Papillon
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Notez
Ce guide est la version de 2015 d’un document du travail pour les étudiants du Programme de
Physiothérapie de l’Université Laval. Pour plus d’information contactez la responsable du cours,
Désirée B. Maltais ([email protected]).
Notez ................................................................................................................................................................. 2
1. Introduction ............................................................................................................................................... 5
4.3 Movement Assessment Battery for Children 2 (MABC‐2)—Compostant Check list ..................................... 24
4.4 Pediatric Evaluation of Disability Inventory (PEDI) ...................................................................................... 27
4.6 La mesure des habitudes de vie, adapté aux enfants de la naissance à 4 ans (MHAVIE‐Enfant 0‐4 ans) et
la mesure des habitudes de vie, adapté aux enfants de 5 a 13 ans (MHAVIE‐Enfant 5‐13 ans)..............................35
5.2 Movement Assessment Battery for Children 2 (MABC‐2)—compostant performance test .........................46
5.3 Peabody Developmental Motor Scales‐2 (PDMS‐2) ..................................................................................... 50
6.1 Les tests de course navette (20mSRT, 10mSRT‐I, 10mSRT‐II, 7,5mSRT‐III) .................................................. 84
1. Introduction
Ce guide présente des outils de mesures appropriés pour les enfants ayant un des cinq problèmes de
santé vu dans ce cours : les lésions obstétricales du plexus brachial, la dystrophie musculaire de
Duchenne, la déficience motrice cérébrale et le trouble d'acquisition de la coordination. Bien que les
tests et mesures décrits dans ce document soient sélectionnés pour pertinence en clinique, ils ne
constituent pas une liste exhaustive des outils de mesures pour ces populations.
Objectif du test
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Décrire les capacités de la motricité grossière, fine et les activités de la vie quotidienne (AVQ).
Population cible
Activités et participation.
Contenu
Cette batterie comprend les sous‐échelles suivantes : motricité globale, motricité fine, activités de
la vie quotidienne (AVQ) et perception.
Mode d’administration
Matériel nécessaire
Le matériel requis est celui utilisé couramment dans les milieux cliniques en pédiatrie et la liste est
inscrite dans le manuel d'instruction. Les grilles d'évaluation et le fichier d'observation sont requis
lors de l'évaluation.
Temps de passation
La cotation se fait selon que l’item est « réussit » ou « échoué ». Ensuite, un « âge de
développement» est estimé pour chaque sphère d’activités selon le nombre d’activités réussies.
Qualités métrologiques
Le test a une validité apparente parce que les items du test semblent évaluer la motricité et les
AVQ.
Comme l’âge de développement déterminé avec ce test n’a pas été validé, on ne peut pas utiliser les
résultats de ce test pour identifier ou dépister un retard de développement sans soutenir nos
conclusions par les résultats d’un autre test ayant de bonnes qualités métrologiques.
Puisque la fidélité des scores du test n’a pas été évaluée, il n’est pas possible de déterminer si un
changement du score d’une fois à l’autre ou entre les enfants est un vrai changement ou
simplement une erreur de mesure. Il faut donc utiliser un test de suivi ayant de bonnes qualités
métrologiques afin de mesurer les changements suite à une intervention ou dans le temps.
Talbot, 1993
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2.2 Carolina Curriculum for Infants and Toddlers with Special Needs (CCITSN),
2nd Ed. Carolina Curriculum for Preschoolers with Special Needs(CCPSN),
2nd Ed
Enfants de 0 à 2 ans (CCITSN) et de 2 à 5 ans (CCPSN) présentant une déficience motrice (légère à
grave) ou un retard de développement.
Activités et participation.
Contenu
Mode d’administration
Observation informelle (non standardisée) de l’enfant par un professionnel de la santé qui connaît
bien le test.
Matériel nécessaire
Le matériel requis est celui utilisé couramment dans les milieux cliniques en pédiatrie. Les grilles
d'évaluation sont requises lors de l'évaluation.
Cotation
La cotation se fait selon que l’item est « réussi » ou « échoué ». De plus, il y a deux grilles, soit une
pour les enfants de 0‐2 ans et une autre pour ceux de 2‐5 ans.
Qualités métrologiques
Le test a une validité apparente parce que les items ont été choisis par un groupe d’experts dans le
domaine et qu’il semblerait décrire les capacités de la motricité grossière et fine, de l’adaptation
sociale, de la cognition et de la communication.
Par contre, comme l’âge de développement déterminé avec ce test n’a pas été validé, on ne peut
pas utiliser les résultats de ce test pour identifier ou dépister un retard de développement sans le
valider par les résultats d’un autre test qui mesure les mêmes éléments et qui a de bonnes qualités
métrologiques.
De plus, la fidélité des scores du test n’a pas été évaluée et le test n’est pas effectué d’une manière
standardisée. Il n’est donc pas possible de déterminer si un changement du score d’une fois à
l’autre ou entre les enfants est un vrai changement ou simplement une erreur de mesure. Il faut
donc utiliser un test de suivi ayant de bonnes qualités métrologiques afin de mesurer les
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changements suite à une intervention ou dans le temps. Ce test ne nous permettrait pas de tirer
des conclusions fiables.
(3) b. Lifts head to 45 angle; arms and legs partially flexed
Objectif du test
Quantifier la spasticité.
L’ÉAM pourrait aider le physiothérapeute à identifier des hypothèses initiales à vérifier avec les
tests ou mesures valides et fidèles lors de l’examen physique.
Fonctions organiques.
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Il s’agit d’une échelle à 6 niveaux de résistance lors de la mobilisation passive d’un muscle ou d’un
groupe de muscles :
Matériel nécessaire
Temps de passation
Qualités métrologiques
Chez les enfants ayant une DMC la fidélité inter‐évaluateur est basse. On ne peut donc pas prendre
pour acquis que la cote de l’EAM d’un physiothérapeute est semblable celle d’un autre
physiothérapeute.
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De plus, la fidélité test‐retest est également basse chez les enfants ayant une DMC. Donc, il n’est
pas possible de déterminer si un changement du score d’une fois à l’autre ou entre les enfants est
un vrai changement ou simplement une erreur de mesure. Il faut donc utiliser un autre test (test de
suivi) ayant de bonnes qualités métrologiques afin de mesurer les changements suite à une
intervention ou dans le temps, car l’ÉAM ne nous permettrait pas de tirer des conclusions fiables.
Hamstrings 0,66‐0,80
Calf 0,21‐0,72
Nous possédons peu de données au sujet de la validité concurrente de l’ÉAM chez les enfants ayant
une DMC. Cependant, nous savons qu’il n’y a pas de validité concurrente (r = 0,09, p = 0,4) pour la
cote sur l’échelle Ashworth non‐modifiée (5 niveaux, absence du score de 1+) et le niveau de
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spasticité mesuré avec l’EMG (pic de l’EMG lié à un étirement) chez les enfants ayant une DMC.
Donc, il est probable que l’ÉAM ne puisse pas quantifier la spasticité chez cette population.
Concernant seulement l’identification de la spasticité (oui, non), selon les données sur l’échelle
Ashworth non‐modifiée, il est possible que, chez les enfants ayant une DMC, l’ÉAM puisse détecter
une spasticité sévère et identifier l’absence de la spasticité (si on dit qu’une cote de 0 ou 1 =
Dans la démarche clinique, après avoir effectué la revue des systèmes, le physiothérapeute fait un
examen détaillé du fonctionnement de l’individu (participation, activités, fonctions organiques et
structures anatomiques) en utilisant des tests et mesures ayant de bonnes qualités métrologiques. Le
but de cet examen est de dépister des problèmes de santé hors de ses champs d’expertise, de clarifier
les raisons de consultation, de vérifier ses hypothèses initiales et d’identifier d’autres hypothèses si
nécessaires. Les données de cet examen sont donc de données clés qui permettent le physiothérapeute
De référer l’enfant aux autres professionnels de santé pour les problèmes de santé hors de ses
D’établir une liste des problèmes actuels et anticipés (restrictions, limitations, déficiences,
barrières);
Concernant les tests ou mesures de la participation, il est rare d’avoir un test ou une mesure évaluant
uniquement la participation parce que la plupart de ces tests ou de mesures ont été développés avant la
création du modèle de la CIF (d’où provient la définition de la participation utilisé dans ce cours).
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Objectif du test
Dépister les enfants à risque de retard au niveau des différentes sphères du développement.
L’ASQ‐2 est un test de dépistage d’un retard de développement. Donc, il peut aider le
physiothérapeute à clarifier la raison de consultation et à déterminer si l’enfant devrait être référer
à un médecin pour les tests médicaux diagnostiques ou à d’autres professionnels de santé. Pour les
enfants qui non pas un retard de développement mais qui sont à risque d’en avoir un, le AQQ‐2
pourrait être utilisé comme un test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un
critère de réussite lié à un but de traitement. Dans ce cas, il y aurait des réévaluations à des
intervalles régulières. Le traitement en lien avec ce but serait alors simplement de l’éducation aux
parents.
Participation (ex. : mettre un manteau), certaines activités (ex. : se tenir sur un pied) et facteurs
personnels (ex. : surdité, santé générale).
Contenu
Il y a des questionnaires de 30 items spécifiques pour les âges (en mois) suivants : 4, 6, 8, 10, 12,
14, 16, 18, 20, 22, 24, 27, 30, 33, 36, 42, 48, 54, and 60 mois. Les questionnaires sont remplis par un
parent (ou un tuteur) pour 5 sphères du développement : communication, motricité grossière,
motricité fine, résolution de problèmes et personnel‐social. L’ASQ‐2 est disponible en français.
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Mode d’administration
Questionnaire remis aux parents par la poste ou en ligne, lors d’une visite à domicile ou à la clinique.
Matériel nécessaire
Questionnaires, manuel (pour l’analyse). L’ASQ‐2 est disponible au Centre d’ Apprentiss pour les
étudiants du Programme. Voyez le site web du cours pour les dates et les heures de disponibilité.
Environ 10‐15 minutes pour remplir le questionnaire et 2‐3 minutes pour analyser les résultats. C’est
un test rapide par rapport aux autres évaluations du développement.
Cotation
Les réponses du questionnaire sont analysées par le professionnel qui attribue 10 points pour les
réponses « oui », 5 points pour les « parfois » et 0 point pour les « pas encore ». Ensuite, comme le
questionnaire est divisé en « sphères de développement », le professionnel compte le pointage pour
chaque sphère, lesquels sont rapportés dans un tableau de la section « sommaire » du
questionnaire. Ensuite, les résultats sont analysés selon les seuils de réussite «cut‐off points». Si
l’enfant a un score égal ou plus bas à 2 écart type au‐dessous de la moyenne pour son âge, il doit
être référer à son médicin pour un les tests diagnostiques.
Avantages
Ce test est peu coûteux, rapide et permet l’implication des parents. Il y a aussi la
possibilité d’évaluer l’enfant à plusieurs âges.
Qualités métrologiques
La fidélité inter‐évaluateur est bonne, puisqu’il y a un bon accord (94%) entre la classification
des évaluateurs. La classification de l’enfant selon les scores des parents et des professionnels
est donc semblable.
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La fidélité test‐retest est bonne, puisqu’il y a un bon accord (94%) entre deux évaluations du
même enfant. La classification ne change donc pas dans le temps, sauf s’il y a un vrai
changement.
L’ASQ a une bonne validité concurrente avec les tests de développement (dans l’ensemble 84%).
Donc, l’ASQ mesure vraiment le développement de l’enfant.
Selon Glascoe (1992), une sensibilité ≥ 80% serait préférable. C’est‐à‐dire qu’un test qui détecte ≥
80% des enfants ayant un retard de développement, permet de déterminer avec confiance qu’un
résultat négatif dénote que l’enfant n’a pas de retard de développement. Par contre, l’ASQ‐2
Selon Glascoe (1992), une spécificité ≥ 90% serait préférable. C’est‐à‐dire qu’un test qui identifie ≥
90% des enfants n’ayant pas de retard de développement, permet de déterminer avec un résultat
positif que l’enfant a un retard de développement. Par contre, l’ASQ‐2 manque un peu de spécificité
parce que, dans l’ensemble, ce test nous permet d’identifier seulement 86% des enfants n’ayant pas
de retard de développement lorsque comparé aux résultats des tests comme le BSID. Donc, il est
possible, mais pas très probable, qu’un enfant classifié comme ayant un « retard de
développement » selon l’ASQ n’en ait pas.
Contextes cliniques
L’ASQ pourrait être intéressant dans plusieurs contextes cliniques comme par exemple:
Arnaud, 2½ ans, a été suivi en physiothérapie depuis l’âge de 18 mois en raison d’un retard
d’acquisition à la marche. Il n’a pas de diagnostic médical clair et semble avoir bien récupéré sur
le plan de la motricité globale. Catherine, physiothérapeute, convient avec les parents de cesser
le suivi actif, mais prend entente avec eux pour effectuer le questionnaire de l’ASQ de façon
régulière au cours de la prochaine année afin de s’assurer qu’Arnaud continue de bien évoluer
dans les différentes sphères de son développement.
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Objectif du test
Population cible
Pour les enfants malhabiles qui n’ont pas de diagnostic médical, le QTAC aide le physiothérapeute à
déterminer si l’enfant devrait être référer à un médecin pour les tests médicaux diagnostiques afin
de déterminer si l’enfant a trouble de l’acquisition de la coordination ou un autre problème de
santé (diagnostic différentiel).
Activités et participation.
Contenu
Mode d’administration
Le questionnaire doit être rempli par un parent qui connaît très bien l’enfant.
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Matériel nécessaire
Cliquez sur le lien ci‐dessous pour la version français (incluant le manuel) du questionnaire
http://dcdq.ca/pdf/DCDQ%20QTACAdminScoring%20%282013%29Revised.pdf
Temps de passation
Généralement de 10 à 15 minutes.
Qualités métrologiques
Selon Glascoe (1992), une sensibilité ≥ 80% serait préférable. La valeur globale de QTAC est de
84.6 % pour la sensibilité. Donc, le QTAC détecte la plupart (environs 85 %) des enfants ayant un
risque d’avoir trouble de l’acquisition de la coordination. Donc, le physiothérapeute peut avoir
confiance qu’un enfant classé comme « probablement pas de TAC » n’a pas une trouble de
l’acquisition de la coordination.
Selon Glascoe (1992), une spécificité ≥ 90% serait préférable. La valeur globale de QTAC est de
70,8 % pour spécificité. Donc, ce test manque un peu de spécificité parce que, dans l’ensemble,
ce test nous permet d’identifier seulement 70,8% des enfants n’ayant pas un risque d’avoir
trouble de l’acquisition de la coordination. Donc, il est possible, qu’un enfant classifié comme
ayant un «une indication d’un TAC » selon ce test n’en ait pas.
Il est important de noter qu’un autre test de dépistage (le MABC‐2 check list) a des qualités
métrologiques à l’envers (faible sensibilité, bonne spécificité). Donc, il pourrait être prudent
d’utiliser les MABC‐2 check list pour les enfants classé comme ayant « une indication d’un TAC »
selon le QTAC.
Contextes cliniques
Justine, 6 ans, vous est référé par l’équipe de l’école (psychologue scolaire et enseignants) car
Population cible
Pour les enfants malhabiles qui n’ont pas de diagnostic médical, le MABC‐2 composant check list
peut aider le physiothérapeute à déterminer si l’enfant devrait être référer à un médecin pour les
tests médicaux diagnostiques. Pour les enfants qui ont un diagnostic médical ou les enfants
attendant un diagnostic médical pour qui le physiothérapeute a déterminé qu’il serait prudent de
suivre, cet outil de mesure aide le physiothérapeute à clarifier les problèmes de santé, à vérifier des
hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire.
Activités et participation.
http://www.pearsonclinical.co.uk/Psychology/ChildCognitionNeuropsychologyandLanguage/ChildPe
rceptionandVisuomotorAbilities/MABC‐2/MovementAssessmentBatteryforChildren‐
SecondEdition%28MovementABC‐2%29.aspx
Le MABC‐2 composant check list est un questionnaire rempli par quelqu’un qui connaît très bien
les habiletés de l’enfant dans son environnement.
Matériel nécessaire
Le MABC‐2 composant questionnaire est disponible au Centre d’ Apprentiss pour les étudiants du
Programme. Voyez le site web du cours pour les dates et les heures de disponibilité.
Temps de passation
La partie motrice du check list est cotée de 0 à 3 (0 = Très bien « Very Well », 3 = Pas du tout « Not
close »). Les scores sont additionnés afin d’avoir un score standard total. On utilise les normes selon
l’âge de l’enfant afin de le classifier selon les percentiles. Si le résultat d’une catégorie ou du score
standard total est :
≤ 5e percentile, l’enfant est classifié dans la zone rouge : il est très probable que l’enfant ait
une limitation motrice importante.
Entre le 6e et le 15e percentile, l’enfant est classifié dans la zone jaune : l’enfant a une
limitation motrice mineure et il pourrait être à risque d’avoir une difficulté motrice
importante.
> 16e percentile, l’enfant est classifié dans la zone verte : il est peu probable que l’enfant ait
ou aura à l’avenir une limitation motrice importante.
Qualités métrologiques
Selon Glascoe (1992), une sensibilité ≥ 80% serait préférable. La valeur globale de MABC‐2 check
list est de 41 % pour la sensibilité. Donc, ce test ne détecte qu’environs 41 % des enfants ayant un
risque d’avoir trouble de l’acquisition de la coordination. Donc, il est possible qu’un enfant classé
dans la zone verte soit quand même à risque d’avoir un TAC.
Selon Glascoe (1992), une spécificité ≥ 90% serait préférable. La valeur globale de MABC‐2 check
list est de 88 % pour la spécificité. Donc, dans l’ensemble, ce test nous permet d’identifier
seulement la plupart (88%) des enfants n’ayant pas un risque d’avoir trouble de l’acquisition de
Il est important de noter qu’un autre test de dépistage (le QTAC) a des qualités métrologiques à
Contextes cliniques
Vous soupçonnez que Thomas (6 ans) qui est présentement suivi ait un Trouble d’acquisition de
la coordination. Avant de débuter une évaluation complète interdisciplinaire et référer au
médecin pour éclaircir le diagnostic vous souhaitez recueillir le plus d’information possible
auprès des parents tout en vérifier votre hypothèse diagnostic de TAC. Vous choisissez alors de
demander aux parents de remplir les questionnaires QTAC et le MABC2‐Checklist car vous savez
qu’ils des valeurs métrologiques se complétant au niveau de la spécificité et de la sensibilité.
Six mois plus tard, Thomas a effectivement reçu le diagnostic de TAC. Vous souhaitez vérifier si
vos interventions depuis 6 mois ont un impact sur ses habiletés motrices selon les parents, vous
demandez donc aux parents de remplir le questionnaire MABC2‐Checklist une seconde fois.
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Objectif du test
Le PEDI pourrait aider le physiothérapeute à clarifier des raisons de consultation, à vérifier des
hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Le test pourrait également
aider le physiothérapeute à déterminer s’il faut référer l’enfant à d’autres professionnels de la
santé, comme un ergothérapeute, par exemple. Il pourrait aussi être utilisé comme test de suivi.
C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Participation, activités.
Contenu
Trois domaines sont évalués, soient les soins personnels, la mobilité et les fonctions sociales. Il y a
également trois échelles de mesure, soient les habiletés fonctionnelles, les besoins d’assistance
physique d’un soignant (aidant) et les modifications / aides techniques utilisés.
Modes d’administration
Matériel nécessaire
http://pedicat.com/category/home/
Temps de passation
Environ 25 à 60 minutes selon le mode d’administration utilisé. Il est donc possible de compléter le
test à l’intérieur d’une session.
Cotation
Partie I. Habiletés fonctionnelles « Functionnal Skills » : items sur les habiletés fonctionnelles
courantes cotées comme suit : 0 (incapable) ou 1 (réalise l’item).
Partie II. Besoin d’assistance physique d’un soignant « Caregiver Assistance » : items sur les
habiletés fonctionnelles complexes demandant de l’assistance humaine, cotée avec 6 niveaux
d’assistance, soit 0 (aide totale) à 5 (autonome).
Parti III. Modifications, aides techniques utilisées « Modifications » : items sur les habiletés
fonctionnelles complexes demandant ou non une modification, cotées selon 4 niveaux : aucune
modification à modification majeure.
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En utilisant les directives dans le manuel, les scores bruts sont convertis en scores « standards
normatifs » et en scores standards (« scaled scores »).
Un score standard normatif est utile pour supporter ou réfuter une hypothèse ou un facteur de
risque et établir une liste de problèmes.
Un score standard est utile afin de quantifier les changements avec le temps ou suite à une
intervention.
Avantage et désavantages
Son principal avantage, c’est qu’il y a la possibilité de comparer les résultats à des normes. Par
contre, ce test n’évalue pas la qualité des performances et ne tient pas compte du fonctionnement
en milieu scolaire. Il ne mesure pas non plus le niveau de satisfaction du parent.
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Qualités métrologiques
La fidélité inter‐évaluateur entre les parents et les intervenants est très variable. En effet avec un
ICC de 0,15 à 0,95, il y a moins de similitude des résultats entre ces deux groupes pour les items
difficiles à évaluer en clinique (Nichols et coll., 1996). Il serait donc plus prudent d’avoir le même
évaluateur si le test est utilisé pour évaluer le changement dans le temps ou suite à une
intervention, parce que les scores peuvent changer d’un évaluateur à l’autre.
Un changement de 11 % dans n’importe quel domaine est cliniquement significatif (Iyler et coll.,
2003).
Contextes cliniques
Le PEDI pourrait être intéressant dans plusieurs contextes cliniques comme par exemple:
Frédéric, 3 ans, présente une DMC de type hémiplégie droite et de niveau II au GMFCS. Il est suivi
Édouard, 7 ans, présente une dystrophie musculaire de Duchenne. Ses parents rapportent à son
physiothérapeute, Michel, l’apparition de nouvelles difficultés chez leur fils. Selon eux, Édouard
monte et descend plus difficilement l’escalier à la maison, il a de la difficulté à sortir du bain de
façon autonome et ils ont l’impression que sa vitesse de marche a considérablement diminuée.
Michel passe le PEDI afin d’avoir un portrait détaillé du niveau du fonctionnement d’Édouard par
rapport aux soins personnels, à la mobilité et les fonctions sociales dans le but de clarifier les
raisons de consultation.
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Objectif
Mesurer la capacité et la performance de l’enfant sur les items jugés pertinents à la participation
scolaire et sociale à l’école. Le SFA s’adresse aux physiothérapeutes parce qu’il évalue en détail les
capacités physiques nécessaires pour participer à un programme scolaire.
Le SFA pourrait aider le physiothérapeute à clarifier des raisons de consultation, à vérifier des
hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Le SFA pourrait également
aider le physiothérapeute à déterminer s’il faut référer l’enfant à d’autres professionnels de la
santé, comme un ergothérapeute, par exemple. Il pourrait également être utilisé comme test de
suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Activités, participation.
Contenu (3 parties)
Mode d’administration
Matériel nécessaire
http://www.pearsonclinical.com/therapy/products/100000547/school‐function‐assessment‐
Le SFA est disponible au Centre d’ Apprentiss pour les étudiants du Programme. Voyez le site web
du cours pour les dates et les heures de disponibilité.
Temps de passation
Remplir le questionnaire en entier prend entre 1h30 et 2h, car chaque partie prend entre 5 et 10
minutes. Il est donc possible de prendre 2 sessions, afin de compléter le questionnaire.
Cotation
Pour l’aide d’un adulte : cote de 1 (aide totale) à une cote de 4 (aucune aide)
Pour les accommodements environnementaux : cote de 1 (accommodement majeur) à
une cote de 4 (aucun accommodement)
3. La capacité et la performance lors des tâches qu’un enfant fait habituellement à l’école
En utilisant les directives dans le manuel, les scores bruts sont convertis en «scores de critère»
(criterion scores) de 0 à 100 (100 = le meilleur score possible). On peut faire une comparaison
avec les seuils « cut‐off scores » afin de déterminer si l’enfant a une capacité ou une performance
plus basse que les enfants de son âge sans incapacité.
Qualités métrologiques
Contextes cliniques
Le PEDI pourrait être intéressant dans plusieurs contextes cliniques
comme par exemple :
Dany est un enfant de 5 ans ayant une lésion obstétrical de plexus brachiale. Il a encore des
déficiences liées aux racines C5 et C6. Il a commencé l’école il y trois semaines et ses parents
notent qu’il a plusieurs problèmes de s’intégrer à son école. Sa physiothérapeute, Chantale, a
passé le SFA afin de déterminer ses restrictions de participation à l’école et s’il faut référer
l’enfant à d’autres professionnels de la santé et de vérifier ses hypothèses initiales sur les
facteurs liés à ses restrictions de participation à l’école.
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Objectif du test
Les deux versions de la MHAVIE chez l’enfant pourraient aider le physiothérapeute à clarifier les
raisons de consultation. Il pourrait être également utilisé comme test de suivi. C'est‐à‐dire, on
pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de traitement.
Participation.
Contenu et la cotation
La MHAVIE comporte 12 catégories, six activités courantes et six rôles sociaux. Chaque catégorie
comporte plusieurs habitudes de vie (items).
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Nutrition Responsabilités
Habitation Travail
La cotation (échelle sur 10 niveaux) pour chaque habitude de vie est basée sur deux concepts :
La difficulté de réalisation
Le type d’aide requis.
Les scores par catégorie sont les scores normalisés sur 10 (voir la formule de normalisation ci‐
dessous) qui tiennent compte des scores des habitudes de vie (des items) applicable à la catégorie
en question.
Le formulaire rempli par un professionnel de la santé lors d’une entrevue avec le parent
(formulaire disponible en français).
Matériel nécessaire
http://www.ripph.qc.ca/
Guide d’utilisation pour la MHAVIE adaptée de la naissance à 4 ans Guide d’utilisation pour la
MHAVIE adaptée pour les enfants de 5 à 13 ans
Guide d’utilisation pour la MHAVIE adaptée pour les enfants de 5 à 13 ans
Spécimen du questionnaire MHAVIE‐Enfant 0‐4 ans
Spécimen du questionnaire MHAVIE‐Enfant 5‐13 ans (version abrégée)
Temps de passation
Le temps n’est pas documenté. La MHAVIE‐Enfant 0‐4 ans comporte 61 items. La MHAVIE‐Enfant
5‐13 ans (version abrégée) comporte 64 items.
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La fidélité test‐retest a un ICC entre 0,78 et 0,95 selon l’activité ou le rôle (sauf les relations
interpersonnelles, ICC = 0,58). On peut donc avoir confiance que les scores pour toutes les
catégories, sauf les relations interpersonnelles, ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre,
sauf s’il y a un réel changement.
Ce test a une validité concurrente avec le PEDI, qui varie selon le domaine, de r = 0,88 pour les
soins personnelle de la MHAVIE versus « self‐care/care‐giver assistance du PEDI à r = 0,44 pour la
vie communautaire de la MHAVIE versus « socical function/care‐giver assistance » du PEDI. En
général, il semble que ce test mesure vraiment la participation.
Les qualités métrologiques de la MHAVIE enfant 0‐4 ans ne sont pas encore publiées. Ce test est
basé sur les mêmes concepts du test MHAVIE enfant 5‐13 ans. Donc, on peut dire que le test a une
validité apparente. Si l’on utilise la MHAVIE enfant 0‐4 ans, il est prudent de limiter l’utilisation à
l’identification et vérification des hypothèses, pour le moment à cause du fait qu’on ne connait
pas la fidélité du test (et donc sa valeur comme test de suivi est inconnu).
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Contextes cliniques
Pierre‐Olivier, 10 ans, qui présentait un retard de développement, mais qui n’a jamais reçu un
diagnostic médical plus précis, a été suivi entre l’âge de un an et six ans dans un programme de
« Développement de l’enfant » dans un centre de réadaptation. Le suivi avait été cessé à ce
moment car Pierre‐Olivier ne présentait plus de difficultés significatives par rapport aux autres
enfants de son âge. Les parents demandent maintenant la réouverture de son dossier, car ils
notent que Pierre‐Olivier a de la difficulté à s’intégrer aux cours d’éducation physique ainsi
qu’aux activités sportives dans les loisirs. Avant l’évaluation initiale, la coordonnatrice du
programme de « Développement de l’enfant » recommande la passation de la MAHVIE afin
d’identifier l’ensemble des sphères de la participation qui sont les plus problématiques pour
Pierre‐Olivier et ainsi mieux cibler les intervenants qui doivent être présents pour l’évaluation.
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Population cible
Le AIMS pourrait être utilisé comme test de dépistage d’une anormalité du développement moteur
grossier. Donc ce sens, il peut donc aider le physiothérapeute à déterminer si l’enfant devrait être
référer à un médecin pour les tests médicaux diagnostiques. Le test pourrait également aider le
physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si
nécessaires. Finalement, cet outil pourrait être utilisé comme test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait
utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de traitement.
Contenu
C’est un test d’observation des items en position de décubitus ventral, décubitus dorsal, assis et
debout. Pour chaque position adoptée par l’enfant, 3 descripteurs sont observés, soit la posture, la
mise en charge et les mouvements contre gravité.
Mode d’administration
Matériel nécessaire
Surface pour les observations de l’enfant, jouets pour l’enfant, formulaire d’évaluation, manuel. Le
manuel est disponible au CRA (Code CRA : PHT‐VO‐110) pour les étudiants du programme.
Temps de passation
La passation prend environ de 20 à 30 minutes, ce qui rend possible de compléter le test à l’intérieur
d’une session.
P a g e | 42
Cotation
La cotation se fait en observant les différents mouvements effectués par l’enfant que l’on retrouve
sur la feuille de cotation (voir figure 4). La fenêtre de cotation débute par l’élément observé le moins
mature et se termine par celui le plus mature pour chaque position. Pour les items qui précèdent la
fenêtre, on les cote comme s’ils avaient été observés et on leur donne donc 1 point chacun. Pour les
items à l’intérieur de la fenêtre, on note pour chaque item s’il est observé ou non. On attribue alors
1 point par item observé à l’intérieur de la fenêtre et 0 point pour les non observés, puis on
additionne les points selon chaque position (D.D., D.V., assis, debout), ce qui donne quatre
« Subscale score ». On additionne ensuite tous les « Subscale score » (pour chaque position), ce qui
Qualités métrologiques
La fidélité inter‐évaluateur est très bonne, dans le sens que l’association entre les scores de deux
évaluateurs évaluant le même enfant est très forte (0,96‐0,99). Donc, on peut avoir confiance que
des évaluateurs qui connaissent bien le test cotent les enfants de façon semblable.
La fidélité test‐retest est très bonne, puisque l’association entre les scores de deux évaluations du
même enfant par un même évaluateur est très forte (0,86‐0,99). Ce qui implique que les scores ne
changent pas beaucoup d’une fois à l’autre, sauf s’il y a un changement réel.
P a g e | 44
Il y a une bonne validité concurrente du AIMS avec les tests de développement parce qu’il y a une
bonne association entre les scores des tests de développement comme le BSID et l’AIMS (dans
l’ensemble de 0,93 à 0,99). Ce qui démontre que le AIMS mesure vraiment le développement de
l’enfant.
Selon Glascoe (1992), on aimerait avoir une sensibilité de ≥ 80%.... afin de déterminer avec
confiance qu’un résultat négatif au test dénote que l’enfant n’a pas de retard de développement.
Selon Glascoe (1992), on aimerait avoir une spécificité de ≥ 90%, afin de pouvoir dire qu’un résultat
positif dénote que l’enfant a un retard de développement. Donc, pour les enfants de 4 mois, ce test
manque de spécificité parce que, dans l’ensemble, le test nous permet d’identifier seulement 81%
des enfants de 4 mois n’ayant pas de retard de développement (selon les résultats des tests comme
le BSID). Ce qui veut dire que pour ces enfants (4 mois), il est possible qu’un enfant classifié comme
ayant un « retard de développement » selon le AIMS, n’en ait pas en réalité. Pour les enfants de 8
mois, ce test identifie 93% des enfants n’ayant pas de retard de développement. Comme la
spécificité est mieux à 8 mois qu’à 4 mois, pour les enfants proches des « cut‐off points », il serait
prudent d’attendre les résultats du test à 8 mois avant de donner le diagnostic de retard de
développement.
Contextes cliniques
Un physiothérapeute pourrait utiliser le AIMS dans plusieurs situations comme par exemple:
Objectif du test
Pour les enfants malhabiles qui n’ont pas de diagnostic médical, le MABC‐2‐‐composant
performance test peut aider le physiothérapeute à déterminer si l’enfant devrait être référer à un
médecin pour les tests médicaux diagnostiques. Pour les enfants qui ont un diagnostic médical ou
les enfants attendant un diagnostic médical pour qui le physiothérapeute a déterminé qu’il serait
prudent de suivre, cet outil de mesure aide le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et
à identifier d’autres hypothèses si nécessaire.
Malgré le fait que le terme performance se trouve dans le nom de cet outil, il évalue des activités.
Cet outil a été développé avant la création du modèle de la CIF (d’où vient la définition de la
participation utilisé dans ce cours).
Contenu
Le performance test de MABC‐2 est une série de tâches motrices (fines et grossières) regroupées
selon 3 catégories : 1) dextérité manuelle, 2) lancer, viser et attraper et 3) équilibre. Le
questionnaire implique un adulte (habituellement un parent, un travailleur social ou un professeur)
qui doit estimer la compétence motrice de l’enfant.
P a g e | 47
Mode d’administration
L’observation de l’enfant par un professionnel de la santé qui connaît bien le test est nécessaire.
Matériel nécessaire
http://www.pearsonclinical.co.uk/Psychology/ChildCognitionNeuropsychologyandLanguage/ChildPe
rceptionandVisuomotorAbilities/MABC‐2/MovementAssessmentBatteryforChildren‐
SecondEdition%28MovementABC‐2%29.aspx
Temps de passation
Cotation
Les scores pour chaque item (le nombre de secondes ou le nombre de bons essais) sont convertis à
un score standard de 0 à 5 selon les tableaux de normes. Les scores les plus hauts indiquent plus de
limitation. Les scores de chaque item sont additionnés afin d’avoir un score standard total pour
chaque catégorie (dextérité manuelle; lancer, viser et attraper; et l’équilibre) et pour le test entier
(score standard total). On utilise les normes selon l’âge de l’enfant afin de le classifier pour chaque
catégorie et pour le score standard total selon les percentiles. Si le résultat d’une catégorie ou du
score standard total est :
≤ 5e percentile, l’enfant est classifié dans la zone rouge : il est très probable que l’enfant ait
une limitation motrice importante.
Entre le 6e et le 15e percentile, l’enfant est classifié dans la zone jaune : l’enfant a une
limitation motrice mineure et il pourrait être à risque d’avoir une difficulté motrice
importante.
> 16e percentile, l’enfant est classifié dans la zone verte : il est peu probable que l’enfant ait
ou aura une limitation motrice importante.
Qualités métrologiques
La fidélité test‐retest du test de performance est d’acceptable à bon (de 0,73 à 0,80), selon la
catégorie rapportée :
Contextes cliniques
Marie‐Ève travaille en clinique privée. Les parents de Mathieu, 4 ans, la consultent car les
Félix, 8 ans, fréquente l’école où vous travaillez comme physiothérapeute. Les différents
intervenants scolaires se questionnent à savoir si les difficultés présentées par Félix ne
pourraient pas être en lien avec un TAC. Vous pourriez utiliser le performance test de MABC‐2,
afin déterminer si il serait prudent de référer Mathieu à son médecin pour les tests médicaux
diagnostiques.
Objectif du test
Activités.
Contenu
Mode d’administration
Observation de l’enfant par un professionnel de la santé qui connaît bien le test. Il faut avoir
bien étudié le contenu du test et s’être pratiqué sur au moins 3 enfants avant de
l’utiliser officiellement.
Matériel nécessaire
Le PDMS2 est disponible au Centre d’ Apprentiss pour les étudiants du programme. Voyez le site
web du cours pour les dates et les heures de disponibilité.
Temps de passation
La passation s’effectue en 45 à 60 minutes pour le test entier et chaque partie (GM ou FM) dure
environ de 20 à 30 minutes. Cependant, il faut calculer plus de temps pour les enfants ayant des
incapacités importantes, mais il est possible d’administrer le test sur plusieurs périodes de
courtes durées si l’attention de l’enfant est limitée. Il est recommandé d’administrer le test au
complet à l’intérieur de 5 jours.
Cotation
Les consignes peuvent être données jusqu’à trois fois et chaque item peut être essayé 3 fois, il
faut alors prendre le meilleur des trois. Les scores sont échelonnés de 0 à 2:
Un tableau du manuel est utilisé afin de convertir le score brut de chaque catégorie en un
percentile (le pourcentage des enfants de la population générale ayant le même score ou un score
plus bas) et en un score standard. Les scores standards sont échelonnés de 0 à 20. Les scores
standards mesurent la capacité motrice de chaque catégorie et permettent une comparaison
entre les catégories. Dans le manuel, les scores standards sont classés de la façon suivante, par
exemple, un score standard de:
131 à 165 : indique une capacité motrice très supérieure pour la catégorie;
90 à 110 : indique une capacité motrice dans la moyenne pour la catégorie;
35 à 69 : indique une capacité motrice très pauvre pour la catégorie.
Il serait également possible d’utiliser certains tableaux du manuel afin de convertir le score brut
de chaque catégorie en un « âge équivalent » ou âge moteur de l’enfant. Comme l’âge équivalent
aide les parents à comprendre la performance de leur enfant, on peut parfois leur donner ce
résultat. Cependant, ce score manque de précision parce qu’il existe une grande variabilité des
capacités des enfants d’un âge donné dans la population générale. Il est donc préférable d’utiliser
les percentiles qui sont plus précis pour décrire la capacité motrice de l’enfant aux parents.
Qualités métrologiques
Selon les créatrices du test, comme le quotient comporte plusieurs items, il est probablement le
score le plus fiable. Concernant la fidélité inter‐évaluateur, si le test est passé par des évaluateurs
qui le connaissent très bien, les corrélations (r) pour les quotients (motricité grossière, fine,
totale) sont fortes (≥ 0,96). Donc, on peut avoir confiance que des évaluateurs qui connaissent
bien le test cotent les enfants de façon semblable.
P a g e | 53
Concernant la fidélité test‐retest pour les enfants de la population générale, on remarque que
même si les corrélations pour les quotients (motricité grossière, fine, totale) sont toujours au
moins acceptables, elles sont un peu plus hautes pour les enfants de 12 à 17 mois (0,93 à 0,96)
que pour les enfants de 2 à 11 mois (de 0,73 à 0,89). Donc, pour les enfants de la population
générale, il est probable que les scores ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre, sauf s’il y a
un vrai changement, surtout pour les enfants ≥ 12 mois.
Ce test a une bonne validité concurrente (r ≥ 0,80) avec d’autres tests qui mesurent la motricité
grossière et la motricité fine. Donc, il semblerait que le PDMS‐2 mesure ces deux sphères.
Tableau 4. Variation des scores pour avoir une différence minimale détectable dans la population
pédiatrique en général.
Concernant l’interprétation des changements des scores dans le temps ou suite à une
intervention pour les enfants ayant une DMC âgés de 24 à 64 mois, le tableau ci‐dessous (tableau
5) rapporte la magnitude du changement nécessaire afin d’avoir confiance (95%) que le
changement, pour un enfant âgé de 24 à 64 mois et ayant une DMC, est un vrai changement (« 95
% minimal detectable change »). L’équation suivante : 1,96 x √2 x « SEM » (erreur type de la
mesure) a été utilisée afin de calculer les chiffres dans le tableau. Donc, dépendamment du
quotient (moteur grossier, fin ou total) un changement du score d’au moins 3,0 à 6,9 pour les
enfants âgés de 24 à 64 mois et ayant une DMC est nécessaire afin d’avoir confiance que c’est un
Contextes cliniques
Le PDMS‐2 pourrait être utile dans plusieurs contextes, tels que les suivants :
Alexia, 16 mois, est référée par son pédiatre, à votre clinique de physiothérapie, en lien avec un
Andréanne, physiothérapeute, suit Nicolas, 3 ans, depuis l’âge de 9 mois. Nicolas est né à 32
semaines de grossesse et il présente un retard sur le plan de la motricité globale. Il a un
diagnostic médicale de la déficience motrice cérébral, de niveau I de GMFCS. Andréanne utilise
le PDMS‐2 environ deux fois par année afin de vérifier l’efficacité de ses interventions. C'est‐à‐
dire, elle utilise le PDMS‐2 afin d’établir le critère de réussite pour un but qui est lié aux
interventions (ou à l’intervention) en question.
P a g e | 56
Objectif du test
Activités.
P a g e | 57
Contenu
Quatre domaines de la motricité « motor area composites » sont évalués avec 2 sous‐tests
« subtests » pour chaque domaine. Les 4 motor area composites sont :
Mode d’administration
Matériel nécessaire
http://www.pearsonclinical.com/therapy/products/100000648/bruininks‐oseretsky‐test‐of‐motor‐
proficiency‐second‐edition‐bot‐2.html
Kit, manuel, formulaire, chronomètre, balle de tennis, table, deux chaises, ruban adhésif, espace afin
d’effectuer le test (préférablement une salle individuelle). Le BOT‐2 est disponible au Centre d’
Apprentiss pour les étudiants du programme. Voyez le site web du cours pour les dates et les heures
de disponibilité.
Le temps de passation est d’environ 40‐60 minutes, donc ce test peut prendre plus d’une session
pour être complété. En plus, 20 minutes sont nécessaires pour la cotation.
Cotation
Il faut utiliser le formulaire de cotation pour convertir le score brut et chaque sous‐test en un
« POINT SCORE », lequel est un genre de score standardisé selon les directives du manuel et du
formulaire de cotation. Les résultats pour chaque domaine (chaque sous‐test) sont additionnés afin
de calculer le « TOTAL POINT SCORE ». À partir de ce TOTAL POINT SCORE, selon l’âge et le sexe, on
utilise les tableaux dans le manuel afin de calculer les scores dérivés (les scores basés sur les
normes) pour chaque sous‐test. Les différents scores dérivés sont les suivants : les « scale scores »,
les équivalents à l’âge, les « standard scores », les percentiles et les catégories descriptives.
Les SCALE SCORES sont une façon de mesurer la capacité motrice de l’enfant pour chaque sous‐test
ou domaine. Ils s’échelonnent de 1 à 35 (un haut score indique une plus grande capacité). Les
intervalles de confiance (90%) indiquent la précision des scores. Afin d’être certain (90 fois sur 100)
qu’un changement d’un SCALE SCORE est un vrai changement de la capacité motrice, il faut avoir un
changement qui est plus grand que l’intervalle de confiance. Par exemple, selon le manuel, pour les
filles de 6 à 6,3 ans, pour le sous‐test 6 (« running speed and agility »), il faut avoir un changement
du SCALE SCORE d’au moins 5 (> 4) afin d’être certain 90 fois sur 100 que le changement est un vrai
changement.
P a g e | 59
Concernant les ÂGES ÉQUIVALENTS, mentionnons seulement qu’il est préférable d’utiliser les
percentiles pour décrire aux parents la capacité motrice de l’enfant au lieu d’utiliser l’âge
équivalent, parce que ce dernier n’est pas très précis. Les percentiles, par contre, sont disponibles
seulement pour les domaines et non pas pour les sous‐tests.
Les STANDARD SCORE sont une façon de mesurer la capacité motrice de l’enfant pour chaque
domaine (chaque « motor area composite »). On utilise certains tableaux dans le manuel afin de
convertir les SCALE SCORE des motor area composites en STANDARD SCORE et en PERCENTILES.
Rappelons que les intervalles de confiance (90%) indiquent la précision des scores. Afin d’être
Les CATÉGORIES DESCRIPTIVES sont utilisées afin de classifier les capacités motrices de l’enfant par
rapport à la capacité d’autres enfants de la population générale de son âge et du même sexe. Donc,
on classifie selon les scores dérivés : les SCALE SCORES, les SCORES STANDARDS et les PERCENTILES.
Well‐Above Average ≥ 25 ≥ 70 ≥ 98
Well‐Below Average ≤5 ≤ 30 ≤2
Qualités métrologiques
La fidélité test‐retest est bonne (r ≥0,80) pour les trois groupes suivants: le total motor composite
score, le composite score pour le domaine «force et agilité» et les sous‐tests associés au domaine
«force et agilité». Par contre, il a y beaucoup de variabilité pour les composites scores des trois
autres domaines (contrôle de la motricité fine, coordination motrice des membres supérieurs,
coordination des muscles utilisés pour le contrôle postural/l’équilibre) ainsi que pour les sous‐tests
qui y sont associés, puisque pour la plupart de ces tests le r < 0,80. Donc, pour les enfants de la
population générale, il est probable que les scores ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre,
sauf s’il y a un changement réel pour le total motor composite score et pour les composite scores du
domaine «force et agilité » et les sous‐tests qui y sont associés. Par contre, on ne peut pas placer
autant de confiance en la stabilité des composites scores et des sous‐tests des autres domaines.
Ce test a une validité concurrente (r ≥ 0,51) avec le PDMS‐2. Donc, le BOT‐2 mesure les domaines de
la motricité qu’il est censé mesurer.
Concernant la validité discriminante, les scores des enfants ayant une déficience mentale, un
syndrome d'Asperger et un trouble de l'acquisition de la coordination (TAC) étaient
significativement plus bas que les scores des enfants du même âge sans incapacité. Donc, il semble
que le BOT‐2 peut discriminer les enfants ayant ces problèmes de santé des enfants sans problème
de santé lié à une limitation de la motricité.
Contexte clinique
Le BOT‐2 peut s’avérer utile dans différentes situations cliniques comme par
exemple:
Objectif du test
Population cible
La version de cet outil ayant 66 items (GMFM‐66) pourrait être utilisée avec le Système de
classification de la fonction motrice grossière « GMFCS », afin de déterminer un pronostic.
Les deux versions de GMFM (le GMFM‐88 et le GMFM‐66) pourraient être utilisées afin d’aider le
physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire.
Le GMFM pourrait aussi être utilisé comme test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour
fixer un critère de réussite en lien avec un but de traitement.
Activités.
Contenu
Mode d’administration
Matériel nécessaire
http://ca.wiley.com/WileyCDA/WileyTitle/productCd‐1908316888.html
Jouets appropriés à l’âge de l’enfant, bâton long, ballon, petit banc, banc haut, escalier de 5
marches, espace afin d’effectuer le test (préférablement une salle individuelle), ruban collant,
chronomètre, formulaire de cotation, manuel d’utilisation. Le manuel est disponible au CRA (PHT‐
VO‐071) pour les étudiants du programme. Il y a également un CD‐ROM pour aider les gens à
apprendre le test qui est disponible au CRA (PHT‐CD‐089).
Le temps de passation est d’environ 45 à 60 minutes, donc ce test peut prendre plus d’une session
pour être complété.
Cotation
Chaque item est coté sur une échelle de 0 (l’enfant ne peut pas entreprendre la tâche) à 3 (l’enfant
réussit la tâche) et le meilleur de 3 essais est gardé. Il faut utiliser le manuel pour coter chaque item
pendant l’évaluation parce que les critères pour la cotation sont détaillés et très spécifiques à
chaque item.
Afin de calculer la cotation sommaire, on divise le score total d’une dimension (score = la somme
des cotes pour la dimension) par le score le plus haut possible pour cette dimension (51 pour la
dimension A et 60 pour la dimension B), puis on multiplie par 100 afin d’avoir son « pourcentage de
réussite ». Afin de calculer sa cotation totale, on additionne les scores sommaires pour toutes les
dimensions, puis on divise par 5 (pour les 5 dimensions). Pour le GMFM‐88, on ne connaît pas la
différence qu’il faut obtenir pour être certain d’avoir une différence statistiquement significative;
mais une différence de 6% a été démontrée comme cliniquement significative pour la famille et le
physiothérapeute.
Cotation du GMFM‐66
Pour coter le GMFM‐66, on fait une saisie des données du test et le logiciel GMAE calcule le tout. Le
logiciel du GMFM‐66 estime les scores pour les items refusés plutôt que de donner une cote de 0
comme le GMFM‐88 ainsi que l’intervalle de confiance (95%) autour du score. Il est donc probable
P a g e | 64
que le GMFM‐88 sous‐estime la capacité au niveau de la motricité grossière en raison des items
refusés. Afin de dire qu’un changement de score est un vrai changement, il ne doit pas y avoir de
chevauchement entre les intervalles de confiance des deux scores (le score initial et le score pour le
test de suivi). Par exemple, un enfant obtient un score de 42,89 avec un intervalle de confiance de
39,38 à 43,84 à l’évaluation initiale et il obtient 44,97 avec un intervalle de confiance de 42,89 à
47,05 lorsqu’il repasse le test 3 mois plus tard. On ne pourra pas dire que c’est un vrai changement
même si son nouveau score dépasse la limite supérieure de l’intervalle de confiance de son score
initial (43,84), parce le nouveau score a son propre intervalle de confiance dont la limite inférieure
(42,89) se situe à l’intérieur de celui du score initial.
Selon le tableau ci‐dessous, l’âge moyen des enfants de niveau IV, lorsqu’ils ont atteint 90% de leurs
IV
(n = 137)
95% CI 39,1‐41,7
Age‐90 yt 3,5
95% CI 3,2‐4,0
Le GMFM‐66 a été créé afin d’améliorer l’utilité clinique et l’interprétation du GMFM parce que le
GMFM‐88 présente des limitations, par exemple :
Le GMFM‐66 a un ordre hiérarchique, ce qui implique que les items faciles et difficiles sont
connus.
Le GMFM‐66 a une échelle par intervalle, ce qui implique qu’un changement de 10% a la
même « valeur » peu importe où il se situe sur l’échelle (l’échelle selon le niveau de
difficulté des items).
Le GMFM‐66 a moins d’items que le GMFM‐88 (66 au lieu de 88 items), car le GMFM‐66 est
limité aux items qui évaluent plus la fonction de la motricité grossière.
On peut calculer la cote du GMFM‐66 sans avoir évalué tous les items. Par contre, le calcul
du score du GMFM‐66 requiert le logiciel « Gross Motor Ability Estimator » (GMAE). Le
calcul avec le logiciel donne une cote totale et l’erreur type, ce qui permet de toujours
connaître la différence nécessaire pour avoir une différence significative (une vraie
différence).
P a g e | 66
Lorsque l’on s’intéresse aux capacités au niveau de la motricité grossière de l’enfant dans
des domaines spécifiques, parce que seul le GMFM‐88 donne une cotation par domaine et
une cotation totale. Le GMFM‐66 ne donne qu’une cotation totale.
Lorsque l’on s’intéresse aux effets des aides ambulatoires sur la capacité de la motricité
grossière comme, par exemple, les orthèses tibiales. Le GMFM‐66 ne peut pas être utilisé,
car les calculs pour la cotation (faits par le logiciel GMAE) utilisent les scores d’une base de
données d’enfants ayant une DMC et ayant passé le test sans utiliser d’aides techniques. Le
Lorsque l’on croit que l’enfant refusera de réaliser certains items qu’il est capable de faire, il
faut utiliser le GMFM‐66 parce le logiciel est capable de bien estimer la cotation même si
l’enfant refuse de faire certains items. Si le GMFM‐88 est utilisé dans cette situation, il y a
un risque d’avoir une sous‐estimation des capacités de l’enfant au niveau de la motricité
grossière, parce qu’on doit donner un score de « 0 » si l’item n’est pas effectué.
Lorsque l’on veut utiliser le GMFM afin de préciser un diagnostic ou poser un pronostic en
utilisant les courbes de croissance motrice « motor growth curves », il faut utiliser le GMFM‐
66 parce que ces courbes ont justement été créées en utilisant le GMFM‐66. De plus, les
scores du GMFM‐88 et du GMFM‐66 ne sont pas nécessairement pareils.
Lorsque l’on s’intéresse à comparer les capacités au niveau de la motricité grossière des
enfants à plusieurs niveaux sur l’échelle de niveau de difficulté des items. Par exemple, il
faut utiliser le GMFM‐66 si l’on veut mesurer les effets d’une intervention chez les enfants
ayant des scores très différents du GMFM (en raison du fait qu’ils ont des atteintes motrices
très différentes). Il serait possible de connaître, par exemple, s’il y a un changement plus ou
moins grand chez les clients ayant une atteinte grave (un score bas) par rapport aux clients
ayant une atteinte légère (score haut). Comme le GMFM‐66 possède une échelle par
intervalle, la « grandeur » du changement ne varie pas selon le score. Une différence de 10
unités a la même valeur, peu importe le score de l’enfant. Cela n’est pas vrai pour la
cotation du GMFM‐88 étant donné que c’est une échelle ordinale.
P a g e | 67
Avantages et désavantages
Le test est sensible aux changements de la fonction motrice dans le temps. Par contre, il ne donne
pas de référence par rapport à des normes et il y a un effet plafond pour les enfants légèrement
atteints.
Qualités Métrologiques
La fidélité test‐retest a un ICC pour la cotation totale de 0,99 (pour le GMFM‐88 et le GMFM‐66) et
La fidélité inter‐évaluateur du GMFM‐88 a un ICC pour la cotation totale et pour les dimensions A, B,
C et E de 0,99. L’ICC de la dimension D est de 0,92. Donc, on peut avoir confiance que des
évaluateurs qui connaissent bien le test cotent les enfants de façon semblable pour le GMFM‐88. La
fidélité inter‐évaluateur n’a pas été évaluée pour le GMFM‐66, mais comme c’est la même cotation
brute que pour le GMFM‐88, un test qui a une bonne fidélité inter‐évaluateur, on peut avoir
confiance que des évaluateurs qui connaissent bien le test cotent les enfants de façon semblable
avec le GMFM‐66 aussi.
Concernant la validité de construit du GMFM‐88, notons que le construit était que le test mesure
les changements de capacité de la motricité grossière. En effet, dans une étude où 28 enfants ont
été évalués 2 fois avec un intervalle de 6 mois entre les évaluations, le changement des scores du
GMFM a été corrélé avec le niveau du changement selon le jugement des parents (r = 0,54), le
jugement des thérapeutes qui traitaient ces enfants (r = 0,65) et le jugement des thérapeutes qui ne
connaissent pas les enfants ou le test du GMFM, mais qui ont vu les vidéos des deux tests de chaque
enfant (r = 0,82). Donc, on peut avoir confiance que le test mesure les changements de la capacité
au niveau de la motricité grossière. Pour le GMFM‐66, le construit était que le test mesure les
changements de capacité de la motricité grossière. Les scores des enfants plus jeunes ont changé
plus que les scores des enfants plus âgés et les plus grands changements étaient observés pour les
enfants plus jeunes (< 5 ans) et moins atteints (niveau I ou II du GMFCS). Donc, on peut avoir
confiance que le test mesure les changements de la capacité de la motricité grossière.
Concernant la validité discriminative du GMFM‐66, mentionnons que les scores du test sont plus
haut pour les enfants moins atteints et plus bas pour les enfants plus atteints. Par exemple, la
P a g e | 68
cotation moyenne pour les enfants de niveau I du GMFCS est de 76,69, celle des enfants de GMFCS
niveau II est de 63,49, celle des enfants de GMFCS niveau III est de 50,31, celle des enfants de
GMFCS niveau IV est de 38,40 et celle des enfants de GMFCS niveau V est de 23,06.
Judy, 21 mois, est référée à un physiothérapeute en raison d’une DMC de type tétraplégie
spastique et de Niveau IV au GMFCS. Le physiothérapeute la rencontre pour la première fois. Le
GMFM‐88 pourrait s’avérer utile à l’intérieur de l’examen dans le but de vérifier la capacité de
Judy dans les domaines spécifiques du fonctionnement de la motricité grossière, afin de vérifier
certaines hypothèses.
Lauralie, 6 ans, présente une DMC de type diplégie spastique et de niveau II au GMFCS. Elle a
été suivie en physiothérapie de l’âge de 10 mois à 5 ans. Le physiothérapeute a utilisé le
GMFM‐66 afin d’établir un critère de réussite en lien avec un de ses buts d’intervention. Selon
les résultats du GMFM‐66 le physiothérapeute a toujours conclue que Lauralie progressait bien
grâce aux interventions en physiothérapie. Lorsque que l’enfant a commencé l’école il y un an,
ses parents ont décidé d’arrêter la physiothérapie. Ils ont revenus en physiothérapie avec leur
fille. Selon eux, elle participe moins aux activités physiques à l’école que l’année dernière.
L’utilisation du GMFM‐66 à nouveau pourrait permettre au physiothérapeute de vérifier une
hypothèse en lien avec l’observation des parents.
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Objectif du test
Population cible
Le NSAA peut être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à
identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil peut aussi être utilisé comme test de suivi, par
exemple, pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de traitement.
Activités.
Contenu
Il y a 17 items liés aux capacités ambulatoires fonctionnelles, comme par exemple, la capacité de
maintenir la position debout, la capacité de faire des changements de position (incluant de se
relever du sol) et la capacité à courir.
Mode d’administration
Matériel nécessaire
http://mdsociety.org/sites/mdsociety.org/files/North_Star_Ambulatory_assessment.pdf
Une marche d’une hauteur de 15 cm; une chaise appropriée pour la taille de l’enfant ou un lit ayant
une hauteur ajustable, une piste de 10 m, un chronomètre (voir le test pour les détails)
Temps de passation
Dans les articles ils disent que le temps de passage est 10 minutes. Cliniquement, on voit que cela
Chaque item est coté sur une échelle de 3 points. Il y a des critères détaillés pour chaque cotation.
En général :
1 point : capacité limitée; le garçon effectue la tâche de façon autonome, mais avec des
modifications
0 point : incapacité importante; le garçon ne peut pas effectuer la tâche de façon autonome
Pour déterminer s’il y a un changement cliniquement important, il faut transformer les scores bruts
de 0 à 34 aux scores de 0 à 100 selon le tableau suivant (voyez la page suivante).
P a g e | 71
Tableau 8. Il faut transformer les scores bruts (« raw score ») en scores logit (« transformed 0‐10 »)
afin d’utiliser le test comme test de suivi. (Mayhew et coll., 2013, l’utilisation équitable)
P a g e | 72
Avantages et désavantages
Ce test est relativement court. Le matériel nécessaire à ce test se retrouve habituellement dans les
cliniques en pédiatrie. Le test est sensible aux changements de la fonction ambulatoire. Par contre, il
ne fait pas référence à des valeurs normatives.
Qualités métrologiques
La fidélité inter‐évaluateur (cotations des vidéos). Les gens ayant eu une formation sur le test mais
La fidélité test‐retest (cotations des vidéos). Les gens ayant eu une bonne formation de deux
sessions (ceux qui avaient donc l’occasion de discuter des cotations avec leurs collègues) ont eu une
fidélité test‐retest de .95 (période d’un mois entre les évaluations). Donc, si les évaluateurs ont une
bonne formation d’au moins deux sessions, on peut avoir confiance que le score ne changera pas
beaucoup d’une fois à l’autre, sauf s’il y a un changement réel.
La validité convergente. Le NSAA démontre une corrélation modérée avec la distance parcourue
selon le TM6M (rs = .589). Donc, le test mesure bel et bien les capacités ambulatoires.
Un changement de 10 points (scores transformés, sur l’échelle de 0 à 100) est considéré comme un
changement cliniquement important. Par exemple :
un garçon qui avait un score de 90, mais qui a actuellement un score de 80 : cela indique
qu’il a probablement perdu la capacité de sauter sur une jambe;
un garçon qui avait un score de 50, mais qui a actuellement un score de 40 : cela indique
qu’il a probablement perdu la capacité de se relever du sol de façon autonome;
un garçon qui avait un score de 21, mais qui a actuellement un score de 11 : cela indique
qu’il a probablement perdu la capacité à maintenir la position debout sans soutien.
Mayhew et coll., 2013
P a g e | 73
Contexte clinique
Le NSAA pourrait être utilisé dans une situation comme la suivante :
Vous rencontrez un jeune garçon nommé Édouard âgé de 5 ans qui vient de recevoir le
diagnostic de DMD. Vous désirez connaître son profil actuel afin de suivre dans les prochaines
années l’évolution de ses capacités à la marche, à la course, à sauter, à se tenir debout seul, à
se relever du sol, à monter et descendre d’une petite marche.
Objectif du test
Le TUG modifié pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses
initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme
test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un
but de traitement.
Activités.
P a g e | 75
Contenu
Certaines modifications ont été apportées au TUG pour adultes, afin de l’adapter à la clientèle
pédiatrique :
La tâche est plus concrète (toucher une cible, par exemple une étoile, sur le mur);
Les instructions sont répétées pendant la tâche;
Utilisation d’une chaise avec un dossier et de hauteur ajustable afin que les genoux soient à
90° et les pieds biens placés sur le plancher;
Ne pas donner l’instruction de marcher le plus vite possible, car c’est déjà un
comportement spontané chez l’enfant;
Mode d’administration
Matériel nécessaire
Voyez « Williams EN, Carroll SG, Reddihough DS, Phillips BA, Galea MP. Investigation of the timed
'up & go' test in children. Dev Med Child Neurol. 2005 Aug;47(8):518‐24 » pour les détails
concernant le protocole et la cotation.
Temps de passation
Moins de 5 minutes.
Cotation
Qualités métrologiques
La fidélité inter‐évaluateur chez les enfants n’ayant aucune incapacité (enfants témoins) a un CCI de
0,81. Donc, on peut avoir confiance que des évaluateurs qui connaissent bien le test obtiennent le
même résultat.
La fidélité test‐retest chez les enfants ayant une déficience motrice (DM) pendant une même
rencontre a un CCI de 0,99 et de 0,86 pour les enfants ayant une dystrophie musculaire de
Duchenne. Donc, on peut avoir confiance que le score ne changera pas beaucoup d’une fois à
l’autre, sauf s’il y a un changement réel.
Contexte clinique
Alex, 8 ans, présente une dystrophie musculaire du Duchenne. Le physiothérapeute suit l’enfant
depuis l’âge de 5 ans. Les parents notent que depuis la rentrée à l’école en septembre (il y a un
mois) Alex a un de plus de la difficulté de participer aux activités scolaires et récréatives
5.8 Pediatric Balance Scale (PBS) ‐ version modifiée du Berg Balance Scale
Objectif du test
Le PBS modifié pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses
initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme
test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un
but de traitement.
Activités.
Contenu
Des modifications ont été apportées par rapport au Berg pour adultes, soient l’ordre des items, une
diminution du temps de référence pour le maintien des positions statiques et une précision des
directives.
Mode d’administration
Matériel nécessaire
http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDgQFjAC&url=http%
3A%2F%2Fwww.cebp.nl%2Fvault_public%2Ffilesystem%2F%3FID%3D1454&ei=kofSVPOZN7C1sAT4
84DYBA&usg=AFQjCNGWlUNlWALf4VwSbXyKGn5f9ixmOg&sig2=uidGJNR4tXY1BtQMU5Werw&bvm
=bv.85142067,d.cWc
Matériel que l’on trouve habituellement dans un département de physiothérapie (pas de matériel
spécial).
15 à 20 minutes.
Cotation
Chaque item est coté sur une échelle de 0 à 4 et il y a des critères pour chaque cote. À la fin, on
additionne les cotes de chaque item pour avoir une cote totale. Une cote plus haute indique une
meilleure fonction.
Qualités métrologiques
Les fidélités inter‐évaluateur et test‐retest ont un CCI de 0,99, ce qui permet d’avoir confiance que
les évaluateurs qui connaissent bien le test cotent les enfants de façon semblable et que les scores
ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre, sauf s’il y a un changement réel.
Concernant la validité apparente, notons que les items du test sont les activités habituelles de la vie
quotidienne des enfants et sont aussi les items habituellement évalués par les cliniciens en contexte
clinique. Donc, le test mesure vraiment l’équilibre fonctionnel.
Contextes cliniques
Objectif du test
Le TM6M pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à
identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme test de suivi.
C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Activités.
Contenu et cotation
La plus grande distance (m) parcourue (piste de 20 ou 30 m) en 6 minutes. Les normes pour les
enfants, adolescents et les adultes sont disponibles dans la littérature.
Mode d’administration
Test chronométré.
P a g e | 82
Matériel nécessaire
http://www.thoracic.org/statements/resources/pfet/sixminute.pdf
Qualités métrologiques
Donc, on peut avoir confiance que les scores du test ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre,
sauf s’il y a un changement réel.
Concernant la validité de construit, mentionnons que le TM6M est corrélé avec l’endurance
locomotrice mesurée par le 10mSRT et la participation sociale liée aux déplacements –(MHAVIE,
catégorie déplacement r = 0,63). Donc, ce test mesure la capacité « fonctionnelle » à marcher une
longue distance.
Contextes cliniques
Béatrice, 6 ans, présente une DMC de type II selon le GMFCS), en lien avec une cardiopathie
Martin, 7 ans, présente une dystrophie musculaire de Duchenne. Le TM6M effectué il y a 6 mois
démontrait une réduction importante de la capacité de marcher une longue distance par
rapport à ses pairs. Au cours des derniers mois, Martin a débuté la prise d’un nouveau
médicament (un glucocorticoïde). Vous, le physiothérapeute, pourriez effectuer à nouveau le
TM6M afin de vérifier si les effets de ce médicament ont augmenté sa capacité à marcher sur
une longue distance. Il s’agit ici d’une collaboration interprofessionnelle, car le
physiothérapeute évalue l’effet d’une intervention médicale.
P a g e | 84
Concernant les tests et mesures liés aux déficiences, on a choisis des tests et mesures des fonctions
organiques lié à la mobilité.
« 10 m shuttle run test for 10mSRT‐I Les enfants ayant une DMC
GMFCS level I » classé de niveau I de GMFCS
« 10 m shuttle run test for 10mSRT‐II Les enfants ayant une DMC
GMFCS level I » classé de niveau II de GMFCS
« 7,5 m shuttle run test for 7.5mSRT‐III Les enfants ayant une DMC
GMFCS level I » classé de niveau III de GMFCS
Objectif du test
Population cible
Les enfants ≥ 6 ans qui sont ambulatoires ayant aucune incapacité, un TAC ou une DMC et qui n’ont
aucune restriction médicale liée à un effort physique importante. Il y a également des versions du
test pour les adultes.
P a g e | 85
Le test de course navette pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des
hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être
utilisé comme test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite
en lien avec un but de traitement.
Ce test consiste à effectuer des allers‐retours entre deux lignes espacées de 7,5 à 20 m (selon le
test). La vitesse qui augmente progressivement lors du test. Le test dure jusqu'à épuisement de
l’enfant. Le résultat du test est coté soit par la durée du test, le dernier palier réalisé ou la vitesse du
dernier palier.
Les normes pour les enfants, adolescents et les adultes sans aucune incapacité sont disponibles dans
la littérature. Il y a également les normes pour les enfants ayant une DMC de niveau I et II
disponibles dans la littérature.
Mode d’administration
Test chronométré.
Matériel nécessaire
Protocole du test :
20mSRT : Leger LA MD, Gadoury C, Lambert J. The multistage 20 metre shuttle run test for aerobic
fitness. J Sports Sci 1988; 6: 93‐101.
10mSRT‐I et 10mSRT‐II : Verschuren O, Takken T, Ketelaar M, Gorter JW, Helders PJ. Reliability and
validity of data for 2 newly developed shuttle run tests in children with cerebral palsy. Phys Ther.
2006 Aug;86(8):1107‐17.
P a g e | 86
7.5mSRT‐III : Verschuren O, Bosma L, Takken T. Reliability of a shuttle run test for children with
cerebral palsy who are classified at Gross Motor Function Classification System level III. Dev Med
Child Neurol. 2011 May;53(5):470‐2
Qualités métrologiques
Voici les données de la fidélité test‐retest (ICC) et de la différence minimale détectable pour
différentes populations pédiatriques :
Donc, on peut avoir confiance que les scores du test ne changent pas beaucoup d’une fois à l’autre,
sauf s’il y a un changement réel pour les enfants sans aucune incapacité et pour les enfants de
Niveau I à III de GMFCS. Le fait que ce test est fidèle pour les enfants sans aucune incapacité
indique que ce test est fortement probable d’avoir une bonne fidélité chez les enfants ayant une
TAC.
Concernant la validité de construit, le SRT est corrélé avec d’autre mesures de la capacité aérobique
(la consommation d’oxygène maximal) chez les enfants ayant un TAC (r = 0,59) est les enfants ayant
une DMC de niveau I et II de GMFCS (r = 0,96). Donc, ce test mesure la capacité aérobique.
Contextes cliniques
Vous suivez en thérapie Samuel, un jeune de 11 ans qui présente un TAC. Il joue au basketball
Objectif du test
Population cible
Le FPS‐R pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à
identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme test de suivi.
C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Fonctions organiques.
http://wongbakerfaces.org/
Le physiothérapeute explique que le visage de gauche représente un enfant qui n’a pas mal du tout,
et celui de droite, un enfant qui a « très très mal ». L’enfant doit désigner le visage qui correspond à
ce qu’il ressent à l’intérieur. Chaque visage représente une cote (0 à 10). Voyez figure 7 pour le
protocole du test.
P a g e | 89
Temps de passation
< 1 minute.
Qualités métrologiques
La fidélité test‐retest a un ICC de 0,63, donc les enfants ne cotent pas nécessairement leur douleur
exactement de la même façon d’une fois à l’autre. On peut dire que le risque d’erreur est
légèrement élevé.
La validité concurrente du FPS‐R avec une échelle visuelle analogue est de : r ≥ 0,87, donc le FPS‐R
mesure la douleur.
Concernant la validité discriminante, on mentionne que les patients d’un groupe ayant reçu un
médicament anti‐douleur ont rapporté moins de douleur (p < 0,05) que les patients du groupe
P a g e | 90
témoin. De plus, les enfants ayant des fractures plus importantes rapportaient plus de douleur
(p<0,05) que les enfants ayant les fractures moins importantes. Donc, le FPS‐R discrimine une
douleur importante d’une douleur moins importante.
6.3 Goniométrie
Objectif du test
Goniométrie pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales
et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme test de
suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Fonctions organiques.
On utilise un goniomètre (degré) et des positions standardisées pour les articulations. Le temps de
passation dépend du nombre d’articulations mesurées.
1
Les mouvements passifs doivent être faits avec précaution chez les enfants ayant possiblement de
l’instabilité articulaire (ex. : ceux qui ont une paralysie obstétricale du plexus brachial, une DMC de
niveau III‐V au GMFCS) ou/et une perte de sensibilité (ex. : ceux qui ont une paralysie obstétricale du
plexus brachial).
P a g e | 92
Qualités métrologiques
Il y a peu d’informations sur les qualités métrologiques pour la clientèle pédiatrique ayant des
déficiences motrices, sauf pour les enfants ayant une DMC.
Pour les enfants ayant une DMC, les fidélités inter‐évaluateur et test‐retest ont un ICC de 0,60 à
0,90, mais on ne retrouve pas d’articulations problématiques en particulier. En effet, il y a beaucoup
de variabilité entre les études. Par contre, il semblerait être plus difficile de mesurer l’amplitude
articulaire lorsque l’articulation mesurée est traversée par des muscles biarticulaires. Il faut avoir un
changement de 10 à 20 afin d’être certain d’avoir un vrai changement (cela varie selon
l’articulation). Il est possible que le changement minimal détectable soit un peu plus petit si c’est
Contextes cliniques
Voici une situation où la goniométrie peut s’avérer utile avec une clientèle pédiatrique
Objectif du test
Quantifier et décrire certains mouvements actifs du membre supérieur avec et sans gravité.
Le AMS pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à
identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme test de suivi.
C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Fonctions organiques.
Quinze différents mouvements actifs du membre supérieur sont testés (tableau 8) et chaque
mouvement est évalué sur une échelle de 0‐7. Premièrement, les mouvements sont testés sans
gravité (scores 0‐4) et ensuite contre gravité (scores 5‐7). Tous les mouvements peuvent être
observés dans les positions de base.
Les étudiants du programme pourraient voir le tableau 19‐1 (page 632) du volume obligatoire du
Campbell pour le formulaire. Le formulaire, le protocole et les lignes directrices se trouve également
dans l’article : « Curtis C, Stephens D, Clarke HM, Andrews D. The active movement scale: an
evaluative tool for infants with obstetrical brachial plexus palsy. J Hand Surg Am. 2002
May;27(3):470‐8 ».
P a g e | 94
Temps de passation
Environ 10 à 20 minutes.
Qualités métrologiques
Concernant la validité convergente, le coefficient de Spearman (rho) est de 0,23 (p < 0,05) avec le
fonctionnement du membre supérieur selon la section correspondante du Pediatric Outcomes Data
Collection Instrument (PODCI). Donc, le test mesure un construit légèrement lié avec le
fonctionnement du membre supérieur.
P a g e | 95
Contextes cliniques
Le physiothérapeute pourrait utiliser l’AMS ou l’échelle modifiée de Mallet chez des
enfants présentant une paralysie obstétricale du plexus brachial dans des cas comme ceux‐ci :
Victoria, 9 ans, présente une paralysie obstétricale du plexus brachial au membre supérieur
gauche. Elle fait partie, depuis maintenant deux ans, du club de patinage artistique de son
quartier. Elle se débrouille bien malgré son handicap mais aimerait améliorer la mobilité à son
épaule gauche afin d’avoir une meilleure posture sur la glace et des mouvements plus
harmonieux, dans les limites du possible. Vous, physiothérapeute, suite à votre examen
(incluant l’AMS ou l’échelle modifiée de Mallet) et votre analyse, déterminez que ses
restrictions et limitations mentionnées ci‐dessus sont liées à certaines déficiences de la mobilité
articulaire de son épaule, de sa souplesse musculaire et de sa force musculaire (hypothèses
retenues converties en une liste de problèmes). Ensuite, vous déterminez les buts de traitement
liés à ces problèmes et le critère de test lié à chaque but. Un de vos critères de test lié à un but
sur l’amplitude articulaire active des membres supérieurs pourrait être un changement
significatif à l’échelle modifiée de Mallet ou l’AMS.
P a g e | 96
Objectif du test
Quantifier 5 mouvements actifs au niveau de l’épaule du membre supérieur atteint chez les jeunes
Enfants ayant une paralysie (lésion) obstétricale du plexus brachial. Le test est plus facile à effectuer
chez les enfants de > 2 ans.
L’Échelle de Mallet pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses
initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme
test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un
but de traitement.
Fonctions organiques.
Cinq mouvements actifs différents sont testés à l’épaule du membre supérieur atteint (voir figures 8
et 9) et chaque mouvement est évalué sur une échelle de 0 (aucun mouvement actif) à 5
(mouvement normal et symétrique avec le membre supérieur controlatéral non atteint). Les
étudiants du programme pourraient voir la figure 19‐3 du page 633 du volume obligatoire du
Campbell pour l’échelle.
P a g e | 97
Temps de passation
Environ 5 à 10 minutes.
Qualités métrologiques
Concernant la fidélité test‐retest, le coefficient de Kappa moyen se situe à 0,76, ce qui est excellent
pour une valeur de Kappa. Pour chacune des parties du test prises individuellement, il n’y pas de
valeur Kappa inférieure à 0,60, ce qui est bon pour ce type de valeur. Donc, on peut avoir confiance
Contextes cliniques
Le physiothérapeute pourrait utiliser l’AMS ou l’échelle modifiée de Mallet chez des enfants
présentant une paralysie obstétricale du plexus brachial dans des cas comme ceux‐ci :
Victoria, 9 ans, présente une paralysie obstétricale du plexus brachial au membre supérieur
gauche. Elle fait partie, depuis maintenant deux ans, du club de patinage artistique de son
quartier. Elle se débrouille bien malgré son handicap mais aimerait améliorer la mobilité à son
épaule gauche afin d’avoir une meilleure posture sur la glace et des mouvements plus
harmonieux, dans les limites du possible. Vous, physiothérapeute, suite à votre examen
(incluant l’AMS ou l’échelle modifiée de Mallet) et votre analyse, déterminez que ses
restrictions et limitations mentionnées ci‐dessus sont liées à certaines déficiences de la mobilité
articulaire de son épaule, de sa souplesse musculaire et de sa force musculaire (hypothèses
retenues converties en une liste de problèmes). Ensuite, vous déterminez les buts de traitement
liés à ces problèmes et le critère de test lié à chaque but. Un de vos critères de test lié à un but
sur l’amplitude articulaire active des membres supérieurs pourrait être un changement
significatif à l’échelle modifiée de Mallet ou l’AMS.
P a g e | 99
Objectif du test
Quantifier la spasticité.
L’ÉMT pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des hypothèses initiales et à
identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être utilisé comme test de suivi.
C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite en lien avec un but de
traitement.
Fonctions organiques.
P a g e | 100
Il faut utiliser des positions standardisées et porter une attention particulière à la position du cou.
Pour chaque groupe musculaire, la réponse comporte 2 paramètres, soit: la qualité de la réaction et
l’angle d’apparition de la réaction musculaire, mesurées aux vitesses spécifiées. Le temps de
passation dépend du nombre d’articulations/muscles mesurés.
Vitesse d’étirement :
0: pas de résistance
Qualités métrologiques
Concernant la fidélité inter‐évaluateur, notons que les cliniciens ne cotent pas la spasticité de la
même façon, mais ce test (MTS en anglais) a une meilleure fidélité inter‐évaluateur que l’échelle
modifiée d’Ashworth (ÉMA ou MAS en anglais).
Concernant la fidélité test‐retest, mentionnons qu’elle est liée à l’expérience du clinicien. En effet, si
le clinicien connaît bien le test, on pourrait être plus certain qu’un changement dans la mesure soit
un réel changement. Il est plus certain qu’un changement du score soit un vrai changement avec
l’ÉMT (MTS en anglais) qu’avec l’ÉAM (MAS en anglais). Pour le R1, il faut avoir un changement de ≥
15 º (flexion dorsale) et ≥ 20 º (angle poplité).
‐0,48 au pic d’EMG (causé par un étirement). Ce qui veut dire que, plus tôt est le R1, plus la
spasticité est importante. Donc, il semblerait que R1 soit une mesure qui quantifie la spasticité, au
moins pour les fléchisseurs plantaires.
Contexte clinique
Anthony est un enfant de 4 ans ayant une DMC de type diplégie spastique de niveau II selon le
Objectif
Population cible
La dynamométrie manuelle pourrait être utilisé afin d’aider le physiothérapeute à vérifier des
hypothèses initiales et à identifier d’autres hypothèses si nécessaire. Cet outil pourrait aussi être
utilisé comme test de suivi. C'est‐à‐dire, on pourrait utiliser le test pour fixer un critère de réussite
en lien avec un but de traitement.
Fonctions organiques.
On utilise un dynamomètre manuel, un gallon (pour mesurer la longueur des bras de levier) et une
ceinture (pour stabiliser certaines positions). Les positions sont bien standardisées, voir : Saulnier et
coll. Protocole d’évaluation de la force musculaire à l’aide du dynamomètre manuel chez les enfants
et les adolescents. Québec : Institut de réadaptation en déficience physique de Québec; 2013
(information sur le volume est disponible sur le site web du cours sur la partie « Matériel
complémentaire » pour les étudiants du programme) est ci‐dessous :
http://www.irdpq.qc.ca/expertise‐et‐formation/centre‐integre‐de‐gestion‐de‐linformation‐
cigi/publications‐de‐lirdpq‐22
P a g e | 105
Cotation
Temps de passation
La fidélité test‐retest est généralement bonne (ICC > 0,80 pour plusieurs muscles ou groupes
musculaires du membre inférieur). Donc, il semblerait que la force isométrique mesurée par un
dynamomètre manuel ne change pas, sauf s’il y a un vrai changement.
La fidélité inter‐évaluateur est très variable (ICC de 0,42 à 0,82). Donc, il semblerait qu’il soit prudent
d’avoir le même évaluateur d’une fois à l’autre pour le même enfant.
La différence minimale détectable pour un groupe d’enfants ayant une DMC est d’environ 30%, ce
qui est un changement réaliste suite à un entraînement. La différence minimale détectable pour un
seul enfant ayant une DMC est 70%, ce qui n’est pas un changement réaliste suite à un
entrainement. Donc, il est possible que la dynamométrie manuelle ne puisse pas détecter les
changements de la force suite à un entrainement au niveau d’un seul enfant ayant une DMC, mais
qu’elle puisse détecter les changements de la force suite à un entrainement au niveau d’un groupe
d’enfants.
Pour les enfants ayant une DMC, La dynamométrie manuelle a une validité convergente avec la
vitesse de la marche (r = 0,71), la cadence (r = 0,63) et le score du GMFM (r = 0,59). Donc, la
dynamométrie mesure un facteur lié à la marche.
Damiano et Abel, 1998
P a g e | 106
Contexte clinique
Remerciements
Kathleen Vanier
P a g e | 109
Bibliographie
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