Guide Seconde C
Guide Seconde C
Guide Seconde C
➢➢➢➢➢
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
CHAMP DE FORMATION : MATHÉMATIQUE
Classes de 2e C
PORTO-NOVO
JUILLET 2009
INTRODUCTION ………………………………………………………………..3
1. ORIENTATIONS GÉNÉRALES……………………………………………..3
Le présent guide de l’enseignant (e) est conçu pour accompagner les programmes de
mathématiques selon l’approche par compétences dans les lycées et collèges d’enseignement
général.
Il s’est nourri principalement des options prises dans le cadre de la généralisation des
Programmes d’études par compétences l’école primaire et au premier cycle de
l’Enseignement Secondaire, dans leur évolution qualitative. Il s’est nourri aussi des acquis de
la mise en œuvre des programmes d’études HPM (Harmonisation des Programmes de
Mathématiques) pour ce qui est de l’aspect adéquation avec les nouvelles exigences
académico-pédagogiques.
Ce guide comporte trois parties essentielles. La première présente les orientations
générales ; la deuxième concerne les situations d’apprentissage et la troisième a trait aux
documents d’accompagnement.
Les orientations générales portent sur la clarification de certains concepts et sur le mode
d’emploi du guide.
La partie concernant les situations d’apprentissage présente d’une part le cadre conceptuel
et d’autre part leurs contenus notionnels assortis d’indications pédagogiques.
Les documents d’accompagnement comprennent :
- un document d’exploitation des situations de départ qui expose l’esprit de ces
dernières.
- un document d’appui pouvant servir à la confection de fiches de séquence de classe
sur la situation d’apprentissage n°1.
1. ORIENTATIONS GÉNÉRALES
Ce guide est l’une des deux composantes (programme et guide) produites pour
l’enseignement de la mathématique dans les classes de secondes scientifiques.
Il ambitionne d’une part de fournir aux professeurs des informations et des commentaires
sur certains concepts et sur la mise en œuvre des situations d’apprentissage et d’autre part de
suggérer des pistes et des activités pour une exploitation efficiente de ces mêmes situations
d’apprentissage.
Au demeurant, le processus de rénovation des programmes d’études en cours voudrait faire
de l’enfant béninois un citoyen compétent c’est-à-dire capable de faire appel aux bonnes
ressources qu’il peut combiner de manière efficace afin de les utiliser à bon escient. Pour cela,
il est impérieux entre autres :
- d’accompagner l’apprenant dans un cheminement d’apprentissage en adoptant une
pédagogie de la découverte et de la production ;
- d’éveiller la curiosité intellectuelle de l’apprenant et de soutenir son plaisir
d’apprendre ;
- de permettre à l’apprenant de s’interroger pour découvrir lui-même les vérités des
choses plutôt que de chercher à le rendre dépendant en travaillant à sa place ;
- de provoquer chez l’apprenant la remise en cause de ses schémas mentaux lorsque
la nécessité s’impose et ce, par des moyens appropriés.
Il est nécessaire, pour une bonne utilisation des situations d’apprentissage, de procéder à
la clarification de certains concepts et de donner le mode d’emploi du guide.
C’est au cours de cette phase que la classe entière prend connaissance des travaux
réalisés au sein des différents petits groupes. L’enseignant (e) anime la classe de façon à faire
dégager par les apprenants la réponse ou les réponses à donner à la question posée.
RECOMMANDATIONS
Les situations d’apprentissage seront déroulées à partir :
➢ d’activités judicieusement conçues en s’appuyant sur les connaissances et
techniques, les compétences disciplinaires, les compétences transdisciplinaires et
les compétences transversales.
➢ de stratégies d’enseignement/apprentissage appropriées.
➢ d’une mobilisation par l’apprenant des capacités relatives à :
• l’expression de sa perception du problème ou de la situation- problème;
• l’analyse d’un problème ou d’une situation-problème;
• la mathématisation d’un problème ou d’une situation- problème ;
• l’opération sur les objets mathématiques identifiés au cours d’un problème ou d’une
situation-problème.
A cet effet, pour chaque situation d’apprentissage, la planification se présente
comme suit :
I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématique.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.
b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques
Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :
Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.
2.2. Réalisation
Au cours de cette phase de
L’élève : réalisation l’enseignant(e) :
-invite les élèves à recenser et
2.2.1- Analyse chaque problème posé. exploiter judicieusement les
- indique le sens des termes et des informations contenues dans le texte
symboles ; de la situation de départ et à
rechercher, au besoin, des données
- recense les informations explicites ou complémentaires
implicites ; -veille au bon fonctionnement des
stratégies appropriées.
- situe le problème par rapport à des
problèmes similaires ; Au cours de l’étape du travail
-identifie les éléments de l'hypothèse et individuel elle ou il :
ceux de la conclusion ; -circule pour voir les apprenants au
-reconnaît un objet géométrique ; travail ;
-justifie ses points de vue en utilisant les -circule pour voir comment les
mots et expressions du langage et du groupes fonctionnent ;
raisonnement mathématiques.
-effectue des opérations ; -s'assure que les conditions pour un
bon fonctionnement de chaque
- justifie les opérations effectuées ; groupe sont réunies et y contribue
le cas échéant ;
- choisit une stratégie de résolution ;
-intervient dans les groupes selon
- remplace le cas échéant une stratégie de les observations qu'il a pu faire au
résolution par une autre ; cours de l’étape précédente ;
-s'assure que les membres de chaque
- vérifie l'état de progression de sa groupe coopèrent véritablement
production ; pour la confection d'un résultat à
- prouve qu'une conjecture est vraie ou défendre et à justifier au cours de la
fausse ; troisième étape ;
- interprète les résultats obtenus dans leur -repère les travaux de groupe
pertinence vis-à-vis des données du intéressants du point de vue de leur
problème ; exploitation didactique ;
-présente la solution du problème dans un -achève de préparer la gestion de
langage mathématique approprié ; l’étape suivante (travail collectif) au
regard des observations qu'il ou
-vérifie au besoin l'adéquation entre les qu’elle a pu faire ;
résultats obtenus et la réalité ;
Configurations de l’espace
Durée : 18 heures
CONTENUS
NOTIONNELS INDICATIONS PEDAGOGIQUES
1- Représentation
Faire
dans le plan d’objets - représenter des objets de l’espace dans le plan.
de l’espace N.B : Le cours s’appuiera sur les solides de l’espace.
Les conventions de la perspective cavalière seront rappelées en
classe lors de la représentation plane d’un objet de l’espace.
2- Positions
relatives d’une
droite et d’un Faire
plan de l’espace - reconnaître les positions relatives d’une droite et d’un plan de
l’espace.
* (D) et (P) sont parallèles signifie :
(D) (P) = (D) ou
(D) (P) =
* (D) et (P) sont sécants en un point I signifie que (D) (P) = I .
- étudier la position d’une droite donnée par rapport à un plan
donné.
Le professeur pourra saisir cette occasion pour présenter les
notions de : proposition, proposition vraie, proposition fausse,
implication, implication réciproque d’une implication, équivalence
logique, le connecteur logique "ou"
3-Positions relatives
de deux plans de
l’espace
Faire :
- reconnaître les positions relatives de deux plans de l’espace ;
- énoncer la propriété :
Etant donnés deux plans (P) et (Q), les différentes positions
relatives sont :
• (P) et (Q) sont confondus ;
• l’intersection de (P) et (Q) est une droite ;
• (P) et (Q) sont disjoints.
- utiliser cette propriété ;
Faire :
4-Positions relatives - reconnaître les positions relatives de deux droites de l’espace.
de deux droites de Deux droites de l’espace sont soit coplanaires (sécantes
l’espace ou parallèles), soit non coplanaires.
5- Etude du Faire :
parallélisme de deux - énoncer les propriétés du parallélisme de droites.
droites de l’espace * Par un point donné de l’espace, on peut tracer une droite et une
seule parallèle à une droite donnée.
N.B : La propriété mentionnée ci-dessus sera admise.
* Si une droite (D) est parallèle à un plan (P) alors toute droite
parallèle à (D) est parallèle à (P).
6- La sphère
Faire :
- étudier les positions relatives d’une sphère et d’un plan.
I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématique.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.
b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques
- Notion de fonction (ensemble de définition ; représentation graphique d’une fonction ;
égalité de deux fonctions ; coïncidence de fonctions sur un sous-ensemble de IR. Sens de
variation d’une fonction sur un intervalle ; maximum et minimum d’une fonction sur un
ensemble).
- Application (notion d’application ; surjection ; injection ; bijection).
- Statistiques : présentation d’une série statistique ; effectifs cumulés ; fréquences
cumulées ; représentations graphiques (polygone des effectifs, polygone des effectifs
cumulés , polygone des fréquences, polygone des fréquences cumulées , histogramme ,
diagramme cumulatif des fréquences) ; caractéristiques de position (mode, moyenne,
médiane, quartile) ; caractéristiques de dispersion (étendue, variance, écart moyen absolu,
écart - type).
- Polynôme : définition de la notion de polynôme ; zéros d’un polynôme ; méthodes de
factorisation ; étude du signe d’un binôme du premier degré.
- Fractions rationnelles : généralités ; zéros d’une fraction rationnelle ; signe d’une
fraction rationnelle suivant les valeurs de la variable.
- Calculs dans IR (définition de la valeur absolue ; propriétés de la valeur absolue ;
caractérisation d’un intervalle de IR ; majorant, minorant, minimum, maximum d’une partie
de IR ; approximation décimale d’ordre n ; arrondi d’ordre n)
avec a > 0,
- Résolution graphique d’équations et d’inéquations.
- Equations et inéquations dans IR (équations équivalentes ; équations du type x a b ;
2. DÉROULEMENT
2.0. Situation de départ : Zoé et les mathématiques.
Dans une classe de 2nde d’un lycée de la place, c’est le moment de la remise des copies
d’un devoir surveillé de mathématique. Le professeur a fabriqué des petits cartons carrés de
côtés distincts sur chacun desquels il écrit la note de chaque élève et le lui remet avec sa
copie.
Zoé, une élève de la classe, a ramassé les cartons de ses camarades pour en observer la
forme. Elle constate que ces cartons peuvent être découpés dans un carton carré d’un mètre de
côté, sur lequel on trace une diagonale O A. Il suffit alors de fixer un point de la diagonale et
de mener à partir de ce point une parallèle à chacun des côtés issus du point O.
Zoé, très émerveillée par sa trouvaille, est curieuse de savoir s’il y a une formule
mathématique à la base du calcul de l’aire de ces petits cartons carrés distribués par le
professeur.
Par ailleurs, les notes obtenues sont les suivantes :
7 8 8 8 9 9 10 10 10 12 12 12 12 12 13 13 15 15 15
Zoé se demande quel pourcentage d’élèves ont une note plus petite ou égale à la
moyenne des notes et comment ces dernières sont-elles dispersées autour de cette moyenne.
Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.
2.1- Introduction
2.2. Réalisation
2.2.1- Analyse chaque problème posé. Au cours de cette phase de
réalisation l’enseignant(e) :
- indique le sens des termes et des -invite les élèves à recenser et
symboles ; exploiter judicieusement les
informations contenues dans le texte
- recense les informations explicites ou de la situation de départ et à
implicites ; rechercher, au besoin, des données
complémentaires
- situe le problème par rapport à des
problèmes similaires ; -veille au bon fonctionnement des
-identifie les éléments de l'hypothèse et
stratégies appropriées.
ceux de la conclusion ;
-reconnaît un objet géométrique ; Au cours de l’étape du travail
Durée : 30 heures
I. Calculs dans On commencera l’étude de cette partie par une rapide introduction
IR. permettant de présenter IR et ses sous-ensembles, notamment les intervalles.
On veillera à éviter toute formalisation.
On introduira les notations :
]- , a[ ,]- , a], ]a, + [, [a, + [ , a є IR .
L’enseignant(e) mettra l’accent sur le fait que les symboles - et + ne
sont pas des nombres réels. Il (elle) insistera sur les quotients, les puissances
entières, les racines carrées, les effets de la relation d’ordre sur les
opérations usuelles, les encadrements de sommes, de produits, de différences
et de quotients.
Majorant, Faire :
minorant, - effectuer des calculs dans IR ;
maximum, - définir des inégalités dans IR ;
minimum - définir la partie entière d’un nombre réel ;
d’une partie de - définir un majorant d’une partie non vide de IR ;
IR. - déterminer, s’il existe, un majorant d’une partie non vide de IR ;
- définir un minorant d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, un minorant d’une partie non vide de IR ;
- définir un maximum d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, le maximum d’une partie non vide de IR ;
- définir un minimum d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, le minimum d’une partie non vide de IR ;
Valeur absolue
Faire :
- définir la valeur absolue d’un nombre réel ;
Une première définition de la valeur absolue a été donnée en troisième. Il
2. Généralités
sur les
fonctions Faire :
● Egalité de
deux fonctions Faire :
- définir l’égalité de deux fonctions.
-
Sens de
variation d’une
fonction sur un Faire :
intervalle - reconnaître graphiquement une fonction :
o croissante sur un intervalle ;
o strictement croissante sur un intervalle ;
o décroissante sur un intervalle ;
o strictement décroissante sur un intervalle ;
o constante sur un intervalle.
Maximum et
minimum Faire :
d’une - définir le maximum d’une fonction numérique ;
fonction sur un - déterminer, s’il existe, le maximum d’une fonction numérique sur
ensemble. un intervalle ;
- définir le minimum d’une fonction numérique sur un intervalle ;
- déterminer, s’il existe, le minimum d’une fonction sur un intervalle
- dresser le tableau de variations d’une fonction
• Application
Faire :
- définir une application
• Injection Faire :
- définir une injection
- énoncer la propriété suivante :
Soit f une application de E vers F, f est injective si et seulement si pour tous
éléments a et b de E, on a
(f (a) =f (b)) (a =b).
● Surjection Faire :
- définir une surjection ;
● Bijection Faire :
- définir une bijection ;
- définir la bijection réciproque d’une bijection ;
- déterminer la bijection réciproque d’une bijection donnée ;
- démontrer qu’une application donnée est injective ;
- démontrer qu’une application donnée est surjective ;
- démontrer qu’une application donnée est bijective ;
4. Etude de
quelques
fonctions.
Etude et Faire :
représentation - étudier le sens de variation d’une fonction élémentaire :
graphique de 1
fonctions x x² , x x 3 , x x et x ;
x
élémentaires et Cette étude ne concerne que les fonctions au programme. Après l’étude de
de fonctions chacune de ces fonctions (ensemble de définition, sens de variation), on
affines par
intervalles.
exercera les apprenants à dresser (avec soin) le tableau de variations
correspondant à chacune d’entre elles.
La notion de limite est hors programme.
- tracer la représentation d’une fonction élémentaire ;
Résolution Faire :
graphique - résoudre graphiquement une équation ;
d’équations et Cette résolution ne concerne que les fonctions inscrites au programme ;
d’inéquations par exemple, pour résoudre graphiquement l’équation x² - x + 1 = 0 on
pourra tracer les courbes d’équations y = x² et y = x – 1 puis étudier leur
intersection.
- résoudre graphiquement une inéquation.
5. Equations
et Faire :
inéquations - vérifier qu’un nombre réel est solution ou non d’une équation ;
dans IR - résoudre une équation donnée dans une partie de IR ;
Equations
équivalentes On se limitera aux types d’équations inscrits au programme.
- définir deux équations équivalentes ;
- reconnaître deux équations équivalentes.
Equation du Faire :
second degré à - définir une équation du second degré à une inconnue;
une inconnue - reconnaître une équation du second degré à une inconnue;
sans paramètre - résoudre une équation du second degré à une inconnue sans
paramètre ;
Le discriminant est hors programme.
- résoudre un problème conduisant à une équation du premier degré à
une inconnue ;
- résoudre un problème conduisant à une équation du second degré à
une inconnue ;
Inéquations du
premier degré à Faire :
une inconnue - reconnaître qu’un nombre réel est solution ou non d’une inéquation ;
dans IR. - définir deux inéquations équivalentes ;
- reconnaître deux inéquations équivalentes ;
- résoudre un problème conduisant à une inéquation du premier degré à
une inconnue dans IR ;
- résoudre une inéquation liant deux polynômes ;
- résoudre une inéquation liant deux fractions rationnelles.
Inéquations du Faire :
type x a b - résoudre dans IR des inéquations du type : x a b .
On s’exercera à résoudre des inéquations de ce type aussi bien
algébriquement que graphiquement.
L’enseignant (e ) fera remarquer l’équivalence :
( a> 0 et x a ) ( a x a ).
Présentation Faire :
d’une série - dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère qualitatif ;
statistique - dresser le tableau des fréquences d’une série à caractère qualitatif ;
- dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère quantitatif continu.
Représentations Faire :
graphiques
- représenter une série statistique par diagramme en bâtons des fréquences,
- représenter le diagramme en bâtons des effectifs cumulés d’une série
statistique ;
- représenter le diagramme en bâtons des fréquences cumulées d’une série
statistique ;
- représenter une série statistique à caractère quantitatif continu par un
histogramme ;
Caractéristiques Faire :
Polygone fi
0,5
Q1 Q2 Q3
Méthodes de
factorisation. Faire :
- factoriser un polynôme par (x-a) où a est zéro de ce polynôme :
o par la division euclidienne du polynôme par (x-a) ;
o par la méthode d’identification des coefficients
- mettre un polynôme du second degré sous la forme canonique.
ax2 bxca x b
2a
2 4acb2
4a2
Etude du signe
d’un binôme du
Faire :
premier degré
- étudier le signe d’un binôme du premier degré ;
- étudier le signe d’un polynôme.
Signe d’une
fraction Faire :
rationnelle - étudier le signe d’une fraction rationnelle.
suivant les
valeurs de la
variable.
I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématiques.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.
b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques
D D
C C1
x-3
G
B
B1
B
B
D1
A
A1
60° C 60°
F E
Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématiques en aidant Sofiano à
résoudre son problème. Pour cela tu auras, tout au long de la S.A. à :
Consignes
2.2. Réalisation
Durée : 97 heures.
Contenus notionnels Indications pédagogiques
v w
w = u + v
Faire :
Bases du plan vectoriel
- définir une base du plan vectoriel ;
La formule du changement de base est hors programme.
- reconnaître une base du plan vectoriel ;
Faire :
Coordonnées d’un vecteur
- déterminer les coordonnées d’un vecteur dans une
dans une base
base ;
- écrire un vecteur comme combinaison linéaire des
vecteurs de la base, connaissant les coordonnées de
ce vecteur dans cette base ;
- représenter un vecteur connaissant ses coordonnées.
Faire :
Déterminant d’un couple de
- calculer le déterminant d’un couple de vecteurs
vecteurs relativement à une
relativement à une base ;
base
- utiliser le déterminant pour :
• exprimer la colinéarité ou la non colinéarité de deux
vecteurs ;
• établir le parallélisme de deux droites ;
• trouver une équation cartésienne d’une droite ;
• établir l’alignement de trois points.
- caractériser vectoriellement :
• le centre de gravité d’un triangle ;
• un segment de droite ;
• une demi-droite.
Représentation Faire :
paramétrique d’une droite - tracer une droite connaissant un de ses points et un
dans le plan muni d’un de ses vecteurs directeurs ;
repère - énoncer la propriété :
Pour tout point A et pour tout vecteur non nul u, il
existe une droite et une seule passant par A et de vecteur
directeur u ;
Cette propriété sera admise.
- utiliser cette propriété ;
- énoncer la propriété :
Soit (D) une droite de vecteur directeur u et A un point
de (D). Pour tout point M du plan on a :
(M (D) ) (AM et u sont colinéaires) ;
- utiliser cette propriété ;
- démontrer la propriété :
Le plan est muni d’un repère (O ; i , j).
Soit a, b, xo , yo des nombres réels tels que (a, b) ≠ (0,0).
L’ensemble des points M dont les coordonnées (x, y)
vérifient
x = xo + at
y = yo + bt ; t IR
Faire :
- construire à la règle et au compas l’image d’un point
M par une homothétie déterminée par la donnée de
son centre O, un point A distinct de O et son image
A’.
On distinguera :
▪ M est un point extérieur à la droite (OA) ;
▪ M est un point de la droite (OA).
Propriétés
Faire :
- démontrer les propriétés suivantes :
• La composée de deux symétries orthogonales d’axes
perpendiculaires est la symétrie centrale dont le
centre est le point de concours des deux axes.
• La composée de deux symétries orthogonales d’axes
parallèles est une translation.
• La composée de deux symétries centrales de centres
distincts est une translation.
On fera démontrer que :
Etant donnés deux points distincts I et J du plan, si M et N
sont des points du plan tels que
- admettre la propriété :
La composée de deux translations est une translation
dont le vecteur est la somme des vecteurs des deux
translations ;
- utiliser ces propriétés.
5. Angles inscrits et
lieux géométriques Les notions relatives au théorème de l’angle inscrit
étendues au cas limite où l’angle inscrit est défini par une
corde et une demi-tangente à un cercle ont déjà été étudiées
en classe de troisième. Ces notions sont autant de pré-requis
sur lesquels le professeur s’appuiera.
A B
mes AMB = Ө°
A B B
H H A
HC
sin BAC = sin BAC = sin HAC
AC
6- Angles orientés – Dans cette partie du programme, l’unité d’angle utilisée est
Trigonométrie le radian.
Faire :
Radian - définir le radian ;
Le radian est la mesure d’un angle au centre qui
intercepte sur un cercle un arc dont la longueur est
égale au rayon du cercle.
- exprimer la mesure d’un angle en radian ;
La mesure en radian d’un angle MON est égale à la
longueur de l’arc intercepté par cet angle sur le cercle
de centre O et de rayon 1. On la notera mes MON.
- convertir des mesures d’angle de degrés en radians et
inversement.
M N _
X
Fig. 1 Fig. 2
- énoncer la propriété :
Pour toute demi-droite [Ox) du plan et pour tout nombre
réel α élément de ]-π , π[ , il existe une unique demi-
droite [Oy) telle que : mes (Ox , Oy) = α ;
- énoncer la propriété :
Pour tous vecteurs non nuls u et v, mes( u , v ) = -mes(v, u )
- utiliser cette propriété ;
N.B. : On pourra, à l’occasion d’exercices simples, faire
découvrir l’effet de la translation et de la symétrie
orthogonale sur les mesures des angles orientés ; aucune
formalisation n’est requise à ce niveau.
- définir un repère orthonormé direct.
Cercle trigonométrique
Faire :
- définir un cercle trigonométrique ;
- placer sur le cercle trigonométrique, le point image
d’un angle orienté dont on connaît la mesure
principale ;
- définir le sinus d’un angle orienté ;
- définir le cosinus d’un angle orienté ;
Soient u et v deux vecteurs tels que :
Formules
trigonométriques Faire :
- énoncer les propriétés :
Quel que soit le nombre réel α , α є ]-π ; π]
-1 ≤ cosα ≤ 1 ; -1 ≤ sinα ≤ 1
cos2α + sin2α = 1
cos( -α ) = cosα ; sin(-α) = - sinα ;
L’enseignant(e ) fera découvrir ces propriétés à l’apprenant
à l’aide du cercle trigonométrique.
Définition du produit
scalaire par projection Faire :
orthogonale - définir la mesure algébrique d’un couple de points ;
L’enseignant(e ) ne s’attardera pas sur cette notion.
- calculer la mesure algébrique d’un couple de points ;
- définir le produit scalaire de deux vecteurs ;
A, B et C sont trois points du plan. On appelle produit
scalaire du vecteur AB par le vecteur AC le nombre réel noté
AB۰AC, lu AB scalaire AC défini par :
▪ Si AB = 0 alors AB۰AC = 0
▪ Si AB ≠ 0 alors AB۰ AC = 𝐴𝐵 ̅̅̅̅ ×𝐴𝐻
̅̅̅̅ où H est le
projeté orthogonal de C sur la droite (AB).
B
H
Propriétés
Faire :
- démontrer les propriétés suivantes :
• A, B et C étant trois points du plan tels que
AB ≠ 0 et AC ≠ 0, alors
Si A = B ou si A =C alors AB ۰ AC = 0
L’expression AB ۰ AC = AB×AC×cos (AB , AC ) est
appelée expression trigonométrique du produit scalaire.
• Pour tout couple (u , v ) de vecteurs, u۰ v = v۰ u ;
• Pour tout couple (u , v ) de vecteurs et pour tout
nombre réel , ( u )۰ v = ( u۰ v ) ;
u۰ ( v + w ) = u ۰ v + u۰ w
- utiliser cette propriété ;
(u + v )² = u² + 2u۰ v + v ²
• Pour tout couple ( u, v ) de vecteurs,
u² - v ² = ( u – v )( u + v ) ;
Orthogonalité - base
orthogonale – base Faire :
orthonormée - définir la norme d’un vecteur ;
- définir un vecteur unitaire ;
- définir l’orthogonalité de deux vecteurs ;
Deux vecteurs sont dits orthogonaux quand leur produit
scalaire est égal à zéro.
L’enseignant(e ) fera remarquer que le vecteur nul est
orthogonal à tout vecteur du plan.
- définir une base orthogonale du plan ;
- définir une base orthonormée du plan ;
- donner l’expression analytique du produit scalaire dans
une base orthonormée du plan.
Applications du produit
scalaire au triangle Faire :
- démontrer le théorème de la médiane :
- utiliser ce théorème.
8. Rotation
Définition
Faire :
Faire :
- énoncer les propriétés suivantes :
• (D) et (D’) étant deux droites sécantes en O. SD et
SD’ les symétries orthogonales d’axes respectifs
(D) et (D’), l’application SD’ 0 SD est une rotation
de centre O ;
• r étant une rotation de centre O, on peut trouver
deux droites (D) et (D’) sécantes en O telles que la
rotation r soit l’application SD’ o SD ;
On ne fera pas démontrer ces propriétés mais l’enseignant(e )
amènera les apprenants, au travers d’exemples, à les énoncer.
Positions relatives de
cercles
Faire :
- reconnaître un cercle intérieur à un autre ;
- énoncer les propriétés :
• Si deux cercles sont tels que la distance entre leurs
centres est inférieure à la différence de leurs rayons,
alors ils sont intérieurs l’un de l’autre ;
• Si deux cercles sont intérieurs l’un de l’autre, alors la
distance entre leurs centres est inférieure à la différence
de leurs rayons ;
R
(C’)
(C)
o
R’
o’
R
O (C’)
R’
(C) O’
R’
O
O’O’
(C’)
(C )
O’
O O
R’
(C)
(C’)
(C)
R’
O’
(C’)
Systèmes d’inéquations du
premier degré à deux Faire :
inconnues
- résoudre graphiquement une inéquation du premier
degré à deux inconnues ;
On introduira le terme de régionnement du plan.
Programmation linéaire
Faire :
Que c’est
agréable de
faire les
maths !
Une situation de départ est la porte d’entrée d’une situation d’apprentissage. L’enseignant (e)
devra l’utiliser comme thème central de toutes les activités et problèmes qui permettent aux
apprenants de réfléchir pour construire ensemble les connaissances et techniques associées,
par le programme, à la situation d’apprentissage. Cet état de fait permet de constater que
toutes les activités de redécouvertes et d’évaluation formatives d’une S.A. devraient être liées
à sa situation de départ.
Avertissement : Les situations de départ présentées dans ce guide ne sont que des exemples
de situations parmi tant d’autres. Ce sont donc des propositions. Le professeur peut être mieux
inspiré, pourvu que la situation de départ qu’il conçoit et l’exploitation qu’il en fait répondent
aux exigences de l’approche par compétences.
3.1.1 Situation de départ n° 1
Les notes obtenues par les élèves peuvent permettre d’aborder les notions de fonction,
d’application et de statistique.
• la figure est placée dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
• ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
Les points B et O tels que 𝐵𝑂 ⃗ peuvent servir à faire émerger le concept
de représentation paramétrique d’une droite. Ici, on peut utiliser la droite (D)
passant par B et ayant le vecteur 𝑢 ⃗ pour un vecteur directeur. La droite
(D’’B’’) et une de ses équations cartésiennes nous permettent de déterminer un
vecteur normal et de découvrir la formule qui donne la distance d’un point
M(x0, y0) à une droite ( ) dont on connaît une équation cartésienne.
Activités
Indications pédagogiques
Activité 0
(D)
(D)
P)
(D)
I
(P)
A C
a) de la droite (BD)
b) de la droite (AC)
c) de la droite (IJ) avec I et J les milieux
La résolution de cette activité permettra de
respectifs de [BD] et [CD]
faire admettre la propriété
Activité 4 Propriété:
La charpente se présente partiellement comme suit : Etant donné deux plans (P) et (Q), les
différentes positions relatives sont:
C
F
• (P) et (Q) sont confondus
• L'intersection de (P) et (Q) est une
B droite.
A
E • (P) et (Q) sont disjoints.
D Le professeur fera énoncer les définitions
suivantes:
Définitions
• Deux plans confondus ou disjoints
Définition
Deux droites de l'espace sont coplanaires si
et seulement si elles sont soit sécantes soit
parallèles.
Le professeur en profitera pour présenter le
point de logique suivant:
Point de logique
La définition précédente peut être formulée
autrement:
R1 « Si deux droites de l'espace sont
coplanaires, alors elles sont soit sécantes soit
parallèles»
et
R2 « Si deux droites de l'espace sont soit
parallèles soit sécantes, alors elles sont
coplanaires»
Chacune des deux propositions précédentes
est une implication. Elles sont reliées par le
connecteur logique "et".
A*
C*
B*
P)
A*
(D)
P)
A
(D1) *
P) (D2)
Activité 7
A est un point donné de l'espace (D) une droite de
(D') est la droite parallèle à (D) et passant par
l'espace.
A et privée de point A.
1) Construis l'ensemble (D') des points M de
l'espace tels que (AM) soit parallèle à (D).
L'exploitation des résultats de cette activité
2) (D1), (D2) et (D3) sont trois droites de l'espace
conduira l'enseignant à faire rappeler les
telles que (D1) // (D2) et (D1) // (D3).
deux propriétés suivantes retenues en classe
Détermine la position relative des droites (D2) et
de 4e et qui seront admises.
(D3).
Propriétés
• Par un point donné de l'espace, on peut
*A
P)
*A
(D2)
(D 1)
Propriété
Par un point donné de l’espace, il passe un et
un seul plan parallèle à un plan donné.
Activité 16
Résultat de l’activité 16
Soit (P1) et (P 2) deux plans parallèles. (D) une
Si (P 1) = (P 2), alors le résultat est immédiat.
droite parallèle à (P 1).
Si (P 1) (P 2) = .
Démontre que (D) est parallèle à (P 2).
Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, toute
droite parallèle à l’un est parallèle à l’autre.
Activité 17
Soit (P 1) et (P 2) deux plans parallèles (D) une Résultat de l’activité 17
droite sécante à (P1). (D) (P 1) = {A}
Démontre que (D) est sécante à (P2). Supposons (D) // (P 2). On a donc (D) // (P 1).
Il y a contradiction et par suite le professeur
fera énoncer :
Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, toute
droite qui coupe l’un coupe l’autre.
Détermine la section du prisme par le plan (IJK). (IJ) (BE) = {𝐼} . Donc (IJ) et (AD)
sont sécantes car (AD) // (BE). K est le
milieu de CF ; L est le milieu de AD donc
(LK) // (AC). (KI) et (LK) sont deux droites
sécantes du plan (IJK) et (AC) // (LK) ; (CB)
// (IK). Donc (IJK) // (ABC) et I (ABC).
Donc (IJK) (ABC) = .
De même (DEF) // (ABC) ;
donc (IJK) // (DEF). Or I (DEF); donc
(IJK) (DEF) = .
• (IJK) coupe la face ABED suivant le
segment LI.
• (IJK) coupe la face BEFC suivant le
segment KI.
• (IJK) coupe la face ACFD suivant le
segment LK.
On en déduit que la section du prisme par le
plan (IJK) est le triangle KIL.
La résolution de cette activité a permis
d’appliquer les propriétés relatives aux
droites et plans de l’espace.
Le professeur multipliera ces types
d'activités qu'il proposera aux apprenants.
Un ballon a été retrouvé sur le plancher de la salle au professeur de faire reconnaître les
Cette répartition trimestrielle n’est pas la seule possible. Cependant, les professeurs sont
fermement invités à la respecter scrupuleusement pendant les années d’expérimentation.