E26440 V 20 Revis 00 Ozz 0 ICESIA010082012
E26440 V 20 Revis 00 Ozz 0 ICESIA010082012
E26440 V 20 Revis 00 Ozz 0 ICESIA010082012
E2644 v2 rev
MASEN
Moroccan Agency
for Solar Energy
Public Disclosure Authorized
DE
OUARZAZATE
Public Disclosure Authorized
Version définitive
Février 2012
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page i
MASEN
Moroccan Agency
for Solar Energy
C172/A631/R188a
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Préambule
La Moroccan Agency for Solar Energy (MASEN) a confié au bureau d‟études Phenixa, l‟étude d‟impact
sur l‟environnement (EIE) du Plan de Développement (POD) du site du complexe énergétique solaire
de Ouarzazate (CESO) pour être présentée devant les autorités compétentes.
Le projet du complexe énergétique solaire de Ouarzazate dans son ensemble s‟inscrit dans le cadre de
la stratégie énergétique marocaine qui prévoit la production de 2 000 MW solaires. Cinq sites ont été
identifiés afin de répartir cette production.
Le premier site choisi est celui du complexe énergétique solaire de Ouarzazate. Il est sis au niveau de
la commune rurale de Ghassate (Province de Ouarzazate), au lieu dit « Tamzaghten Izerki », sur la
route nationale RN 10 reliant Ouarzazate à Errachidia.
Ce complexe comprend cinq centrales solaires à réaliser par tranches. La première tranche
correspondra à la construction d‟une centrale thermique (CSP) d‟une capacité de 125 à 160 MW. Pour
les tranches ultérieures, les technologies solaires viables et envisageables sont du type CSP à capteurs
cylindro-paraboliques, CSP à tour et éventuellement photovoltaïque.
Le calendrier de réalisation du complexe dans son intégralité s‟étend de la fin du premier trimestre
2012 jusqu‟à 2015. Différentes tranches pourront être réalisées simultanément.
Afin d‟assurer la réussite du projet de ce premier complexe solaire, la MASEN a élaboré un POD
définissant les principales infrastructures communes nécessaires pour l‟établissement des cinq
centrales solaires du complexe. La construction et l‟exploitation de cet ensemble d‟infrastructures
seront à la charge de différents opérateurs dont : MASEN, ONE, ONEP et les développeurs des cinq
centrales solaires du complexe.
La présente EIE concerne en particulier les infrastructures communes dont la maîtrise d‟ouvrage
revient à la MASEN et citées ci-dessous :
Infrastructure d’eau intrasite : Réservoir d‟eau brute principal ;
Infrastructures routières dont :
o La route d‟accès au site (environ 4 Km) ;
o La desserte à l‟intérieur du site (environ 7 Km) ;
o La route de déviation de la piste traversant le site et desservant le village de Tasselmante
(environ 18 Km) ;
Infrastructures électriques comprenant :
o Un poste électrique 60/22 kV au sein du site de la centrale ;
o Une nouvelle ligne électrique 22 kV ;
o Déviation de la ligne électrique 60 kV existante pour contourner le site.
Infrastructure de sécurité ;
Autres infrastructures : Eclairage, caméra de surveillance, installation de chantier, etc.
D‟autres infrastructures communes du complexe solaire seront réalisées par différents opérateurs, cas
de l‟adduction d‟eau brute alimentant le complexe solaire, le système de drainage, le poste électrique
225 kV, etc. Ces différentes infrastructures feront ultérieurement objet d‟EIES spécifiques.
Trois études ont déjà été réalisées pour identifier les impacts du projet du complexe solaire dans sa
globalité :
Etude d‟impact environnemental et social sommaire du projet de complexe solaire de
Ouarzazate (ONE, 2010) ;
Etude d‟impact environnemental et social cadre du projet de complexe solaire de Ouarzazate
(MASEN, 2011).
Etude d‟impact socioéconomique de la centrale solaire de Ouarzazate (MASEN 2011).
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Selon les termes de référence de cette étude et suivant la réglementation nationale en vigueur,
l‟Ingénieur Conseil doit essentiellement dégager les principaux impacts ou effets positifs et négatifs
pouvant être générés par la concrétisation du projet. Un ensemble de mesures de compensations
et/ou d‟atténuations doit aussi être proposé face à chaque effet négatif. Enfin, un programme de
surveillance et de suivi environnemental doit être élaboré.
Telle que défini dans les termes de référence, cette étude se déroulera en sept principales étapes :
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SOMMAIRE
PREAMBULE ......................................................................................................III
1 EMPLACEMENT DU PROJET........................................................................... 1
1.1 Situation géographique et accès aux composantes du projet ............. 1
1.2 Statut foncier et situation urbanistique ............................................... 1
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COMPENSATION ASSOCIEES .................................................................... 110
6.1 Méthodologie ................................................................................... 110
6.2 Impacts positifs ............................................................................... 111
6.3 Analyse des impacts négatifs et mesures d’atténuation et/ou de
compensation associées en phase de conception .................................... 112
6.3.1 Impacts négatifs sur le milieu physique et mesures associées ..................... 112
6.3.2 Impacts négatifs sur le milieu biologique et mesures associées ................... 114
6.3.3 Impacts négatifs sur le milieu humain et mesures associées ....................... 118
6.4 Analyse des impacts négatifs et mesures d’atténuation et/ou de
compensation associées en phase des travaux ........................................ 122
6.4.1 Impacts négatifs sur le milieu physique et mesures associées ..................... 122
6.4.2 Impacts négatifs sur le milieu biologique et mesures associées ................... 129
6.4.3 Impacts négatifs sur le milieu humain et mesures associées ....................... 129
6.5 Analyse des impacts négatifs et mesures d’atténuation et/ou de
compensation associées en phase exploitation ....................................... 133
6.5.1 Impacts négatifs sur le milieu physique et mesures associées ..................... 133
6.5.2 Impacts négatifs sur le milieu biologique et mesures associées ................... 137
6.5.3 Impacts négatifs sur le milieu humain et mesures associées ....................... 138
6.6 Risques majeurs (naturels et technologiques) ................................ 146
6.6.1 Risque sismique ....................................................................................... 146
6.6.2 Risque incendie ....................................................................................... 146
6.7 Remise en état du site en fin d’exploitation .................................... 147
6.8 Synthèse des impacts ...................................................................... 148
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TABLEAUX
Tableau 1 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu physique v
Tableau 2 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu naturel xi
Tableau 3 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu humain xii
Tableau 4 : Impacts des infrastructures sur l'environnement et mesures d‟atténuation
générales en phase de conception et travaux xvi
Tableau 5 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase conception/travaux xxii
Tableau 6 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase exploitation xxiv
Tableau 7 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures
spécifiques correspondantes en phase conception et travaux xxvi
Tableau 8 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase exploitation xxviii
Tableau 9 : Législation marocaine concernant le projet 3
Tableau 10 : Conventions internationales 9
Tableau 11 : Directives de la Banque Mondiale spécifiant les principes de protection des
aspects sociaux et environnementaux et champ d‟application au projet 16
Tableau 12 : Coupe lithologique synthétique du site du complexe solaire de Ouarzazate 46
Tableau 13 : Coordonnées des stations Tinouar, Tiflite et Mansour Ed Dahbi 49
Tableau 14 : Degré d‟aridité du climat au niveau du Haut Draa 54
Tableau 15 : Caractérisation du climat de la zone d‟étude d‟après les indices (I) et (IM) 54
Tableau 16 : Débits caractéristiques au niveau de la zone d‟étude 55
Tableau 17 : Situation et caractéristiques des puits prospectés au niveau de la zone
d'étude 57
Tableau 18 : Coupe lithologique du forage pétrolier 738/63 58
Tableau 19 : Classe du TMJA le long des routes classées traversant l‟aire d‟étude 60
Tableau 20 : Coefficient d'accélération au niveau des zones sismiques du Maroc 70
Tableau 21 : Coefficients de priorité des constructions 71
Tableau 22 : Hiérarchisation des unités du milieu 78
Tableau 23 : Evolution des populations des douars entre 2004 et 2008 85
Tableau 24 : Taux de pauvreté et de vulnérabilité à trois niveaux d‟échelle 85
Tableau 25 : Taux d‟activité au niveau provincial, régional et national. 86
Tableau 26 : Effectifs et niveaux des productions animales au niveau de la région
SMD . 88
Tableau 27 : Principales caractéristiques de l‟agriculture dans la commune de Ghessat 89
Tableau 28 : Niveaux de rendements et de productions végétales 90
Tableau 29 : Effectifs du cheptel au niveau de la zone d‟étude et de la commune de
Ghessat (Décembre 2009) 90
Tableau 30 : Tissus industriel dans la province de Ouarzazate 92
Tableau 31 : Situation de l‟eau potable par douar 93
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Tableau 32 : Réseau routier de la commune de Ghassate 95
Tableau 33 : Accès des douars de la zone d'étude par rapport au siège de la province de
Ouarzazate 95
Tableau 34 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu physique (Cf. Carte n°5) 101
Tableau 35 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu naturel (Cf. Cartes n° 6 et 7) 107
Tableau 36 : Synthèse générale de l‟état initial - Milieu humain (Cf. Carte n°7) 108
Tableau 37 : Valeurs de bruit des lignes aériennes 60 000 et 225 000 volts 140
Tableau 38 : Matrice des impacts du projet sur l‟environnement 148
Tableau 39 : Impacts des infrastructures sur l'environnement et mesures d‟atténuation
générales en phase de conception et travaux 153
Tableau 40 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase conception/travaux 159
Tableau 41 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase exploitation 161
Tableau 42 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures
spécifiques correspondantes en phase conception et travaux 163
Tableau 43 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures
spécifiques en phase exploitation 165
Tableau 44 : Analyse des méthodes 175
FIGURES
Figure 1 : Vue aérienne sur le point de départ de la piste d‟accès au complexe solaire de
Ouarzazate à partir de la RN10 26
Figure 2 : Vue aérienne sur le point de départ de la route de déviation à partir de la
RN10 27
Figure 3 : Situation des principales failles à potentiel sismique dans la région de
Ouarzazate (le plus en rouge encerclé indique le site du complexe
solaire de Ouarzazate) 47
Figure 4 : Pluviométrie moyenne mensuelle - Période : 1975/76 - 2008/09 50
Figure 5 : Pluviométrie moyenne interannuelle (MIA) - 1975/76 - 2008/09 - 50
Figure 6 : Pluviométrie moyenne interannuelle - 1975/76-2008/09 - Station Tiflite 50
Figure 7 : Pluviométrie moyenne interannuelle - 1975/76-2008/09 - 51
Figure 8 : Température moyenne mensuelle (1980 - 2009) - Station Mansour Ed Dahbi 51
Figure 9 : Température moyenne interannuelle (1980 - 2009) - 52
Figure 10 : Température minimale absolue (1980 - 2009) - Station Mansour Ed Dahbi 52
Figure 11 : Diagramme ombrothermique - Station : Mansour Ed Dahbi 52
Figure 12 : Température moyenne interannuelle et hygrométrie de l‟air 53
Figure 13 : Rose des Vents à base de données Tri-Horaires - Station : Ouarzazate -
Période : 2000 - 2005 53
Figure 14 : Zonage sismique au Maroc - Source : RPS 2000 69
Figure 15 : Intensités sismiques maximales ressenties : 1901-2006 70
Figure 16 : Projet de zonage de la RBOSM 81
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PHOTOTHEQUE
Photo 1 : Point de jonction RN10 et piste d'accès au site du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate 24
Photo 2 : Piste actuelle d'accès au site du complexe solaire avant son arrivée à la limite Sud du
complexe 25
Photo 3 : Profil de la couverture du sol du site du complexe à partir de la bordure Est - Matériel
limoneux meuble et conglomérats vers le bas 45
Photo 4 : Croûte saline blanchâtre apparente sur les berges de l‟oued Izerki 56
Photo 5 : Croute saline blanchâtre sur le lit et berges des chaabas ravinant l'aire d'étude à l'Est du
complexe énergétique solaire de Ouarzazate 57
Photo 6 : Khettaras réhabilitée au niveau de Tiflite 58
Photo 7 : Douar Essour - Puits artisanal équipé d‟une pompe manuelle à 2.7 km au Nord Est du
site du complexe solaire de Ouarzazate 59
Photo 8 : Douar Tasselmante - Entre le Plateau caillouteux support du site du complexe solaire de
Ouarzazate et la vallée cultivée de l‟oued Izerki - Vue sur le réseau de seguias
réhabilitées par l‟ORMVAO 59
Photo 9 : Société d‟Equipement Ouarzazate - Unité de concassage sur oued Izerki 60
Photo 10 : Vue sur oued Izerki à partir de la bordure orientale du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate 62
Photo 11 : Douar Tasselmante et ses habitations repartis au niveau du lit de l'oued Izerki 62
Photo 12 : Vue sur l‟oued Wargouine à partir de la bordure occidentale du complexe énergétique
solaire de Ouarzazate 63
Photo 13 : Vue de la Chaâba A 64
Photo 14 : Vue de la Chaâba D 64
Photo 15 : Emplacement du poste électrique 60/22 kV - sol cailouteux nu 65
Photo 16 : Emplacement du réservoir d‟eau principal - sol cailouteux avec de très faible vegetation
sporadique le long de quelques chaaba 65
Photo 17 : Tracé de la desserte intrasite suivant le tracé de la piste actuelle menant vers douar
Tasselmante 66
Photo 18 : Début du tracé de la route de déviation à partir de la RN10 67
Photo 19 : Sous-tronçon 1 de la route de déviation 67
Photo 20 : Passage du tracé de la route du sous-tronçon 3 vers le plateau support du site du
complexe énergétique solaire de Ouarzazate 67
Photo 21 : Bordure occidentale du site du complexe - Falaise sur la rive gauche de l‟oued
Wargouine 68
Photo 22 : Bordure occidentale du site du complexe - Terrain raviné 68
Photo 23 : Bordure méridionale ravinée du site du complexe solaire de Ouarzazate 68
CARTOTHEQUE
Carte n° 1 : Situation du projet :2
Carte n° 2 : Délimitation de l‟aire d'étude : 41
Carte n° 3 : Cadre hydrographique : 44
Carte n° 4 : Esquisse géologique : 49
Carte n° 5 : Inventaire du milieu physique : 74
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Carte n° 6 : Unités du milieu : 76
Carte n° 7 : Valeurs patrimoniales relative des unités du milieu : 80
Carte n° 8 : Inventaire du milieu humain : 101
Carte n° 9 : Dangerosité des lignes électriques pour l‟avifaune et proposition : 118
d‟alternatives
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ABREVIATIONS
ABH Agence du Bassin Hydraulique
Tableau
AGCE
1Autorité
: Parcellaire du site de l'hôpital du
Gouvernementale Chargées de l‟Environnement
AEP Bouregreg
Alimentation en Eau Potable Erreur ! Signet non défini.
BA Béton Armé
Tableau
CE 2Conductivité
: Législation
Electrique marocaine concernant le
CESO projetEnergétique
Complexe de l’hôpital
Solaire du BouregregErreur ! Signet non défini.
de Ouarzazate
CGE Comité de Gestion des Doléances
Tableau
CNRST 3 Centre
: Conventions internationales
National de Recherches concernant
Scientifique et Technologique
CNEIE le projet
Comité Nationalde
des l’hôpital du
Etude d‟Impact surBouregregErreur
l‟Environnement ! Signet non défini.
CREIE Comité Régional des Etude d‟Impact sur l‟Environnement
Tableau
CR 4Commune
: Directives
Rurale de la Banque Mondiale
CRI Centre Régional d‟Investissement
spécifiant les principes de protection des
CSP Concentrated Solar Power ou Solaire à Concentration
DAO aspects
Dossier sociaux
d‟Appels d‟Offres et environnementaux et
DPEF champ
Direction desd’application au Financières
Études et des Prévisions projetErreur ! Signet non défini.
DPH Domaine Public Hydraulique
Tableau
HCEFLCD 5 Haut
: Normes
Commissariat fixées
aux Eaux etpour
Forêts etles émissions
à la Lutte et
Contre la Désertification
HCB effluents industriels dans la branche
Hexachlorobenzène
HT Haute Tension
PCB
d’activité des établissements de santéErreur ! Signet non déf
Polychlorobiphényls
MADRPM
Tableau 6Ministère de l‟Agriculture, du Développement Rural et des Pêches Maritimes
: Emissions atmosphériques pour les
MED Mansour Ed Dahbi
MASEN incinérateurs
Moroccan hospitaliers
Agency for Solar Energy bErreur ! Signet non défini.
MEMEE Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement
Tableau
MT
7Moyenne
: Principaux
Tension
hôpitaux de la région de
ONE Rabat
Office - Salé
National - Zemmour - ZaerErreur ! Signet non défini.
de l‟Electricité
ONEP Office National de l‟Eau Potable
Tableau
ORMVAO 8 :Office
Typologie
Régional dedes déchets
Mise en de soinsErreur
Valeur Agricole de Ouarzazate ! Signet non défini.
PCR Poste de Coordination Régionale
Tableau
PDAIRE
9 Plan
: Nature des effluents liquides par lieu de
Directeur d‟Aménagement Intégré des Ressources en Eaux
PDAR production
Plan Erreur
de Développement des Agglomérations ! Signet non défini.
Rurales
PGE Plan de Gestion Environnementale
Tableau
PMH 10Petite
: Stratigraphie simplifiée des formations
et Moyenne Hydraulique
POD dedelaDéveloppement
Plan Méséta Erreur ! Signet non défini.
POP Polluants Organiques Persistants
Tableau
PPE 11Profondeur
: Coefficient d'accélération au niveau des
du Plan d‟Eau
PV zones sismiques du Maroc
Photovoltaïque 70
RN Route Nationale
Tableau
RP 12 :Provinciale
Route Coefficients de priorité des
RR Route Régionale
constructions 71
SBV Sous Bassin Versant
Tableau
SDAU 13Schéma
: Classement des sites
Directeur d‟Aménagement Erreur ! Signet non défini.
Urbain
SEEE Secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement
Tableau
SAU 14Surface
: Termes du bilan moyen de la nappe de
Agricole Utile
THT Très Haute Tension
Sehoul Erreur ! Signet non défini.
UGE Unité de Gestion de l‟Environnement
Tableau 15 : Emissions de la zone aéroportuaire de
Rabat - Salé Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8 : Intérêt patrimonial des unités du milieuErreur ! Signet non d
Tableau 9 : Répartition de la superficie des
préfectures de la Wilaya de Rabat – SaléErreur ! Signet non
Tableau 10 : Nombre de cercles et communes au
C172/A631/R188a niveau de la région de RSZZErreur ! Signet non défini.
Rapport - 10/08/2012 Page xi
Tableau 11 : Importance des autorisations par type
de construction dans la région RSZZErreur ! Signet non défin
Résumé non technique
Conventions internationales
Le Maroc a signé plusieurs conventions concernant la conservation des espèces et espaces naturels en
lien avec les projets de construction de lignes THT :
Convention de Rio sur la diversité biologique ;
Convention de Berne ;
Convention de Bonn ;
Convention Internationale pour la protection des oiseaux ;
Convention de Barcelone ;Convention Africaine pour la conservation de la Nature et des
Ressources Naturelles ;
Ou encore :
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP).
Cadre institutionnel de la gestion de l’environnement
De nombreuses structures ont des responsabilités au niveau environnemental. Nous pouvons citer de
manière non exhaustive le Ministère de l‟Energie, des Mines, de l‟Eau et de l‟Environnement (MEMEE),
le Département de l‟Environnement ainsi que les Agences de Bassins Hydrauliques.
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Il assure la tutelle des entreprises et établissements publics qui relèvent de sa compétence,
notamment l‟ONE ;
L’Agence Marocaine pour l’Energie Solaire (MASEN) créée en 2009. Cette agence a pour
mission de veiller à la mise en œuvre des projets solaires électriques ;
L’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de
l’efficacité énergétique a été instituée en 2009 et a pour mission de contribuer à la mise
en œuvre de la politique gouvernementale en matière d‟énergies renouvelables et d‟efficacité
énergétique.
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Ouarzazate (500 MW) ;
Ain Beni Mathar (400 MW) ;
Sebkhate Tah (500 MW) ;
Foum Al Ouad (500 MW) ;
Boujdour (100 MW).
Le premier site ainsi choisi étant celui du complexe énergétique solaire de Ouarzazate. Il est sis à
environ 10 km au Nord de la ville de Ouarzazate, au niveau de la commune rurale de Ghassate, au
lieu dit « Tamzaghten Izerki », sur la RN 10 reliant Ouarzazate à Errachidia. Il s‟étend sur une
superficie de l‟ordre de 2500 Ha.
3 Description du projet
Le complexe énergétique solaire de Ouarzazate, d‟une capacité de 500 MW, constitue la première
phase du Plan Solaire marocain à réaliser par MASEN.
Ce premier complexe, dont la mise en service est prévue en 2015, s‟organise autour de cinq centrales
solaires et sera réalisé par tranches successives :
Ces cinq centrales solaires citées ci-dessus représentent le scénario optimal sur lequel MASEN s‟est
basée pour définir les principales infrastructures communes dont la charge lui revient cas :
4 Justification du projet
Dans le but d‟assurer les meilleures conditions de réalisation et d‟exploitation du complexe
énergétique solaire de Ouarzazate, MASEN a opté pour l‟élaboration d‟un POD (Plan of Development =
Plan de développement des Infrastructures du site) de ce complexe, permettant ainsi pour les
différentes centrales du complexe :
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De détailler les procédures de gestion durant les phases de construction et d‟exploitation.
La mise en œuvre de tel POD permettra aussi de réaliser les infrastructures communes du complexe,
dans des délais raisonnables, et assurera un démarrage de la phase travaux en temps convenable et
du coup une exploitation optimale du complexe solaire.
Notons que certains de ces aménagements communs, telles que la déviation de la ligne électrique
60 kV et la route de déviation font partie des mesures d‟atténuation à mettre en œuvre et identifiées
lors de l‟étude d‟impact environnemental et social cadre du projet de complexe solaire de Ouarzazate,
réalisée pour le compte de MASEN en 2011. Dans cette EIE, il a été mentionné que ces infrastructures
feraient objet d‟une étude d‟impact.
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6 Analyse de l’état initial
Les caractéristiques de l‟aire d‟étude et les compatibilités ou sensibilités vis-à-vis du projet sont listées dans les tableaux suivants.
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
Le terrain du site du complexe ainsi que sa
limite orientale est constitué de matériaux
détritiques plus ou moins grossiers
(conglomérats et grès), comportant une
intercalation de couches d'argile sableuse.
L'ensemble de cette couverture est souligné
Les plateaux morcelés correspondent à des par un substratum conducteur de nature
terrains crétacés et éocènes qui s‟ennoient sous probablement marneuse situé entre 34 et
un complexe détritique tertiaire et quaternaire 50 m de profondeur Nature géologique compatible, sous
Le long des vallées des cours d‟eau les réserve de la prise en compte des
Géologie Des formations détritiques grossières et Faible Faible
formations géologiques dominantes à résultats de l‟étude géotechnique locale
résistantes dominent au Nord et au Nord
l‟affleurement correspondent aux alluvions
Ouest du site du complexe. Les formations
récentes, surmontées de limons
détritiques fines et les argiles sableuses, sont
conductrices et occupent l'Est et le Sud Est du
site
Toutes ces formations détritiques sont
globalement homogènes. Elles se poursuivent
latéralement avec peu ou pas de variation de
leurs faciès
Le climat de la zone est aride
La moyenne interannuelle des températures est de l‟ordre de 20°C et le coefficient Les caractéristiques climatologiques de
de variation des températures moyennes mensuelles, est de 7%. l‟aire d‟étude ne sont pas incompatibles
Deux périodes humides s‟étalant respectivement de mi - septembre à la fin du avec le projet
mois de décembre et de janvier jusqu‟à la fin de mars. Ces deux périodes s‟alternent L‟agressivité des pluies est un facteur
Climatologie Faible
avec un épisode climatique sec s‟étalant du mois d‟avril jusqu‟à la mi-septembre. d‟érosion, toutefois, ce phénomène est
Les pluies sont de faibles fréquences, rapides et violentes. pris en compte dans les études de base
Le nombre de jours d‟orage, de grêle et de neige est très limité nécessaires à la conception et au
Les vents dominants soufflent de l‟Ouest à Nord Ouest avec des vitesses de 2 à dimensionnement des différentes
infrastructures communes
4 m/s.
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
Ces nappes souvent d‟accompagnement de Le plateau support du site est stérile Les conditions hydrogéologiques locales
Eaux hydrogéologiquement, il en est de même décrites ne présentent aucune sensibilité
cours d‟eau sont peu profondes, peu épaisses Aucun Aucun
souterraines pour les terrains traversés par le tracé de la notée vis-à-vis du projet (infrastructures
et proches de la surface du sol. Cas des nappes
alluvionnaires liées : route de déviation communes objets de la présente EIE)
A l‟oued Izerki, captée au niveau des
douars Tasselmante, Oum Romane, Essour,
etc ;
A l‟assif N‟Ougni, captée au niveau de
Tiflite, Igherm Amellal, Tidghiste, etc.
Source d’émission atmosphérique
ponctuelle
L‟aire d‟étude abrite une unité de concassage,
sur le lit de l'oued Izerki et en amont proche de
la retenue du barrage Mansour Ed Dahbi Aucune source d‟émission atmosphérique
Source d’émission atmosphérique n‟est recensée au sein et/ou au voisinage
linéique immédiat du site du complexe solaire support La qualité générale de l‟air ne présente
L‟aire d‟étude est exposée à une pollution des infrastructures communes intrasites aucune incompatibilité avec les
d‟origine routière liée au trafic routier des : hormis la RN10 qui constitue le point de différentes infrastructures communes
RN10 : 2000 < TMJA (v/j) ≤ 4500 départ de la route d‟accès au site objets de cette EIE
Air - Qualité RP 1511 : 50 ≤ TMJA (v/j) ≤ 200 Faible Faible
De même, le long périmètre immédiat du Le site du complexe est inhabité, et loin
Le site du complexe solaire se situe à environ tracé de la route de déviation, aucune source de toute habitation
7 km à vol d‟oiseau au Nord - Nord - Est de d‟émission atmosphérique n‟est à signaler
l‟aéroport international de Ouarzazate Le tracé de la route de déviation, ne
hormis la RN10 qui constitue son point de
passe à proximité d‟aucun habitat
Source d’émission atmosphérique départ et l‟unité de concassage située à
surfacique environ 6 Km au Sud Est de ce tracé
Emissions des douars Izerki dont Tasselmante,
Oum Romane, Essour, Iznaguene et
Agouddim, et ceux sis à l‟Est du complexe
solaire dont Tiflite, Taferghouste, Tidgheste et
Igherm Amellal
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
L‟aire d‟étude dans son ensemble n‟abrite aucune source de bruit remarquable, ni un niveau
sonore inhabituel
La qualité générale de l‟air ne présente
Les extrémités méridionale et orientale de l‟aire d‟étude, bordées respectivement par la RN10 et
aucune incompatibilité avec les
la RP 1511, peuvent être impactées par le bruit du trafic routier
différentes infrastructures communes
Le long du lit de l‟oued Izerki, quelques camions s‟approvisionnant clandestinement des alluvions objets de cette EIE
Air - Bruit locales génèrent du bruit passager et ponctuel. Du bruit ponctuel est aussi enregistré au niveau Faible
Le site du complexe est inhabité, et loin
de l‟unité de concassage implantée sur le lit de l‟oued Izerki
de toute habitation
Le site du projet se situe à environ 7 km à vol d‟oiseau au Nord - Nord - Est de l‟aéroport
Le tracé de la route de déviation, ne
international de Ouarzazate. Avec en moyenne de deux vols réguliers/jour. A l‟état actuel, aucun
passe à proximité d‟aucun habitat
plan d‟exposition au bruit au voisinage de cet aéroport n‟est disponible
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Rapport - 10/08/2012 Page ix
Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
C172/A631/R188a
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6.2 Milieu biologique
L‟aire d‟étude du projet du complexe solaire d‟Ouarzazate n‟est incluse dans aucune zone
Aucune sensibilité de ces aires vis-à-vis
naturelle protégée ; toutefois, dans son périmètre éloigné se trouve :
du complexe solaire e ses infrastructures
Le lac du barrage Mansour Ed Dahbi, partie d‟un site RAMSAR (site du barrage – 6 km au communes étudiées n‟est à enregistrer
sud du site) sauf le cas du lac du barrage Mansour
Espaces La Réserve de gazelle dorcas de Bouljir située à environ 13 km au Nord Ouest du complexe
Modéré Aucun Ed Dahbi, sis en aval du site du projet.
protégés solaire de Ouarzazate Ce dernier est sensible à une éventuelle
La Réserve d‟Iguernane située à environ 15 km au Nord Ouest du complexe solaire pollution provenant du complexe en
Le Site clé de Sbaa Chaab situé à environ 11 km à l‟Est du complexe solaire de Ouarzazate phase exploitation ou en phase chantier
La construction du complexe solaire de Ouarzazate et de ses différentes infrastructures
communes linéaires est prévue en zone B
Au niveau du site du complexe ainsi que sont
voisinage rapproché englobant toutes les
infrastructures communes étudiées on cite :
Aucune des espèces floristiques
Des unités à intérêt patrimonial maximal : trouvées au niveau du site du complexe
oueds secs et milieux de pente
solaire et du périmètre immédiat des
Des unités à fort intérêt patrimonial : Les infrastructures communes linéaires infrastructures communes étudiées n‟est
regs alluviaux, oueds halophiles, et oasis et prévues sont dans leur immense majorité sur considérée comme rare ou menacée
cultures des unités de reg, à faible valeur patrimoniale.
Des unités à intérêt patrimonial réduit : Seules de courts tronçons sont prévus dans Le site du complexe solaire est reconnu
ensemble des regs, steppe halophile, des unités à valeur patrimoniale relativement comme étant de faible valeur
Faune et
ravinements sur argile et gypse, lit de élevée (milieux de pente, oueds secs, oueds Faible Faible patrimoniale
Flore
l‟Oued Izerki ; halophiles)
Les aires à forte valeur patrimoniale se
Une unité à intérêt patrimonial très situent en bordures Est et Ouest du site
faible : le douar. Le réservoir d‟eau principal et le poste
du projet.
Les unités à intérêt patrimonial maximal électrique 60/22 kV sont prévus sur une unité
occupent des surfaces réduites dans la zone de valeur patrimoniale réduite Des mesures pourront être mises en
d‟étude place pour les protéger
Les unités à intérêt patrimonial réduit
occupent la majorité des surfaces dans la zone
d‟étude (environ 81%), et encore plus dans la
zone du complexe solaire (environ 97,6%)
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Rapport - 10/08/2012 Page xi
6.3 Milieu humain
La population de la commune de Ghassate présente : Le projet est situé au sein d‟une zone à
0,3 % de la population de la région et 1,8% de la faible densité de population. Aucune
Les 9 douars de la zone d‟étude sont en habitation n‟est présente directement
population de la province
moyenne à plus de 3 km du site à sur le site du projet.
Une diminution régulière (8300 Habitants en 2009 l‟exception du douar Tasselmante
Population Faible
contre 9843 en 1994) Tous les ayant droits des Ait Ougrrour
Une faible densité (8,8 Habitants/km²) Aucun habitat ni douar n‟est à déplacer Toundout ont été indemnisés selon les
Un taux de pauvreté de 30% et un taux de procédures en vigueur. Le plan de
vulnérabilité de 64% développement du site constitue une
opportunité pour l‟amélioration des
indicateurs démographiques (pauvreté,
émigration, emploi, éducation, …)
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Rapport - 10/08/2012 Page xii
Caractéristiques du périmètre Niveau d’enjeu
Thème Caractéristiques de l’aire d’étude générale (AE) immédiat des infrastructures Compatibilité avec le projet
communes (PI) AE PI
Aucune incompatibilité
L‟acquisition du terrain du site du Le POD du complexe constitue une
L‟élevage extensif et l‟agriculture oasienne constituent les complexe solaire et sa mise en service excellente opportunité pour le
principales activités économiques qui occupent la induira une déviation de la mobilité de développement d‟une série d‟initiatives
majorité des populations de l‟AE quelques troupeaux locaux et socio – économique pouvant réduire
Activités
transhumants. Il en est de même pour le Faible Faible substantiellement les taux de pauvreté
économiques
L‟artisanat, le commerce restent très limités dans l‟AE. tracé de la route de déviation. et de vulnérabilité des populations
Les autres activités développées dans la région et la Toutefois, il importe de signaler que le Les bergers peuvent suivre des circuits
provinces (tourisme, industrie, …) sont quasi inexistantes site du complexe est quasiment nu avec autres qui peuvent être définis en
une très faible offre fourragère. concertation avec les délégués des
groupements ethniques concernés
L’aire d’étude parait favorable à l’implantation des différentes infrastructures communes du projet du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate sous réserve de la prise en compte des contraintes existantes.
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7 Impacts majeurs identifiés et mesures de compensation
Les impacts potentiels du projet sur l‟environnement ont été présentés. Ces impacts peuvent être
positifs ou négatifs, temporaires (pendant la phase chantier) et permanents (sur la durée de vie des
ouvrages projetés), directs et indirects.
L‟évaluation des impacts est le résultat du croisement entre l‟état initial réalisé, le projet technique et
le retour d‟expérience. Pour limiter ces impacts durant toutes les phases du projet l‟étude a identifié
plusieurs mesures d‟atténuation et de compensation (Cf. Tableau ci-après).
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Rapport - 10/08/2012 Page xiv
Des impacts positifs sur les services sociaux
L‟appui à la mise en œuvre du plan communal de développement (PCD) en matière
d‟alimentation en eau potable principalement au niveau des douars Agouddim Izerki, Oum
Romane, Essour et Iznaguene ;
La contribution à la résolution de certains problèmes de l‟infrastructure éducative de base
(sanitaires, électricité, entretien ;…), afin de réduire le taux d‟analphabétisme qui est alarmant
dans les douars de l‟air d‟étude en particulier chez les femmes ;
L‟amélioration de la couverture en services de soins des populations par l‟équipement des
infrastructures et l‟affectation du personnel soignant ; etc.
Des impacts positifs sur les activités économiques
Sur les secteurs économiques, le désenclavement des douars permettra :
D‟inclure la commune de Ghassate dans les circuits touristiques en développant un tourisme
scientifique intégrant la visite de la station solaire et en mettant en valeurs le potentiel
touristique existant ;
D‟encourager et de formaliser l‟activité principale liée au secteur de l‟artisanat (tissage de tapis.)
à travers la création d‟associations féminines et l‟organisation de sessions de formation.
La dynamique ainsi créée et la création d‟emploi conséquente vont contribuer à l‟amélioration des
indicateurs démographiques de la zone notamment par :
L‟inversion de la tendance particulièrement régressive (-2.4%) de la population au niveau de la
commune de Ghessat (farinage de l‟intensité de l‟exode rurale et stabilisation des effectifs) ;
La réduction du taux de chômage (75% la population en âge d‟activité actuellement dont plus
de 93% de la population féminine) et renforcement de la lutte contre la pauvreté et la
vulnérabilité des populations locales notamment par l‟encouragement des initiatives dans le
cadre de l‟INDH.
Le tissu associatif local peut jouer, par l‟intermédiaire de conventions de partenariat divers, un rôle
fondamental pour le renforcement de ces impacts.
Enfin, la réalisation de la route de déviation de la piste traversant le site assurera une forte protection
de la population riveraine dont celles des douars Tasselmant, Oum Roman, et Agouddim Izerki, contre
tout éventuel accident pouvant survenir à l‟intérieur du site
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7.2 Synthèse des impacts négatifs et mesures associées
Tableau 4 : Impacts des infrastructures sur l'environnement et mesures d’atténuation générales en phase de conception et travaux
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Minimisation des émissions atmosphériques et bruits Entreprises chargées
Lesengins et camions de chantiers doivent être bien entretenus et respecteront les normes en vigueur en des travaux sous le
Dégradation de la qualité de l‟air et matière d‟émissions de gaz d‟échappement (décret de 1998 sur les normes d‟émissions). Ils doivent être contrôle de MASEN
Climat / Air
de l‟ambiance sonore par les choisis de manière à réduire au maximum les odeurs, fumées et poussières Inclus dans le coût
émissions atmosphériques des
engins, des véhicules.
L‟utilisation de camions bâchés sera privilégiée pour le transport des matériaux des travaux Très faible
Emissions de poussières en phase de Réparer dans l‟immédiat les engins de chantier et les véhicules qui produisent des émissions excessives de gaz
travaux de terrassement d'échappement ou des émissions sonores.
Un arrosage léger des pistes d‟accès sera nécessaire pour limiter les soulèvements de poussières
Stabilisation des sols, gestion des terres et contrôle des zones d’emprunts et des zones de dépôts
Modification
Milieu physique
de la topographie et La disposition, le type, la section et la longueur des ancrages au sol, ainsi que l‟emplacement des différentes MASEN (intégration
du sol par travaux de terrassement infrastructures communes, seront choisis en fonction des résultats de l‟étude géotechnique afin d‟être adaptés des conditions dans
Mouvements de terres, impact sur aux contraintes du site. cahier des charges
Sols et ressources en eau
la stabilité et érosion du sol (déblai Les entreprises devront prévoir la remise en état des lieux à la fin des travaux des travaux)
et remblai)
Il faudra utiliser au maximum les matériaux issus des déblais comme matériaux de remblais, si leurs
Erosion des sols caractéristiques géotechniques le permettent, ou d‟entreposer les matériaux excédentaires suivant un plan de Entreprises chargées
Imperméabilisation des sols terrassement harmonieux avec le paysage et facilitant au maximum une repousse végétale des travaux sous
contrôle de MASEN Très faible
Destruction de la végétation (faible Les déblais et remblais seront stabilisés, drainés et replantés quand requis et possible
et sporadique) La stabilisation des sols sera effectuée immédiatement après la fin des interventions sur le milieu
Perturbation du système de Les entreprises devront limiter les zones de défrichement de la végétation au strict nécessaire
ruissellement des eaux de surface
essentiellement en période Les zones d‟emprunt devront faire l‟objet des autorisations nécessaires requises (étude d‟impact sur
pluvieuse l‟environnement, autorisation d‟exploitation).
Exploitationde carrières pour Lesentreprises devront mettre en place une gestion appropriée des matériaux excédentaires. Les lieux de
matériaux d‟emprunt dépôts devront être identifiés par l‟entreprise et validés par Masen. Ces zones de dépôts devront être stables,
protégées de l‟érosion et ne devront pas gêner l‟écoulement des eaux.
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Exigences intégrées
dans cahier des
Les aires de chantier seront bien délimitées pour circonscrire les zones de productions de déchets liquides et charges des
solides. entreprises chargées
Dégradation de la qualité des sols et
des eaux par la génération de
Il faudra limiter le volume de déchets et assurer leur gestion (la production de déchets sera limitée à la des travaux
source).
déchets solides, rejets liquides en Très faible
phase de chantier Chaque entreprise a la responsabilité du ramassage, du tri et de l‟acheminement vers les filières de Mise en œuvre par
valorisation et/ou de traitement des déchets qu‟elle génère. les entreprises sous
Des unités de traitement des eaux usées mobiles seront mises en place pour le personnel de chantier avec contrôle de MASEN.
vidange externe. Inclus dans le coût
des travaux
Exigences à intégrer
dans cahier des
Les entreprises devront mettre en place des outils de prévention des pollutions et des plans de gestion des charges des
Contamination du sol et des eaux pollutions accidentelles (formation et sensibilisation du personnel, équipement de la base vie en matériau entreprises chargées
superficielles par déversement absorbant adapté, équipement de chaque engin de kit absorbant pour faire face à des déversements des travaux
accidentel de produit dangereux ponctuels, etc.) Très faible
(hydrocarbures, huiles et lubrifiant, Mise en œuvre par
Des zones de stockage seront prévues pour les produits d‟entretien et de maintenance des engins sur une les entreprises sous
etc.) plateforme étanche avec récupération des eaux pluviales contaminées et un déshuileur sera mis en place. contrôle de MASEN
Des bacs de rétention doivent être mis en place autour des zones de stockage de carburants ou de lubrifiants. Inclus dans le coût
des travaux
A prendre en
compte en phase de
Perturbation du réseau Il faudra mettre en place des aménagements hydrauliques divers relevant des techniques classiques du génie conception pour
hydrographique local, régime rural, dont : l‟implantation et la
hydrologique et érosion du sol par la Limitation de la concentration du ruissellement conception des
réalisation des ouvrages et la Organisation de l‟écoulement des eaux ouvrages sous le Très faible
réalisation des différents travaux de Protection des zones où les inondations et les dépôts intempestifs provoqueraient des dégâts importants contrôle de MASEN
terrassement.
Les entreprises veilleront à ne pas perturber les écoulements naturels des eaux au moment de la réalisation
des travaux afin de limiter les phénomènes d‟érosion et de ruissellement. Suivi de la
réalisation des
travaux sous le
contrôle de MASEN
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Situation de l‟ensemble du complexe Le complexe est prévu d‟être construit en zonage B de la réserve de biosphère. Comme le zonage entre les MASEN
protégé
Aires
solaire de Ouarzazate ainsi que zones A, B et C est en cours de proposition, il est souhaitable d‟intégrer dès maintenant le site du complexe en Eaux et Forets
Absence
es
l‟ensemble des infrastructures en zone C (correspondant à la zone de développement de Ouarzazate) afin de ne pas être en contradiction avec les
zone de biosphère orientations du zonage B (uniquement des activités à caractère touristique).
Entreprises chargées
Le personnel devra être sensibilisé à la faune et l‟avifaune existante (reconnaissance des espèces, mode de vie des travaux sous
Perturbation temporaire de la et intérêt). Limiter les interventions des engins à la partie stricte de l‟emprise du chantier qui devra être bien contrôle de MASEN
Milieu biologique
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Communication avec les riverains MASEN (pour la
.Masen informera la population riveraine de la tenue des travaux et mettra en place un système de gestion des
communication et la
plaintes des populations locales dès le début des travaux. planning de
Les modalités pratiques de ce mécanisme seront développées de manière concertée avec les parties prenantes réalisation des
(MASEN, entreprises, autorités locales, …) travaux)
Les entreprises ne devront pas entraver la communication avec les riverains. Leur collaboration est par ailleurs
requise pour le traitement et la résolution des plaintes le concernant. Entreprises chargées
Les entreprises devront employer de préférence les ressources locales pour la construction dans la mesure où des travaux sous le
cette population offre les compétences exigées. Les entreprises se mettront en relation avec l‟ANAPEC pour contrôle de MASEN
établir une procédure de recrutement au niveau local
A mettre en œuvre
Habitat et population
Gêne des riverains lors de la réalisation de la route de déviation afin de permettre aux populations de l‟emprunter et libérer la piste planification des
l‟installation des chantiers actuelle qui traverse le site pour son réaménagement et pour la construction des autres composantes du plan travaux.
Très faible
de développement;
Une fois la route de déviation en service, interdire l‟accès au site du complexe à toute personne étrangère aux
chantiers et éviter par là tous les risques d‟accidents ;
Toutes les mesures classiques de protection de l‟environnement au niveau des bases vie des chantiers seront
mises en place, notamment par :
La limitation des accès aux enceintes des chantiers ;
La limitation au strict nécessaire le décapage, l'excavation, etc ;
La gestion au mieux des engins de chantier en vue d'éviter toute source de contaminations par les
huiles et les hydrocarbures ;
La gestion au mieux des matières dangereuses et des déchets solides ;
L‟enlèvement en fin des chantiers des équipements, matériaux, installations provisoires et élimination
des déchets et déblais dans des sites autorisés à cet effet ;
L‟adoption de mesures de sécurités pour les ouvriers ; etc.
Cf. aussi rubrique santé ci-dessous
Les entreprises choisiront les horaires des opérations de manutention (chargement et déchargement de
Perturbation
population
Habitat et
du trafic sur les voies produits et matériaux, etc.) hors horaires de pointe. Entreprises chargées
humain
Milieu
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Les mesures habituelles de prévention et de protection contre l‟incendie seront mises en place (interdiction de Entreprises chargées
fumer, habilitations électriques, mise en place d‟extincteurs, etc.). des travaux sous le
Risque incendie Le décapage du peu de végétation autour des sites des chantiers sera une des premières opérations à contrôle de MASEN Très faible
effectuer au démarrage des travaux. Inclus dans le coût
des travaux
Entreprises chargées
Les emprises des chantiers seront limitées autant que possible. des travaux sous le
Les espaces de terrassements correspondants aux emprises de chantier, afin de limiter les travaux et les contrôle de MASEN
Gêne pour le paysage mouvements de terre au strict minimum nécessaire Très faible
Inclut dans le coût
Les entreprises éviteront de déposer des déchets en dehors des espaces réservés à cette fin des travaux
Les entreprises devront remettre en état initial les emprises des chantiers
Patrimoi Entreprises chargées
ne L‟entreprise qui découvre des vestiges archéologiques en phase de travaux est dans l‟obligation d‟aviser des travaux
culturel immédiatement l‟autorité communale compétente.
Découvertes archéologiques Inclut dans le cout Nul
et Suite à cet avis, le Ministère de la culture intervient par l‟entremise de ses représentants afin de réaliser une des travaux
historiqu expertise et de déterminer les conditions définitives auxquelles seront soumis les travaux, allant jusqu‟à la
e possibilité de décider de l‟arrêt provisoire de ces derniers.
Les entreprises devront assurer une bonne gestion environnementale du chantier dans le cahier des charges A intégrer dans le
Gestion environnementale de l‟entreprise chargée des travaux cahier des charges -
des entreprises. A
Les entreprises devront remettre dans leur offre : mettre en œuvre par
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Un plan de gestion hygiène, sécurité et environnement pour la phase de travaux les entreprises sous
contrôle de MASEN.
Un responsable environnemental du chantier
Les procédures qui seront mises en œuvre pour assurer la prise en compte des mesures d‟atténuation et de
gestion de l‟environnement
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Tableau 5 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures spécifiques en phase conception/travaux
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure
milieu
et coût
Le tracé des tronçons de ligne 60 kV jugé dangereux (déviation de la ligne 60 kV) devrait être modifié. Le Prise en compte en
tracé alternatif proposé ne mesure que 1 à 6 km (au lieu des 12,8 km initialement prévus), et la pose de ligne y phase de conception
est plus aisée, à cause d‟un relief moins accidenté : sous la
La partie sud devrait être effectuée plus au Nord, près des limites du complexe solaire, afin qu‟elle se responsabilité de
trouve essentiellement sur le plateau, en évitant le système de gorges du sud du plateau ; tout la partie MASEN
Mortalité de l‟avifaune aquatique au
orientée d‟Ouest en Est devrait être balisée au moyen de spirales de visualisation (pratiques en vigueur en
niveau du Lac du barrage Mansour
Europe );
Ed Dahbi (Site Ramsar) par
percussion ou électrocution sur les La partie ouest devrait être effectuée à au moins 100 m du bord du plateau (y compris les reculées
Faune et flore
Milieu naturel
L‟installation des pylônes évitera les zones instables soumises aux aléas géologiques telles que les rebords dePrise en compte en
Sols et ressources en
Erosion sol et glissement de terre le falaises et zones accidentées. La ligne 60 kV devra éviter les zones très ravinées en particulier au niveau des conception par
Faible
Milieu physique
long du tracé dévié de la ligne 60 kV bordures Ouest et Sud du site du complexe énergétique solaire de Ouarzazate MASEN
eauix
Contamination du sol et des eaux Au niveau du poste électrique 60/22 kV : il faudra opter pour un transformateur sec. Dans le cas d‟un Prise en compte en
superficielles transformateur à huile, celui-ci devra être disposé sur des rétentions (cas d‟un bac étanche placé sous le conception par Nul
transformateur et relié à une fosse déportée afin de pouvoir récupérer l‟huile en cas de fuite) MASEN
Paysage
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Tableau 6 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures spécifiques en phase exploitation
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Fuite accidentelle de l‟Hexafluorure Mise en place d’outils de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de pollution
de soufre (SF6) à partir du accidentelle
MASEN Nul
disjoncteur du transformateur du La pression du SF6 devra être surveillée en permanence permettant une détection des fuites très rapide.
poste 60/22 kV Lorsqu‟une fuite est détectée, le compartiment défectueux est alors rapidement changé
Mise en place de moyens de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de pollution
Sols et eaux superficielles
accidentelle
Contamination du sol et des eaux
Milieu physique
superficielles par : Une formation sera dispensée à tous les employés du site du complexe dès leur arrivée et des exercices
pratiques seront réalisés
Fuite des huiles du transformateur
du poste 60/22 kV si le transfo n‟est Dumatériel absorbant sera mis à disposition à intervalles à proximité du transformateur et des stockages
pas « à sec » éventuels d‟huile ou autres produits dangereux .
MASEN Nul
En cas de fuite ou de déversement, les produits souillés seront collectés et évacués par des filières spécialisées
Fuite des huiles usées et autres dans les déchets dangereux.
produits dangereux pouvant être
utilisés pour l‟entretien du poste Le transformateur du poste électrique devra être conforme à la réglementation relative aux composés liquides
électrique de dioxine.
La réduction des risques à la source par l'utilisation des technologies les plus sécuritaires et la mise en
œuvre de mesures de sécurité adaptées, d‟une part, et la planification des mesures d‟urgence en cas
d‟accident en tenant compte des risques technologiques sont donc nécessaires et recommandées.
Augmentation du niveau
sonore liée :
Au poste électrique : Le bruit du Minimisation du bruit du transformateur du poste électrique 60/22 kV
transformateur provient de deux
sources : MASEN veillera à ce que les directives de l‟OMS en matière d‟émissions sonores soient respectées.
Minimisation et contrôle des rejets atmosphériques : Cf. Rubrique relative à l‟air MASEN
Les ventilateurs installés sur les Minimisation des perturbations radioélectriques Services locaux de
radiateurs d‟huile ; Nul
En cas de perturbations, procéder à des essais afin de déterminer la cause exacte des perturbations Télédiffusion
Les mouvements des Si la responsabilité des lignes électriques est en cause, des dispositions sont prises pour y remédier et rétablir Coût Non Déterminé
bobinages. Ils sont transmis à les conditions normales de réception ; il s‟agit le plus souvent de supprimer une légère anomalie technique de la
l‟air libre par la cuve d‟acier. ligne et, parfois, d‟aménager le dispositif de réception. Ces modifications sont effectuées aux frais de MASEN
ejets atmosphériques,
essentiellement ceux liés aux fuites
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
accidentelles de l‟hexafluorure de
souffre
Perturbations radioélectriques
essentiellement à partit des lignes
électriques 60 et 22 kV
MASEN
Informer les riverains sur les mesures de sécurité et les interdictions
Collectivités locales,
Ilsera interdit de s'approcher ou d‟approcher des objets manipulés (échelle, outils) à moins de 5 m des écoles, etc
Santé
Milieu conducteurs électriques en précisant les mesures de sécurité particulières mises en place.
Risque d‟accident technique 150 000 Dh pouvant
humain Les riverains devront être informés qu‟en cas d'avarie d'un ouvrage, il ne faut jamais toucher ni s'approcher être destinésaux
d'un câble même s'il est en contact avec le sol. campagnes
Les riverains devront être informés des procédures d‟alerte du service de dépannage ou d‟entretien de MASEN d‟information du
public concerné
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Tableau 7 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures spécifiques correspondantes en phase conception et
travaux
Cible Impact résiduel
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Mise en place de moyens de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de A intégrer dans
pollution accidentelle cahier des charges
Mesures de préventions : des entreprises. A
Interdiction du stationnement hors période de travail des engins de chantier et de tout véhicule
mettre en œuvre
lié aux activités du chantier dans les périmètres de protection par les entreprises
Interdiction de tout entreposage de carburant à moins de 100 m d'un cours d'eau. sous contrôle de
L'Entrepreneur devra faire approuver les emplacements qui peuvent servir aux activités de MASEN
manutention et de stockage de matières dangereuses (essentiellement)
Révision préalable des engins au début des activités de chantier de façon à diminuer les risques Inclus dans le cout
de défaillance technique des travaux
polluants : ce dernier sera mis en place en cas de nécessité dans les délais les plus courts
superficielles (dont oued Izerki et les
possibles.
chaabas sur site du complexe) par résidus
Milieu physique
Perturbation et/ou pollution des unités A chaque fois qu‟une route va traverser un oued, il faut prévoir un fort dimensionnement des MASEN
ogiq
Fau
biol
Mili
flor
Nul
eu
ue
ne
et
de milieu naturel dont le milieu hydrique buses d‟écoulement de l‟eau, afin d‟éviter de perturber le flux hydrique en aval (ainsi que pour
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Cible Impact résiduel
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
garantir la pérennité de l‟ouvrage).
MASEN
Les usagers de la piste d‟accès au douar Une séance d‟information et de concertation appuyée par une brochure explicative de plan de
Tasselmante et les autres douars d‟Izerki développement du site au profit des associations actives dans la zone. Communes de
seront obligés de pratiquer la route de La piste va devenir une route de déviation. Ghessat
Nul
déviation (modification des habitudes) Autorité locales
Ces associations peuvent devenir des partenaires facilitateurs pour l‟aboutissement dans de
meilleures conditions des réalisations du plan de développement du site.
Réduction des risques d’accidents routiers et fluidité de la circulation sur la RN10 MASEN
Pour la route d‟accès au site, MASEN devra:
Revoir la conception de l‟emplacement du giratoire de croisement avec la RN 10 et le
déplacer à 800 m plus loin dans la direction d‟Errachidia. A ce niveau la visibilité est
Habitats et population
Socio –
Milieu
Déviations de la mobilité des troupeaux Il faudra informer les habitants des douars de la zone et plus particulièrement les bergers sur la
Nul
par rapports au site du complexe solaire structure des composantes du POD et les inciter à y adapter les déplacements de leurs troupeaux
et au tracé de la route de déviation (en concertation avec les délégués des groupements ethniques concernés)
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page xxvii
Cible Impact résiduel
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Les différentes infrastructures routières devront être intégrées aupaysage local une charte MASEN
Pays
age Modification du paysage initial Très faible
paysagère est en cours de réalisation
Tableau 8 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures spécifiques en phase exploitation
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Risque de dégradation des milieux
superficiell
avoisinants les ouvrages hydrauliques Il faudra ssurer un entretien régulier des ouvrages hydrauliques pour assurer leur bon fonctionnement au
physique
Sols et
des à côtés de la route) Les travaux de maintenance routier nécessaire devront être assurés
Risque également de dégradation de la commune pour la
l‟ouvrage routier route de déviation.
Il faudra mettre en place des panneaux de réduction de la vitesse au niveau des croisements assurer la
signalisation des carrefours sur chacune des routes :
Prévoir des panneaux de signalisation de la station solaire, de limitation de vitesse et de ralentisseurs
La route d‟accès au complexe se termine à la porte d‟entrée prévue à la frontière Sud Est du site. Elle
Santé – sécurité
Milieu humain
sera munie d‟une signalisation efficace pour assurer sa visibilité à partir de la RN 10.
Les croisements de la route d‟accès et La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée à 80 km/h (excepté de Direction de
de la route de déviation avec la RN10 grands camions, où la limitation de vitesse devrait être 40 km/h). l‟Equipement et du Faible
sont des sources d‟accident potentiel A la sortie de la route d‟accès au site vers le carrefour, la vitesse de circulation des véhicules devra Transport
être limitée à 30 km/h.
Pour la route de déviation
Aménagement d‟un carrefour au niveau du raccordement de cette route à la RN10
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée de 100 km/h à 80 km/h
A la sortie de cette route vers le rond point, limiter la vitesse de circulation des véhicules à 30 km/h
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Rapport - 10/08/2012 Page xxviii
8 Plan de Gestion Environnemental et social (PGES)
8.1 Introduction
Le présent PGES a été élaboré sur la base des impacts prévisibles identifiés lors de l'évaluation
environnementale et des mesures d'atténuation et de réduction définies dans le but de réduire et
atténuer ces derniers. Il a pour but de s'assurer du respect de la mise en place de ces mesures et des
exigences découlant du cadre règlementaire. Plus précisément, le PGES décrit les moyens et les
mécanismes visant à assurer le respect des exigences légales et environnementales et sociales et le
bon fonctionnement des travaux, des équipements et des installations.
Il permet également de vérifier la justesse des prévisions et des évaluations de certains impacts et
l'efficacité de certaines mesures d'atténuation et, le cas échéant, des mesures de compensation.
Ces mesures concernent essentiellement les infrastructures communes à mettre en place directement
par MASEN.
Ces mesures concernent les phases de conception, construction et exploitation.
Mesures de suppression et d’atténuation d’impacts
Toutes les précautions seront prises pour minimiser les répercussions de la construction des
différentes infrastructures communes étudiées sur les différentes composantes environnementales.
À ce titre, différentes mesures de suppression et d‟atténuation ont été identifiées pour maximiser
l‟intégration de ces infrastructures dans le milieu et en minimiser les effets à court, moyen et long
termes.
La plupart des coûts des mesures ne pourront être établis qu‟au moment de l‟estimation finale des
travaux.
Plusieurs mesures n‟impliqueront pas cependant de déboursés additionnels puisqu‟elles constituent
des prescriptions à suivre durant les travaux.
Mesures de compensation
La réalisation de cet ensemble d‟infrastructures communes n‟occasionnera pas une perte de
superficies de terrain puisque le terrain du complexe solaire support de ces infrastructures est d‟ores
et déjà acquis ; la mise en place des accès fait partie des droits des propriétaires.
MASEN reste globalement responsable de la mise en application de ce PGES et doit adopter une
organisation pouvant assurer cette mission.
Des rapports mensuels de suivi des chantiers HSE seront préparés et soumis à la MASEN tout au long
de la phase travaux. Lors de l‟exploitation, un bilan mensuel sur l‟hygiène, la sécurité et
l‟environnement devra être réalisé par la MASEN. Ces rapports feront suite à une inspection détaillée
de l‟ensemble du site par au moins un membre de l‟équipe HSE qui sera mise en place.
Ces rapports comprendront notamment la liste des incidents/accidents survenus durant la période, les
données sur les consommations d‟eau, les volumes de déchets et les filières de traitement utilisées,
les types et quantités de produits dangereux, des données sur le trafic engendré, les plantations, les
éventuelles découvertes archéologiques, ainsi que toutes données utiles sur les mesures mises en
place afin de protéger l‟hygiène, la sécurité et l‟environnement.
Un mécanisme de doléances des populations locales devra être mis en place dès le début des travaux.
Les plaintes enregistrées seront intégrées dans les rapports HSE périodiques, et un plan d‟action pour
y répondre sera mis en place.
Un mécanisme de doléances sera mis en place par MASEN suffisamment tôt pour prévenir et corriger
toutes préoccupations des populations locales, réduire les risques et créer un effet positif autour du
projet. Le mécanisme devra être suffisamment clair et simple pour être compris par tous les
intervenants et mis en œuvre facilement, mais non simpliste pour être crédible.
Le comité de gestion des doléances (CGD) et la procédure formelle de gestion des doléances sont les
outils de base de mise en œuvre du mécanisme. Le CGD aura pour rôle d‟examiner les recours, de
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page xxix
proposer des amendements et d‟assurer la transparence du mécanisme. Sa composition sera fixée
pour assurer une efficacité maximale, tout en étant conforme à la réglementation en vigueur.
La procédure de gestion des doléances vise à fournir :
Un point de convergence pour les doléances exprimées afin de mieux les gérer ;
Un point impartial et transparent, ainsi qu‟un mécanisme de médiation pour traiter les
doléances, dans le respect de la confidentialité des données sensibles ;
Un système d'arbitrage crédible, efficace et orienté vers la recherche de solutions.
MASEN est une entreprise créée en mars 2010, et qui compte actuellement plus de 30 employés.
Pour les phases travaux et exploitation, MASEN identifiera en interne un chargé environnement qui
sera responsable de l‟unité de gestion de l‟environnement (UGE). L‟UGE aura notamment pour mission
de s‟assurer que les mesures préconisées dans l‟étude d‟impact sur l‟environnement sont bien mises
en œuvre dans la réalisation du projet. L‟UGE pourra être renforcée, si besoin il y a, par le recours à
une entreprise extérieure spécialisée en environnement.
Le chargé de l‟UGE devra concevoir, coordonner et diriger la mise en œuvre de la politique de MASEN
en matière d'environnement (y compris la formation). Sous l‟autorité de son supérieur hiérarchique, il
devra s‟assurer de la mise en œuvre du PGES. Il sera également chargé des relations suivies avec
tous les services administratifs et les bailleurs de fonds pour les questions relatives à l‟environnement.
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Rapport - 10/08/2012 Page xxx
8.4 Synthèse des impacts des différentes infrastructures communes étudiées
sur l'environnement et mesures d'atténuation et / ou de compensation
correspondantes
Cf. Tableaux ci-dessus du paragraphe 7.2.
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page xxxi
MASEN développera un plan de gestion de circulation (PGC) annexé au plan de gestion du site (PGS)
et comprenant une description de la relation entre la MASEN et des usagers des routes, les plans
d‟inspection, les standards d‟entretien, les niveaux d‟intervention et les systèmes de gestion.
Les développeurs des différentes centrales solaires seront tenus à respecter ce PGC qui comprendra
également une description des actions en cas du non respect du plan, causant ainsi une détérioration
de l‟infrastructure ou problèmes de circulation.
Intégrée au sein de l‟équipe d‟exploitation des différents éléments du complexe solaire de Ouarzazate
ou réalisée par des firmes spécialisées en environnement, l‟équipe responsable d‟effectuer le suivi
environnemental devra avoir une bonne connaissance des problèmes de génie de l‟environnement
(domaines de l‟eau, du bruit et de l‟air). Les principales fonctions du suivi environnemental seront les
suivantes :
Dresser une liste exhaustive des mesures proposées dans l'étude d'impact et des engagements
de MASEN et des développeurs dans le cadre du projet ;
Établir un calendrier détaillé des activités à réaliser afin de rencontrer les engagements et la
mise en œuvre des mesures proposées ;
Documenter les actions entreprises (lettres, rapports écrits, photographies, etc.) ;
Rédiger des rapports semestriels des activités effectuées dans le cadre du suivi
environnemental ;
Faire connaître les résultats du suivi aux directions concernées de MASEN, des ministères
impliqués dans la gestion et la protection de l'environnement, des bailleurs de fonds
internationaux, et à la population locale.
Par ailleurs, un rapport semestriel de suivi environnemental sera préparé. Toutefois, advenant un
incident ou une activité susceptible d‟entraîner des impacts significatifs sur le milieu lors de
l‟exploitation, un rapport immédiat sera produit de façon à mettre en place, et ce, le plus rapidement
possible, les mesures correctrices appropriées.
Le rapport semestriel et les éventuels rapports immédiats en cas d‟incidents seront adressés aux
bailleurs de fonds. Les modalités pratiques du reporting seront précisées ultérieurement.
Le rapport semestriel durant la phase des travaux pourra contenir les éléments suivants :
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Rapport - 10/08/2012 Page xxxii
Principales phases de réalisation des travaux franchies (assainissement pluvial, mise en place
des éléments de génie civil, etc…) ;
Enjeux environnementaux liés à ces étapes (sols, milieu naturel etc…) ;
Mesures mises en œuvre par l‟entreprise ;
Impacts résiduels éventuels et mesures prises ;
Eléments de synthèse des doléances éventuels.
Le rapport semestriel en phase exploitation pourra contenir les éléments suivants :
Etat de la production électrique ;
Etat de la consommation en eau ;
Etat de la consommation en fluide ;
Incidents éventuels observés ;
Eléments de synthèse des doléances éventuelles.
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Rapport - 10/08/2012 Page xxxiii
1 Emplacement du projet
1.1 Situation géographique et accès aux composantes du projet
Le site du projet du complexe énergétique solaire de Ouarzazate est situé à environ 14 km au Nord
Est de la ville de Ouarzazate et à 10 km au Sud Ouest du siège de la commune rurale de Ghassate (cf
carte n°1).
Actuellement, l‟accès au site du complexe énergétique solaire de Ouarzazate se fait à partir de la piste
desservant douar Tasselmante relevant de la commune rurale de Ghassate et partant de la RN10 en
direction d‟Errachidia.
Cette piste, non classée, non goudronnée et non entretenue traverse tout le site sur environ 10 km
avant d‟atteindre Tasselmante.
Dans le cadre du POD du projet du complexe solaire, une route de déviation contournera le site sur sa
bordure Est et desservira douar Tasselmante ainsi que les autres douars Izerki.
Une route d‟accès goudronnée sera réalisée pour assurer l‟accès au site du complexe.
De point de vue foncier, l‟emprise du giratoire pourra faire l‟objet d‟une acquisition de terrain par
les autorités compétentes (DE).
La route de déviation ainsi que les tronçons déviés de la ligne 60 kV traverseront des terres collectives
appartenant au groupement ethnique Ait Ougrrour Sud.
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Rapport - 10/08/2012 Page 1
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 2
2 Contexte juridique et institutionnel
Cette partie a pour objet de présenter les différents textes juridiques applicables au projet ainsi que les diverses institutions impliquées, aussi bien au niveau
national qu‟international.
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Rapport - 10/08/2012 Page 3
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
Décret 2-04-553 (24 janvier 2005) relatif au déversement des
eaux usées (modalités de collecte de la redevance) et ses
arrêtés conjoints ;
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Rapport - 10/08/2012 Page 4
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
Complète la loi 10-95, par
l‟article 23 bis concernant le
Loi 42-09 complétant la loi 10-
recouvrement des créances des
95 sur l‟eau (dahir 1-10-104 Absence de décret d‟application. Non applicable au projet.
agences des bassins
du 16 juillet 2010)
hydrauliques autres que celles
ayant un caractère commercial.
Définit les différents types de
déchets Décret 2.07.253 (18 juillet 2008) portant sur la classification
Applicable pour la gestion des déchets en
Loi 28-00 relative à la gestion des déchets
phase travaux
des déchets et à leur Fixe le cadre de la gestion des
élimination (dahir 1-06-153 du déchets solides, type de Décret 2-09-284 (8 décembre 2009) concernant les
Les déchets (en particulier les remblais)
7 décembre 2006) décharge, organisation des procédures administratives et les prescriptions techniques
sont assimilables à des déchets industriels
décharges. relatives aux décharges contrôlées
non dangereux.
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Rapport - 10/08/2012 Page 5
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
Dahir 1-69-170 (25 juillet Prévoit des mesures en vue de Décret 2-69-311 (B.O. 29 juillet 1969 et rectifié B.O. 19
Applicable au projet en phase travaux.
1969) sur la défense et la la défense et de la restauration novembre 1969)
restauration des sols des sols
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Rapport - 10/08/2012 Page 6
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
MASEN : Moroccan agency for solar energy
URBANISME
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Rapport - 10/08/2012 Page 7
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
AUTRES TEXTES
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 8
Texte Contenu Texte d’application Application au projet
1
Lorsqu‟un Etat signe une Convention, il exprime son intention de devenir partie à cette Convention. Toutefois, cela ne l‟oblige pas à la ratifier. La ratification entraîne elle une obligation juridique
d‟appliquer la Convention.
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Rapport - 10/08/2012 Page 9
Date signature, ratification1 ou entrée en
Texte Contenu Application au projet
vigueur pour le Maroc
Convention Internationale pour la Protection des oiseaux Entrée en vigueur en 1956 Applicable en ce qu‟elle vise à protéger l‟ensemble
protection des oiseaux - 1950 des oiseaux
2
Deuxième colonie en nombre au niveau mondial
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Rapport - 10/08/2012 Page 10
Date signature, ratification1 ou entrée en
Texte Contenu Application au projet
vigueur pour le Maroc
Veille à ce que le commerce
Convention sur le commerce international des spécimens Applicable en ce qu‟elle vise à protéger de
international des espèces de faune d'animaux et de plantes nombreuses espèces de faune et de flore.
Entrée en vigueur en 1976
et de flore sauvage menacées sauvages ne menace pas la
d‟extinction - 1975 survie des espèces
auxquelles ils appartiennent
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Rapport - 10/08/2012 Page 11
Date signature, ratification1 ou entrée en
Texte Contenu Application au projet
vigueur pour le Maroc
Charte Maghrébine relative à la
protection de l‟environnement et du Protection de l‟environnement Signature en 1992
Applicable en ce qu‟elle vise la protection de
développement durable - 1992
l‟environnement
Convention internationale sur la
Protection de la flore Entrée en vigueur en 1972 Applicable en ce qu‟elle vise la protection de la flore
protection des végétaux - 1951
Convention concernant la
protection du patrimoine mondial Protection patrimoine culturel Entrée en vigueur en 1977 Non applicable car aucun site naturel reconnu par la
culturel et naturel - 1972 et naturel Convention au Maroc
Protocole relatif à la coopération
entre les pays d‟Afrique du Nord
Lutte contre la désertification Ratifié en 1993
dans le domaine de la lutte contre Non applicable
la désertification - 1977
Le projet s‟inscrit dans cette volonté de
Convention sur les changements Lutte contre les changements Entrée en vigueur en 1996 développement des énergies propres et donc de
climatiques - 1992 climatiques lutte contre les changements climatiques.
Convention portant création de
l‟organisation pour la protection
Protection des végétaux Ratifiée en 1994
des végétaux au Proche Orient - Non applicable
1993
Convention des Nations Unies sur
la lutte contre la désertification - Lutte contre la désertification Entrée en vigueur en 1997
1994 Non applicable
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Rapport - 10/08/2012 Page 12
Date signature, ratification1 ou entrée en
Texte Contenu Application au projet
vigueur pour le Maroc
3
La convention non ratifiée est la convention n°87 relative à la liberté syndicale et la protection syndicale de 1948.
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Rapport - 10/08/2012 Page 13
2.1.3 Présentation des procédures environnementales des bailleurs de fonds
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012
est consciente que pour plusieurs raisons, cela n‟est pas réalisable voire non souhaitable, et
l‟application peut alors être envisagée graduellement.
La Banque Mondiale a arrêté des politiques et procédures propres à assurer que ses opérations soient
viables sur les plans économique, financier, social et environnemental.
Ces politiques et procédures sont inscrites dans le Manuel des opérations de la Banque Mondiale.
La Banque Mondiale appuie la protection, le maintien et la réhabilitation des habitats naturels et de
leur fonction. La Banque Mondiale n'apporte pas son appui aux projets qui impliquent une
modification ou une dégradation significative d'habitats naturels critiques.
Les documents définissant la politique environnementale de la Banque Mondiale et régissant
l‟intégration de l‟environnement dans les projets qu‟elle finance, sont souvent utilisés par d‟autres
organismes financiers internationaux notamment les « Guidelines » régissant les études d‟impact
environnementales.
La politique environnementale de la Banque Mondiale est présentée dans ses directives et
recommandations. Le document principal concernant les études d‟impact environnementales est le
“Environmental Assessment Sourcebook”. Soulignons que les centrales solaires ne font pas l‟objet de
recommandations particulières.
Les directives de la Banque Mondiale sur les études d‟impact sont réunies au sein du document OP
4.01 réactualisé régulièrement depuis 1989. Ce document définit les concepts environnementaux de
base, présentent les recommandations pratiques pour la réalisation des recommandations de la
Banque, et définit les guides à utiliser pour la préparation des études d‟impact environnementales
dans différents secteurs d‟activités industrielles.
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Rapport - 10/08/2012
Dix principes de protection des aspects sociaux et environnementaux ont été introduits dans les
procédures de la Banque Mondiale afin de prévenir ou atténuer tout effet néfaste sur l‟environnement
ou sur des groupes humains vulnérables pouvant résulter d‟un projet ou d‟une activité financés par la
Banque.
Ces dix principes sont repris dans les 10 directives suivantes :
Tableau 11 : Directives de la Banque Mondiale spécifiant les principes de protection des
aspects sociaux et environnementaux et champ d’application au projet
Champ d’application au
Sujet et Numéro de politique Opérationnelle
projet
Evaluation environnementale (OP/BP/GP 4.01) Oui
Habitats naturels (OP/BP/GP 4.04) Non
Foresterie (OP/GP 4.36) Non
Lutte antiparasitaire (OP 4.09) Non
Propriété culturelle (OPN 11.03, OP 4.11) Non
Peuples Autochtones (OD 4.20, OP 4.10) Non
Réinstallation involontaire des personnes (OP/BP 4.12) Non
Sécurité des barrages (OP/BP 4.37) Non
Projets relatifs aux Voies d'Eau Internationales (OP/BP/GP 7.50) Non
Projets dans des zones en litiges (OP/BP/GP 7.60) Non
Source : Banque Mondiale
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Rapport - 10/08/2012
2.2 Cadre institutionnel marocain de la gestion de l’environnement
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012
Dans le domaine de la gestion de la biodiversité, le Haut Commissariat chargé des Eaux et Forêts est
chargé de l‟élaboration et de la mise en œuvre de toute action devant contribuer à la conservation des
ressources forestières et sylvopastorales, des eaux et du sol, cynégétiques et piscicoles.
En conséquence, il a pour mission la conservation et la réglementation de la faune et de la flore
sauvage dans leur biotope ainsi que la gestion des parcs nationaux et des réserves naturelles.
Le Ministère de l‟Intérieur assure la tutelle hiérarchique des communes. La charte communale pose le
principe de l‟autonomie des communes et des communautés urbaines en matière de gestion des
déchets solides, des infrastructures et de l‟assainissement liquide. Leurs budgets et leurs
investissements sont toutefois soumis au contrôle du Ministère de l‟Intérieur.
Le Ministère de la santé est l‟autorité compétente pour la gestion des hôpitaux et des centres de soins
sur tout le territoire national. Il contrôle aussi la qualité de l‟eau potable en faisant des analyses dans
ses laboratoires décentralisées. Il peut intervenir pour le contrôle sanitaire des puits.
La loi sur l‟eau 10/95 a institué les Agences de Bassin Hydraulique (ABH). Il est ainsi créé, au niveau
de chaque bassin hydraulique ou ensemble de bassins hydrauliques, sous la dénomination d‟ « agence
de bassin », un établissement public, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
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Rapport - 10/08/2012
La zone du projet dépend de l’ABH du Souss Massa Draa.
Les agences de bassins ont pour mission d'évaluer, de planifier, de gérer, de protéger les ressources
en eau et de délivrer les autorisations et concessions relatives au Domaine Public Hydraulique (DPH)
de leurs zones d'action.
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Rapport - 10/08/2012
Rabat-Salé, Marrakech, Fès, Meknès, Tanger, Tétouan, Kenitra, Safi, El Jadida-Azemmour et Larache-
Ksar El Kébir. L‟ONE agit en partenariat avec ces distributeurs privés.
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Rapport - 10/08/2012
3 Description et justification du projet
Le complexe énergétique solaire de Ouarzazate, d‟une capacité de 500 MW, constitue la première
phase du Plan Solaire marocain à réaliser par MASEN.
Ce premier complexe, dont la mise en service est prévue en 2015, s‟organise autour de cinq centrales
solaires et sera réalisé par tranches successives :
La première tranche correspond à la construction d‟une centrale solaire thermique CSP de
160 MW ;
Pour les tranches suivantes, quatre centrales solaires sont envisageables avec les technologies
suivantes dont :
o Centrales solaires thermiques (capteurs cylindro-paraboliques et tour);
o Centrale solaire photovoltaïque.
Ces cinq centrales solaires citées ci-dessus représentent le scénario optimal sur lequel MASEN s‟est
basée pour définir les principales infrastructures communes dont la charge lui revient :
Infrastructure d‟eau intrasite : Réservoir d‟eau ;
Infrastructures routières dont : la route d‟accès au site, la desserte à l‟intérieur du site et la
route de déviation de la piste traversant le site et desservant le village de Tasselmante ;
Infrastructures électriques comprenant : un poste électrique 60/22 kV à l‟intérieur du site du
complexe, deux nouvelles lignes 22 kV et la déviation de la ligne 60 kV pour contourner le site
du complexe solaire ;
Infrastructures de drainage ;
Infrastructure de sécurité ;
Autres infrastructures : Eclairage, caméra de surveillance, installation de chantier, etc.
Dans la réalisation du projet de complexe solaire de Ouarzazate, il est nécessaire de réaliser des
travaux d‟infrastructure. Dans un objectif justifié d‟optimisation et de rationnalisation, MASEN a choisi
de prendre à sa charge la réalisation de ces infrastructures communes et de la route de déviation
(cette dernière, ainsi que le déplacement de la ligne de 60 kV font partie des mesures d‟atténuation
identifiées dans l‟EIE cadre. Ainsi le rôle de MASEN est de :
De définir les infrastructures communes ;
D‟identifier les travaux de préparation du et/ou des chantiers ;
De détailler les procédures de gestion durant les phases de construction et d‟exploitation.
La mise en œuvre de tel POD permettra aussi de réaliser les infrastructures communes du complexe,
dans des délais raisonnables, et assurera un démarrage de la phase travaux en temps convenable et
du coup une exploitation optimale du complexe solaire.
La présente étude environnementale s‟intéresse aux principales infrastructures communes définies au
titre du POD du projet du complexe énergétique solaire de Ouarzazate et dont la maitrise d‟ouvrage
revient à la MASEN. Ces infrastructures sont citées ci-dessus (Cf. § 3.2.).
La mise en place de telles infrastructures communes permettra de faciliter le démarrage de la phase
travaux et d‟assurer une bonne exploitation du site. Cette mise en service induira de nombreux
impacts positifs notamment :
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L‟amélioration et l‟élargissement de l‟accès aux services sociaux de base (éducation, santé,
habitat salubre, routes, etc.) grâce au désenclavement d‟un certain nombre d‟habitants suite à
la mise en service de la route de déviation ;
Le développement d‟activités économiques génératrices de revenus dans les secteurs de
l‟agriculture, du commerce, de l‟artisanat, etc.) grâce aux emplois créés par la mise en œuvre
du plan de développement.
Ceci se traduira par une amélioration des indicateurs démographiques locaux (pauvreté, chômages,
émigrations, scolarisation, etc.) et permettra par conséquent de lutter contre la pauvreté et
l‟exclusion.
Notons que certains de ces aménagements communs, telles que la déviation de la ligne électrique
60 kV et la route de déviation font partie des mesures d‟atténuation à mettre en œuvre et identifiées
lors de l‟étude d‟impact environnemental et social cadre du projet de complexe solaire de Ouarzazate,
réalisée pour le compte de MASEN en 2011. Dans cette EIE, il a été mentionné que ces infrastructures
feraient objet d‟une étude d‟impact.
Ainsi, afin d‟assurer la distribution d‟eau au niveau des cinq centrales solaires du complexe
énergétique de Ouarzazate, il est ainsi prévu une mise en place d‟un réservoir principal commun dont
le site d‟implantation est prévu à l‟Est du complexe (Cf. Carte n°1 en annexe I-1). Le choix de cet
emplacement est grandement lié aux conditions topographiques internes au site, assurant une
certaine flexibilité quant à l‟alimentation des différentes centrales solaires.
D‟autre part, l‟adduction d‟eau du barrage Mansour Ed Dahbi vers le site du complexe solaire consiste
à refouler vers ce réservoir en transitant par une bâche et une station de reprise. A l‟intérieur du site,
les centrales solaires 1 et 2 sise au Sud du seront alimentées gravitairement à partir du réservoir
principal, les deux centrales restantes seront alimentées à partir de ce même réservoir par pompage.
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NB : La réalisation de l‟ouvrage de captage d‟eau de la retenue du barrage, la conduite d‟amenée vers
le site du complexe solaire ainsi que d‟autres éléments annexes (stations de reprise, etc.) sera réalisé
soit par MASEN. Les études incluent une évaluation environnementale spécifique.
Les voies d'accès au réservoir d‟eau ainsi que celle menant au poste électrique 60/22 kV seront
construites au démarrage des travaux afin de faciliter la construction de ces infrastructures
communes.
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3.3.1.2.1.2 Route de déviation
Afin de compenser l‟arrêt d‟utilisation de la piste intrasite par les habitants des douars limitrophes au
site du complexe solaire de Ouarzazate, une route de déviation desservant la même population
utilisant la piste initiale sera réalisée à la limite orientale du site du complexe solaire.
Le tracé de cette route est porté sur la carte n°1 en annexe I-1.
Photo 1 : Point de jonction RN10 et piste d'accès au site du complexe énergétique solaire
de Ouarzazate
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Après avoir considéré tous ces points, des variantes ont été proposées pour chaque type de route liée
au projet.
Photo 2 : Piste actuelle d'accès au site du complexe solaire avant son arrivée à la limite
Sud du complexe
La route d‟accès au complexe se termine à la porte d‟entrée prévue à la frontière Sud Est du site. Elle
sera munie d‟une signalisation efficace pour assurer sa visibilité à partir de la RN 10.
La jonction entre la RN10 existante et la voie d‟accès au site du complexe sera facilitée moyennant un
giratoire divisé avec des signalisations d'accélération et de ralentissement de chaque côté.
Ce carrefour - giratoire de rayon minimum de 25 m, permettra à de grands camions de tourner, tout
en donnant priorité aux véhicules du trafic de la route RN10.
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Figure 1 : Vue aérienne sur le point de départ de la piste d’accès au complexe solaire de
Ouarzazate à partir de la RN10
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée à 80 km/h (excepté de
grands camions, où la limitation de vitesse devrait être 40 km/h).
A la sortie de la route d‟accès au site vers le carrefour, la vitesse de circulation des véhicules sera
limitée à 30 km/h.
Desserte intrasite
La desserte intrasite sera constituée d‟une voie principale d‟environ 7 km de long à l‟Est du site du
complexe commençant de la porte d‟entrée située à la frontière Sud Est et traversant tout le site
suivant une direction sensiblement Sud - Nord jusqu‟à la limite septentrionale du site du complexe.
Des voies latérales (bretelles) relieront cette route principale aux entrées des cinq centrales solaires
du complexe et aux infrastructures communes telles que les postes électriques, le bâtiment
administratif, le réservoir d‟eau principal, le local de télécommunication, etc.
La jonction de la route intrasite principale avec les routes bretelles desservant les centrales solaires
sera de type carrefour à niveau ou une Intersection type « T » avec rampe de raccordement.
Le rayon minimal du carrefour est de 25 m avec une limitation de vitesse à 30 km/h.
Cette jonction a été conçue dans le but de respecter les objectifs suivants :
Assurer la sécurité routière maximum au point de jonction ;
Réduire au minimum l'impact de la superposition des trafics des différents développeurs des
cinq centrales solaires ;
Adapter ce point de jonction à tout genre de charges, de tailles et de trafic.
La limitation de vitesse sur cette route est de 60 km/h (excepté de grands camions, où la limitation de
vitesse devrait être de 40 km/h).
La route d‟accès au site et la route intrasite principale sont prévues pour avoir une surface flexible. Il
s‟agira de routes goudronnées et à deux voies.
La route d‟accès au réservoir d‟eau principal sera non goudronnée mais compactée. Une nouvelle
plate-forme sera établie pour garder cette route à une pente accessible.
NB : A l‟état actuel, l'emplacement final de certaines infrastructures communes n'est pas encore
arrêté, aussi le tracé de ces routes en particulier celui des bretelles peut changer à la phase de
conception détaillée du POD.
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3.3.1.2.2.2.2 Route de déviation
A l‟état actuel, MASEN ne dispose que du tracé du couloir de cette route de déviation. Le tracé
définitif de cette route sera défini une fois la topographie détaillée sera disponible.
La variante du couloir retenue a été toutefois arrêtée en concertation avec la province de Ouarzazate
et la commune de Ghassate.
Le tracé du couloir de la route de déviation ainsi proposé suit le tracé d‟une actuelle piste praticable à
l‟Est du site du complexe solaire de Ouarzazate, tout en longeant le lit de l‟oued Izerki sur sa rive
droite. Ce tracé est scindé en deux grands tronçons suivant les conditions topographiques et
géomorphologiques locales (Cf. Carte n°1 en annexe I-1) :
Un tronçon Sud, traversant des zones accidentées alternant avec des aires de plateau au Sud
Est du site du complexe ;
Un tronçon Nord traversant le plateau.
Le raccordement de cette route de déviation à la RN10 sera effectué au niveau de la section de RN10
en face du poste ONE existant. Un carrefour de type plan ou plan élaboré sera implanté à
l‟intersection RN10/piste actuelle menant vers douar Tasselmante. Les études correspondantes sont
en cours.
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée de 100 km/h à 80 km/h.
A la sortie de la route d‟accès au site vers le rond point, la vitesse de circulation des véhicules sera
limitée à 30 km/h.
Figure 2 : Vue aérienne sur le point de départ de la route de déviation à partir de la RN10
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l‟Est du complexe. En effet, de chaque centrale solaire sortira une ligne électrique aérienne, qui
alimentera le poste 225 kV. Trois lignes 225 kV relieront le complexe solaire au réseau de distribution
national au niveau des postes suivant :
Tazarte : situé à environ 120 km de Sud - Ouest du complexe solaire de Ouarzazate ;
Ouarzazate : situé à environ 10 km d'Est - Sud - Est du complexe ;
Tinghir : situé à environ 130 km au Nord - Est du complexe.
Deux autres postes électriques 60/22 kV et 20 kV sont prévus au sein de l‟emprise du site du
complexe solaire de Ouarzazate.
Ces trois postes électriques seront commandés à partir d‟une salle de contrôle et de commande
principale. Cette salle de contrôle aura des dimensions conceptuelles approximatives de 23 m X 20 m.
Tous les panneaux de commande, le matériel de transmission, le matériel d'essai, les protections
électriques, les systèmes de contrôle numérique, les systèmes auxiliaires, les batteries, etc, seront
installés à l'intérieur du bâtiment principal de cette salle de commande.
D‟autre part, les infrastructures électriques communes à la charge de MASEN et figurant parmi les
infrastructures faisant objet de la présente EIE sont :
Le poste électrique 60/22 kV ;
La nouvelle ligne 22 kV ;
La déviation de la ligne existante 60 kV pour contourner le site.
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Transformateur : structure sur laquelle viennent se raccorder les liaisons électriques ; c‟est la
plate forme par laquelle transite l‟énergie électrique reçue (60 kV) et qui est ensuite répartie
après avoir été transformée en tension moins élevée ;
Réactance raccordée au transformateur : capacité d‟absorber l‟énergie réactive produite
par les réseaux électriques ;
Equipements de contrôle commande qui permettent d‟exploiter et de protéger à distance le
poste électrique ;
Disjoncteur à hexafluorure de soufre (SF6) : destiné à protéger les circuits et les
installations contre une éventuelle surcharge due à un courant de défaut (orage, court -circuit),
et à permettre l‟exploitation du réseau par la mise en et hors tension.
Le SF6 possède d‟excellence propriétés comme fluide diélectrique et agent extincteur d‟arcs lors
d‟ouverture ou de fermeture des contacts. Il est ininflammable, plus lourd que l‟air et à l‟état
pur non toxique et inodore. La courbe de liquéfaction en fonction de la pression détermine la
température minimale admissible pour l‟utilisation du gaz SF6 dans les disjoncteurs THT et HT,
la pression dépend elle-même de la densité de gaz requise pour assurer le pouvoir de coupure
garantie.
Dans une enceinte hermétiquement close, la pression du gaz varie en fonction des fluctuations
de la température compensée pour déceler les fuites. Une charge absorbante active maintient
une bonne qualité de gaz en captant les produits secondaires gazeux de la dissociation des
particules de SF6 sous l‟effet de l‟arc, elle neutralise aussi l‟humidité résiduelle du gaz de
remplissage.
Les principales caractéristiques du SF6 sont portées en annexe I-2.
Sectionneurs : pour assurer de manière reconnaissable l‟ouverture d‟un circuit, primordiale en
matière de sécurité. En mettant hors tension ou sous tension certains circuits du poste, il
permet également la répartition des transits d‟énergie ainsi que l‟entretien ou la réparation du
matériel ;
Local de Batteries condensateurs destiné à améliorer le facteur de puissance.
Pour l‟évacuation de l‟énergie électrique, le poste 60kV sera connecté au réseau électrique de l‟ONE
via la ligne aérienne 60 kV existante après son réaménagement et sa déviation (Cf. Carte n°1 en
annexe I-1).
L'huile minérale diélectrique à fournir doit satisfaire aux règles de la norme CEI 60296. Elle sera livrée
en fûts ou citernes, spécialement nettoyés pour cet usage, et qui porteront au moins les indications
suivantes :
Appellation commerciale ;
Classe de l‟huile.
Chaque livraison sera accompagnée d‟un document émanant du fournisseur et spécifiant au moins
l‟appellation commerciale, la classe de l‟huile.
Les spécifications devant être respectées sont portées en annexe I-3.
Caractéristique des bassins de rétention des huiles du transformateur de puissance
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Les dimensions minimales du bassin de récupération des huiles usées du transformateur sont de
4 m x 3 m et de 4,00 m de profondeur.
Cette fosse est constituée d‟un radier, d‟une dalle et de voiles en béton armé n°5 brut de décoffrage.
Le radier et les voiles seront étanches.
Les voiles de 0,20 m d‟épaisseur sont rigidifiés par des poteaux de 0,20 x 0,20. Le radier sera posé
sur une forme de béton dosé à 250 kg/m3.
La canalisation incluse dans les parois du bassin doit être placée pendant la coulée du béton.
Ce bassin de rétention étanche est protégé par une dalle en BA n°5 de 0,10 m d‟épaisseur repose sur
un chaînage supérieur et des poutres de 0,20 x 0,20 m, munie d‟un regard de visite et sert à la
vidange de l‟huile. Ce regard de 0,80 x 0,80 m aura une trappe métallique métallisée munie d‟un
cadenas et d‟anneaux de levage.
Afin de permettre l‟accessibilité et la visite du bassin un échelon en fer galvanisé à chaud de 30 mm
de diamètre, de 30 cm de profondeur avec des marches espacées de 40 cm est à fixer aux parois
intérieures du bassin.
L‟évacuation des eaux pluviales pénétrant dans ce bassin doit se faire par un groupe motopompe à
essence d‟un débit de 20 m 3/h sous une pression de 4 Kg/cm² Ce groupe sera remis à l‟exploitant à la
fin des travaux
La dalle de ce bassin dépasse le sol de 30 cm.
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3.3.1.3.2.2 Ligne aérienne 22 kV
Il s‟agit de deux tronçons de ligne 22 kV prenant naissance du poste 60/22 kV (départs aériens).
Le tronçon 22 kV Nord : part du poste 60/22 kV vers le Nord du site sur environ 5 Km en
longeant le tracé de la desserte intrasite ;
Le tronçon 22 kV Sud : part du poste 60/22 kV vers le Sud sur environ 6 Km suivant le même
tracé de la desserte intrasite.
Les dérivations vers les sites des centrales solaires seront terminées par des sectionneurs de ligne.
Le tracé de ces deux tronçons de lignes 22 kV est porté sur le carte n°1 en annexe I-1.
Le drainage des eaux pluviales à l‟intérieur de chacun des sites du complexe énergétique solaire sera
à la charge de chacun des développeurs.
Clôture
Tout le périmètre du site et toute autre zone du complexe nécessitant un accès préalable contrôlé
doivent être clôturés dès le démarrage des travaux.
La clôture externe du site ainsi que celle liée à chaque infrastructure commune nécessitant un accès
contrôlé (poste électrique, poste de communication, réservoir d‟eau principal, etc) sera de type chaîne
à maillons galvanisée (matériel non inflammable).
Suite aux recommandations de la direction régionale des Eaux et Forêts de Ouarzazate, la clôture du
site pourra être renforcée par l'installation d'une bande à base des plantations forestières. Les espèces
à mettre en places (Jujubier, Tamaris, Eucaliptus et Schinus molle).
Contrôle d’accès au site
L‟accès par le portail principal du complexe aux différentes centrales solaires sera défini par les
développeurs tout en prévenant l‟accès des visiteurs non accompagnés. Tout visiteur ne pourra
accéder au complexe que pendant les heures normales de travail.
L‟accès des visiteurs sera permis uniquement après l‟accord du personnel de l‟unité. Les visiteurs
seront dotés d‟un badge visiteur qui sera retourné à « l’office ou poste d’entrée » à la sortie du
complexe.
Le complexe sera équipé de groupes de personnel 24h/24h, 7j/7j. Même au cas où le complexe ne
serait pas fonctionnel, du personnel sera présent pour la maintenance, pour la préparation de la mise
et/ou remise en service de ou des centrales solaires et pour la sécurité du site.
Système de surveillance par cameras
A ce stade d‟avancement des études relatives au POD, deux solutions de système de caméra de
surveillance sont proposés : Caméras thermiques et à vision nocturne.
Le système de surveillance par caméra thermique au sein du complexe solaire sert au contrôle
automatisé des aires d'accès non autorisé de nuit ou par mauvaises conditions de visibilité. La caméra
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thermique est en mesure de détecter des personnes et des véhicules tentant d'avancer sur une partie
de terrain grâce au rayonnement thermique. Ce système de caméra est souvent intégré au système
de détection d‟incendie.
Le système de surveillance par image thermique ne nécessite pas l'attention constante du personnel
de surveillance, mais reconnaît automatiquement les objets qui correspondent aux critères d'alarme,
les détecte et les met en évidence. Il augmente ainsi la protection des espaces découverts de grande
superficie et des espaces de sécurité pendant la nuit ou dans de mauvaises conditions de visibilité et
détecte avec fiabilité l'intrusion, la présence et le mouvement des personnes ou des véhicules non
autorisés.
Au sein du complexe solaire de Ouarzazate, ces cameras seront implantées sur des endroits bien
précis (accès site, magasins de stockage, bloc turbine, poste électrique, etc) suivant un plan de
surveillance à élaborer.
D‟autre part et quelque soit le système de camera utilisé, le système de surveillance sera constitué
essentiellement des éléments suivants :
Unité (s) externe (s) souvent montée sur une console. Celle-ci comprend un boîtier protecteur
contre les intempéries avec la caméra incorporée, la tête pivotante et le boîtier de connexion
pour la commande. La tête pivotante permet, grâce au centrage séquentiel des différentes
positions, de zoomer les surfaces à surveiller. L'unité de commande, placée dans le boîtier de
connexion, se trouve à proximité immédiate de la tête pivotante.
L‟unité extérieure réalise ainsi les interfaces pour les données visuelles analogues et
numériques, assure les voltages d'alimentation pour la caméra de surveillance et échange les
signaux de commande et d'état avec l'unité d'exploitation placée dans un local.
L'unité d'exploitation se compose d'un système d'ordinateur performant équipé d'une carte
d'acquisition des données numériques et d'une connexion reliée à l'unité de commande.
Dans le cas de caméra thermique, l'unité de commande collecte les données de thermographie
actuelles du secteur respectif. Ces données sont affichées sur un moniteur et comparées aux
dernières images précédemment enregistrées pour ce secteur selon des algorithmes prédéfinis.
Conformément aux critères d'alarme spécifiés, la comparaison des données de thermographie
peut déclencher la fonction d'alarme.
Sur le lieu de l'unité de commande, le premier moniteur affiche l'image de thermographie
actuelle enregistrée sous forme d'image numérique en temps réel (image en direct) directement
de l'unité d'exploitation.
Sur le deuxième moniteur de l'unité de commande, on trouve l'interface graphique d'affichage,
de commande et d'exploitation des alarmes. Dans la partie inférieure de l'interface graphique,
on trouve l'affichage du panorama des différentes images de secteur, au-dessus l'image
d'alarme ou l'image affichée agrandie sélectionnée par clic de la souris.
En plus, l'unité de commande permet également d'accéder aux commandes de la tête pivotante
et de la caméra à infrarouge selon des modes d'opération spécifiques. Une interface
supplémentaire de l'unité de commande donne accès à des entrées numériques et analogues
pour des vérifications prédéfinies de l'état de l'unité externe.
Le fonctionnement du système en mode surveillance automatique ne nécessite l'intervention de
l'utilisateur qu'en cas de déclenchement d'une alarme (lorsqu'un voyant Alarme et le bouton du
secteur correspondant sont en rouge). Lorsqu'une alarme est activée, le système passe
automatiquement en mode stop/utilisation manuelle.
Chaque alarme est automatiquement sauvegardée sur le disque dur avec le numéro de secteur, la
date et l'heure; un clic de souris sur le bouton de secteur correspondant permet d'afficher celui-ci
comme image d'alarme. La cause de l'alarme peut être affichée pour une analyse ultérieure grâce à
un module de programme intégré.
Protection contre les incendies
Pendant les phases travaux et exploitation, le complexe solaire de Ouarzazate sera doté d‟un système
de protection contre les incendies in et hors site.
Le système de protection contre les incendies sera conçu pour assurer la protection du personnel et
limiter les pertes de matériel et les temps d‟arrêt de production dans le cas d‟un incendie.
Pour s‟approvisionner en eau du système de protection contre les incendies, la ressource principale
est le réservoir d‟eau.
Un plan général de prévention et de protection contre les incendies sera préparé pour les phases de
construction et d‟exploitation de l‟ensemble des installations. Ce plan comprendra des mesures pour la
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préservation de la vie humaine, la prévention des blessures, la préservation des matériaux et
installations et la minimisation des arrêts de production dans le cas d‟incendie ou d‟explosion. Ce plan
sera validé par la Protection Civile.
Les mesures de protection comprendront essentiellement des mesures pour la prévention des
incendies à savoir :
Mise en place des issues de secours appropriées ;
Constructions ignifuges ;
Réduction des sources d‟incendies ;
Contrôle des sources de combustibles fossiles et tous autres produits inflammables ;
Maintenance appropriée des systèmes d‟alimentation d‟eau d‟extinction et des installations
d‟extinction.
Extincteurs et autres équipements portables pour la lutte contre l'incendie seront disponibles sur site.
Ces extincteurs seront maintenus durant toute la période de construction conformément aux
exigences réglementaires en vigueur.
Des camions citernes seront installés durant toute la phase des travaux et seront repartis sur tout le
périmètre du chantier.
Les extincteurs portables et tout autre équipement anti feu seront mis en place essentiellement au
niveau des :
Bureaux ;
Lieux de travail à chaleur et lieux de stockage des produits chimiques inflammables ;
Véhicules.
Ces équipements anti-feu seront placés d‟une façon à assurer leur accès rapide et facile. Ils seront
également dûment marqués.
Les équipements mobiles seront inspectés régulièrement et remplacés immédiatement en cas de
défaillance ou en cas du besoin de recharge.
D‟autre part, le peu de végétation poussant sur les bordures du complexe (essentiellement dans le
long du périmètre clôturé) sera enlevé. Le décapage sera une des premières opérations à effectuer au
démarrage des travaux.
L‟absence de végétation assurera donc la protection contre les incendies hors site pendant les phases
de travaux et d‟exploitation. Les incendies hors site s‟auto-éteindront grâce au manque des matériaux
inflammables au niveau de la clôture limitant le site du complexe. Laquelle clôture sera réalisée en
utilisant des poteaux galvanisés et maillon de chaîne galvanisée (matériel non inflammable).
Au sein du complexe solaire, tout stockage de matériaux proches de la clôture sera interdit afin
d‟éviter les risques de prise de feu dans le cas d‟incendies hors site.
3.3.1.6.1 Éclairage
Le système d‟éclairage des infrastructures communes assurera l‟éclairage du complexe en phase
d‟exploitation et lors de la maintenance, et ce, dans les conditions normales et même en cas
d‟urgence.
L‟éclairage sera notamment installé dans les zones suivantes :
A l‟intérieur des bâtiments et bureaux ;
A l‟entrée extérieure des bâtiments ;
Au niveau des voiries notamment : portail d‟entrée, intersections et autres (à définir
ultérieurement) ;
Aires de stationnement ;
Infrastructures communes pour l‟exploitation et maintenance ;
Pour objectif de sécurité ;
Autres zones exigées par la MASEN.
Un plan d‟éclairage détaillé indiquant toutes les installations et types d‟éclairage à installer devrait être
développé pendant l‟étude détaillée du projet des infrastructures.
MASEN sera responsable de la mise à disposition des éclairages pour les infrastructures communes.
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3.3.1.6.2 Préparation de chantier
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o Le drain des huiles du transformateur.
Ces réseaux seront indépendants l'un de l'autre.
Les ouvrages industriels :
o Le bâtiment pour le poste préfabriqué : Les cloisons des cellules seront réalisées
en béton armé brut de décoffrage. Le sol sera réalisé par des dalles en béton armé de
10 cm d‟épaisseur établies sur un hérisson de 20 cm supporté par un remblai
pierreux compacté de 30 cm. La toiture sera constituée d‟une dalle en béton armé
reposant sur les poutres de chaînage et délimitée par un acrotère. Les eaux de pluies
seront recueillies par gargouille et conduites par la descente en fonte de diamètre
10 cm.
o La fosse de la cellule du transformateur : Les enceintes d‟évacuation d‟huile sont
situées sous et autour du transformateur. La profondeur minimale de la fosse est de
0,80 m et son fond est en pente dirigée vers le drain. La fosse est remplie de galets
reposant directement sur le dallage de la fosse. L‟écoulement de l‟huile usée vers le
système de drainage s‟effectue librement à travers les galets.
o Le drain des huiles pour l’évacuation des huiles de fuite des
transformateurs : Il est constitué de buses de 20 et 30 cm de diamètre évacuant
au bassin de récupération des huiles usées des transformateurs. La tranchée du
système de drainage aura une largeur d‟environ 60 cm et creusée de manière à
permettre l‟écoulement des huiles vers le bassin de rétention.
o Le bassin de rétention des huiles : Il est construit en radier et voiles en béton
armé rigidifié par ceintures en poutre. Ce bassin de rétention est protégé par une
dalle en BA et munie d‟un regard de visite au centre et servira à la vidange de l‟huile.
o Le réseau maillé : Le câble de terre des nouvelles installations sera posé dans une
tranchée de 0,40 m de largeur et 0,80 m de profondeur, creusée dans le terrain
naturel, remplie après pose du câble par la terre végétale tamisée sur 0,30 m de
hauteur. Le comblement du remblai sera exécuté par un tout venant criblé.
o Les fosses de lovage : Les câbles seront lovés à l‟intérieur de ces fosses pour
assurer des longueurs de réserve en cas d'avarie. Elles ont une profondeur d‟environ
1m et sont construites en agglomérés de ciment creux reposant sur un chaînage en
béton armé.
Autres ouvrages
o Massifs des charpentes métalliques ;
o Caniveaux des câbles ;
o Voies de desserte et de repos ;
o Autres bâtiments : bâtiment de commande, local du groupe électrogène, bâtiment
des batteries condensateurs et le local de la protection d'incendie.
Pour la construction de la ligne 22 kV et la déviation de la ligne 60 kV on prévoit
fondamentalement les activités suivantes, par ordre chronologique :
Reconnaissance du tracé ;
Levé du profil ;
Étude du sol - topographie et géotechnique ;
Démantèlement des pylônes existants le long du tronçon à dévier de la ligne 60 kV (une dizaine
de pylônes sur une longueur de 11 Km) ;
Confection des fouilles ;
Installation de chantiers et dépôt des matériaux ;
Positionnement des embases ;
Bétonnage ;
Assemblage des tronçons de pylône ;
Levage des pylônes après que le béton soit sec ;
Mise en place des chaînes d'isolateurs ;
Déroulement et fixation des câbles de garde ;
Déroulement des conducteurs ;
Mise en place des accessoires et mise sur pinces ;
Mise en place des amortisseurs et des entretoises ;
Fixation des bretelles d'ancrage ;
Peinture des dispositifs de balisage aérien.
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En principe le béton à utiliser sera fabriqué dans une centrale existante à une distance viable.
Pour les pylônes de grande taille pouvant être nécessaires au niveau des ravinements au Sud du site
du complexe, la fondation pourra être composée de 4 socles en béton et nécessitera un volume
moyen de béton de 124 m3 par pylône.
Le volume de déblais par pylône est estimé aussi à 1.24 m 3 environ.
Chaque pylône est transporté en pièces jusqu'à l'emplacement de son levage où il sera assemblé par
tronçons. Les tronçons sont positionnés et reliés, avec l'aide d'une grue. Pour transporter les pièces
métalliques des pylônes, il est nécessaire de prévoir une livraison d‟un camion de 30 tonnes par
pylône.
La surface requise pour l'entreposage des matériaux de construction au pied de chaque pylône de
taille importante est estimée à 100 m² et la surface occupée temporairement par des accès
provisoires aux endroits des pylônes a été considérée égale à 250 m 2.
Les câbles pourront être transportés en bobines de 3,7 tonnes chacune, (correspondant à 2 km de
longueur) jusqu'à l‟emplacement de son treuillage.
Au moins six différents magasins ou entrepôts de stockage seront prévus pour les cinq centrales
solaires du complexe :
Magasin pour les équipements solaires ;
Magasin pour tuyauteries et conduites ;
Magasin pour équipements électriques ;
Magasin pour centrales électriques ;
Entrepôts de matière végétale ;
Magasin pour stockage de l‟énergie thermique.
La plus grande installation temporaire sur le site des centrales solaires sera le magasin des capteurs
solaires. Ce magasin temporaire servira à la manufacture automatisée/robotisée et au stockage et à
l‟assemblage du matériel du champ solaire.
D‟autre part, une centrale à béton temporaire sera installée en phase des travaux. Elle comprendra
une unité de stockage de ciment et une unité de fabrication du béton où le ciment, l‟eau et les
granulats peuvent être dosées et mélangées. Cette installation sera située au niveau de l‟aire
temporaire de déchargement.
La majorité de ces installations temporaires seront situées au niveau des zones de logistique, des
aires de stationnement et des aires de déchargement.
Des aires de parking pour les engins de chantier seront identifiées à proximité des aires d‟activités.
De plus des installations sanitaires complémentaires sont prévues à des endroits appropriés selon la
répartition des ateliers et chantiers au sein du complexe. Le type et la situation de ces installations
seront conformes aux exigences locales.
Plusieurs zones à l‟intérieur du complexe solaire seront désignées temporairement au stockage de
matériaux. Des sites d‟emprunt seront identifiés par les entreprises chargées de la construction. Ces
sites seront les plus proches du complexe solaire.
La commune de Ghassate pourra fournir une main d‟œuvre locale suffisante en phase de construction,
aussi il ne sera pas nécessaire de mettre en place un village chantier.
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Un réservoir temporaire de carburant d‟environ 38 m³ (10.000 gallon) sera installé pour le stockage
du carburant pendant la phase des travaux au niveau de l‟aire de déchargement temporaire. Ce
réservoir sous forme de bac confiné à double paroi sera installé conformément aux règles d‟art.
Pour l‟assainissement liquide en phase travaux, les entreprises chargées des constructions seront
responsables de la mise en place d‟un système adéquat. Toutes les base vies chantiers et roulottes
seront dotées de fosses septiques, soit d‟un bac de stockage qui sera évacué à la fin de la
construction.
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4 Conditions Environnementales Existantes
La définition de l‟aire d‟étude a pour objectif de délimiter le territoire à l‟intérieur duquel sera mis en
place l‟ensemble des infrastructures communes du complexe énergétique solaire de Ouarzazate objet
de cette étude. Cette aire d‟étude est équivalente à celle identifiée dans l‟EIE cadre.
o Les douars longeant oued Izerki sur sa rive gauche, à l‟Est du site du complexe,
dont :
Taferghouste ;
Tidgheste ;
Igherm Amellal ;
Tiflite.
A une échelle locale, le site du projet est drainé par un réseau de chaabas et cours d‟eau à sec, dont
Issil Tfeig. Ce dernier coule vers le Sud Est du site.
La limite occidentale du même site est principalement entaillée par le cours d‟eau Wargouine.
Les limites méridionale et occidentale correspondent aux réseaux de ravins liés aux confluents des
principaux assifs Tizerkit et Wargouine, et autres alimentant le bras occidental de la retenue du
barrage Mansour Ed Dahbi (Issil Tfeig).
Les eaux superficielles de l‟oued Izerki et ses affluents et confluents sont mobilisées via un réseau de
seguias, sur les deux rives. Par contre, le réseau de Khettaras, mobilisant les eaux souterraines locales
n‟est implanté que le long de la vallée de l‟assif N‟Ougni. Ces ouvrages sont essentiellement utilisés au
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Rapport provisoire - 10/08/2012 Page 38
niveau des douars Tiflite, Igherm Amellal, Tidghiste et Taferghouste, ou de petites vallées
verdoyantes sont bien dessinées.
De point de vue circulation, les voies routières à inclure dans la zone d‟étude sont :
La RN10 (en particulier le tronçon reliant Ouarzazate à Klaat M‟Gouna) ;
La route provinciale RP 1511 menant vers le siège de la commune rurale de Ghassate.
D‟autre part, au sein de cette aire d‟étude globale, le milieu biologique a été étudié en détail au sein
d‟une zone comprenant :
Le site du complexe solaire de Ouarzazate et la zone périphérique immédiate délimitée dans
un périmètre de 1 km autour du site du complexe ;
Une zone au sud de la bande de 1 km autour du complexe, incluant un buffer de 500 m de
part et d‟autre des infrastructures linéaires prévues (ce qui correspond approximativement à
la zone d‟influence des infrastructures linéaires envisagées de point de vue milieu naturel).
La représentation cartographique de cette aire d‟étude est présentée sur la carte n°2 issue de
l‟assemblage de trois cartes topographiques portées au 1/50 000 ième (Feuilles de Ouarzazate, Tiflite et
Tizgui).
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4.2 Inventaire du milieu
4.2.1.1 Hydrographie
L‟aire d‟étude est sise au Nord du bassin versant de l‟oued Draa, un des grands collecteurs des eaux
du Haut Atlas central.
Limité au Nord par le versant haut Atlasique, le Draa draine des terrains hétérogènes sur une
superficie totale de l‟ordre de 100 000 Km² à l‟océan atlantique et se subdivise en trois unités
homogènes, qui sont de l‟amont vers l‟aval : le Haut Draa, le Moyen Draa et le Bas Draa.
Le Haut Draa : Couvrant une superficie de l‟ordre de 15 170 Km² à zaouiat N‟Ourbaz. Il est issu des
apports des principaux affluents : Dades, Ouarzazate et N‟Ait Douchen, et se subdivise à son tour en
trois sous-bassins qui sont :
Le sous - bassin versant de l’oued Dades : Celui-ci prend naissance à partir des sources
des calcaires jurassiques des jbels Assamer N‟Ighil et Arahmon. L‟alimentation de cet oued
s‟effectue principalement via les assifs suivants :
o M‟Goun ;
o Skoura ;
o Izerki ;
o Imassine.
Le sous - bassin versant de l’oued Ouarzazate : Cet oued draine le versant sud du Haut
Atlas, avec ses principaux affluents :
o Mellah ;
o Imini ;
o Iriri ;
o Tidili.
Le sous - bassin versant de l’oued N’Ait Douchen : Drainant le massif de Siroua et la
boutonnière de Zenaga.
L‟ensemble de la zone d‟étude est sis au niveau du Haut Draa, en particulier au niveau du sous bassin
versant de l‟oued Dades à l‟Ouest du cours d‟eau Izerki.
Au voisinage du site du complexe solaire de Ouarzazate, cette aire d‟étude est drainée à l‟Est par
l‟oued Izerki et ses principaux affluents dont l‟assif N‟Ougni, l‟assif Tizerkit au Sud, l‟assif Issil Tfeig au
Sud Est et par l‟oued Wargouine à l‟Ouest.
Le site du complexe solaire est drainé par un réseau de chaabas et cours d‟eau à sec durant une
grande période de l‟année sauf en période pluvieuse, dont Issil Tfeig. Ce dernier coule vers le Sud Est
en direction de la retenue du barrage Mansour Ed Dahbi.
Cet ensemble de cours d‟eau dessine ainsi un réseau hydrographique à chevelu moyennement dense
(Cf. Carte n°3).
Au niveau du plateau supportant le site du complexe solaire de Ouarzazate, la pente dominante y est
douce (≤ 5%) ; elle décroit vers le Sud et est presque uniforme sur tout le plateau.
Dans sa majeure partie, le plateau est sillonné par des dépressions de faible profondeur issues de la
partie septentrionale et deviennent plus profondes vers Sud. Ce réseau de dépressions assure le
drainage naturel des eaux pluviales et leur acheminent vers les oueds bordiers sud (cas d‟Issil Tfeig),
est et ouest (Cf. Carte n°3).
Les bordures du plateau correspondent à des unités de pente sur substrat hétérogène, du fait de
l‟érosion
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Rapport - 10/08/2012 page 41
Au Sud Est du site, de nombreuses falaises y sont tracées, des éboulis de grandes tailles sont basculés
vers le bas. A l‟Ouest et au Nord Est du site, des formations argileuses et gypseuses en pente sont
fortement ravinées.
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.
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4.2.1.3 Géologie et géotechnique
4.2.1.3.1 Stratigraphie
Entre l'accident sud-atlasique et l'Anti-Atlas, les affleurements du sous bassin versant du Haut Draa,
support de l‟aire d‟étude sont représentés par des faciès post-liasiques qui vont du Crétacé inférieur
au Quaternaire récent ; le remplissage sédimentaire s'étend du Trias au Quaternaire récent.
Dans la partie occidentale, de ce sous - bassin, l‟oued Mellah, principal affluent de l‟oued Ouarzazate,
ainsi que de nombreux petits cours d‟eau centraux, drainent des formations évaporitiques (souvent
gypseuses) d‟âge Crétacé et Eocène supérieur, responsables de l‟augmentation de la salinité des eaux
superficielles drainantes et l‟individualisation des croûtes salies blanchâtres le long des lits de ces
cours d‟eau.
Au Sud du Haut Draa, les formations anti atlasiques sont représentées par des termes éruptifs
métamorphiques et sédimentaires du Précambrien. Ces formations affleurent à l‟Est de Ouarzazate où
elles constituent le principal faciès du massif de Saghro. A l‟Ouest de Ouarzazate, un socle
infracambrien et cambrien anti atlasique, affleure.
Le Nord Ouest du Haut Draa, au niveau du massif de Siroua, est couvert d‟un plateau crétacé
carbonaté.
Dans ce cadre géologique régional, le matériel stratigraphique dominant à l‟affleurement est
représenté par :
Des formations géologiques du Néogène et du Villafranchien : Dans ces
formations, le matériel pontico-Pliocène est continental et discordant sur les formations
antérieures. La lithologie dominante est très variée ; elle varie des grès et marnes roses à des
poudingues et conglomérats, passant accessoirement par des marnes et calcaires lacustres. Au
Nord du bassin, ces formations recouvrent le Crétacé et se poursuivent au Sud sur les
contreforts du Sarhro où elles sont discordantes sur le Précambrien. En général, les formations
pontico-pliocènes se biseautent vers l'Est près de Tinerhir. Le Villafranchien, peu étendu, se
rencontre sous forme de conglomérats et d'éboulis. Son rôle hydrogéologique est faible et
localisé ;
Des formations géologiques éocènes très puissantes. On y distingue trois horizons
principaux :
o Eocène inférieur, phosphaté où l'on différencie plusieurs séries marines
représentées par des grès coquilliers et des niveaux calcaires peu épais,
séparés par des horizons marneux et des formations détritiques grossières ;
o Eocène moyen, débutant presque toujours par un épisode calcaire formé de plusieurs
assises séparées par des niveaux marneux ;
o Eocène supérieur, laguno-continental rouge, essentiellement détritique. Des grès
calcaires marneux et des marnes roses gypseuses alternent, dans une succession de
bancs résistants et de petites combes évidées.
Des formations géologiques crétacées comprenant les principaux termes suivants :
o Faciès rouges gréseux, conglomératiques, souvent gypseux et lagunaires datant du
Crétacé inférieur ou Infracénomanien ;
o Horizon marno-gréseux et argileux où s'intercalent des niveaux de calcaires
dolomitiques dans le Dadès -Todrha. Cet horizon est attribué au Cénomanien
inférieur ;
o Calcaires marins cénomano-turoniens, à caractère néritique, formant des bancs
épais souvent dolomitiques ;
o Faciès argilo-gréseux et lagunaires sénoniens, recouvrant les horizons crétacés.
Au niveau de l‟ensemble du terrain de l‟aire d‟étude sis en amont d e la retenue du barrage
Mansour Ed Dahbi, les formations géologiques dominantes et observées à l‟affleurement
correspondent aux formations quaternaires et tertiaires constituées essentiellement d‟alluvions
récentes, surmontées de limons le long des vallées des cours d‟eau. Au Sud de cette retenue,
les terrains dominant varient suivant un faciès permotriasique, primaire et précambrien.
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Les plateaux morcelés correspondent à des terrains crétacés et éocènes qui s‟ennoient sous
un complexe détritique tertiaire et quaternaire.
A une échelle locale, la coupe lithologique type déduite des sondages carottés SC1 à SC5
(Cf. Carte n° 4) réalisés au niveau du site du complexe solaire de Ouarzazate ainsi que sa
bordure Est, est constituée des termes suivants :
Couche meuble superficielle, constituée d'une variété de limons sablo -graveleux, dont
l'épaisseur peut atteindre 6,00 m ;
Couche sous-jacente alluvionnaire, qui n'a été rencontrée que dans le sondage SC4. Ces
alluvions sont à matrice sableuse. L'épaisseur de cette couche est de 2,20 m ;
Conglomérats polygéniques à passages non cimentés. Cette formation géologique
apparaît à partir d‟une profondeur comprise entre 5,50 m et 8 m. Elle s'éte nd au-delà
du fond des sondages arrêtés à 10 m de profondeur.
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Rapport - 10/08/2012 Page 45
Ces résultats géotechniques couplés au données géophysiques (étude de la résistivité du sol,
réalisée par l‟ONE) ainsi que des observations in situ, on permis d‟établir une coupe
lithologique synthétique au sein du site du complexe solaire de Ouarzazate :
Tableau 12 : Coupe lithologique synthétique du site du complexe solaire de Ouarzazate
Epaisseur et Résistivités
Horizon Nature
(profondeur) électriques
Le terrain du site du complexe est ainsi constitué de matériaux détritiques plus ou moins grossiers
(conglomérats et grès), comportant une intercalation de couches d'argile sableuse. L'ensemble de
cette couverture est souligné par un substratum conducteur ( < 30 .m) de nature probablement
marneuse situé entre 34 et 50 m de profondeur.
Les formations détritiques grossières et résistantes dominent au Nord et au Nord Ouest du site. Quant
aux formations détritiques fines et les argiles sableuses, elles sont conductrices et occupent l'Est et le
Sud Est du site.
Toutes ces formations détritiques sont globalement homogènes. Elles se poursuivent latéralement
avec peu ou pas de variation de leurs faciès.
D‟après l‟étude de l‟alea sismique par rapport au site du complexe solaire de Ouarzazate (réalisée
pour le compte de l‟ONE), le site en question, est caractérisé par un environnement tectonique
compressif. La cinématique autour du site correspond à la limite miopliocène. Il s'agit d'une
compression dont la trajectoire est d'orientation SSE/NNW. La tendance de déformation correspond
à un décrochement par rapport au massif atlasique au Nord. Il en a résulté des failles de deux
types :
Failles inverses à composantes chevauchantes ;
Failles décrochantes.
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o Bordure Sud du bassin de Ouarzazate (Z3-RBNBO) : Ce réseau longe la bordure sud
du bassin de Ouarzazate de la localité d'Anezal à Tagdilt.
Le réseau NNE-SSW (Z4RF) : C‟est un réseau pluri kilométrique qui prend naissance au niveau
d‟Agdz. Il se prolonge au Nord dans le bassin de Ouarzazate, vers Kelaâ des Mgouna et
Boulmane.
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4.2.1.4 Pédologie
A partir de l‟analyse de l‟esquisse préliminaire de la carte des sols du Maroc (Document hors texte),
les principaux sols développés sur le sous - bassin versant du Haut Draa sont partagés en douze
classes, groupées en deux grandes catégories. Chaque classe représente un type ou une association
de sols dominants. Les deux grandes catégories regroupent
Des sols de plaines et plateaux ;
Des sols des régions montagneuses de l‟Atlas.
Au niveau de l‟aire d‟étude, se développent deux classes de sols de plaine et de plateaux.
Ainsi, au Nord de la retenue du Barrage Mansour Ed Dahbi, au-dessus des formations cénozoïques et
quaternaires se développent des sols châtains et châtains clairs des espaces dénudés et érodés des
Hauts plateaux avec horizons encroutés. Localement, sur les plateaux morcelés, s‟étendent des sols
bruns isohumiques calcaires à surface caillouteuse. Sur les lits des oueds, se sont développés des sols
minéraux bruts d‟apport à texture sableuse et caillouteuse.
Sur la majorité des basses terrasses, se forment des sols peu évolués, d‟apports alluviaux
moyennement profonds.
Au Sud de la retenue du Barrage, se développent des sols squelettiques, pierreux sur roches éruptives
et paléozoïques des montagnes dénudées et désertiques de la zone transatlassique avec une
végétation désertique très rare.
4.2.1.5 Climatologie
L‟interprétation de l‟aspect climatologique de l‟aire d‟étude sera basée sur les données des stations
Tinouar, Tiflite, Mansour Ed Dahbi et Ouarzazate.
La situation de ces stations par rapport au site du complexe solaire de Ouarzazate est donnée dans le
tableau ci-après :
Tableau 13 : Coordonnées des stations Tinouar, Tiflite et Mansour Ed Dahbi
Distance à vol d’oiseau
Poste Paramètre
Par rapport au site du complexe
20 km au Sud Est du site
Tinouar P (Annexe II-1-1 - Tableau 1)
Altitude : 1136 m
Tiflite 2.5 km à l‟Est P (Annexe II-1-1 - Tableau 2)
Mansour Ed 12 km au Sud Est du site P, T, T Max absolue, T Min absolue, ETP,
Dahbi (MED) Altitude : 1052.40 m Hr P (Annexe II-1-1 - Tableaux 3 à 6)
Vent (direction, vitesse et rose des vents),
8 Km au Sud Ouest du site insolation, orage, neige, grêle, givre,
Ouarzazate
Altitude : 1136 m pluviométrie quotidienne
(Annexe II-1-1 - Tableaux 7 à 12)
P : Pluviométrie ; T : Température ; Hr : Humidité relative de l‟air ; ETP Colorado : Evaporation au bac Colorado.
4.2.1.5.1 Pluviométrie
Régime intra-annuel des pluies
Au niveau de l‟ensemble de la zone d‟étude, le régime annuel des précipitations est caractérisé par
quatre saisons de durée inégale.
L‟été constitue une période de sécheresse quasi-absolue et qui peut durer de quatre à cinq mois,
d‟avril à août inclus. Puis s‟en suivent deux périodes relativement humides séparées par une période
hivernale demi-sèche, de janvier à février. La première période humide, s‟étend de septembre à
décembre et la seconde, de très courte durée se situe au mois de mars.
L‟automne et le printemps sont donc relativement humides, l‟hiver est moins humide alors que l‟été
est très sec.
La grande part de ces précipitations se condense dans la période d‟automne. A l‟intérieur de cette
période, les pluies tombent en quelques jours à quelques heures seulement, ce qui témoigne d‟une
faible fréquence des pluies, de leur rapidité ainsi que de leur violence. Ces pluies sont souvent sous
forme d‟averses torrentielles.
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18 Tinouar
16 Tiflit
14 MED
12
P (mm)
10
0
S O N D J F M A M J J A
Mois
150
P (mm)
100
50
0
6
8
/7
/7
/8
/8
/8
/8
/8
/9
/9
/9
/9
/9
/0
/0
/0
/0
/0
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
97
99
01
03
05
07
Années
300 P (m m )
MIA (75/76 - 08/09)
250
200
P (mm)
150
100
50
0
6
8
/7
/7
/8
/8
/8
/8
/8
/9
/9
/9
/9
/9
/0
/0
/0
/0
/0
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
97
99
01
03
05
07
Années
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300 P (m m )
MIA (75/76 - 08/09)
250
200
150
P (mm)
100
50
0
6
8
/7
/7
/8
/8
/8
/8
/8
/9
/9
/9
/9
/9
/0
/0
/0
/0
/0
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
97
99
01
03
05
07
Années
4.2.1.5.2 Température
Au niveau de l‟aire d‟étude, les mois les plus chauds, se situent entre mai et septembre. La moyenne
mensuelle la plus forte, est enregistrée en juillet (30°C), les mois de juin, août et septembre ont des
moyennes fortes mais sont relativement moins chauds. Par contre les mois les plus froids, sont de
novembre à avril.
35
30 29
30
26
25
25 22
19 20
20
T (°C)
16
14
15 12
10 11
10
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
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25 T (°C) Moy (1980-2009)
20
15
T (°C)
10
0
80
82
84
86
88
90
92
94
96
98
00
02
04
06
08
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
20
20
20
Années
15 Min
10
T Min (°C)
0
J F M A M J J A S O N D
-5
-10
-15
Mois
14 30
12
25
10
P (mm)
20
T (°C)
8
15
6
10
4
P (m m ) 5
2
T (°C)
0 0
J F M A M J J A S O N D
Mois
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Deux périodes humides s‟étalant respectivement de mi - septembre à la fin du mois de décembre et
de janvier jusqu‟à la fin de mars sont ainsi enregistrées. Ces deux périodes s‟alternent avec un
épisode climatique sec s‟étalant du mois d‟avril jusqu‟à la mi-septembre.
4.2.1.5.4 Hygrométrie
Au niveau de la zone d‟étude, l‟humidité de l‟air croit du mois d‟août jusqu‟au mois de décembre, puis
elle va en décroissant jusqu‟à atteindre une valeur minimale au mois de juillet. Cette variation évolue
relativement en sens inverse avec la température (Cf. Figure ci-après).
70 35
59
60 57 30
54
51
50 46 46 25
43
40
37
Hr (%)
40 35 20
T (°C)
34
30
30 15
20 10
10 5
0 0
J F M A M J J A S O N D
Mois Hr (%) T (°C)
4.2.1.5.5 Insolation
A une échelle annuelle, la durée d‟insolation la plus élevée 349 heures est enregistrée au mois de mai
contre un minimum de 241 heures, enregistré au mois de décembre.
La moyenne interannuelle est de l‟ordre de 288 heures.
4.2.1.5.6 Le vent
Les vents dominants soufflent de l‟Ouest à Nord Ouest avec des vitesses modérées de 2 à 4 m/s à
très fortes en cas de perturbations liées à l‟influence atlantique quoique le massif de Siroua (Bassin de
Tikert) constitue un fort obstacle vis-à-vis de cette influence océanique.
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4.2.1.5.7 Evaporation potentielle
Au niveau de la zone d‟étude, l‟évapotranspiration potentielle est forte, (plus de 2 m/an). Elle varie
pendant toute l‟année, elle est faible en hiver et augmente en été. En effet, plus de 50% de
l‟évaporation s‟effectuent du mois de mai au mois de septembre. Le maximum s‟enregistre en juillet
au cours duquel, les températures les plus élevées se font sentir (Cf. Figure ci-après).
4.2.1.6 Hydrologie
4
Station hydrométrique sise à environ 22 km à l‟Est du site du complexe solaire de Ouarzazate. Ses Coordonnées Lambert
sont : X = 384 200 et Y = 446 250
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Le régime annuel du Haut Draa est caractérisé par deux saisons de hautes eaux ou de crue, séparées
par deux saisons de basses eaux ou d‟étiage.
La première saison de hautes eaux, se manifeste en automne et la seconde en printemps. Par contre,
les périodes de basses eaux s‟enregistrent en été et en hiver, avec des débits très faibles à quasi -
nuls.
Les crues les plus fortes s‟enregistrent en automne, de septembre à décembre suite aux averses de
l‟Anti Atlas. Ces crues sont brusques, mais à pointe forte ; celles du printemps sont d‟une intensité
moindre et de durée plus étalée. Elles sont essentiellement occasionnées par les précipitations sur les
reliefs de l‟Atlas ainsi que la fonte de la neige.
Entre ces deux périodes de crue, l‟étiage hivernal constitue une phase de transition de courte durée et
de faibles apports pluviométriques. En été, la durée de l‟étiage est plus étalée, conséquence directe
de l‟aridité du climat. Au cours de cette saison, tous les affluents du Haut Draa tarissent, seul l‟oued
Dades reste pérenne.
Les débits caractéristiques de cette zone d‟étude sont portés sur le tableau ci-après.
Tableau 16 : Débits caractéristiques au niveau de la zone d’étude
QCM : Débit caractéristique maximum (débit dépassé 10 jours par an) ; QCE : Débit caractéristique d’étiage
(débit dépassé 365 jours par an) ; MA : Module annuel.
Les principaux cours d‟eau alimentant la retenue du barrage Mansour Dahbi sont :
L‟oued Dades, avec un débit moyen annuel de l‟ordre de 7.4 m 3/s soit un apport de l‟ordre de
233 Mm3/an (au niveau de la station hydrométrique Tinouar) ;
L‟oued Ouarzazate avec un débit moyen annuel de l‟ordre de 4.6 m 3/s soit un apport de l‟ordre
de 145 Mm3/an (au niveau de la station hydrométrique Tinouar).
Ce schéma hydroagricole du Haut Draa sera désormais renforcé par la construction du barrage
Tiouine dont la mise en service est prévue courant 2014 pour une période de travaux de 40 mois.
Grâce à une capacité de retenue de 270 Mm 3, cet ouvrage hydraulique permettra de régulariser un
volume de 30 Mm3/an.
Les principaux objectifs de mise en service de ce barrage sont :
Le renforcement et la sécurisation de l‟alimentation en eau potable du Grand Ouarzazate (dont
les provinces de Ouarzazate et Zagora ainsi que les centres et douars limitrophes) via
20 Mm3/an et avec une eau de meilleure qualité que celle actuellement prélevée du barrage
Mansour Ed Dahbi. Pour cela, l'ONEP prévoit la réalisation d‟une :
o Prise d‟eau sur barrage ;
o Une station de traitement pour un débit de 300 l/s ;
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o Une station de pompage ;
o Une conduite d'adduction sur environ 40 Km.
La mise en service de ce projet est prévue à partir de 2015.
L‟amélioration du volume d‟eau régularisé actuellement par Mansour Ed Dahbi ;
Couvrir les besoins en eau agricole des périmètres situés entre les barrages Tiouine et Mansour
Ed Dahbi, soit une superficie globale de 1600 ha ;
La réduction du taux d‟envasement du barrage Mansour Ed Dahbi ;
La protection des zones situées en aval contre les inondations.
Cet ouvrage est retenu au site de coordonnées Lambert : X = 323 548 ; Y = 438 570, sur oued Iriri
un des principaux affluents du sous bassin versant de l‟oued Ouarzazate.
Le site du projet du complexe énergétique solaire de Ouarzazate est sis à environ 9 km à vol d‟oiseau
au Nord du barrage Mansour Ed Dahbi. Ce même site est sis à plus de 30 km au Sud Est du barrage
Tiouine (Cf. Carte n°5).
4.2.1.7 Hydrogéologie
Au dessous de l‟aire d‟étude, aucune nappe d‟eau souterraine générale d‟intérêt patrimonial n‟est
décelée. Le substrat géologique du plateau caillouteux, support du site du complexe énergétique
solaire est constitué de formations tertiaires et quaternaires perméables et de pendage subtabulaire,
rendant cet ensemble de matériel géologique stérile de point de vue hydrogéologique. Par ailleurs
vers la bordure orientale de ce site, la faiblesse des pentes et l‟élargissement des lits des vallées des
cours d‟eau ravinant ce plateau, permettent la formation de nappes alluviales locales gitant
essentiellement au-dessous des lits majeurs des cours d‟eau locaux. Ces nappes souvent
d‟accompagnement de cours d‟eau sont peu profondes, peu épaisses et proches de la surface du sol.
C‟est le cas de la nappe alluvionnaire liée à l‟oued Izerki, captée au niveau des douars Tasselmante,
Oum Romane ou encore Essour ; et celle liée à l‟assif N‟Ougni, captée au niveau de Tiflite, Igherm
Amellal, Tidghiste, etc.
En effet, l‟oued Izerki et son affluent N‟Ougni, dont l‟écoulement est très fugace, donnent naissance à
des sous - écoulements pérennes marqués par des trames de verdure en surface.
Les eaux souterraines captées localement sont saumâtres, conséquence probable de l‟interaction de
plusieurs facteurs à savoir :
La contamination des eaux souterraines par des eaux superficielles drainant des formations
évaporitiques souvent gypseuses d‟âge Crétacé et Eocène supérieur (Cf. Carte n°4 relative à la
géologique) ;
L‟évaporation importante des eaux souterraines du fait de la faible profondeur du plan d‟eau.
In situ, l‟individualisation des croûtes salines blanchâtres le long des lits de ces cours d‟eau est
marquante.
Photo 4 : Croûte saline blanchâtre apparente sur les berges de l’oued Izerki
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Photo 5 : Croute saline blanchâtre sur le lit et berges des chaabas ravinant l'aire d'étude à
l'Est du complexe énergétique solaire de Ouarzazate
La profondeur du plan d‟eau souterraine (PPE) mesurée, en particulier au niveau des douars
Tasselmante, Oum Romane et Essour, varie entre 12 m et 26 m avec une conductivité électrique (CE)
atteignant les 2 ms/cm (Cf. Tableau ci-après).
Tableau 17 : Situation et caractéristiques des puits prospectés au niveau de la zone
d'étude
Pour l‟ensemble de ces points de prélèvement d‟eau souterraine, aucun périmètre de protection n‟est
défini.
Des forages pétroliers implantés au niveau de Tafergoust et Tidgheste (à environ 2 Km à l‟Est du site
du complexe solaire), sont en faveur d‟un aquifère conglomératique calcoargileux. La coupe du forage
pétrolier 738/63 implanté à Tidghiste, accuse les termes géologiques suivants :
5
Programme d‟Approvisionnement Groupé en Eau Potable des Populations Rurales
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Tableau 18 : Coupe lithologique du forage pétrolier 738/63
Epaisseur (m) Description
0–3 Limon sabloargileux
Conglomérats polygéniques à ciment argileux brun - rouge avec passées de grès ± dur moyen à grossier à ciment
3 - 18
argileux entre 15 et 18m
Argile calcaire brun rouge pâteuse siltogréseuse passant localement à marne argileuse brun rouge à brun verdâtre
18 – 88
pâteuse légèrement dolomitique à rare niveau conglomératiques
Conglomérats polygéniques à ciment argileux brun rouge légèrement carbonaté passant localement à argile calcaire
88 – 110
avec de très fines passées d‟argile calcaire pâteuse
Argile brun rouge tendre à pâteuse légèrement carbonatée passant localement à argile gréseuse et à argile calcaire
110 – 296
avec passées d‟argile grès pâteux entre 134 et 136m et avec de minces niveaux conglomératiques
Alternance de grès gris vert à gris fin à moyen très friable à ciment légèrement carbonaté et argile brun rouge pâteuse
296 – 364
gréseuse passant localement à argile calcaire
Alternance d‟argile brun rouge pâteuse légèrement carbonatée localement gréseuse et d‟andésite brun foncé à gris
364 – 375
foncé et gris vert très altéré avec conglomérats
Argile brun rouge sableuse à gréseuse passant localement à argile calcaire pâteuse avec minces niveaux
375 – 402
conglomératiques
Calcaire argileux blanc compact siltogréseux passant rapidement à marnocalcaire blanc tendre à plastique avec très
402 – 406
fines passées d‟argiles brun rouge pâteuse
Grès argileux brun rouge à brun calcaire fin tendre à pâteux localement légèrement dolomitique et passant localement
406 – 486
à argile gréseuse, avec passée d‟argile blanche tendre dolomitique à partir de 478 m
486 – 535 Conglomérats polygéniques localement à ciment argileux brun rouge pâteux
535 – 619 Andésite brun à gris foncé localement pyriteuse dur très altéré
NB : La profondeur du plan d‟eau par rapport au sol mesurée à partir de ce forage est de 22.54 m (Etat de mai 1982)
Il est à noter que d‟après la délégation de l‟ABHSM à Ouarzazate, des forages pétroliers ont été
réalisés au droit du site et qu‟aucune eau n‟a été trouvée. Cette information a été transmise oralement
car ces forages ne sont pas recensés.
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Au niveau des douars Tasselmante, Oum Romane et Essour, les eaux souterraines sont exclusivement
mobilisées via un lâche réseau de puits artisanaux (Cf. Photos ci-après).
Photo 7 : Douar Essour - Puits artisanal équipé d’une pompe manuelle à 2.7 km au Nord
Est du site du complexe solaire de Ouarzazate
Les eaux superficielles sont mobilisées par un réseau de seguias réhabilité par l‟ORMVAO (Cf. Photos
ci-après).
4.2.1.9 Air
Dans une aire d‟étude donnée, trois sources de pollution peuvent être étudiées :
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Photo 9 : Société d’Equipement Ouarzazate - Unité de concassage sur oued Izerki
L’aire d’étude est exposée à une pollution routière liée au trafic routier. En effet, cette
aire est traversée par deux routes classées : RN10 et RP1511.
Les classes du trafic moyen journalier annuel (TMJA) le long de ces routes sont portées sur le tableau
ci-dessous :
Tableau 19 : Classe du TMJA le long des routes classées traversant l’aire d’étude
Désignation routes TJMA (V/j) Travaux projetés et/ou en cours
Projet d‟élargissement depuis la ville de Ouarzazate jusqu‟à
RN10 T1
l‟approche du Golf
RP 1511 T4 -
Notant que ces classes de trafic sont définies selon le Ministère de l‟Equipement et du transport
comme suit :
Classe T4 50 ≤ TMJA (v/j) ≤ 200 ;
Classe T3 200 < TMJA (v/j) ≤ 750 ;
Classe T2 750 < TMJA (v/j) ≤ 2000 ;
Classe T1 2000 < TMJA (v/j) ≤ 4500 ;
Classe T0 TMJA > 4500 v/j.
D‟autre part, le site du complexe solaire de Ouarzazate se situe à environ 7 km à vol d‟oiseau au Nord
- Nord - Est de l‟aéroport international de Ouarzazate, d‟une capacité d‟accueil de trois avions Boeing
373. Le mouvement d‟avions enregistrés en 2009 y est de 3086 avec en moyenne de deux vols
réguliers/jour.
A partir de telles infrastructures urbaines, des émissions d‟hydrocarbures imbrûlés, de CO et de NOx
dans l‟atmosphère sont inévitables.
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Dans l’aire d’étude, les SS peuvent concerner les émissions des douars Izerki dont
Tasselmante, Oum Romane, Essour, Iznaguene et Agouddim, et ceux sis à l’Est du
complexe solaire dont Tiflite, Taferghouste, Tidgheste et Igherm Amellal.
La zone d‟étude dans son ensemble n‟abrite pas de sources notables d‟émissions de polluants
atmosphériques. Le site du complexe solaire étant implanté dans un milieu rural isolé, loin de toute
activité industrielle polluante, la qualité de l‟air peut y être considérée localement comme bonne.
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Photo 10 : Vue sur oued Izerki à partir de la bordure orientale du complexe énergétique
solaire de Ouarzazate
Le douar de Tasselmante se trouve au niveau du lit majeur de cet oued. Selon des représentants de la
commune de Ghassate, 5 à 6 petites crues de l‟oued Izerki, ont été observées durant les dernières
années avec un niveau d‟eau de l‟oued ne dépassant pas 1 m de hauteur. Ce niveau d‟eau ne
constitue aucun risque d‟inondation pour les habitants du douar Tasselmante.
Photo 11 : Douar Tasselmante et ses habitations repartis au niveau du lit de l'oued Izerki
Oued Wargouine
Ce cours d‟eau se trouve sur le côté Ouest du site, la largeur de son lit est d‟environ 2 000 m au
niveau de la zone adjacente au site. Sa longue est d‟environ 26 Km. La différence d‟altitude entre le
niveau du site du complexe et le lit de ce cours d‟eau est d‟environ 60 m.
Comme pour l‟oued Izerki, cet oued ne présente pas de risque d‟inondabilité pour le site du complexe.
Les deux principales raisons sont la largeur importante du lit et la dénivelée importante entre le lit de
l‟oued et le site du complexe.
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Photo 12 : Vue sur l’oued Wargouine à partir de la bordure occidentale du complexe
énergétique solaire de Ouarzazate
Chaâbas
Au niveau du site, 6 chaâbas principales (chaâbas A, B, C, D, E et F) et 3 chaâbas secondaires (G, I et
H) ont été identifiées. Les chaâbas traversent le site du projet du Nord vers le Sud. Une description de
ces chaâbas est donnée ci-dessous :
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De l’amont vers l’aval hydrologique, le tracé des lignes électriques 22 kV traverse les
bassins versant des chaabas suivantes : A, B, C et H. Pour leurs raccordement au poste
60/22 kV, ces lignes traverseront le sous bassin versant B3.
La répartition spatiale de ces chaabas et bassins versant est portée sur la carte n°1 en Annexe II-1-2.
Les caractéristiques hydrologiques de ces bassins sont présentées sur les tableaux : 1, 2 et 3 en
Annexe II-1-2.
Conclusion
Les deux cours d‟eau de Wargouine et Izerki ne constituent aucun risque de débordement le long du
site du complexe solaire de Ouarzazate. Ceci est essentiellement justifié par :
La hauteur d‟eau au niveau des oueds ne dépassant pas 2,69 m pour oued Izerki et 1,55 m
pour oued Wargouine ;
Les vitesses d‟écoulement variant entre 4,34 à 5,21 m/s au niveau de l‟oued Izerki et entre
1.02 et 2.29 m/s pour Wargouine.
De même, les chaabas drainant le site du complexe solaire de Ouarzazate citée ci-dessus ne
constituent aucun risque de débordement le long de ce site. Ce qui est essentiellement justifié par :
La faible hauteur d‟eau au niveau des sections des chaabas ne dépassant pas 0,75 m de
hauteur ;
Les vitesses d‟écoulement au niveau des chaabas varient entre 0,5 et 3 m/s.
Dans le cadre de cette même étude hydraulique et hydrologique, une vérification des niveaux des
oueds Izerki et Wargouine longeant le site a été effectuée par le logiciel Flow Master pour des débits
de crue de période de retour 500 ans Aucun risque d’inondation n’est à signaler au niveau
du site du complexe solaire de Ouarzazate. D‟autre part, d‟après les résultats de simulation de
HEC RAS, le risque d‟inondation n‟existe pas au niveau des chaâbas.
Une étude topographique et hydrologique détaillée est toutefois nécessaire pour évaluer
le risque d’inondabilité de la route de déviation. Celle-ci longe l’oued Izerki sur sa rive
droite. Des tronçons de sa partie Sud s’approchent des berges d’Izerki à des distances
pouvant attendre les 650 m. D’autre part, une étude de drainage et d’assainissement des
eaux pluviales à l’intérieur du site du complexe solaire de Ouarzazate est en cours de
réalisation pour le compte de MASEN.
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L'agressivité des précipitations ;
La faible capacité du sol à résister à l'érosion ;
Le surpâturage ;
La rareté de la végétation.
Cette érosion cause des effets indésirables pour le réservoir Mansour Ed Dahbi, tel que l'ensablement
ainsi que des problèmes pour l'agriculture irriguée en aval.
Le site du complexe solaire de Ouarzazate se trouve au niveau d‟une zone à fort risque d‟érosion.
Ce risque est estimé dans la grande partie du complexe à des valeurs comprises entre 5 et
10 tonnes/hectare/an à l‟exception de la partie Nord du site où le risque d‟érosion peut atteindre
15 tonnes/hectare/an, ce qui est confirmé par la présence de ravines importantes au niveau des
chaâbas.
Au sein du complexe énergétique solaire de Ouarzazate, le sol des sites du poste électrique 60/22, et
du réservoir d‟eau principal est meuble, caillouteux et nu à très peu couvert de faible végétation
sporadique avec une légère inclinaison vers le Sud et un indice d‟érosion fluctuant dans une
fourchette de valeurs comprise entre 1 et 5 t/ha/an et/ou entre 5 et 10 t/ha/an.
Photo 16 : Emplacement du réservoir d’eau principal - sol cailouteux avec de très faible
vegetation sporadique le long de quelques chaaba
Du Sud vers le Nord du site du complexe, le tracé de la desserte intrasite traverse un sol nu
caillouteux avec des pertes de sol par érosion variant entre des valeurs inférieures à 5 t/ha/an au Sud
et atteignant 10 t/ha/an au Nord. Ces mêmes terrains seront traversés parallèlement par le tracé des
lignes électriques 22 kV.
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Photo 17 : Tracé de la desserte intrasite suivant le tracé de la piste actuelle menant vers
douar Tasselmante
La route d‟accès au site traversera des terrains avec un indice d‟érosion inférieur 5 t/ha/an.
D‟autre part, le tracé du couloir de la route de déviation comme présenté ci - avant est scindé en deux
grands tronçons selon les conditions topographiques et géomorphologiques locales (Cf. Carte 1 en
annexe I-1) :
Un tronçon Nord : Ce tronçon commence à partir du PC3, longe la limite Est à l‟extérieur du
site du complexe solaire jusqu‟au Nord du réservoir d‟eau, puis dévie légèrement à l‟intérieur du
site du complexe avant d‟arriver au douar Tasselmante. Les terrains traversés sont plats avec
une légère inclinaison vers le Sud. Le sol dominant est caillouteux et quasi nu avec de très faible
végétation sporadique.
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Photo 18 : Début du tracé de la route de déviation à partir de la RN10
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Enfin, la ligne 60 kV traversant actuellement le site du complexe solaire sera déviée suivant un tracé
bordant la limite occidentale du site puis sa limite méridionale. Là, la topographie locale est en faveur
de plateau se terminant par des falaises à forte pente vers l‟Ouest et bien marquées par l‟érosion
(hydrique et éolienne).
Photo 21 : Bordure occidentale du site du complexe - Falaise sur la rive gauche de l’oued
Wargouine
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4.2.1.11.3 Risque sismique
Zones sismiques, coefficient d'accélération (A) :
Selon le règlement de construction parasismique (RPS 2000), le Maroc est divisé en trois zones de
sismicité homogène et présentant approximativement le même niveau de risque sismique pour une
probabilité d‟apparition donnée. Dans chaque zone, les paramètres définissant le risque sismique, tels
que l‟accélération et la vitesse maximale horizontale du sol, sont considérés comme constants.
La carte de zonage sismique adoptée par le RPS 2000 au Maroc (Cf. Figure ci-après) comporte
actuellement trois zones6 reliées à l‟accélération horizontale maximale du sol, pour une probabilité
d‟apparition de 10% en 50 ans (période correspondante à la durée de vie utile d‟un bâtiment). Cette
probabilité est considérée raisonnable, car elle correspond à des séismes modérés, susceptibles de se
produire plusieurs fois dans la vie d‟une construction.
6
Ce zonage proposé par le RPS 2000, pourra être révisé et défini par voie de décret, à la lumière de nouvelles connaissances
et nouveaux résultats scientifiques et expérimentaux.
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Le coefficient d‟accélération (A) correspondant au rapport entre l‟accélération maximale du sol (Amax)
et l‟accélération de la gravité (g), dans les différentes zones de la carte du zonage sismique du Maroc
est donné dans le tableau ci-après.
Tableau 20 : Coefficient d'accélération au niveau des zones sismiques du Maroc
Zones A
Zone 1 0.01
Zone 2 0.08
Zone 3 0.16
Source : RPS 2000
L‟ensemble de l‟aire d‟étude est situé dans la zone 2, de sismicité moyenne. Le coefficient
d‟accélération correspondant est de 0.08.
D‟autre part, selon l‟échelle MSK7, l‟aire d‟étude se situe en zone d‟intensité sismique maximale
enregistrée pendant la période allant de 1901 à 2001 de degré VI (Cf. Figure ci-dessous).
7
Echelle de Medvedev - Sponheuer - Karnik : soit une échelle de mesure de l'intensité d'un tremblement de terre. Elle
caractérise les effets ressentis et / ou observés par l‟homme (dégâts aux constructions, brèches dans le sol, glissements de
terrain…).
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Cette carte des intensités maximales observées a été établie à partir d‟environ 1600 valeurs
d‟intensités observées dans 660 localités marocaines entre 1901 et 2006.
Les intensités destructrices (X et IX), sont observées à Agadir et sa région, et sont dues au
séisme destructeur du 29 Février 1960. L‟intensité IX a été observée également dans la province
d‟Al Hoceima lors du séisme du 24 février 2004 ;
Les intensités fortes (VIII et VII), localisées à différents endroits du Maroc, elles sont dues
essentiellement à la sismicité locale ;
L’intensité moyenne à forte (VI), est due à la sismicité locale pour les régions situées à
l‟intérieur du pays et à la sismicité de l‟océan Atlantique pour les régions côtières de Tanger
jusqu‟au Nord d‟Agadir ;
L’intensité moyenne (V), prédomine dans le reste du Maroc, sauf à l‟Est et au Sud où la
sismicité paraît faible à négligeable.
L’aire d’étude est située dans la zone V d’intensité moyenne et où la sismicité parait faible à
négligeable.
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4.2.1.11.4 Risque mouvement de terrain
Le site du complexe solaire de Ouarzazate correspond à un plateau caillouteux relativement plat, avec
une pente douce décroissant du Nord vers le Sud. Ses bordures essentiellement Est, Ouest et Sud,
entaillées continuellement par les eaux pluviales et les cours d‟eau drainant la zone, correspondent à
des falaises subissant des éboulements fréquents pendant les périodes de crue. In situ, les éboulis
observés sont souvent carbonatoargileux, dont le caractère plastique dominant pourrait être
responsable de ces éboulements.
Le long du tracé de la route de déviation, les deux sous tronçons 2 et 3 du tronçon Sud sont les plus
vulnérables.
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4.2.2 Milieu biologique (naturel)
Une unité de steppe halophile, sur terrain plat à vallonné, au sud-est de la zone d‟étude,
avec un recouvrement réduit
L‟ensemble de ces unités de milieu ainsi décrites est porté sur la carte n°6.
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4.2.2.2 La flore
73 espèces ont été identifiées dans la zone d‟étude (Cf. Annexe II-2-1), alors qu‟une liste exhaustive,
effectuée avec un meilleur développement de la végétation, dépasserait la centaine d‟espèces dans
ces types de milieux.
Le niveau d‟endémisme y est faible, puisque seules 3 espèces sont endémiques du sud marocain :
Carthamus fruticosus, Convolvulus trabutianus, et Astragalus mareoticus. Ajoutons Limonium
pruinosum ssp alleizettei, sous-espèce endémique d‟Afrique du Nord, considérée comme espèce rare
au Maroc selon Fennane et Ibn Tattou.
4.2.2.3 La faune
4.2.2.3.1 Herpétofaune
Du fait du régime thermique défavorable, seuls l‟Agame de Bibron (actif seulement sur les tas de
fumier, où il fait plus chaud), et la grenouille verte d‟Afrique du Nord (dans l‟oued Izerki), ont été
observés.
Cependant, les environs immédiats sont connus pour leur nombre important d‟espèces (17 espèces
connues), parmi lesquelles un fort contingent d‟espèces sahariennes en limite nord de leur aire(
comme la vipère à cornes, la couleuvre de Moila, l‟Eremias à gouttelettes, le fouette queue, le gecko
d‟Oudri, le tropiocolotes). 3 espèces sont endémiques du Maghreb (crapaud de Maurétanie, grenouille
verte d‟Afrique du Nord, gecko d‟Oudri, et une est menacée, le fouette-queue.
Les Amphibiens en particulier sont très liés à l‟eau et donc aux cultures et aux parties les plus humides
des oueds halophiles, très localisés dans la zone d‟étude.
4.2.2.3.2 Avifaune
Sur le terrain, 10 espèces probablement nidificatrices dans la zone d‟étude ont été identifiées :
Sur les regs : traquet du désert, ammomane isabelline, ganga unibande, courvite isabelle ;
Sur les pentes et les oueds : ammomane isabelline, traquet à tête blanche, roselin gitagine,
traquet à tête blanche, traquet deuil ;
Dans les oueds secs : pie-grièche méridionale, ammomane isabelline, roselin gitagine ;
Plusieurs groupes d‟alouettes calandrelle ont été observés en déplacement depuis l‟oued Izerki
vers l‟ouest, où cette espèce pourrait nicher pendant une année relativement humide, comme
cela était le cas cette année.
L‟ensemble de ces espèces est assez largement répandu dans ce type de région, à l‟exception du
traquet deuil, relativement rare et localisé au Maroc.
9 espèces migratrices, de passage dans la région ont été observées : guêpier d‟Europe (passages
nombreux), hirondelle de cheminée (nombreux oiseaux), pie-grièche à tête rousse, traquet oreillard (3
individus), aigle botté (un individu), busard cendré (un individu), fauvette grisette (un individu),
pouillot véloce, cigogne noire (un individu). Le secteur ne constitue pas un lieu de passage privilégié
de la migration pré-nuptiale, qui s‟effectue sur un large front sur le versant sud du haut Atlas.
Cependant, lors des périodes de migration et des jours de passage intensif, on observe de nombreux
Rapaces migrateurs (milan noir, circaète, bondrée apivore, vautour percnoptère…) dans l‟ensemble de
la région. Les axes de déplacement des migrateurs sont :
Un axe Sud - Nord pour les espèces venant d‟Afrique noire et allant vers le nord (Nord du Maroc
et Europe) en migration pré-nuptiale, axe dont la direction s‟inverse lors de la migration post-
nuptiale ; cet axe concerne toutes les espèces migratrices, y compris des espèces liées aux
zones humides ; l‟ensemble des espèces à vol plané, notamment les rapaces diurnes, groupe
très patrimonial , utilise les ascendances thermiques causées par les reliefs pour prendre de
l‟altitude, ou bien, en particulier en cas de vent latéral (d‟est ou d‟ouest) suit les rebords de
reliefs en effectuant du « soaring » ;
Un axe mineur est-ouest pour les espèces de milieu humide ; on peut considérer que cet axe
passe au sud de la zone d‟étude, pour rejoindre le lac de Barrage de Mansour Eddahbi, et il
permet à ces espèces d‟aller d‟une zone humide du sud du Maroc à une autre.
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La liste de l‟avifaune observée en période de nidification dans les environs immédiats et dans des
milieux homologues est beaucoup plus fournie (Cf. Annexe II-2-2) :
Plusieurs espèces sahariennes non observées sur le terrain (alouette bilophe, alouette de Clot-
Bey, sirli du désert, ammomane élégante…) présentent des effectifs avec de fortes fluctuations,
dépendant non seulement des conditions locales de milieu, mais aussi des conditions de milieu
dans des régions allant jusqu‟à plus de 100 km autour de la zone d‟étude ; cette avifaune va
alors se concentrer dans les milieux les plus favorables ;
De nombreuses espèces plus ou moins arboricoles sont inféodées aux cultures et à leurs
environs (tourterelle maillée, agrobate roux, bulbul des jardins, merle noir, hypolais obscur,
fauvette mélanocéphale, gobemouche gris, mésange bleue d‟Afrique du Nord, pinson des
arbres, serin cini, verdier d‟Europe, chardonneret élégant…), qui sont très localisées dans la
zone d‟étude.
4.2.2.3.3 Mammifères
Seules des traces de renard roux ont été observées le long de l‟Oued izerki.
Des terriers de rongeurs, très probablement de Meriones crassus, ont été trouvés sous les touffes de
jujubier dans les oueds.
Des chauves-souris, non identifiées, ont été observées en cours de soirée.
La faune de Mammifères du secteur est actuellement pauvre. La gazelle dorcas a disparu dans les
années 60 du secteur, à cause d‟une chasse excessive. Il est probable que la gazelle de Cuvier se
trouvait dans les escarpements, mais elle en a aussi disparu. L‟hyène rayée et le porc-épic ont
également disparu de la région.
Cet indice n‟a qu‟une valeur relative permettant de hiérarchiser les milieux présents dans la zone
d‟étude
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Dans le cadre de la présente étude, l‟intérêt des unités du milieu est évalué dans le tableau suivant.
Tableau 22 : Hiérarchisation des unités du milieu
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4.2.2.5 Aires protégées
Au voisinage de l‟aire d‟étude retenue dans le cadre de la présente EIE, se trouvent les aires
protégées suivantes :
En 2005, dans le cadre du Projet de Conservation e la Biodiversité par la Transhumance sur le versant
sud du Haut Atlas (CBTHA / PNUD), lors de l‟étude visant à identifier les sites clés pour la biodiversité,
le même lac a été retenu parmi les sites clé, associé à la Tarhia du Draa, en aval du barrage.
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dans les plaines de la région, il s‟agit d‟un des sites les mieux conservés. Ce site se situe à environ
11 km à l’Est du complexe solaire de Ouarzazate, et il n‟a pas connu de mise en œuvre.
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4.2.3 Milieu humain
Les différentes composantes du milieu humain seront traitées dans ce rapport selon deux niveaux
d‟échelle :
Globalement, au niveau de la Sous, Massa et Draa (Région SMD) ;
Particulièrement au niveau de la commune rurale de Ghassate siège du site du projet.
Le milieu humain au niveau de ces deux d‟échelles sera plus ou moins impactés différemment par le
projet aussi bien dans sa phase de travaux que dans sa phase d‟exploitation.
Situation géographique
Découpage administratif
Province de Ouarzazate
La province de Ouarzazate compte au total 37 communes dont 5 communes urbaines et 32
communes rurales.
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Commune de Ghassate
Cette commune s‟étend sur une superficie de 1034 km² (selon les délimitations administratives 381 et
382), englobant les contrées ethniques des Iguernane et des Ait Ougrrour. Elle a été délimitée
administrativement, en 1992, à partir de terres qui faisaient, depuis 1960, partie des communes
d‟Imi N‟Oulaoun, Toundoute, et Ahl Ouasate. Elle est limitée géographiquement par 6 communes
rurales et par la province d‟Azilal :
Au Nord : par la Province d‟Azilal ;
Au Nord Est : par la commune rurale de Toundout ;
Au Nord Ouest : par la commune rurale Telouet ;
Au Sud : par la commune rurale de Tarmigt ;
Au Sud Est : par les communes rurales Idelssane et Skoura Ahl El Oust ;
Au Sud Ouest : par la commune rurale d‟Ait Zineb.
8
Schéma Directeur d‟Aménagement Urbain
9
Plan de Développement des Agglomérations Rurales
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Izerki, Iznaguene, Tiflite, Igherm Amellal, Tidgheste et Taferghouste). La MASEN a acquis, selon la
réglementation en vigueur, la première tranche du site initial de 2500 ha au cours du troisième
trimestre 2010. Selon les Naibs des terres collectifs de la zone, une deuxième tranche de 500 ha a été
cédée dernièrement à la MASEN.
La route de déviation aussi que les tronçons déviés de la ligne 60 kV traverseront des terres
collectives appartenant au même groupement ethnique.
Le tracé de la route de déviation suit une piste déjà tracée et praticable en grande majorité par les
habitats des douars Izerki.
L‟ensemble du terrain du site d‟implantation du projet est à vocation pastorale.
4.2.3.3 Démographie
Région SMD
Au niveau de la région, la population peut être caractérisée comme suit :
La population totale s'élève à 3 094 985 habitants, (RGPH 2004) représentant soit 10,42 % de
la population totale nationale ;
Le taux de croissance annuel est de 1,7 %.
La population rurale s‟élève à 1.842.692 habitants (59.2%) et la population urbaine est de
1.270.961 habitants (40.8%)
La structure de la population régionale est constituée de 32.9% de jeunes (moins de 15 ans),
58.8% d‟adultes (entre 15 et 59 ans) et 8.1% d‟adultes (plus de 60 ans)
Province de Ouarzazate
Les principaux indicateurs de la population au niveau de la province de Ouarzazate peuvent être
résumés comme suit :
La population totale s'élève à 499 980 habitants (RGPH 2004) ;
La progression moyenne par rapport au recensement de 1994 a été estimée à 1,3% ;
Théoriquement, la population totale provinciale peut atteindre les 583 000 habitants (36%
d‟urbains et 64% de ruraux) à l‟horizon 2015. Cependant le phénomène d‟émigration peut
diminuer substantiellement ces projections ;
Le taux de natalité a été estimé en 2008 à 23,24 ‰ (20,6‰ de moyenne nationale) et l‟indice
synthétique de fécondité (ISF) est de l‟ordre de 3 enfants/femme contre 2,3 enfants par femme
au niveau national ;
2/3 de la population de la province a moins de 35 ans et presque 1/2 de la population a moins
de 20 ans.
Commune de Ghassate
Population
Contrairement à la tendance progressive des populations au niveau régional et provincial, cette
tendance est particulièrement régressive (-2.4%) au niveau de la commune de Ghessat. Les
principales caractéristiques démographiques de la commune sont décrites ci-dessous :
La population totale de la commune a été diminuée de 11% entre 1994 et 2004, et de 5% entre
2004 et 2009 ;
La population totale a chuté de 9843 habitants en 1994 à 8815 habitants en 2004 puis à 8300
habitants en 2009 conséquence directe et continuelle de l‟exode rural ;
Par contre le nombre de ménages a augmenté de 1166 ménages en 1994 à 1233 ménages en
2004 ce qui reflète la tendance à la subdivision des ménages familiaux traditionnels en ménages
nucléaires ;
la densité moyenne reste faible. Elle est de l‟ordre de 8,8 habitants/km² (25,5 habitants/km²
pour les autres communes de la province). Ceci s‟explique par l‟étendue du territoire de la
commune en zone de montagnes très peu peuplées.
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Rapport - 10/08/2012 Page 84
Douars
La population de cette commune est répartie sur 38 douars appartenant aux groupements ethniques :
Iguernane (Montagne) et Ait Ougrrour (plateau et plaine).
La zone d‟étude dans son ensemble compte environ 9 principaux douars dont trois seulement seraient
les plus proches au site du projet : Tasselmant, Oum Romane et Essour. Le premier douar est sis au
sein du périmètre rapproché du site d‟implantation du projet, les deux sites suivants sont sis au sein
du périmètre éloigné.
Le tableau suivant donne une indication sur les distances entre les douars et le site du projet.
L‟évolution entre 2004 et 2008 des effectifs des populations et de leurs structures reste différente d‟un
douar à l‟autre. Le tableau suivant récapitule cette évolution.
Tableau 23 : Evolution des populations des douars entre 2004 et 2008
Oum Romane 40 42 6 8 5 4 4
Pauvreté - Vulnérabilité
Le tableau suivant récapitule les taux de pauvreté et de vulnérabilité dans les milieux urbain et rural à
3 niveau d‟échelle (commune de Ghassate, province de Ouarzazate et National).
Tableau 24 : Taux de pauvreté et de vulnérabilité à trois niveaux d’échelle
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Rapport - 10/08/2012 Page 85
Emigration
Selon l‟étude relative au « Diagnostic Territorial Participatif de la commune rurale de Ghassate »,
réalisée pour le compte de « la Direction Générale des Collectivité Locales - Agence du
Développement Social - Initiative Nationale pour le Développement Humain », en 2009, la migration
locale vers les autres communes de la province domine largement. L‟émigration est particulièrement
élevée vers les communes les plus proches, soit Ouarzazate et Tarmigte. A l‟échelle extra-provinciale,
l‟émigration concerne principalement les autres provinces de la région (Agadir…Etc), et la côte
atlantique (Casablanca, Kénitra, Skhirate). La migration internationale touche aussi la commune de
Ghassate mais de façon modérée.
Population active et secteurs d’emploi
Au niveau régional la population active (15 ans et plus) est estimée à 2 211 675 dont 48% sont
occupés (33% féminins et 66% masculins). La population au chômage est estimée à 80 891 chômeurs
et les inactifs à 1 068 420 de personnes. Le tableau suivant récapitule les niveaux des taux d‟activités
au niveau provincial, régional et national.
Tableau 25 : Taux d’activité au niveau provincial, régional et national.
Province de Ouarzazate National Région SMD
Total Féminin Total Féminin Total
Taux d’activité 30,90% 17% 49,90% 25,80% 51%
On peut constater que le taux d‟activité est similaire au niveau de la région et à l‟échelle nationale
mais il demeure relativement faible au niveau de la province de Ouarzazate.
Dans la commune de Ouarzazate, la population des 15 ans et plus est estimée à 37 000. Seule 44%
de la population urbaine en moyenne est considérée comme active avec une population féminine de
16,6%. Les principaux secteurs d‟emploi sont les services et le commerce, l‟administration, suivi par le
BTP. L‟industrie et l‟artisanat ne représentent que 8% du total de l‟emploi, suivis par l‟agriculture qui
reste une activité relativement marginale.
Quant à la commune de Ghassate, elle compte une population des 15 ans et plus de 4 482 avec un
taux d‟activité de 25 %. La population active féminine n‟est que de 7%. L‟essentiel des emplois
féminins est concentré dans les activités agricoles, alors que les emplois masculins sont plus
diversifiés mais se concentrent essentiellement sur l‟agriculture, le BTP.
Chômage
Selon les conclusions de l‟étude d‟impact socio- économique réalisée par acumen consulting en 2011,
le taux de chômage est estimé à 11,6% de la population active dans le milieu urbain, de la province
de Ouarzazate. Il y a donc environ 9 600 demandeurs d‟emplois dans ce milieu. En revanche, il est
plus difficile d‟estimer le sous emploi dans le monde rural. En effet, les personnes restent occupées
dans le milieu rural au sein des exploitations familiales, avec un nombre de jours très réduit, une
productivité marginale et des revenus dérisoires.
Par ailleurs, selon l‟agence de l‟emploi et des qualifications (ANAPEC) de Ouarzazate 724 demandeurs
d‟emploi ont été inscrits en 2010 en régression de 27 % par rapport à 2008. La structure par âge des
demandeurs d‟emploi montre, sur la base des inscrits depuis 2007, une large prédominance des
moins de 35 ans (83%).
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Rapport - 10/08/2012 Page 86
promotion de l‟éducation, de la santé, l‟action socioéducative et les activités génératrices de revenus.
C‟est le cas de :
La « Near East Fondation » pour la lutte contre la désertion scolaire ;
L‟association Techka pour l‟exploitation du sel ;
L‟association Rosa et Nour, s‟occupant de la promotion des activités féminines et dont un local
est implanté au niveau du douar Tasselmante.
Néanmoins, ces associations ont une base sociale relativement étroite, manquent de moyens et sont
insuffisamment outillées pour capter des sources de financement.
Il est important de noter que les institutions traditionnelles de type Jmaâ sont encore opérationnelles,
quoiqu‟elles deviennent de plus en plus limitées suite à l'apparition des associations. Leur rôle
principal dans la commune se limite actuellement à :
L‟exploitation et la mise en valeur du patrimoine collectif local ;
L‟octroi aux ayants droit des lots pour la construction d‟habitat ;
L‟arbitrage des conflits intra et inter collectivités ;
La mobilisation des terrains collectifs pour la réalisation d‟équipements socio collectifs.
4.2.3.4.1 Agriculture
Région SMD
Sur le plan agricole, la région de Souss-Massa-Draa est parmi les régions du Maroc les plus
productives sur le plan agricole, malgré une superficie agricole utile (SAU) relativement limitée qui
couvre près de 560.700 ha dont 475.500 ha cultivables soit 0,2% de la superficie totale régionale.
On distingue deux principales zones agricoles :
La plaine du Souss - Massa, qui constitue la première zone primeuriste intense du Maroc
agrumes et maraîchage) ;
La zone du Draa où l‟agriculture est moins intensive avec la prédominance de la céréaliculture
suivie de l‟arboriculture fruitière en particulier le palmier dattier, et les cultures fourragères.
Sur le plan agroalimentaire, la région dispose d‟un potentiel naturel végétal et halieutique important,
elle est considérée comme le réservoir national de tomates et d‟agrumes, et dispose du premier port
de pêche du royaume, autant d‟atouts qui ont permis une concentration de l‟industrie autour de
l‟activité Agroalimentaire. Les activités concernent principalement la transformation et la mise en
conserve de poissons, le conditionnement des produits agricoles ainsi que les minoteries industrielles.
Le secteur contribue à hauteur de 78% de la production industrielle et emploie 2/3 de la main
d‟œuvre, c‟est aussi le secteur exportateur par excellence. A noter que 70% des unités industrielles de
grandes taille (dont l‟effectif est supérieur à 200) sont actives dans l‟agroalimentaire notamment la
préparation et conserve de poisson (40%).
Elevage
L‟élevage demeure une activité principale au niveau de la région. Le tableau suivant récapitule les
effectifs des élevages en milliers de têtes et les niveaux des productions en milliers de tonnes.
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Tableau 26 : Effectifs et niveaux des productions animales au niveau de la région SMD
Le diagnostic dressé démontre que c‟est la culture de céréales qui prédomine avec 52,2% de la
superficie agricole utile (SAU) et contribuant à 37% de la valeur ajoutée totale du secteur. En
revanche ce sont les cultures de maraichage et d‟agrumes en irriguée qui dégagent les plus hautes
valeurs ajoutées (respectivement 98000 DH/ha et 32000 DH/ha) d‟autres cultures dégagent
également des valeurs ajoutées plus importantes notamment les produits du terroir comme le cactus,
le safran, l‟amande ou la rose à parfum.
Le Plan vert régional pour le Souss - Massa - Drâa table sur un investissement global de 10,54
milliards de DH dont 50% environ sera alloué au développement de la production végétale et 10% à
la production animale, alors que 40% de l‟enveloppe ira aux projets transverses. Ces projets de
développement visent essentiellement :
L‟amélioration du taux de rendement des exploitations ;
L‟accroissement de la valeur ajoutée annuelle du secteur à 9,2 milliards de DH contre
5,3 milliards actuellement ;
Le développement des exportations pour atteindre 1,27 milliards de DH contre 886 millions à
l‟heure actuelle.
Province de Ouarzazate
Deux étagent bioclimatiques différents caractérisent l‟agriculture dans la province de Ouarzazate :
L‟agriculture montagneuse des vallées arides du versant Sud de ‟Atlas, qui s‟étend presque
jusqu‟au lac Mansour Ed Dahbi et comprend toute la commune rurale de Ghassate ;
L‟agriculture du Drâa moyen composée de grandes palmeraies en aval du lac.
Agriculture de montagne
Ce type d‟agriculture qui produit en grande partie pour l‟autoconsommation peut être caractérisé par :
Une rareté des terres cultivables et irrigables, mais des ressources en eau disponibles ;
Un milieu de cultures composé de terrasses alluviales des fonds de vallées (milieu fragile,
soumis aux crues dévastatrices des cultures et des champs) ;
Des exploitations de statut juridique « melk » (propriétés privées) de très petites taille
(maximum 1 à 1,5 ha) divisées en 5 à 7 parcelles minuscules) ;
Des productions arboricoles (noyers, pommiers,amandiers, oliviers,…) associées à des cultures
vivrières (céréales, légumes et fourrage) et à la culture des pommes de terre ;
Des petits ouvrages de dérivation de l‟eau des torrents, érigés en pierre et colmatés de terre,
construits et entretenus par les « jemaas » ;
Un élevage ovin et caprin extensif sur des terres collectives dans les versants et les parties
sommitales ;
Une faible productivité et une souffrance d‟une pléthore de main d‟œuvre ;
Des filières de commercialisation très courtes et faiblement organisées dépassant rarement la
province.
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Agriculture oasienne
Localisée dans la zone du Drâa moyen (en aval du barrage) ce type d‟agriculture peut être caractérisé
par :
Des oasis d‟étendue considérable, et des zones irriguées atteignant 26.000ha ;
Une irrigation basée à 100% sur les eaux superficielles (le barrage fournie prés de 420 M 3) ;
350 km de conduites d‟eau distribue les eaux du barrage dans les réseaux primaires et
secondaires ;
Des cultures intercalaires en étages pour valoriser au mieux les espaces (céréales, maraîchage,
fourrages dont cultivés en dessous des arbres fruitiers (amandier, olivier, etc) eux-mêmes
plantés en dessous des palmiers dattiers ;
Une productivité très variable selon les années ;
Un élevage ovin et caprin associé à ces cultures.
il y‟a lieu de noter que les sécheresses rudes et successives d‟avant 2008 ont fortement handicapé le
niveau de productivité de ces palmerais
Commune de Ghassate
Caractérisation générale
Au niveau de la commune de Ghassate, domine une activité agricole vivrière concentrée dans de
petites parcelles à proximité des oueds qui traversent la zone. A peine 1,7% de sa superficie totale est
couverte de cultures localisées sur les basses terrasses et les lits des oueds et des cultures en haute
montagne. Les principales caractéristiques de l‟agriculture dans la commune sont données par le
tableau suivant :
Tableau 27 : Principales caractéristiques de l’agriculture dans la commune de Ghessat
Productions végétales
Au niveau de la commune de Ghassate, la SAU 10 est de 1797 Ha. Avec 1058 exploitants et environ
13 594 parcelles.
Les principaux systèmes de production identifiés sont :
Cultures irriguées (PMH11) : Localisé exclusivement le long des rivières, ce système de
production dit « agriculture saharienne » ou «oasienne » peut être caractérisé comme suit :
o La superficie totale cultivée dans ces oasis varie d‟une année à l‟autre selon l‟intensité
et la régularité des précipitations qui conditionnent les débits des rivières. Cependant
on note une tendance à la baisse de ces superficies à cause de la sécheresse devenue
structurelle ces deux dernières décades et de la désertification qui en découle ;
o La petite taille des parcelles (quelques mètres carrés) ne permettant pas de
mécanisation, impose la réalisation des travaux manuellement ;
o La stratification des systèmes de cultures pratiquées en trois niveaux :
o Niveau 1 : Palmier dattier, espèce dominante des oasis ;
o Niveau 2 : Arboriculture fruitière (surtout fruits à noyaux et olivier) installée
de manière irrégulière entre les palmiers ;
10
Surface Agricole Utile
11
Petite et Moyenne Hydraulique
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o Niveau 3 : Cultures annuelles (blé et légumineuses), culture fourragère
(surtout luzerne) et autres cultures (Henné).
o La conduite principalement biologique de ces systèmes de cultures. Seul le fumier
constitue le principal intrant au niveau des parcelles. On ne note pas d‟utilisation de
pesticides notable.
Grandes cultures extensives bour et parcours : En dehors des oasis, les grandes
étendues du versant sud du Haut Atlas au Nord de Ouarzazate constituent des parcours
naturels avec des espèces spontanées adaptées au milieu. Quelques parcelles de taille limitée
sont cultivées en années pluvieuses avec de l‟orge sans aucun intrant.
Les niveaux de superficies et de productions végétales dans la commune de Ghessat en 2009
sont donnés par le tableau suivant :
Tableau 28 : Niveaux de rendements et de productions végétales
Les rendements moyens sur plusieurs années sont largement en dessous de ces rendements liés
principalement à l‟abondance des pluies dans cette zone durant l‟année 2009.
Il y a lieu de préciser que le site du projet est à sol nu à vocation pastorale.
Contraintes
Les principales contraintes qui handicapent le secteur de l‟agriculture au niveau de la commune
portent essentiellement sur :
L‟insuffisance de l‟eau pour l‟irrigation et l‟érosion des terres agricoles en cas de crues ;
le vieillissement de la population d‟agriculteurs et une certaine désaffection du travail de la terre
par les jeunes ;
la souffrance du couvert végétal (notamment palmeraies) par plusieurs années successives de
sécheresse.
Elevage
L‟activité d‟élevage a particulièrement souffert des périodes antérieures de sécheresse. Les
productions animales sont dominées par l‟élevage extensif des ovins et surtout des caprins.
Généralement, le cheptel est de taille modeste, dominés par l‟élevage transhumants des caprins
(58%) et des ovins (42%).
Le cheptel de bovins est particulièrement faible car leurs besoins alimentaires dépassent les capacités
de production fourragères de la majeure partie des exploitations.
Au niveau des périmètres rapproché et éloigné de la zone d‟étude, le cheptel est constitué d‟ovins,
bovins et caprins. Les effectifs les plus élevés sont enregistrés au niveau des caprins et des ovins (Cf.
Tableau ci-dessous) :
Tableau 29 : Effectifs du cheptel au niveau de la zone d’étude et de la commune de
Ghessat (Décembre 2009)
Bovins Ovins Caprins
Commune Ghassate 786 14125 9495
Tasselmante 17 400 1800
Oum Romane 1 39 20
Essour 34 870 1200
Agouddim Izerki 28 640 100
Iznaguene 16 200 400
Tiflite 15 300 400
Igherm Amellal 3 300 100
Tidgheste 2 200 100
Taferghouste DND DND DND
Source : Caïda des Imghrane ; DND : Donnée Non Disponible
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Au niveau du site du projet du complexe solaire, malgré la faible offre fourragère locale, quelques
bergeries sont localisées sur les bordures Sud et Ouest. Au pied du plateau, ces limites constituent par
endroit, des refuges pour bergers.
4.2.3.4.2 Tourisme
Région SMD
La région du SMD est le premier pôle touristique du royaume, Agadir est une destination balnéaire de
référence. La région dispose de potentialités touristiques importantes et variées, le Plan de
Développement Régional du Tourisme (PDRT) prévoit le développement des autres créneaux à savoir
le tourisme culturel, rural et écologique.
Afin de répondre à une demande croissante, la région continue de séduire les investisseurs, on
remarque une croissance stable au niveau de la capacité d‟hébergement calculée en nombre de lits,
l‟ambition selon le PDRT régional, est d‟atteindre 60000 lits à l‟horizon 2020.
Province de Ouarzazate
Dans la version récente de la « Vision 2020 » du Ministère du Tourisme, la région de Ouarzazate est
promue « région touristique ». Cette promotion est certainement prometteuse à moyen terme car
actuellement Ouarzazate reste un lieu de passage plutôt que d‟une véritable destination et les
attractions touristiques de la ville et de ses alentours sont assez peu nombreuses (kasbah des Aït
Haddidou, de Tifoultout, oasis de Fint, oasis et kasbahs de Skoura). Le lac Mansour Ed Dhabi offre de
très beaux paysages, mais n‟est pas encore l‟objet de mise en valeur touristique.
A titre d‟exemple, les arrivés touristiques à Ouarzazate ont atteint 263 184 touristes en 2009 (contre
700 000 à Agadir). Ces le touristes y passent en moyenne 1,70 jours (contre 6,3 jours à Agadir).
La province de Ouarzazate est inscrite dans des programmes structurels visant à améliorer son
attractivité touristique et à la positionner dans des créneaux spécifiques (écotourisme, culturel,). En
plus du programme de développement du tourisme rural, de découverte et de montagne, il y‟a lieu de
mentionner la convention « Ouarzazate : destination carbone neutre en 2015 » qui vise à créer un
label pour cette destination. Elle intègre plusieurs mesures destinées à améliorer l‟efficacité
énergétique et le bilan carbone, par exemple la promotion du complexe solaire de Ouarzazate comme
objet d‟intérêt touristique (visites).
Commune de Ghassate
La commune de Ghassate ne figure dans aucun circuit touristique malgré la présence de kasbahs,
vallées, grottes et lac ; et une capacité d‟accueil/hébergement évaluée à 47 lits et des moyens de
télécommunication (couverture par les réseaux de téléphonie mobile et téléboutiques). Les acteurs du
tourisme (guides et faux guides locaux) y font défaut. Toutefois, au niveau du site du projet du
complexe solaire de Ouarzazate, l‟IC a remarqué la présence de groupes de touristes amateurs de
motocross et quads.
4.2.3.4.3 Cinéma
Province de Ouarzazate
La ville de Ouarzazate est le centre cinématographique du Maroc, elle attire de plus en plus les
investissements cinématographiques internationaux. En fait le cinéma est le secteur industriel le plus
profitable et génère à la région un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars et des milliers d'emplois
saisonniers et permanents. Ouarzazate dispose de trois studios d'envergure internationale :
Le studio Atlas (crée en 1983) ;
Le studio Kanzaman sur une superficie de 60 ha, abrite également un centre de formations ;
Le studio CLA qui s‟étend sur une superficie de 160 hectares
Selon la stratégie 2016 de développement du secteur cinématographique, le Conseil de la région de
SMD en collaboration avec le Centre cinématographique Marocain (CCM) a mis en place un fonds d‟un
montant global de 3 MDH qui permettra de promouvoir la région et faire de Ouarzazate le leader
d‟accueil des tournages cinématographiques en Afrique à l‟horizon 2016.
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Par ailleurs, les professionnels du cinéma et équipes de tournages peuvent exercer dans les meilleurs
conditions possibles grâce à l‟OFC (la Ouarzazate Film Commission) qui a été créée en janvier 2008
dans le but de valoriser le potentiel de la région. Les retombées de cette stratégie seront :
38 tournages dont 15 étrangers (contre 11 films dont 6 étrangers en 2005) ;
8000 emplois créés ;
2 milliards de DH de revenus pour la région.
4.2.3.4.4 Artisanat
Région SMD
L‟artisanat est un secteur important dans la région SMD, son développement est lié au tourisme, cette
activité joue un rôle social et économique. Elle emploie prés de 52566 artisans, actifs dans 11936
unités artisanales. C‟est aussi un pourvoyeur de devises, les exportations des produits artisanaux ont
atteint 10 millions de DH en 2007. Cette activité est plus prospère à Taroudant, Inezgane Ait Melloul,
Agadir-Ida-Outanane, et Tiznit. La région Souss-Massa-Draa dispose de 7 centres d‟apprentissage,
accueillant plus de 480 apprentis.
Province de Ouarzazate
Selon les données de la Délégation provinciale de l‟artisanat, ce secteur (tissage de tapis
essentiellement, etc.) regroupe une trentaine d‟artisans dans la commune de Ouarzazate. Il faut
toutefois noter que ce chiffre n‟est pas nécessairement représentatif de la population d‟artisans. En
effet, l‟activité artisanale est souvent exercée de manière informelle, notamment par les femmes des
ksour qui sont formées au tissage traditionnel ou la poterie, vannerie.
Il existe à Ouarzazate un centre de formation pour l‟artisanat. Il a accueillie en 2010, 94 stagiaires
dans trois spécialités (coupe - couture, ferronnerie d‟art, menuiserie d‟art).
4.2.3.4.5 Industrie
Région SMD
La région dispose d‟un tissu industriel peu diversifié constitué en majorité d‟entreprises de petite taille
qui contribue à hauteur de 5% du PIB régional .En 2007, l‟industrie de transformation de la région
SMD a atteint 526 unités (offrant au total 30000 emplois) répartis sur les différents secteurs :
L‟agroalimentaire qui représente 78% de la production industrielle régionale ;
La chimie et parachimie, qui représente 18% de la production industrielle régionale ;
La métallurgie et mécanique, le textile et le cuir et enfin l‟électricité et l‟électronique.
Sur le plan géographique, 90% de la production industrielle est concentrée au niveau de trois
provinces Agadir-Ida ou Tanane, Inezgane et Taroudant.
Province de Ouarzazate
Dans cette province, le tissu industriel est encore assez embryonnaire. Les entreprises locales sont
généralement de très petites entreprises avec peu de personnel permanent. On dénombre au total 36
unités industrielles en 2009 réparties entre les différents secteurs selon les indications du tableau
suivant :
Tableau 30 : Tissus industriel dans la province de Ouarzazate
Secteurs Nombre d’établissements Effectifs permanents
Agroalimentaire 7 114
Parachimie 17 105
Mécanique et métallurgique 12 53
Total 36 272
Une zone industrielle a été créée dans la commune de Ouarzazate en 1983 sur une superficie de 82
ha (42 ha net dont 90% réservé à l‟industrie). Elle est partiellement viabilisée. L‟absence du réseau
d‟assainissement et des caniveaux des eaux pluviales a contribué aux différentes dégradations
observées au niveau des voiries existantes. Pour pallier aux insuffisances de cette zone, un plan de
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réhabilitation est en cours de réalisation dans le cadre d‟une convention établie entre la région, le
conseil provincial, le ministère du commerce et de l‟industrie, la municipalité de Ouarzazate et l‟ONEP.
Tazilalte 7 7 1 1 24 0 1 0 0
Tanzare 6 6 0 0 13 0 0 0 0
Tasamarte 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Ait Ali oumoussa 1 1 1 1 30 0 1 0 0
Amsoul 0 0 1 1 12 0 1 0 1
Abrache 0 0 1 1 12 0 1 0 0
Ait Abdi 0 0 1 1 12 0 1 0 0
Tamsale 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Tamtgroute 0 0 1 1 12 0 1 0 0
Ait atmane
6 6 1 1 18 0 1 0 0
oyoussef
Imidar 3 3 1 1 32 0 1 0 0
Zawyat ban naji 6 6 1 1 20 0 1 0 0
Ait amar oyoussef 0 0 1 1 35 0 1 0 0
Ait ouarab 6 6 1 1 20 0 1 0 0
Iznaguene 0 0 1 1 32 0 1 0 0
Taslmant izerki 0 0 1 1 32 0 1 0 0
Om rammane 0 0 1 1 32 0 0 0 0
Essour 0 0 1 1 32 0 1 0 0
Agouddim Izarki 0 0 1 1 32 0 1 0 0
Taliwine 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Assaghmou 3 3 1 1 30 0 1 0 1
Timtdite 4 4 1 1 25 0 0 0 0
Ighram Amllal 4 4 1 1 23 0 1 0 0
Tiflite 6 6 1 1 16 0 1 0 0
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Puits Prives Puits Collectif Profondeur Bornes
Douars Châteaux Forages Source
Nombre Motopompes Nombre Motopompes en mètres fontaines
Agrzagi 0 0 1 1 15 0 1 0 0
Tafghoust 6 6 1 1 40 0 1 0 0
Taourirt 2 2 2 2 25 0 1 0 0
Lahwante 1 0 0 0 17 0 0 0 1
Taghya Imi
0 0 1 0 18 0 0 0 1
Ntalate
Taghya Ait Lhaj 0 0 1 0 7 0 0 0 1
Asaka Igrnane 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Ihsirane Igrnane 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Tigarte 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Agdime
Tamzrit Soufla 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Tamzrit L‟oulya 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Source : Diagnostic Territorial Participatif de la commune rurale de Ghassate (2009)
Au niveau de l‟aire rapprochée de la zone d‟étude, le taux de branchement des foyers au réseau
d‟AEP12 est de 89% au niveau du douar Tasselmante.
Au niveau de l‟aire éloignée, ce taux de branchement est de :
100% au niveau des douars Taferghouste, Tidgheste et Igherm Amellal ;
96% au niveau de Tiflite ;
0% au niveau des douars Agouddim Izerki, Oum Romane, Essour et Iznaguene.
Le type de branchement dominant est individuel.
4.2.3.5.2 Electrification
La totalité des douars de la commune rurale de Ghassate a été concernée par le Programme
d‟Electrification Rurale Global « PERG », et les travaux sont en cours d‟achèvement.
Le taux d‟électrification est passé de 24% en 2004 à 99 % en 2009. Actuellement, les travaux sont en
cours pour l‟électrification de trois douars (Ait Ouarabe, Ait Atman Ou Youssef et Ait Ali Ou Moussa)
parmi les cinq non encore électrifiés.
La gestion et la production de l‟électricité sont assurées par l‟ONE.
Au niveau des périmètres rapproché et éloigné de la zone d‟étude, les 9 douars recensés sont
électrifiés. A environ 4km au Sud Est du site du projet du complexe solaire de Ouarzazate, le poste
source 225/60 est implanté.
Le site est traversé par une ligne électrique de 60 kV.
12
Alimentation en Eau Potable
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La commune dispose d‟un réseau de pistes long de 260 km, qui permet de rejoindre la totalité des
douars de la commune. D‟autres pistes sont aménagées par les populations organisées en
associations. Soixante-quatre kilomètres de routes bitumées relient Ghassate aux communes voisines.
Tableau 32 : Réseau routier de la commune de Ghassate
Routes goudronnées Piste permanente
Longueur (hm) 64 260
Densité Km²/km 0,064 0 ,26
Km/habitant 0,0073 0,029
Source : Diagnostic Territorial Participatif de la commune rurale de Ghassate (2009)
Le périmètre éloigné de la zone d‟étude est limité par deux principales routes goudronnées et
classées. Il s‟agit des RN 10 constituant sa limite Sud (en particulier le tronçon reliant Ouarzazate à
Klaa M‟Gouna) et la PR 1511 à l‟Est.
Un réseau de pistes non classées et non goudronnées menant aux différents douars a été tracé. La
majorité de ces pistes a été réalisée dans le cadre du projet de désenclavement de la population
rurale.
Le tableau ci-dessous présente les accès des douars de la zone d‟étude à partir du siège de la
province de Ouarzazate.
Tableau 33 : Accès des douars de la zone d'étude par rapport au siège de la province de
Ouarzazate
Douar Route goudronnée Piste carrossable Chemin non carrossable
Tasselmante Inexistante Environ 13 km -
Oum Romane Inexistante Environ 15 km -
Essour Inexistante Environ 16 km -
Agouddim Izerki Inexistante Existante -
Iznaguene Inexistante Existante -
Tiflite Inexistante 1 km -
Igherm Amellal 20 km - 500 m
Tidgheste 18 km - -
Taferghouste 16 km - 800 m
Le site du projet est traversé par la principale piste desservant les douars : Tasselmante, Essour, Oum
Romane, Agouddim Izerki et Iznaguene. De cette piste divergent d‟autres pistes secondaires
difficilement carrossables constituant des raccourcis desservant d‟autres douars déjà desservis par la
route goudronnée.
La demande de la population pour un meilleur accès routier est très forte et se traduit souvent par
des initiatives locales financés par les communes, par des habitants (ou des émigrés), par les jemaas
et par l‟Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) (Une route rurale est prévue par
INDH entre le douar Taliouine et la RR307 vers Ghassate.
La liste des besoins exprimés par les habitants de Ghassate (Lors du diagnostic participatif 2009 et
lors de la consultation organisée par la province et la commune concernant l‟usage des fonds de la
vente de terrain à Masen en novembre 2010) comprend plusieurs demandes de ce genre.
13
Route Régionale
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Rapport - 10/08/2012 Page 95
Ce manque de moyens de transport, très ressenti dans la commune, est compensé par le transport
informel qui peut dicter ses exigences suivant les conjonctures (jours de fête, période pluvieuse, etc).
Des zones de montagnes sont complètement enclavées, excepté le jour du souk pour lequel des
fourgonnettes acceptent de s‟y rendre.
Les 9 douars implantés au niveau de l‟ensemble de la zone d‟étude sont les plus désenclavés des
douars de la commune.
Télécommunication
La commune compte deux téléboutiques, deux cybers, une antenne du réseau GSM au centre de la
commune. L‟agence postale qui existe au centre assure les principaux services postaux,
essentiellement la distribution des mandats.
4.2.3.5.5 Education
Région SMD
La région SMD compte prés de 456.000 élèves dans le primaire, 156.000 collégiens et 74.000
lycéens. Le taux de scolarisation des filles dépasse les 40%.
La région affiche un taux d‟analphabétisme parmi les plus élevés du Royaume, qui est de plus de
45%. Pour réduire ce taux, La région dispose de 1959 centres d'alphabétisation qui ont permis au
cours de l‟année 2008-2009 à 95174 personnes de bénéficier des cours d'alphabétisation dont 91.715
femmes.
La région compte un réseau de 15 centres de formation professionnelle, offrant des opportunités dans
plusieurs filières appartenant aux différents secteurs économiques.
Province de Ouarzazate
A u niveau de la province, le système éducatif souffre encore de problèmes structurels liés notamment
aux infrastructures et aux moyens pédagogiques. Certaines initiatives, comme la création par l‟ONDH
de maisons d‟accueil (Dar taliba et Dar talib) pour les élèves du secondaire, éloignés du lycée, comme
à Ghassate, contribuent à lutter contre cette déperdition notamment pour les fille mais les capacités
d‟accueil sont jugées faibles par rapport aux besoins
En termes d‟infrastructures scolaires, cette province dispose de :
117 écoles primaires ;
17 établissements de l‟enseignement secondaire collégial ;
12 lycées (secondaire qualifiant).
Le taux d‟analphabétisme est estimé à 34,4% dans la province de Ouarzazate. Il était de 47,2% en
2004.
La faculté poly disciplinaire de Ouarzazate (FPO) relève de l‟université Ibn Zohr d‟Agadir. Elle a été
conçue à l‟origine comme un accompagnement au développement des deux secteurs phares de la
Province, à savoir le tourisme et le cinéma.
Formation professionnelle
Au niveau de la province le système de formation professionnelle est constitué :
D‟un certain nombre d‟établissement publics (l‟ISTA avec 830 stagiaires et privés qui dispensent
des formations généralistes diverses et variées (électricité bâtiment et installation, soudure,
plomberie, ébénisterie, gestion, climatisation, etc ;
De deux instituts spécialisés dans le tourisme et le cinéma :
o L‟institut de Technologie Hôtelière et Touristique (environ 350 stagiaires) ;
o L‟institut Spécialisé dans les métiers du cinéma créé en 2005 (248 stagiaires).
Aussi, dans le cadre de son plan de développement pour la période 2010-2016, l‟OFPPT vise à étoffer
son offre pour répondre notamment aux besoins des secteurs concernés par le Pacte National pour
l‟émergence Industrielle, (TIC, Tourisme, Transport & Logistique, Industrie Pharmaceutique, énergies
renouvelable, Environnement).
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Commune de Ghassate
Dans cette commune qui présente un taux de scolarisation de l‟ordre de 80% dans le primaire,
l„infrastructure d‟enseignement est constituée:
D‟un groupement scolaire organisé en 6 écoles centrales et 15 annexes ;
D‟un lycée collégial au centre de la commune ;
D‟un internat pour élèves au centre de la commune (Dar talib et dar taliba) ;
D‟une Une école traditionnelle.
Cet infrastructure de base, souffre d‟un certain nombre de problèmes (18% des établissements ne
disposent pas de sanitaires et 14% n‟ont pas d‟électricité, mauvaise implantation des satellites,
manque d‟entretien ;…). Aussi, dans cette commune, le taux d‟analphabétisme est de l‟ordre de 57%
en moyenne avec une disparité importante entre femmes (72%) et hommes (39%).
Province de Ouarzazate
Selon le Ministère de la santé, l‟infrastructure hospitalière compte en 2010 au total 69 établissements
au niveau de la province de Ouarzazate dont :
3 hôpitaux, 8 Etablissements de soins de santé de base en milieu urbain et 57 en milieu rural et
1 seul établissement privé ;
78 médecins Généralistes dont 21 au privé ;
34 médecins Spécialistes dont 3 au privé ;
17 Chirurgiens dentistes tous au privé ;
Personnel paramédical ;
175 Infirmier diplômé d‟Etat (IDE) et 32 Sages femmes accoucheuses tous dans le secteur
public.
Ce déficit humain relatif dans le domaine de la santé et les disparités qui existent entre le chef lieu de
la province et les communes rurales, sont renforcés par l‟obstacle structurel qui réside dans la
dispersion du peuplement et de l‟enclavement de certaines localités qui constituent autant de
contraintes pour une couverture rentable en services de soins et pour l‟accès aux soins spécialisés
Commune de Ghassate
Généralement, l‟offre en matière de santé, dans la commune de Ghassate reste particulièrement
limitée aussi bien en termes d‟infrastructures que de personnel soignant. La commune dispose :
Dun centre de santé situé au centre de la commune et d‟un dispensaire à Imi N‟Ouassif ;
Dun personnel médical limité à un médecin et deux infirmiers ;
Dune équipe mobile qui vient de Skoura chaque trois mois ;
Dune seule ambulance.
Le centre ne dispose pas de maison d‟accouchement, l‟hôpital et la maternité les plus proches sont
situés à 40 km (Ouarzazate).
Aussi, l‟accès de la populations à cette offre de soins demeure entravé par la distance à parcourir
(5km ou plus) et la situation de quasi-enclavement de certaines zones en raison de pistes non
carrossables et du manque de moyens de transport.
Selon la Délégation du Ministère de la Santé de Ouarzazate :
Les principales maladies qui touchent la population sont entre autre le diabète, les problèmes de
goitre et les infections respiratoires en hiver ;
Aucune maladie d‟origine ou à support hydrique n‟est et n‟a été enregistrée au niveau de la
zone d‟étude ;
Aucun passé de maladie à caractère épidémiologique n‟a été enregistré.
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4.2.3.5.7 Assainissement liquide
Le réseau d‟assainissement reste une des faiblesses dans la province de Ouarzazate. La majorité des
agglomérations n‟en sont que partiellement équipées. Ce réseau qui est de l‟ordre de 130 km est jugé
actuellement vétuste et insuffisant. En 2003, une station d‟épuration par lagunage a été créée. Seule
une faible partie des eaux rejetées (8 235 m3/j) est traitée par la station qui reste sous -
dimensionnée (capacité de 400 M3/j) par rapport aux besoins croissants de la ville.
Dans l‟ensemble du territoire de la commune rurale de Ghassate, le système d‟assainissement est
autonome. En général, 70% de la population ont recourt aux latrines, puits perdus, le reste, opte pour
le rejet dans la nature. Aucun système de collecte et/ou de traitement n‟est actuellement en place.
Actuellement, il existe un projet de décharge pour le grand Ouarzazate qui est à l‟étude.
Commune de Ghassate
Dans l‟ensemble de la commune de Ghassate, aucun site d‟intérêt historique ou culturel n‟est recensé.
Toutefois, des sites sépulcraux (marabouts, zaouïas, etc) sont à noter.
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4.2.3.7 Paysage
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5 Synthèse des enjeux environnementaux
Les caractéristiques de l‟aire d‟étude et les compatibilités ou sensibilités vis-à-vis des différentes infrastructures communes objets de cette EIE sont listées
dans les tableaux suivants.
Tableau 34 : Synthèse générale de l’état initial - Milieu physique (Cf. Carte n°5)
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
Le terrain du site du complexe ainsi que sa
limite orientale est constitué de matériaux
détritiques plus ou moins grossiers
(conglomérats et grès), comportant une
intercalation de couches d'argile sableuse.
L'ensemble de cette couverture est souligné
Les plateaux morcelés correspondent à des par un substratum conducteur de nature
terrains crétacés et éocènes qui s‟ennoient sous probablement marneuse situé entre 34 et
un complexe détritique tertiaire et quaternaire 50 m de profondeur Nature géologique compatible, sous
Le long des vallées des cours d‟eau les réserve de la prise en compte des
Géologie Des formations détritiques grossières et Faible Faible
formations géologiques dominantes à résultats de l‟étude géotechnique locale
résistantes dominent au Nord et au Nord
l‟affleurement correspondent aux alluvions
Ouest du site du complexe. Les formations
récentes, surmontées de limons
détritiques fines et les argiles sableuses, sont
conductrices et occupent l'Est et le Sud Est du
site
Toutes ces formations détritiques sont
globalement homogènes. Elles se poursuivent
latéralement avec peu ou pas de variation de
leurs faciès
Le climat de la zone est aride Les caractéristiques climatologiques de
La moyenne interannuelle des températures est de l‟ordre de 20°C et le coefficient de l‟aire d‟étude ne sont pas incompatibles
variation des températures moyennes mensuelles, est de 7%. avec le projet
Deux périodes humides s‟étalant respectivement de mi - septembre à la fin du mois de
L‟agressivité des pluies est un facteur
Climatologie décembre et de janvier jusqu‟à la fin de mars. Ces deux périodes s‟alternent avec un épisode Faible d‟érosion, toutefois, ce phénomène est
climatique sec s‟étalant du mois d‟avril jusqu‟à la mi-septembre.
pris en compte dans les études de base
Les pluies sont de faibles fréquences, rapides et violentes. nécessaires à la conception et au
Le nombre de jours d‟orage, de grêle et de neige est très limité dimensionnement des différentes
Les vents dominants soufflent de l‟Ouest à Nord Ouest avec des vitesses de 2 à 4 m/s. infrastructures communes
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
Ces nappes souvent d‟accompagnement de Le plateau support du site est stérile Les conditions hydrogéologiques locales
Eaux hydrogéologiquement, il en est de même décrites ne présentent aucune sensibilité
cours d‟eau sont peu profondes, peu épaisses Aucun Aucun
souterraines pour les terrains traversés par le tracé de la notée vis-à-vis du projet (infrastructures
et proches de la surface du sol. Cas des nappes
alluvionnaires liées : route de déviation communes objets de la présente EIE)
A l‟oued Izerki, captée au niveau des
douars Tasselmante, Oum Romane, Essour,
etc ;
A l‟assif N‟Ougni, captée au niveau de
Tiflite, Igherm Amellal, Tidghiste, etc.
Source d’émission atmosphérique
ponctuelle
L‟aire d‟étude abrite une unité de concassage,
sur le lit de l'oued Izerki et en amont proche de
la retenue du barrage Mansour Ed Dahbi Aucune source d‟émission atmosphérique
Source d’émission atmosphérique n‟est recensée au sein et/ou au voisinage
linéique immédiat du site du complexe solaire support La qualité générale de l‟air ne présente
L‟aire d‟étude est exposée à une pollution des infrastructures communes intrasites aucune incompatibilité avec les
d‟origine routière liée au trafic routier des : hormis la RN10 qui constitue le point de différentes infrastructures communes
RN10 : 2000 < TMJA (v/j) ≤ 4500 départ de la route d‟accès au site objets de cette EIE
Air - Qualité RP 1511 : 50 ≤ TMJA (v/j) ≤ 200 Faible Faible
De même, le long périmètre immédiat du Le site du complexe est inhabité, et loin
Le site du complexe solaire se situe à environ tracé de la route de déviation, aucune source de toute habitation
7 km à vol d‟oiseau au Nord - Nord - Est de d‟émission atmosphérique n‟est à signaler
l‟aéroport international de Ouarzazate Le tracé de la route de déviation, ne
hormis la RN10 qui constitue son point de
passe à proximité d‟aucun habitat
Source d’émission atmosphérique départ et l‟unité de concassage située à
surfacique environ 6 Km au Sud Est de ce tracé
Emissions des douars Izerki dont Tasselmante,
Oum Romane, Essour, Iznaguene et
Agouddim, et ceux sis à l‟Est du complexe
solaire dont Tiflite, Taferghouste, Tidgheste et
Igherm Amellal
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
L‟aire d‟étude dans son ensemble n‟abrite aucune source de bruit remarquable, ni un niveau
sonore inhabituel
La qualité générale de l‟air ne présente
Les extrémités méridionale et orientale de l‟aire d‟étude, bordées respectivement par la RN10 et
aucune incompatibilité avec les
la RP 1511, peuvent être impactées par le bruit du trafic routier
différentes infrastructures communes
Le long du lit de l‟oued Izerki, quelques camions s‟approvisionnant clandestinement des alluvions objets de cette EIE
Air - Bruit locales génèrent du bruit passager et ponctuel. Du bruit ponctuel est aussi enregistré au niveau Faible
Le site du complexe est inhabité, et loin
de l‟unité de concassage implantée sur le lit de l‟oued Izerki
de toute habitation
Le site du projet se situe à environ 7 km à vol d‟oiseau au Nord - Nord - Est de l‟aéroport
Le tracé de la route de déviation, ne
international de Ouarzazate. Avec en moyenne de deux vols réguliers/jour. A l‟état actuel, aucun
passe à proximité d‟aucun habitat
plan d‟exposition au bruit au voisinage de cet aéroport n‟est disponible
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Caractéristiques de l’aire d’étude générale Caractéristiques du périmètre immédiat Niveau d’enjeu
Thème Compatibilité avec le projet
(AE) des infrastructures communes (PI) AE PI
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5.2 Milieu biologique
L‟aire d‟étude du projet du complexe solaire d‟Ouarzazate n‟est incluse dans aucune zone
Aucune sensibilité de ces aires vis-à-vis
naturelle protégée ; toutefois, dans son périmètre éloigné se trouve : du complexe solaire e ses infrastructures
Le lac du barrage Mansour Ed Dahbi, partie d‟un site RAMSAR (site du barrage – 6 km au communes étudiées n‟est à enregistrer
sud du site) sauf le cas du lac du barrage Mansour
Espaces La Réserve de gazelle dorcas de Bouljir située à environ 13 km au Nord Ouest du complexe
Modéré Aucun Ed Dahbi, sis en aval du site du projet.
protégés solaire de Ouarzazate Ce dernier est sensible à une éventuelle
La Réserve d‟Iguernane située à environ 15 km au Nord Ouest du complexe solaire pollution provenant du complexe en
Le Site clé de Sbaa Chaab situé à environ 11 km à l‟Est du complexe solaire de Ouarzazate phase exploitation ou en phase chantier
La construction du complexe solaire de Ouarzazate et de ses différentes infrastructures
communes linéaires est prévue en zone B
Au niveau du site du complexe ainsi que sont
voisinage rapproché englobant toutes les
infrastructures communes étudiées on cite :
Aucune des espèces floristiques
Des unités à intérêt patrimonial maximal : trouvées au niveau du site du complexe
oueds secs et milieux de pente
solaire et du périmètre immédiat des
Des unités à fort intérêt patrimonial : Les infrastructures communes linéaires infrastructures communes étudiées n‟est
regs alluviaux, oueds halophiles, et oasis et prévues sont dans leur immense majorité sur considérée comme rare ou menacée
cultures des unités de reg, à faible valeur patrimoniale.
Des unités à intérêt patrimonial réduit : Seules de courts tronçons sont prévus dans Le site du complexe solaire est reconnu
ensemble des regs, steppe halophile, des unités à valeur patrimoniale relativement comme étant de faible valeur
Faune et
ravinements sur argile et gypse, lit de élevée (milieux de pente, oueds secs, oueds Faible Faible patrimoniale
Flore
l‟Oued Izerki ; halophiles)
Les aires à forte valeur patrimoniale se
Une unité à intérêt patrimonial très situent en bordures Est et Ouest du site
faible : le douar. Le réservoir d‟eau principal et le poste
du projet.
Les unités à intérêt patrimonial maximal électrique 60/22 kV sont prévus sur une unité
occupent des surfaces réduites dans la zone de valeur patrimoniale réduite Des mesures pourront être mises en
d‟étude place pour les protéger
Les unités à intérêt patrimonial réduit
occupent la majorité des surfaces dans la zone
d‟étude (environ 81%), et encore plus dans la
zone du complexe solaire (environ 97,6%)
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5.3 Milieu humain
Tableau 36 : Synthèse générale de l’état initial - Milieu humain (Cf. Carte n°7)
La population de la commune de Ghassate présente : Le projet est situé au sein d‟une zone à
0,3 % de la population de la région et 1,8% de la faible densité de population. Aucune
Les 9 douars de la zone d‟étude sont en habitation n‟est présente directement
population de la province
moyenne à plus de 3 km du site à sur le site du projet.
Une diminution régulière (8300 Habitants en 2009 l‟exception du douar Tasselmante
Population Faible
contre 9843 en 1994) Tous les ayant droits des Ait Ougrrour
Une faible densité (8,8 Habitants/km²) Aucun habitat ni douar n‟est à déplacer Toundout ont été indemnisés selon les
Un taux de pauvreté de 30% et un taux de procédures en vigueur. Le plan de
vulnérabilité de 64% développement du site constitue une
opportunité pour l‟amélioration des
indicateurs démographiques (pauvreté,
émigration, emploi, éducation, …)
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Caractéristiques du périmètre Niveau d’enjeu
Thème Caractéristiques de l’aire d’étude générale (AE) immédiat des infrastructures Compatibilité avec le projet
communes (PI) AE PI
Aucune incompatibilité
L‟acquisition du terrain du site du Le POD du complexe constitue une
L‟élevage extensif et l‟agriculture oasienne constituent les complexe solaire et sa mise en service excellente opportunité pour le
principales activités économiques qui occupent la induira une déviation de la mobilité de développement d‟une série d‟initiatives
majorité des populations de l‟AE quelques troupeaux locaux et socio – économique pouvant réduire
Activités
transhumants. Il en est de même pour le Faible Faible substantiellement les taux de pauvreté
économiques
L‟artisanat, le commerce restent très limités dans l‟AE. tracé de la route de déviation. et de vulnérabilité des populations
Les autres activités développées dans la région et la Toutefois, il importe de signaler que le Les bergers peuvent suivre des circuits
provinces (tourisme, industrie, …) sont quasi inexistantes site du complexe est quasiment nu avec autres qui peuvent être définis en
une très faible offre fourragère. concertation avec les délégués des
groupements ethniques concernés
L’aire d’étude parait favorable à l’implantation des différentes infrastructures communes du projet du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate sous réserve de la prise en compte des contraintes existantes.
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6 Analyse des impacts et mesures d’atténuation et/ou de
compensation associées
6.1 Méthodologie
Les travaux attendus concernent la construction d‟un certain nombre d‟infrastructures communes du
complexe énergétique solaire de Ouarzazate. La réalisation de ces ouvrages aura certainement une
série d‟impacts positifs et négatifs aussi bien en phase de travaux qu‟en phase d‟exploitation.
Le présent chapitre présente l‟ensemble des impacts positifs et négatifs sur l‟environnement.
Il présente ensuite les mesures générales prises pour les prévenir, les atténuer au mieux ou les
accompagner.
Les impacts négatifs seront ainsi analysés avant définition et après définition des mesures (impacts
résiduels).
Les impacts négatifs potentiels de ces différentes infrastructures communes sur l‟environnement
peuvent être temporaires (pendant la phase chantier) et permanents (sur la durée de vie des
ouvrages projetés), directs et indirects.
L‟évaluation de ces impacts est le résultat du croisement entre l‟état initial réalisé, la description du
projet technique basée sur les données disponibles préparées par le bureau technique de la MASEN et
le retour d‟expérience.
Rappel des travaux à réaliser
En phase des travaux les principales composantes du complexe solaire à construire concernent
essentiellement :
Ainsi, dans une démarche d‟exhaustivité et afin d‟éviter toute redondance au niveau de la rédaction de
cette partie du rapport, les impacts et mesures de ces différentes infrastructures diverses et liées,
seront traités suivant trois étapes du projet : conception, travaux et exploitation. Ces impacts et
mesures seront exprimés à deux niveaux :
Impacts négatifs communs à toutes les infrastructures étudiées ;
Impacts négatifs spécifiques à chaque infrastructure si nécessaire.
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6.2 Impacts positifs
Les principaux apports du projet de construction des différentes infrastructures communes du
complexe solaire de Ouarzazate seraient :
La création d‟emplois pendant la phase des travaux. En effet, les travaux mis en œuvre pour
l‟installation et/ou la construction des différentes infrastructures communes étudiées
nécessiteront le recours à de la main d'œuvre locale, généralement disponible et peu coûteuse.
Les entreprises chargées des travaux recrutent localement pour les opérations de terrassement,
de construction et d'installation de pylônes ou poteaux électriques, etc qui ne nécessitent
aucune qualification particulière ;
Des emplois temporaires pourront être créés pour les travaux de génie civil, l‟assemblage et
l‟installation des pylônes, le déroulement et l‟installation des câbles ainsi que pour le transport
de matériaux. Les travaux d‟ouverture de voies d‟accès seront aussi assurés par de la main
d‟œuvre locale ;
A ces emplois temporaires créés directement par les travaux, il faut aussi ajouter la création
d'emplois indirects liés à la logistique nécessaire pour le personnel venu de l'extérieur ;
Globalement, la demande en biens et services augmentera et stimulera temporairement
l'économie locale ;
En raison des faibles revenus au niveau local et de la part importante de personnes en dessous
du seuil de la pauvreté relative dans certaines parties de l'aire d'étude, la distribution de salaires
ne peut qu'avoir un impact positif sur la population.
En phase d‟exploitation, le programme de développement du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate aura certainement une série d‟impacts positifs imbriqués les uns induisant les autres. Ainsi
les impacts positifs directs liés aux infrastructures de viabilisation du site prévues (routes intrasites et
de déviations, alimentation en eau, électricité, clôtures, etc.) induisent directement ou/et
indirectement d‟autres impacts positifs sur les variables du milieu humain notamment :
L‟amélioration et l‟élargissement de l‟accès aux services sociaux de base (éducation, santé,
habitat salubre, routes, etc.) grâce au désenclavement d‟un certain nombre d‟habitants suite à
la mise en service de la route de déviation ;
Le développement d‟activités économiques génératrices de revenus dans les secteurs de
l‟agriculture, du commerce, de l‟artisanat, etc.) grâce aux emplois créés par la mise en œuvre
du plan de développement.
Ceci se traduira par une amélioration des indicateurs démographiques locaux (pauvreté, chômages,
émigrations, scolarisation, etc.) et permettra par conséquent de lutter contre la pauvreté et
l‟exclusion.
La mise en œuvre du plan de développement du complexe énergétique solaire de Ouarzazate en
général et l‟aménagement de la route de déviation en particulier, renforcée par les autres
programmes prévus par la DPE de Ouarzazate (dédoublement de la RN 10) et par la commune de
Ghassate et (aménagement de pistes) vont permettre en plus de la viabilisation du site, de satisfaire
en partie la demande pressante de la population pour un meilleur accès au réseau routier. Ceci va
aider au désenclavement des douars rapprochés au site en améliorant les conditions de transport de
personnes et de marchandises.
Ainsi, plusieurs impacts positifs directs et indirects sont attendus tels que :
Des impacts positifs sur les services sociaux
L‟appui à la mise en œuvre du plan communal de développement (PCD) en matière
d‟alimentation en eau potable principalement au niveau des douars Agouddim Izerki, Oum
Romane, Essour et Iznaguene ;
La contribution à la résolution de certains problèmes de l‟infrastructure éducative de base
(sanitaires, électricité, entretien ;…), afin de réduire le taux d‟analphabétisme qui est alarmant
dans les douars de l‟air d‟étude en particulier chez les femmes ;
L‟amélioration de la couverture en services de soins des populations par l‟équipement des
infrastructures et l‟affectation du personnel soignant ; etc.
Des impacts positifs sur les activités économiques
Sur les secteurs économiques, le désenclavement des douars permettra :
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D‟inclure la commune de Ghassate dans les circuits touristiques en développant un tourisme
scientifique intégrant la visite de la station solaire et en mettant en valeurs le potentiel
touristique existant ;
D‟encourager et de formaliser l‟activité principale liée au secteur de l‟artisanat (tissage de tapis.)
à travers la création d‟associations féminines et l‟organisation de sessions de formation.
La dynamique ainsi créée et la création d‟emploi conséquente vont contribuer à l‟amélioration des
indicateurs démographiques de la zone notamment par :
L‟inversion de la tendance particulièrement régressive (-2.4%) de la population au niveau de la
commune de Ghessat (farinage de l‟intensité de l‟exode rurale et stabilisation des effectifs) ;
La réduction du taux de chômage (75% la population en âge d‟activité actuellement dont plus
de 93% de la population féminine) et renforcement de la lutte contre la pauvreté et la
vulnérabilité des populations locales notamment par l‟encouragement des initiatives dans le
cadre de l‟INDH.
Le tissu associatif local peut jouer, par l‟intermédiaire de conventions de partenariat divers, un rôle
fondamental pour le renforcement de ces impacts.
Enfin, la réalisation de la route de déviation de la piste traversant le site assurera une forte protection
de la population riveraine dont celles des douars Tasselmant, Oum Roman, et Agouddim Izerki, contre
tout éventuel accident pouvant survenir à l‟intérieur du site
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Mesures
Les terres à proximité des différentes infrastructures communes (réservoir d‟eau principal, poste
électrique, locaux techniques, plates formes de pylônes, etc) doivent être protégées contre tout risque
dû au ruissellement des eaux de pluie et contre les risques d'érosion.
Mesures contre la modification du réseau hydrographique et érosion du sol
Pour éviter une perturbation du système d'écoulement des eaux de surface, et assurer un bon
fonctionnement au niveau et autour des différentes infrastructures communes, les aires bétonnées
seront limitées aux pistes et aires de manutention. Un système de drainage adéquat des eaux
superficielles est à mettre en place. Dans ce sens, une étude hydrologique est actuellement en cours
de validation par MASEN. Ses résultats permettront d‟identifier les solutions de gestion adéquate des
eaux pluviales intrasites et le long du tracé de la route de déviation.
L‟installation des pylônes évitera les zones instables soumises aux aléas géologiques telles que les
rebords des lignes de crêtes et les pentes raides. Ainsi, lors de leur exploitation, ils n‟auront pas
d‟impact sur la géologie locale ni sur le sol.
Dans le cas général, certaines mesures de conservation du réseau hydrique peuvent réduire l'érosion.
Ces solutions peuvent être divisées en deux catégories :
Aménagement paysager des abords des différentes infrastructures étudiées. Dans ce
sens, une charte paysagère est en cours d‟élaboration par MASEN. Dans tous les cas et afin de
limiter les effets de l‟érosion sur le site, le projet dans sa globalité prévoira de laisser la
végétation reprendre ses droits. En effet, les infrastructures communes ne constituent pas un
obstacle majeur à la croissance de la végétation
Mise en place des aménagements hydriques divers qui relèvent des techniques classiques
du génie rural, dont les principes sont :
o Limiter la concentration du ruissellement ;
o Organiser l‟écoulement des eaux ;
o Protéger les zones où les inondations et les dépôts intempestifs provoqueraient des
dégâts importants.
Pour organiser l‟écoulement des eaux, on peut avoir recours à trois types d‟ouvrages :
Les bandes enherbées (non adaptées au site compte tenu des conditions de sols et
climatiques) ;
Les fossés ;
Les drains ;
Des seuils en gabion le long des ravins.
Les effets d'écoulement des eaux de précipitation peuvent être éliminés en installant un système de
drainage et un bassin de récupération des eaux pluviales dans l'enceinte du poste électrique, réservoir
d‟eau et locaux techniques.
Protéger les zones où les inondations et les dépôts intempestifs provoqueraient des
dégâts importants
Les bassins d‟orage (ou bassins de retenue), auxquels on associe parfois des bassins décanteurs, sont
les principaux ouvrages de protection du poste électrique, du réservoir d‟eau, et des autres locaux
techniques des infrastructures étudiées.
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Impacts résiduels faibles.
Mesures contre la pollution de la ressource en eau et du sol
Un réseau de drainage permettra d‟éviter toute contamination des cours d‟eau ou chaabas limitrophes
aux différentes infrastructures communes étudiées.
Afin de mieux contrôler les rejets liquides au niveau de l‟ensemble du complexe solaire y compris les
différentes infrastructures communes étudiées et mieux agir en cas de fuite et / ou de contamination
des eaux superficielles et du sol, il faut opter pour un réseau d‟assainissement fonctionnant en mode
séparatif « eaux vannes - eaux pluviales ». Ainsi : Les eaux vannes seront collectées in site par le
réseau de collecte. Les eaux pluviales seront collectées in site par le réseau de collecte des eaux
usées. Leur évacuation hors site du complexe pourra se faire directement dans le réseau
hydrographique. Ces eaux pluviales ne sont pas susceptibles d‟être polluées.
Au niveau du poste électrique 60/22 kV, aucun transformateur au pyralène ne sera mis en place. De
préférence, un transformateur sec sera utilisé. Si cela n‟est pas possible, un transformateur à huile
devra être disposé sur des rétentions. En effet, pour empêcher toute éventuelle contamination locale
du sol, un bac étanche sera placé sous le transformateur et relié à une fosse étanche déportée afin de
pouvoir récupérer l'huile si des fuites se produisent.
L‟avifaune, essentiellement celle qui est migratrice, risque de voir sa mortalité augmenter par
percussion sur les lignes, ou bien par électrocution. Les rapaces diurnes en particulier, groupe très
patrimonial, risquent d‟être affectés. On peut analyser de la manière suivante la dangerosité des
lignes prévues (Cf. Carte n°9) :
Les lignes à moyenne tension (22 kV) prévues dans la partie Est du site du complexe sont
essentiellement orientées Nord - Sud, et seront bien à l‟intérieur du plateau, secteur où les
migrateurs passent surtout en altitude. De ce fait, elles sont a priori peu dangereuses ;
La partie sud de la déviation de la ligne 60 kV est orientée d‟Est en Ouest, et constitue un
obstacle pour les migrateurs se déplaçant le long d‟un axe Nord-Sud ; de plus, elle est prévue
comme franchissant une série de ravins et d‟extrémités de plateaux, secteur très favorable aux
ascendances thermiques recherchées par les Rapaces. Ce secteur est donc jugé dangereux pour
l‟avifaune ;
La partie ouest de la dérivation de la ligne 60 kV est orientée Nord-Sud, en bordure du plateau
du complexe. En cas de vent d‟Est ou d‟Ouest, les rapaces et autres espèces qui planent
tendent à suivre le bord de ces reliefs, pour y profiter de conditions de vol particulières. Ce
secteur est donc jugé dangereux pour l‟avifaune.
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Mesures
Infrastructures routières
A chaque fois qu‟une route va traverser un oued, il faut prévoir un fort dimensionnement des buses
d‟écoulement de l‟eau, afin d‟éviter de perturber le flux hydrique en aval (ainsi que pour garantir la
pérennité de l‟ouvrage).
Infrastructures électriques
Le tracé des tronçons de ligne jugé dangereux (déviation de la ligne 60 kV) devrait être modifié. Le
tracé alternatif proposé ne mesure que 1 à 6 km (au lieu des 12,8 km initialement prévus), et la
pose de ligne y est plus aisée, à cause d’un relief moins accidenté (Cf. Carte n°9) :
La partie sud devrait être effectuée plus au Nord, près des limites du complexe solaire, afin
qu‟elle se trouve essentiellement sur le plateau, en évitant le système de gorges du sud du
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plateau ; tout la partie orientée d‟Ouest en Est devrait être balisée au moyen de spirales de
visualisation, selon les normes classiques en vigueur en Europe ;
La partie ouest devrait être effectuée à au moins 100 m du bord du plateau (y compris les
reculées entaillant le plateau).
Enfin, au voisinage et/ou au niveau de l‟ensemble des chantiers montés, les fossés, chaabas, et cours
d‟eau doivent être maintenus propres et dégagés, afin de respecter l‟écoulement des eaux et la
biodiversité
Mesures
Cf. mesures proposées dans le chapitre ci-dessus pour la mortalité des oiseaux.
Par ailleurs, le complexe doit être construit en zone B de la réserve de Biosphère. Il serait sans doute
judicieux de modifier le zonage actuel, qui est resté à l‟état de proposition, afin d‟étendre la zone C de
développement de Ouarzazate, de manière à inclure le site du complexe et ses infrastructures
annexes ici prévues.
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6.3.3 Impacts négatifs sur le milieu humain et mesures associées
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts sur l‟urbanisme et l‟habitat, aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
6.3.3.2 Foncier
Le foncier ne fait l‟objet d‟aucun impact particulier pour l‟ensemble des composantes du plan de
développement intrasite (voirie, réservoir d‟eau, lignes et poste électriques, etc) du fait que le terrain
de statut juridique « collectif » a déjà été acquis par l‟ONE en qualité d‟acquéreur conformément à la
réglementation en vigueur. Cette cession a été suivie de la déclaration de commande entre l‟ONE et
MASEN. L‟ensemble des autorisations et des pré-requis ayant été obtenus ainsi que l‟attestation de
vocation non agricole du terrain. Aucune objection n‟a été noté de la part des habitants ou/et des
délégués ou « Naibs » de ces terres collectifs.
Le tracé de la route de déviation pour desservir le douar Tasselmante emprunte une piste déjà
existante. Le choix de ce tracé a été retenu en concertation avec les autorités locales, les élus, les
représentants des départements techniques provinciaux et les habitants. Aucune observation
quelconque n‟a été notée à ce sujet au cours des prospections et des entretiens réalisés lors des
missions de terrain.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts sur le foncier, aucune mesure de réduction n‟est préconisée. L‟acquisition du
terrain du site a été accompagnée d‟une indemnisation des ayants droit suivant la réglementation en
vigueur.
6.3.3.3 Populations
Impacts
Les principales infrastructures communes pouvant impacter sur la population locale sont essentiellement la route
d‟accès au site et la route de déviation. En effet :
Pour la route d‟accès au site, c‟est le point de croisement ou de jonction avec la RN 10 qui pose
un certains nombre de problèmes liés aux risques d‟accidents routier dans le cas de circulation
dans les deux sens à ce niveau de croisement vue la mauvaise visibilité lié à la topographie
locale. L‟emplacement du giratoire de croisement est situé au niveau d‟un col avec des
descentes de part et d‟autre ce qui limite très fortement la visibilité pour les conducteurs ;
Pour la route de déviation (qui a été conçue suite aux recommandations de l‟EIE cadre réalisée
en 2010), les habitants de 5 douars (Tasselmante, Oum Romane, Essour, Iznaguene et
Agouddim), empruntent la piste qui traverse le site et sont directement concernés par cette
route de déviation. Les habitants de Tasselmante, le douar le plus proche (1 km environ au
Nord - Est du complexe solaire) se plaignent du rallongement de quelques kilomètres de la
route de déviation par rapport à la longueur de la piste actuelle. Les habitants des autres
douars surtout Oum Romane, Essour (situés à 3 km environ de la limite du site) réclament que
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la route de déviation ne doit pas s‟arrêter à Tasselmante et doit être rallongée pour les
desservir.
A signaler que techniquement, la réalisation de la route d‟accès au site ainsi que la desserte intrasite
permettra de fournir des couloirs de transport pour l'équipement et le personnel pendant les phases
travaux et exploitation du complexe solaire. La réalisation de la route de déviation de la piste
traversant le site assurera une forte protection de la population riveraine dont celles des douars Izerki,
contre tout éventuel accident pouvant survenir à l‟intérieur du site.
Impacts permanents forts pour la route d’accès et modérés pour la route de déviation.
D‟autre part, Malgré les efforts d‟information et de concertations déployés par MASEN dans
l‟élaboration du plan de développement du site du complexe énergétique solaire de Ouarzazate,
certaines associations se plaignent du manque d‟informations précises sur les différentes composantes
du plan de développement.
Mesures
Pour la route d’accès au site, il est important de :
Revoir la conception de l‟emplacement du giratoire de croisement avec la RN 10 et le déplacer
à 800 m plus loin dans la direction de Sakoura (vers Errachidia). A ce niveau la visibilité est
parfaite et les risques d‟accidents seront minimisés ;
Se concerter avec la DPE sur les contraintes techniques à respecter notamment le
dédoublement de la RN 10 en cours d‟étude ;
Prévoir un plan et une configuration du giratoire conformément aux normes techniques ;
Prévoir des panneaux de signalisation de la station solaire, de limitation de vitesse et de
ralentisseurs.
La route d‟accès au complexe se termine à la porte d‟entrée prévue à la frontière Sud Est du site. Elle
sera munie d‟une signalisation efficace pour assurer sa visibilité à partir de la RN 10.
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée à 80 km/h (excepté de
grands camions, où la limitation de vitesse devrait être 40 km/h).
A la sortie de la route d‟accès au site vers le carrefour, la vitesse de circulation des véhicules devra
être limitée à 30 km/h.
Le raccordement de cette route de déviation à la RN10 sera effectué au niveau de la section de RN10
en face du poste ONE existant. Un carrefour de type plan ou plan élaboré sera implanté à
l‟intersection RN10/piste actuelle menant vers douar Tasselmante.
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée de 100 km/h à 80 km/h.
A la sortie de la route d‟accès au site vers le rond point, la vitesse de circulation des véhicules sera
limitée à 30 km/h.
D’autre part, il est nécessaire d’organiser une séance d’information et de concertation
appuyée par une brochure explicative de plan de développement du site au profit des
associations actives dans la zone. Ces associations peuvent devenir des partenaires
facilitateurs pour l’aboutissement dans de meilleures conditions des réalisations du plan
de développement du site.
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Pour l’information des populations :
MASEN a, depuis le démarrage du projet, attaché une grande importance au mécanisme de
consultation publique afin d‟informer la population et de recueillir leurs éventuelles suggestions et
remarques.
Mesures
Informer les habitants des douars de la zone et plus particulièrement les bergers sur la structure des
composantes du plan de développement et les inciter à y adapter les déplacements de leurs
troupeaux (en concertation avec les délégués des groupements ethniques concernés).
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts sur l‟urbanisme et l‟habitat, aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
6.3.3.6 Paysage
Impacts
L‟absence de relief au niveau du complexe solaire support des infrastructures communes intrasites est
en faveur de très faible possibilité de vision lointaine et de covisibilité.
Le poste électrique et le réservoir d‟eau principal étant situés à la limite Est du site, ils seront
faiblement visibles par rapport au douar Igherm Amellal. Il convient de signaler que ces deux
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infrastructures seront clôturées. Le réservoir d‟eau sera sous forme de cuvette semi enterrées ou
enterrées
Le tronçon du tracé de la route de déviation en contrebas du plateau, les lignes électriques 22 kV et le
poste 60/22 kV seront faiblement visibles des douars bordant la rive gauche d‟Izerki (Igherm Amellal,
Taferghouste et Tidgheste).
D‟autre part, l‟intégration d‟une ligne électrique dans le paysage dépend tout d‟abord du choix du
fuseau de moindre impact et de la localisation des pylônes ou poteaux par rapport aux points de vue
principaux. Ainsi, une ligne électrique peut être mal perçue si elle longe ou traverse une vallée très
visible de plusieurs points de vue : un village, un pont, un promontoire, une route ou un sentier par
exemple. L‟intégration visuelle d‟une ligne électrique dépend également de la structure paysagère.
Elle s‟intégrera relativement bien dans un paysage de structure complexe, par exemple dans un
paysage agricole non remembré où la trame bocagère composée d‟éléments diversifiés (haies
arborescentes, arbres solitaires, talus, chemins creux, etc) aide à dissimuler un nouvel équipement
industriel. A l‟opposé, une ligne électrique restera visible dans un paysage homogène, une steppe ou
une grande parcelle d‟agriculture mécanisée par exemple.
Dans le cas de la partie déviée de la ligne 60 kV, l‟aire traversée est ravinée avec toute fois un
caractère topographique plat. Cette ligne ne sera perceptible que de la RN10. Aucun habitat ne sera
impacté de point de vue paysager.
D‟autre part, et suite aux recommandations de la direction régionale des Eaux et Forêts de
Ouarzazate, la clôture du site pourra être renforcée par l'installation d'une bande à base des
plantations forestières. Les espèces à mettre en places (Jujubier, Tamaris et Schinus molle).
Impacts nuls.
Mesures
Aucune mesure spécifique n‟est proposée.
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Les servitudes créent en général des contraintes pour l'implantation des ouvrages essentiellement
celles d‟ordre électrique. Ces ouvrages doivent s'adapter à celles-ci.
Dans le cas des infrastructures communes étudiées, aucune contrainte liée aux servitudes techniques
n‟est signalée.
Impacts nul.
Mesures
Les câbles et les supports des tronçons de lignes projetées ne peuvent dépasser la côte de servitudes
de faisceaux hertziens émis par le relais de télécommunications. Il convient donc d‟éviter ces zones
altitudinales de dégagement radioélectrique.
Il importe également que les lignes aériennes s‟écartent des cônes d‟envol des aérodromes. Ce qui est
grandement assuré dans le cas des lignes étudiées. Il convient aussi que l‟implantation des pylônes ou
poteaux essentiellement du dernier tronçon de la ligne 60/22 kV avant son entrée au poste ONE
existant respecte les distances de recul par rapport à l‟axe de la RN 10.
6.4.1.1 Climat
Impacts
Les chantiers de construction des différentes infrastructures communes objets de cette EIE n‟ont pas
d‟impact sur le climat.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impact du projet, en phase chantier sur le climat, aucune mesure de réduction n‟est
préconisée.
6.4.1.2 Air
Impacts
Les rejets dans l‟atmosphère occasionnés lors de la phase des travaux seront essentiellement sous
forme de :
Rejets de gaz par les installations de combustion, gaz d‟échappement des engins et des
camions ;
Emissions de poussières soulevées par les véhicules apportant le matériel sur les sites des
différentes infrastructures communes ;
Dispersion accidentelle de produits chimiques gazeux.
En effet, des camions citernes seront utilisés pour l‟approvisionnement au début de la phase des
travaux, essentiellement avant la réalisation de la conduite d‟eau ONEP. D‟autre part, plusieurs engins
de chantiers et camions de différentes catégories arriveront aux sites des différentes infrastructures
étudiées (approvisionnement en matériaux de construction, livraison des équipements, etc). Ainsi,
peuvent être utilisés :
Des camions de petite taille permettant de livrer la plupart des équipements et des
approvisionnements ;
Des camions de taille moyenne seront utilisés pour le transport des équipements tel que les
pipes, les structures métalliques, etc ;
De camions de grande taille, soit des camions spéciaux qui seront nécessaires pour certaines
composantes de très grande taille cas du transformateur, etc.
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Ces camions et engins divers emprunteront essentiellement la RN10 avant d‟atteindre la route d‟accès
au site.
Ces émissions seront similaires à tout chantier de travaux et sont ponctuelles.
Mesures
Afin de minimiser ces impacts :
Les engins et camions de chantiers doivent être bien entretenus et respecteront les normes en
vigueur. Ils doivent être choisis de manière à réduire au maximum les odeurs, fumées et
poussières ;
Un arrosage léger des pistes d‟accès sera nécessaire pour limiter les soulèvements de
poussières ;
L‟utilisation de camions bâchés sera privilégiée.
6.4.1.3 Sol
Impacts
Lors de la phase des travaux de construction de ces principales infrastructures communes, le sol
subira différents travaux superficiels :
Pour la création des voiries internes assurant l‟accès aux différentes infrastructures ;
Pour l‟installation des locaux techniques dont ceux de protection contre l‟incendie, le poste de
surveillance, le poste de sécurité à l‟entrée du site, etc ;
Pour l‟installation du poste électrique 60/22 kV.
Dans ces cas, les principaux travaux prévus au niveau de ces locaux sont ceux :
o Des clôtures ;
o Du système d‟alimentation en eau ;
o Des réseaux d'assainissement local comprenant :
o Le réseau d‟égout des eaux usées du local de gardien ;
o Le réseau de drainage des eaux pluviales de la plate-forme.
Pour l‟installation du poste électrique, en plus des travaux communs cités ci-dessus, des travaux
spécifiques seront nécessaires pour l‟installation des principaux éléments suivants :
Le filtre de drainage ;
Le drain des huiles du transformateur ;
Les ouvrages industriels (Bâtiment pour le poste préfabriqué, fosse de la cellule du
transformateur, drain des huiles pour l‟évacuation des huiles de fuite des transformateurs,
bassin de rétention des huiles, fosses de lovage, etc) ;
Les caniveaux des câbles ;
Les autres bâtiments annexes : bâtiment de commande, local du groupe électrogène, bâtiment
des batteries condensateurs.
Pour l‟installation des lignes électriques, les principaux travaux prévus sont :
Démantèlement des pylônes existants pour la ligne 60 kV ;
Confection des fouilles ;
Positionnement des embases ;
Bétonnage au niveau des plateformes de pylônes ou poteaux électriques ;
Etc.
Les principaux impacts potentiels sur le sol pouvant être liés à cet ensemble de travaux sont les
suivants :
Imperméabilisation du sol ;
Tassement du sol ;
Erosion du sol ;
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Pollution chimique.
Imperméabilisation du sol
En phase travaux, l‟imperméabilisation des sols sera enregistrée au niveau :
De la piste d‟accès au site, la desserte intrasite ainsi que les différentes voiries ;
Du réservoir d‟eau principal ;
Du poste électrique 60/22 kV ;
De l‟emplacement des pylônes des différentes lignes 60 kV et 22 kV ;
Des différents locaux techniques dont ceux de protection contre l‟incendie, le poste de
surveillance, le poste de sécurité à l‟entrée du site ;
De la route de déviation longeant le site du complexe solaire vers sa partie Est et desservant
douar Tasselmante.
Du fait que les caractéristiques géologiques et géotechniques locales sont, en faveur d‟un massif de
conglomérats et d'alluvions grossières présentant de bonnes caractéristiques géotechniques, les
dispositions pratiques suivantes peuvent être proposées :
Fondation des ouvrages projetés dans la formation alluvionnaire ou conglomératique ;
Profondeur de fondation minimum de 5 à 6 m sous le terrain naturel ;
Ancrage minimum de 0,50 m dans la couche alluvionnaire, ou dans la couche conglomératique,
14
quand elle est rencontrée ;
Adoption d‟un taux de travail sécuritaire de 3,5 kg/cm².
D‟autre part, les terrains au niveau du site du complexe sont plats et caillouteux, ce qui diminuera
fortement le besoin de terrassement pour la mise en place des infrastructures communes.
Cette opération sera plus nécessaire le long du tracé de la route de déviation. Ce tracé étant en phase
d‟étude, aucun bilan Déblai - remblai n‟est disponible à l‟etat actuel.
L‟imperméabilisation des sols implique des impacts indirects, liés à la production de béton :
consommation de ressources naturelles épuisables (granulats), consommation d‟eau, rejets
atmosphériques des fours pour produire le ciment, consommation éventuelle d‟adjuvants polluants,
etc.
14
Pour certains ouvrages, sollicités horizontalement (vents-séisme), cas des pylônes des lignes électriques, l'ancrage peut être
plus important et déterminé par un calcul de stabilité aux sollicitations horizontales
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Cependant, la mise en place des plates formes des infrastructures communes risque de modifier
localement l‟écoulement superficiel. Le compactage des terres de remblai peut conduire à une
réduction localisée de la perméabilité du sol et canaliser ainsi les ruissellements de surface.
Mesures
L‟ensemble des impacts temporaires dus aux chantiers de construction sont très localisés dans
l'espace et sont temporaires. Ils peuvent être écartés en surveillant les travaux de chantier et en
évitant le stockage de produits nocifs sur place.
Au démarrage des travaux, une préparation du terrain sera réalisée afin de matérialiser les voies
principales de circulation. Par ailleurs, des précautions doivent être imposées aux entreprises chargées
d'effectuer les travaux. On cite alors :
Chaque entreprise responsable des travaux mobilisera et développera les installations temporaires et
identifiera les aires de déchargement. Les installations temporaires comprendront :
Les aires de transit ;
Les aires de stationnement pour les employées ;
Les magasins temporaires,
Une base vie - roulotte avec des installations électriques, service téléphone et internent,
sanitaires, etc ;
Une loge de gardien temporaire ;
Les conteneurs ou local doté d‟un système de collecte temporaire des déchets solides in site.
L‟ensemble des sites des chantiers sera remis en état après travaux.
D‟autre part, une centrale à béton temporaire sera installée en phase des travaux. Elle comprendra
une unité de stockage de ciment et une unité de fabrication du béton. Cette installation sera située au
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niveau de l‟aire temporaire de déchargement. Une unité de concassage est déjà en place sur le lit de
l‟oued Izerki, cette unité pourra être sollicitée lors de la phase des travaux sous réserve que le produit
fini soit conforme aux normes et qu‟elle répond aux critères environnementaux.
Des aires de parking pour les engins de chantier seront identifiées à proximité des aires d‟activités.
Plusieurs zones à l‟intérieur du complexe solaire seront désignées temporairement au stockage de
matériaux. Des sites d‟emprunt seront identifiés par les entreprises chargées de la construction. Ces
sites devront être les plus proches du complexe solaire.
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un plan de terrassement harmonieux avec le paysage et facilitant au maximum une repousse
végétale.
Les déblais et remblais seront stabilisés, drainés et replantés quand requis et possible.
Les sols seront stabilisés immédiatement après la fin des interventions sur le milieu.
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Le compactage des terres de remblai peut conduire à une réduction localisée de la perméabilité du sol
et canaliser ainsi les ruissellements de surface. A l'inverse, les terres meubles utilisées pour le
remblaiement autour des locaux prévus pour les différentes infrastructures communes peuvent
augmenter la perméabilité verticale du sol et faciliter l‟infiltration des eaux de surface polluées vers les
eaux souterraines essentiellement autour du local du transformateur du poste électrique 60/22. Ce
risque demeure toutefois très négligeable du fait du caractère stérile Des formations géologiques
sous-jacentes.
Les surfaces imperméabilisées crées auront ainsi une influence sur les écoulements pluviaux.
Cependant, la surface imperméabilisée restera faible au regard de la surface totale du site (moins de
1,3%). De plus, ces surfaces ne sont pas d‟un seul tenant, ce qui permettra l‟infiltration des eaux sur
l‟ensemble du site.
D‟autre part, lors des travaux de construction, des fuites d'hydrocarbures peuvent se produire sur des
engins de chantier et polluer ponctuellement et de façon limitée le sol et de là, les eaux souterraines.
Or, la nappe au droit des sites de chantier est très peu vulnérable :
Au niveau de la zone d‟étude, il n‟existe pas de nappe d‟eau souterraine générale d‟intérêt
patrimonial ;
Dans les puits situés aux alentours du site d‟étude, La profondeur du plan d‟eau est située à
plus de 10 m de profondeur ce qui est en faveur une épaisseur de zone non saturée importante
permettant la protection de cette nappe ;
au droit du site, des forages pétroliers effectués par le service de l‟eau de Ouarzazate n‟ont
décelé aucune venue d‟eau.
Toutefois, et quelque soit la sensibilité de la nappe d‟eau souterraine gîtant au-dessous des aires de
chantier, une bonne gestion des produits polluants en phase de chantier est nécessaire.
Les effets des travaux de construction des différentes infrastructures communes sur les ressources en
eau sont temporaires et très localisés dans l'espace et sont de courte durée.
Mesures
Les impacts liés aux travaux de construction des différentes infrastructures communes sur les
ressources en eau sont temporaires et très localisés dans l'espace et sont de courte durée. Ils peuvent
être écartés en surveillant les travaux de chantier et en évitant le stockage de produits nocifs sur
place.
Les mesures compensatoires prévues pour la protection des sols permettront également
d’éviter une pollution accidentelle des eaux superficielles et souterraines.
L‟utilisation de substances dangereuses sera limitée au maximum lors du chantier. Elle concernera
l‟entretien des véhicules et engins de chantier et les produits nécessaires aux travaux. Aucun stockage
important ne sera réalisé. Tout stockage de produits polluants se fera sur rétention et sur zone
imperméabilisée.
Seule la circulation des camions pourra être à l‟origine de production de poussières susceptibles de
contaminer les eaux pluviales. Tous les véhicules circulant ou stationnant sur les sites de chantiers
seront conformes aux normes en vigueur et correctement entretenus (à l‟extérieur des sites de
préférence).
Pour les lignes électriques 22 kV et 60 kV (déviée hors site du complexe solaire de Ouarzazate), les
pylônes seront éloignés des eaux de surface et des zones où la nappe pourrait être vulnérable.
En cas de fuite accidentelle de produits polluants, une contamination des eaux sera de plus prévenue
par la disposition de produit absorbant.
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Rapport - 10/08/2012 Page 128
6.4.2 Impacts négatifs sur le milieu biologique et mesures associées
Mesures
La perturbation de la faune ne pourra être atténuée pour l‟avifaune qu‟en effectuant l‟essentiel
des travaux hors période de nidification (qui se situe entre mars à mai). Après travaux, la faune
se réinstallera très probablement dans l‟ensemble des sites favorables, dans le site du complexe
solaire, et sur ses marges.
Le risque de dépôt de déblais sera annulé par une interdiction stricte de ces dépôts dans les
milieux de pente ; les déblais devront être soit recyclés sur site, soit accumulés sur site, en
milieu de reg de plateau.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impact du projet, en phase chantier sur les aires protégées, aucune mesure de
réduction n‟est préconisée.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impact du projet, en phase chantier sur l‟urbanisme, aucune mesure de réduction n‟est
préconisée.
6.4.3.2 Foncier
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 129
Impacts
Le terrain du site du complexe solaire support des infrastructures communes étudiées étant acquis par
MASEN, les chantiers de construction de ces différentes infrastructures n‟auront pas d‟impact sur le
foncier.
Le tracé de la route suit une piste existante praticable (Cf. § 6.3.3.2.).
Impacts nuls.
Mesures
Aucune mesure de réduction n‟est préconisée en phase travaux. Les ayants droit ont été indemnisés
selon la réglementation en vigueur.
6.4.3.3 Population
Impacts
Les infrastructures d‟eau et de sécurité n‟induisent pas d‟impacts spécifiques en phase des travaux.
Infrastructures routières
Les principaux impacts négatifs prévisibles en phase de construction des trois routes (d‟accès au site,
de déviation et de desserte dans le site) concernent essentiellement :
L‟intensification du trafic routier local et perturbation de la circulation sur la RN 10. En effet, des
camions citernes seront utilisés pour l‟approvisionnement au début de la phase des travaux,
essentiellement avant la réalisation de la conduite d‟eau ONEP. D‟autre part, plusieurs engins de
chantiers et camions de différentes catégories arriveront au site du complexe en phases travaux
et exploitation (approvisionnement en matériaux de construction, livraison des équipements.
Ainsi, peuvent être utilisés :
o Des camions de petite taille permettant de livrer la plupart des équipements et des
approvisionnements ;
o Des camions de taille moyenne seront utilisés pour le transport des équipements tel
que les pipes, les structures métalliques, etc ;
o De camions de grande taille, soit des camions spéciaux de charge (12-15 m et plus)
qui seront nécessaires pour certaines composantes de très grande taille cas de la
turbine, le condensateur, les générateurs de vapeur, le transformateur, la chaudière,
etc.
Ces camions et engins divers emprunteront essentiellement la RN10 avant d‟atteindre la route
d‟accès au site.
Cet ensemble de trafic routier supplémentaire s‟ajoutera au trafic habituel lié à cette voie
nationale ;
Les risques d‟accidents liés à l‟intensification du trafic surtout en poids lourds et en machines de
chantier ;
La topographie locale très vallonnée ;
Les nuisances sonores et des émissions de poussières. La densité de population étant très faible
(pas d‟habitation à proximité) ces nuisances seront donc limitées.
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Rapport - 10/08/2012 Page 130
Impacts temporaires modérés.
Infrastructure électrique
Encombrement de la RN 10 lors du transport du transformateur, des pylônes ou poteaux
électriques, des câbles électrique, etc. Cet encombrement causera une gêne temporaire de la
circulation et risque d‟accidents essentiellement au niveau des sections de cette route à la
circulation en double sens s‟effectue avec gêne ;
Risque de coupure d‟électricité pour la déviation de la ligne existante 60 kV.
Mesures
Mesures contre les impacts liés à l’installation des chantiers
Elaboration d‟un planning optimal de réalisation des travaux prévoyant de commencer par la
réalisation de la route de déviation afin de permettre aux populations de l‟emprunter et libérer
la piste actuelle qui traverse le site pour son réaménagement et pour la construction des autres
composantes du POD ;
Une fois la route de déviation en service, interdire l‟accès au site du complexe à toute personne
étrangère aux chantiers et éviter par là tous les risques d‟accidents ;
Mises en place de toutes les mesures classiques de protection de l‟environnement au niveau des
bases vie des chantiers, notamment par :
o La limitation des accès aux enceintes des chantiers ;
o La limitation au strict nécessaire le décapage, l'excavation, etc ;
o La gestion au mieux des engins de chantier en vue d'éviter toute source de
contaminations par les huiles et les hydrocarbures ;
o La gestion au mieux des matières dangereuses et des déchets solides ;
o L‟enlèvement en fin des chantiers des équipements, matériaux, installations
provisoires et élimination des déchets et déblais dans des sites autorisés à cet effet ;
o L‟adoption de mesures de sécurités pour les ouvriers ; etc.
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Rapport - 10/08/2012 Page 131
Le principal impact porte sur les déviations de la mobilité des troupeaux par rapports au site du projet
et au tracé de la route de déviation. Ces zones ne seront plus accessibles aux bergers tant en phase
travaux qu‟en phase exploitation. Une clôture sera mise en place autour du site.
Le tracé de la route de déviation et le site du complexe solaire sont situés à distance des zones
d‟agriculture irriguée (rives droite et gauche d‟Izerki). La mise en œuvre du POD n‟impactera ni les
1800 ha de la SAU de la commune de Ghassate ni même l‟offre fourragère. Des milliers d‟hectares de
pâturage restent disponibles.
Mesures
Informer les habitants des douars de la zone et plus particulièrement les bergers sur la structure des
composantes du plan de développement et les inciter à y adapter les déplacements de leurs
troupeaux.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts sur les infrastructures socioculturelles, aucune mesure de réduction n‟est
préconisée.
6.4.3.6 Santé
Impacts
Les effets sur la santé dus au chantier sont liés :
A l‟augmentation du niveau sonore ;
Aux rejets atmosphériques.
Ces impacts sont ponctuels, très limités dans le temps et temporaires. Ces impacts sont d‟autant plus
faibles du faix de l‟éloignement des habitations des aires de chantiers.
Mesures
Les engins utilisés présenteront des dispositifs d'insonorisation afin de réduire autant que
possible les nuisances sonores du chantier. Néanmoins, ces nuisances sont ponctuelles ;
Les normes de rejet des gaz d‟échappement des engins de l‟exploitation seront respectées. Les
engins de chantier sont choisis de manière à réduire au maximum les odeurs, fumées et
poussières.
6.4.3.7 Paysage
Impacts
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Rapport - 10/08/2012 Page 132
Exception faite pour les travaux de chantier, l‟ensemble des infrastructures communes projetées
n‟engendrera pas d‟effets paysagers temporaires spécifiques.
Le chantier entraînera une gêne visuelle ponctuelle pour les riverains liée à la présence d‟engins et de
matériel. Cette gêne pourra être éventuellement ressentie plus au niveau du chantier de construction
de la route de déviation. Le long du tracé seuls les douars de Taferghouste, Tidgheste et Igherm
Amellal auront une covisibilité modérée par rapport au chantier.
Mesures
Les travaux étant ponctuels, il n‟est pas prévu de mettre en place de mesures de réduction.
Impacts nuls.
Mesures
En cas de découverte fortuite de vestiges anciens, MASEN est dans l‟obligation d‟aviser
immédiatement de sa découverte l‟autorité communale compétente. Suite à cet avis, le Ministère de la
culture intervient par l‟entremise de ses représentants afin de réaliser une expertise et de déterminer
les conditions définitives auxquelles seront soumis les travaux, allant jusqu‟à la possibilité de décider
de l‟arrêt provisoire de ces derniers.
Suivant le Décret n° 2-81-25 du 22 octobre 1981 pris pour l‟application de la loi relative à la
conservation des monuments historiques et des sites, toute modification de l‟état des lieux aux abords
de monuments classés ou inscrits ne peut intervenir qu‟après déclaration préalable lors de l‟instruction
du permis de construire.
Impacts nuls
Mesures
Aucune mesure spécifique n‟est proposée.
6.5.1.1 Climat
Impacts
L‟exploitation des différentes infrastructures communs objets de cette EIE n‟a pas d‟impact sur le
climat.
Dans le cas des lignes électriques, la formation des orages, le déplacement et la charge
électrostatique des nuages ne sont gouvernés que par des phénomènes atmosphériques, et sont sans
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Rapport - 10/08/2012 Page 133
relation avec le champ électromagnétique - au demeurant très faible - des lignes à moyenne et haute
tension.
Lorsqu'un orage éclate au-dessus d'une ligne électrique, il arrive bien entendu que la foudre touche
les pylônes ou les câbles, comme d'autres points élevés par rapport à leur environnement (antennes,
arbres isolés...).
La ligne fonctionne alors comme un paratonnerre : les dispositifs de "mise à la terre" installés sur
chaque pylône écoulent le courant de foudre dans le sol.
Mais la foudre peut tout aussi bien arriver à proximité de la ligne, comme c'est parfois le cas pour un
paratonnerre.
Au voisinage immédiat des conducteurs des lignes, les micro-décharges dues à l‟effet couronne
provoquent des réactions chimiques dans l‟air qui conduisent à la formation d‟ozone.
Le fort champ électrique présent à la surface des conducteurs de lignes électriques HT provoque dans
l‟air, au voisinage immédiat de ces conducteurs, des micro-décharges électriques qui entraînent la
formation locale d‟ozone dans de faibles quantités.
Au niveau du sol, une campagne de mesure réalisée à l‟aplomb de lignes 400 000 volts a montré un
accroissement de l‟ordre de 2 µg/m3 (soit 1 ppb15). Il s‟agit d‟une valeur très faible, qui est à la limite
de sensibilité des appareils de mesure, et qui ne s‟observe que dans certaines conditions (absence de
vent en particulier).
Si l‟on tient compte de la faible durée de vie de l‟ozone et de sa dispersion par les courants
atmosphériques, sa production par les lignes à haute et très haute tension est parfaitement
négligeable par rapport à la production naturelle (quelques µg/m 3 la nuit et de 60 à 100 µg/m3 le jour,
en fonction de l‟ensoleillement) et, à fortiori, à celle liée à la pollution industrielle. Elle contribue donc
peu à l‟atteinte des seuils fixés.
6.5.1.2 Air
Impacts
En phase exploitation, la qualité de l‟air pourra être faiblement impactée selon la nature de
l‟infrastructure commune étudiée. Ainsi :
Les infrastructures routières (route de déviation et desserte intrasite) auront un
impact plus positif que négatif. En effet, la macadamisation des pistes actuelles réduira
grandement le dégagement de poussière par le trafic routier. De point de vue émissions des gaz
liées au trafic routier, il ne devrait pas y avoir de dépassements alarmants. A long terme, la
pollution pourrait augmenter avec l‟augmentation du trafic notamment après la mise en service
de toutes les centrales solaires du complexe et le développement socioéconomique de l‟aire
d‟étude ;
La ligne électrique peut être à l‟origine de création d‟ozone (Cf. § 7.5.1.1.) ;
Le poste électrique 60/22 de part son fonctionnement n‟est à l‟origine d‟aucune émission de
poussières, gazeuse ou de dégagement d‟odeur, hormis les poussières éventuelles générées par
la circulation des véhicules pour la maintenance (fréquence faible).
Concernant la création d‟ozone, la quantité négligeable émise n‟engendrera aucune pollution de
l‟air. Seul de l‟Hexafluorure de soufre (SF6) pourrait être dégagé accidentellement.
Le SF6, sous pression, est utilisé sous forme gazeuse dans certains équipements électriques des
postes de transformation (les disjoncteurs). Son usage s‟explique par des propriétés physico-
chimiques particulières : le SF6 est un excellent isolant électrique doublé d‟un excellent fluide
d‟extinction des arcs électriques. Le SF6 est toujours confiné dans des compartiments étanches
indépendants ; dans l‟hypothèse d‟une fuite, les volumes susceptibles d‟être rejetés restent ainsi
15
Terme anglais signifiant "part per billion", soit en français, une partie par milliard, équivalent à 2 µg/m3.
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Rapport - 10/08/2012 Page 134
limités. La pression du gaz (masse volumique) est surveillée en permanence : lorsqu‟une
anomalie est détectée, elle est ainsi rapidement maîtrisée.
Les autres infrastructures étudiées tels que le réservoir d‟eau principal, et les différents locaux
techniques pour le système de surveillance, de sécurité et de protection contre les incendies n‟auront
aucun impact direct sur l‟air.
Mesures
Les impacts de la ligne électrique lors de son exploitation sont liés à la création d‟ozone. Ceux liés à
l‟exploitation des routes seront dus aux émissions de gaz dans l‟atmosphère. Cependant, les
concentrations générées sont minimes et ne présentent pas de risque pour l‟environnement. il n‟est
pas ainsi nécessaire de mettre en place des mesures de réduction et/ou de compensation.
D‟autre part, lors de l‟exploitation du poste électrique, la pression du SF 6 est surveillée en permanence
permettant une détection des fuites très rapide. Lorsqu‟une fuite est détectée, le compartiment
défectueux est alors rapidement changé.
6.5.1.3 Sol
Impacts
Lors de la phase d‟exploitation, les sols, superficiels ou profonds, seront peu impactés par la mise en
service des différentes infrastructures communes. En effet, les travaux de terrassement (compactage
ou apport de terre) seront minimes durant cette phase. Seule la circulation de véhicules des employés
pourra impacter chaque site. L‟impact diffère donc en fonction du nombre d‟employés sur chaque site
(poste électrique, réservoir d‟eau, poste de garde, poste de surveillance cameras, routes, etc).
De plus, il n‟y a pas de risque d‟augmentation de l‟érosion éolienne sur les sites des différentes
infrastructures communes, le sol étant déjà à nu, et à fortiori si la végétation spontanée et sporadique
reprend ses droits.
Aucune modification notable du sol n‟est nécessaire lors de l‟exploitation des différentes
infrastructures communes étudiées.
Toutefois, une ligne électrique aérienne peut être affectée par des éboulements, des coulées de
débris ou des chutes de blocs dans les zones géologiquement instables. La ligne 60 kV traverse des
zones très ravinées en particulier au niveau des bordures Ouest et Sud du site du complexe
énergétique solaire de Ouarzazate.
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 135
De même, au niveau du poste électrique 60/22, le transformateur à huile peut être à l‟origine de
pollutions. Il existe aussi des risques de contamination des eaux locales par les huiles usées et
polluantes et autres produits dangereux pouvant être utilisés pour l‟entretien du poste, en particulier
pour le désherbage des parties gravillonnées.
Mesures
Une formation sera dispensée à tous les employés du site du complexe (y compris ceux exercent au
niveau du postes électriques, les locaux techniques, etc) dès leur arrivée et des exercices pratiques
seront réalisés.
Au niveau du poste électrique, du matériel absorbant devra être mis à disposition à intervalles à
proximité du transformateur et des stockages éventuels d‟huile ou autres produits dangereux. En cas
de fuite ou de déversement, les produits souillés seront collectés et évacués par des filières
spécialisées dans les déchets dangereux.
Il importe de souligner que le transformateur sera conforme à la réglementation relative aux
composés liquides de dioxine.
Afin de limiter les effets de l‟érosion sur les sites des différentes infrastructures étudiées, le projet
prévoira de laisser la végétation reprendre ses droits. En effet, le champ solaire ne constitue pas un
obstacle à la croissance de la végétation.
L‟installation des pylônes évitera les zones instables soumises aux aléas géologiques telles que les
rebords des lignes de crêtes et les pentes raides. Ainsi, lors de leur exploitation, ils n‟auront pas
d‟impact sur la géologie locale ni sur le sol.
Impacts résiduels faibles.
Mesures
L‟impact lié à l‟imperméabilisation des sols étant réduit et ponctuel, aucune mesure compensatoire
n‟est prévue.
La protection des ressources en eaux superficielles les plus proches aux infrastructures communes
étudiées, nécessite une gestion des débits par la maîtrise des superficies imperméabilisées et le
contrôle de la qualité des rejets par des mesures appropriées afin d'éviter tout risque de pollution.
Lors du désherbage des parties gravillonnées autour des différentes infrastructures communes, aucun
désherbant chimique ne sera utilisé (chlorate de soude, glyphosate). Le désherbage des surfaces
gravillonnées se fera soit manuellement, soit par traitement thermique de manière à faire éclater les
cellules végétales des plantes. Lorsque la flamme ou l‟eau chaude effleure la mauvaise herbe, l‟eau
s‟évapore et les protéines contenues dans les cellules coagulent. La partie de la plante soumise à ce
traitement se dessèche et est enlevée. Plusieurs procédés de désherbage thermique sont disponibles.
Ce désherbage est préconisé au printemps avant le développement des graines.
Le désherbage du gravier :
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Rapport - 10/08/2012 Page 136
Il existe deux familles de désherbant à l'heure actuelle : l'une à base de chlorate de soude qui est à
proscrire, l'autre à base de glyphosate qui est préférable.
Le chlorate de soude : Produit dangereux, inflammable et explosif. Il est classé produit
dangereux toxique. Il ne se détruit pas et fini par s'accumuler dans les nappes phréatiques. Ce
désherbant est donc vivement déconseillé et n'est plus utilisé par l‟ONE au niveau des postes
électriques ;
Le glyphosate : Ce désherbant agit en post-émergence ; il pénètre à l'intérieur de la plante par
les feuilles (il faut donc laisser pousser les herbes avant de l'utiliser) puis est véhiculé par la
sève et la détruit. C'est un produit biodégradable (avec toutefois quelques risques de
résistances). Lorsqu'il se trouve en contact avec le sol il devient complètement inactif. La
rémanence n'existe pas et les risques de pollution sont faibles.
La réduction des risques à la source par l'utilisation des technologies les plus sécuritaires et la
mise en œuvre de mesures de sécurité adaptées, d‟une part, et la planification des mesures d‟urgence
en cas d‟accident en tenant compte des risques technologiques sont donc nécessaires et
recommandées.
Mesures
Les fossés, chaabas, et cours d‟eau doivent être maintenus propres et dégagés, afin de respecter
l‟écoulement des eaux et la biodiversité
Aucune mesure particulière n‟est préconisée en phase exploitation, excepté le suivi des impacts sur la
biodiversité. En effet, l‟impact des lignes électriques sur la mortalité de l‟avifaune mérite un
surveillance :
Relevé des cadavres d‟oiseaux aux abords des lignes, effectué par le personnel du complexe
solaire. Les cadavres doivent être localisés (GPS), et la date enregistrée. Au cours de la 1e
saison de passage migratoire pré-nuptial, il est souhaitable de former le personnel sous la
conduite de l‟ornithologue spécialiste (Université de Marrakech, ou Institut Scientifique de
Rabat) qui sera chargé du suivi.
Conservation des cadavres étiquetés dans un congélateur.
Une fois par an, passage d‟un ornithologue spécialiste, afin de déterminer les espèces
concernées et leur statut (espèce reproductrice locale ou migratrice) ; un rapport annuel sera
produit.
En cas de mortalité élevée, concertation entre les responsables de la gestion du complexe
solaire et des ornithologues spécialistes, afin de déterminer les mesures permettant d‟atténuer
cette mortalité.
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Rapport - 10/08/2012 Page 137
Ces suivis doivent être effectués au moins une fois par an, et pourraient être effectués par les
chercheurs de la Faculté des Sciences de Marrakech (Université Cadi Ayyad), qui seraient également
chargés du suivi de la réserve.
Mesures
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impact, aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
6.5.3.2 Foncier
Impacts
Aucun impact sur le foncier ne doit se poser en phase exploitation des différentes infrastructures
étudiées.
Impacts nuls.
Mesures
Aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
6.5.3.3 Population
Impacts
Infrastructures routières
Les principaux impacts négatifs prévisibles en phase d‟exploitation de la concernent essentiellement :
Des risques d‟accidents aussi bien sur la RN 10 que sur les routes réalisées dans le cadre du
POD (déviation, accès et desserte) ;
Des risques d‟inondation ;
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Rapport - 10/08/2012 Page 138
Impact sur la santé (Cf. § 6.5.3.3.1.).
Infrastructures de sécurité
Il est probable qu‟en cas d‟installation d‟une clôture simplifiée (réduites à des bandes de fil barbelé
attachés à des potos en bois ou/et en béton armé), celle-ci risque d‟être détruite par les bergers qui
continueront à faire passer leur troupeaux sur le site du projet. Plusieurs impacts pourront en résulter
notamment des blessures de personnes et de bétail et des actions de sabotage des installations.
Infrastructures électriques
Mesures
Infrastructures routières
Installer des panneaux de réduction des vitesses et des ralentisseurs au niveau de tous les
points sensibles ;
En plus des ouvrages d‟écoulement (buses et dalots), installer des drains latéraux superficiels à
distances régulières.
Infrastructures de sécurité
Dans le but de pallier à ces risques probables, il devient nécessaire de :
Mettre en place une clôture renforcée stable et durable et assurer un gardiennage permanent ;
Renforcer la clôture par une bande de part et d‟autre de plantations d‟un certain nombre
d‟espèces adaptées (jujubier, eucalyptus, tamaris etc.). la préparation des plans peut faire
l‟objet d‟une Convention de partenariat avec les eaux et forets. Il est bien entendu nécessaire
d‟assurer une irrigation d‟appoint pendant 6 mois après la plantation pour garantir un taux de
réussite convenable. (les eaux d‟évacuation de la STEP de Ouarzazate peuvent servir pour
l‟irrigation) ;
Organiser des campagnes de sensibilisation et information des bergers.
Infrastructures électriques
Cf. § 6.5.3.3.1. pour les mesures proposées face aux impacts de ces infrastructures sur la santé.
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts, aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
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Rapport - 10/08/2012 Page 139
Impacts nuls.
Mesures
En l‟absence d‟impacts sur les infrastructures socioculturelles, aucune mesure de réduction n‟est
préconisée.
6.5.3.5.1 Santé
Les effets sur la santé dus aux différentes infrastructures communes étudiées peuvent être liés :
A l‟augmentation du niveau sonore ;
Aux rejets atmosphériques ;
A la création de champs électromagnétiques essentiellement à partir des lignes et poste
électriques ;
Aux perturbations radioélectriques.
Impacts
Impacts sonores liés à une ligne électrique
Dans le cas de ligne électrique, les sources de bruit peuvent être étudiées selon trois niveaux : Bruit
lié à l‟effet couronne, bruit éolien et autres.
En effet, le champ électrique présent à la surface des câbles électriques provoque à leur voisinage
immédiat des micro-décharges électriques. Le phénomène est appelé « effet couronne » et se
manifeste en particulier par un grésillement caractéristique.
Le niveau de bruit de l'effet couronne dépend de deux facteurs principaux : d'une part l'état de
surface et les caractéristiques géométriques (diamètre et nombre) des câbles, et d'autre part les
conditions météorologiques.
L'effet couronne diminue quand le champ électrique à la surface des câbles diminue. Les
caractéristiques géométriques (diamètre et disposition des câbles) et le niveau de tension de l'ouvrage
influent sur la valeur de bruit émis.
Le bruit dû à l'effet couronne s'accroît nettement par temps humide (brouillard, pluie ou rosée) car les
gouttelettes d'eau, à la surface des câbles, constituent des irrégularités de surface, donc des sources
locales d'effet couronne. Par temps de pluie, le niveau de bruit ambiant augmente (du fait même de la
pluie) et vient donc couvrir l'augmentation de bruit liée à l'effet couronne. C'est donc par temps
humide et dans un environnement calme que le bruit généré sera le plus nettement perçu.
Cependant, on notera que par temps de brouillard, la propagation du son est freinée. Le bruit dû à
l'effet couronne s'accroît également par temps chaud et en cas d'atmosphère chargée en particules
(par exemple en bord de mer), car l'accumulation de poussières, pollen, insectes ou sel à la surface
des câbles entraîne des irrégularités de surface.
Le tableau suivant donne les valeurs de bruit des lignes à 60 et 225 kV à une distance de 50 m.
L'environnement sonore autour de la ligne n'est pas pris en compte.
Tableau 37 : Valeurs de bruit des lignes aériennes 60 000 et 225 000 volts
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Rapport - 10/08/2012 Page 140
Lorsqu‟on s'éloigne de la ligne, le niveau sonore chute de 3 dB(A) chaque fois que l'on double la
distance d'éloignement.
D‟autre part, le bruit éolien est généré par le vent au contact des différents composants de la ligne
(câbles, isolateurs, pylônes), produisant ainsi des turbulences qui se manifestent par des sifflements.
Le bruit éolien n'apparaît que dans des conditions spécifiques. Il peut varier en fréquence (sifflement
plus ou moins aigu) et en amplitude, en fonction de facteurs météorologiques (vitesse, régularité et
direction du vent) et environnants (relief, présence de bâtiments, de boisements, etc).
En présence d'autres obstacles, le vent devient plus irrégulier et donc plus bruyant. Le bruit éolien
généré par une ligne aérienne se noie davantage dans cette ambiance sonore.
Enfin, à titre de comparaison, voici quelques valeurs de niveaux sonores moyens les plus
fréquemment rencontrés :
16
L‟émergence est la différence arithmétique entre le bruit total et le bruit initial.
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Rapport - 10/08/2012 Page 141
Le transformateur comporte des bobinages sous tension placés sur un circuit magnétique en tôle
d‟acier. Le tout est enfermé dans une cuve en acier remplie d‟huile qui joue le rôle d‟isolant et de
réfrigérant ; elle circule dans des radiateurs montés sur la cuve du transformateur. Le bruit du
transformateur provient de deux sources :
Les ventilateurs installés sur les radiateurs d‟huile ;
Les mouvements des bobinages. Ils sont transmis à l‟air libre par la cuve d‟acier.
Le poste électrique 22 kV étant prévu à l‟Est du site du complexe, loin de tous les douars environnant,
le bruit pouvant y être généré ne sera perceptible par aucun habitat.
Pour le fonctionnement des matériels de poste, il peut être ajouté aux valeurs précitées un terme
correctif, fonction de la durée cumulée d‟apparition du bruit particulier. Dans ce sens, MASEN veillera
à ce qu'aucun riverain ne soit soumis à une émergence de plus de 5 dB(A) de jour et de 3 dB(A) de
nuit, suite à la mise en service du poste et des lignes. Cette émergence se définit par la différence
entre le niveau de bruit ambiant, comportant le bruit particulier en cause, et celui du bruit résiduel
constitué par l'ensemble des bruits habituels, extérieurs et intérieurs, dans un lieu donné.
Pour réduire le bruit du poste, il est proposé de positionner le transformateur en orientant les
aéroréfrigérants vers l'intérieur du poste. Cette mesure permettra de réduire considérablement les
effets sonores. De plus, lors de l'étude d'un projet d'implantation de poste, une étude acoustique est à
réaliser. Si elle montre que le bruit généré par le fonctionnement des appareils dépasse la valeur
admise, on procède, dans la mesure du possible, à une modification de l'implantation des sources
sonores. Si ces modifications sont impossibles, ou si elles s'avèrent insuffisantes, la mise en place de
dispositifs insonorisants est étudiée. Parmi les solutions envisageables, on peut citer : la construction
d'écrans ou d'enceintes d'insonorisation, la mise en place de dispositifs de désolidarisation (entre les
appareils et leur génie civil ou entre bâtiments mitoyens), l'installation de silencieux dans les circuits
de ventilation du poste en bâtiment.
Les bruits actuellement présents dans l‟aire d‟étude sont essentiellement dus à la circulation sur les
routes nationale (RN10) et provinciale (RP1511). Aucun habitat n‟est implanté dans le périmètre de
1 km autour du site du complexe solaire.
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Aucune mesure n‟est préconisée pour les routes.
Mesures
Aucune mesure particulière n‟est préconisée pour la création d‟ozone.
Pour les mesures liées au dégagement l‟Hexafluorure de soufre (Cf. § 6.5.1.2).
Mesures
MASEN et les services locaux de Télédiffusion procèdent à des essais afin de déterminer la cause
exacte des perturbations.
Si la responsabilité du réseau à très haute tension est en cause, des dispositions sont prises pour y
remédier et rétablir les conditions normales de réception ; il s‟agit le plus souvent de supprimer une
légère anomalie technique de la ligne et, parfois, d‟aménager le dispositif de réception (modification
de l‟orientation ou de l'emplacement de l‟antenne). Ces modifications sont effectuées aux frais de
MASEN.
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Rapport - 10/08/2012 Page 143
dépend de l'alliage et de la configuration des câbles, du voltage et de la hauteur des câbles par
rapport au sol.
Les champs électromagnétiques émanant des lignes 22 kV, 60 kV et/ou de poste, se
situent bien en dessous des valeurs fixées par les autorités internationales compétentes
(OMS, UE) pour l’exposition du public. Ainsi, le champ électrique au droit de la ligne à 60 kV sera
au maximum de 600 V/m (au droit de la ligne à 225 kV sera au maximum 1 850 V/m). Ces valeurs
descendent à 50 V/m à 30 m et à 5 V/m à 100 m de l‟axe de la ligne à 60 kV (ces valeurs descendent
à 250 V/m à 30 m et à 10 V/m à 100 m de l‟axe de la ligne à 225 kV). Le champ magnétique au droit
de la ligne à 60 kV sera au maximum de 10 µT (au droit de la ligne à 225 kV sera au maximum de 15
µT). Ces valeurs descendent à 1 µT à 30 m et à 0.1 µT à 100 m de l‟axe de l‟axe de la ligne à 60 kV
(ces valeurs descendent à 1.5 µT à 30 m et à 0.2 µT à 100 m de l‟axe de la ligne à 225 kV).
Rappelons que la limite d’exposition du public aux champs électriques est de 5 000 V/m
et la limite d’exposition aux champs magnétiques de 100 µT. Ainsi, les valeurs des
champs électromagnétiques émises seront bien en dessous des limites applicables. En
conséquence, l’ouvrage considéré est conforme à la réglementation.
Les lignes 22 kV intrasites, ne surplombent donc habitat. Il en est de même pour le tronçon dévié de
la ligne 60 kV. Aucun habitat n‟est situé dans le périmètre de 1 km autour de l‟ensemble de l‟enceinte
du complexe solaire de Ouarzazate.
Mesures
Aucune mesure de réduction n‟est préconisée.
6.5.3.6 Paysage
Impacts
Il s‟agit d‟analyser les effets que le projet des différentes infrastructures communes étudiées aura sur
la perception du paysage, et le degré de changement que cela engendrera par rapport au paysage
existant.
Le moyen souvent utilisé pour procéder à cette évaluation est l‟esquisse. Des vues sur les différents
sites dans leur état actuel devront faire l‟objet d‟une superposition graphique avec l‟esquisse simulant
le projet.
Une étude paysagère est en cours de réalisation par MASEN, celle-ci aboutira à une charte paysagère
qu‟il faudra respecter en phases conception et exploitation. Cette charte intégrera l‟ensemble des
composantes du complexe énergétique solaire de Ouarzazate.
Impacts nuls.
Mesures
Dans l‟absence d‟impact sur le patrimoine culturel, aucune mesure compensatoire n‟est préconisée.
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Rapport - 10/08/2012 Page 144
Aucun impact négatif n‟est signalé au niveau des servitudes légales et techniques.
Impacts nuls.
Mesures
Aucune mesure spécifique n‟est proposée.
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6.6 Risques majeurs (naturels et technologiques)
Les risques naturels et/ou technologiques liés à la mise en place des différentes infrastructures
communes objets de cette EIE sont négligeables, mais il sera nécessaire de prendre des mesures
efficaces pour en réduire les possibles conséquences.
Ainsi, ces différentes infrastructures communes, en phase travaux ou en fonctionnement peuvent être
concernées par les risques suivants, improbables mais théoriques :
Risque sismique (risque naturel) ;
Risque d‟incendie (risque technologique).
Mesures
Compte tenu de l‟importance socio-économique du projet du complexe énergétique solaire de
Ouarzazate dans sa globalité ainsi que ses différentes infrastructures communes étudiées, et des
exigences de sécurité et de performance demandées pour de telles infrastructures, les aménagements
prévus dans le cadre du POD objet de cette étude rentrent dans la catégorie I au titre de construction
publique.
Mesures
Phase conception
Une zone tampon de 10 m de large au minimum entourera tout le site du complexe solaire. Elle
protégera l‟environnement extérieur au site contre les risques de propagation d‟incendie et
inversement. Elle permettra également la circulation des engins de secours sur le pourtour du site.
Des pistes d‟accès spécifiques (périphériques et intra-site) devront être prévues dès la phase de
conception du projet.
Phase chantier
Les mesures habituelles de prévention et de protection contre l‟incendie seront mises en place
(interdiction de fumer, habilitations électriques, véhicules aux normes en vigueur, mise en place
d‟extincteurs, etc.).
D‟autre part, le peu de végétation poussant sur les bordures du complexe (essentiellement dans le
long du périmètre clôturé) sera enlevé. Le décapage sera une des premières opérations à effectuer au
démarrage des travaux.
Phase d‟exploitation
Le risque incendie sera maîtrisé par un entretien régulier des installations (et de la végétation
alentour) et une surveillance des sites sensibles essentiellement le poste électrique et les locaux
techniques, etc.
Ce risque sera limité par la réalisation d‟un examen soigneux de l‟ingénierie de tous les composants
électriques, en conformité avec toutes les exigences réglementaires.
Un matériel et des consignes spécifiques de sécurité du personnel d‟exploitation sont prévus en cas
d‟accident d‟origine électrique ou d‟incendie.
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L‟ensemble des enceintes des différents locaux techniques sensibles (postes électriques, etc) sera
clôturé et une surveillance via des dispositifs anti-intrusion empêchera les personnes extérieures au
service de se rendre sur site.
L‟absence de végétation assurera la protection contre les incendies hors site pendant les phases de
travaux et d‟exploitation. Les incendies hors site s‟auto-éteindront grâce au manque des matériaux
inflammables au niveau de la clôture limitant le site du complexe. Laquelle clôture sera réalisée en
utilisant des poteaux galvanisés et maillon de chaîne galvanisée (matériel non inflammable).
Au sein du complexe solaire, tout stockage de matériaux proches de la clôture sera interdit afin
d‟éviter les risques de prise de feu dans le cas d‟incendies hors site.
Des équipements de lutte contre l‟incendie (extincteurs, citerne d‟eau), des plans de prévention et
d‟intervention en cas d‟incendie devront être mis en place.
Une procédure incendie spécifique, comprenant une formation du personnel, ainsi qu‟un affichage
adapté, sera installée.
Ces mesures devront être discutées et validées avec les pompiers locaux (service de protection civile).
Le risque d‟incendie fera l‟objet d‟un plan spécifique dans le cadre des consignes d‟exploitation.
L‟élaboration d‟un plan permettra de répondre à de telles situations d‟urgence si elles surviennent,
malgré la très faible probabilité et sera conforme à tous les standards en la matière.
En outre, une fois en fonctionnement, le projet fera l‟objet d‟une convention à long terme de
surveillance et de maintenance. Le projet sera régulièrement surveillé pour s‟assurer de sa propre
sortie d‟énergie. Des inspections et maintenances régulières sur sites seront également effectuées et
assureront une gestion appropriée de la végétation.
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6.8 Synthèse des impacts
Tableau 38 : Matrice des impacts du projet sur l’environnement
Impacts du projet sur l’environnement
Impacts résiduels (sous réserve
Phase du projet
Type Impacts avant mesures
Renvoi pages
d’application stricte des mesures)
Durée et intensité
Intensité
Temporaires Permanents (Pérennes)
Direct Indirect
Très Très Très
Modé
Fort/ Modéré Faible Nul Fort/ Modéré Faible Nul Fort/ Faible Nul
ré
Fort Fort Fort
Milieu physique
C X
Climat T X 123
E X 135
C X
Air T X X X 123
E X X X 135 -136
C X X X 114 - 115
Sol T X X X 124 - 128
E X X X 136 - 137
Eaux C X X X X 114 - 115
superficielles et T X X X 120
souterraines E X X X 137 - 138
Milieu biologique
C X X X 116 - 117
Flore / Flore T X X X 130
E X X X 139
C X X X 117
Aires protégées T X 130
E X x X 139
Milieu humain
C X 119
Urbanisme /
T X 131
Habitat
E X 140
C X 119
Foncier T X 131
E X 140
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Impacts du projet sur l’environnement
Impacts résiduels (sous réserve
Phase du projet
Type Impacts avant mesures
Renvoi pages
d’application stricte des mesures)
Durée et intensité
Intensité
Temporaires Permanents (Pérennes)
Direct Indirect
Très Très Très
Modé
Fort/ Modéré Faible Nul Fort/ Modéré Faible Nul Fort/ Faible Nul
ré
Fort Fort Fort
C X X X X 119 - 120
Population T X X X X 131 - 133
E X X X 140 - 141
C X X 121
Socioéconomie T X X X 133
E X 141
C X 121
Infrastructures
T X 133
socioculturelles
E X 141
C
Santé T X X X 133 - 134
E X X X 141 - 145
Paysage C X X X 121 - 122
T X X 134
E X
Patrimoine C X 122
culturel et T X 134
historique E X 146
Servitudes C X 122
légales et T X 134
techniques E X 146
C : Conception ; E : Exploitation ; T : Travaux
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7 Plan de Gestion Environnemental et social (PGES)
7.1 Introduction
Le présent PGES a été élaboré sur la base des impacts prévisibles identifiés lors de l'évaluation
environnementale et des mesures d'atténuation et de réduction définies dans le but de réduire et
atténuer ces derniers. Il a pour but de s'assurer du respect de la mise en place de ces mesures et des
exigences découlant du cadre règlementaire. Plus précisément, le PGES décrit les moyens et les
mécanismes visant à assurer le respect des exigences légales et environnementales et sociales et le
bon fonctionnement des travaux, des équipements et des installations.
Il permet également de vérifier la justesse des prévisions et des évaluations de certains impacts et
l'efficacité de certaines mesures d'atténuation et, le cas échéant, des mesures de compensation.
MASEN se réfèrera, pour la mise en œuvre du PGES, aux lignes directrices Hygiène, Sécurité et
Environnement du Groupe Banque Mondiale ("World Bank Group Environmental, Health, and Safety
Guidelines".
Ces mesures concernent essentiellement les infrastructures communes à mettre en place directement
par MASEN.
Ces mesures concernent les phases de conception, construction et exploitation.
Mesures de suppression et d’atténuation d’impacts
Toutes les précautions seront prises pour minimiser les répercussions de la construction des
différentes infrastructures communes étudiées sur les différentes composantes environnementales.
À ce titre, différentes mesures de suppression et d‟atténuation ont été identifiées pour maximiser
l‟intégration de ces infrastructures dans le milieu et en minimiser les effets à court, moyen et long
termes.
La plupart des coûts des mesures ne pourront être établis qu‟au moment de l‟estimation finale des
travaux.
Plusieurs mesures n‟impliqueront pas cependant de déboursés additionnels puisqu‟elles constituent
des prescriptions à suivre durant les travaux.
Mesures de compensation
La réalisation de cet ensemble d‟infrastructures communes n‟occasionnera pas une perte de
superficies de terrain puisque le terrain du complexe solaire support de ces infrastructures est dors et
déjà acquis ; la réalisation des accès et de la desserte est incluse dans le droit des propriétaires.
MASEN reste globalement responsable de la mise en application de ce PGES et doit adopter une
organisation pouvant assurer cette mission.
Des rapports mensuels de suivi des chantiers HSE seront préparés et soumis à la MASEN tout au long
de la phase travaux. Lors de l‟exploitation, un bilan mensuel sur l‟hygiène, la sécurité et
l‟environnement devra être réalisé par la MASEN. Ces rapports feront suite à une inspection détaillée
de l‟ensemble du site par au moins un membre de l‟équipe HSE qui sera mise en place.
Ces rapports comprendront notamment la liste des incidents/accidents survenus durant la période, les
données sur les consommations d‟eau, les volumes de déchets et les filières de traitement utilisées,
les types et quantités de produits dangereux, des données sur le trafic engendré, les plantations, les
éventuelles découvertes archéologiques, ainsi que toutes données utiles sur les mesures mises en
place afin de protéger l‟hygiène, la sécurité et l‟environnement.
Mécanisme de doléances
Un mécanisme de doléances des populations locales devra être mis en place dès le début des travaux.
Les plaintes enregistrées seront intégrées dans les rapports HSE périodiques, et un plan d‟action pour
y répondre sera mis en place.
Un mécanisme de doléances sera mis en place par MASEN suffisamment tôt pour prévenir et corriger
toutes préoccupations des populations locales, réduire les risques et créer un effet positif autour du
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Rapport - 10/08/2012 Page 150
projet. Le mécanisme devra être suffisamment clair et simple pour être compris par tous les
intervenants et mis en œuvre facilement, mais non simpliste pour être crédible.
Le comité de gestion des doléances (CGD) et la procédure formelle de gestion des doléances sont les
outils de base de mise en œuvre du mécanisme. Le CGD aura pour rôle d‟examiner les recours, de
proposer des amendements et d‟assurer la transparence du mécanisme. Sa composition sera fixée
pour assurer une efficacité maximale, tout en étant conforme à la réglementation en vigueur.
La procédure de gestion des doléances vise à fournir :
Un point de convergence pour les doléances exprimées afin de mieux les gérer ;
Un point impartial et transparent, ainsi qu‟un mécanisme de médiation pour traiter les
doléances, dans le respect de la confidentialité des données sensibles ;
Un système d'arbitrage crédible, efficace et orienté vers la recherche de solutions.
Pour tenir compte de l‟impact du Complexe d‟Ouarzazate sur sa zone d‟implantation et sur la
population avoisinante, le Gestionnaire du site met en place un système de gestion des
plaintes est mis en place afin de renforcer la confiance de la population et d‟établir un canal
de concertation et de communication structurant.
Dans ce cadre, le Gestionnaire du site est le seul interlocuteur de la population locale sur
l‟ensemble des questions relatives au complexe solaire.
A ce titre, il s‟engage à mettre en place une procédure pour la gestion des plaintes et des
doléances de la population locale. La procédure à mettre en place détaille les étapes à suivre
et leur séquencement pour le traitement d‟une plainte, depuis l‟enregistrement de la plainte et
l‟écoute du plaignant jusqu‟à sa résolution.
A titre indicatif, la procédure comprend la mise en place d‟un espace de concertation, doté
d‟une boite à suggestions et d‟une boîte à plaintes, avec un mode d‟enregistrement par écrit
(boîtes aux lettres) et oral (boîte vocal), afin de tenir compte des caractéristiques de la
population locale. Le Gestionnaire doit ainsi veiller à la résolution de l‟ensemble des plaintes
reçues.
Suite à la réception de plaintes, le Gestionnaire recueille la plainte du plaignant. Il échange
ensuite avec le plaignant et la partie concernée par la plainte pour mieux appréhender la
situation et comprendre les raisons de la plainte et de qualifier le préjudice subi. Le
Gestionnaire du site est chargé ensuite d‟identifier les mesures correctives et de les partager
avec l‟initiateur et la partie concernée par la plainte. En cas de désaccord, le Gestionnaire
sollicite le Comité de Coordination qui formule ses recommandations par rapport aux actions à
entreprendre.
Si une plainte concerne le Gestionnaire du site, ses fournisseurs, partenaires…, il s‟engage à la
traiter au même titre que les autres plaintes reçues.
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Rapport - 10/08/2012 Page 151
Dahir 1-69-170 (25 juillet 1969) sur la défense et la restauration des sols ;
Loi 12-90 relative à l‟urbanisme (dahir 1-92-31 du 17 juin 1992) ;
Dahir 1-60-063 (25 Juin 1960) relatif au développement des agglomérations rurales ;
Loi 22-80 (dahir 1-80-341 du 25 décembre 1980) sur le patrimoine culturel et historique telle
que modifiée et complétée en 2006 par la loi 19-05 (dahir 1-06-102 du 8 juin 2006) ;
Décret 2-70-510 (8 octobre 1970) relatif aux mesures prophylactiques à prendre sur les
chantiers ;
Loi 65-99 relative au code du travail (dahir 1-03-194 du 11 septembre 2003) ;
Loi 7-81 relative à l‟expropriation pour cause d‟utilité publique et à l‟occupation temporaire
(6 mai 1982) ;
Loi 65-99 relative au code du travail ;
Loi 08-01 (juin 2002) relative à l'exploitation des carrières ;
Dahir sur les carrières ;
Circulaire 87 (8 juin 1994) sur les carrières ;
Décrets et arrêtés d‟application des lois précitées.
MASEN est une entreprise créée en mars 2010, et qui compte actuellement plus de 30 employés.
Pour les phases travaux et exploitation, MASEN identifiera en interne un chargé environnement qui
sera responsable de l‟unité de gestion de l‟environnement (UGE). L‟UGE aura notamment pour mission
de s‟assurer que les mesures préconisées dans l‟étude d‟impact sur l‟environnement sont bien mises
en œuvre dans la réalisation du projet. L‟UGE pourra être renforcée, si besoin il y a, par le recours à
une entreprise extérieure spécialisée en environnement.
Le chargé de l‟UGE devra concevoir, coordonner et diriger la mise en œuvre de la politique de MASEN
en matière d'environnement (y compris la formation). Sous l‟autorité de son supérieur hiérarchique, il
devra s‟assurer de la mise en œuvre du PGES. Il sera également chargé des relations suivies avec
tous les services administratifs et les bailleurs de fonds pour les questions relatives à l‟environnement.
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Rapport - 10/08/2012 Page 152
7.4 Synthèse des impacts des différentes infrastructures communes étudiées sur l'environnement et mesures d'atténuation
et / ou de compensation correspondantes
Tableau 39 : Impacts des infrastructures sur l'environnement et mesures d’atténuation générales en phase de conception et travaux
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Minimisation des émissions atmosphériques et bruits Entreprises chargées
Lesengins et camions de chantiers doivent être bien entretenus et respecteront les normes en vigueur en des travaux sous le
Dégradation de la qualité de l‟air et matière d‟émissions de gaz d‟échappement (décret de 1998 sur les émissions). Ils doivent être choisis de contrôle de MASEN
Climat / Air
de l‟ambiance sonore par les manière à réduire au maximum les odeurs, fumées et poussières Inclus dans le coût
émissions atmosphériques des
engins, des véhicules.
L‟utilisation de camions bâchés sera privilégiée pour le transport des matériaux des travaux Très faible
Emissions de poussières en phase de Réparer dans l‟immédiat les engins de chantier et les véhicules qui produisent des émissions excessives de gaz
travaux de terrassement d'échappement ou des émissions sonores.
Un arrosage léger des pistes d‟accès sera nécessaire pour limiter les soulèvements de poussières
Stabilisation des sols, gestion des terres et contrôle des zones d’emprunts et des zones de dépôts
Modification
Milieu physique
de la topographie et La disposition, le type, la section et la longueur des ancrages au sol, ainsi que l‟emplacement des différentes MASEN (intégration
du sol par travaux de terrassement infrastructures communes, seront choisis en fonction des résultats de l‟étude géotechnique afin d‟être adaptés des conditions dans
Mouvements de terres, impact sur aux contraintes du site. cahier des charges
Sols et ressources en eau
la stabilité et érosion du sol (déblai Les entreprises devront prévoir la remise en état des lieux à la fin des travaux des travaux)
et remblai)
Il faudra utiliser au maximum les matériaux issus des déblais comme matériaux de remblais, si leurs
Erosion des sols caractéristiques géotechniques le permettent, ou d‟entreposer les matériaux excédentaires suivant un plan de Entreprises chargées
Imperméabilisation des sols terrassement harmonieux avec le paysage et facilitant au maximum une repousse végétale des travaux sous
contrôle de MASEN Très faible
Destruction de la végétation (faible Les déblais et remblais seront stabilisés, drainés et replantés quand requis et possible
et sporadique) La stabilisation des sols sera effectuée immédiatement après la fin des interventions sur le milieu
Perturbation du système de Les entreprises devront limiter les zones de défrichement de la végétation au strict nécessaire
ruissellement des eaux de surface
essentiellement en période Les zones d‟emprunt devront faire l‟objet des autorisations nécessaires requises (étude d‟impact sur
pluvieuse l‟environnement, autorisation d‟exploitation).
Exploitationde carrières pour Lesentreprises devront mettre en place une gestion appropriée des matériaux excédentaires. Les lieux de
matériaux d‟emprunt dépôts devront être identifiés par l‟entreprise et validés par Masen. Ces zones de dépôts devront être stables,
protégées de l‟érosion et ne devront pas gêner l‟écoulement des eaux.
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Exigences intégrées
dans cahier des
Les aires de chantier seront bien délimitées pour circonscrire les zones de productions de déchets liquides et charges des
solides. entreprises chargées
Dégradation de la qualité des sols et
des eaux par la génération de
Il faudra limiter le volume de déchets et assurer leur gestion (la production de déchets sera limitée à la des travaux
source).
déchets solides, rejets liquides en Très faible
phase de chantier Chaque entreprise a la responsabilité du ramassage, du tri et de l‟acheminement vers les filières de Mise en œuvre par
valorisation et/ou de traitement des déchets qu‟elle génère. les entreprises sous
Des unités de traitement des eaux usées mobiles seront mises en place pour le personnel de chantier avec contrôle de MASEN.
vidange externe. Inclus dans le coût
des travaux
Exigences à intégrer
dans cahier des
Les entreprises devront mettre en place des outils de prévention des pollutions et des plans de gestion des charges des
Contamination du sol et des eaux pollutions accidentelles (formation et sensibilisation du personnel, équipement de la base vie en matériau entreprises chargées
superficielles par déversement absorbant adapté, équipement de chaque engin de kit absorbant pour faire face à des déversements des travaux
accidentel de produit dangereux ponctuels, etc.) Très faible
(hydrocarbures, huiles et lubrifiant, Mise en œuvre par
Des zones de stockage seront prévues pour les produits d‟entretien et de maintenance des engins sur une les entreprises sous
etc.) plateforme étanche avec récupération des eaux pluviales contaminées et un déshuileur sera mis en place. contrôle de MASEN
Des bacs de rétention doivent être mis en place autour des zones de stockage de carburants ou de lubrifiants. Inclus dans le coût
des travaux
A prendre en
compte en phase de
Perturbation du réseau Il faudra mettre en place des aménagements hydrauliques divers relevant des techniques classiques du génie conception pour
hydrographique local, régime rural, dont : l‟implantation et la
hydrologique et érosion du sol par la Limitation de la concentration du ruissellement conception des
réalisation des ouvrages et la Organisation de l‟écoulement des eaux ouvrages sous le Très faible
réalisation des différents travaux de Protection des zones où les inondations et les dépôts intempestifs provoqueraient des dégâts importants contrôle de MASEN
terrassement.
Les entreprises veilleront à ne pas perturber les écoulements naturels des eaux au moment de la réalisation
des travaux afin de limiter les phénomènes d‟érosion et de ruissellement. Suivi de la
réalisation des
travaux sous le
contrôle de MASEN
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Situation de l‟ensemble du complexe Le complexe est prévu d‟être construit en zonage B de la réserve de biosphère. Comme le zonage entre les MASEN
protégé
Aires
solaire de Ouarzazate ainsi que zones A, B et C est en cours de proposition, il est souhaitable d‟intégrer dès maintenant le site du complexe en Eaux et Forets
Absence
es
l‟ensemble des infrastructures en zone C (correspondant à la zone de développement de Ouarzazate) afin de ne pas être en contradiction avec les
zone de biosphère orientations du zonage B (uniquement des activités à caractère touristique).
Entreprises chargées
Le personnel devra être sensibilisé à la faune et l‟avifaune existante (reconnaissance des espèces, mode de vie des travaux sous
Perturbation temporaire de la et intérêt). Limiter les interventions des engins à la partie stricte de l‟emprise du chantier qui devra être bien contrôle de MASEN
Milieu biologique
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Communication avec les riverains MASEN (pour la
.Masen informera la population riveraine de la tenue des travaux et mettra en place un système de gestion des
communication et la
plaintes des populations locales dès le début des travaux. planning de
Les modalités pratiques de ce mécanisme seront développées de manière concertée avec les parties prenantes réalisation des
(MASEN, entreprises, autorités locales, …) travaux)
Les entreprises ne devront pas entraver la communication avec les riverains. Leur collaboration est par ailleurs
requise pour le traitement et la résolution des plaintes le concernant. Entreprises chargées
Les entreprises devront employer de préférence les ressources locales pour la construction dans la mesure où des travaux sous le
cette population offre les compétences exigées. Les entreprises se mettront en relation avec l‟ANAPEC pour contrôle de MASEN
établir une procédure de recrutement au niveau local
A mettre en œuvre
Habitat et population
Gêne des riverains lors de la réalisation de la route de déviation afin de permettre aux populations de l‟emprunter et libérer la piste planification des
l‟installation des chantiers actuelle qui traverse le site pour son réaménagement et pour la construction des autres composantes du plan travaux.
Très faible
de développement;
Une fois la route de déviation en service, interdire l‟accès au site du complexe à toute personne étrangère aux
chantiers et éviter par là tous les risques d‟accidents ;
Toutes les mesures classiques de protection de l‟environnement au niveau des bases vie des chantiers seront
mises en place, notamment par :
La limitation des accès aux enceintes des chantiers ;
La limitation au strict nécessaire le décapage, l'excavation, etc ;
La gestion au mieux des engins de chantier en vue d'éviter toute source de contaminations par les
huiles et les hydrocarbures ;
La gestion au mieux des matières dangereuses et des déchets solides ;
L‟enlèvement en fin des chantiers des équipements, matériaux, installations provisoires et élimination
des déchets et déblais dans des sites autorisés à cet effet ;
L‟adoption de mesures de sécurités pour les ouvriers ; etc.
Cf. aussi rubrique santé ci-dessous
Les entreprises choisiront les horaires des opérations de manutention (chargement et déchargement de
Perturbation
population
Habitat et
du trafic sur les voies produits et matériaux, etc.) hors horaires de pointe. Entreprises chargées
humain
Milieu
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Les mesures habituelles de prévention et de protection contre l‟incendie seront mises en place (interdiction de Entreprises chargées
fumer, habilitations électriques, mise en place d‟extincteurs, etc.). des travaux sous le
Risque incendie Le décapage du peu de végétation autour des sites des chantiers sera une des premières opérations à contrôle de MASEN Très faible
effectuer au démarrage des travaux. Inclus dans le coût
des travaux
Entreprises chargées
Les emprises des chantiers seront limitées autant que possible. des travaux sous le
Les espaces de terrassements correspondants aux emprises de chantier, afin de limiter les travaux et les contrôle de MASEN
Gêne pour le paysage mouvements de terre au strict minimum nécessaire Très faible
Inclut dans le coût
Les entreprises éviteront de déposer des déchets en dehors des espaces réservés à cette fin des travaux
Les entreprises devront remettre en état initial les emprises des chantiers
Patrimoi Entreprises chargées
ne L‟entreprise qui découvre des vestiges archéologiques en phase de travaux est dans l‟obligation d‟aviser des travaux
culturel immédiatement l‟autorité communale compétente.
Découvertes archéologiques Inclut dans le cout Nul
et Suite à cet avis, le Ministère de la culture intervient par l‟entremise de ses représentants afin de réaliser une des travaux
historiqu expertise et de déterminer les conditions définitives auxquelles seront soumis les travaux, allant jusqu‟à la
e possibilité de décider de l‟arrêt provisoire de ces derniers.
Les entreprises devront assurer une bonne gestion environnementale du chantier dans le cahier des charges A intégrer dans le
Gestion environnementale de l‟entreprise chargée des travaux cahier des charges -
des entreprises. A
Les entreprises devront remettre dans leur offre : mettre en œuvre par
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Un plan de gestion hygiène, sécurité et environnement pour la phase de travaux les entreprises sous
contrôle de MASEN.
Un responsable environnemental du chantier
Les procédures qui seront mises en œuvre pour assurer la prise en compte des mesures d‟atténuation et de
gestion de l‟environnement
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Tableau 40 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures spécifiques en phase conception/travaux
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Le tracé des tronçons de ligne 60 kV jugé dangereux (déviation de la ligne 60 kV) devrait être modifié. Le Prise en compte en
tracé alternatif proposé ne mesure que 1 à 6 km (au lieu des 12,8 km initialement prévus), et la pose de ligne y phase de conception
est plus aisée, à cause d‟un relief moins accidenté : sous la
La partie sud devrait être effectuée plus au Nord, près des limites du complexe solaire, afin qu‟elle se responsabilité de
trouve essentiellement sur le plateau, en évitant le système de gorges du sud du plateau ; tout la partie MASEN
Mortalité de l‟avifaune aquatique au
orientée d‟Ouest en Est devrait être balisée au moyen de spirales de visualisation, selon les pratiques mises
niveau du Lac du barrage Mansour
en place en Europe ;
Ed Dahbi (Site Ramsar) par
percussion ou électrocution sur les La partie ouest devrait être effectuée à au moins 100 m du bord du plateau (y compris les reculées
Faune et flore
Milieu naturel
L‟installation des pylônes évitera les zones instables soumises aux aléas géologiques telles que les rebords dePrise en compte en
Sols et ressources en
Erosion sol et glissement de terre le falaises et zones accidentées. La ligne 60 kV devra éviter les zones très ravinées en particulier au niveau des conception par
Faible
Milieu physique
long du tracé dévié de la ligne 60 kV bordures Ouest et Sud du site du complexe énergétique solaire de Ouarzazate MASEN
eauix
Contamination du sol et des eaux Au niveau du poste électrique 60/22 kV : il faudra opter pour un transformateur sec. Dans le cas d‟un Prise en compte en
superficielles transformateur à huile, celui-ci devra être disposé sur des rétentions (cas d‟un bac étanche placé sous le conception par Nul
transformateur et relié à une fosse déportée afin de pouvoir récupérer l‟huile en cas de fuite) MASEN
Paysage
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Tableau 41 : Impacts des infrastructures électriques sur l'environnement et mesures spécifiques en phase exploitation
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Fuite accidentelle de l‟Hexafluorure Mise en place d’outils de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de pollution
de soufre (SF6) à partir du accidentelle
MASEN Nul
disjoncteur du transformateur du La pression du SF6 devra être surveillée en permanence permettant une détection des fuites très rapide.
poste 60/22 kV Lorsqu‟une fuite est détectée, le compartiment défectueux est alors rapidement changé
Mise en place de moyens de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de pollution
accidentelle
Une formation sera dispensée à tous les employés du site du complexe dès leur arrivée et des exercices
pratiques seront réalisés
Sols et eaux superficielles
Dumatériel absorbant sera mis à disposition à intervalles à proximité du transformateur et des stockages
éventuels d‟huile ou autres produits dangereux .
Contamination du sol et des eaux
Milieu physique
superficielles par : En cas de fuite ou de déversement, les produits souillés seront collectés et évacués par des filières spécialisées
dans les déchets dangereux.
Fuite des huiles du transformateur Le transformateur du poste électrique devra être conforme à la réglementation relative aux composés liquides
du poste 60/22 kV si le transfo n‟est de dioxine.
pas « à sec »
La réduction des risques à la source par l'utilisation des technologies les plus sécuritaires et la mise en MASEN Nul
Fuite des huiles usées et autres œuvre de mesures de sécurité adaptées, d‟une part, et la planification des mesures d‟urgence en cas
produits dangereux pouvant être d‟accident en tenant compte des risques technologiques sont donc nécessaires et recommandées.
utilisés pour l‟entretien du poste
électrique
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Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Augmentation du niveau
sonore liée :
Au poste électrique : Le bruit du
transformateur provient de deux
sources :
Les ventilateurs installés sur les Minimisation du bruit du transformateur du poste électrique 60/22 kV
radiateurs d‟huile ;
MASEN veillera à ce que les directives de l‟OMS en matière d‟émissions sonores soient respectées.
Les mouvements des
Minimisation et contrôle des rejets atmosphériques : Cf. Rubrique relative à l‟air MASEN
bobinages. Ils sont transmis à Services locaux de
Minimisation des perturbations radioélectriques Nul
l‟air libre par la cuve d‟acier. Télédiffusion
En cas de perturbations, procéder à des essais afin de déterminer la cause exacte des perturbations
Si la responsabilité des lignes électriques est en cause, des dispositions sont prises pour y remédier et rétablir Coût Non Déterminé
Rejets atmosphériques,
les conditions normales de réception ; il s‟agit le plus souvent de supprimer une légère anomalie technique de la
essentiellement ceux liés aux fuites
ligne et, parfois, d‟aménager le dispositif de réception. Ces modifications sont effectuées aux frais de MASEN
accidentelles de l‟hexafluorure de
souffre
Perturbations radioélectriques
essentiellement à partit des lignes
électriques 60 et 22 kV
MASEN
Informer les riverains sur les mesures de sécurité et les interdictions
Collectivités locales,
Ilsera interdit de s'approcher ou d‟approcher des objets manipulés (échelle, outils) à moins de 5 m des écoles, etc
Santé
Milieu conducteurs électriques en précisant les mesures de sécurité particulières mises en place.
Risque d‟accident technique 150 000 Dh pouvant
humain Les riverains devront être informés qu‟en cas d'avarie d'un ouvrage, il ne faut jamais toucher ni s'approcher être destinés aux
d'un câble même s'il est en contact avec le sol. campagnes
Les riverains devront être informés des procédures d‟alerte du service de dépannage ou d‟entretien de MASEN d‟information du
public concerné
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Tableau 42 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures spécifiques correspondantes en phase conception et
travaux
Cible Impact résiduel
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Mise en place de moyens de prévention et élaboration d’un plan d’action en cas de A intégrer dans
pollution accidentelle cahier des charges
Mesures de préventions : des entreprises. A
Interdiction du stationnement hors période de travail des engins de chantier et de tout véhicule
mettre en œuvre
lié aux activités du chantier dans les périmètres de protection par les entreprises
Interdiction de tout entreposage de carburant à moins de 100 m d'un cours d'eau. sous contrôle de
L'Entrepreneur devra faire approuver les emplacements qui peuvent servir aux activités de MASEN
manutention et de stockage de matières dangereuses (essentiellement)
Révision préalable des engins au début des activités de chantier de façon à diminuer les risques Inclus dans le cout
de défaillance technique des travaux
Pollution ponctuelle du sol et des eaux L‟entreprise contractante élaborera un plan d‟intervention en cas de fuite ou de déversement de
Sol et ressources en eau
superficielles (dont oued Izerki et les polluants : ce dernier sera mis en place en cas de nécessité dans les délais les plus courts
chaabas sur site du complexe) par résidus possibles.
Milieu physique
de laitance des bétons, déversements Gestion et récupération de la pollution sur sites des chantiers
accidentels d‟hydrocarbures ou autres La collecte des déchets et produits sur les zones de travaux au fur et à mesure de l‟avancement
produits reconnus dangereux, stockés ou du chantier Très faible
manipulé le long du tracé de la route de
déviation L‟élimination par acheminement en décharge contrôlée La collecte, l‟entreposage et l‟évacuation
des huiles et lubrifiants vers des repreneurs potentiels
Prévoir une aire de stockage de l‟ensemble de ces produits, suffisamment étanche et dotée d‟un
système de drainage périphérique raccordé à une bâche de rétention
Assurer une gestion spécifique de chaque catégorie de ces produits en respectant les consignes
de protection de l‟environnement
En cas de pollution, la zone souillée devra être immédiatement recouverte de matériaux à très
fort taux d‟absorption (sciure de bois). La zone sera ensuite décapée et évacuée vers une
décharge adaptée
Assurerune formation préalables de la classe des ouvriers manipulant des produits étiquetés
dangereux et/ ou toxiques au niveau du chantier. Cette formation doit être particulièrement
axée sur les thématiques : protection de l‟environnement, sécurité du travail et actes de
premiers secours
MASEN
biologi
Faune
Milieu
Perturbation et/ou pollution des unités A chaque fois qu‟une route va traverser un oued, il faut prévoir un fort dimensionnement des
flore
que
Nul
et
de milieu naturel dont le milieu hydrique buses d‟écoulement de l‟eau, afin d‟éviter de perturber le flux hydrique en aval (ainsi que pour
garantir la pérennité de l‟ouvrage).
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Cible Impact résiduel
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Impact potentiel la mise en œuvre
Milieu Elément du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
MASEN
Les usagers de la piste d‟accès au douar Une séance d‟information et de concertation appuyée par une brochure explicative de plan de
Tasselmante et les autres douars d‟Izerki développement du site au profit des associations actives dans la zone. Communes de
seront obligés de pratiquer la route de La piste va devenir une route de déviation. Ghessat
Nul
déviation (modification des habitudes) Autorité locales
Ces associations peuvent devenir des partenaires facilitateurs pour l‟aboutissement dans de
meilleures conditions des réalisations du plan de développement du site.
Réduction des risques d’accidents routiers et fluidité de la circulation sur la RN10 MASEN
Pour la route d‟accès au site, MASEN devra:
Revoir la conception de l‟emplacement du giratoire de croisement avec la RN 10 et le
déplacer à 800 m plus loin dans la direction d‟Errachidia. A ce niveau la visibilité est
Habitats et population
Déviations de la mobilité des troupeaux Il faudra informer les habitants des douars de la zone et plus particulièrement les bergers sur la
Nul
par rapports au site du complexe solaire structure des composantes du POD et les inciter à y adapter les déplacements de leurs troupeaux
et au tracé de la route de déviation (en concertation avec les délégués des groupements ethniques concernés)
Les différentes infrastructures routières devront être intégrées aupaysage local une charte MASEN
Pays
age
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Tableau 43 : Impacts des infrastructures routières sur l'environnement et mesures spécifiques en phase exploitation
Cible
Mesure d’atténuation/compensation Responsabilité de
Milieu Elément Impact potentiel la mise en œuvre Impact résiduel
du Et mise en œuvre pratique de la mesure et coût
milieu
Risque de dégradation des milieux
superficiell
avoisinants les ouvrages hydrauliques Il faudra ssurer un entretien régulier des ouvrages hydrauliques pour assurer leur bon fonctionnement au
physique
Sols et
eaux
des à côtés de la route) Les travaux de maintenance routier nécessaire devront être assurés
Risque également de dégradation de la commune pour la
l‟ouvrage routier route de déviation.
Il faudra mettre en place des panneaux de réduction de la vitesse au niveau des croisements assurer la
signalisation des carrefours sur chacune des routes :
Prévoir des panneaux de signalisation de la station solaire, de limitation de vitesse et de ralentisseurs
La route d‟accès au complexe se termine à la porte d‟entrée prévue à la frontière Sud Est du site. Elle
Santé – sécurité
Milieu humain
sera munie d‟une signalisation efficace pour assurer sa visibilité à partir de la RN 10.
Les croisements de la route d‟accès et La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée à 80 km/h (excepté de Direction de
de la route de déviation avec la RN10 grands camions, où la limitation de vitesse devrait être 40 km/h). l‟Equipement et du Faible
sont des sources d‟accident potentiel A la sortie de la route d‟accès au site vers le carrefour, la vitesse de circulation des véhicules devra Transport
être limitée à 30 km/h.
Pour la route de déviation
Aménagement d‟un carrefour au niveau du raccordement de cette route à la RN10
La limitation de vitesse dans cette section de la route RN10 sera abaissée de 100 km/h à 80 km/h
A la sortie de cette route vers le rond point, limiter la vitesse de circulation des véhicules à 30 km/h
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7.5 Programme de surveillance et de suivi environnemental
Les éléments généraux du programme de surveillance et de suivi environnemental sont identiques que
ceux de l‟EIE cadre.
Les éléments spécifiques sont présentés ci-dessous.
Mise en place des ouvrages et équipements Entrepreneurs et experts Conforme à l‟APD – conforme avec l‟évaluation Entreprise Inclus dans coûts
manipulation produits toxiques ou dangereux suivi environnement, environnementale MASEN des travaux
chimistes
Engins roulants, centrale à béton, bétonnière Entrepreneurs et experts Contrôle équipement protection phonique et niveau Entreprises chargées des Sans objet
et structures en construction suivi environnement sonore en conformité avec les normes nationales et travaux
les spécifications demandées dans le CCTP MASEN
Centrale à béton Bureaux d‟études Spécifications à inclure dans le DAO des entreprises MASEN Sans objet
techniques
Finalisation du tracé détaillé des routes : route Bureaux d‟études Prise en compte des particularités du relief pour le MASEN Inclus dans coût des
de déviation, route d‟accès au site et desserte techniques choix définitif du tracé études
intrasite pour une meilleure intégration
paysagère
Conception des travaux de terrassement et de Bureaux d‟études Projet des zones de stockage des matériaux MASEN Inclus dans coût des
construction des fondations des ouvrages de techniques Prévention d‟impact sur le paysage irréparable, perte travaux
franchissement des chaabas, etc de terres, érosion, pollution de ressources en eau
potable
Prévention des pollutions des sols, de l‟eau et Bureaux d‟études Spécifications à inclure dans le DAO des entreprises MASEN Inclus dans coût des
de l‟air techniques travaux
Approche participative MASEN Vérification des informations fournies aux ayant MASEN Sans objet
Participation des parties prenantes et ONG Autorités locales droits
publication dans les média ; registre des ONGs locales
réclamations à disposition des populations,
Naibs des groupements
réunion de consultation publique, etc
ethniques Ait Ougrour
PHASE DE CONSTRUCTION
Capacités spécifiques de l‟entrepreneur pour la Bureau d‟étude Examen des offres avant attribution des marchés MASEN Sans objet
mise en place des mesures liées aux Commission d‟évaluation Chaque entrepreneur doit fournir sa méthode pour le (Commission responsable de
contraintes environnementales des offres respect des clauses liées à l‟environnement l‟examen des offres)
Mise en place des ouvrages et équipements Entrepreneurs et experts Conforme à l‟APD – conforme avec l‟évaluation Entreprise Inclus dans coûts
manipulation produits toxiques ou dangereux suivi environnement, environnementale MASEN des travaux
chimistes
Engins roulants, centrale à béton, bétonnière Entrepreneurs et experts Contrôle équipement protection phonique et niveau Entreprises chargées des Sans objet
et structures en construction suivi environnement sonore en conformité avec les normes nationales et travaux
les spécifications demandées dans le CCTP MASEN
Programme de surveillance de l‟avifaune Entrepreneurs et experts Faire respecter les calendriers de construction en Entreprise 30000 DH/an
suivi environnement compatibilité avec les périodes de nidification (entre MASEN
mars et mai)
Repli des installations Entrepreneurs et experts S‟assurer de la remise en état des sites après les MASEN Inclus dans coût des
suivi environnement replis de chantier localisés ou généralisés travaux de
construction
Tableau 46 : Programme de surveillance et de suivi spécifiques autres infrastructures communes étudiées y compris celles de l’eau
intrasite
Mise en place des ouvrages et équipements Entrepreneurs et experts Conforme à l‟APD – conforme avec l‟évaluation Entreprise Inclus dans coûts
manipulation produits toxiques ou dangereux suivi environnement, environnementale MASEN des travaux
chimistes
Engins roulants, centrale à béton, bétonnière Entrepreneurs et experts Contrôle équipement protection phonique et niveau Entreprises chargées des Sans objet
et structures en construction suivi environnement sonore en conformité avec les normes nationales et travaux
les spécifications demandées dans le CCTP MASEN
Programme de surveillance de l‟avifaune Entrepreneurs et experts Faire respecter les calendriers de construction en Entreprise 30000 DH/an
suivi environnement compatibilité avec les périodes de nidification (entre MASEN
mars et mai)
Repli des installations Entrepreneurs et experts S‟assurer de la remise en état des sites après les MASEN Inclus dans coût des
suivi environnement replis de chantier localisés ou généralisés travaux de
construction
PHASE D’EXPLOITATION
Entretien des équipements conforme aux Gestionnaires des Respect des normes des fabricants MASEN Budget de
normes du constructeur équipements fonctionnement
MASEN
Présence des ouvrages : impacts paysagers Gestionnaire des Intégration des ouvrages dans le paysage et MESEN Budget de
réseaux entretien fonctionnement
MASEN Esthétique des bâtiments et locaux
Programme de surveillance de bruit MASEN MASEN veillera à ce qu'aucun éventuel riverain ne MASEN Budget de
soit soumis à une émergence de plus de 5 dB(A) de fonctionnement
jour et de 3 dB(A) de nuit, suite à la mise en service
des postes
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Aspect Source
de l‟Habitat et de l‟Environnement ; Direction de l‟Aménagement du Territoire ;
- Carte des séismes du Maroc : http://sismo-lag.cnrst.ma (Site Officiel du Laboratoire de Géophysique
au CNRST).
2. La consultation des fiches hydroclimatologiques fournies et/ou achetées de :
- Fiches climatologiques achetées de la Direction de la Météorologie Sud - Station Ouarzazate
(paramètres : Vent, givre, grêle, orage, température et insolation) et Vent (direction et
vitesse) ;
o Grêle (variation mensuelle, nombre de jour/an) ;
o Neige (variation mensuelle, nombre de jour/an) ;
o Orage (variation mensuelle, nombre de jour/an) ;
o Givre, nombre de jours où la température est <0°C ;
o Durée d‟insolation (variation mensuelle, nombre de jour/an) .
- Fiches climatologiques fournies de la délégation de l‟ABH de Souss Massa et Draa à Ouarzazate
(Paramètres : pluviométrie, température, évaporation et humidité) ;
- Fiche technique du barrage Mansour Ed Dahbi - Direction Régionale de l‟ONEP - Ouarzazate
- Fiche technique du barrage Tiouine - Délégation de l‟ABHSM - Ouarzazate
3. Des discussions avec des responsables de :
- La délégation de l‟ABH de Souss Massa et Draa - Ouarzazate
4. Des références bibliographiques :
- MASEN, Mai 2011 : Etude d‟impact environnementale et sociale cadre du projet de complexe solaire
d'Ouarzazate ;
- MASEN - 2010 : Etude hydraulique et hydrologique du complexe énergétique solaire d‟Ouarzazate
- Direction Régionale de l‟Hydraulique du Souss - Massa et Draa - 2002 : Elaboration du schéma
directeur de la province d‟Ouarzazate pour l‟approvisionnement en eau potable des populations
rurales et définition des projets. Mission I : Analyse de situation existante - Etude des ressources en
eau ;
- Notes et Mémoires du service géologique du Maroc n° 231. (1975) : Ressources en eau du Maroc -
Tome 3
- Agoussine et al, 2004 : Reconnaissance des ressources en eau du bassin d‟Ouarzazate – Sud Est
marocain.
- Données sismiques du Laboratoire de Géophysique au Centre National de Recherches Scientifiques
et technologiques (CNRST) à partir du site : Source : http://sismo-lag.cnrst.ma
5. La prospection de Terrain en septembre 2011
1. Méthodologie
L‟ensemble de la zone d‟étude a été parcouru pendant une journée, les 27 et 28 septembre 2011, à pied
et en 4x4, en effectuant des relevés GPS (Garmin GPS Oregon 450) en continu.
Nous nous sommes basé sur la carte des milieux effectuée lors de la 1 e étude d‟impact sur l‟ensemble de
la Centrale Solaire, qui a été étendue vers le sud, afin d‟englober les installations prévues hors zone
d‟étude initiale. Au niveau de la végétation, la première phase a consisté en une identification des unités
de milieu, avec relevé phytosociologique des espèces végétales dominantes, au moyen d‟un parcours
rapide de l‟ensemble de la zone. Au cours de la deuxième phase, ces unités ont été cartographiées sur
fond topographique au 1/50.000 (cartes de Tiflit et Warzazat). Le travail de cartographie a été finalisé
au retour du terrain, au moyen du logiciel Mapinfo 7.5, avec utilisation de données satellitaires (Google
Earth et images Landsat 2000).
Toutes les espèces de Vertébrés rencontrées ont été identifiées : herpétofaune (observation directe),
Milieu avifaune (observation directe, chants et cris, « repasse »), mammifères (seuls des traces et indices de
Naturel présence ont été trouvés). Pour chaque observation de faune, le type de milieu a été relevé.
L‟inventaire de terrain a été complété au moyen des divers rapports, publications et bases de données
traitant de la région, les plus importants étant les suivants: ensemble des rapports du CBTHA (projet
PNUD), Catalogue des plantes vasculaires rares, menacées ou endémiques du Maroc (Fennane & Ibn
Tattou, 1998), Amphibiens et Reptiles du Maroc (Sahara occidental compris), atlas biogéographique
(Bons & Geniez 1996), Herpetologische Beobachtungen Ouarzazate (Marokko), herpetological
observations in the Ouarzazate area (Morocco) (Schweiger 1992), Les oiseaux de Ouarzazate au début
des années 1980 (Danet 1980), The birds of Morocco, an annotated checklist (Thévenot, Vernon &
Bergier 2003), Catalogue des Mammifères sauvages du Maroc (Aulagnier & Thévenot 1984), base de
données personnelle sur les Mammifères du Maroc (Cuzin 2010).
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Aspect Source
Les données sur les aires protégées proviennent du Plan Directeur des Aires Protégées (AEFCS 1995) du
site Ramsar, et du Plan Cadre de Gestion de la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud Marocain
(Ministère de l‟Agriculture, du Développement Rural et des Pêches Maritimes, 2008). L‟ensemble des
documents consultés figure en bibliographie (annexe 3).
Au niveau biologique, la flore était peu développée, du fait de la sècheresse, et la faune peu active ou
absente.
2. Documents cartographiques utilisés :
- Images satellite Google Earth (2011) ;
- Cartes topographiques IGN, portée au 1/ 50 000 - Feuilles :
o Ouarzazate ;
o Tiflit ;
o Tizgui.
Source : Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie - Direction de
la Cartographie - Service de la Documentation Technique - Rabat ;
3. Références bibliographiques :
- MASEN, Mai 2011 : Etude d‟impact environnementale et sociale cadre du projet de complexe solaire
d'Ouarzazate ;
- ADMINISTRATION DES EAUX ET FORÊTS ET DE LA CONSERVATION DES SOLS, 1995. Projet étude et
plan de gestion des aires protégées du Maroc. Tome 1: Plan directeur des aires protégées du Maroc.
Volume n°1: Les écosystèmes marocains et la situation de la flore et de la faune. Ministère de
l'Agriculture et de la Mise en valeur agricole/ BAD/ BCEOM- SECA, 346 p.
- ADMINISTRATION DES EAUX ET FORÊTS ET DE LA CONSERVATION DES SOLS, 1995. Projet étude et
plan de gestion des aires protégées du Maroc. Tome 1: Plan directeur des aires protégées du Maroc.
Volume n°2: Les sites d'intérêt biologique et écologique du domaine continental. Ministère de
l'Agriculture et de la Mise en valeur agricole/ BAD/ BCEOM- SECA, 412 p.
- AULAGNIER S. & M. THÉVENOT, 1986. Catalogue des Mammifères sauvages du Maroc. Trav. Inst. Sci.,
sér. zool., n°42. Rabat. 164 p.
- BONS J. & P. GENIEZ, 1996. Amphibiens et Reptiles du Maroc (Sahara occidental compris). Atlas
biogéographique. Asociacion Herpetologica Española, Barcelona. 320 p.
- CUZIN F., 2003. Les grands Mammifères du Maroc méridional (Haut Atlas, Anti Atlas, Sahara).
Distribution, écologie et conservation. Thèse Doctorat, EPHE, Montpellier II, Montpellier. 348p.
- CUZIN F., A. BENABID & M. EL YOUSSOUFI, 2005. Inventaire participatif, identification et évaluation
des sites clé de la biodiversité. CBTHA, 234 p.
- CUZIN, F., SEHHAR, E.A., & WACHER, T. (2007). Etude pour l‟élaboration de lignes directrices et d‟un
plan d‟action stratégique pour la conservation des ongulés au Maroc. Haut Commissariat aux Eaux et
Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD), Projet de Gestion des Aires Protégées (PGAP),
Banque Mondiale, Global Environment Facility (GEF)
- DAKKI M. & E. A. SEHHAR, 2003. Diagnostic pour la gestion durable des zones humides du Mgoun-
Dades. Projet de "Conservation de la Biodiversité par la Transhumance dans le Versant sud du Haut
Atlas", ORMVAO, Ouarzazate. 80 p.
- DANET P., 2006. Les oiseaux de Ouarzazate au début des années 1980. Go-South Bull., 3: 18-27
- FENNANE M. & M. IBN TATTOU, 1998. Catalogue des plantes vasculaires rares, menacées ou
endémiques du Maroc. Bocconea, 243 p.
- FENNANE, M., IBN TATTOU, M., MATHEZ, J., OUYAHYA, A., & El OUALIDI, J. (1999) Flore pratique du
Maroc. Manuel de détermination des plantes vasculaires. Pteridophyta, Gymnospermae, Angiospermae
(Lauraceae-Neuradaceae), Rabat
- FENNANE, M., IBN TATTOU, M., OUYAHYA, A., & El OUALIDI, J. (2007) Flore pratique du Maroc.
Manuel de détermination des plantes vasculaires. Angiospermae (Leguminosa - Lentibulariaceae), Rabat
- IUCN SPECIES SURVIVAL COMMISSION, 2010. 2010 IUCN red list of threatened species.
http://www.redlist.org
- MINISTERE DE L‟AGRICULTURE DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DES PECHES MARITIMES (2008).
Plan cadre de gestion de la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud Marocain (RBOSM). Volume I –
Rapports Principal Rabat. 459p.
- SCHWEIGER, M. (1992) Herpetologische Beobachtungen Ouarzazate (Marokko). Herpetological
observations in the Ouarzazate area (Morocco). Herpetozoa, 5, 13-31.
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Aspect Source
- THÉVENOT M., R. VERNON & P. BERGIER, 2003. The birds of Morocco. An annotated checklist. BOU
Checklist Series, n°20. Tring, Herts (UK). 594 p.
Pour l‟‟inventaire du milieu humain, l‟IC s‟est basé sur :
1. L’utilisation des documents cartographiques suivants :
- Images satellite Google Earth (2011) ;
- Cartes topographiques IGN, portée au 1/ 50 000 - Feuilles :
o Ouarzazate ;
o Tiflit ;
o Tizgui.
Source : Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie - Direction de
la Cartographie - Service de la Documentation Technique - Rabat ;
- Carte numérique du réseau routier du Maroc.
2. Les discussions avec des responsables de :
- La province de Ouarzazate ;
- La commune rurale de Ghassatee ;
- Des ONGs des douars de : Tasselmante, Taferghoust, etc ;
- Les représentants ou delegués du groupement ethnique Ait Ougrour ;
- L‟ONE - Ouarzazate.
Milieu 3. Les Données statistiques diverses :
Humain - Données statistiques de la commune de Ghassate
- Données statistiques de la caïdat et Ait Moggrane
- Données statistiques de l‟ORMVAO
- Données statistiques sur le trafic routier de la zone d‟étude à partir de la Direction Provinciale de
l‟Equipement d‟Ouarzazate ;
- Données urbanistiques de l‟Agence urbaine d‟Ouarzazate
- Données sur le foncier à partir de la Province d‟Ouarzazate - Division des Affaires Rurale ;
4. Références bibliographiques :
- MASEN, Mai 2011 : Etude d‟impact environnementale et sociale cadre du projet de complexe solaire
d'Ouarzazate ;
- MASEN, Mai 2011 : Etude d‟impact socioéconomique de la centrale solaire de Ouarzazate ;
- Direction Générale des Collectivité Locales - Agence du développement Social - Initiative
Nationale pour le Développement Humain » - 2009 : Diagnostic Territorial Participatif de la
commune rurale de Ghassate ;
- Monographie de la commune de Ghassate
- Sites internet :
5. La prospection de Terrain en septembre 2011
Pour l‟interprétation du volet paysager, l‟IC s‟est basé sur :
1. L’utilisation des documents cartographiques suivants :
- Images satellite Google Earth (2011) ;
- Cartes topographiques IGN, portée au 1/ 25 000 - Feuilles :
o Ouarzazate ;
o Tiflit ;
o Tizgui.
Source : Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie - Direction de
Paysage
la Cartographie - Service de la Documentation Technique - Rabat ;
- Carte numérique du réseau routier du Maroc ;
2. Références bibliographiques :
- MASEN, Mai 2011 : Etude d‟impact environnementale et sociale cadre du projet de complexe solaire
d'Ouarzazate ;
3. La prospection de Terrain en septembre 2011
Description
des
variantes 1. Description du projet fourni dans le cahier des charges de MASEN
2. La prospection de Terrain en septembre 2011
Impacts et
mesures
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 178
Aspect Source
Difficultés rencontrées
Aucune difficulté particulière n‟a été rencontrée.
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 179
ANNEXES
ANNEXE 0 : Autorisations acquises et requises et PV de réunions
liées au projet
ANNEXE I : Description du projet
Annexe I-1 : Infrastructures communes du projet du complexe
solaire de Ouarzazate
Annexe I-2 : Caractéristiques du SF6
Annexe I-3 : Spécifications de l‟huile minérale isolante
ANNEXE II : Inventaire du milieu
Annexe II-1. Inventaire du milieu Physique
Annexe II-2. Inventaire du milieu Biologique
C172/A631/R188a
Rapport - 10/08/2012 Page 180
ANNEXE 0 : Autorisations
acquises et requises et PV
de réunions liées au projet
Objet :
Réunion publique d’information sur l’Etude d’impact sur l’environnement (EIE) des
infrastructures communes et de la route de déviation mise en place par l’Agence
Marocaine pour l’Energie Solaire (MASEN)
Objectifs : informer l‟ensemble des participants sur les résultats de l‟EIE du projet réalisée par le
bureau d‟études « PHENIXA» pour le compte de MASEN, répondre à leurs questions et procéder à la
collecte de leurs appréciations, objections, et propositions.
Supports :
o Un résumé succinct de l‟EIE du programme (composantes, impacts et mesures) a été
distribué au début de la séance à l‟ensemble des participants ;
o Une présentation PPT en arabe a servi de support pour l‟exposé des résultats de l‟étude.
I - Déroulement de la réunion
Mr CHARAF, représentant de la province de Ouarzazate :
o A ouvert la séance en remerciant les participants pour leur présence et en leur souhaitant
la bienvenue ;
o Après un résumé succinct sur le projet du complexe solaire, sur la collaboration et la
concertation avec MASEN, qu‟il a qualifié d‟excellente, et sur l‟EIE des infrastructures
communes, Mr CHARAF a rappelé l‟objet de la réunion et a inviter l‟ensemble des présents
à participer activement aux débats.
Milieu Biologique
o MASEN collaborera avec l‟ensemble des acteurs selon leurs domaines de spécialisation
dont ceux des Eaux et Foret pour tout ce qui est protection biologique et mécanique du
site et ses infrastructures communes. Cela fait partie de la stratégie adoptée par MASEN ;
o En fonction de la faisabilité technique et économique, un balisage des câbles de garde de
la ligne électrique 60 kV étudiée pourra être réalisé pour éviter les risques de percussion
des oiseaux. Pour les autres composantes de chaque centrale du complexe, des études
environnementales spécifiques détermineront la mesure exacte à adopter pour la
protection des oiseaux.
o Une commission vient d‟être instituée sous la présidence de la province pour activer la
réalisation d‟une série de programmes de développement locaux qui concerne les douars
limitrophes au site du complexe solaire de Ouarzazate. La priorité est donnée aux projets
agricoles, puis d‟autres projets sont encore en cours de proposition ;
o Pour l‟AEP, Il est prévu la construction d‟un puits pour améliorer l‟AEP de la population de
Tasselmante. Unee étude est en cours de préparation pour l‟AEP de la commune de
Facteur de Dissipation
CEI 60247 0,005
Diélectrique à 90°C
S O N D J F M A M J J A Total
Moyenne 9 17 10 10 10 10 12 8 7 6 2 7 108
Max 39 89 84 85 62 51 69 66 62 93 15 50 197
Min 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15
Ecart Type 11 21 17 17 15 12 17 15 15 17 4 11 52
Coefficient de veriation (%) 114 123 163 160 155 129 140 195 217 296 186 143 48
S O N D J F M A M J J A Total
Moyenne 8 16 10 13 12 12 12 8 4 5 1 6 109
Max 39 95 115 87 77 63 59 63 53 59 12 26 250
Min 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 16
Ecart Type 9 23 20 19 17 16 17 16 10 13 3 7 59
Coefficient de veriation (%) 115 144 202 149 138 134 137 205 229 259 171 110 54
S O N D J F M A M J J A Total
Moyenne 10 17 9 12 9 13 12 6 5 10 3 7 112
Max 50 90 66 91 70 52 49 34 45 201 14 34 268
Min 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15
Ecart Type 11 23 15 19 15 16 15 10 10 36 4 7 62
Coefficient de veriation (%) 108 136 156 162 170 129 126 177 221 345 159 108 55
S O N D J F M A M J J A
Moyenne 10 12 16 19 22 26 30 29 25 20 14 11
Max 12 15 18 22 27 29 32 31 31 22 17 13
Min 5 7 13 16 12 9 20 20 16 13 8 6
Ecart Type 2 2 1 2 3 4 2 2 2 2 2 1
Coefficient de veriation (%) 16 16 8 8 14 14 7 7 9 8 13 14
S O N D J F M A M J J A
Moyenne 57 51 46 43 37 34 30 35 40 46 54 59
Max 73 62 58 101 62 52 47 48 54 64 72 85
Min 42 38 23 23 24 19 18 18 25 23 30 36
Ecart Type 8 7 11 16 9 10 9 8 8 10 12 11
Coefficient de veriation (%) 15 14 23 37 24 28 28 24 20 22 22 18
S O N D J F M A M J J A
Moyenne 102 118 197 250 322 359 406 368 286 210 141 88
Max 414 151 329 299 365 419 485 422 339 267 581 117
Min 67 92 148 168 255 209 332 315 234 158 97 57
Ecart Type 61 16 35 31 22 46 38 29 29 24 85 13
Coefficient de veriation (%) 60 14 18 12 7 13 9 8 10 11 60 15
Tableau 10 : Nombre de jours avec température < 0°C (Période d'observation : 2000-2009)
Année J F M A M J J A S O N D
Moyenne 7,2 1,1 0 0 0 0 0 0 0 0 0,4 2,8
Maximum 18 8 0 0 0 0 0 0 0 0 2 9
Minimum 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Nombre d'espèces 41 13 15 4 17 7 4 28 9 4
Nombre d’espèces
1 1 1 1 1
endémiques
Endémisme :
MarS : Maroc méridional
Mar : Maroc
Mag : Maghreb
AfrN : Afrique du Nord (Sahara compris)
Statut :
International (selon UICN 2002) : au niveau mondial
National : au niveau du Maroc
Régional : au niveau de la zone d‟action du Projet CBTHA / PNUD Ouarzazate
Zone d’étude
international
Endémisme
national
régional
Statut
Statut
Statut
Espèce Nom latin
Zone d’étude
international
Endémisme
national
régional
Statut
Statut
Statut
Espèce Nom latin
Zone d’étude
international
Endémisme
national
régional
Statut
Statut
Statut
Espèce Nom latin