Guide Seconde C

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République du Bénin

 ➢➢➢➢➢

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA


FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE
 ➢➢➢➢➢➢➢➢

GUIDE DU PROGRAMME D’ÉTUDES

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
CHAMP DE FORMATION : MATHÉMATIQUE

Classes de 2e C

DIRECTION DE L’INSPECTION PEDAGOGIQUE

PORTO-NOVO

JUILLET 2009

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 1


SOMMAIRE

INTRODUCTION ………………………………………………………………..3

1. ORIENTATIONS GÉNÉRALES……………………………………………..3

1.1 Clarification conceptuelle …………………………………………….4

1.1.1 Démarche d’enseignement/apprentissage..................................4


1.1.2 Situations d’apprentissage ………………………………………….. 4
1.1.3 Stratégies d’enseignement /apprentissage ………………………4
1.2 Mode d’emploi du guide…………………………………………………5

2. DEVELOPPEMENT DES DIFFERENTES SITUATIONS D’APPRENTISSAGE.

2.1 Canevas général du déroulement d’une situation d’apprentissage…5-7

2.2 Planification des situations d’apprentissage …………………………….8

SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 1 : CONFIGURATIONS DE L’ESPACE ……..8-12


DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA S.A. N°1 …………………….… 13-15
SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 2 : ORGANISATION DES DONNEES ……16-21
DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA S.A. N° 2 ……………………………..21-29
SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 3 : LIEUX GEOMETRIQUES ………….30-35
DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA S.A.. N° 3 ……………………………….36-56
3. DOCUMENTS D’ACCOMPAGNEMENT………………………………………..57
3.1 Document d’exploitation des situations de départ …………………57-58
3.2 Documents d’appui ………………………………………………………59-76
4. Répartition trimestrielle des situations d’apprentissage………… 77

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 2


INTRODUCTION

Le présent guide de l’enseignant (e) est conçu pour accompagner les programmes de
mathématiques selon l’approche par compétences dans les lycées et collèges d’enseignement
général.
Il s’est nourri principalement des options prises dans le cadre de la généralisation des
Programmes d’études par compétences l’école primaire et au premier cycle de
l’Enseignement Secondaire, dans leur évolution qualitative. Il s’est nourri aussi des acquis de
la mise en œuvre des programmes d’études HPM (Harmonisation des Programmes de
Mathématiques) pour ce qui est de l’aspect adéquation avec les nouvelles exigences
académico-pédagogiques.
Ce guide comporte trois parties essentielles. La première présente les orientations
générales ; la deuxième concerne les situations d’apprentissage et la troisième a trait aux
documents d’accompagnement.
Les orientations générales portent sur la clarification de certains concepts et sur le mode
d’emploi du guide.
La partie concernant les situations d’apprentissage présente d’une part le cadre conceptuel
et d’autre part leurs contenus notionnels assortis d’indications pédagogiques.
Les documents d’accompagnement comprennent :
- un document d’exploitation des situations de départ qui expose l’esprit de ces
dernières.
- un document d’appui pouvant servir à la confection de fiches de séquence de classe
sur la situation d’apprentissage n°1.

1. ORIENTATIONS GÉNÉRALES
Ce guide est l’une des deux composantes (programme et guide) produites pour
l’enseignement de la mathématique dans les classes de secondes scientifiques.
Il ambitionne d’une part de fournir aux professeurs des informations et des commentaires
sur certains concepts et sur la mise en œuvre des situations d’apprentissage et d’autre part de
suggérer des pistes et des activités pour une exploitation efficiente de ces mêmes situations
d’apprentissage.
Au demeurant, le processus de rénovation des programmes d’études en cours voudrait faire
de l’enfant béninois un citoyen compétent c’est-à-dire capable de faire appel aux bonnes
ressources qu’il peut combiner de manière efficace afin de les utiliser à bon escient. Pour cela,
il est impérieux entre autres :
- d’accompagner l’apprenant dans un cheminement d’apprentissage en adoptant une
pédagogie de la découverte et de la production ;
- d’éveiller la curiosité intellectuelle de l’apprenant et de soutenir son plaisir
d’apprendre ;
- de permettre à l’apprenant de s’interroger pour découvrir lui-même les vérités des
choses plutôt que de chercher à le rendre dépendant en travaillant à sa place ;
- de provoquer chez l’apprenant la remise en cause de ses schémas mentaux lorsque
la nécessité s’impose et ce, par des moyens appropriés.
Il est nécessaire, pour une bonne utilisation des situations d’apprentissage, de procéder à
la clarification de certains concepts et de donner le mode d’emploi du guide.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 3


1.1 CLARIFICATION CONCEPTUELLE.

1.1.1 Démarche d’enseignement / apprentissage


La démarche d’enseignement/apprentissage adoptée en mathématique est structurée
autour de la compétence disciplinaire n°1 dont le libellé est le suivant:
" Résoudre un problème ou une situation –problème en utilisant les concepts et procédures du
langage et du raisonnement mathématiques". Faire les mathématiques consiste avant tout à
résoudre des problèmes ou des situations–problèmes. Au delà des algorithmes, des règles de
calculs, des techniques, et des formules, faire les mathématiques, c’est développer des
capacités de résolution de problèmes.
Deux autres compétences viennent prendre en compte les deux dimensions essentielles des
mathématiques à savoir: les activités géométriques et les activités numériques dans le but de
donner un contenu disciplinaire à la compétence n°1.
Elles sont libellées comme suit:
" Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et
de démarches propres à la géométrie".
"Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation d’outils, de
techniques et de procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données".
Tout en étant dépendantes de la première du point de vue de la démarche de résolution de
problèmes, ces deux dernières compétences se distinguent l’une de l’autre par les outils à
acquérir et les procédures de raisonnement propres à chacune d’elles.
Néanmoins, elles sont parfois simultanément exigibles pour résoudre certains problèmes;
en cela, elles sont aussi complémentaires.

1.1.2 Situations d’apprentissage


Une situation d’apprentissage est un document dans lequel figure un ensemble de tâches
et de consignes avec leurs indications pédagogiques respectives, tâches et consignes
auxquelles l’enseignant soumet l’élève par des stratégies d’enseignement appropriées afin de
le rendre compétent en lui faisant construire, transférer et réinvestir le savoir.
Ce document fournit aussi des renseignements sur le contenu de la formation, la durée, le
matériel et les stratégies d’enseignement /apprentissage.

NB : Une situation d’apprentissage n’est pas une fiche pédagogique.

1.1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage


Ce sont les stratégies à utiliser par l’enseignant (e) et celles à faire mettre en œuvre par
l’apprenant au cours du déroulement de la situation d’apprentissage. Les stratégies les plus
recommandées sont : le «travail individuel », le « travail en petits groupes » et le « travail
collectif ».

a) Phase du travail individuel


Au cours de cette phase, les élèves sont invités à travailler vraiment individuellement,
même s’ils sont déjà disposés en petits groupes.
L’importance de cette phase n’est plus à démontrer puisque si chaque élève ne s’efforce
pas de circonscrire la question en jeu, l’échange dans le groupe en pâtira.
Pour cela, l’enseignant (e) se doit de veiller à ce que chaque élève comprenne ce qu’on
attend de lui, afin de trouver quelque chose à proposer aux autres membres du groupe.

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b) Phase du travail en petits groupes
Les apprenants après la phase précédente discutent et échangent en petits groupes autour
de leurs travaux respectifs. Ils retiennent après l’harmonisation des différents points de vue
quelques résultats relativement à l’objet d’étude. L’un des éléments du groupe se charge de
présenter à la classe au cours de la phase ultérieure ce que le groupe a retenu.

c) Phase du travail collectif

C’est au cours de cette phase que la classe entière prend connaissance des travaux
réalisés au sein des différents petits groupes. L’enseignant (e) anime la classe de façon à faire
dégager par les apprenants la réponse ou les réponses à donner à la question posée.

1.2 Mode d’emploi du guide.

Les situations d’apprentissage proposées dans ce guide ne sauraient être


assimilées à des fiches pédagogiques. Il s’agit, pour l’enseignant(e), d’opérer des choix
pertinents en tenant compte des potentialités de ses apprenants, des indications
pédagogiques, du matériel disponible, etc.…
Il est recommandé à l’enseignant(e) de se référer aux documents
d’accompagnement pour mieux comprendre l’esprit dans lequel les situations de départ
ont été proposées.

2. DÉVELOPPEMENT DES DIFFÉRENTES SITUATIONS D’APPRENTISSAGE.

2.1 Canevas général du déroulement d’une situation d’apprentissage

Le déroulement de toute situation d’apprentissage se fera suivant le cheminement ci-


après:

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Activités Indications pédagogiques

Cette phase est à conduire selon les indications du


A - INTRODUCTION document « Situations d’apprentissage ».
La situation de départ proposée n’est pas la seule pouvant
servir à contextualiser les connaissances et techniques
Activité 0 : cf. situation de départ proposée visées.
pour la situation d’apprentissage L’enseignant(e) pourra s’en inspirer pour élaborer une
autre prenant appui sur les réalités concrètes de son
milieu.
A ce stade, on n’exigera pas de réponses aux tâches et
consignes qui accompagnent la situation de départ. Les
tâches et consignes seront démultipliées tout au long du
déroulement des activités.
B - RÉALISATION Cette phase est à conduire selon les indications du
document « Situations d’apprentissage » relatives aux
Activité N°1 (découverte d’une ou de différentes stratégies d’enseignement/ apprentissage et
plusieurs notions) aux trois étapes. L’activité n°1 est une activité qui
s’appuie sur la situation de départ.
Activité N°2
N° 3 Ces activités visent à dépouiller le concept de son
. (décontextualisation) habillage concret pour le mettre à l’état pur (définition,
. propriété, règle, procédure)
.
N°n Elles ont pour but de travailler le ou les nouveau(x)
concept(s) dégagé(s) suite à des activités de
Activité N°n +1 décontextualisation.
N°n +2
. (approfondissement)
.
.
N°n +p

Activité N°n + p +1 (découverte d’autres


notions nouvelles) Activité en contexte à l’instar de l’activité N°1.




Activités de décontextualisation
Activités d’approfondissement


ainsi de suite jusqu’ à épuisement des
notions visées par la situation d’apprentissage

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C -RETOUR ET PROJECTION

.Activité d’objectivation Exemples de questions que l’enseignant(e)


peut poser aux élèves à la fin de l’apprentissage :
-qu’as-tu découvert sur….. ?
-qu’as-tu appris de nouveau sur…. ?
-qu’as-tu trouvé difficile ? facile ?
.Activité d’autoévaluation

.qu’est-ce que tu as réussi ?


.qu’est-ce que tu n’as pas réussi ?
.qu’est-ce que tu vas faire pour améliorer ta production ?
.Activité de projection/réinvestissement
Il s’agit de proposer des activités pour une
utilisation ultérieure des acquis dans la résolution
des problèmes de vie.

RECOMMANDATIONS
Les situations d’apprentissage seront déroulées à partir :
➢ d’activités judicieusement conçues en s’appuyant sur les connaissances et
techniques, les compétences disciplinaires, les compétences transdisciplinaires et
les compétences transversales.
➢ de stratégies d’enseignement/apprentissage appropriées.
➢ d’une mobilisation par l’apprenant des capacités relatives à :
• l’expression de sa perception du problème ou de la situation- problème;
• l’analyse d’un problème ou d’une situation-problème;
• la mathématisation d’un problème ou d’une situation- problème ;
• l’opération sur les objets mathématiques identifiés au cours d’un problème ou d’une
situation-problème.
A cet effet, pour chaque situation d’apprentissage, la planification se présente
comme suit :

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2. 2 Planification des situations d’apprentissage.

SITUATION D’APPRENTISSAGE n° 1 : Configurations de l’espace

I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématique.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.

b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques

Représentation dans le plan d’objets de l’espace.


Positions relatives de droites de l’espace.
Positions relatives de plans de l’espace.
Positions relatives de droites et plans de l’espace.
La sphère.
N.B. : Confère détail des contenus notionnels de la situation d’apprentissage.

1.1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes.


1.2 Durée : 18 heures
1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage : Brainstorming, travail individuel,
travail en groupe et travail collectif.
1.4 Matériel : objets familiers

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2. DÉROULEMENT
2.0. Situation de départ

Un vent violent a décoiffé la toiture du domicile de Kodjo, un élève en classe de 2nde C au


Lycée Mathieu Bouké. Pour l'informer, son frère lui adresse le message ci-dessous :
"Voici ce qu'est devenue la toiture de notre maison après le passage du grand vent qui a
précédé la pluie de la nuit dernière".

A la vue de ce dessin un ami de Kodjo voudrait étudier cette représentation de la toiture.

Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :

Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.

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2.1- Introduction

Cheminement d'apprentissage. Indications pédagogiques à Contenus de


L’élève : l’attention de l’enseignant(e)
formation

Exprime sa perception du L’enseignant(e) laisse les élèves


exprimer librement leurs acquis
problème posé
antérieurs sur la situation de
-lit le texte de la situation de
départ. Les questions doivent
départ ;
provenir des élèves et aucune Les compétences
-reformule le problème ou la
justification n’est nécessaire à visées.
situation-problème en ses propres
cette étape.
termes ;
-formule toutes les idées et
questions que lui inspire la
situation de départ ;
-reconnaît des situations
similaires ;
-anticipe éventuellement sur la
réponse au problème.

2.2. Réalisation
Au cours de cette phase de
L’élève : réalisation l’enseignant(e) :
-invite les élèves à recenser et
2.2.1- Analyse chaque problème posé. exploiter judicieusement les
- indique le sens des termes et des informations contenues dans le texte
symboles ; de la situation de départ et à
rechercher, au besoin, des données
- recense les informations explicites ou complémentaires
implicites ; -veille au bon fonctionnement des
stratégies appropriées.
- situe le problème par rapport à des
problèmes similaires ; Au cours de l’étape du travail
-identifie les éléments de l'hypothèse et individuel elle ou il :
ceux de la conclusion ; -circule pour voir les apprenants au
-reconnaît un objet géométrique ; travail ;

-décrit un objet géométrique. - reprécise au besoin la tâche à


réaliser avec les consignes qui s'y
2.2.2- Mathématise le problème posé. rattachent ;
-formule le problème posé en langage
mathématique ; -ne fait rien pour dérouter les
apprenants même s'ils se trompent
- identifie les concepts et les processus manifestement ;
mathématiques acquis et qui sont
appropriés ; -exhorte chaque apprenant à faire

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 10


l’effort de trouver quelque chose par
-réalise des essais, dessins, figures codées, lui-même d'abord en évitant de
schémas, diagrammes, tableaux, verser dans le plagiat, l'attentisme et
manipulations . . . la paresse qui sont autant d'attitudes
préjudiciables entre autres à l’étape
- conjecture ; ultérieure du travail de groupe.
-représente un objet géométrique ;
-réalise un patron d’un objet géométrique ; -intervient pour qu'aucun apprenant
-trace une figure géométrique ; ne soit perturbé dans son travail de
-établit une relation entre un objet recherche ;
géométrique et un objet numérique ;
-traduit une situation géométrique par une -repère les travaux individuels
propriété caractéristique ; intéressants du point de vue de leur
exploitation didactique.
- établit des relations entre des objets
géométriques ; -commence à préparer le travail de
groupe à partir des observations
2.2.3- Opère sur l’objet mathématique qu'il ou qu’elle a faites à l’étape du
identifié. travail individuel ;

Au cours de l’étape de travail de


-ordonne ses idées ; groupe, elle ou il :

-justifie ses points de vue en utilisant les -circule pour voir comment les
mots et expressions du langage et du groupes fonctionnent ;
raisonnement mathématiques.
-effectue des opérations ; -s'assure que les conditions pour un
bon fonctionnement de chaque
- justifie les opérations effectuées ; groupe sont réunies et y contribue
le cas échéant ;
- choisit une stratégie de résolution ;
-intervient dans les groupes selon
- remplace le cas échéant une stratégie de les observations qu'il a pu faire au
résolution par une autre ; cours de l’étape précédente ;
-s'assure que les membres de chaque
- vérifie l'état de progression de sa groupe coopèrent véritablement
production ; pour la confection d'un résultat à
- prouve qu'une conjecture est vraie ou défendre et à justifier au cours de la
fausse ; troisième étape ;

- interprète les résultats obtenus dans leur -repère les travaux de groupe
pertinence vis-à-vis des données du intéressants du point de vue de leur
problème ; exploitation didactique ;
-présente la solution du problème dans un -achève de préparer la gestion de
langage mathématique approprié ; l’étape suivante (travail collectif) au
regard des observations qu'il ou
-vérifie au besoin l'adéquation entre les qu’elle a pu faire ;
résultats obtenus et la réalité ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 11


Au cours de l’étape du travail
-répond à la question posée en respectant collectif il ou elle :
les contraintes du problème. -organise les comptes-rendus des
-construit des figures géométriques ; différents groupes et les échanges
-utilise des instruments de géométrie ; entre eux en vue de déboucher sur
-fabrique un objet géométrique à partir les résultats essentiels à retenir par
d’un patron ; le groupe-classe ;
-utilise des relations entre des objets
-invite les élèves à exécuter les
géométriques ;
tâches et activités appropriées ;
-utilise des propriétés d’un objet
géométrique ; -invite les élèves à noter et à retenir
-calcule des mesures de grandeurs ; éventuellement les résultats
-exécute un programme de construction ; essentiels validés par le
-utilise des relations entre objets groupe/classe ;
géométriques et objets numériques ; L'évolution de ces travaux vers la
-transforme un objet géométrique en un mise en place des compétences
autre. visées, doit intégrer à la fois la
rigueur scientifique, les exigences
disciplinaires et les considérations
d’ordre pédagogique.
2.3 Retour et projection
L’élève :
2.3.1- Objective les savoirs construits et les - invite l’élève à dire ce qu’il /elle a
démarches utilisées : appris et comment il/elle l’a appris.
- fait le point des savoirs construits ;
- exprime comment les savoirs ont été - invite l’élève à s’auto évaluer.
construits ;
- identifie les réussites et les difficultés
rencontrées ;
- dégage au besoin des possibilités
d'amélioration.
2.3.2- Améliore au besoin sa production :
consolidation/enrichissement
- choisit des possibilités d'amélioration ; - invite l’élève à améliorer si possible
- réalise des améliorations. sa production Compétence
2.3.3- Réinvestit ses acquis dans d'autres transdisciplinaire:
situations de la vie : N°3 : Se préparer
- identifie des situations dans lesquelles les à intégrer la vie
savoirs construits et les démarches professionnelle et
utilisées peuvent être investis ; à s’insérer dans la
- applique les savoirs construits et les
- invite l’élève à identifier des société.
démarches utilisées à des situations de la situations de la vie courante pour
vie courante. appliquer les savoirs construits et les
démarches utilisées.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 12


DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE N°1 :

Configurations de l’espace

Durée : 18 heures

CONTENUS
NOTIONNELS INDICATIONS PEDAGOGIQUES

1- Représentation
Faire
dans le plan d’objets - représenter des objets de l’espace dans le plan.
de l’espace N.B : Le cours s’appuiera sur les solides de l’espace.
Les conventions de la perspective cavalière seront rappelées en
classe lors de la représentation plane d’un objet de l’espace.

2- Positions
relatives d’une
droite et d’un Faire
plan de l’espace - reconnaître les positions relatives d’une droite et d’un plan de
l’espace.
* (D) et (P) sont parallèles signifie :
(D)  (P) = (D) ou
(D)  (P) =  
* (D) et (P) sont sécants en un point I signifie que (D)  (P) =  I .
- étudier la position d’une droite donnée par rapport à un plan
donné.
Le professeur pourra saisir cette occasion pour présenter les
notions de : proposition, proposition vraie, proposition fausse,
implication, implication réciproque d’une implication, équivalence
logique, le connecteur logique "ou"
3-Positions relatives
de deux plans de
l’espace
Faire :
- reconnaître les positions relatives de deux plans de l’espace ;
- énoncer la propriété :
Etant donnés deux plans (P) et (Q), les différentes positions
relatives sont :
• (P) et (Q) sont confondus ;
• l’intersection de (P) et (Q) est une droite ;
• (P) et (Q) sont disjoints.
- utiliser cette propriété ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 13


- énoncer les définitions :
• Deux plans confondus ou disjoints sont dits parallèles ;
• Deux plans non parallèles sont dits sécants ; leur intersection est
alors une droite.

Faire :
4-Positions relatives - reconnaître les positions relatives de deux droites de l’espace.
de deux droites de Deux droites de l’espace sont soit coplanaires (sécantes
l’espace ou parallèles), soit non coplanaires.

- définir deux droites coplanaires


Deux droites de l’espace sont coplanaires si seulement si
elles sont contenues dans un même plan (auquel cas elles
sont soit sécantes, soit parallèles)

- étudier les positions relatives de deux droites de l'espace


- caractériser un plan
* Trois points non alignés définissent un plan et un seul.
* Une droite et un point n’appartenant pas à cette droite définissent
un plan et un seul.
* Deux droites sécantes définissent un plan et un seul.
* Deux droites strictement parallèles définissent un plan et un seul.

5- Etude du Faire :
parallélisme de deux - énoncer les propriétés du parallélisme de droites.
droites de l’espace * Par un point donné de l’espace, on peut tracer une droite et une
seule parallèle à une droite donnée.
N.B : La propriété mentionnée ci-dessus sera admise.

* Lorsque deux droites de l'espace sont parallèles, tout plan qui

coupe l'une coupe l'autre.

N.B : La propriété mentionnée ci-dessus sera démontrée (on pourra


utiliser un raisonnement par l’absurde).
La démonstration de cette propriété donnera l’occasion de
présenter la méthode de raisonnement par l’absurde

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 14


* Lorsque deux droites de l’espace sont parallèles à une même
troisième, elles sont parallèles entre elles.

N.B : Cette propriété sera admise.


- utiliser ces propriétés
-énoncer les propriétés du parallélisme d’une droite et d’un plan.

Faire démontrer les propriétés suivantes :

* Une droite donnée de l’espace est parallèle à un plan si et seulement si


elle est parallèle à une droite de ce plan ;
NB: La démonstration des propriétés utilisant l'expression "si et
seulement si" donnera l'occasion au professeur de mettre l'accent sur
l'équivalence logique de deux propositions.

* Si une droite (D) est parallèle à un plan (P) alors toute droite
parallèle à (D) est parallèle à (P).

* Une droite de l'espace parallèle à deux plans sécants de l'espace est


parallèle à leur intersection.
Faire :

- énoncer les propriétés du parallélisme de deux plans.

Ces six propriétés seront démontrées


* Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un d’eux contient deux
droites sécantes parallèles à l'autre ;
* Deux plans parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux.
*Par un point donné de l’espace, il passe un plan et un seul parallèle à
un plan donné ;
* Lorsque deux plans sont parallèles, tout plan qui coupe l’un coupe
l’autre et les droites d’intersection sont parallèles.
* Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite parallèle à l’un est
parallèle à l’autre ;
* Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite qui coupe l’un coupe
l’autre.
- utiliser ces propriétés
- construire des intersections
* de droites de l’espace ;
* de plans de l’espace

6- La sphère
Faire :
- étudier les positions relatives d’une sphère et d’un plan.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 15


SITUATION D’APPRENTISSAGE n° 2 : Organisation des données

I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématique.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.

b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques
- Notion de fonction (ensemble de définition ; représentation graphique d’une fonction ;
égalité de deux fonctions ; coïncidence de fonctions sur un sous-ensemble de IR. Sens de
variation d’une fonction sur un intervalle ; maximum et minimum d’une fonction sur un
ensemble).
- Application (notion d’application ; surjection ; injection ; bijection).
- Statistiques : présentation d’une série statistique ; effectifs cumulés ; fréquences
cumulées ; représentations graphiques (polygone des effectifs, polygone des effectifs
cumulés , polygone des fréquences, polygone des fréquences cumulées , histogramme ,
diagramme cumulatif des fréquences) ; caractéristiques de position (mode, moyenne,
médiane, quartile) ; caractéristiques de dispersion (étendue, variance, écart moyen absolu,
écart - type).
- Polynôme : définition de la notion de polynôme ; zéros d’un polynôme ; méthodes de
factorisation ; étude du signe d’un binôme du premier degré.
- Fractions rationnelles : généralités ; zéros d’une fraction rationnelle ; signe d’une
fraction rationnelle suivant les valeurs de la variable.
- Calculs dans IR (définition de la valeur absolue ; propriétés de la valeur absolue ;
caractérisation d’un intervalle de IR ; majorant, minorant, minimum, maximum d’une partie
de IR ; approximation décimale d’ordre n ; arrondi d’ordre n)

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 16


- Etude et représentation graphique : (fonctions affines par intervalles : valeur absolue, partie
entière ; fonctions élémentaires : fonction carrée, fonction cube, fonction racine carrée,
fonction inverse)
1
- Utilisation des fonctions de référence pour comparer les nombres : a ; a2 ; a3 ; a et a

avec a > 0,
- Résolution graphique d’équations et d’inéquations.
- Equations et inéquations dans IR (équations équivalentes ; équations du type x  a  b ;

équations du second degré à une inconnue sans paramètre ; inéquations du type x  a  b ;

étude de problèmes se ramenant à la résolution d’une équation ou d’une inéquation du


premier degré à une inconnue dans IR).

N.B. : Confère détail des contenus notionnels de la situation d’apprentissage.

1.1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes.


1.2 Durée : 30 heures
1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage : Brainstorming, travail individuel,
travail en groupe et travail collectif.
1.4 Matériel : objets familiers

2. DÉROULEMENT
2.0. Situation de départ : Zoé et les mathématiques.
Dans une classe de 2nde d’un lycée de la place, c’est le moment de la remise des copies
d’un devoir surveillé de mathématique. Le professeur a fabriqué des petits cartons carrés de
côtés distincts sur chacun desquels il écrit la note de chaque élève et le lui remet avec sa
copie.
Zoé, une élève de la classe, a ramassé les cartons de ses camarades pour en observer la
forme. Elle constate que ces cartons peuvent être découpés dans un carton carré d’un mètre de
côté, sur lequel on trace une diagonale O A. Il suffit alors de fixer un point de la diagonale et
de mener à partir de ce point une parallèle à chacun des côtés issus du point O.
Zoé, très émerveillée par sa trouvaille, est curieuse de savoir s’il y a une formule
mathématique à la base du calcul de l’aire de ces petits cartons carrés distribués par le
professeur.
Par ailleurs, les notes obtenues sont les suivantes :

7 8 8 8 9 9 10 10 10 12 12 12 12 12 13 13 15 15 15

Zoé se demande quel pourcentage d’élèves ont une note plus petite ou égale à la
moyenne des notes et comment ces dernières sont-elles dispersées autour de cette moyenne.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 17


Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :

Consignes
exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.

2.1- Introduction

Cheminement d'apprentissage Indications pédagogiques à Contenus de


L’élève : l’attention de l’enseignant(e) formation

Exprime sa perception du L’enseignant(e) laisse les élèves Les compétences


problème posé exprimer librement leurs acquis visées.
-lit le texte de la situation de antérieurs sur la situation de
départ ; départ. Les questions doivent
-reformule le problème ou la provenir des élèves et aucune
situation-problème en ses propres justification n’est nécessaire à
termes ; cette étape.
-formule toutes les idées et
questions que lui inspire la
situation de départ ;
-reconnaît des situations
similaires ;
-anticipe éventuellement sur la
réponse au problème.

2.2. Réalisation
2.2.1- Analyse chaque problème posé. Au cours de cette phase de
réalisation l’enseignant(e) :
- indique le sens des termes et des -invite les élèves à recenser et
symboles ; exploiter judicieusement les
informations contenues dans le texte
- recense les informations explicites ou de la situation de départ et à
implicites ; rechercher, au besoin, des données
complémentaires
- situe le problème par rapport à des
problèmes similaires ; -veille au bon fonctionnement des
-identifie les éléments de l'hypothèse et
stratégies appropriées.
ceux de la conclusion ;
-reconnaît un objet géométrique ; Au cours de l’étape du travail

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 18


-décrit un objet géométrique. individuel elle ou il :
2.2.2- Mathématise le problème posé. -circule pour voir les apprenants au
travail ;
-formule le problème posé en langage - reprécise au besoin la tâche à
mathématique ; réaliser avec les consignes qui s'y
- identifie les concepts et les processus rattachent ;
mathématiques acquis et qui sont -ne fait rien pour dérouter les
appropriés ; apprenants même s'ils se trompent
manifestement ;
-réalise des essais, dessins, figures
codées, schémas, diagrammes tableaux -exhorte chaque apprenant à faire
manipulations . . . l’effort de trouver quelque chose par
lui même d'abord en évitant de
- conjecture ; verser dans le plagiat, l'attentisme et
-représente un objet géométrique ; la paresse qui sont autant d'attitudes
-réalise un patron d’un objet préjudiciables entre autres à l’étape
géométrique ; ultérieure du travail de groupe.
-trace une figure géométrique ;
-établit une relation entre un objet -intervient pour qu'aucun apprenant
géométrique et un objet numérique ; ne soit perturbé dans son travail de
-traduit une situation géométrique par recherche ;
une propriété caractéristique ; -repère les travaux individuels
intéressants du point de vue de leur
- établit des relations entre des objets exploitation didactique.
géométriques ;
-commence à préparer le travail de
2.2.3- Opère sur l’objet groupe à partir des observations
mathématique identifié. qu'il ou qu’elle a faites à l’étape du
travail individuel ;
-ordonne ses idées ;
Au cours de l’étape de travail de
-justifie ses points de vue en utilisant les groupe, elle ou il :
mots et expressions du langage et du
raisonnement mathématiques. -circule pour voir comment les
groupes fonctionnent ;
-effectue des opérations ; -s'assure que les conditions pour un
- justifie les opérations effectuées ; bon fonctionnement de chaque
groupe sont réunies et y contribue
- choisit une stratégie de résolution ; le cas échéant ;
-intervient dans les groupes selon les
- remplace le cas échéant une stratégie observations qu'il a pu faire au cours
de résolution par une autre ; de l’étape précédente ;
- vérifie l'état de progression de sa -s'assure que les membres de chaque
production ; groupe coopèrent véritablement pour
- prouve qu'une conjecture est vraie ou la confection d'un résultat à défendre
fausse ; et à justifier au cours de la troisième
étape ;
- interprète les résultats obtenus dans -repère les travaux de groupe
leur pertinence vis-à-vis des données du intéressants du point de vue de leur
problème ; exploitation didactique ;
-achève de préparer la gestion de

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 19


-présente la solution du problème dans l’étape suivante (travail collectif) au
un langage mathématique approprié ; regard des observations qu'il ou
qu’elle a pu faire ;
-vérifie au besoin l'adéquation entre les Au cours de l’étape du travail
résultats obtenus et la réalité ; collectif il ou elle :
-répond à la question posée en -organise les comptes-rendus des
respectant les contraintes du problème. différents groupes et les échanges
-construit des figures géométriques ; entre eux en vue de déboucher sur les
-utilise des instruments de géométrie ; résultats essentiels à retenir par le
-fabrique un objet géométrique à partir groupe-classe ;
d’un patron ; -invite les élèves à exécuter les
-utilise des relations entre des objets tâches et activités appropriées ;
géométriques ;
-utilise des propriétés d’un objet -invite les élèves à noter et à retenir
géométrique ; éventuellement les résultats
-calcule des mesures de grandeurs ; essentiels validés par le
-exécute un programme de construction ; groupe/classe ;
-utilise des relations entre objets L'évolution de ces travaux vers la
géométriques et objets numériques ; mise en place des compétences
-transforme un objet géométrique en un visées, doit intégrer à la fois la
autre. rigueur scientifique, les exigences
disciplinaires et les considérations
d’ordre pédagogique.
2.3 Retour et projection

2.3.1- Objective les savoirs -invite l’élève à dire ce qu’il /elle a


construits et les démarches appris et comment il/elle l’a appris.
utilisées :
- fait le point des savoirs
construits ;
- exprime comment les
savoirs ont été construits ; - invite l’élève à
- identifie les réussites et les s’auto évaluer.
difficultés rencontrées ;
- dégage au besoin des
possibilités d'amélioration.
2.3.2- Améliore au besoin sa
production :
consolidation/enrichissement - invite l’élève à améliorer si possible
- choisit des possibilités sa production
d'amélioration ;
- réalise des améliorations. -invite l’élève à identifier des situations
2.3.3- Réinvestit ses acquis dans de la vie courante pour appliquer les
d'autres situations de la vie : savoirs construits et les démarches Compétence
- identifie des situations utilisées. transdisciplinaire
dans lesquelles les savoirs : N°3 : Se
préparer à intégrer
construits et les démarches la vie

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 20


utilisées peuvent être professionnelle et
investis ; à s’insérer dans la
- applique les savoirs société.
construits et les démarches
utilisées à des situations de
la vie courante.

DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE N°2 :

Organisation des données

Durée : 30 heures

Contenus Indications Pédagogiques


notionnels

I. Calculs dans On commencera l’étude de cette partie par une rapide introduction
IR. permettant de présenter IR et ses sous-ensembles, notamment les intervalles.
On veillera à éviter toute formalisation.
On introduira les notations :
]- , a[ ,]-  , a], ]a, +  [, [a, +  [ , a є IR .
L’enseignant(e) mettra l’accent sur le fait que les symboles -  et +  ne
sont pas des nombres réels. Il (elle) insistera sur les quotients, les puissances
entières, les racines carrées, les effets de la relation d’ordre sur les
opérations usuelles, les encadrements de sommes, de produits, de différences
et de quotients.

Majorant, Faire :
minorant, - effectuer des calculs dans IR ;
maximum, - définir des inégalités dans IR ;
minimum - définir la partie entière d’un nombre réel ;
d’une partie de - définir un majorant d’une partie non vide de IR ;
IR. - déterminer, s’il existe, un majorant d’une partie non vide de IR ;
- définir un minorant d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, un minorant d’une partie non vide de IR ;
- définir un maximum d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, le maximum d’une partie non vide de IR ;
- définir un minimum d’une partie non vide de IR ;
- déterminer, s’il existe, le minimum d’une partie non vide de IR ;
Valeur absolue
Faire :
- définir la valeur absolue d’un nombre réel ;
Une première définition de la valeur absolue a été donnée en troisième. Il

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 21


s’agit ici d’en donner une définition équivalente.
Soit x un nombre réel :
• x  x si x ≥ 0 ;
• x = -x si x < 0.
Le professeur fera remarquer que
x = d(x, 0) = Sup(x, -x).
- utiliser la valeur absolue pour caractériser un intervalle ;
- utiliser les propriétés relatives à la valeur absolue d’un nombre réel ;
- définir la distance entre deux nombres réels ;
- utiliser la distance pour caractériser un intervalle ;
- définir une valeur approchée avec une incertitude donnée d’un
nombre réel.
Approximation
décimale Faire :
d’ordre n d’un
nombre réel – - donner la notation scientifique d’un nombre décimal ;
Arrondi Un nombre décimal A est exprimé en notation scientifique lorsqu’il est sous
d’ordre n d’un la forme : A = a .10 p où p est un nombre entier relatif et a un nombre
réel.
décimal tel que 1 ≤ a <10. Cette habileté n’est pas exigible.
- déterminer une approximation d’ordre n d’un nombre réel ;
- déterminer l’arrondi d’ordre n d’un nombre réel ;
- déterminer la notation scientifique d’un nombre décimal ;

2. Généralités
sur les
fonctions Faire :

● Notion de - définir une fonction numérique.


fonction
numérique.
Faire :
- définir l’ensemble de définition d’une fonction numérique ;
● Ensemble de
- déterminer l’ensemble de définition d’une fonction numérique.
définition d’une
fonction
Faire :
●Représenta- - représenter graphiquement une fonction numérique ;
tion graphique - déterminer graphiquement l’image d’un nombre réel par une
d’une fonction fonction ;
- déterminer graphiquement les antécédents d’un nombre réel par une
fonction.

● Egalité de
deux fonctions Faire :
- définir l’égalité de deux fonctions.
-

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 22


●Coïncidence Faire :
de fonctions sur - définir la coïncidence de deux fonctions numériques sur un
un sous- ensemble ;
ensemble de IR.
On dit que deux fonctions numériques f et g coïncident sur un ensemble I
si f et g sont définies sur I et quel que soit le nombre réel x élément de I,
f(x) = g(x)

Sens de
variation d’une
fonction sur un Faire :
intervalle - reconnaître graphiquement une fonction :
o croissante sur un intervalle ;
o strictement croissante sur un intervalle ;
o décroissante sur un intervalle ;
o strictement décroissante sur un intervalle ;
o constante sur un intervalle.

Ces notions seront introduites à partir de représentations graphiques


concrètes et judicieusement choisies.

- exprimer qu’une fonction est :


o croissante sur un intervalle ;
o strictement croissante sur un intervalle ;
o décroissante sur un intervalle ;
o strictement décroissante sur un intervalle ;
o constante sur un intervalle.
- étudier le sens de variation d’une fonction.

Etudier le sens de variation d’une fonction sur un intervalle I c’est


déterminer les plus grands intervalles de I sur lesquels la fonction est
strictement monotone ou constante.

Maximum et
minimum Faire :
d’une - définir le maximum d’une fonction numérique ;
fonction sur un - déterminer, s’il existe, le maximum d’une fonction numérique sur
ensemble. un intervalle ;
- définir le minimum d’une fonction numérique sur un intervalle ;
- déterminer, s’il existe, le minimum d’une fonction sur un intervalle
- dresser le tableau de variations d’une fonction

Le tableau de variations d’une fonction est un tableau récapitulatif des


résultats suivants : ensemble de définition, sens de variation, maximums et
minimums éventuels, images aux bornes

La notion de limite étant hors programme, les symboles - ∞ et + ∞


devront être évités dans l’ensemble image.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 23


- donner une allure de la représentation graphique d’une fonction
numérique dont on connaît le tableau de variations.
- dresser le tableau de variations d’une fonction à partir de sa
représentation graphique
3. Applications

• Application
Faire :
- définir une application
• Injection Faire :
- définir une injection
- énoncer la propriété suivante :
Soit f une application de E vers F, f est injective si et seulement si pour tous
éléments a et b de E, on a
(f (a) =f (b))  (a =b).

Le professeur donnera en remarque la contraposée de l’implication sous


laquelle se présente cette propriété
- utiliser cette propriété.

● Surjection Faire :
- définir une surjection ;
● Bijection Faire :
- définir une bijection ;
- définir la bijection réciproque d’une bijection ;
- déterminer la bijection réciproque d’une bijection donnée ;
- démontrer qu’une application donnée est injective ;
- démontrer qu’une application donnée est surjective ;
- démontrer qu’une application donnée est bijective ;

4. Etude de
quelques
fonctions.

Etude et Faire :
représentation - étudier le sens de variation d’une fonction élémentaire :
graphique de 1
fonctions x  x² , x  x 3 , x  x et x  ;
x
élémentaires et Cette étude ne concerne que les fonctions au programme. Après l’étude de
de fonctions chacune de ces fonctions (ensemble de définition, sens de variation), on
affines par
intervalles.
exercera les apprenants à dresser (avec soin) le tableau de variations
correspondant à chacune d’entre elles.
La notion de limite est hors programme.
- tracer la représentation d’une fonction élémentaire ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 24


Suivant le niveau de la classe, et uniquement sur quelques exemples, le
professeur pourra faire étudier et représenter graphiquement des fonctions
du type :
a
x  ax² ou x  avec a є IR*.
x
- rechercher graphiquement l’image par une fonction numérique d’un
élément de l’ensemble de définition ;
Par fonction numérique, on entend les fonctions numériques figurant au
programme.
- déterminer graphiquement l’image par une fonction numérique d’un
intervalle fermé borné de l’ensemble de définition ;
Cette détermination pourra être faite, soit à l’aide du tableau de variation,
Utilisation des soit graphiquement.
fonctions de - déterminer graphiquement l’image par une fonction numérique d’un
référence pour intervalle de IR ;
comparer les
nombres : Faire :
a3, a² , a , - énoncer la propriété :
1 1
a , • Si a є ]0 ; 1[ alors a3 < a² < a < a <
a a
1
• Si a = 1 alors a3 = a² = a = a =
a
1
• Si a є ]1; +∞[ alors a3 > a² > a > a >
a
- utiliser cette propriété ;

Résolution Faire :
graphique - résoudre graphiquement une équation ;
d’équations et Cette résolution ne concerne que les fonctions inscrites au programme ;
d’inéquations par exemple, pour résoudre graphiquement l’équation x² - x + 1 = 0 on
pourra tracer les courbes d’équations y = x² et y = x – 1 puis étudier leur
intersection.
- résoudre graphiquement une inéquation.

5. Equations
et Faire :
inéquations - vérifier qu’un nombre réel est solution ou non d’une équation ;
dans IR - résoudre une équation donnée dans une partie de IR ;

Equations
équivalentes On se limitera aux types d’équations inscrits au programme.
- définir deux équations équivalentes ;
- reconnaître deux équations équivalentes.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 25


Equations du Faire :
type x  a  b - résoudre dans IR des équations du type : x  a  b ;
Cette résolution se fera sans paramètre.

Equation du Faire :
second degré à - définir une équation du second degré à une inconnue;
une inconnue - reconnaître une équation du second degré à une inconnue;
sans paramètre - résoudre une équation du second degré à une inconnue sans
paramètre ;
Le discriminant est hors programme.
- résoudre un problème conduisant à une équation du premier degré à
une inconnue ;
- résoudre un problème conduisant à une équation du second degré à
une inconnue ;

Inéquations du
premier degré à Faire :
une inconnue - reconnaître qu’un nombre réel est solution ou non d’une inéquation ;
dans IR. - définir deux inéquations équivalentes ;
- reconnaître deux inéquations équivalentes ;
- résoudre un problème conduisant à une inéquation du premier degré à
une inconnue dans IR ;
- résoudre une inéquation liant deux polynômes ;
- résoudre une inéquation liant deux fractions rationnelles.

Inéquations du Faire :
type x  a  b - résoudre dans IR des inéquations du type : x  a  b .
On s’exercera à résoudre des inéquations de ce type aussi bien
algébriquement que graphiquement.
L’enseignant (e ) fera remarquer l’équivalence :

( a> 0 et x  a )  (  a  x  a ).

Cette partie donnera une occasion pour utiliser les calculatrices.


Le professeur introduira les différentes notions ainsi que les diagrammes
au travers d’exemples.
6- Statistique

Présentation Faire :
d’une série - dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère qualitatif ;
statistique - dresser le tableau des fréquences d’une série à caractère qualitatif ;
- dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère quantitatif continu.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 26


On regroupera sur des exemples simples les modalités d’une série statistique
à caractère quantitatif discret à valeurs nombreuses ou à caractère
quantitatif continu en classes d’égales amplitudes.
- dresser le tableau des fréquences d’une série à caractère quantitatif
continu ;
- dresser le tableau des effectifs cumulés d’une série à caractère quantitatif
discret ;
on envisagera successivement, le cas des :
• effectifs cumulés croissants,
• effectifs cumulés décroissants
- dresser le tableau des fréquences cumulées d’une série à caractère
quantitatif discret ;
on envisagera successivement, le cas des :
o fréquences cumulées croissantes ;
o fréquences cumulées décroissantes.
- dresser le tableau des fréquences cumulées d’une série à caractère
quantitatif continu.

Représentations Faire :
graphiques
- représenter une série statistique par diagramme en bâtons des fréquences,
- représenter le diagramme en bâtons des effectifs cumulés d’une série
statistique ;
- représenter le diagramme en bâtons des fréquences cumulées d’une série
statistique ;
- représenter une série statistique à caractère quantitatif continu par un
histogramme ;

Caractéristiques Faire :

- définir le (s) mode (s) d’une série statistique à caractère qualitatif ;


- déterminer le (s) mode (s) d’une série statistique à caractère qualitatif
- définir la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
- déterminer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif
continu ;
- définir la médiane d’une série statistique à caractère quantitatif discret.
- calculer la médiane d’une série statistique à caractère quantitatif discret.
- définir les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
- calculer les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
- définir l’étendue d’une série statistique à caractère quantitatif ;
- calculer l’étendue d’une série statistique à caractère quantitatif ;
- définir la variance d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
- calculer la variance d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
- définir l’écart- type d’une série statistique à caractère discret ;
- calculer l’écart- type d’une série statistique à caractère discret ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 27


- définir l’écart moyen absolu d’une série statistique à caractère quantitatif
discret ;

L’écart moyen absolu d’une série statistique à caractère quantitatif discret


est la moyenne des distances à la moyenne.
- définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif discret ;
- définir le diagramme cumulatif des effectifs d’une série statistique à
caractère quantitatif discret ;
- construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif discret ;
- construire le diagramme cumulatif des effectifs d’une série statistique à
caractère quantitatif discret ;
- définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif continu ;
- construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif ;
- définir le polygone des effectifs cumulés d’une série statistique à
caractère quantitatif ;
- construire le polygone des effectifs cumulés d’une série statistique à
caractère quantitatif ;
- définir le polygone des fréquences d’une série statistique à caractère
quantitatif discret ;
- construire le polygone des fréquences cumulées d’une série statistique à
caractère quantitatif ;
- construire le diagramme cumulatif des fréquences d’une série statistique à
caractère quantitatif discret ;
- définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif continu ;
- construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère
quantitatif continu ;
- déterminer graphiquement la médiane d’une série statistique à caractère
quantitatif discret ;
- déterminer graphiquement les quartiles d’une série statistique à caractère
quantitatif discret.

Polygone  fi

0,5

Q1 Q2 Q3

Q1 ; Q2 et Q3 peuvent ne pas être des modalités attribuées au caractère


étudié

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 28


7- Polynômes Faire :
et fractions - définir un polynôme ;
rationnelles - définir le zéro d’un polynôme ;
Une racine d’un polynôme est encore appelée zéro de ce polynôme,
Définition de la
notion de zéros - déterminer le zéro d’un polynôme ;
d’un polynôme. - faire la division euclidienne de deux polynômes ;
- admettre la propriété :
Le polynôme P de degré n, n 1, admet pour zéro le nombre réel a si
seulement si il existe un polynôme Q de degré n-1 tel que pour tout
nombre réel x : P(x) = (x-a) Q (x)

Méthodes de
factorisation. Faire :
- factoriser un polynôme par (x-a) où a est zéro de ce polynôme :
o par la division euclidienne du polynôme par (x-a) ;
o par la méthode d’identification des coefficients
- mettre un polynôme du second degré sous la forme canonique.


ax2 bxca x b 
 2a

2 4acb2 

4a2 

- Factoriser, quand c’est possible un polynôme du second degré

N.B. La notion de discriminant est hors programme.

Etude du signe
d’un binôme du
Faire :
premier degré
- étudier le signe d’un binôme du premier degré ;
- étudier le signe d’un polynôme.

Généralités sur Faire :


les fractions - définir une fraction rationnelle ;
rationnelles - déterminer l’ensemble de définition d’une fonction rationnelle.

Zéro d’une Faire :


fonction - définir le zéro d’une fonction rationnelle ;
rationnelle - simplifier une fonction rationnelle.

Signe d’une
fraction Faire :
rationnelle - étudier le signe d’une fraction rationnelle.
suivant les
valeurs de la
variable.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 29


−𝒃 ± √𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄
𝟐𝒂 Ils ont choisi
(𝟏 + 𝒙)𝒏 faire les maths ;
je dois donc les
y aider !!!

SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 3 : Lieux géométriques

I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:
- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et procédures du langage et du
raisonnement mathématiques.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par l’appropriation des outils,
techniques et procédés conventionnels ainsi que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par l’appropriation d’outils et de
démarches propres à la géométrie.
b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques

- Vecteurs du plan (opérations sur les vecteurs ; combinaison linéaire ; décomposition


d’un vecteur en une somme de deux vecteurs de directions distinctes ; bases du plan
vectoriel ; coordonnées d’un vecteur dans une base ; déterminant d’un couple de
vecteurs relativement à une base).
- Droites dans le plan (représentation paramétrique d’une droite dans le plan muni
d’un repère ; équation cartésienne d’une droite dans le plan muni d’un repère ;
distance d’un point à une droite dans le plan muni d’un repère orthonormé).
- Homothétie (définition ; propriétés ; constructions d’images).

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 30


- Symétrie orthogonale- symétrie centrale- translation (utilisation de la symétrie
orthogonale, de la symétrie centrale et de la translation dans des activités
géométriques).
- Angles inscrits et lieux géométriques (arcs capables ; relations métriques dans un
triangle).
- Angles orientés- trigonométrie (radian ; orientation du plan ; angle orienté ; mesure
principale d’un angle orienté ; cercle trigonométrique ; formules trigonométriques).
- Produit scalaire dans le plan (définition du produit scalaire par projection
orthogonale ; propriétés ; expression trigonométrique du produit scalaire ; norme d’un
vecteur- vecteur unitaire ; orthogonalité, base orthogonale, base orthonormée ;
expression analytique du produit scalaire dans une base orthonormée ; application du
produit scalaire au triangle).
- Rotation (définition ; propriétés ; constructions d’images).
- Cercles dans le plan (positions relatives de cercles ; positions relatives de droites et
de cercles ; équation cartésienne d’un cercle dans le plan muni d’un repère
orthonormé).
- Equations et inéquations dans IR×IR (Systèmes d’équations du premier degré à deux
inconnues ; systèmes d’inéquations du premier degré à deux inconnues ;
programmation linéaire).

N.B. : Confère détail des contenus notionnels de la situation d’apprentissage.

1.1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes.


1.2 Durée : 97 heures
1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage : Brainstorming, travail individuel,
travail en groupe et travail collectif.
1.4 Matériel : objets familiers
2- DEROULEMENT
2.0 Situation de départ.
Séro a terminé la classe de seconde C. Il est en vacances au village.
Pour faire face aux dépenses liées à la rentrée, il fabrique, en plusieurs exemplaires,
avec des tiges fines de différentes couleurs, un objet d’art dont le plan est représenté par la
figure ci-dessous. Les exemplaires ainsi produits seront vendus aux jeunes de sa commune
pour décorer le salon de leurs cases.
Son jeune frère Sofiano ayant vu le plan voudrait connaître les principes qui en ont guidé
la confection.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 31


x

D D
C C1
x-3

G
B

B1
B
B
D1
A

A1

60° C 60°
F E

Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématiques en aidant Sofiano à
résoudre son problème. Pour cela tu auras, tout au long de la S.A. à :

Consignes

exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;


analyser chaque problème posé ;
mathématiser chacun des problèmes posés ;
opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
améliorer au besoin ta production.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 32


2.1- Introduction

Cheminement d'apprentissage Indications pédagogiques à Contenus de


L’élève : l’attention de l’enseignant(e) formation

Exprime sa perception du L’enseignant(e) laisse les élèves Les compétences


problème posé exprimer librement leurs acquis visées.
-lit le texte de la situation de antérieurs sur la situation de
départ ; départ. Les questions doivent
-reformule le problème ou la provenir des élèves et aucune
situation-problème en ses propres justification n’est nécessaire à
termes ; cette étape.
-formule toutes les idées et
questions que lui inspire la
situation de départ ;
-reconnaît des situations
similaires ;
-anticipe éventuellement sur la
réponse au problème.

2.2. Réalisation

L’élève : Au cours de cette phase de


réalisation l’enseignant(e) :
2.2.1- Analyse chaque problème posé. -invite les élèves à recenser et
- indique le sens des termes et des exploiter judicieusement les
symboles ; informations contenues dans le texte
- recense les informations explicites ou de la situation de départ et à
implicites ; rechercher, au besoin, des données
- situe le problème par rapport à des complémentaires
problèmes similaires ;
-identifie les éléments de l'hypothèse et -veille au bon fonctionnement des
ceux de la conclusion ; stratégies appropriées.
-reconnaît un objet géométrique ;
Au cours de l’étape du travail
-décrit un objet géométrique.
individuel elle ou il :
2.2.2- Mathématise le problème posé.
-circule pour voir les apprenants au
-formule le problème posé en langage travail ;
mathématique ; - reprécise au besoin la tâche à
réaliser avec les consignes qui s'y
- identifie les concepts et les processus rattachent ;
mathématiques acquis et qui sont
appropriés ; -ne fait rien pour dérouter les
apprenants même s'ils se trompent
-réalise des essais, dessins, figures manifestement ;
codées, schémas, diagrammes, tableaux, -exhorte chaque apprenant à faire
manipulations . . . l’effort de trouver quelque chose par

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 33


lui même d'abord en évitant de
- conjecture ; verser dans le plagiat, l'attentisme et
-représente un objet géométrique ; la paresse qui sont autant d'attitudes
-réalise un patron d’un objet préjudiciables entre autres à l’étape
géométrique ; ultérieure du travail de groupe.
-trace une figure géométrique ;
-établit une relation entre un objet -intervient pour qu'aucun apprenant
géométrique et un objet numérique ; ne soit perturbé dans son travail de
-traduit une situation géométrique par recherche ;
une propriété caractéristique ; -repère les travaux individuels
intéressants du point de vue de leur
- établit des relations entre des objets
exploitation didactique.
géométriques ;
-commence à préparer le travail de
2.2.3- Opère sur l’objet groupe à partir des observations
mathématique identifié. qu'il ou qu’elle a faites à l’étape du
-ordonne ses idées ; travail individuel ;
Au cours de l’étape de travail de
-justifie ses points de vue en utilisant les groupe, elle ou il :
mots et expressions du langage et du
raisonnement mathématiques. -circule pour voir comment les
groupes fonctionnent ;
-effectue des opérations ;
-s'assure que les conditions pour un
- justifie les opérations effectuées ; bon fonctionnement de chaque
groupe sont réunies et y contribue
- choisit une stratégie de résolution ; le cas échéant ;
-intervient dans les groupes selon les
- remplace le cas échéant une stratégie
observations qu'il a pu faire au cours
de résolution par une autre ;
de l’étape précédente ;
- vérifie l'état de progression de sa -s'assure que les membres de chaque
production ; groupe coopèrent véritablement pour
- prouve qu'une conjecture est vraie ou la confection d'un résultat à défendre
fausse ; et à justifier au cours de la troisième
étape ;
- interprète les résultats obtenus dans
leur pertinence vis-à-vis des données du -repère les travaux de groupe
problème ; intéressants du point de vue de leur
exploitation didactique ;
-achève de préparer la gestion de
-présente la solution du problème dans l’étape suivante (travail collectif) au
un langage mathématique approprié ; regard des observations qu'il ou
qu’elle a pu faire ;
-vérifie au besoin l'adéquation entre les Au cours de l’étape du travail
résultats obtenus et la réalité ; collectif il ou elle :
-répond à la question posée en -organise les comptes-rendus des
respectant les contraintes du problème. différents groupes et les échanges
-construit des figures géométriques ; entre eux en vue de déboucher sur les
-utilise des instruments de géométrie ; résultats essentiels à retenir par le
-fabrique un objet géométrique à partir groupe-classe ;
d’un patron ; -invite les élèves à exécuter les

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 34


-utilise des relations entre des objets tâches et activités appropriées ;
géométriques ; -invite les élèves à noter et à retenir
-utilise des propriétés d’un objet éventuellement les résultats
géométrique ; essentiels validés par le
-calcule des mesures de grandeurs ; groupe/classe ;
-exécute un programme de construction ;
-utilise des relations entre objets L'évolution de ces travaux vers la
géométriques et objets numériques ; mise en place des compétences
-transforme un objet géométrique en un visées, doit intégrer à la fois la
autre. rigueur scientifique, les exigences
disciplinaires et les considérations
d’ordre pédagogique.
2.3 Retour et projection
L’élève :
-invite l’élève à dire ce qu’il /elle a
2.3.1- Objective les savoirs construits et appris et comment il/elle l’a appris.
les démarches utilisées :
- fait le point des savoirs
construits ;
- exprime comment les savoirs ont
été construits ; - invite l’élève à s’auto évaluer.
- identifie les réussites et les
difficultés rencontrées ;
- dégage au besoin des possibilités
d'amélioration.
2.3.2- Améliore au besoin sa
production :
consolidation/enrichissement - invite l’élève à améliorer si possible
- choisit des possibilités sa production
d'amélioration ;
- réalise des améliorations. -invite l’élève à identifier des situations
2.3.3- Réinvestit ses acquis dans de la vie courante pour appliquer les Compétence
d'autres situations de la vie : savoirs construits et les démarches transdisciplinaire
- identifie des situations dans utilisées. : N°3 : Se
lesquelles les savoirs construits préparer à intégrer
la vie
et les démarches utilisées peuvent
professionnelle et
être investis ; à s’insérer dans la
- applique les savoirs construits et société.
les démarches utilisées à des
situations de la vie courante.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 35


DETAIL DES CONTENUS NOTIONNELS DE LA SITUATION D’APPRENTISSAGE N°3 :

Durée : 97 heures.
Contenus notionnels Indications pédagogiques

1. Vecteurs du plan La notion d’espace vectoriel est complètement hors


programme. On réinvestira ici, de manière très succincte,
la notion de vecteur et les propriétés vues au premier cycle
dans ce cadre (égalité de deux vecteurs, direction, sens et
longueur d’un vecteur, somme de deux vecteurs, produit
d’un vecteur par un nombre réel…).
Il arrive qu’on choisisse de noter un vecteur donné par une

lettre surmontée d’une flèche : a , u , v , w .


Si (A,B) est un représentant du vecteur noté u , alors
on notera AB = u .

Opérations sur les vecteurs


Faire:
- énoncer les propriétés :
• u étant un vecteur et O un point du plan donné, il

existe un point unique M du plan tel que OM = u


Cette propriété sera admise.
• u étant un vecteur et  un nombre réel, on a :
 u = 0 si et seulement si  = 0 ou u = 0
- utiliser ces propriétés.

Combinaison linéaire Faire :


- définir une combinaison linéaire de vecteurs du plan
vectoriel ;
On appelle plan vectoriel l’ensemble des vecteurs du plan.
- reconnaître une combinaison linéaire de vecteurs du
plan ;
- construire un représentant d’une combinaison
linéaire de vecteurs du plan.

Décomposition d’un Faire :


vecteur en une somme de - décomposer un vecteur non nul en une somme de
deux vecteurs de directions deux vecteurs de directions distinctes données ;
distinctes

v w

w = u + v

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 36


- démontrer la propriété :

u et v étant deux vecteurs du plan, u et v sont


colinéaires si et seulement si il existe un nombre réel  tel
que
u =  v ou v =  u
- utiliser cette propriété.
On s’emploiera à utiliser la colinéarité de deux vecteurs
pour justifier :
o l’alignement de trois points ;
o le parallélisme de droites.
- reconnaître deux vecteurs non colinéaires du plan ;
- démontrer la propriété :
u et v sont deux vecteurs du plan, les deux
énoncés suivants sont équivalents :
• u et v sont non colinéaires ;
• si  et  sont des nombresréels tels que
 u +  v = 0 alors,  =  = 0 ;
- utiliser cette propriété.

Faire :
Bases du plan vectoriel
- définir une base du plan vectoriel ;
La formule du changement de base est hors programme.
- reconnaître une base du plan vectoriel ;

Faire :
Coordonnées d’un vecteur
- déterminer les coordonnées d’un vecteur dans une
dans une base
base ;
- écrire un vecteur comme combinaison linéaire des
vecteurs de la base, connaissant les coordonnées de
ce vecteur dans cette base ;
- représenter un vecteur connaissant ses coordonnées.

Faire :
Déterminant d’un couple de
- calculer le déterminant d’un couple de vecteurs
vecteurs relativement à une
relativement à une base ;
base
- utiliser le déterminant pour :
• exprimer la colinéarité ou la non colinéarité de deux
vecteurs ;
• établir le parallélisme de deux droites ;
• trouver une équation cartésienne d’une droite ;
• établir l’alignement de trois points.
- caractériser vectoriellement :
• le centre de gravité d’un triangle ;
• un segment de droite ;
• une demi-droite.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 37


2. Droites dans le plan

Représentation Faire :
paramétrique d’une droite - tracer une droite connaissant un de ses points et un
dans le plan muni d’un de ses vecteurs directeurs ;
repère - énoncer la propriété :
Pour tout point A et pour tout vecteur non nul u, il
existe une droite et une seule passant par A et de vecteur
directeur u ;
Cette propriété sera admise.
- utiliser cette propriété ;
- énoncer la propriété :
Soit (D) une droite de vecteur directeur u et A un point
de (D). Pour tout point M du plan on a :
(M  (D) )  (AM et u sont colinéaires) ;
- utiliser cette propriété ;
- démontrer la propriété :
Le plan est muni d’un repère (O ; i , j).
Soit a, b, xo , yo des nombres réels tels que (a, b) ≠ (0,0).
L’ensemble des points M dont les coordonnées (x, y)
vérifient
x = xo + at
y = yo + bt ; t  IR

est la droite (D) passant par le point A (xo, yo) et dont un


vecteur directeur est u (a, b) ;
- utiliser cette propriété ;
- définir une représentation paramétrique d’une droite
dans le plan muni d’un repère ;
Le plan est muni d’un repère (O ; i , j ). Soit (D) la
droite passant par A ( xo, yo) et de vecteur directeur u (a,b).
Le système
𝑥 = 𝑥𝑜 + 𝑎𝑡
{𝑦 = 𝑦𝑜 + 𝑏𝑡 ; t  IR
est appelé une représentation paramétrique ou système
d’équations paramétriques de la droite (D) dans le repère
(O ; i , j ).

Equation cartésienne d’une


droite dans le plan muni Faire :
d’un repère - démontrer les propriétés :
Le plan est muni d’un repère (O ; i , j) ;
• soit (D) une droite. Il existe des nombres réels a,
b et c tels que pour tout point M (x, y) :
M  (D) si et seulement si ax + by + c = 0 ;
• soit a, b et c des nombres réels tels que
(a,b) ≠ (0,0) ; l’ensemble des points M dont les
coordonnées (x,y) vérifient l’équation ax + by + c = 0 est

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 38


une droite de vecteur directeur u (-b, a) ;

- utiliser ces propriétés ;


- définir une équation cartésienne d’une droite du
plan ;
Soit (O ; i , j ) un repère et (D) une droite du plan.
Toute équation du type ax + by + c = 0, (a,b) ≠ (0,0) est
appelée équation cartésienne de (D) dans le repère
(O ; i , j )
Sur des exemples précis le professeur fera trouver par
les élèves :
o une équation cartésienne d’une droite à partir
d’une représentation paramétrique de cette
dernière ;
o une représentation paramétrique d’une droite à
partir d’une équation cartésienne de cette
dernière ;
o l’intersection de deux droites définies par des
représentations paramétriques ;
o l’intersection de deux droites définies par des
équations cartésiennes ;
o l’intersection de deux droites l’une définie par
une équation cartésienne et l’autre par une
représentation paramétrique.
- définir un vecteur normal à une droite ;
Distance d’un point à une - déterminer un vecteur normal à une droite.
droite dans le plan muni
d’un repère orthonormé Faire :
- démontrer les propriétés suivantes :
• Soit (D) et (D’) deux droites ayant
respectivement n et n’ comme vecteurs
normaux,
[ (D) ┴ (D’) ]  [ n ┴ n’ ] ;
• Pour tout point A et pour tout vecteur non nul
n, il existe une seule droite passant par A et de
vecteur normal n ;
• Soit (D) une droite, n un vecteur normal à (D) et
A un point de (D). Pour tout point M du plan on
a: [M є (D)]  [AM ┴ n ] ;
• (O ; i, j) est un repère orthonormal du plan et
(D) une droite d’équation cartésienne
ax + by + c = 0, avec (a, b) ≠ (0,0) ; soit Mo(xo, yo)
un point du plan ; la distance à Mo de (D) est
axo  byo  c  0
d= ;
a ²  b²
- utiliser ces propriétés.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 39


3. Homothétie L’étude de ce chapitre sera l’occasion d’introduire le
vocabulaire relatif aux transformations.
Définition
Faire :
- définir une homothétie ;
O est un point du plan et k un nombre réel non nul. On
appelle homothétie de centre O et de rapport k l’application
du plan qui à tout point M associe le point M’ défini par
OM’ = k OM.
On pourra noter h(O,k) l’homothétie de centre O et de
rapport k.
h(O,1) est l’identité du plan ;
h(O,-1) est la symétrie de centre O.

On fera remarquer qu’un point, son image par une


homothétie et le centre de cette homothétie sont alignés.
- utiliser le vocabulaire relatif à une homothétie :
centre, rapport, homothétique… ;
- construire l’image d’un point par une homothétie de
centre et de rapport donnés ;
- définir une transformation du plan dans lui-même ;
Toute application f du plan dans lui-même pour laquelle
tout point M’ est l’image d’un unique point M est appelé
transformation du plan.
On fera découvrir par les élèves des exemples
d’applications qui sont des transformations du plan et des
contre-exemples.
- définir la réciproque d’une transformation du plan
dans lui-même.
On fera déterminer les réciproques des transformations
étudiées au premier cycle (symétrie centrale, symétrie
orthogonale et translation).
- caractériser un point invariant par une application du
plan dans lui-même.
Propriétés
Faire :
- démontrer la propriété :
Le seul point invariant par une homothétie de rapport
différent de 1 est son centre ;
- démontrer la propriété :
Soit O un point et k un nombre réel non nul. Quels que
soient les points M et M’, on a :
1
M’ = h (O,k) (M) signifie M = h(O, )(M’)
k

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 40


- démonter la propriété fondamentale d’une
homothétie :
h (O,k) étant l’homothétie de centre O et de rapport k, M’
et N’ les homothétiques respectifs de deux points M et N par
h, on a : M’N’ = k MN ;
La réciproque de cette propriété ne figure pas aux
programmes des classes de seconde.
- démontrer les propriétés suivantes :
• L’image par une homothétie
o d’une droite est une droite qui lui est
parallèle ;
o d’une demi-droite est une demi-droite ;
d’un segment de droite est un segment de
droite ;
• L’homothétie conserve :

o l’alignement des points ;


o le milieu d’un segment ;
o le parallélisme ;
o l’orthogonalité ;
o les angles orientés ;
On fera remarquer que l’homothétie conserve aussi les
angles géométriques (angles non orientés).
• L’homothétie de rapport k multiplie :

o les longueurs par k ;


2
o les aires par k ;

Cette dernière propriété sera admise.


- utiliser ces propriétés.
Constructions d’images

Faire :
- construire à la règle et au compas l’image d’un point
M par une homothétie déterminée par la donnée de
son centre O, un point A distinct de O et son image
A’.
On distinguera :
▪ M est un point extérieur à la droite (OA) ;
▪ M est un point de la droite (OA).

Les activités de constructions d’images de figures simples


(triangle, cercle, parallélogramme) pourront être menées en
T.D.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 41


4. Symétrie
orthogonale –
symétrie centrale –
translation

Utilisation de la symétrie Faire :


orthogonale, de la symétrie - utiliser la symétrie orthogonale pour résoudre les
centrale et de la translation problèmes de construction ;
dans les activités - utiliser la symétrie orthogonale pour démontrer des
géométriques propriétés géométriques ;
- utiliser la symétrie centrale pour résoudre les
problèmes de construction ;
- utiliser la symétrie centrale pour démontrer des
propriétés géométriques ;
- utiliser la translation pour résoudre les problèmes de
construction ;
- utiliser la translation pour démontrer des propriétés
géométriques.

Propriétés
Faire :
- démontrer les propriétés suivantes :
• La composée de deux symétries orthogonales d’axes
perpendiculaires est la symétrie centrale dont le
centre est le point de concours des deux axes.
• La composée de deux symétries orthogonales d’axes
parallèles est une translation.
• La composée de deux symétries centrales de centres
distincts est une translation.
On fera démontrer que :
Etant donnés deux points distincts I et J du plan, si M et N
sont des points du plan tels que

SI [SJ (M)] = N alors MN = 2JI

- admettre la propriété :
La composée de deux translations est une translation
dont le vecteur est la somme des vecteurs des deux
translations ;
- utiliser ces propriétés.

5. Angles inscrits et
lieux géométriques Les notions relatives au théorème de l’angle inscrit
étendues au cas limite où l’angle inscrit est défini par une
corde et une demi-tangente à un cercle ont déjà été étudiées
en classe de troisième. Ces notions sont autant de pré-requis
sur lesquels le professeur s’appuiera.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 42


Arcs capables Faire :
- comparer des angles inscrits dans un même cercle et
interceptant :
o le même arc ;
o deux arcs de même longueur ;
o deux arcs distincts de mêmes extrémités.
- déterminer le lieu géométrique des points M tels que,
A et B étant deux points distincts du plan, on ait

mes AMB = Ө° avec Ө un nombre réel fixé de


l’intervalle] 0 ; 180[.
M

A B

mes AMB = Ө°

Ce lieu géométrique est constitué de deux arcs


d’extrémités A et B ; chacun d’eux est appelé arc capable
d’extrémités A et B et de mesure Ө°. On construira des arcs
capables avec Ө élément de {30, 45, 60, 90, 120, 135, 150}.
Relations métriques dans
le triangle
Faire :
- définir le sinus d’un angle ;

En classe de troisième le sinus d’un angle aigu a été


défini. Le professeur veillera à étendre cette définition à un
angle quelconque :
C
C

A B B
H H A

HC
sin BAC = sin BAC = sin HAC
AC

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 43


- démontrer les propriétés:
ABC est un triangle tel que AB= c , AC = b et
BC = a. R est le rayon de son cercle circonscrit et
S est son aire. Alors on a :
1
o S= bc sin A
2
1
o S= ac sin B
2
1
o S= ab sin C
2
a b c abc
o =  =  = 2R =
sin A sin B sin C 2S
- utiliser ces propriétés ;
- calculer la longueur d’un arc de cercle de rayon R
intercepté par un angle au centre de mesure 
radians,  є ]-π ; π].

6- Angles orientés – Dans cette partie du programme, l’unité d’angle utilisée est
Trigonométrie le radian.

Faire :
Radian - définir le radian ;
Le radian est la mesure d’un angle au centre qui
intercepte sur un cercle un arc dont la longueur est
égale au rayon du cercle.
- exprimer la mesure d’un angle en radian ;
La mesure en radian d’un angle MON est égale à la
longueur de l’arc intercepté par cet angle sur le cercle
de centre O et de rayon 1. On la notera mes MON.
- convertir des mesures d’angle de degrés en radians et
inversement.

Orientation du plan - Angle Faire :


orienté - reconnaître une orientation du plan ;
Sur un cercle donné, il existe deux sens de parcours.

Orienter le plan c’est choisir l’un des sens appelé sens


positif ou direct. L’autre sens est dit négatif ou
rétrograde.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 44


- définir un angle orienté de deux vecteurs non nuls ;
On utilisera indifféremment l’une ou l’autre des deux
notations : ( u , v) ou ( u , v )
- reconnaître deux angles orientés opposés.

Mesure principale d’un


angle orienté Faire :
- définir la mesure principale d’un angle orienté ;

(OX , OY) est un angle orienté, M et N les points


d’intersection respectifs des demi-droites [OX) et [OY) avec
un cercle de centre O. La mesure principale de l’angle orienté

(OX , OY) , notée mes(OX , OY) , est défini par :

▪ si (OX , OY) est l’angle nul, mes(OX , OY) = 0 ;

▪ si (OX , OY) est l’angle plat, mes(OX , OY) = π ;

▪ si (OX , OY) n’est ni nul ni plat,

o mes (OX , OY) = mes XOY lorsque le sens du


déplacement de M vers N sur l’arc MN est le
sens direct (Fig. 1)

o mes (OX , OY) = - mes XOY lorsque le sens de


déplacement de M vers N sur l’arc MN est le
sens indirect (Fig. 2).
X
+ Y
N M
O
o o

M N _
X
Fig. 1 Fig. 2

- définir l’égalité de deux angles orientés ;


Deux angles orientés sont égaux si leurs mesures principales
sont égales.
- utiliser cette propriété ;
- définir la notion d’angle orienté de deux demi-droites
de même origine ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 45


[OX) et [OY) étant deux demi-droites de même origine O,
A un point de [OX) distinct de O et B un point de [OY)

distinct de O, (Ox,Oy) = (OA, OB)

- énoncer la propriété :
Pour toute demi-droite [Ox) du plan et pour tout nombre
réel α élément de ]-π , π[ , il existe une unique demi-
droite [Oy) telle que : mes (Ox , Oy) = α ;
- énoncer la propriété :
Pour tous vecteurs non nuls u et v, mes( u , v ) = -mes(v, u )
- utiliser cette propriété ;
N.B. : On pourra, à l’occasion d’exercices simples, faire
découvrir l’effet de la translation et de la symétrie
orthogonale sur les mesures des angles orientés ; aucune
formalisation n’est requise à ce niveau.
- définir un repère orthonormé direct.

Cercle trigonométrique
Faire :
- définir un cercle trigonométrique ;
- placer sur le cercle trigonométrique, le point image
d’un angle orienté dont on connaît la mesure
principale ;
- définir le sinus d’un angle orienté ;
- définir le cosinus d’un angle orienté ;
Soient u et v deux vecteurs tels que :

mes ( u , v ) = α , α є ]-π ; π].


On notera : cos( u, v ) = cos α et sin( u, v ) = sin α.
L’enseignant(e ) amènera l’apprenant à apprendre à
retrouver rapidement les lignes trigonométriques des angles
   
remarquables : 0, , , , .
6 4 3 2

Formules
trigonométriques Faire :
- énoncer les propriétés :
Quel que soit le nombre réel α , α є ]-π ; π]
-1 ≤ cosα ≤ 1 ; -1 ≤ sinα ≤ 1
cos2α + sin2α = 1
cos( -α ) = cosα ; sin(-α) = - sinα ;
L’enseignant(e ) fera découvrir ces propriétés à l’apprenant
à l’aide du cercle trigonométrique.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 46


- utiliser ces propriétés ;
- déterminer le signe du sinus d’un angle orienté dont
on connaît la mesure principale ;
- déterminer le signe du cosinus d’un angle orienté dont
on connaît la mesure principale ;
- déterminer en fonction de sinα et de cosα les lignes
trigonométriques des angles associés :
 
   ;   ;   .  étant la mesure
 ;
2 2
principale d’un angle orienté ;

Les formules d’addition sont hors programme. Pour les


exercices, le professeur veillera à ce que les nombres
 
   ;   ;  ;
  . appartiennent à ]-π ; π].
2 2
- définir la tangente d’un angle orienté ;
- démontrer la propriété :
Quel que soit le nombre réel α , α є ]-π ; π] tel que
  1
α ≠ et   : 1  tan2  = ;
2 2 cos 2 

- utiliser cette propriété.


7. Produit scalaire dans
le plan

Définition du produit
scalaire par projection Faire :
orthogonale - définir la mesure algébrique d’un couple de points ;
L’enseignant(e ) ne s’attardera pas sur cette notion.
- calculer la mesure algébrique d’un couple de points ;
- définir le produit scalaire de deux vecteurs ;
A, B et C sont trois points du plan. On appelle produit
scalaire du vecteur AB par le vecteur AC le nombre réel noté
AB۰AC, lu AB scalaire AC défini par :

▪ Si AB = 0 alors AB۰AC = 0
▪ Si AB ≠ 0 alors AB۰ AC = 𝐴𝐵 ̅̅̅̅ ×𝐴𝐻
̅̅̅̅ où H est le
projeté orthogonal de C sur la droite (AB).

B
H

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 47


N.B. : L’enseignant(e ) fera remarquer les différents cas
permettant de déterminer le signe du produit scalaire :

o Si l’angle BAC est aigu, AB ۰ AC > 0 ;


o Si l’angle BAC est obtus, AB ۰ AC < 0 ;
o Si l’angle BAC est droit, alors AB ۰ AC =0 ;

Plus généralement, si A, B, C et D sont quatre points du plan,


tels que A et B sont distincts, alors on a :
AB ۰ AC = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × 𝐻𝐻′̅̅̅̅̅ où H et H’ sont les projetés
orthogonaux respectifs des points C et D sur la droite (AB).

Propriétés
Faire :
- démontrer les propriétés suivantes :
• A, B et C étant trois points du plan tels que

AB ≠ 0 et AC ≠ 0, alors

AB ۰ AC = AB×AC×cos (AB , AC) ;

Si A = B ou si A =C alors AB ۰ AC = 0
L’expression AB ۰ AC = AB×AC×cos (AB , AC ) est
appelée expression trigonométrique du produit scalaire.
• Pour tout couple (u , v ) de vecteurs, u۰ v = v۰ u ;
• Pour tout couple (u , v ) de vecteurs et pour tout
nombre réel  , (  u )۰ v =  ( u۰ v ) ;

- utiliser ces propriétés ;

- énoncer la propriété suivante :


Quels que soient les vecteurs u, v et w on a :

u۰ ( v + w ) = u ۰ v + u۰ w
- utiliser cette propriété ;

- définir le carré scalaire d’un vecteur ;

- démontrer les propriétés suivantes :

• Pour tout couple ( u, v ) de vecteurs,

(u + v )² = u² + 2u۰ v + v ²
• Pour tout couple ( u, v ) de vecteurs,

u² - v ² = ( u – v )( u + v ) ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 48


- utiliser ces propriétés.

Orthogonalité - base
orthogonale – base Faire :
orthonormée - définir la norme d’un vecteur ;
- définir un vecteur unitaire ;
- définir l’orthogonalité de deux vecteurs ;
Deux vecteurs sont dits orthogonaux quand leur produit
scalaire est égal à zéro.
L’enseignant(e ) fera remarquer que le vecteur nul est
orthogonal à tout vecteur du plan.
- définir une base orthogonale du plan ;
- définir une base orthonormée du plan ;
- donner l’expression analytique du produit scalaire dans
une base orthonormée du plan.

Applications du produit
scalaire au triangle Faire :
- démontrer le théorème de la médiane :

• ABC étant un triangle quelconque et A’ le milieu


de [BC], on a :
BC ²
AB² + AC² = 2AA’² +
2
et
BC ²
AB۰ AC = AA’² - ;
4
- utiliser ce théorème ;
- démontrer le théorème d’ ALKASHI :
ABC étant un triangle quelconque avec AB = c,
AC = b et BC = a, on a : a² = b² + c² - 2bcos A

- utiliser ce théorème.
8. Rotation

Définition
Faire :

- définir une rotation ;


O est un point du plan orienté,  un nombre réel
appartenant à l’intervalle]-π ; π].
La rotation de centre O et d’angle  est l’application du
plan dans lui-même qui laisse O invariant et qui, à tout point
M distinct de O, associe le point M’ défini par :
OM = OM’ et mes ( OM, OM’) =  .
On pourra la noter r(O,  ).

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 49


- utiliser le vocabulaire relatif à une rotation : centre,
angle… ;
- construire l’image d’un point par une rotation de centre
et d’angle donnés ;

Si  est non nul, le seul point invariant par la rotation


r(O,  ) est le point O.
On s’intéressera aux cas particuliers :
o  = 0 ; r(O,  ) est l’identité du plan ;

o  = ; r(O,  ) est appelée un quart de tour
2
direct ;

o =- ; r(O,  ) est appelée un quart de tour
2
indirect
o  = π ; r(O,  ) est la symétrie centrale de centre
Propriétés O ; on l’appelle aussi le demi-tour de centre O.

Faire :
- énoncer les propriétés suivantes :
• (D) et (D’) étant deux droites sécantes en O. SD et
SD’ les symétries orthogonales d’axes respectifs
(D) et (D’), l’application SD’ 0 SD est une rotation
de centre O ;
• r étant une rotation de centre O, on peut trouver
deux droites (D) et (D’) sécantes en O telles que la
rotation r soit l’application SD’ o SD ;
On ne fera pas démontrer ces propriétés mais l’enseignant(e )
amènera les apprenants, au travers d’exemples, à les énoncer.

- utiliser ces propriétés ;


- énoncer la propriété :

Soit r (O,  ) la rotation de centre O et d’angle  , A et B


deux points distincts du plan d’images respectives A’et
B’, on a :
AB = A’B’ et mes ( AB, A’B’) =  ;
- utiliser cette propriété ;
- démontrer les propriétés :
L’image par une rotation :
• d’une droite est une droite ;
• d’une demi-droite est une demi-droite ;
• d’un segment de droite est un segment de droite de
même mesure ;
• d’un cercle est un cercle de même rayon et de
centre le transformé du centre ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 50


- utiliser ces propriétés ;
- démontrer les propriétés suivantes :
La rotation conserve :
• l’alignement des points ;
• le milieu d’un segment ;
• le parallélisme ;
• l’orthogonalité ;
• les angles orientés ;
• les distances ;
• les aires.
L’enseignant(e) fera remarquer que la rotation conserve
aussi les angles géométriques (angles non orientés)

- utiliser ces propriétés ;


- construire à la règle et au compas l’image d’une figure
simple par une rotation déterminée par la donnée de :
• son centre et la mesure de son angle ;
• son centre, un point et son image par cette rotation.
9. Cercles dans le plan.

Positions relatives de
cercles
Faire :
- reconnaître un cercle intérieur à un autre ;
- énoncer les propriétés :
• Si deux cercles sont tels que la distance entre leurs
centres est inférieure à la différence de leurs rayons,
alors ils sont intérieurs l’un de l’autre ;
• Si deux cercles sont intérieurs l’un de l’autre, alors la
distance entre leurs centres est inférieure à la différence
de leurs rayons ;
R
(C’)
(C)
o

R’
o’

OO’< R – R’. Le cercle (C’) est intérieur au cercle (C).

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 51


Ces propriétés seront admises.

- utiliser ces propriétés ;


- reconnaître un cercle extérieur à un autre ;
Aucune définition n’est exigible à ce niveau.
- énoncer les propriétés :
• Si deux cercles sont tels que la distance entre leur
centre est supérieure à la somme de leurs rayons alors
ils sont extérieurs l’un à l’autre ;
• Si deux cercles sont extérieurs l’un à l’autre, alors la
distance entre leurs centres est supérieure à la somme
de leurs rayons ;
Ces propriétés seront admises.

R
O (C’)

R’

(C) O’

OO’ > R +R’. Le cercle ( C’) est extérieur au cercle ( C).

- utiliser ces propriétés ;


- énoncer les propriétés :

• Si deux cercles sont intérieurs l’un à l’autre, alors il


n’ont aucun point commun ;
• Si deux cercles n’ont aucun point en commun, alors ils
sont intérieurs l’un de l’autre ou ils sont extérieurs l’un
de l’autre ;
- utiliser ces propriétés ;
- reconnaître un cercle tangent intérieurement à un
autre ;
Aucune définition n’est exigible à ce niveau.
- énoncer les propriétés :
• Si deux cercles sont tels que la distance entre leurs
centres est égale à la différence de leurs rayons, alors
ils sont tangents intérieurement ;
• Si deux cercles sont tangents intérieurement, alors la
distance entre leurs centres est égale à la différence de
leurs rayons ;
Ces propriétés seront admises.

- utiliser ces propriétés ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 52


R

R’
O
O’O’

(C’)
(C )

OO’ = R – R’. Le cercle ( C’ ) est tangent intérieurement


au cercle (C ).

- reconnaître un cercle tangent extérieurement à un


autre ;
- énoncer les propriétés :
• Si deux cercles sont tels que la distance entre leurs
centres est égale à la somme de leurs rayons alors ils
sont tangents extérieurement ;
• Si deux cercles sont tangents extérieurement, alors la
distance entre leurs centres est égale à la somme de
leurs rayons ;
Ces propriétés seront admises.

- utiliser ces propriétés ;

O’
O O

R’
(C)
(C’)

OO’ = R + R’ Le cercle (C’) est tangent extérieurement au


cercle (C ).

- énoncer les propriétés :


• Si deux cercles sont tangents intérieurement alors ils ont
un point commun et seul ;

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 53


• Si deux cercles sont tangents extérieurement alors ils ont
un point commun et seul ;

• Si deux cercles ont un point commun et seul, alors Ils sont


tangents ;
- utiliser ces propriétés ;
- reconnaître deux cercles sécants ;
Aucune définition n’est exigible à ce niveau.

(C)

R’

O’

(C’)

OO’ > R - R’ et OO’ < R + R’ Les cercles (C’) et (C)


sont sécants.

- énoncer les propriétés suivantes :


• Si deux cercles sont tels que la distance entre leurs
centres est comprise entre la différence et la
somme de leurs rayons, alors ils sont sécants ;
• Si deux cercles sont sécants, alors la distance entre
leurs centres est comprise entre la différence et la
somme de leurs rayons ;
Ces propriétés seront admises.

- utiliser ces propriétés ;


- énoncer les propriétés suivantes :

•Si deux cercles sont sécants alors ils ont deux


points communs ;
• Si deux cercles ont deux points communs alors ils
sont sécants ;
Ces propriétés seront admises.

- utiliser ces propriétés.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 54


Equation cartésienne d’un
cercle dans le plan muni Faire :
d’un repère orthonormé - déterminer une équation cartésienne d’un cercle dans
un repère orthonormal du plan ;
- reconnaître l’ensemble des points M dont les
coordonnées (x,y) vérifient la relation :
x² + y² - 2ax – 2by +c = 0 a, b et c étant des nombres réels ;
On pourra faire trouver une équation d’un cercle déterminé
par un de ses diamètres.
- reconnaître l’ensemble des points M dont les
coordonnées (x,y) vérifient la relation :
x² + y² - 2ax – 2by +c = 0 a, b et c étant des nombres réels ;
L’enseignant (e) fera envisager les cas suivants :
Cet ensemble est :
o vide ;
o un singleton ;
o un cercle.

Positions relatives de Faire :


droites et de cercles
- reconnaître les positions relatives d’une droite et d’un
cercle ;
L’enseignant (e) fera approfondir l’étude entamée en
classe de quatrième.
- énoncer la propriété :
I étant un point du plan, (C) le cercle de centre I et
de rayon R, (D) une droite et d la distance de I à (D) :

• si d< R alors (D) et (C) se coupent en deux


points ;
• si d = R alors (D) et (C) ont un point commun
et un seul ;
• si d > R alors (D) et (C) n’ont aucun point
commun.
- utiliser cette propriété.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 55


10. Equations et
inéquations dans IR × IR. La résolution d’un système de deux équations du premier
degré à deux inconnues a été abordée en classe de troisième
pour les systèmes sans paramètre et par les méthodes
d’addition et de substitution. Il s’agit ici d’introduire les
paramètres et d’enrichir les techniques de résolution par la
méthode des déterminants.
Systèmes d’équations du
premier degré à deux Faire :
inconnues - résoudre avec ou sans paramètre, à l’aide du
déterminant d’ordre deux un système de deux
équations du premier degré à deux inconnues ;
- résoudre un système de plus de deux équations du
premier degré à deux inconnues ;
- résoudre un système de deux équations du premier
degré à deux inconnues en effectuant un changement
d’inconnues ;

Systèmes d’inéquations du
premier degré à deux Faire :
inconnues
- résoudre graphiquement une inéquation du premier
degré à deux inconnues ;
On introduira le terme de régionnement du plan.

- résoudre graphiquement un système de plus de deux


inéquations du premier degré à deux inconnues ;

Programmation linéaire
Faire :

- résoudre un problème conduisant à un système


d’inéquations dans IR × IR.
L’enseignant (e) initiera les apprenants à l’étude de la
programmation linéaire.

Que c’est
agréable de
faire les
maths !

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 56


3. Documents d’accompagnement

3.1 Document d’exploitation des situations de départ

Une situation de départ est la porte d’entrée d’une situation d’apprentissage. L’enseignant (e)
devra l’utiliser comme thème central de toutes les activités et problèmes qui permettent aux
apprenants de réfléchir pour construire ensemble les connaissances et techniques associées,
par le programme, à la situation d’apprentissage. Cet état de fait permet de constater que
toutes les activités de redécouvertes et d’évaluation formatives d’une S.A. devraient être liées
à sa situation de départ.

Avertissement : Les situations de départ présentées dans ce guide ne sont que des exemples
de situations parmi tant d’autres. Ce sont donc des propositions. Le professeur peut être mieux
inspiré, pourvu que la situation de départ qu’il conçoit et l’exploitation qu’il en fait répondent
aux exigences de l’approche par compétences.
3.1.1 Situation de départ n° 1

La situation de départ conçue pour le déroulement de la situation d’apprentissage n° 1


permettra de faire :
• représenter dans le plan des objets de l’espace.
• rappeler les positions relatives de droites de l’espace.
• caractériser un plan.
• rappeler les positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace.
• rappeler les positions relatives de plans de l’espace.
• étudier le parallélisme de droites et plans de l’espace.
• déterminer la section d’un solide de l’espace par un plan.
• reconnaître les positions relatives d’une sphère et d’un plan de l’espace.
N.B. : On pourra exploiter le schéma de la toiture de la maison de Koffi pour faire
ressortir les indications pédagogiques précédentes. Ce sera l’occasion :
- de faire utiliser les règles de perspective cavalière abordées en classe de 4ème,
- d’aborder les éléments de logique (proposition vraie, proposition fausse,
négation d’une proposition), les connecteurs logiques "et", "ou", "l’implication",
"l’équivalence logique", quelques modes de raisonnement logique (raisonnement
par déduction, raisonnement par l’absurde, raisonnement par épuisement des cas,
raisonnement par équivalence logique).
3.1.2 Situation de départ n° 2

Les notes obtenues par les élèves peuvent permettre d’aborder les notions de fonction,
d’application et de statistique.

La détermination de quelques aires de cartons permet de faire émerger les notions de


polynôme, de fraction rationnelle, d’introduire le calcul dans IR, l’étude de fonction, la
résolution d’équation et d’inéquation à une inconnue dans IR.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 57


3.1.3 Situation de départ n° 3

Dans la situation de départ conçue pour le développement de la situation


d’apprentissage n°3 :

• la figure est placée dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).

• les points A, B, C, …etc. peuvent être utilisés pour construire des


combinaisons linéaires.

• Dans (O, I , J), on a A (3,-1), B’’(-1, -1); le professeur pourra exploiter la


figure pour déterminer les coordonnées des points B, C, C’’, D’’, C’, G, D’, D1,
…etc. , pour une bonne conception de sa fiche.

• Le segment [C’, G] et son milieu K peuvent servir à réaliser la caractérisation


vectorielle d’un segment.

• Le triangle CBA peut aider à la caractérisation du centre de gravité d’un


triangle.

• ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
Les points B et O tels que 𝐵𝑂 ⃗ peuvent servir à faire émerger le concept
de représentation paramétrique d’une droite. Ici, on peut utiliser la droite (D)
passant par B et ayant le vecteur 𝑢 ⃗ pour un vecteur directeur. La droite
(D’’B’’) et une de ses équations cartésiennes nous permettent de déterminer un
vecteur normal et de découvrir la formule qui donne la distance d’un point
M(x0, y0) à une droite ( ) dont on connaît une équation cartésienne.

• Les quadrilatères et/ou les triangles de ce schéma pourront servir à introduire


des applications du plan, les équations et inéquations…etc.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 58


3.2 Document d’appui à la situation d’apprentissage N° 1

Activités
Indications pédagogiques

Activité 0

-lis le texte de la situation de départ ; L’enseignant(e) laisse les élèves


-reformule le problème ou la situation-problème en exprimer librement leurs acquis
tes propres termes ; antérieurs sur la situation de départ. Les
-formule toutes les idées et questions que t’inspire la questions doivent provenir des élèves et
situation de départ ; aucune justification n’est nécessaire à
-reconnais des situations similaires ; cette étape.
-anticipe éventuellement sur la réponse au
problème.

L'enseignant amènera en classe des objets de


Activité 1
formes variées: pyramide, cube, prisme droit,
L'un des amis de Coffi a reconnu parmi les solides
pavé droit, cône etc.
déposés sur le bureau du professeur un objet ayant
la forme du toit de la maison
L'exploitation des résultats de cette activité
permettra de faire utiliser les règles de
Consigne
perspective cavalière.
Aide cet ami de Coffi à représenter sur une feuille
de papier le toit de la maison dans chacun des cas
suivants.
1er cas: L'une des faces triangulaires est posée sur la
plan horizontal

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 59


2ème cas: Les deux faces triangulaires sont vues de
profil.
On matérialise un plan lorsqu'on imagine que
le contre-plaqué s'étend indéfiniment dans
Activité 2
tous les sens. On représente généralement un
Le plafond a été réalisé, à l'aide de contre-plaqué
plan par un parallélogramme.
comme l'indique la figure ci-dessous.
De même on matérialise une droite
lorsqu'on imagine qu'une planche de la
charpente du toit s'étend indéfiniment de
façon rectiligne.
L'exploitation des résultats de cette
activité permettra de:
- faire rappeler la propriété suivante.
* Une droite est parallèle à un plan si elle est
parallèle à une droite de ce plan.
- faire énoncer les propriétés.
(D) est une droite et (P) un plan de l'espace.
Consignes
* (D) et (P) sont parallèles signifie :
(D) est une droite et (P) un plan de l'espace.
Déterminer l'intersection (D)  (P) de la droite (D)
et du plan (P) dans chacun des cas suivants:
1°) (D) est parallèle à (P)
2°) (D) et (P) sont sécants en un point I

(D)  (P) = (D) ou (D)  (P) = { }

(D)

(D)

P)

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 60


* (D) et (P) sont sécants en un point I
signifie : D  P = {I}

(D)

I
(P)

Le professeur saisira cette occasion pour


aborder les notions de "proposition",
"implication", "connecteur logique « ou »"
Si par exemple il est vrai que :
(D)  (P) = D alors on dit que
« (D)  P = D » est une proposition vraie.
On appelle proposition toute phrase qui est
soit vraie soit fausse.
Exemples.
"2  5" est une proposition vraie.
" 17  4" est une proposition fausse.
« x  IR, x  2 » n'est pas une proposition.
On appelle négation d'une proposition (R),
la proposition notée (non R) ou ( R) ou (𝑅̅ )
qui est vraie lorsque R que est fausse et

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 61


fausse lorsque R est vraie.
Lorsque (D) // (P), en posant
R1: « (D)  (P) = (D) »
R2: « (D)  (P) = { } »,

L'une au moins des propositions R1 et R2 est


vraie.
On note:
R1 ou R2 est une proposition vraie.
Les propositions R1 et R2 sont reliées par le
connecteur logique " ou",
De manière générale si S et T sont deux
propositions, la proposition « S ou T » notée
S⋁T n'est vraie que si l'une au moins des
propositions S et T est vraie.
On pose R3: « (D) // (P) »
On a :
Si R1 est vérifiée, alors R3 est vérifiée. On dit
que R1 implique R3. On note R1  R3
"  " est le symbole de l'implication
Pour que R3 soit vérifiée, il suffit que R1 le
soit. On dit que R1 est une condition
suffisante pour que R3 soit vérifiée.
Si R3 n'est pas vérifiée, alors R1 ne peut pas
être vérifiée puisque R1 implique R3. Il faut
que R3 soit vérifiée pour que R1 le soit. On
dit que R3 est une condition nécessaire pour
que R1 soit vérifiée.
La résolution de cette activité permettra
d'appliquer les propriétés précédentes.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 62


Activité 3
On considère un tétraèdre ABCD représenté ci-
dessous.
D

A C

Etudie la position relative par rapport au plan


(ABC)

a) de la droite (BD)
b) de la droite (AC)
c) de la droite (IJ) avec I et J les milieux
La résolution de cette activité permettra de
respectifs de [BD] et [CD]
faire admettre la propriété

Activité 4 Propriété:
La charpente se présente partiellement comme suit : Etant donné deux plans (P) et (Q), les
différentes positions relatives sont:

C
F
• (P) et (Q) sont confondus
• L'intersection de (P) et (Q) est une
B droite.
A
E • (P) et (Q) sont disjoints.
D Le professeur fera énoncer les définitions
suivantes:
Définitions
• Deux plans confondus ou disjoints

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 63


sont dits parallèles.
• Deux plans non parallèles sont dits
Indique les positions relatives sécants, leur intersection est alors
a) des plans (ABC) et (DEF) une droite
b) des plans (ABC) et (ABD)
c) des plans (ABD) et (ABE)

Activité 5 L'exploitation des résultats de cette activité


Reprends la représentation de la charpente de permettra de déboucher sur les notions de
l’activité 4. "droites coplanaires"; "droites non
Indique les positions relatives des droites (AB) et coplanaires".
(BC) ; (AD) et (CF) ; (EF) et (AC) Le professeur fera définir deux droites
coplanaires

Définition
Deux droites de l'espace sont coplanaires si
et seulement si elles sont soit sécantes soit
parallèles.
Le professeur en profitera pour présenter le
point de logique suivant:
Point de logique
La définition précédente peut être formulée
autrement:
R1 « Si deux droites de l'espace sont
coplanaires, alors elles sont soit sécantes soit
parallèles»
et
R2 « Si deux droites de l'espace sont soit
parallèles soit sécantes, alors elles sont
coplanaires»
Chacune des deux propositions précédentes
est une implication. Elles sont reliées par le
connecteur logique "et".

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 64


De manière générale, si S et T sont deux
propositions, la proposition " S et T" notée
ST est une proposition. Elle n'est vraie que
si S et T sont simultanément vraies
On pose
S1 " Deux droites de l'espace sont soit
sécantes"
T1: " Elles sont coplanaires"
L'implication R1 s'écrit: T1  S1
L'implication R2 signifie : S1  T1
La définition signifie:
(T1  S1) et (S1  T1)
On dit que les propositions S1 et T1 sont
équivalentes ou que T1 est
vérifiée si et seulement si S1 est vérifiée. On
note T1  S1
Le symbole  est le symbole de
l'équivalence logique
De manière générale
Lorsque deux propositions sont équivalentes,
chacune d'elles est une condition nécessaire
et suffisante pour que l'autre soit vérifiée.
Le professeur fera aussi admettre la
Activité 6
propriété suivante :
A l'aide de points ou de droites de l'espace,
détermine un plan. Propriété
Deux droites de l'espace sont soit coplanaires
(sécantes ou parallèles) soit non coplanaires.

L'exploitation des résultats de cette activité


permettra de faire rappeler la détermination
d'un plan de l'espace.
Le professeur fera admettre les propriétés
suivantes :

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 65


• Trois points non alignés définissent un
plan et un seul.

A*

C*
B*
P)

• Une droite et un point n'appartenant pas à


cette droite définissent un plan et un seul

A*

(D)

P)

• Deux droites sécantes définissent un plan


et un seul.

A
(D1) *

P) (D2)

Activité 7
A est un point donné de l'espace (D) une droite de
(D') est la droite parallèle à (D) et passant par
l'espace.
A et privée de point A.
1) Construis l'ensemble (D') des points M de
l'espace tels que (AM) soit parallèle à (D).
L'exploitation des résultats de cette activité
2) (D1), (D2) et (D3) sont trois droites de l'espace
conduira l'enseignant à faire rappeler les
telles que (D1) // (D2) et (D1) // (D3).
deux propriétés suivantes retenues en classe
Détermine la position relative des droites (D2) et
de 4e et qui seront admises.
(D3).
Propriétés
• Par un point donné de l'espace, on peut

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 66


tracer une droite et une seule parallèle à une
droite donnée.
• Lorsque deux droites de l'espace sont
parallèles à une même troisième, elles sont
parallèles entre elles.

On utilise l'indication proposée.


Activité 8
On distingue deux cas
Soit (D1) et (D2) deux droites parallèles de l'espace,
1er cas: (D2)  (P) = (D2)
(P) un plan sécant à (D1)
Dans ce cas, on a: (D1) // (D2) et (D2)  P;
Démontre que (P) est sécant à (D2)
donc (D1) // (P). Il y a contradiction
Indication. On pourra supposer que (D2) est
2ème cas : (D2)  (P) = 
parallèle à (P)
Posons (P)  (D1) = {A}

Soit (Q) le plan défini par A et (D2) (car A 


D2).
(P) et (Q) sont distincts. S'ils étaient
parallèles, alors ils seraient confondus (car A
 (P) et A  (Q)) et par suite (D2)  (P); il y
a contradiction.
Donc (P) et (Q) sont sécants.
Soit () = (P)  (Q)
() et (D2) sont coplanaires.
Si () (D2) = {B},
alors B  (P)  (D2). Il y a contradiction car
(D2) (P) = 
Par conséquent (D2) // ()
D'où (D1) // () car ((D1) // (D2)

Or () (P); donc (D1) // (P). Il y a


contradiction.
Par suite la droite (D2) est sécante au plan P

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 67


L'exploitation des résultats de cette activité
permettra de faire énoncer la propriété
suivante:
Propriété.
Lorsque deux droites de l'espace sont
parallèles, tout plan qui coupe l'une coupe
l'autre.
L'exploitation des résultats permettra aussi
d'aborder le point de logique suivant :
"le raisonnement par l'absurde" et "le
raisonnement par disjonction des cas"
On pose:
R1 " Deux droites de l'espace sont parallèles"
R2: " Un plan (P) coupe l'une des droites"
R3: " (P) coupe l'autre droite"
On a:
R1 vérifiée
Si R2 est vérifiée alors R3 est vérifiée.

On a supposé que R2 est vérifiée et R3 ne l'est


pas et par un enchaînement de propositions
déduites, on a abouti à une contradiction. La
méthode de démonstration utilisée est
appelée
"raisonnement par l'absurde". Son principe
est le suivant:
Pour démontrer qu'une implication (R) est
vraie,
- on suppose que (non R) est vraie.
- on cherche à en déduire une proposition (S)
que l'on sait fausse.
Ainsi, on aboutit à une contradiction et on a
démontré que (non R) est fausse; c'est-à-dire
(R) est vraie.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 68


On a examiné deux cas pour démontrer la
propriété. Ces deux cas s'excluent. On dit
qu'on a procédé par disjonction des cas (ou
par épuisement des cas).
Dans chaque cas, on a mené un raisonnement
par l'absurde.
Le professeur fera remarquer et utiliser ce
qui suit:
(R) et (S) sont deux propositions.
La négation de (R)  (S) est
"(R) et (nonS)".

Pour obtenir le résultat de l'activité 9 il

Activité 9 s'agira de justifier deux implications

Démontre qu'une droite (D) est parallèle à un plan réciproques:


(P) si et seulement si il existe dans (P) une droite I1: « S'il existe dans (P) une droite parallèle à
parallèle à (D). (D), alors (D) est une droite parallèle à (P)».
L'implication I2 a été admise en classe de
4ème
Il reste à démontrer l'implication I1
On distingue deux cas.
1er cas: (D)  (P) = (D)
Dans ce cas le résultat est vérifié.

2è cas: (D)  (P) = 


(D)

*A
P)

Soit A un point de (P) et Q le plan défini par


A et (D).
Si (P) // (Q), alors (P) = (Q) (car A  (P)

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 69


et A  (Q))
On en déduit que (P) et (Q) sont sécants. Soit
 = (P)  (Q)
(D) et (P) sont coplanaires
Si (D)  () = {B}, alors () = (AB).
Donc B  P et B  D. Il y a contradiction car
(P)  (D) = .

Par conséquent (D) // () et ()  (P).


Ce qui achève d'établir l'implication I1
Les implications "I1" et "I2" étant vérifiées,
l'enseignant fera énoncer la propriété
suivante:
Propriété
Une droite donnée de l'espace est parallèle à
un plan si et seulement si elle est parallèle à
une droite de ce plan.

L’exploitation du résultat de cette activité


Activité 10 permettra de faire énoncer la propriété
Soit (D1) une droite de l’espace, (P) un plan tel que
(D1) // (P), (D2) une droite parallèle à (D1). suivante :
Démontre que (D2) est parallèle à (P) Propriété
Si une droite (D) de l’espace est parallèle
à un plan (P) alors toute droite parallèle à (D)
est parallèle à (P).
Résultat de l'activité11
Soit A un point de (). La droite (D') passant
Activité 11
par A et parallèle à () est incluse dans (P) et
Soit (P) et (Q) deux plans sécants suivant une droite
(Q). Donc (D') et () sont confondues.
(), (D) une droite parallèle à (P) et à (Q).
L'exploitation du résultat de l'activité
Démontre que (D) est parallèle à ().
permettra de faire énoncer la propriété
suivante.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 70


Propriété
Un droite parallèle à deux plans sécants est
parallèle à leur intersection.

Activité 12 Il s'agit d'établir deux implications


Soit (P1) et (P2) deux plans, (D1) et (D2) deux
droites sécantes de (P1). Hypothèse: (P1) et (P2) sont parallèles
Démontre que (P1) et (P2) sont parallèles si et On distingue deux cas.
seulement si (D1) // (P2) et (D2) // (P2) 1er cas: (P1) et (P2) sont confondus
Dans ce cas le résultat est immédiat.
2ème cas: (P1)  (P2) = 
(D1)  (P1); donc (D1) // (P1) .
Si (D1)  (P2) = {A}, soit (D3) la droite
parallèle à (D1) et passant par A.
On a donc (D3)  (P2) = {B};
d'où (AB) = (D3) et (AB)  (P2).

Donc (D3)  P2 d'où (D3) // (P2).


Il y a contradiction. Donc (D1) // (P2)
De manière analogue, on démontre que
(D2) // (P2).
Réciproquement, considérons l'hypothèse:
(D1) // (P2) et (D2) // (P2)
Démontrons que (P1) // (P2)
• Si (P1) et (P2) sont confondus. Le résultat
est vérifié.
• Si (P1) et (P2) sont sécants suivant une
droite () et (D2) // () donc (D1) // (D2).
• Il y a contradiction ; donc (P1) // (P2).

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 71


Activité 13 L'exploitation du résultat de cette activité
Soit (P 1), (P 2) et (P 3) trois plans de l’espace tels conduira l'enseignant à faire énoncer la
que (P 1) // (P2), et (P 3) // (P 2). propriété suivante:
Démontrer que (P 1) // (P 3) (On pourra raisonner Propriété
par l’absurde)
Deux plans sont parallèles si et seulement si
l’un contient deux droites parallèles à l’autre
et sécantes entre elles.
Remarque
Selon le niveau de la classe le Professeur
pourra être amené à proposer deux activités,
l’une portant sur la première implication et
l’autre sur la seconde implication en vue de
faire émerger la propriété précédente.
Résultat de l’activité13
Si (P1) et (P3) étaient sécants, soit () leur
intersection.
Soit (D1) et (D2) deux droites sécantes de
(P1). On a :
(D1) // (P1) et (D2) // (P1).
De même (D1) // (P 3) et (D2) // (P3)
car (P2) // (P3).
Donc (D1) // () et (D2) // ()
d’où (D1) // (D2). Il y a contradiction. Par
suite (P1) // (P3).
L’exploitation de ce résultat permettra de
faire énoncer la propriété suivante :
Propriété
Deux plans parallèles à un même troisième
sont parallèles entre eux.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 72


Activité 14 Résultat de l’activité 14
Soit A un point donné de l’espace et (P) un plan.
Démontre qu’il existe un plan et un seul passant par • Si A appartient à (P), le résultat est vérifié.
A et parallèle à (P). • Si A (P)

*A

(D2)

(D 1)

Soit (D1) et (D2) deux droites sécantes de (P).


Il passe une seule droite (D3) par A et
parallèle à (D1).
De même, il passe une seule droite (D 4) par
A et parallèle à (D2).
Les droites (D3) et (D 4) sont sécantes en A.

Elles déterminent un seul plan (Q) passant


par A et (Q) // (P), d’après la propriété
découlant de l’activité 12.
Soit (Q’) un plan passant par A et parallèle
à (P). (Q) et (Q’) sont parallèles et ont le
point A en commun. Donc (Q) et (Q’) sont
confondus. Ce qui permet d’énoncer :

Propriété
Par un point donné de l’espace, il passe un et
un seul plan parallèle à un plan donné.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 73


Activité 15 Résultat de l’activité 15
Soit (P1) et (P2) deux plans parallèles de l’espace. 1°) Si (P 2) // (P3) alors (P3) // (P1) et il y a
(P 3) un plan sécant à (P 1). contradiction. Donc (P2) et (P 3) sont sécants.
1°) Démontre que (P2) est sécant à (P3). 2°) (1) et (2) sont coplanaires car
On pose (1) = (P 1)  (P 3) et (2) = (P 2)  (P 3). (1)  (P 3) et (2)  (P3).
2°) Démontre que (1) // (2). Supposons que (1)  (2) = {A}
On a : A  (P1) et A  (P 2) ; donc (P 1) et
(P 2) sont confondus (car (P 1) // (P 2)).
On a donc (1) = (P 1)  (P 3) ;
(2) = (P 2)  (P 3) ; donc (1) et (2) sont
confondues. Il y a contradiction.
Par suite (1) // (2).
Ce qui achève de démontrer la propriété
suivante que le professeur fera énoncer :
Propriété
Si deux plans sont parallèles, tout plan sécant
à l’un est sécant à l’autre et les droites
d’intersection sont parallèles.

Activité 16
Résultat de l’activité 16
Soit (P1) et (P 2) deux plans parallèles. (D) une
Si (P 1) = (P 2), alors le résultat est immédiat.
droite parallèle à (P 1).
Si (P 1)  (P 2) = .
Démontre que (D) est parallèle à (P 2).

Il existe une droite  incluse dans (P 1) telle


que (D) // (). Supposons que (D)  (P 2) =

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 74


{A} donc () coupe (P 2).
On pose ()  (P 2) = {𝐵}
Donc B  (P 1)  (P 2). Il y a contradiction
car (P 1)  (P 2) = .
Donc (D) // (P2).
On a ainsi démontré la propriété suivante que
le professeur fera énoncer :

Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, toute
droite parallèle à l’un est parallèle à l’autre.

Activité 17
Soit (P 1) et (P 2) deux plans parallèles (D) une Résultat de l’activité 17
droite sécante à (P1). (D)  (P 1) = {A}
Démontre que (D) est sécante à (P2). Supposons (D) // (P 2). On a donc (D) // (P 1).
Il y a contradiction et par suite le professeur
fera énoncer :
Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, toute
droite qui coupe l’un coupe l’autre.

Activité 18 Résultat de l’activité 18


On considère le prisme droit ABCDEF représenté
ci-dessous La section du prisme par le plan (IJK) est
F
l’intersection du prisme avec le plan. Il s’agit
E de déterminer l’intersection du plan (IJK)
D
avec chaque face du prisme. On détermine
l’intersection du plan (IJK) avec le plan de
chaque face. On a :
A B (IJK)  (ABD) = (IL) avec L le point
d’intersection de la droite (IJ) avec (AD). En

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 75


I est le milieu de BE, K celui de CF. effet (IJ) // (AB). Or (AB) // (DE)
La droite (IJ) est parallèle à (AB). et (AD)  ABD ; E  (ABD),

Détermine la section du prisme par le plan (IJK). (IJ)  (BE) = {𝐼} . Donc (IJ) et (AD)
sont sécantes car (AD) // (BE). K est le
milieu de CF ; L est le milieu de AD donc
(LK) // (AC). (KI) et (LK) sont deux droites
sécantes du plan (IJK) et (AC) // (LK) ; (CB)
// (IK). Donc (IJK) // (ABC) et I  (ABC).
Donc (IJK)  (ABC) = .
De même (DEF) // (ABC) ;
donc (IJK) // (DEF). Or I  (DEF); donc
(IJK)  (DEF) = .
• (IJK) coupe la face ABED suivant le
segment LI.
• (IJK) coupe la face BEFC suivant le
segment KI.
• (IJK) coupe la face ACFD suivant le
segment LK.
On en déduit que la section du prisme par le
plan (IJK) est le triangle KIL.
La résolution de cette activité a permis
d’appliquer les propriétés relatives aux
droites et plans de l’espace.
Le professeur multipliera ces types
d'activités qu'il proposera aux apprenants.

Activité 19 La résolution de cette activité permettra

Un ballon a été retrouvé sur le plancher de la salle au professeur de faire reconnaître les

décoiffée. positions relatives d’un plan et d’une

Détermine les positions relatives d’un plan et de la sphère.

sphère matérialisée par le ballon.

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 76


Répartition trimestrielle des S.A.
(Classe de secondes scientifiques)

Cette répartition trimestrielle n’est pas la seule possible. Cependant, les professeurs sont
fermement invités à la respecter scrupuleusement pendant les années d’expérimentation.

Période Situation d’apprentissage Temps d’apprentissage

S.A. n° 1…………………. 18 heures (trois premières


semaines de travail)

Premier trimestre (Octobre – S.A. n° 2 ………………… 30 heures (cinq semaines


Décembre) d’apprentissage)

S.A. n° 3 (début)……….. 12 heures (deux semaines


d’apprentissage)

Deuxième trimestre (Janvier S.A. n° 3 (suite)………….. 54 heures (neuf semaines


– Mars) d’apprentissage)

Troisième trimestre (Avril – S.A. n° 3 (suite et fin) …… 31 heures (cinq semaines


Juin) d’apprentissage)

77Guide du programme de mathématiques de la classe de seconde C 77

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