine liquide
qui par une cause quelconque a pris une vitesse U, normale à
la section CD et commune à tous les filets, à l'instant où ils tra-
versent cette section . Au-
Fig. 16 .
delà de CD se trouve une
capacité de section trans-
E G
versale plus grande, rem-
plie du même liquide , dans
laquelle débouche la veine .
Le liquide étant toujours
supposé homogène et sou-
mis seulement à la pesanteur, quelle perte de charge subira-
t-il au delà de la section CD , si le réservoir ou canal CDGH ,
où entre la veine , est découvert à la partie supérieure ?
Ici nous ne pourrions pas appliquer sans modification l'ana-
lyse du n° 31 , parce que la section EF, sur laquelle s'exerce
une pression à introduire dans l'équation des quantités de
mouvement projetées , n'est plus connue à priori comme l'était
la section EF de la fig. 13. Ce serait une difficulté de plus.
Sans nous y arrêter davantage , nous supposerons le cas par-
ticulier où la capacité EFGH et la hauteur EG de liquide au-
dessus de la veine seraient assez considérables pour que le
liquide pût être considéré comme à peu près stagnant, sauf le
mouvement dans la veine et tout autour d'elle , sur une certaine
étendue . Alors le niveau EG sera horizontal , c'est-à-dire que
le niveau piézométrique , pour lequel on peut prendre celui
du réservoir EFGH , sera le même en CD et en GH, section où
il ne reste plus de vitesse sensible . Donc si l'on applique le
théorème de Bernoulli au passage d'une molécule de CD à GH ,
étant la charge perdue dans cet intervalle , on aura
U
(6 )
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 81
p P' - h;
U2
-h
( 7)
2.g
Or, si l'on suppose que le tuyau est assez court pour que l'ad-
hérence du liquide contre ses parois puisse être négligée , les
pertes de charge seront uniquement produites par les élargis-
sements brusques , et l'on aura ( nº 31 )
Q2 I I 2 2 2
(8) : + + +
mA mAr
2g
(9) Q = mAU.
2 2
+ mA
Q² I Q2 mA S.
2.g.m²Az 2g
+ +.
(mA,
ou bien encore
Q2 h
I 2 ་
28
+ + +.
m²AR mA mA mA,
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 9.83
ce qu'on peut écrire en abrégé
Q2 h
(10 ) 28 I I
m²Az2 mA •
Q2 h m²A2h
28 2
Q = 0,319A √2gh,
Q = 0,331 A √2gh .
U=- P p'
( 12 ) 83+
√28( II
U P- -p'
283₂ + II
U =€0,82 P
·832 +
28( П
( 14 )
-
P ·p'
Q = 0,82 A 28₂ + II
ou approximativement
U2 2 p
== 22+
2g 3 П
2
Q²
2
m
2gA (
88 CHAPITRE DEUXIEME.
= 2g (m - )
U2 U2 2
p—p'
2g Π g m '
)'
32+ P-p
U2
2g
+ ( -)
U²
2g (1—0,273 ) ( 22 + PP'
П ),
ÉCOULEMENT DUN LIQUIDE PAR UN ORIFICE . 89
d'où
P-P
U = 1= ,85 282₂ + II
Q2
= 2₂ + P = p" ;;
2gm²A2 Π
Q² 2
- 0,82
2
= ( ~₂ + P=II p² ) · ¿
2 gA
2
p"
m² ( 2, + P —П P' " ') = 0,8 2' ( 2 , + '—P
′) .
p" p' 3
(15) II
II = 옴- 4( + )
p' 3
32+ P - P'
П(
P)
P- P= = 10m , 33 ,
II II
P-P
(16 ) Q=S 2g2+
√28(
U' — U; P₁ - P' .
'
2g Π
SU
Donc en remplaçant U, par on aura
Ω
U2 S2
I- = P₁ — p' ,
2g :) П
ou bien encore
+ =
= ) (1 ) П
212
S2
térieure p' , car S est plus grand que º , d'où résulte que i Ω
est négatif; en la résolvant par rapport à p. , elle donne
p' • S² S2
Z2+
Ω
p' S2 -
Z2+
Ω? (
soit encore
P' Ω
+ I o;
П
P P
+
II
(17)
22+ P
22+ Ρ
extrême ;; elle serait
P
22+
Q' -Ω P
g₂ + 11
A C E
B D
Р
P_P 10m; 33:
II
96 CHAPITRE Deuxième .
U2
— om , 88— ;
2g
donc
? = om , 88-0" , 256 = 0,624 ,
B
B'
(*) Nous plaçons ici la théorie de divers appareils employés dans les barrages
mobiles. Pour quelques-uns il n'y a réellement besoin que des notions d'Hy-
drostatique ; mais pour d'autres il était bon d'avoir vu la théorie des ajutages
cylindriques, et de connaître les formules de l'écoulement des liquides . Ne vou-
lant pas d'ailleurs séparer des questions qui avaient entre elles de l'analogie,
nous avons dû en différer l'examen jusqu'à présent.
II. 7
CHAPI
TRE IÈME
98 DEUX .
D'un autre côté, si dans une section DD' tous les filets pou-
vaient être considérés comme parallèles et d'égale vitesse ,
a et b désignant les hauteurs AB et DD' , et le canal étant sup-
posé rectangulaire , l'incompressibilité de l'eau donnerait
Ua = U'b,
p' —p U2 - U2
II 28
p'· P= h a²
I-
П ( b2
(*) Ge système de vannes est décrit avec soin dans un Rapport de M. l'Ingé-
nieur Schloesing, inséré dans les Annales des Ponts et Chaussées, 1855, 2º semestre.
7.
100 CHAPITRE DEUXIÈME .
zdz z²
2.Sade == Jodz ,
2 2 1/3 3 Н
222 + z′z" + 2¹2
3 1/2 z/2 3 ;
z' + z"
d'autre part
M'T = 2, ----
— I'L = 2, — — ( =' + = ″ ) ,
2
donc
2 z2+ z'z" +
M'I
' =c= (2' + z ).
3 z' +
I Z" I b2
6 z' + z" ( ** ) ;
12 LI'
ou plus simplement
dy
пlbh a sin ( a — 0)
bh [dr
da - •) ]·
Comme ce moment est évalué dans le sens d'une rotation
ds dx
Or puisque dy = o , ds = dx et da
========
donc la distance I'G'
da ;
2 ah
9
b
2 2 ah
C+ = b-
3 b
I
(3) 2g 2
Q = mly √√28 (Y— ; 3) ,
équation d'où l'on déduirait les valeurs de Y correspondantes à celles de y ,
ou inversement . La condition à remplir pour que l'appareil fonctionne con-
venablement peut en conséquence être ainsi posée le niveau de l'eau
étant descendu en N', à la hauteur Y au-dessus du fond FF, on fait rouler
la ligne AB de la vanne sur la courbe fixe CC'C" jusqu'à ce que le point B
vienne en B', à la hauteur y au- dessus de FF, de manière à satisfaire à
l'équation ( 3 ) ; on demande quelle doit être la courbe CC'C" pour que la
résultante des pressions de l'eau et du poids de la vanne passe au point
ÉCOULEMENT D'UN LIQUIDE PAR UN ORIFIce . 107
de contact de A'B' ( position nouvelle de AB après le roulement ) , avec
cette courbe.
La mise en équation du problème se fait au moyen de procédés ana-
logues à ceux qui ont été employés au n° 40. Soit , · en effet (fig. 27 ) , ·
BB'B" la courbe décrite par le point B ; la question serait résolue si l'on
connaissait cette courbe et l'inclinaison de A'B' sur la verticale pour
chaque position B' du point décri-
Fig. 27.
vant. Il serait facile d'en déduire le
lieu des centres instantanés de
N' N'
rotation C par rapport à la ligne
mobile A'B', et le lieu analogue
dans le plan fixe ; on aurait ainsi
les deux courbes qui , roulant l'une
B" sur l'autre , produiraient le mou-
B' vement de la ligne A'B'. Les in-
0 B х
F F connues principales que nous adop-
terons seront donc l'angle « et les
coordonnées x, y du point B' relativement à deux axes Ox, Oy, l'un
coïncidant avec la ligne du fond FF , l'autre vertical. Le centre instantané
de rotation C' de A'B' se trouve sur la normale B'C' à la courbe BB'B", à
ds
une distance B'C' :
da' ds étant l'élément de cette courbe , qui répond
au changement da d'inclinaison à partir de A'B' : nous devons par consé-
quent égaler à zéro la somme des moments des forces relativement à C ' .
Or, si l'on admet pour simplifier que les pressions varient suivant la loi
hydrostatique, la pression totale de l'eau est appliquée normalement à A'B',
au tiers de la longueur B'N' à partir de B' ; son intensité est exprimée
y)²
par III.B'N' . 2 ( Y - y ) ou par 2 II COS X , II désignant le poids du
mètre cube d'eau et la largeur de la vanne ; la distance de cette force au
I
centre C'est d'ailleurs égale à la projection de B'C' sur A'B' , moins 3 B'N'
dx dy [
ou bien , à cause de cosß : sinß
ds ds , par
dy
a sin ( --·0)
Donc on a la relation
dy sina IY
( 4) Y— y)²
m ((Y )2 (dr =P dy - asin (z —— 0)
2 Cos a da cos α + da 3 cosa da 011.
CHAPITRE TROISIÈME .
.
§ I. - Étude théorique du mouvement rectiligne et uniforme d'un
liquide pesant et homogène , dans un tuyau cylindrique à sec-
tion circulaire .
(*) Cette influence du rayon du tuyau sur la viscosité de l'eau est un fait
assez inattendu dont il est difficile de donner à priori une explication satisfai-
sante. Sans doute , comme l'observe M. Darcy, l'hypothèse d'un mouvement par
couches concentriques à l'axe du tuyau n'est jamais réalisée rigoureusement ; les
aspérités de la paroi donnent naissance à des mouvements gyratoires plus ou
moins irréguliers, pour les molécules voisines . Mais alors il semblerait naturel
que cet effet eût une influence relativement plus forte dans les petits tuyaux que
dans les grands , tandis que M. Darcy conclut le contraire. Il suppose les forces
produites par la viscosité proportionnelles au carré du rayon.
Peut-être de nouvelles expériences sont-elles encore à désirer pour qu'il ne
subsiste plus aucun doute à ce sujet.
II. 8
114 CHAPITRE TROISIÈME .
PL
(1)
g
pression n'a rien qui appartienne à l'une plutôt qu'à l'autre . Donc
2π RL .f(W) · g
(2 ) ? TR2L Π 28 ƒ(W),
IIR
PL
"
g
quel que soit m , pourvu qu'on prenne pour sens positif celui de la vi-
tesse . Sur GI on aura pareillement une force de sens contraire, égale à
la précédente augmentée de sa différentielle par rapport à la force
totale due à la viscosité pour l'élément de volume GHG'H ' sera donc , en
8.
116 CHAPITRE TROISIÈME .
valeur absolue ,
d
drds.
dr (
一d)
)]
"]dr.
Donc on a
dom
& dads .
·%[ r (-4)" ] dr Eg dom
(4) II Ir dr
rda ds dr # # [ (- dr) ″ ]
g
1 Πζ dom
=r
2 L dr
do no L
m
dr 2εL
m Πζ =m m+1
(6 ) W =V- Rm
m +1 28L
étant une fonction de la seule variable r , définie par l'une des équa-
tions ( 5 ) ou ( 7 ) . D'un autre côté , l'aire totale de la section est Π
π R² ; done ,
pour déterminer la vitesse moyenne U, on devra poser
d'un autre côté l'équation ( 7 ) nous aurait donné, en y faisant =·U, r = r',
m+1
V- U m
V W R
I
Le rapport R est égal à 1; pour m 2,
2 ou à 0,707 quand m =
TUYAUX DE CONDUITE. 119
16
il change peu et devient ou 0,689 environ . Si l'on faisait encore m
49
successivement égal à
3, 4. 5, 6 , ... ,
a + bW + cW² + dW³ + ·
I
m = 1, ε= et f(W) = 0,019W+ 0,371 W² ;
3,2
2 II K
3 2ε R
2 ПR²
9 K
2 II
M. Darcy fixe à 1,74 la valeur de la constante quand il
9K
s'agit de l'eau ; on aurait donc définitivement , d'après lui , pour
l'eau coulant uniformément dans un tuyau cylindrique à la tem-
pérature ordinaire ,
= 1,74 R² .
a= €0,0000173 , b = 0,000348.
a = 0, b = 0,0003855 ;
12
m = 9 c = 0,0002955.
7
0,000 006 2
(2) b = 0,000443+
R
0,000 00647
(3) b0,000 507 +
R
Rayons R. ს ..
m
0,03 0,000 723
0,04 0,000 669
0,05 0,000 636
0,06 0,000 615
0,08 0,000 558
0,10 0,000 572
0,15 0,000 550
0,20 0,000 53g
0,25 0,000 533
0,30 0,000 529
0,40 0,000 523
0,50 0,000 520
५
J le quotient , c'est-à-dire la charge ou perte de charge par
mètre courant de conduite ;
Q le débit par seconde qui s'écoule par une section trans-
versale quelconque ;
U la vitesse moyenne , également constante pour toutes les
O
sections , puisqu'elle est égale au quotient Π D²'
(4 ) ᎠᎫ = ¦¦ F ( U ) .
| DJ
(5) } π D² U = Q.
DJ = b, U2 0,00001294
(6) = ( 0,000507 + U²,
D
d'où
DJ
U
2 0,00001294
0,000507 +-
D
ou bien encore
DJ J
(7) U: 22,2
U= 22,2 D
0,0255 D + 0,0255
1+
D
(8 ) U:= 20 √DJ.
0,00001294 16Q2
DJ = 0,000507 +
( 0,000507+ D π2Di
ou bien
64 0,00001294
(9) =
Q2 π² Di (0,000507 + D
J
Cela posé, quand on donnera D, la table fera connaître
Q2
directement ou par son logarithme ; on en déduira Q, puisque
J est , ainsi que D, une donnée du problème . Ensuite on
I
calculerait U par la relation ( 5 ) en divisant Q par l'aire π D² ;
Si l'on avait voulu se servir des logarithmes , la table aurait fourni celui
J
de et voici comment on aurait disposé le calcul :
Q²
II. 9
130 CHAPITRE TROISIÈME.
J
log 1,70467
Q2
log J3,55267
log Q = 3,92400
log - D² = 2,24724
4
erreur absolue en plus de 3662700 , soit une erreur relative, dans le mème
I
sens , de 0,044 ou 23 environ .
J
log 7.92561 ,
Q2
et définitivement
84258000 .
Q⁹
y = 3 + zx + Bux².
9.
132 CHAPITRE TROISIÈME .
a 49-3-92
2h
28 + 2
2h
X
+ 2.h (41 30% --?;)+ 2h 0
Suivant les notations usitées dans le calcul des différences finies, on peut
écrire
21 = 2% + 2 %
0
X
si en outre on désigne par le rapport ,› métant un nombre variable
y = 2 ; + m >y ; — —2 m (x − m )A¾Ñ ,.
0,01060,010
d'ailleurs m = 0,6. Par suite la formule précédente
0,011 -0,010
TUYA
TUYAUX DE CONDUITE . 133
donnera
(10 ) DJ = aU + bU²,
(11 ) J² Q = 4π U ( aU + b U²) ² ;
I
ᎠᎫ b. U2 et 7 D&U
136 CHAPITRE TROISIÈME .
ce qui donne
JD = 64b! Q²,
et par suite
64b 5/02
(12) D
V π2 V
02 0,0255
= 0,32 1+
J D
0,0255
I+ peut être approximativement remplacé par
D
0,00 5
I+ car la formule du binôme de Newton donne
D
5/Q2 0,005
D = 0,32 I+
D
'Q'
et attendu que 0,32
J est déjà une valeur approchée de D ,
S Q
( 14) • D = 0,32 +0,005 .
J
questions proposées .
TUYAUX DE CONDUITE . 139
h 3 U2
D = b₁ U²
L 2 2g L
h 3D 3D
D = b₁ + U² = b, U² +
L 16g L 16b.gL
ou bien
I h
(16) D = b, U².
3D
L+
16b.g
1 Dh
= b, U²,
4 L
3 U2 U)2 4L
h + 'F (U).
2 2 Ꭶ 2g
TUYAUX DE CONDUITE . 141
I
:n² D²
D m U'
Ụ' =
= = D³ U ,
ou bien
U
nm
U2 3 1 2
h +
2 ( m − 1 ) ' ] + ALF ( U ) ;
3 U²
on voit que dans l'équation ( 15 ) le coefficient de doit être
2 2g
I 2
augmenté de
(\n
mm
1 ) . Remplaçant ensuite F (U ) par nb, U² ,
ID
et multipliant l'équation par L elle deviendra
2
3 +2 I
h n² m
D - b. U2 + D
[ 16b gL
ou encore
h
(17) = b , U².
I
3 +2
n² m
L+ D
16b.g
Il est clair que n peut toujours être supposé assez petit pour
que la valeur de U tirée de l'une des équations ( 17 ) ou ( 18) soit
aussi petite qu'on le voudra. Le cas de no répondrait à la
fermeture complète du robinet ; alors on trouverait U = o ,
comme cela doit être . Mais dans les conduites très-longues il
faut que n soit assez petit pour influer d'une manière bien
sensible sur le débit. Exemple :
I
L = 2000", D = 0 ™ , 15 , h = 20¹ , n = ༞
8
comme le robinet obstrue les de la section, on peut suppo-
9
ser m = 0,62 ; on sait d'ailleurs que b₁ = 0,00055. La for-
mule ( 18 ) donne alors Uom , 707 , tandis que la formule ( 16 )
donnerait U = o ™ , 825 . Ainsi donc , dans cet exemple , la section
d'écoulement étant diminuée dans le rapport de 9 à 1 par le
robinet, la vitesse et, par suite , la dépense ne seraient dimi-
nuées que dans le rapport de 0,825 à 0,707 , ou, en nombres
ronds, de 7 à 6.
DJ =
44 ¡ F (U),
I DJ
a + bU,
4 U
I
- DJ = aU + bỤ³,
ou enfin
F ( U) = II ( aU + bU² ) .
I DJ
La construction de la droite représentative de donnait
4 U
les valeurs de a et de b ; a était l'ordonnée de la droite à l'ori-
gine , pour Uo ; b était son coefficient angulaire .
M. Darcy a procédé avec un peu plus de rigueur . Il a cher-
ché à part les valeurs de a et de b , pour une nature déterminée
de paroi et pour des diamètres également déterminés ; faisant
ensuite varier successivement la nature de la paroi et le dia-
mètre, il a pu constater les lois énoncées au nº 47 .
La méthode graphique indiquée ci-dessus est extrêmement
simple et son emploi peu sujet à erreur. Cependant on a sou-
vent fait usage d'une méthode dite des moindres carrés . Il s'a-
git de satisfaire le mieux possible aux résultats d'un certain
nombre d'expériences auxquelles on accorde une confiance
* égale , en exprimant DJ par un binôme de la forme aU + bU².
4
Les valeurs de a et de b ne pouvant vraisemblablement pas
satisfaire d'une manière rigoureuse à toutes les expériences ,
II. 10
146 CHAPITRE TROISIÈME .
I 4 ( aU + b U²)
DJ
S I 4 ( a U + b U²)
Σ DJ
d's ds
- 0, 0,
Ja db
ou bien
2
4(a + b U? )
Σ I DJ DJ
I 4 (aU + bU²)
ΣΤ DJ ᎠᎫ
U2
a +b
D2J2 Σ D2J DJ
U
D2J2 + b Σ D²J² ᎠᎫ
Fig . 30.
B
C E
F G 'H I M
Appelons
44 Fu
y -y= .
Id
soit encore
us u U2 U3 44 473
+ F ( 13 ),
28 2g 2g II d F (u₂) + Id
44 415
№3 —N2= Пd, F ( 14 ) , YY3 = F (us).
nd
55. Cas où les diamètres et les débits varient par degrés in-
sensibles. Relation différentielle entre la charge et la vitesse
moyenne.- On emploie rarement des conduites qui ne seraient
par composées de tuyaux cylindriques mis les uns à la suite
des autres ; cependant on peut avoir à considérer accidentel-
lement un écoulement par un tuyau de section progressive-
ment variable . De même les orifices B , C, F, G, ..., sont quelque-
fois rapprochés au point que la distance entre deux consécutifs
n'est qu'une faible fraction de la longueur totale de la conduite ,
et il semble alors qu'il est permis de regarder les distances
AB , BC, CF, ..., comme des éléments infiniment petits de
cette longueur totale . Nous avons ainsi une conduite dont le
TUYAUX DE CONDUITE. 151
modo I
* mdy — — mods..
mq ds .
g g
Σmvdo I
dy: + ds Emo.
g& m g Ση
Σm = Ωds et my = ydsf(W) ;
g
par suite
UdU I X
dy: + ΠΩ f ( W) ds.
g
UdU I X
(a) dy:= + ΠΩ F ( U) ds,
g
% ==D, Q = { * D² ;
F ( U) = n b , U²,
UdU 4b,
( 1) dy = + U'ds ,
g D
On aurait de plus
(2) Q= D² U;
DU:
154 CHAPITRE TROISIEME .
2 ds
64 b, Q
(4 ) บ D5
S
ds
DS ne dépend que des dimensions de la con-
L'intégrale Li
fΟ
duite et nullement de son débit ou de la charge y ; la relation
entre ces deux quantités reste donc la même , pourvu que l'on
considère une série de conduites pour lesquelles l'intégrale
TUYAUX DE CONDUITE. 155
L' ds
==
D5 S DS
1 L I L 33 L
Ou
2 D5 2 2D 64 DS
156 CHAPITRE TROISIÈME .
D₁-- Do L
D = Do + S et ds = dD.
L D₁ Do
64b, QL dD
(5) y = 2 16b , LQ ( - ;)
D - D. D T² D₁ - Do
U² - U
Le terme 0
, que nous avons négligé, aurait pour valeur
2g
16 Q I
;
2g D D
son rapport absolu avec celui que nous avons conservé serait
D -D 100(D, -Do )
par conséquent , soit au maximum , puis-
2 b₁gL L
que b, est supérieur à 0,000507 ( nº 47 ) . Ce rapport sera effecti-
vement petit pour peu que L soit grand , ce qui justifie la sup-
U; — U;
pression de la quantité
2g
L'équation (5 ) permet de calculer sans peine y en fonction
de Q ou inversement, pour une conduite dont les dimensions
sont connues.
En terminant, nous remarquerons que si le diamètre aug-
mente avec s , c'est-à- dire en suivant le mouvement de l'eau ,
il convient que l'augmentation soit lente ; un évasement trop
rapide pourrait empêcher les filets liquides de suivre les pa-
rois, ce qui entraînerait des remous le long de ces parois et des
pertes de charge plus ou moins sensibles .
TUYAUX DE CONDUITE . 157
57. Conduite à diamètre constant, débitant uniformément
de l'eau sur sa route. Reprenons la relation ci-dessus
établie
U2 ds
y = 4b,
[0 D ;
Q = Q. - ks,
QQ - kL,` ᏥᏞ ,
-
Q₁ = P + Q₁,
64b, L
Q; + PQ₁
y = π² D5 (Q: PQ, +
+ { P² ) .
+
Q'Q, + 0,55 P ,
Р
Q₁ + - +- "
2√3
Q' - Q₁ + 0,5635 P,
I
et
39 environ, en adoptant la valeur plus simple
Q' = Q, + 16 P.
1
TUYAUX DE CONDUITE . 159
débiterait uniformément en route , sous la même charge, le
débit extrême Q, étant supposé nul dans le second cas , on
devrait poser
64b.L 64b, L 1 P
)= Q; ',
π2D5 T2D5 3
d'où résulte
Q₁ P = 0,577 P.
64 b, L 64b, L
- Q3, ' := 32D5 P2,
y
π2D5
u2 U2 u² u2 U2
h= + 2 3
2g 28 2g 28 2g
Soient
d, d' ,..., q, q',..., l, l' , ..., les quantités analogues pour les
tuyaux AH, AK,…… ..
Pour que l'écoulement ait lieu dans le sens que nous avons
supposé, y doit être supérieur à la plus grande des hauteurs
b, c,..., et inférieur à la plus petite des hauteurs h, k,...; les
charges par mètre courant seront
Ꭹ- b y -c k-y
9 h —y,
L'
Q'L 5 O'L'
LV + L'
y y-c
5 q2l q'2l'
+1 +ľ + = P.
h - -y k y
y- y Ꮵ. y
k— Y
.,...,
L'
Q2 12 12
" q² 2000
D5 '
Ds D's' ds'
Ꭰ .- do
0, soit D = d.
Q¹
F au point F en une
G seule FG, laquelle
se subdivise à son tour en deux autres GH, GI . Ces deux der-
nières versent l'eau dans le bassin B. On suppose les conduites
à débit constant ; de plus on donne toutes les dimensions du
TUYAUX DE CONDUITE . 167
système, ainsi que la hauteur h . On demande le volume d'eau
qui passera du bassin A à l'autre dans l'unité de temps .
Soient
J- et J. y
L
I
π D₂ U₂ = Q2 ,
D₂ * b , U2 ,
L2
h h
J3 J.
L3 L
64b, Q² L = 64b, Q 1 L
y= DS Di
π
par suite , en posant = M, les débits Q et Q , seraient
8√b
Day Diy
Q= M Q₁ = M√ DIY
L L
d'où nous tirons
Di
(1) Q =
= M√ỹ +
D'5 D5 D;
= +
L' L
D"
+
L'
D'sy 'D″5 (h — y₁ )
Q₂ = MV " Q₂ = M
L' L"
64 b. Q; L'
(3) y= ,
T2D'5
64b, QL"
(4) h - r₁ =
T2D"
TUYAUX DE CONDUITE . 169
Or, puisque le tuyau FG doit débiter le volume Q,2 sous la
-
charge totale y₁ — y, on a aussi
64b, Q2 L2
( 5) r---
y=
T2D;
ou plus simplement
h= 64b, Q2 1
( 7) 9
π2d5
attendu que toutes trois ont une même longueur . Les prix des
deux systèmes seraient d'ailleurs dans le rapport de D' à
DD. (nº 60 ) , et par conséquent tout se réduit à démontrer
TUYAUX DE CONDUITE . 171
l'inégalité
D' <D + D₁ ,
ou bien
5
D' ' < ( D + D, ) ' ,
( D + D, ) " > D² + D .
( D + D , )³ > D³ + D ; + 2 ( √DD, ) ;
2 √DD, < D + D₁ ;
(D + D , ) ³ > D³ + D ; + ( D + D, ) D²D² .
y y = 0,
(1)
1"
0,
ou bien encore
h' h'
(2 ) i' > },
h=hh
poser
64b, Q²l 64b, Q'² l'
ذل h- y =
Τ π
64b, Q"21"
y ― h' =
π 5 " Q' = Q + Q″ ;
y --
( 3) 0;
√i-√³
h'
soit, en tirant de là le rapport ,
h'
(4) <
h TH
I I 2X h' h
y ---- + - -
:) יד
x² = y ( h —y) .
= h -·y'
y y" - h' - y"
ī
(*) Cette discussion met en évidence un fait assez intéressant que nous signa-
lerons en passant, et qu'on peut énoncer comme il suit : quand on fait une
prise d'eau sur une conduite, le niveau piézométrique baisse au point d'embran-
chement, de sorte que le débit augmente en amont et diminue en aval ; quand
on établit au contraire un tuyau qui amène un volume d'eau supplémentaire
en un certain point de la conduite, le niveau piézométrique et le débit des
deux portions d'amont et d'aval éprouvent des variations en sens inverse . Soit,
par exemple, la conduite EFI faisant communiquer les bassins A et B ; aucun
embranchement n'existant en F, le niveau piézométrique s'y élèvera jusqu'à la
hauteur marquée par la cote y' . On fait ensuite une dérivation par le tuyau FG,
pour avoir de l'eau en C, ce qui se produira effectivement, pourvu que h' soit plus
grand que y' ; alors le niveau piézométrique en F devient intermédiaire entre
ceux que définissent les cotes h' et y' : donc il a baissé. Le sens de l'écoulement
change-t-il dans FG, alors c'est qu'on a y' > h' ; la cote finale y étant d'ailleurs
toujours comprise entre les limites y' et h', il s'ensuit que le niveau piézomé-
trique de la conduite EFI , au point F, aura monté par le fait de la construction
du tuyau FG. La proposition se serait aussi bien vérifiée en considérant l'écou-
lement direct, soit de A en C par EFG , soit de C en B par GFI .
TUYAUX DE CONDUITE . 177
coefficient b, en fonction du diamètre et les charges ou pertes
de charge secondaires qui correspondent aux changements
progressifs ou brusques de vitesse . Toutes ces circonstances
auront en général peu d'influence sur le résultat ; cependant si
l'on voulait en tenir compte , on le pourrait sans autre diffi-
culté que la longueur des calculs . Ayant choisi une valeur
de y, on connaîtrait la charge totale pour chaque branche , et
par suite on serait en mesure de calculer les trois dépenses
Q, Q' , Q″ . On tâtonnerait , en faisant varier y, jusqu'à ce qu'on
eût vérifié la relation Q = Q' + Q″ ou Q′ = Q + Q″ , suivant
les cas .
64b, Q2
h +y
3π2 L2D5
64 b. Q² ( L — 1)³
3π2 L2D5
64 b.Q2 - 64b, Q -
( 1) h =3L2D& [ /³ — ( L·−7) ³ ] =
3π2 L2D5 ( 2/ —L) ( L² — /L +l²) .
16b, Q2 64b, Q2
h> (27 - L) et h
3π2D5 (27- L) .
h 64b, q²l 9
(2 ) πα
2º. Pour exprimer que les frais d'établissement sont un minimum (nº60) ,
26 26
Do dⓇ 16
(6) -- D'6
Q². q² Q'2
D'6 d'6 D"G
(7) 12 0.
q" Q"2
Cela fait en tout sept équations entre les cinq inconnues principales D,
D' , D" , d, d' et les deux inconnues auxiliaires y, y'.
Ce système d'équations se résout par tâtonnement. On fait une hypo-
thèse sur la valeur de y ; les équations ( 1 ) et ( 2 ) donnent D et d ; l'équa-
tion ( 6 ) donne alors D' ; au moyen de D' on calcule y' -—- y ', et partant y ' ,
par l'équation ( 3 ) ; connaissant y' , les équations ( 4) et (5 ) fournissent d'
et D" qui , conjointement avec la valeur déjà trouvée de D' , doivent véri-
fier l'équation (7 ) . Si la vérification ne réussit pas , on recommence un
autre essai . Les calculs numériques relatifs aux cinq premières équations
seront d'ailleurs facilités par la table III . Quand , par exemple , on se sera
donné , et qu'on voudra connaître D, on écrira l'équation ( 1 ) sous la forme
64b
logy — log LQ² = log π2 D
1³q
"
d'où l'on tire
Y₁ LVQ hLVT
et Y
199 LVQ + 1√g
mètres d'et D" deviendrait alors infini ; l'autre resterait fini , ainsi que D' :
donc le premier membre de l'équation ( 7 ) serait l'infini négatif. Ainsi
donc ce premier membre varie de + ∞ à -∞ , quand y passe de zéro
ày ; il existe donc entre ces limites une valeur de y capable de l'annuler .
Il en existe d'ailleurs une seule , car en augmentant y, y' - yet y' aug-
menteraient aussi ; en vertu des équations ( 3 ) , ( 4 ) , ( 5 ), D ' serait décrois-
sant , d'et D" croissants : donc l'équation ( 7 ) ne serait plus satisfaite.
Il est bon de remarquer que pendant que l'on fait croître y de zéro
ày , y augmentant toujours , comme on vient de le dire , les niveaux
piézométriques en C et H s'abaissent l'un en même temps que l'autre . Or
pour y = y , ces niveaux se trouvent déjà suffisamment élevés pour être ,
le premier en dessus de G' , le second en dessus de M' et F' : la mème
chose aura donc lieu , à fortiori , pour la valeur de y ( inférieure à y₂ ) qui
satisfait aux équations . Concluons enfin que cette solution nous donnera ,
dans chaque branche de conduite maîtresse ou dérivée , des niveaux piézo-
métriques descendants suivant le sens de l'écoulement , et que , par con-
séquent , elle n'est pas en contradiction sur ce point avec les données
physiques du problème .
Mais il pourra se faire, par suite de la forme plus ou moins accidentée
du profil en long des conduites , que la ligne de charge ( nº 52 ) se trouve ,
sur une certaine étendue , notablement au-dessous de ce profil. C'est ce
qu'on pourra toujours vérifier aisément , puisqu'on connaît les niveaux
piézométriques à l'origine et à l'extrémité de chaque branche. On sait
que cette circonstance a souvent des inconvénients graves et qu'il faut
l'éviter en pratique . Quand elle se produit, la solution précédente ne peut
donc plus être conservée ; mais il serait peut-être assez difficile alors d'in-
diquer d'une manière générale ce qu'il y aurait à faire : cela dépendra des
cas particuliers . Nous nous bornerons à dire que toute difficulté disparait
dans le cas où la forme du profil est telle , qu'on peut reconnaître d'avance
le point où la pression est exposée à devenir moindre que la pression atmo-
sphérique. On se donnerait d'avance la cote du niveau piézométrique en ce
point , égale à la cote du profil en long de la conduite ; celle-ci se trouverait
ainsi divisée en deux parties situées de part et d'autre du point en ques-
tion , pour chacune desquelles on rechercherait le minimum de dépense
à l'aide du procédé ci-dessus indiqué.
On obtient une grande simplification du problème considéré en général ,
quand les conduites de dérivation n'ont qu'une importance secondaire , en
sorte qu'il n'y a pour ainsi dire d'économie à chercher que sur la conduite
maitresse. Il faut alors , dans les équations ( 6 ) et ( 7 ) , supprimer les
termes en det d' , ce qui donne
D)6 D'6 D"6
(8 ) Q/2
Q Q"29
184 CHAPITRE TROISIÈME . TUYAUX DE CONDUITE.
ou bien
D D' D"
(9 ) 3
Q' VQ"
D5 D'5 D"5
Tirant des équations ( 1 ) , ( 3 ) , ( 5 ) les valeurs de " et les
Q² ' Q¹² ' Q″²
portant dans les équations ( 8 ) , celles- ci deviendront , si l'on fait abstrac-
tion des faibles variations de b, avec le diamètre ,
DL D'L' D"L"
y y' -y H — ƒ' '
LV LV LVQ"
y y' -y
ce qui signifie que la charge consommée par mètre courant dans chaque
portion de la conduite maîtresse est proportionnelle à la racine cubique
du débit. On tirerait sans peine de ces relations :
y=H LVQ
LVQ + LVQ + L" VO"
'
L'VO
y =y + H 2
LVQ + LVQ + L" VQ
CHAPITRE QUATRIÈME .
(1) ¦ (V + W ) ;
U= 2
V + 2,37
( 2) U = V.
V + 3,15
U
Si l'on calcule le rapport en attribuant diverses valeurs à V,
V
voici ce qu'on trouve :
( 3) U = 0,80 V.
في- PL "
g
ce qui montre que est constant pour toutes les molécules. Par suite sa
valeur peut s'obtenir en divisant le frottement du lit sur un mètre de
largeur et la longueur L , soit Lf(W ) , par la masse totale - LH sur la-
g f(W )
L H
ou bien
I
(4) H { = = ƒ( W ) ,
do m 1
dy
(2 )
190 CHAPITRE QUATRIÈME .
et, en intégrant de nouveau ,
m m+1
(5) v =- V-- ym •
(光 ) m + 1
m Hm++1
m
(6 ) W V-
εL m +I
d'où l'on déduit encore
m--1
V በዚ
(7) V W H
m² m m+
.U V- Hm ;
(m + 1 ) ( 2 m +1) EL
m m m-+-1
U V m
( m +I
on tire de là
т m4-1
J₁ = H
2m + 1
67. Loi théorique des vitesses dans une section de forme quelconque.
Nous allons d'abord établir l'équation différentielle qui exprime la loi
demandée ; nous verrons ensuite comment on pourrait l'intégrer au moyen
de quelques hypothèses particulières .
Fig. 36. Soit MNP (fig. 36 ) la section
K transversale du courant ; traçons
M 0 P
x dans son plan deux axes de coor-
B G F données rectangulaires , l'un Oy.
E vertical et descendant , l'autre
C D
coïncidant avec la ligne MP, sui-
N vant laquelle la surface libre est
y coupée par le plan de la section.
Imaginons celle-ci décomposée en éléments infiniment petits , tels que
192 CHAPITRE QUATRIÈME .
ABCD, par des parallèles aux axes. Conservons aux notations le sens défini
´au nº 66. Un prisme dont ABCD serait la section droite et dont la lon-
gueur , mesurée parallèlement aux vitesses des molécules , serait désignée
par L, va éprouver sur ses quatre faces latérales les effets du frottement
des couches voisines, qui produiront les forces ci-après , savoir :
Sur la face projetée en AC , une force dans le sens du mouvement , que
do m
en nous fondant sur l'analogie
nous représenterons par La'dy ( - dx ,
(-1)"
entre la question actuelle et celle du nº 66 ; sur la face opposée BD, une
force de sens contraire , exprimée par
do m d do m
dx
Le'dy { ( -d :)' dx dx
) " + 1 [ (-da)" ] dx } ,
d do
ce qui fera au total une résistance Le' da dy dx [ dx
[(-2
% )" ];
Sur l'ensemble des faces projetées en AB et CD , une force résistante
d do
exprimée pareillement par Le dæ dy dy
{ [ (−4) ″ ].
Pour se conformer à quelques indications que M. Darcy a déduites de
ses expériences sur les canaux découverts , on ne suppose pas ici ɛ = ɛ¹ ;
ce sont seulement deux quantités constantes pour un même courant ( * ) .
La masse du prisme liquide étant d'ailleurs -Ldx dy, on aura ici pour
g
la valeur de
d do d do
ε
·- |· dx
2 [ (− dx
1 ) ¯] + ¿ [ (- dy
)]
(*) Les expériences de M. Darcy sur les canaux sont encore inédites , mais il
a bien voulu nous en communiquer verbalement quelques résultats. Malheureu-
sement la mort est venue arrêter les travaux de cet ingénieur éminent : nous
espérons cependant que ses recherches seront publiées et qu'elles ne seront pas
perdues pour la science .
CANAUX DÉCOUVERTS . 193
a des équations particulières pour les filets qui glissent le long de la paroi
et ceux qui sont à la surface libre. Soit en effet EF de un élément de
paroi , dont la normale EK fait avec les axes les angles λ et µ ; on aura
dans le triangle EFG le côté vertical EG = do cos ) et le côté horizontal
FG = do cosp . Par suite , si EFG est considéré comme la section droite
d'un prisme de liquide parallèle au courant et de longueur L , ce prisme
supportera respectivement sur les faces EG, FG des frottements qui tendent
à l'entraîner dans le sens de la vitesse, ayant pour valeur
m
Le'do cos Lε do cosp
( d )"
, dy
(-776)",
ΠΕ d²o d2v
(12 ) +ε 0,
L dx2 ሑ፡ .
dy
ΠΕ ΠΕ
donne y = ; ainsi l'expression ( =
2LE 2LE y satisfait à l'équa-
tion ( 12 ) . A l'aide de cette solution particulière on fait disparaître le
ΠΕ
terme constant ; en effet , si l'on pose
L
пъ
P=
2 LE・y² + u ₁
d'u d2u
(13) +ε
dx2 dy2
do s'annule
Reste à détermineret ,. Pour cela , on sait d'abord que
dy
pour y o ; or, d'après l'équation ( 14 ) , on a généralement
do ΠΕ -
dy LE 'y + Of' ( x + Oy ) — 9!', (x — Oy) ,
f' ( x) — f' ( x) = 0 ,
ΠΕ
(15) e=
₂[ y² + C + f ( x + 4y ) + 44 (( x −
- 9)')
(y ) ✓
expression dans laquelle figure une seule fonction arbitraire . Il serait aisé
de la faire disparaître si l'on connaissait par des observations directes la
loi des vitesses à la surface libre du courant cette loi étant représentée
par une fonction connue de x, F ( x ), il faudrait qu'on eût
F ( x) = C + 2 (x) ,
puisque le second membre est bien ce que devient pour yo. On tire
de là
I
~? ( x) == 2 F ( x ) --
— ¦ C;
par suite , x étant quelconque dans cette identité et pouvant être rem-
placé par une autre valeur, telle que x + y`ou x —- Or,
I I
-
? ( x +9 y ) = 2− F ( x + Oy ) — —2 C ,
I
f (x -
— 9y) =
==2 F ( x —– 4y ) — 2— C.
dans laquelle on suppose que l'axe des y passe par le milieu du lit , et
que V, a, ẞ sont des constantes. Il faut d'ailleurs, pour que ce soit là une
solution de l'équation ( 12 ) , qu'on ait
ΠΕ
(18 ) L 228' -
— 2ẞe = 0 .
H 2
ƒƒ(V— 2x² —
SS — By²
- 3y² ) dxdy = [ " dyƒ³¸ (V — zx² — $3³) dx
H
Br ') = (Vm – ¦
' -
12 2P — 159
= ƒ" dy (VI — — 12 zen – ¦ 15w ) .
Par suite , on trouve
U = V -- BH2.
12
Cette vitesse sera celle du point G , situé sur OD, à la distance
OG OD
√
CANAUX DÉCOUVERTS . 197
x y=H
2 3
W' V
W" = V — — a l² —- 3 H² ;
I
U= (V + W + W' ),
U = 3 ( 2V + W" ) ,
U la vitesse moyenne ;
L la longueur entre deux sections ;
z le périmètre de la portion du profil occupée par l'eau ;
F ( U) = I. cU” ,
CANAUX DÉCOUVERTS . 199
21
dans laquelle il fait l'exposant m= et le coefficient
II
c = 0,000401 . Diverses personnes ont adopté , à l'exemple de
Tadini et des ingénieurs italiens , la valeur plus simple
F (U) = II . 0,0094 U² .
·( 1) Ri == F ( U ) .
(2) U = 50 √Ri.
Fig. 38.
1.60
défini par la fig. 38 et dont la pente i serait 0,0005 . On aurait
ici
L'aire
Le périmètre
Ω
R= = om ,545 ,
X
Ri = 0,0002725 .
U = 0m , 825 ;
Un = 20¹c , 25.
d'où résulte
U'o"
" , 466 et la dépense Q' = 2,35 ;
202 CHAPITRE QUATRIÈME .
2º. Pour la portion DBEFG,
Fig. 39.
MB' E'N
B E
2 = /H, x = 1, R = H, U
/H
Q2 ,Q²;
H³ i = b
(3) Hi = b₁ ou bien
12 H2 12
3 b. Q 3/Q2
H=
li = 0,0737 li
H³ i
Q=7 by = 50 /H √Hi.
Q²
i= 0,0004
72H3
ΩΙ 02 Q³ i
( 4) = b₁ " ou bien = b, Q'.
x x
α H ΩΞ /H + H¹tanga ,
2H
B χ 1+
COS a
en conséquence l'équation (4 ) deviendra
H³(7+Htanga ) b₁
(5 ) = Q2.
2H
1+
.
COS a
Ω = ma et x = na,
par la section ;
F ( U) la fonction de la vitesse moyenne qui , dans le cas du
mouvement uniforme , représente le frottement du lit
par mètre carré ;
П le poids du mètre cube d'eau ;
Udu
(1 ) dy = + Z b₁ U² ds :
g
U2
y= U2 ds .
+ b₁ f 4 U²
28
Or on a
Q = Uo = U, N. ,
02 Xn Xa-1 AS
(3) Yn + b, Q² +
2g n (Ω, Ω, 2
010
U
U do + od U = 0 et dU = do .
ds go dh :
(4)
U2
Ω
Or so
sous le toutes les quantités variables, savoir x, Q, "
signe fto
7, U, sont des fonctions de h qu'il est possible de calculer,
quand on se donne cette variable : donc en se fixant une cer-
taine valeur de h。 , l'intégration exacte ou approximative fera
connaître la distance s - S。, et par suite s.; le profil en long
de la surface du courant pourra donc être construit par points .
Si, par exemple, on veut appliquer la formule des quadratures
de Th. Simpson , on calculera la fraction par laquelle est mul-
tiplié dh , pour une série de valeurs
hus
Ao , A₁ , A2, ... An
U21
go
les valeurs correspondantes de la fraction ых ? on au-
b 12
₁x U2
Ω
rait
Sn
S₂ — So = 3 ( Ao + 4 A, + 2 A2 + 4 A3
As + ... + 4Am-1 + An ) .
U2 / il
I
g2 0,00392X
218 CHAPITRE QUATRIÈME.
ds = ( h) dh,
F. ( h)
2 = th , x = 1, U= . =
dy ids - dh,
d'où résulte
ds = { ( dy + dh ) .
I
big_b.q² dh.
dy =
b.q2
h³
dx
( 5) dy = H ( 1 X3 I
(
dx I I x + 2
= dx
X3 I X -I x² + x + !
2x +
x + dx d dx
I dx I 2 (2√3
3 x 3 2 3 2x +
x + + 1+
2 4 (2 √3
dx I
S d I = 3 log hyp ( x - 1) — 6lög hyp [ ( x + 3 ) +3 ]
X3
I 2x +1
3√3 are tang + C
√3
I (x 1)2 I 2x + 1
3 arc tang + C.
6 loghyp x² + x + I 3 √3
(x - 1 )²
log hyp
x² + x + I
y =H
( 2x +
+ 3 arc tang
3 2 √3
( 7) — y = H ( 1 — a³ ) ↓ ( x) .
ids = dy + dh,
:
222 CHAPITRE QUATRIÈME .
is Dy + h ,
is₂ + D
= X2 (1 --
— α³ ) & ( X2)
x2 ,
H
et par suite ,
i (s S2
(9) H = x — x½2 — · (1 — a³ ) [ ↓ ( x ) —
— 4 ( x2 ) ] .
Soit donné un lit défini , quant à son profil transversal , par la fig. 39 ,
en y supposant BE = 70 ", BI om, 857 , et attribuant aux berges des
talus i de base pour 2 de hauteur ; soient en outre i = 0,000115 et la
dépense Q = 40me par seconde. D'après ces nombres on aurait d'abord ,
pour déterminer H ( nº 72 ) ,
402
H³. 0,000115 --- 0,0004 7; 029
+(x) = ? 0,0865;
0,41
S-- $2 0,999 H --
9060™ environ ( * ).
x- (1-0,0293 ) † ( x, ) = 1,355 .
Cette équation se résout par des tâtonnements que la table IV rend très-
faciles . Quand on met à la place de x, les inverses des nombres o , 5 ,
0,6 , 0,7 , le premier membre prend respectivement les valeurs 1,872 ,
1,474 , et 1,149 ; donc æ, se trouve compris entre les inverses de 0,6 et
de 0,7 . Pour en approcher davantage , on interpolera linéairement , et
l'on posera en conséquence la proportion
I
0,6 0,7-0,6 :: 1,474-1,355 : 1 , 474-1,149 ,
X2
ce qui est en effet la profondeur cherchée à o", 005 près. Pour plus d'exac-
I
titude , on pourrait faire une seconde interpolation entre X2 0,6 et
-- 0,637 ; on aurait
X2
f 1,474 -1,355
0,6 + 0,037 . 0,635 ,
X2 1,474 -1,349
et par conséquent
H
h Im, 643.
0,635
is
- —
H = x − ( 1 − a³) [4 ( x) — ↓ (0) ] ·
is
=X-
(10) H − ( 1 − ∞² ) [ 4 ( x) + √³].
Fig. 44.
.
E
A
G
sap
Ligne du U
C
Asymptot régime uniforme
horizontale. P
.
e
B Ligne du fond
V !K ou axe des s.
S M
Asymptote horizontale .
ids 1
( 11 ) =1
Hdx X3 I
15 .
228 CHAPITRE QUATRIÈME .
ds
Cette expression montre que , pour x négatif, conserve tou-
dx
jours le signe + : donc s et x décroissent en même temps , et
la courbe a une branche OV, située dans l'angle des axes néga-
tifs. Quand x converge vers l'infini négatif, on a , d'après ( 6 ) ,
I I I
↓ (− ∞ ) = log hyp 1 — √3 arc cotang ( -∞0 ) =- π
is 2
=x + ( 1-0) π3 ,
H 9
is I
= x- - = X --
H − ( 1 − α³ ) | ↓ ( ∞ ) + πν 3 -α ) π 3,
i. OR 1).
= a- a³ ) [ 4 ( a)
H + 9 =)√3].
230 CHAPITRE QUATRIÈME.
i.OK - =
H α)π 3,
9
I GK GK
I ( 1 — a³) π √3 =
= a³ )) [ + ( AH ) +
(1 —- a² 3
9 H = √³ ] ·
- (1 − a³) 4 ( 1 + n ) = o .
n−
Hi (1
P= 3a²
ou, à cause de i = a³ b, g,
P = 3 bg Ha (1 — a³) ;
big = 0,001308.
(*) Cette pointe n'existe pas dans la fig. 44 , parce qu'on a fait la construction
avec une échelle des longueurs 200 fois moindre que celle des profondeurs . On
a supposé d'ailleurs a³ 0,30 ( soit une pente de 1,177 par kilomètre ) et
H = 1.
232 CHAPITRE QUATRIÈME .
PENTE DU LIT
a par kilomètre OM OL OB OF GK OR
= i.1000m.
m
0,000 0,0000 0,000 1,209 0,6050,000 1,155 1,341 0,0
0,001 0,1000 0,004 1,208 0,604 0,160 1,155 | 1,341 19,1
0,005 0,1710 0,020 1,203 0,602 0,271 1,153 1,340 32,8
0,010 0,2164 0,039 1,197 0,599 0,340 1,151 1,339 41,4
0,020 0,2714 0,078 1,185 0,593 0,427 1,147 1,338 52,0
0,030 0,3107 0,118 1,173 0,586 0,486 1,143 1,335 59,6
0,040 0,3420 0,157 1,161 0,580 0,534 1,139 1,333 66,0
0,050 0,3694 0,196 1,149 0,574 0,572 1,135 1,331 71,1
0,060 0,3914 0,235 1,137 0,568 0,605 1,132 1,329 75,5
0,080 0,4309 0,314 1,112 0,556 0,660 1,124 1,325 83,3
0,100 0,4642 0,392 1,088 0,544 0,705 1,117 | 1,322 90,I
0,120 0,4932 0,471 1,064 0,532 0,742 1,109 1,317 95,9
0,150 0,5313 0,589 1,028 0,514 0,789 1,098 1,310 103,6
0,200 0,5848 0,785 0,967 0,484 0,848 1,081 1,299 115,3
0,250 0,6300 0,981 0,907 0,453 0,892 1,065 1,288 125,2
0,300 0,6694 1,177 0,846 0,423 0,924 1,051 1,276 134,2
0,400 0,7368 1,569 0,726 0,363 0,967 1,026 1,251 150,5
0,500 0,7937 1,962 0,605 0,302 0,988 1,010 1,224 165,6
0,600 0,8434 2,354 0,484 0,242 0,996 1,004 1,195 | 180,1
0,700 0,8879 2,746 0,363 0,181 1,000 1,000 1,162 194,8
0,800 0,9283 3,139 0,242 0,121 1,000 1,000 1,123 210,4
0,900 0,9655 3,531 0,121 0,060 1,000 1,000 1,077 228,2
1,000 1,0000 3,924 0,000 0,000 1,000 1,000 1,000 254,8
rs
Fig. 45.
deu
fon
Lig
pro
ne du 2
.
U Asymptote horizontale rég uni
for
dese
Ax ime me .
F
Asymptote horizontale. 6
Lig
ne du fond A
Asy
mpt
ote
.
a d
ou xe es s.
ids
Pour faire la discussion , reprenons la valeur ( 11 ) de Hdx
ds
Ici a est supérieur à 1 ; donc conserve le signe + pour x
dx
compris entre et 1 , limites qui donnent respectivement ,
d'après l'équation ( 10) de la courbe, s∞ et s = + ∞ ;
donc aussi la courbe a deux branches infinies OF, ODEI
(fig. 45 ) , la première dans l'angle des coordonnées négatives ,
la seconde dans l'angle opposé . On reconnaîtrait comme dans
le premier cas que ODEI est asymptote, vers l'aval , à la ligne
KNP du régime uniforme , répondant à x = 1 , et que OF tend
du côté de l'amont vers l'asymptote horizontale MU repré-
sentée par l'équation
is 2
=x (a³ — 1 ) π √3 .
H 9
is
= x + (α³ — 1 ) π √3.
H 109
i.OR ER
H H + ( a³ บ
(Ⅱ )+ 同
I
= a + ( a³
[+ ( a) + = √³ ]
ou bien
ER ER
H ·+ ( a³ — 1 ) ↓ H = a + ( a³ — 1 ) † ( a) .
ER
On cherchera par tâtonnement une valeur de H inférieure
PENTE DU LIT
as a par kilomètre OL OM ER OR от
= i.1000m.
m
1,0 1,0000 3,924 0,000 0,000 1,000 254,8 146,3
1,5 1,1447 5,885. 0,302 0,605 0,960 294,4 148,9
2,0 1,2599 7,847 0,605 1,209 0,929 289,8 150,2
3,0 1,4422 11,771 1,209 2,418 0,885 273,0 151,5
4,0 1,5874 15,694 1,814 3,628 0,852 259,2 152,1
5,0 1,7100 19,618 2,418 4,837 0,828 248,5 152,5
6,0 1,8171 23,541 3,023 6,046 0,809 240,2 152,8
8,0 2,0000 31,388 4,232 8,464 0,780 227,9 153 , I1
10,0 2,1544 39,235 5,441 10,883 0,759 219,4 153,3
OR a
H 同
236 CHAPITRE QUATRIÈME.
i
ou bien , à cause de la relation a³
I
b18 =-
H . OR = // (a
(11
)[4(4)+ 6V3]
La valeur a, de a qui donne le maximum s'obtiendra en égalant à zéro la
dérivée du second membre ; on trouve ainsi
2 3
2 + a√4(a)
a3 2 [ ( a ) ++ = √³ ] − ( − 1 ) ¥' ( a ) =
Or la dérivée de la fonction est connue , aussi bien que la fonction elle-
même ; on a généralement
I
4′ ( x ) = 1 — 2-3 )
I
et par suite, en mettant dans la dernière équation au lieu de 4´(ɑ, ),
2 3
+ (a ) + = 0,
1 a
-—- a₁ + 4 ( a ) + —I π
πγ√3
/3 = 0.
9
On tire de là , par des essais successifs ,
a = 1,157 environ .
b.g · I
H · OR = a
$15 2 − ( -1) [ + ( 0a ) + = √3 ]
a₁ = a₁ = 1 , 157 ;
(
赤 1) a,
OR 1,157
le maximum de serait donc ou 294,85.
H b.g
Quant à OT, en faisant i = a³.b, g dans son expression , nous trouvons
I I
- 0,574 +
b.8 . OT – πι3 ,
H a³ ;(
d'où résulte
OT π √3 √3-9x0,574 1 7,80
154,08
H 96.g 9b.g a³
OT
Comme a varie de 1 à , on voit que est toujours compris entre
146,3 et 154 , 1 .
CANAUX DÉCOUVERTS . 237
d4 (x) = I
dx I-
( 0 ) = — — πν
√3 = 0,604 600 ;
donc
I I I 20
( 12 ) (x) 0,604 600 + x + + 10 · 13 +.
13
d4 (x) = I I I I
dx I X I 3x - 3x2 13
( 1 − x')³ x²² + I-- x '+
3
T
La fonction $2 peut se remplacer par un développement de la
1-- x²+
3
forme
x + ax' + 6x²² +
· ɣ x¹³ + √x” + .:.
d¥ ( x)* = I
"
dx I- X
I
dx = dz,
z = 1 — z' ,
d'où résulte
(1 - z' ) dz' = I dz' I-
d (x) = 3 z' z'2
1- · (1-2
( 1 — z′ ))³ 1 z'+
1 +α
az'+ 6z²² + yz²² + dz" + .
I 2 14 I 15 I I
27 81
dz' 2 I I
d (x) = + 81 + Z12
3z' 243 243 729
I I 715
2
2187 2187
I 12 I 13 14 I I 6
z +
↓ ( x ) = K ' — — log z' + 18 3²+ z" + z" + z' +
27 54 135 486
I I I 10 I I
(15 ) 2'12
1944 2187 3645 8019 26244
I 114 I
+
91854 98415
K'est la limite vers laquelle tend ( x ) + 3 log hyp z ' pour z ' = o ,
II. 16
242 CHAPITRE QUATRIÈME .
c'est-à-dire pour z 1 , x = I; ainsi
.
=
K' = lim [ ? (( xx )) + log hyp ( 1–2) ] = lim [ 4( x) + } log hyp ( 1 −
+ }3 log )]
-
= lim ( x) + log hyp ( x — 1 )² — — logghy pa²] .
hyp.a²
ment uniforme ( nº 70 )
Ri = b, U²
deviendrait donc ici
0,325 H
0,03551H
0,325 + 2H 0,023 = 0,0004 ( 0,32
On tire de là, par tâtonnement, Hom , 0657 , valeur très-peti supérieure à
celle que donne l'expérience. La différence s'explique aisément, soit par une
légère erreur de mesure , soit par le manque d'exactitude absolue du coefficient b
que nous avons pris égal à 0,0004 . Pour trouver H = om , 064, il faudrait dimi-
nuer un peu ce nombre et faire b₁ = 0,000371 .
(* ) Voir les Mémoires de l'Académie de Turin, année 1820 , tome XXV.
16 .
244 CHAPITRE QUATRIÈME .
I- ( 0 , 108)2 = 0,
gh's
d'où
h' = 0" , 106.
3
CR = all = H√√ bg , comprise entre H et la profondeur créée
UΩ = Σων ,
de sorte que si l'on pose
v = U + w,
(*) Plusieurs auteurs ont cherché à évaluer la puissance vive d'une tranche
по
telle que ABCD, quantité qui s'exprimerait , avec nos notations, par Σωμα .
2g
On a
Σav³ = Σa ( U +-w )³ = U³ Q + 3 U³ Σ ∞ w + 3 U Σww² + Σ ww³,
ou bien, en supprimant Σow ( qui est nulle ) et réunissant les deux derniers
termes,
Σwv³ = U³N + Σ w w² (3 U + w ).
Cela montre que le facteur par lequel il faut multiplier U² pour le rendre
égal à Σ² excède l'unité d'une quantité seulement égale au tiers de la diffé-
Σωμα -
rence I.
ΤΩ
La dernière différence a été calculée par les auteurs dont nous parlions au
commencement de cette note, en faisant des hypothèses plausibles sur la distri-
bution des vitesses dans la section . Suivant Coriolis et Vauthier ( Annales des
Σωμα
Ponts et Chaussées, 1836 ) la valeur de U$S2 - serait probablement exagérée
si on la portait à 0,50 , et l'on pourrait, dans les cas ordinaires, la fixer à 0, 10.
Σωμα
Il s'ensuivrait que
UN ne surpasserait l'unité que de quelques centièmes .
(Voir également les Études théoriques et pratiques sur le mouvement des eaux
courantes , par M. Dupuit. )
Mais il faut convenir que toutes ces recherches offrent bien de l'incertitude, et
que la différence des quantités de mouvement possédées par les tranches ABCD,
A, B, C, D,0 n'est pas encore exprimée d'une manière qu'on doive considérer
comme parfaitement exacte.
248 CHAPITRE QUATRIÈME .
(U² Q -
— U; 0 ) = 2, Y, — 2 Y.
g
dra ainsi
Ωρ
( 1) = Yo
g (Ω )
リ Ωρ V
ou bien encore
₤ 100
U2
----
Ω Ωο
(2) Ωρ = 2 Y. - Y,
-2)
い
Uz /ho 1 h
1 = -- 2
g h 2 hi
U2 h I ha
I- =- h;
g ho 2 h 2
U ho0
=- h (h + h ),
g 2
U2h I hu { h + ha ) ,
g 2
soit enfin
U ho
( 3) h² + hho 2 = 0,
g
Uzh
* (4) h; + hh. - 2 0:
g
U2h
(6) ho h+ h²+ 2
2 g
Uh0
ho ho + +2 ?
4. g
I U2 h
h h+ h² + 2
2 g
U U2
( 7) I- < 0, I-
gh gh
7, la largeur du courant ;
q, son débit par mètre de largeur, c'est-à-dire ql son débit
total ;
a³ , le rapport de la pente i du lit au nombre b.g = 0,003924 ;
x et x , les rapports des profondeurs h et họ à la profondeur
I du régime uniforme.
On a les égalités
U. U
ho ,
0 =2 0 = %;
2 a l I
(9 ) Xo =- x+ x² +
2 l+ 2 H X
X= +11,72
2+ 2,96 .
I I
0 -
4hh (h + h )² ( h − h ) — (h− h ) = &hh (ḥ — ho) [(hh +
+ h¸
k,)? — 4hh !,
ou bien
(h - h,)³
4hh
Cette perte de charge est toujours réelle et positive dans le cas d'un
ressaut constituant une augmentation de profondeur, comme celui observé
par Bidone ; mais son évaluation se ressent nécessairement des incerti-
tudes qui peuvent affecter la formule du ressaut , dont elle est une con-
séquence .
85. Du ressaut d'abaissement. - Une chose digne de remarque , c'est
que si l'on supposait h > h , de manière qu'en suivant le fil de l'eau on
rencontrât un abaissement brusque de la surface , rien ne serait changé
254 CHAPITRE QUATRIÈME .
dans les calculs du n° 83, sauf le sens des inégalités ( 7 ) . Il n'est donc
pas absolument impossible qu'un ressaut de cette espèce existe dans un
courant toutefois nous n'avons à cet égard qu'une présomption théorique,.
et , avant de l'admettre comme suffisamment établie , on doit attendre
qu'un observateur à venir en ait montré la réalisation matérielle.
Une objection sérieuse se présente à priori contre la possibilité des
abaissements brusques , et les rend peu probables , il faut le reconnaître :
c'est que la perte de charge ? ( nº 84 ) deviendrait négative , que par con-
séquent elle se changerait en gain , et que la viscosité aurait dû faire un
travail positif ( nº 15 ) pendant le passage d'une molécule entre les sections
extrêmes du ressaut. Or on est habitué à regarder la viscosité comme une
force analogue au frottement , produisant toujours en somme un travail
négatif. Mais ce n'est pas encore là une preuve absolue outre que l'expres-
sion de peut donner matière au doute , la nature des actions molécu-
laires dans un liquide est en définitive trop mal connue pour qu'on soit
complétement sûr du signe de leur travail . Les actions intérieures pro-
duisent bien un travail moteur dans un ressort qui se détend : l'eau , qui
est aussi pourvue d'une élasticité propre , ne pourrait-elle pas agir parfois
à la manière d'un ressort?
v2
y,
2g 2. g
L la largeur du courant ;
ho sa profondeur en amont à quelques mètres du barrage ;
U sa vitesse moyenne au même point ;
het U les quantités analogues pour une section prise un peu
en aval ;
c la hauteur de la crête du barrage au-dessus du fond du lit ;
la vitesse de la lame fluide au-dessus de cette crête ;
l'épaisseur de la même lame fluide .
0 0
Q =0
o , 45 L ( he c+
2 2g ho c+
2g
2Q
( U — v ) = ( c + n) ³ —— h².
Lg
On a en outre
Q
= v n = U h;
<
264 CHAPITRE QUATRIÈME .
202 n
n -I = ( c + n)² -—— h²,
g h
U20
3 ho 1n1c + = ho -c +
2g
nous en tirons
U2
3n = 2 ho c +
3 3
Q = 0,37 L. -
2n 2g 2 n == 0,68 Ln √2 gr.
Q
Ayant n , on calculerait v = , et l'on aurait ainsi les éléments
La
nécessaires pour obtenir la valeur numérique de h.
( 0,54
1,006.0,54 ( 1 ) = ( 2 , 54 ) ² —— 1² ,.
h -1)
ou bien
h³ -6,995h + 0,293 = 0,
:
2 (1 , 2 ) ( ------
− 1) = ( 2 + "' ) — 3º,
gn' 3
ou bien , en faisant disparaître les dénominateurs et ordonnant ,
13 12
n³ + 4n" — 5,098 n ' +0,2936 = o ;
cette équation nous donne
o" , 966 environ.
266 CHAPITRE QUATRIÈME .
1,22 m, 242 et 0/2 0,0786 ; substituant dans la
Par suite , '
0,966 2g
1.2
seconde équation et faisant U', , on trouvera
h
( 1 , 2 )² -
0.0786- 2 h - 20,966 ;
2gl
on tire de là
0,0734 =
+ 2 3,045 ,
4 02
x< ou x < 0,906
2g (1+ √2)² 2g
Mais en réalité , pour qu'il y ait déversoir, c ne peut guère descendre au-
dessous de trois ou quatre fois ; faisant 3 dans l'inégalité ( 3 ) , elle
η
devient
4
x<
(1 + √5) 2g
soit
x < 0,38
28
D'un autre côté , on a
Q = 0,68 Ln√2gn ,
et par suite
= Q =
0,68 √28 ,
(0,68 )² = 0,46n ;
4
2g
I+ 2+
0/2 2n'c Q² 20
x' =
— h' -c
—c- n=
—'n': =
2g (c +r )² 2gL² n' ( c + n' )² '
d'où résulte
Q2 20
n'h' c
2gLn' (c +n')²
h' - C
Or on a reconnu que ou I est une petite quantité : on pourra
η '
n'
donc, dans le second membre de cette dernière égalité, faire approxima-
tivement n'h' - c, et l'on aura
Q'c
(6 ) n' = h'. C-
gL'h' (h'-c)
On voit d'après cela que si les vitesses U, et U', sont modérées, h' diffé-
rera peu de h', et par conséquent on peut , dans le second membre de
l'équation précédente, remplacer U', par U', ce qui donnera définitivement
U'2 c²
( 8) h₂ = h' +
2g ( h' — c)² *
Q
La vitesse U' n'étant autre chose que Lh' , on tirerait encore de l'équa-
tion ( 8),
(9) - g 0
Q' = LM ( 1) √28( N) ,
formule qui ferait connaître la dépense d'un barrage noyé , pour une hau-
teur suffisante de l'eau d'aval au-dessus du seuil ; mais il faut reconnaître
que la petite erreur commise dans l'évaluation de l', peut devenir impor-
tante relativement à l'h' , et que par suite on ne doit pas compter
beaucoup sur la parfaite exactitude de la formule en question .
Les équations ( 5 ) , ( 7 ) et ( 8 ) donnent une solution fort simple du pro-
blème. Afin de voir jusqu'à quel point elles concordent avec celles que
nous avons d'abord employées , reprenons le même exemple numérique.
Le barrage fonctionnant comme déversoir, on avait
mc
, 20 , n = 0m, 54, c = 2m ;
et en vertu de l'équation ( 7 ) ,
' 3—2—0,00816.4 = 0™, 967 ;
270 CHAPITRE QUATRIÈME .
enfin l'équation ( 8 ) donne
h = 3 + 0,00816.4 = 3™ , 033.
Tous ces résultats sont presque identiques avec ceux du premier calcul ;
I
cependant l'erreur relative sur h'0 - h' atteindrait environ
9
Q le débit du courant ;
y la chute superficielle, entre une section ( A ) prise un peu
vers l'amont, et la section ( B ) prise dans le rétrécisse-
ment, à l'endroit où la contraction des filets atteint son
maximum ;
μ le coefficient de cette contraction ;
L largeur du lit avant le rétrécissement ;
I la portion de cette largeur laissée libre par les obstacles ,
dans le passage rétréci ;
h la profondeur connue de l'eau dans ce passage .
Q² I I
2g[p² 12h2 =y,
L²( +
h+ ]=
272 CHAPITRE QUATRIÈME . CANAUX DÉCOUVERTS .
CHAPITRE CINQUIÈME .
p I
* Πα
0,76 IIm It al
Р I
- dila .
Sp =
0,761
ou en nombres ronds
I δ
gK *
8000 + x0
V2
Z - 8000 log hyp p = const.;
( 1)
2g
V2 + ав
(1 bis) Z 18400 log p = const .
2g δ
V2
Z 8000 log hypp const . ,
2. g
V? 1 + a0
Zo 8000 loghyp po = const . ,
et par suite
V²—V ; Ital Po
Z + 8000 log hyp = 0 .
2g б P
ce qui donnera
Р zdx 2 (P - p) .
log hyp - = =
P P +P P + P.
Р
Valeurs de 1,00, 1,05 , 1,10, 2,00.
P
Р
Rapport de log hyp à
P 1,0000 , 1,0002 , 1,0008, 1,0391 .
sa valeur approchée .
et l'on voit qu'elle est tout à fait analogue à celle qui donne la
vitesse d'écoulement d'un liquide par un orifice en mince paroi,
Р Р
car - et sont les hauteurs représentatives (en colonnes
fg fg
DU MOUVEMENT DES GAZ . 279
gazeuses ) des pressions P et p, prises en des points situés au
P -P
même niveau , de sorte que est la charge mesurée entre
ᎵᎦ
l'intérieur du réservoir et la section contractée .
V2
Quand on a calculé au moyen de l'une des formules éta-
2g
blies ci-dessus , on obtient facilement V, soit par un calcul nu-
mérique, soit par la table I, faisant connaître une vitesse en
fonction de la hauteur qui lui est due , ou inversement. Cepen-
dant si l'on voulait calculer V directement, sans passer par
V2
l'intermédiaire , on poserait l'une des égalités
2g
P
V www.m log
√36800g б P
Ital P P.
V= 32000 g
P +P
1 + αθ P
V = 396 log hyp
P
1+ a0 P
(4 ) V = 600 log
P
I + 20 P -P
V = 560
V δ P +P
I + α0' P
Q' = Q
I + α0 p
1+ α0' P.
(6) Q' = 0,65 AV
i + a0 p'
Si l'on demandait enfin , non pas le volume , mais le poids dépensé par
seconde , il faudrait multiplier Q par le poids II du mètre cube de gaz à la
I po
pression p et à la température 0 , soit ( nº 90 ) par 8000 1 + 0' le poids
demandé serait donc
I po
0,65 AV .
8000 1 + a0'
δ P
(7) 0,65Ap 28 log hyp •
8000 (1 + 0) P
d
= 0,
dp(p²log hyp )
qui donne
P
log hyp - "
p 2
ou bien
P
= e2 = 1,649 ,
Р
Р
0,65 A "
1,649 8000 ( 1 + 20)
δ
0,0138 AP
+ ав
Po U₂ = p₁ U₁.
I 1 Emo ds - Σηναν
dz dp = 0.
Pg 8 Ση gim
Σ mvdv v2
est la valeur moyenne de d pour les molécules in
g& m 28
284 CHAPITRE CINQUIÈME.
renfermées dans la tranche ABA'B' ; faute de pouvoir l'évaluer
exactement, en tenant compte de la loi des vitesses dans une
même section , on fait ce que nous avons déjà fait aux nº 55 et
UdU
74, c'est-à-dire qu'on remplace cette quantité par Quant
g
à me, c'est la somme des forces exercées en vertu de la vis-
cosité sur les mêmes molécules m ; dans cette somme , les ac-
tions intérieures disparaissent, de sorte qu'on trouve seule-
ment les forces appliquées à la surface qui termine la tranche ,
savoirle frottement de la paroi solide , et deux résultantes sen-
siblement égales et contraires agissant sur les sections AB , A'B' .
Or l'analogie qui existe entre la question que nous traitons et
celle du mouvement de l'eau dans les tuyaux nous conduit à
exprimer ce frottement par pgb, U2, en le rapportant à l'unité
de surface; pour la tranche considérée il sera donc & D ds . pgb,U².
I Σmp
π gi onc = b, U².
Enfin găm a pour valeur D'ds. P d
g&m
Donc aussi nous aurons
4 b, B2 - dp = 0 .
B2
( 8) ds —
gk
K pdp — p❜dz + D 8 P
Pa
"
286 CHAPITRE CINQUIÈME .
et aussi
x
log hyp = -log hyp P = — — log hyp ( 1 − x ) = 2
P₁
XC Uz x
( 2 − x) + 4 b; LU; + =
2 gK 2 D 2g
L
8 b. U- 2h
(10) X=
L U2
h
gK g
76
0,21 . 0,93.0,00097 U' ,
d'où
U/2
U' - 80m, 93 et 334m , 12.
2g
It al U/2
8000 m= · [ 1 − ( 0 , 1 488 ) ² ( 1 -
— 2m ) ] ;
2g
I + x0 U'2
ou , en remplaçant par 2 , 10, par 334 , 12 , et réduisant ,
2g
16815m = 341,5,
ce qui donne
m = 0,0203 et P₁
I , 0203 .
P'
Ce résultat justifie le calcul approximatif dont nous avons fait usage .
U₁ = 11 " , 80 et 7 , 10.
28
DU MOUVEMENT DES GAZ .
289
On a maintenant tous les éléments nécessaires pour appliquer la for-
mule (11 ) du n° 94 , qui donnera
y 1,0912 ;
ainsi På = 0,0912 ,
På
1,0912 et Ро
p 1,045. On a donc défini-
Pi P₁
tivement
Po • Pi = 1,045.1,02
1,020 = 1,066 ;
p' P P
la pression p, serait représentée par une colonne de mercure ayant pour
hauteur 0,75.1,066 = 0m, 80 ; la différence p - p' répondrait à une
hauteur de om,05 de mercure ou à om, 68 d'eau .
97. Travail exercé par une masse gazeuse sur son enve-
Fig. 51 . loppe. -- Considérons une
masse gazeuse qui occupe le
D volume AB ( fig. 51 ) ; ce gaz
A CD se déplace infiniment peu
A'
et vient occuper la position
A'B' : il s'agit de calculer le
travail infiniment petit de
Σρ = Σε + ΠΣ Ζ 6 .
ɛ) .
II ( Σ.ΔZ ,, Ε€ , — Σ 36).
Σιριει - Σηε = P. ( Σ . 8, - Σ ε ) + Π
p'V: const. = ,
C
= ;
C
cdV + Q de,
II
Kp' ,
ge
I
gk - 8000 +0.
8000 ( 1+ α0)
pm б
Donc on a aussi
8000 ( 1 + 0) 8000 ( 1 + 0)
C = p'V = nV =.Q
[ Cloghyp +Q ( 5)
A partir de A" B" jusqu'à AB, le piston se meut avec la soupape G ouverte
et l'autre fermée ; il supporte la pression p, sur sa face de droite, par
unité superficielle. Le volume V, extrait du réservoir alimentaire , mesuré
sous la pression P, et à la température de ce réservoir, sera donc égal
296 CHAPITRE CINQUIÈME .
Ω
V₁ = Q (l + ay) = a [i + a ((11 — 台)]
B ) ]·
ce qui détermine y" . De A" B" à A'B ' , le piston se mouvra en éprouvant
constamment la pression p₂ par unité de surface , en sens contraire de
son mouvement.
Maintenant il est aisé d'avoir la valeur du travail exercé sur le piston ,
tant par la pression du gaz que par la pression atmosphérique. Nommons y
la distance entre CD et la face intérieure du piston ; le travail dont il s'agit ,
compté depuis l'instant où le piston était en A'B ' jusqu'à une position
quelconque prise dans l'étendue d'une double course ( aller et retour ) , aura
diverses expressions , suivant la position finale qu'on attribue au piston ,
savoir :
1º. Pendant que y croît de zéro à y' , le gaz enfermé entre le piston et le
fond CD, primitivement à la pression p, et sous le volume na , passe à la
pression p, et au volume y' ; il exerce donc en se détendant un travail
y
paa log hyp 2
moteur égal à palog hyp a ( n° 97 ) , qui deviendra p,
P
quand le piston aura pris la position A" B", Dans le même intervalle , la
pression atmosphérique p,a exerce une résistance constante sur l'autre face
du piston ; le travail de cette résistance pa sera --·Paº (y — a) à un
instant quelconque de cette période , et par conséquent P. ( - a)
à la fin.
rétant croissant de ' à la, le piston éprouve de la part du gaz
2º. y
DU MOUVEMENT DES GAZ . 297
3º. Pendant que le piston décrit le volume ABA" B" , il comprime une
masse gazeuse qui passe du volumé ( 1 + a ) au volume ny", et de la
pression p, à la pression p.. Ce gaz fait donc un travail résistant qui ,
y ; simul-
compté depuis la position AB, a pour valeur p, ( l + a ) log hyP7+ a
tanément la pression atmosphérique fait un travail moteur pº( 1 + a−y).
On y joindra le travail accompli dans la course de droite à gauche , et
l'on aura , pour représenter le travail compté depuis A'B', l'expression
-P, V, loghyp 2 .
P₁
P2:
-PV , log hyp
P₁
I I π D²L . U.
•
H CE 2
II (V. — V; ) ( 2 2
H - -
n (V. — V. ) [ I − ¦2 (V. — V₂ ) ( § + ; ) ] ;
4b, gU2
D
D [ U² . — # D² Udt,
4L ou 4000
40,00 , • 0,000529 ( 1,31 )2, ou enfin 12 , 10 ;
0,30
3 Uz
en y ajoutant 2 28 , charge entre le bassin alimentaire et la section con-
pression initiale p, sera représentée par une hauteur d'eau de 18m, 77+ П
ou de 18m , 77 + 10m , 33 = 29" , 10 , si toutefois on peut négliger la hau-
teur entre le plan CD ( fig. 53 ) et l'axe de la conduite pris à côté de A ' .
Maintenant supposons qu'on veuille avoir pour pression maximum p₂ le
double de p, et qu'on demande le volume V,. On tirera d'abord de l'équa-
-=
tion ( 2 ) V₂ et l'on substituera cette valeur dans l'équation ( 1 ) ,
2 1
où il n'y aura plus que V, d'inconnue. Divisant ensuite l'équation par II
et mettant les nombres au lieu des lettres qui les remplacent , on trouvera
on tire de là
V₁ = 2mc, 20.
·V₁1 — V,2 - 2 V.
P₁V₁ = P₂V₂
P₂ - V 2n +1
"
P₁ 2 2n I
V1 2V 2n + 1
= ,
V₁ -V₂ V 2
V₁ **** V( 2n + 1) ,
1 == V;
101. Des cloches à plongeur et des bateaux à air. Nous n'avons point
ici à décrire en détail toutes les variétés de ces appareils ; nous dirons
seulement quelques mots d'un bateau à air comprimé , primitivement
II. 20
306 CHAPITRE CINQUIÈME .
imaginé par Coulomb , et employé par M. de la Gournerie , ingénieur en
chef des Ponts et Chaussées , pour extraire des roches sous- marines . Nous
renverrons les lecteurs qui désireraient des renseignements complets au
. Mémoire de M. de la Gournerie , inséré dans les Annales des Ponts et
Chaussées, année 1848 , 1º semestre.
L'appareil dont il s'agit consiste essentiellement en une caisse rectan-
gulaire de tôle portée par un bateau, qu'on amène à l'endroit où l'on veut
travailler et qu'on charge ensuite de manière à le faire échouer. La caisse ,
entièrement ouverte à l'eau par sa face inférieure , est divisée en deux
compartiments par un plancher horizontal , qui n'établit pas d'ailleurs une
séparation complète ; celui d'en haut , situé au-dessus du niveau de l'eau
extérieure , présente une ouverture par laquelle on fait entrer les hommes,
et qu'on bouche ensuite hermétiquement . Alors , au moyen de pompes
foulantes , on comprime de l'air dans la caisse . Cet air force peu à peu
l'eau de sortir du compartiment inférieur, et celui- ci finit par être mis à
sec. Les ouvriers descendent sur le sol et font le travail demandé ; après
quoi ils remontent sur le plancher, et , laissant échapper l'air comprimé
par un robinet , ils peuvent ouvrir l'issue par laquelle ils sont entrés.
. Le temps pendant lequel on comprime l'air dans la caisse pour en
expulser l'eau étant perdu pour le travail , et celui-ci ne pouvant s'effec-
tuer qu'à marée basse , c'est-à-dire pendant quelques heures seulement
de chaque journée, il importe d'employer un moteur assez puissant , qui
soit capable de terminer assez vite cette opération préalable . Comme il
suffit ici d'une approximation grossière , attendu qu'une erreur relative
assez forte sur un temps de quelques minutes serait insignifiante en pra-
tique , il semble qu'on peut se contenter de l'aperçu suivant.
Soient
Ainsi donc le travail total & à fournir par le moteur, abstraction faite de
toutes les pertes et résistances accessoires , aurait pour valeur
--I h
☎ = 2¦ 11 4 ( V' — V ) + V′ ( p₂ + 1 h ) log hyp ( 1 + Pa
1 ).
75Nt = 6,
II h
0,225, = 13mc, V' = 37mt, t 600".
Pa
et comme il y a 3600 secondes par heure , cela ferait o ' , 20 par seconde .
DU MOUVEMENT DES GAZ . 309
. Si le volume d'air injecté dans ce temps est de 45 litres , on voit que
aurait pour valeur 0,20 , soit 0,00 . Quan à ẞ, d'aprè M. Boussinga ,
45 44 t s ult
il ne dépasse pas 0,0006 . Enfin , d'après les recherches de M. Leb lanc
sur l'air confiné , la proportion d'acide carbonique s'élève quelquefois à
0,009 et même à 0,01 dans les salles d'hôpitaux ou dans les réunions
nombreuses ; ce sont là des quantités qui ne rendent pas l'air dangereux .
On pourrait donc sans crainte s'imposer pour condition que ẞ + 7 ne
dépassât pas 0,005 ou 0,006 . Dans l'exemple numérique cité ci-dessus ,
et qui se rapporte au bateau employé avec succès par M. de la Gournerie ,
on avait
• + 7 = 0,005.
310 CHAPITRE SIXIÈME.
CHAPITRE SIXIÈME .
II
R = Pcos ẞ + U ( U cos a + U' cos a' ) .
g
2 QU² cosa.
g
Un fait contraire se produirait dans le cas où le-liquide cho-
querait une surface convexe ou bien un plan trop peu étendu
pour le dévier complétement (fig. 56) . La quantité de mouve-
ment de la tranche annulaire CDEF C'D'E'F' se retrancherait
P., P, p' les pressions moyennes du liquide dans ces trois sections ;
zo , z, z' les hauteurs de leurs centres de gravité au-dessous d'un même
plan horizontal;
U,, U, U' les vitesses moyennes correspondantes ;
la section AB = A, B, de la conduite ;
S l'aire de la plaque ;
П le poids du mètre cube de liquide .
R = ΠΩ ( U' — U)²
2g
U² Q Ω 2
(2 ) R ПS . -- I -- KIIS.-U²
2g S m (2 — S) 2g
en posant
Ω
K -1 ,
m( -S )
Ω
quantité qui ne dépend que du rapport , si , comme cela est probable,
m n'est fonction que de ce rapport. On voit donc que , toutes choses égales
d'ailleurs, la réaction de la plaque sur le liquide en sens contraire du
mouvement , ou la pression du liquide sur la plaque dans le sens même
de la vitesse, est proportionnelle au carré de la vitesse ; et que , la vitesse
Ω
et le rapport restant les mêmes , la force en question est proportion-
S
nelle à la surface S de la plaque .
On pourrait se demander quelles sont isolément les pressions sur les
deux faces de la plaque. La pression sur la face d'aval doit peu différer
de p'S ; car le liquide en contact n'ayant qu'un faible mouvement, appelé
remou, la pression sur la section a'b' varie suivant la loi hydrostatique , ·
et il en est de même dans la section annulaire A'B'a'b' , à cause du paral-
lélisme des filets ( nº 18 , 4º règle ) ; d'autre part , les centres de gravité
de ces deux sections coïncident et se trouvent à peu près sur l'horizon-
tale passant au centre de gravité de la surface CD : elles ont donc une
même pression moyenne p' , qui se transmet à CD par le liquide inter-
médiaire , sensiblement en équilibre. Quant à la pression p', on l'éva-
luera au moyen du théorème de Bernoulli ( nº 15 ) , appliqué dans l'inter-
RÉSISTANCE DES FLUIDES , ETC. 319
K" K'K'.
On voit que R' est inférieure à la pression hydrostatique , tandis que R"
lui est supérieure ; la différence est dans les deux cas proportionnelle au
carré de la vitesse. Suivant le langage adopté par Dubuat , la différence
en moins , "pour la face d'aval , s'appellerait non -pression ; l'excès , pour
la face d'amont , serait la pression vive ; le terme p, S serait nommé
pression morte.
Ce qui empêcherait de pouvoir tirer dans la pratique un bon parti de
ces calculs, si par hasard le problème se présentait , c'est l'incertitude
qui reste sur le coefficient m. On pourrait le déterminer expérimentale-
ment en mesurant d'abord , à l'aide du piézomètre différentiel ( nº 32 ) , la
(U' — U)²
perte de charge , puis la dépense du tuyau , ainsi que son dia-
2g
mètre. Ces dernières données permettraient de calculer U ; connaissant U
et (U' — U)² , on en tirerait U' ; enfin on aurait m par la relation ..
2g
mU' (Q — S ) = QU .
Ω 2 U2
(4) IIS
R = ( )
-1 28
.
Po , P, p', p" les pressions moyennes dans les sections A, B,, ÀB, A'B' ,
A"B";
U,, U, U' , U" les vitesses correspondantes ;
la section de la conduite, S celle de l'obstacle ;
m le rapport de la section annulaire AB'a'b' à la section A" B" EF ou
Ω-S;
HI, R , R' , R" les mêmes quantités que précédemment .
R = (P - p) .
Donc on aura
U' — U" )² ( U" - U)
R ΠΩ +
[ 2g 28
est plus faible que K, lorsque et m sont supposés les mêmes ; en effet ,
si l'on pose
Ω Ω
= a, I b,
Ω -S ) ( - )- Ω S
il en résultera
K= ( a + b )² et K" = {
} ( a² + b² ) ;
donc K est plus grand que K" , car m étant inférieur à 1 et supérieur
à S, a et b sont des nombres positifs .
Ω
Si nous faisons encore
S 4 et m = 0,85 , nous trouverons K" = 0,67 ,
tandis que nous avions K 30.
En ajoutant une proue au cylindre , on pourrait rendre m plus rapproché
de l'unité ; alors le coefficient K" diminue . Ainsi les valeurs * 4 et
m = 0,95 conduisent à K” -
= o , 46.
Nous pourrions également , comme nous l'avons fait ci-dessus , calculer
à part la pression R' sur la face d'aval EF et en conclure la pression R"
sur la face d'amont. On aurait les équations
R ' = p" S ,
p" U2 UU" U2 Ω
+
П g g Ω S
R" R + R' ,
expressions de R ' et R" pareilles à celles que nous avons déterminées, sauf
le changement des coefficients numériques K' et K".
En résumé, on voit que la pression totale supportée par l'obstacle, dans
le sens de la vitesse du liquide , est proportionnelle : 1º au carré de la
vitesse ; 2º à l'aire que l'obstacle intercepte dans le courant ; 3º à un coeffi-
cient qui paraît dépendre seulement du rapport de cette aire à l'aire totale.
de la section transversale du tuyau . Une plaque mince supporte une
action plus forte qu'un corps de même section , mais de longueur sen-
sible ; dans tous les cas , l'action diminue par l'addition d'une proue du
côté d'amont. La pression du courant sur la face d'amont , comme on l'a
vu par un exemple, est supérieure à la pression hydrostatique, et le con-
traire a lieu sur la face d'aval . Ce sont là des faits qui offrent un certain
intérêt théorique, malgré le peu d'application qu'il est possible d'en faire ,
parce qu'ils sont tout à fait analogues aux résultats observés par Dubuat
sur des corps plongés dans un courant indéfini.
( * ) Dans les circonstances ordinaires, les résultantes R" et R', aussi bien que
les actions hydrostatiques correspondantes sur les deux parties du corps, ont une
direction commune, parallèle au courant : alors cette conséquence devient évi-
dente. Mais il pourrait se faire que la coïncidence de direction n'eût pas lieu, et
c'est pour cela que notre affirmation n'est pas absolue,
RÉSISTANCE DES FLUIDES , ETC. 327
U2 U2
R" = M " пS R' M'пS
2g 2g
0,27
M' = 0,43 . = 0,17 ,
0,67
et pour le second
0,15
M' 0,43. = 0,10 .
0,67
Ainsi M" + M' serait successivement , 43, 1,17 , 1,10 , nom-
bres notablement moindres que ceux qui se rapportent aux
mêmes corps immobiles dans un´courant .
Nous avons donné plus haut une explication plausible de ce
résultat singulier . D'ailleurs les expériences de Dubuat ne sont
pas à l'abri de toute cause d'incertitude ; il serait à désirer
qu'on les répétât avant d'admettre le fait comme parfaitement
démontré .
M = 1,00 .
M = 0,50 .
M = 0,33 .
元
nhrU sin³ xdx =: nhớ U2 sin x dx sin x cos²x dx
ST (ST S
2 4
- nhrU2 (2 −3 ) =ẤU .
元
nhrU2 sin' x cos x dx,
Sor
à une force¼nhrU²,
3 dirigée dans le sens de la vitesse U. Si le plan dia-
métral AC avait été mis à la place du cylindre , l'action totale aurait été
dans ce cas n.2hr . U² , c'est-à-dire moitié en sus de la précédente .
Supposons enfin que le cercle tracé dans la fig. 60 représente une
sphère exposée à un courant, qui possède relativement à elle la vitesse U;
RÉSISTANCE DES FLUIDES , ETC. 333
OB est le rayon parallèle à cette vitesse . Les notations seront les mêmes
que dans le problème précédent . Les rayons OE, OE' , en tournant autour
de OB, engendreraient deux cônes circulaires , interceptant une zone EE'
sur la sphère. La surface de cette zone est
2гcosx.rdx ou 2π r²² cos x dx ;
Il faut ensuite faire la somme des résultantes analogues pour toutes les
Π
zones , quand a varie de o à , et on trouve alors pour valeur de la pres-
2
sion totale
π
2 n
2η πρ sin x cos x dæ ou • πr² U² ,
2
plane exposée à un courant , sous diverses inclinaisons , 'n'est pas non plus
vérifiée par l'expérience. En appelant i l'angle des filets fluides avec le
plan , c'est-à-dire le complément de celui qu'ils font avec la normale, nous
avons trouvé tout à l'heure que la pression totale était proportionnelle à
sin'i. D'après Hutton , l'exposant du sinus serait variable avec i , et au
lieu de sin²i, on devrait prendre , quand il s'agit de courants d'air ,
sin ¿¹ ,84cosi (*) .
Cependant , malgré les imperfections de cette théorie, nous avons cru
devoir en donner une idée , parce que souvent , à défaut d'expériences sur
des corps semblables à ceux que l'on considère , on n'a pas d'autre moyen
d'évaluer la pression totale d'un courant fluide sur un obstacle.
qui en reproduit les valeurs avec une exactitude remarquable, entre les limites
π
i= 0 et i == C'est ce que montre le tableau suivant, dans lequel nous dési-
2
gnons sin i¹,84cosi par A, et l'expression substituée
par B.
( 1) p = 11 ( h + z ) ;
V2
(2) p= + M"
28
V2 V2
( 3) . h = M" = 1,19
2g 2g
Valeur de M” . I , 22 , I- , 11 , 1,08.
I
n'entraînerait qu'une erreur proportionnelle de 30 sur la vi-
2100
= h.
29
H
par suite les fractions et étant égales , chacune d'elles
M" M'
h +H
égale aussi ,, et l'on peut écrire
M" + M'
V2 h+H
2g M" + M'
Q Piange ,
c V2 P tanga,
d'où
V tang 2.
acV2 = Px,
la largeur EF de l'ailette ;
n un coefficient constant.
et, par suite , le moment total pour une ailette , obtenu par
l'intégration de l'expression précédente , relativement à r, entre
r' et r" , aura pour valeur
2
nlcos a - aα ²) — V sina cosa ( ³ — p³)
2 V² sin² (
[
² —
V = BN + VBN− (yN2−8 ) ,
soit enfin
δ
(4) N2
V= N ( P + √₁ ++ :)
),
:
lité est plus grande , c'est-à-dire qu'il fait plus de tours dans
un temps donné , sous l'action d'un même courant .
L'expression (4 ) étant d'un usage peu simple à cause du ra-
dical, on a cherché à la remplacer approximativement par une
autre plus commode . Voici comment on y parvient . On admet
en premier lieu que l'ailette est assez petite pour être assimilée
à un simple élément plan ; alors le moment de l'action mo-
trice, pour un instrument donné, est simplement proportionnel
♡-
à ( Vsina wrcosa ) 2 . D'un autre côté on suppose le moment
résistant constant ou composé d'une partie constante et d'une
partie proportionnelle au moment moteur, ce qui revient à
négliger la résistance opposée au moment des bras .
Alors l'équation d'équilibre devient
α- or cosa
V sina const.;
( 5) V = λ + pN,
nd
V= •
t
Il faut que la distance d ne soit pas trop grande , afin que la vi-
tesse ne varie pas sensiblement sur le parcours d'un filet ; d'un
autre côté, si elle était trop petite , le manque de coïncidence
346 CHAPITRE SIXIÈME .
v = a — byn,
3
n étant un nombre égal à 2 ou à ( nº 66 ) ; on aura donc`la
relation
u= α bxn h",
Study
0 (v — u)' dy = [
ƒth ' " (v — u)'dy.
4n² 2n 2.xn 1
x²n+1 = x²n
(n + 1 ) ( 2n + 1 ) n +i 2n +1
16 2 I
15275 Ꮞ.
3
x² +
348 CHAPITRE SIXIÈME .
3
et, par n = "
3
9
x² +
10
h = 0,946H et h = 0,964 H.
CHAPITRE SEPTIÈME .
négatif, et nommons :
Tm la somme des travaux des forces motrices qui ont agi sur
la machine pendant un certain intervalle de temps ;
T. l'effet dynamique pendant le même temps ;
Ty la valeur correspondante du travail des résistances se-
condaires ;
vet v les vitesses d'un point matériel, de masse m, faisant
partie de la machine , au commencement et à la fin du
temps considéré ;
Het H, les hauteurs correspondantes du centre de gravité
de l'appareil mesurées en dessous d'un plan horizontal ;
Σ une somme étendue à toutes les masses m.
— Σ mv² — 2— & mv } = Tm -
2
-
— T.e − Tƒ + ( H − H. ) Σmg.
T = Te + Tf.
Te Tf
nelle qu'on fait ; le rapport T Ou I- Tm donne , au contraire ,
Fig. 67 .
H
E
( * ) Nous disons sensiblement, car l'égalité des actions mutuelles entre l'eau
et la roue n'entraîne pas celle des travaux correspondants . Cette égalité n'est
rigoureuse qu'en supposant nul le frottement du liquide sur les parois solides
de la roue, frottement qui est en effet assez faible.
II. 23
354 . CHAPITRE SEPTIÈME.
on en tire
U½
U U2
mte = mg | H + -- -
2g 2g) — mts.
( * ) Imaginons que l'eau une fois entrée dans la roue passe brusquement au
repos relatif : l'anéantissement de la vitesse w ne pouvant alors être attribuée
qu'au travail résistant des actions moléculaires, ce travail pour une molécule
fluide ayant la masse m serait 2· mw² , quantité qui, rapportée à l'unité de masse
et divisée par g, donnerait la perte de charge , identique pour toutes les mò-
28
lécules . Mais l'hypothèse consistant à supposer la production instantanée du
repos relatif n'est pas parfaitement conforme à la réalité : la pesanteur , par
exemple, peutse joindre parfois aux actions moléculaires pour ameuer ce résul-
tat au bout d'un temps sensible. En conséquence l'expression doit être con-
2g •
sidérée, moins comme la valeur exacte de la quantité qu'on veut évaluer ici,
que comme une limite supérieure dont on approche plus ou moins suivant les
cas particuliers que l'on considère.
23 .
356 CHAPITRE SEPTIÈME .
Fig. 68 .
G F
G
E
D G
F
Ро 2
( v ' — v ) — — ■ bo ( h³ — h ' ) .— F0,
g
d'où l'on tire
F -
— v' ) — — nb ( h'² —— h²) .
On a d'ailleurs
= bh'v' ;
Pпbhvn
P h2 P 'h' h
Te - - Ph' = v') Ph 9
2 h' h h'
h
soit enfin, en remarquant que = 9
T
(1) Te - h
2
g 010-07-17 - 응)..
(6-8)
(음
gh I
2x + + = 0.
202
MOTEURS HYDRAULIQUES . 361
gh
La valeur de x qu'on en tire dépend de 2 on trouve ap-
proximativement
gh I - , et
Assez habituellement on néglige le terme
02 ·(1 − x ) ,
alors on a x = 0,50 , A = 0,50 ; en en tenant compte , le
maximum de A est assez fortement altéré , même pour de
faibles valeurs de gh
12
D'ailleurs l'expérience n'indique pas
gh
qui pour = 0,05 et gh = 0 , 10 donne les nombres
v2 V2
A = 0,375 et A = 0,27 ,
0,20
h' = = om , 50 ;
0,4
2
( * ) Ce coefficient a été fixé par simple aperçu : en le remplaçant par l'unité,
364 CHAPITRE SEPTIEME,
= 0,952 ,
2g
d'où
I
0,95 2g
I
La distance du fond MA au niveau N sera donc h +
0,95 2g
l'eau ne pourrait plus se relever jusqu'au point G, puisque cela exigerait une
perte de charge nulle dans l'intervalle entre EF et GK ; par conséquent l'eau du
bief d'aval viendrait probablement noyer les aubes et gêner leur mouvement.
C'est afin d'éviter un tel inconvénient que le nombre en question est pris au-
Ip2
dessous de 1; la valeur adoptée laisse disponible une hauteur 328, soit 0,05 ->
2g
pour contre-balancer la charge perdue par les molécules liquides après leur
sortie de la roue, et assurer le dégorgement de celle-ci.
MOTEURS HYDRAULIQUES. 365
gh P 012
(2) T. =: ( 0,48 — 2 , !
2g
02
substituant à la place de sa valeur, cette relation devient
2g
h h =
T. = P ( 0,48 . 1,057 ( H + 32 /1) -— 2,14 ] = P ( 0,507H —0,289h) .
i) -
Te
Le rendement aura donc pour expression , en nombres
PH
ronds ,
Te
(3) 0,50 0,3
PH H
02 3
- 0,95 ( H + -h
28 (H + ³½) ,
Te h
== 0,45 -0,375 —
PH
pales qui font une bonne roue . Mais, comme l'a remarqué
M. Poncelet, les choses ne se passent pas tout à fait ainsi dans
la pratique .
L'eau ne peut pas entrer dans la roue tangentiellement à sa
circonférence, comme on l'a supposé ci -dessus . En effet , nom-
mons ds la longueur d'un élément de cette circonférence
plongé dans le courant, b la largeur de la roue , ẞ l'angle de ds
avec la vitesse relative w de l'eau par rapport à la roue ; il en-
trera pendant l'unité de temps, par la surface bds, un volume
prismatique de liquide ayant pour section droite bds . sin p
et pour longueur w , soit un volume bds . wsinẞ, quantité nulle
en même temps que ß. Ainsi w doit couper la circonférence
sous un certain angle qui ne peut être nul ; il faut d'ailleurs le
faire aussi petit que possible , afin que , au point de sortie, la
vitesse relative du liquide et la vitesse des aubes puissent être
sensiblement opposées et donner une résultante nulle ; d'un
autre côté , il ne faut pas qu'il soit trop petit, pour ne pas rendre
difficile ou même impossible l'introduction de l'eau. C'est afin
de concilier ces deux conditions contraires , qu'on a fixé la
limite de 30 degrés pour l'angle ß , qui sera également celui
des aubes avec la circonférence extérieure , puisque les filets
doivent entrer tangentiellement aux aubes . Mais alors la vitesse
absolue de l'eau n'est plus nulle à la sortie , car ses deux com-
posantes ú et vu ne sont plus, suivant la même ligne droite ,
mais font entre elles un angle de 180º — 30º ou 150º . En sup-
posant toujours - uu, la résultante aurait pour va-
leur 2u cos 75° ou vcos 75°, ou enfin 0,259 ; cette résultante
est d'ailleurs dirigée suivant la bissectrice de l'angle compris
entre u´et v — u, c'est-à-dire qu'elle est presque verticale , et
par conséquent il est impossible de l'utiliser par une contre-
pente ; elle s'annule en produisant une agitation inutile dans
v/2
le bief inférieur , d'où résulte un travail négatif égal à P
2g
P étant le débit de la chute . C'est donc aussi une perte de
0/2 D2
chute exprimée par soit 0,067
28 2.g
Comme cause de perte on peut encore citer le frottement
de l'eau sur le coursier et contre les aubes. Une autre objec-
II. 24
370 CHAPITRE SEPTIÈME .
Fm ( vu),
24.
372 CHAPITRE SEPTIÈME .
Fu = mu ( v — u) .
d'où résulte
Fu =ВпS vu ( v — u).
g
u
cédemment étudiées. L'expérience indique le rapport -== 0,4
0,4nsv
2g
I I
Les aubes doivent avoir pour hauteur de 5 à du rayon . Des
lumes, on aura
h
Q = hbu ( 1— 2 R — E)
h
En pratique 2 R et c sont toujours d'assez petites fractions,
W2 u2 I u2
= tang'y = 32
2g 2g 8
découvert sur son lit, par mètre carré , a pour expression 0,4 U²
(nº 69 ) , U étant la vitesse moyenne . On a vu , en outre , que
si l'on nomme V et W la vitesse à la surface et au fond , ces
quantités sont liées par les relations approximatives ( nº 65 ) . :
U= ( V + W), U = 0,80 V ;
2
d'où résulte
U- W.
16
Le frottement par mètre carré de lit serait donc 0,4 . W2
9
soit 0,71 W².
Maintenant si L est la longueur du coursier circulaire ,
L ( b + 2h ) sera la surface mouillée , et le frottement total s'ex-
primera par 0,71 L ( b + 2 h ) u² , attendu que la vitesse de fond
n'est autre ici que la vitesse à la circonférence de la roue . Les
points d'application de toutes les forces qui composent ce
frottement se mouvant tous avec la vitesse u, leur travail né-
gatif dans l'unité de temps sera o , 71 L ( b + 2 h ) u³ ; on obtien-
dra la perte de chute correspondante en divisant par P ou
L (b + 2h )
par 1000bhu, ce qui donne 0,00071 u², soit en-
bh
L ( b + 2h) u² •
core 0,014
bh 2g
124. Exemple de calculs sur une roue de côté rapide. La roue dont
il s'agit a été expérimentée par M. le général Morin ; elle appartenait à la
fonderie de Toulouse.
MOTEURS HYDRAULIQUES . 383
L'eau sortait du bief d'amont sous une yanne levée de om, 147 au-dessus
du seuil, lequel était situé à 1 , 423 en contre-bas du niveau dans le bief
d'amont. L'orifice étant prolongé par un coursier à peu près horizontal ,
la vitesse avec laquelle l'eau arrive à la roue sera due à la charge sur la
portion supérieure de l'orifice ( n° 28 ) , sauf un coefficient de correction
assez approché de 1 , que nous évaluerons à 0,95 ; ainsi
om, 32 , plus bas qu'il n'était , en ayant soin de disposer le canal de fuite
conformément aux indications de M. Belanger ( nº 120 ) , c'est-à-dire sans
variation brusque de section , et avec un fond à pente modérée , jusqu'à
son raccordement avec le bief d'aval ; puis relever le point d'introduction
и 3m," 06
de manière à réduire la vitesse V à , soit à 3m, 52. La
cos 30°. 0,866
I u²
perte depuis la roue jusqu'au bief d'aval aurait alors été réduite à
3228.
ou a o™, 16 , au lieu de om , 48 ; la perte pour l'introduction se réduirait
aussi à la même valeur om, 16, au lieu de om, 34 ; ce qui procurerait
un bénéfice total de om, 50. Les autres pertes restant sensiblement les
mêmes , la chute utilisée serait o™, 66 + 0™, 50 = 1 " , 16 , et le rendement
1,16
s'élèverait à = 0,67 environ.
1,72
Fig. 74-
D
C
cette méthode , c'est que l'eau tombe d'une assez grande hau-
teur dans l'intérieur des augets et acquiert ainsi beaucoup de
vitesse ; l'agitation de l'eau dans la roue devient beaucoup plus
considérable . Elle conduit d'ailleurs , pour une même hauteur
de chute, à augmenter le diamètre de la roue , ce qui la rend
plus lourde et plus dispendieuse . En outre , le point où les
augets ont pris une inclinaison suffisante pour qu'ils commen-
· cent à se déversér, est situé à une plus grande hauteur au-
dessus du point le plus bas de la roue , car cette hauteur est
proportionnelle au diamètre ; il y a donc ainsi une plus grande
perte de chute, attendu que le travail de la pesanteur sur les
molécules sorties des augets , pendant qu'elles tombent dans
le bief inférieur , est évidemment perdu pour la roue .
( b ) Forme de la surface de l'eau dans les augets ; vitesse
de la roue. Nous avons démontré (nº 20 ) qu'un liquide
pesant et homogène ne peut pas être en équilibre relativement
à un système qui tourne uniformément autour d'un axe hori-
zontal . Si malgré cela on admet que l'équilibre relatif de l'eau
existe approximativement dans les augets, ce qui peut avoir
MOTEURS HYDRAULIQUES .
387
lieu quand l'agitation due à l'entrée du liquide est à peu près
calmée, voici comment on déterminera la forme affectée par
la surface libre .
G E'
trifuge mo²r, dirigée suivant
D'
F le prolongement MC de OM,
force apparente à introduire
parce qu'il s'agit seulement
d'un équilibre relatif; 3º des
pressions produites par les molécules environnantes. On sait
par les théories de l'Hydrostatique que la résultante des deux
premières forces est normale à la surface de niveau ( ou d'égale
pression ) qui passe en M. Si donc M se trouve à la surface
libre , comme la pression y est partout la pression atmosphé-
rique , la résultante en question sera normale à cette surface .
Prenons MG = mg, MC = mo'r , la diagonale MB du parallé-
logramme MGBC représente la résultante de mg et de mor,
et par conséquent elle est normale à la surface libre . Or on a,
en menant la verticale OA jusqu'à la rencontre de cette nor-
male
ОА OM
MG GB
d'où
MG.OM mg.r - g
OA =
GB mw²r W
dessus de l'axe .
Lorsqu'une roue en dessus tourne rapidement , la dis-
appelons
Q la dépense par seconde ;
b la largeur commune de la roue et de l'orifice sous la vanne ;
x la levée de la vanne ;
h la hauteur de l'eau d'amont au-dessus du seuil ;
✓ la vitesse de sortie de l'eau sous la vanne ;
Q = 0,95 bx √2g(h - x) ,
R le rayon de la roue ;
u sa vitesse à la circonférence ;
2πR
C l'écartement des augets , c leur épaisseur.
N
MOTEURS HYDRAULIQUES . 391
Le volume d'un auget sera égal au produit de ses trois di-
mensions moyennes , savoir : sa longueur b, sa hauteur p,
sa largeur c(I P J
2 R) c ; ce volume a donc pour valeur
P.
pbc (1 — 2R 5 Or il serait bon, pour retarder le déverse-
" 1) .
ment de l'auget , qu'il ne fût plein d'eau qu'au tiers ; le volume
P
de l'eau qu'il contient serait donc } pbC ( 1—2R — C ) , et
27Ο
comme nous l'avons déjà exprimé ci-dessus par , on aurait
ωΝ.
= Q
{} pb c (1
( r— 2 R C) ωΝ
20
2π R и
soit, à cause de C = et
N
I P
ри 2R
} = { pu ( E)·
Q ― I
b 3pu .
w² = u² + u² 2 uv cosy .
sède une vitesse v' égale à √u² + 2gz . Ensuite elle perd pro-
gressivement toute sa vitesse en cheminant dans le bief infé-
rieur, sans que son niveau piézométrique change ( car nous
supposons la surface libre horizontale dans le bief) ; elle
éprouve donc (nº 33 ) une perte de charge égale à
I u2
( u² + 2 gz )
2g 28
S" (c-ridg
(c− r ) dq = que + So , gdy = q.c -Se qdy;
I
Σmg
gzz == - qdy.
qo 00
Σmgz = c —
2 ( c — c'·' ) := — ( © + c ' ) .
arbre creux en fonte GDEF qui l'entoure ; cet arbre est pro-
longé au-dessus par un arbre plein , sur lequel sont les trans-
missions de mouvement . Une vis , avec un écrou C , permet
de régler la position de l'arbre dans le sens vertical . A peu près
au niveau des eaux d'aval ( ou , si l'on veut , au-dessous ) se
trouve la turbine HIKLMNOP, reliée invariablement au bas de
l'arbre creux ; elle est comprise entre deux surfaces de révo-
lution autour de l'axe vertical du système , lesquelles ont HK
et IL pour lignes méridiennes ; dans l'espace intermédiaire on
place les aubes, qui reçoivent l'action de l'eau , et en même
temps rendent les deux surfaces solidaires . L'eau arrive du
bief supérieur a sur les aubes de la turbine en s'écoulant par
une série de canaux distributeurs , dont les quadrilatères
QRHI , STMN représentent la coupe . Ces canaux sont répar-
tis d'une manière continue sur un espace annulaire , immé-
diatement au-dessus des aubes ; ils sont limités latéralement
par les surfaces QHTN, RISM ; l'intervalle entre ces surfaces
reste d'ailleurs libre , sauf le volume occupé par les cloisons
directrices, qui le subdivisent en un certain nombre de canaux
inclinés, dans lesquels les filets liquides se meuvent avec une
figure et une direction déterminées .
Afin de donner une idée nette de la forme des cloisons di-
rectrices et des aubes, imaginons qu'on fasse une coupe par un
cylindre ou un cône concentrique avec l'axe du système , pas-
sant par le milieu des intervalles QR , HI , KL , et qu'on déve-
loppe cette coupe sur un plan . La coupe développée des cloi--
sons directrices donnera une série de courbes telles que cd,
ef,..., comprises dans une bande droite ou circulaire ; de
même, pour les aubes de la turbine , on obtiendra les courbes
dg, fh,..., également comprises dans une autre bande . Ces
courbes ayant été tracées conformément à des règles dont on
s'occupera plus loin , reconstituons par la pensée le cylindre
ou cône qui avait été développé , et concevons des surfaces
gauches engendrées par une droite horizontale qui s'appuie-
rait constamment sur l'axe et successivement sur chacune des
courbes en question ; nous aurons ainsi défini les surfaces des
cloisons et aubes.
Nous pensons qu'il est inutile de décrire les dispositions par
suite desquelles l'eau du bief d'amont ne trouve , pour s'écou-
MOTEURS HYDRAULIQUES. 403
ler dans le bief d'aval, d'autre issue que les canaux formés par
les cloisons directrices ; à cet égard , la figure paraît donner des
indications suffisamment claires .
On se rendrait compte , comme dans le cas de la turbine
Fourneyron ( nº 128 ) , du sens dans lequel tournerait la machine
par suite de l'action de l'eau ; ce sens est celui de la flèche
tracée au-dessous du développement des aubes.
Fig. 81.
U'
E F
26 .
404 CHAPITRE SEPTIÈME .
(*) Ces deux distances sont souvent égales dans les turbines Fontaine et
Kocklin ; mais elles diffèrent forcément l'une de l'autre dans la turbine Four-
neyron. Il convient en outre d'observer que dans les turbines Fontaine et
Kocklin les orifices par lesquels l'eau sort des cloisons directrices ou de la tur-
bine ont une certaine dimension perpendiculairement à l'axe de rotation ; les
longueurs et doivent, bien entendu , se rapporter aux points moyens de ces
orifices. Ainsi, dans la fig. 81 par exemple, r serait la moyenne entre UM et UN ;
U'O + U'P.
' serait de méme On fait d'ailleurs en sorte que MN et OP soient
2
petits relativement à ret r ' , pour que la considération unique du filet d'eau
moyen n'entraîne pas d'erreur sensible.
MOTEURS HYDRAULIQUES . 407
Pour le premier système de ces canaux :
ẞ l'angle aigu sous lequel ils coupent le plan des orifices qui
les terminent à la distance r de l'axe ; cet angle ẞ est aussi
celui sous lequel la circonférence 2 πr est coupée par les
cloisons ';
b la hauteur ou largeur des orifices dont on vient de parler,
mesurée perpendiculairement à la circonférence 2πr ;
02 = 2 g 11+ h + Pa p
( 1) Π
Pa p'
(3) + h + h²
II Π
Q = 2π br sin ẞ . v.
( 5) w² — u² + y² — 2 uv cos ß .
ou bien encore
и sin ( 0 + B)
(8) sin 0
( 9) u' = w';
W0/2 - Pa P + u'².
g H + h + h' + II 2 uv cos ß,
(
( 10 ) uv cosẞg H.
b'r' siny
(12) v² = gH
br sinẞ cosß
g²H2
On a d'ailleurs , d'après ( 10) , u' = ; donc
v² cos²ß
br tangs
(13 ) u² gH b'r'² siny "
et en vertu de ( 7 )
b tangß
(14) u'2 gH
b' siny
k) ; { a
d'aval , d'une hauteur positive exprimée par — '( h + '
pour valeur
II ou 10,33 , moins cette hauteur ; donc il faut
absolument qu'on ait
--
(h + h' ) < 10 , 33 ,
et peut-être même , à cause des pertes de charge négligées ,
conviendrait-il de poser
P = H + h + Pa - I H b'p'2 siny
(19) Π sinß cos
2 br
Pa
h + Pª + H (1 --− k)
0/2
H
2g
0/2
H
28
. 0/2
I 2
H 2gH
• b tangß
(21) cosy).
b' siny
or on a , en développant sin ( 0 + B ) ,
sin ( 280) I
( 23) sin Ꮵ
π p² > 4. 2π rb sin ß ,
ou bien
( 24 ) r>8b sin ß,
Hauteur de chute..... H = 6™ , 00 ;
Volume dépensé par seconde.... Q = 1mc, 50.
sin ( 26 + 9) = 0 ,
d'où
28 +0 = 180° et = 45°.
br2
(α) = sin 25° = 0 , 4226.
b'r'2
(x") r= 6b.
On n'a ainsi que trois équations entre les quantités b , b' , r, r ' ; mais
à cause de leur forme particulière on peut cependant déjà en tirer les
valeurs de b et de r. Extrayant en effet la racine carrée de l'équa-
(*) La turbine étant supposée pareille à celle que représente la fig. 79 (nº 128),
on se trouve dans le cas d'application de l'équation ( 20 ).
2.7 .
420 CHAPITRE SEPTIÈME.
Cela fait , le système des trois équations ( 2 ), ( a' ) , ( " ) ne donnerait plus
que r ' ' ; pour faire cesser l'indétermination , on prendra b' arbitraire-
ment et l'on conclura r ' , sauf à vérifier après coup les conditions indi-
quées au nº 132 et non exprimées jusqu'à présent . Si l'on prend , par
exemple , b'o", ogo, l'équation ( ' ) deviendra
différence b'- b o", 018 n'est que de r -r, quantité qui , d'après
9
l'obliquité des aubes sur la circonférence extérieure , ne doit guère sur-
passer les deux tiers de la longueur de celles-ci ; l'évasement ne sera donc
pas trop rapide.
Il ne resterait qu'à choisir la hauteur h : si le niveau d'aval était con-
stant , on ferait ho , sinon il faudrait avoir égard à la remarque faite
ci-dessus ( nº 132 ) à ce sujet.
Le rendement théorique s'obtiendrait par la formule ( 21 ) ; on trouve
0,072 • I- cos 25°
μ=1 tang 45° . sin 25° 0,823 .
0,090
Les équations ( d, d', d" ) sont celles du problème. Il y entre six incon-
nues, savoir : B, 7, b, b', r' , h' ; on voit par conséquent qu'il y a indé-
termination et que nous pouvons nous donner trois des inconnues ou
trois équations nouvelles. L'angle 7 ne pouvant être déterminé par la
théorie , nous le prendrons d'abord égal à 30 degrés ( nº 132 ) ; alors ( ♪ "
deviendra, par la substitution des nombres à la place des lettres ,
0,60
b'r' 0,04312 ,
πως
sible. Maintenant , comme il reste trois inconnues b', h', ß , liées seule-
ment par les deux équations ( d) , ( d' ) , nous nous donnerons encore
b'
h' om, 15 ; éliminant alors entre ( d) et ( d' ) , il viendra
b
1 h' 3
1- 9
2 cos²B H 40
d'où résulte
40 3
2 cos² 2 cos² - I = cos 28: "
37 37
et par conséquent
42° 40' environ.
= om, 039.
h'om, 30 .
20 3
2 cos² B —- ་ cos 2 ---9 B = 40°, b = o™, 043 .
17 17
La différence b' b serait encore de om , 029 ; mais comme les aubes au-
raient une longueur voisine de om, 40 ( à cause de leur inclinaison sur le
plan inférieur de la turbine ) , ce nombre semble parfaitement admissible ,
On s'en tiendrait donc aux résultats
u'² = gH,
d'où
"' 4", 429 ;
MOTEURS HYDRAULIQUES . 423
on en déduirait enfin la vitesse angulaire à donner à la machine
W= 7,382 .
p = p' = Рa + ¤h ;
Q = 2 brsinẞ √√2gH ,
-
(1 − cos 7 ) ;
21²² cos² ß
0 = H + h + Pa -P .
II
p p + u'²,
w'² == 2g h'+
28 |(W П
Pa P
P² + h + k = ! ,
П Π
+ u'².
2gH +
w2gH
H
2g 0/2 u'2 u' u'2
μ + cos y 2+
H 2gH gH gH
gH
u'
soit, en posant X,
gH
On peut considérer μ
µ comme une fonction de x, et chercher
son maximum quand x varie . A cet effet , nous ferons dispa-
raître le radical en écrivant
(µ + x²) ² = x² cos² y ( 2 + x² ) ,
xsin¹y -
— 2x² ( cos² y — µ ) + µ² = 0 .
ou , en développant et réduisant ,
Cosy +
2µµ² > o,
ou bien
(1 ) sin'yo,
I - > siny,
< siny.
432 CHAPITRE SEPTIEME .
- sin y .
siny - ( siny ) = o,
d'où résulte
I siny
X₁ =
siny
la dépense suivant les besoins. C'est sans doute par ces raisons
qu'on fait peu d'usage de ce genre de roues .
En conservant la disposition des aubes de la turbine Four-
neyron, ce qui donne lieu à une série de canaux contigus , on
ne peut plus faire yo , et alors la limite supérieure de rende-
ment théorique décroît assez vite à mesure que y augmente ;
ainsi , pour y = 15º , 1 — siny ne serait déjà plus que 0,741 . Par
contre , comme on offrirait à l'eau plus de débouché , on per-
drait peut-être moins en frottements, et le rendement théo-
rique pourrait moins différer du rendement réel.
(sin x cos x) d x
La valeur moyenne égale à - 4 = 1,272 .
π Π
2
dx
0
2π
sin x + sin x+ - sin x+
3 풍),
4
2π
ou bien , en développant et observant que les arcs et 14-35
3
réunis font la circonférence entière ,
2π
sin x2 cos x sin 2
3
ou enfin
sin x + √3cosx .
π
Les minimums de cette quantité répondent à xo et x =
3'
et ont pour valeur √3 ou 1,732 ; le maximum, répondant
I
à x = › est - + moyenne
6' 2 2 √3.√3 , c'est - à - dire 2 ; la
14
π
0 ( sinx + V3cosx ) dự 6
devient ou 1,910 . L'écart relatif
π R
Ldx
438 CHAPITRE SEPTIEME .
4
sin x + sin ( 2 + 3 ) + sin (x +53 );
π 1
puisque cos = -;
2 cette somme , égale à sin .ou 0,866 pour
T
x = o , devient maximum et égale à pour x = 6' puis
π π
décroît jusqu'à 0,866 quand x passe de à En second
6 3
π 2元
lieu , si nous prenons les valeurs de entre 3 et , les sinus
2π 4
Απ
de x + 3 et x + sont tous deux négatifs, en sorte qu'il faut
3
conserver seulement sin x , lequel a encore o , 866 pour valeur
minimum , répondant aux deux limites , et pour maximum
placé à égale distance de ces limites . Il est d'ailleurs inutile de
2π
considérer les valeurs de x supérieures à - car une rotation
3
MOTEURS HYDRAULIQUES . 439
de 120 degrés ne produisant pas un changement de figure dans
l'ensemble de l'appareil, on retrouverait les mêmes sinus . On
voit donc que le produit élémentaire des trois pompes fonc-
tionnant simultanément varie comme des nombres toujours
compris entre 0,866 et 1 , et par suite qu'il est suffisamment
régulier le minimum et le maximum sont respectivement
moitié de ce qu'ils étaient dans le cas des trois pompes à double
effet .
Nous avons supposé ci-dessus que les deux manivelles rec-
tangulaires l'une avec l'autre , ou les trois manivelles se succé-
dant avec des avances de 120 degrés , sont fixées au même
arbre : il est visible qu'on peut les fixer à des arbres différents ,
pourvu qu'ils aient tous la même vitesse angulaire , les mani-
velles étant égales ; ou , plus généralement, pourvu que le
centre d'articulation de chacune d'elles avec la bielle corres-
pondante ait, dans les trois systèmes , la même vitesse de ro-
tation autour de son arbre .
Il est toujours utile, comme on l'a déjà dit , d'éviter de
grandes variations dans la force qui doit être transmise au piston
d'une pompe ; cela devient presque indispensable quand on le
fait mouvoir au moyen de chevaux attelés à un manége . Une
condition essentielle pour le bon emploi du travail des che-
vaux , c'est que la vitesse de leur marche et l'effort qu'ils ont à
exercer soient peu variables ; il serait difficile d'y satisfaire avec
une pompe unique à simple effet refoulant une longue colonne
d'eau, dont le piston recevrait son mouvement de l'arbre du
manége par un système de manivelle avec bielle, et l'on n'y
parviendrait que par l'emploi de volants plus ou moins lourds.
Il serait en général préférable de régulariser la résistance par
les moyens qu'on vient d'indiquer.
(b) Travail à transmettre au piston . Si l'on connaissait
exactement, dans chaque position du piston , la force à lui
appliquer pour lui donner son mouvement, il serait aisé d'en
déduire le travail qu'on doit lui transmettre . Mais cette force
ne peut pas être évaluée bien exactement ; ainsi , l'appréciation
du frottement du piston contre le corps de pompe , ou contre
la garniture qu'il traverse ( si c'est un piston plongeur ) , est
nécessairement incertaine, parce qu'elle dépend de l'habileté
440 CHAPITRE SEPTIÈME .
112 7 ( H + 3″ ) +
-f'Fdx.
ƒ
Fig. 86 .
E' D' E
H
arc DAD' 2 r'a = 2 r'arc cos
H
arc EBE' == 2r" ß2r" arc cos
H H π
= 0,6667 , arc cos = 0,535
2
H H Τ
r'arc cos + r" arc cos
2 ( 1,025 +1,605 ) = 4,131 ;
-
P = Рa + пh,
p'= pa + II ( H + h ) ;
d'où l'on tire, par soustraction ,
p' —p H.
II
448 CHAPITRE SEPTIEME .
(1) w² = — 2gH + u² ,
( 2) Q = 2 brw siny.
H I
(3) ре v2
H+ +
2g 2gH
v² = u² + w² .- 2 uw cosy,
soit, à cause de ( 1 ) ,
soit successivement
I
cos2y 2 cos³y + cos'yo ,
p.
-13
2 + cos²y > 0,
μ
.
2
> sin¹y.
( i)
I
Comme siny et I sont des quantités positives , on pourra
μ
extraire la racine carrée de deux membres et poser
I I
→ 1 >siny ou > 1 + siny ;
fe
II. 29
450 CHAPITRE SEPTIEME .
I
ment limite sera • La valeur correspondante x, de x
1+ sin y
se tire de l'équation bicarrée ci-dessus, qui donne
.
I cos27
μι 1 + siny — cos²y == 1 + sing
x =
sin y sin' siny
+ siny
2
Q' = 2br√gH.sin 7.V
29 .
$
RECUEIL
DE
TABLES NUMÉRIQUES
D'HYDRAULIQUE .
TABLES NUMÉRIQUES . 455
m m m m m m m m
1,01 0,05200 1,26 0,08093 1,51 0,11623 1,76 0,15790
1,02 0,05303 1.27 0,08222 , 52 0,11777 1977 0, 15970
1,03 0,05408 1,28 0,08352 1,53 0,11933 1,78 0, 16151
1,04 0,05513 1,29 0,08483 54 0,12089 1,79 0,16333
1,05 0,05620 1,30 0,08615 55 0,12247 1,80 0,16516
TABLE I. ( Suite. )
m m .m m m m m m
2,01 0,2059 2,41 0,2961 2,81 0,4025 3,21 0,5252
2,02 0,2080 2,42 0,2985 2,82 0,4054 3,22 0,5285
2,03 0,2101 2,43 0,3010 2,83 0,4083 3,23 0,5318
2,04 0,2121 2, 44 0,3035 2,84 0,4111 3,24 0,5351
2,05 0,2142 2,45 0,3060 2,85 0,4140 3,25 0,5384
TABLE I. (Suite. )
m m m m m m m m
3,61 0,6643 4,01 0,8197 4,41 0,9914 4,81 1,1794
3,62 9,6680 4,02 0,8238 4,42 0,9959 4,82 1,1843
3,63 0,6717 4,03 0,8279 4,43 1,0004 4,83 1,1892
3,64 0,6754 4,04 0,8320 4.44 1,0049 4,84 1,1941
3,65 0,6791 4,05 0,8361 4,45 1,0094 4,85 1,1991
TABLE I. ( Suite. )
m m m m m m m m
5,21 1,3837. 5,61 1,6043 6, or 1,8412 6, 2,0945
5,22 1,3890 5,62 1,6100 6,02 1,8473 6,42 2,1910
5,23 1,3943 5,63 1,6157 6,03 1,8535 6,43 2,1075
5,24 1,3996 5,64 1,6215 6,04 1,8596 6,44 2,1141
5,25 1,4050 5,65 1,6272 6,05 1,8658 6,45 2 , 1207
1,5645
ང་
TABLE I. ( Suite. )
m m m m m m m m
6,82 2,3710 7,62 2,9598 8,42 3,6139 9,22 4,3333
6,84 2,3849 7,64 2,9754 8,44 3,6311 9,24 4,3521
6,86 2,3988 7,66 2,9910 8,46 3,6483 9,26 4,3710
6,88 2,4129 7,68 3,0066 8,48 3,6656 9,28 4,3899
6,90 2,4269 7,70 3,0223 8,50 3,6829 9,30 4,4088
6,92 2,4410 7,72 3,0380 8,52 3,7003 9,32 4,4278
6,94 2,4551 7,74 3,0538 8,54 3,7177 9,34 4,4468
6,96 2,4693 7,76 3,0696 8,56 3,7351 9,36 4,4659
6,98 2,4835 7,78 3,0854 8,58 3,7526 9,38 4,4850
7,00 2,4978 7,80 3, 1013 8,60 5,7701 9,40 4,5041
m
LATÉRALES
RÉSERVOIR
0,609
CONTRACTION
SUPPRIMÉE
ORIFICES
AVEC
COEFFICIENTS DE DÉPENSE
CHARGES
suc pour les hauteurs d'orifice de
le sommet
des
orifices. 0m,20 0m,10 0m,05 0m,03 0m,02 0m,01
CONTRACTION
SUPPRIMÉE
ORIFICES
m
AVEC
"/ "
SUR
0,04 0,649
0,06 0,647 17 0,648 "! " 0,691
.
COEFFICIENTS DE DÉPENSE
CHARGES
sur pour les hauteurs d'orifice de
le sommet
des
COMPLÉTEMENT
m
.LATÉRALES
RÉSERVOIR
0,484
1.
"/
FOND
3,00
SUPPRIMÉE
ORIFICES
AVEC
0,02 0,487
0,03 0,493 "/ 0,526 " 0,642
0,660
INFÉRIEUR
0,517
CÔTÉ
m
DE
EN
,SUR
LES
.O3
om
DU
02
0,557 "
INFÉRIEUR
0,632 0,648
VERTICAUX
SUPPRIMÉE
3,00 0,624
INFÉRIEUR
RIFICES
LATÉRALES
RÉSERVOIR
SAILLIE
BORDS
AVEC
LEUR
CÔTÉ
PAROIS
SUR
bis
EN
DE
,ET
.O4
LES
SUR
"1 "/
om
TABLE II . (Suite. )
m
0,01 0,424 0,384 0,492 0,292 "/ " 0,395
0,02 0,417 0,402 0,473 0,318 0,196 0,208 0,383 0,175
0,03 0,412 0,410 0,459 0,337 0,234 0,232 0,373 0,205
0,04 0,407 0,411 0,449 0,352 0,263 0,251 0,365 0,234
0,05 0,404 0,411 0,442 0,362 0,278 0,268 0,360 0,260
0,06 0,401 0,410 0,437 0,370 0,286 0,281 0,355 0,276
0,07 0,398 0,409 0,435 0,375 0,292 0,288 0,352 0,285
0,08 0,397 0,409 0,434 0,379 0,297 0,294 0,349 0,291
0,09 0,396 0,409 0,434 0,380 0,301 0,298 0,347 0,295
0,10 0,395 0,408 0,434 0,382 0,304 0,302 0,345 0,299
0,12 0,394 0,408 0,434 0,383 0,309 0,308 0,343 0,306
0,14 0,393 0,408 0,434 0,383 0,313 0,312 0,341 0,311 .
0,16 0,393 0,407 0,433 0,384 0,316 0,316 0,340 0,315
0,18 0,392 0,406 0,432 0,383 0,317 0,319 0,339 0,319
0,20 0,390 0,405 0,432 0,383 0,319 0,323 0,338 0,322
0,22 0,386 0,405 0,430 0,382 0,320 0,325 0,337 0,325
0,25 0,379 0,404 0,428 0,381 0,321 0,329 0,336 0,329
0,30 0,371 0,403 0,424 0,378 0,324 0,332 0,334 0,332
TABLES NUMÉRIQUES . 465
DIFFÉRENCES
de
DIAMÈTRE AIRE
-10
J la colonne précédente.
du de 1000 b₁ Log
Q'
tuyau. la section.
Première. Seconde.
m mq
0,010 0,0000785 1,801 116790000 8,06739 -0,23630 0,02130
0,011 0,, 0000950 1,683 67779000 7,83109 -0,21500 0,01785
0,012 0,0001131 1,585 41314000 7,61609 -0 , 19715 0,01518
0,013 0,0001327 1,502 26239000 7,41894 -0,18197 0,01304
0,014 0,0001539 1,431 17257000 7,23697 -0 , 16893 0,01134
II. 30 *
466 TABLES NUMÉRIQUES .
DIFFÉRENCES
de
DIAMÈTRE AIRE
-18
J la colonne précédente.
du de 1000 b, Log
Q¹
tuyau. la section.
Première. Seconde.
m mq
0,050 0,001963 0,766 15891 4,20114 -0,09084 0,00356
0,052 0,002124 0,756 12891 4,11030 -0,08728 0,00330
0,054 0,002290 0,747 10544 4,02302 -0,08398 0,00307
0,056 0,002463 0,738 8690 3,93904 -0,08091 0,00284
0,058 0,002642 0,730 7213 3,85813 -0,07807 0,00267
DIFFÉRENCES
de
DIAMÈTRE AIRE
J la colonne précédente .
-10
du de 1000 b₁ Log Q²
tuyau. la section.
Première. Seconde.
m mq
0,15 0,01767 0,593 50,66 1,70467 -0,14410 0,00892
0,16 0,02011 0,588 36,36 1,56057 -0,13518 0,00790
0,17 0,02270 0,583 26,63 1,42539 -0,12728 0,00703
0,18 0,02545 0,579 19,87 1,29811 -0,12025 0,00629
0, 19 0,02835 0,575 15,06 1,17786 -0,11396 0,00567
30 .
468 TABLES NUMÉRIQUES .
DIFFÉRENCES
de
DIAMÈTRE AIRE
112
J la colonne précédente .
du de 1000 b, Log
Q'
tuyau. la section.
Première.. Seconde .
m mq
0,45 0,1590 0,536 0,1883 1,27479 -0,04824 0,00105
0,46 0,1662 0,535 0,1685 1,22655 -0,04719 0,00101
0,47 0,1735 0,535 0,1511 1,17936 -0,04618 0,00096
0,48 0,1810 0,534 0,1359 1,13318 -0,04522 0,00092
0,49 0,1886 0,533 0,1225 1,08796 -0,04430 0,00088
DIFFÉRENCES
de
DIAMÈTRE AIRE
la colonne précédente .
-18
J
du de 1000 b Log
Q
tuyau. la section.
Première . Seconde.
m mq
0,75 0,4418 0,524 0,01433 2,15611 -0,02895 11
0,76 0,4536 0,524 0,01340 2,12716 -0,02856
0,77 0,4657 0,524 0,01255 2,09860 -0,02820
0,78 0,4778 0,524 0,01176 2,07040 -0,02784
0,79 0,4902 0,523 0,01103 2,04256 -0,02748 "1
TABLE IV . (Suite. )
PREMIERE PARTIE.
-18
118
I
X f (x) DIFFÉR. X f (x) DIFFÉR.
TABLE IV . (Suite. )
DEUXIÈME PARTIE.
118
118
(x) DIFFÉR. X (x) DIFFÉR.
TABLE IV . ( Suite . )
DEUXIÈME PARTIE.
118
118
X f (x) DIFFÉR . X (x). DIFFER.
0,00 0,0000
0,29 3,4483 0,0425 -0,0030
0,28 3,5714 0,0395 -0,0028
0,27 3,7037 0,0367 -0,0027
0,26 3,8462 0,0340 -0,0026
TABLES NUMÉRIQUES . 475
Cette table peut donner les premières figures du carré ou du cube d'un nombre
quelconque ; il suffira de diviser ce nombre par 10”, n étant un nombre entier tel, que
le quotient soit compris dans la table : en regard on trouvera le carré ou le cube, qu'on
2n 3n
aura soin de multiplier par 10 ou 10³n.
La mème table peut servir aux extractions de racines carrées ou cubiques . Pourtrouver
la racine carrée d'un nombre , on commencera par séparer à la droite de ce nombre
assez de groupes de deux chiffres pour que le résultat soit compris entre 1 00 00 et
100 00 00 ; ou bien , si le nombre est une fraction décimale , on parviendra au même
but en le multipliant par 100 , 100 00 , etc. Cela fait , on cherchera le nombre ainsi
modifié dans la colonne des carrés , et en regard on trouvera la racine , qu'on devra ,
du reste , multiplier ou diviser par 10 , 100 , etc. , suivant la nature de l'opération pré-
liminaire qu'on vient d'expliquer.
On voit aisément, par analogie , ce qu'il y aurait à faire pour extraire une racine
cubique.
3 2
Enfin on pourra aussi former les puissances et 3' opération qui se composera
2
d'une élévation au cube ou au carré , et d'une extraction de racine carrée ou cubique ..
Il est à peine besoin de dire que , dans tous ces calculs , les résultats pourront être
rendus plus approchés au moyen d'interpolations .
TABLE V. (Suite. )
TABLE V. (Suite . )
TABLE V. (Suite . )
TABLE V. (Suite. )
TABLE V. (Suite. )
TABLE V. (Suite . )
835 69 72 25 582 182 875 8 80 77 44 00 681 472 000 9 25 85 56 25 791 453 125
8 36 69 88 96 584 277 056 8 81 77 61 61 683 797 841 9 26 85 74 76 794 022 776
837 70 05 69 586 376 253 8 82 77 79 24 686 128 968 9 27 85 93 29 796 597 983
8 38 70 22 44 588 480 472 8 83 77 96 89 688 465 387 9 28 86 11 84 799 178 752
8 39 70 39 21 590 589 719 8 8478 14 56 690 807 104 9 29 86 30 41 801 765 089
8 40 70 56 00 592 704 000 8 85 78 32 25 693 154 125 9 30 86 49 00 S04 357 000
841 70 72 81 594 823 321 8 86 78 49 96 695 506 456 931 86 67 61 806 954 491
842 70 89 64 596 947 688 887 78 67 69 697 864 103 32 86 86 24 809 557 568
843 71 06 49 599 077 107 8 88 78 85 44 700 227 072 9 33 87 04 89 812 166 237
844 71 23 36 601 211 584 8 89 79 03 21 702 595 369 9 34 87 23 56 814 780 504
8 45 71 40 25 603 351 125 90 79 21 00 704 969 000 9 35 87 42 25 817 400 375
846 71 57 16 605 495 736 8 91 79 38 81 707 347 971 9 36 87 60 96 820 025 856
8 47 71 74 09 607 645 423 79 56 64 709 732 288 9 37 87 79 69 822 656 953
8 48 71 91 04 609 800 192 8 93 79 74 49 712 121 957 9 38 87 98 44 825 293 672
8 49 72 08 01 611 960 049 || 8 94 79 92 36 714 516 984 9 39 88 17 21 827 936 019
8 50 72 25 00 614 125 000 8 95 80 10 25 716 917 375 9 40 88 36 00 830 584 000
851 72 42 01 616 295 051 8 96 80 28 16 719 323 136 941 88 54 81 833 237 621
8 52 72 59 04 618 470 208 97 So 46 09 721 734 273 942 88 73 64 835 896 888
853 72 76 09 620 650 477 8 98 80 64 04 724 150 792 943 88 92 49 838 561 807
854 72 93 16 622 835 864 99 80 82 01 726 572 699 9 44 89 11 36 841 232 384
8 55 73 10 25 625 026 375 9 00 81 00 00 729 000 000 9 45 89 30 25 843 908 625
8 56 73 36 627 222 016 9 0181 18 01731 432 701 9 46 89 49 16 846 590 536
857 44 49 629 422 793 9 02 81 36 04733 870 808 9 47 89 68 09 849 278 123
858 61 64 63 628 712 9 03 81 54 09 736 314 327 948 89 87 04 851 971 392
8 59 78 81 633 839 779 9 04 81 72 16 738 763 264 || 9 49 90 06 01 854 670 349
8 60 73 96 00 636 056 000 9 05 81 90 25 741 217 625 9 50 90 25 00 857 375 000
861 74 13 21 638 277 381 9 06 82 08 36 743 677 416 951 90 44 01 860 085 351
862 74 30 44 640 503 928 9 07 82 26 49 746 142 643 || 952 90 63 04 862 801 408
863 74 47 69 642 735 647 9 08 82 44 64 748 613 312 9 53 90 82 09 865 523 177
8 64 74 64 96 644 972 544 9 09 82 62 81 751 089 429 || 9 54 91 01 16 868 250 664
8 65 74 82 25 647 214 625 9 10 82 81 00 753 571 000 9 55 91 20 25 870 983 875
8 66 74 99 56 649 461 896 911 82 99 21 756 058 031 9 56 91 39 36 873 722 816
8 67 75 16 89 651 714 363 9 12 83 17 44 758 550 528 57 91 58 49 876 467 493
8 68 75 34 24 653 972 032 9 13 83 35 69 761 048 497 58 91 77 64 879 217 912
8 69 75 51 61 656 234 909 9 14 83 53 96763 551 944 59 91 96 81 881 974 079
00 00 00 00 00
II. 31
482 TABLES NUMÉRIQUES .
TABLE V. ( Suite. )
A A
C D
ε F
a
K
R M
G
B B
U TK K
E P
b B
Coupe horizontale
suivantlaligne XY