Cours Organisation de Chantier
Cours Organisation de Chantier
Cours Organisation de Chantier
Chantier
Guide de Chantier
Librairie BTP
Contenu
Chapitre 4 : Détermination des effectifs, leur répartition au Chantier et Formalités à accomplir avant
d’ouvrir ..................................................................................................................................... 15
4 – 1 Temps alloué à chaque catégorie de travaux .............................................................. 16
4 – 2 Détermination des effectifs ......................................................................................... 16
4 – 3 Formalités à accomplir avant d’ouvrir un chantier ..................................................... 17
4 – 4 Plan d’installation du chantier ..................................................................................... 17
Chapitre 1 : Organisation Interne Des Entreprises
CHAPITRE I : Organisation Interne Des Entreprises
A pour mission l’exploitation des activités professionnelles de l’entreprise et à cet effet, elle
devra étudier, concevoir, faire exécuter et contrôler les travaux. Ces fonctions sont remplies par des
organes spécialisées parmi lesquelles :
D’une part, le bureau d’études est chargé d’établir après calculs appropriés les plans
d’exécution à partir des plans d’architecture.
D’autre part, le bureau participe également à l’établissement des soumissions pour répondre
aux appels d’offre.
Ce bureau doit être dirigé par un commis d’entreprise ayant sous ses ordres des métreurs et
des aides métreurs. Ce service est charger de chiffrer les commandes d’après les plans, de consulter
fournisseurs et ou des traitants, de rédiger les attachements, d’établir les situations mensuelles de
travaux et les mémoires.
Il est dirigé par un ingénieur, chefs des travaux et secondé par des conducteurs des travaux
qui donnent des ordres aux chefs chantiers qui eux dirigent le personnel d’exécution proprement dit.
Ce service est chargé de mobiliser et ouvrir des chantiers, de faire exécuter les travaux selon
les plans fournis et les règles de l’art et en respectant les plannings, les prix et temps impartis
découlant du marché traité.
Dans certaines entreprises, tout chantier important est mené par un directeur de travaux
disposant sur place d’un personnel varié : métreurs, dessinateurs, comptables, conducteurs.
I-I-4 Bureau des méthodes :
Les études de prix en liaison avec les services précédents et à l’aide des documents de
chantiers : chiffrer les ouvrages élémentaires, les temps élémentaires qui serviront pour les
futures soumissions ;
L’établissement des documents de préparation de chantier (dossier de lancement). Cette
activité essentielle se traduit :
En plannings divers d’ordonnancement et d’exécution (approvisionnements, rotation d’équipes
spécialités et de matériel)
En plans d’aménagement général
En fiches d’instructions détaillées sur les modes opératoires avec intégration des dispositifs de
sécurité dans le processus d’exécution (organisation des postes de travail
En documents permettant de mieux suivre la marche des travaux et de rendre ceux-ci plus
efficients
Ce service peut grouper, outre celui de la mécanique, divers ateliers spécialisés, chargés de
fabriquer des coffrages et outillages spéciaux
Il peut être, selon les entreprises, soit sous l’autorité du secrétaire générale , soit sous celle du
directeur technique, soit érigé en société affiliée qui loue son matériel aux divers chantiers.
Le bureau d’approvisionnements peut être rattaché au service matériel. L’ensemble est dirigé
par un ingénieur.
Chapitre 2 : Etudes Preparatoires A L’ouverture D’un Chantier
CHAPITRE II : Etudes Préparatoires A L’ouverture D’un Chantier
C’est à la fois le lieu où l’on construit, et la réalisation mène de la construction projetée, dans
un délai donné. Un chantier est limité dans le temps et dans l’espace et sera pratiquement toujours
différent des chantiers précédents. Il faut donc chaque fois repenser le problème de son organisation.
Dans la pratique courante, le futur client -maître de l’ouvrage -décide de faire construire un
ouvrage. Il s’adresse à cet effet soit un architecte, soit directement à un entrepreneur, en lui indiquant
ses intentions : but visé, caractéristiques essentielles de la construction envisagée sur un terrain
donné, et le charge de l’étude complète du projet.
Relever ensuite sur le projet de planning général de coordination, le nombre de jours ouvrables
respectivement affecté à chacune des séries d’interventions bien définies : connaissant la durée
moyenne de la semaine de travail :
Voici un exemple :
Terrassement : fouille pour puits y compris blindage 1056 heures allouées à dépenser en 15
jours ouvrables soit environ 70 heures /jour. Il nous faudra 8 ouvriers travaillant 8.5 heures à 9
heures par jour soit 4 équipes de 2 hommes attaquant simultanément 4 puits et l’on peut décider
la quantité de travail.
Les techniciens chargés de la répartition des effectifs doivent avoir à l’esprit tout ce qui va à
l’encontre du respect d’un planning main d’œuvre, les aléas propres à la profession :
La difficulté de trouver des ouvriers compétents, qualifiés
La variation des horaires avec les saisons
Les intempéries, l’absentéisme, la main d’œuvre saisonnière
Les défaillances du matériel
b) Déterminer le crédit d’heures que l’on peut consommer, dépenser chaque jour, soit :
h= H/J
Du coté administratif
Tout lieu de travail occupant au moins 10 salariés pendant une semaine doit être légalement
déclaré. Il existe trois formules de déclaration
Avoir l’autorisation :
La grue étant installée, l’entreprise fait procéder, par un organisme agrée par l’état, de son
choix aux essais statiques et dynamiques. Si le résultat de ces épreuves est satisfaisant, l’entreprise
peut faire fonctionner la grue dans les 24 heures.
Transports exceptionnels :
Si la mise en route des travaux nécessite l’acheminement vers le chantier d’engins lourds,
une demande doit être adresser à la DLEP
Il faut contacter suffisamment à l’avance les divers services et entreprises (eau, électricité,
postes et télécommunications, les ponts et chaussées ou l’architecte Voyer pour les égouts
Chapitre 3 : L’amenagement General Du Chantier : On
S’installe
CHAPITRE III : L’AMENAGEMENT GENERAL DU CHANTIER : ON S’INSTALLE
Le plan d’installation n’est qu’une pièce parmi d’autres du dossier de préparation de chantier,
mais son élaboration dépend étroitement des décisions prises dans les autres secteurs de
l’organisation de l’exécution. Ainsi l’importance des aménagements découle :
Le plan de masse indique l’importance des bâtiments à construire et les dépenses disponibles.
Ainsi l’on peut être amené à pré fabriquer à l’extérieur, en usine, les armatures et le béton, solution
qui s’avère d’ailleurs fort rentable dans la plupart des cas.
En effet, la topographie du terrain peut obliger à adopter des solutions particulières, surtout
dans le cas des chantiers de travaux de génie civil. De même les viabilités existantes ou non,
conditionneront les installations. Les propriétés jouxtantes peuvent imposer les suggestions
particulières.
III-1-4 Méthodes d’exécution prévues auxquelles est lié le choix du matériel à utiliser par
exemples :
Il faut réfléchir face à un plan de masse sur lequel apparaissent les espaces disponibles, les
conditions de site et les ouvrages de V.R.D. qui seront réalisées avant l’ouverture du chantier
éventuellement
Nous aurons ainsi une image instantanée, outre de la topographie des lieux , les diverses
possibilités de mettre en œuvre l’avancement des travaux en particulier au moment des fouilles en
pleine masse, où l’installation de chantier pose souvent des problèmes difficiles à résoudre.
Sur nos chantiers tels qu’ils sont conçus et menés actuellement, l’engin de levage est le porte
clé de la productivité. Selon leur nombre, leurs caractéristiques respectives et leur positionnement ,
les grues vont délimiter les espaces appelés aire de balayage, et toutes les décisions suivantes devront
à notre avis, être prises en fonction de cette zone circonscrite : il est évident que pour éviter les
manutentions manuelles répétées, les stockages de matériaux et produits ouvrés devront se faire à
l’intérieur de l’espace balayé alors qu’au contraire, les abris des ouvriers, les espaces de ferraillage se
trouveront en dehors de l’aire de balayage.
Le poste de fabrication du béton est la deuxième œuvre vive de la plupart des chantiers
actuels, celle qui réalise de l’ouvrage productif payant : un jour de collage de planchers ou de voiles,
est un jour bénéfique si le chantier a été bien agencé, et de l’installation rationnelle de ce poste
dépendra en grande partie la réussite de l’ensemble de chantier. Disons par le moment que deux
principes contradictoires s’affrontent. D’une part, le poste de fabrication de béton est celui qui exige
un approvisionnement continuel, parfois journalier : il serait préférable que le parc à granulats et le
silo de ciment soient le plus près possible des voies d’accès extérieures au chantier afin d’éviter des
manœuvres intempestives de camions à l’intérieur, solution qui économise en outre l’espace
disponible.
D’autre part, le béton malaxé doit pouvoir être acheminé le plus rapidement possibles vers les
coffrages, et si sa reprise directe à la grue a été prévue, la bétonnière devrait se trouver au moins sur
la périphérie de l’aire de balayage, ce qui implique actuellement le choix d’une grue pouvant lever à
bout de la flèche, la gâchée de béton correspondant à la capacité du malaxage de la bétonnière.
Longtemps il a été le parent pauvre du bâtiment, alors qu’il peut devenir le poste ayant le plus
de productivité, même dans une entreprise moyenne.
Trop, souvent encore au moment de dessiner le plan général d’aménagement, on ne pense à ce poste
qu’après tout le reste, sans doute parce qu’il s’accommode à toutes les situations. Dans quelles
conditions travaillent lamentables travaillent souvent les ferrailleurs sur les chantiers. Aujourd’hui
surtout sur les chantiers disposant peu de place ce poste a tendance à disparaître : de nombreuses
usines de préfabrication naissent, se développent et nous pensons que même l’entreprise moyenne qui
veut survivre , devrait avoir son atelier de préfabrication alimentant ses divers chantiers.
Il serait souhaitable que les locaux avoisines les vois d’accès mais là encore les conditions de
site et de déroulement des travaux imposeront souvent des solutions provisoires plus ou moins
valables, les solutions définitives n’étant réalisées qu’une fois le bâtiment sorti de la terre.
Les surfaces à prévoir varie avec le les effectifs, mais on peut réduire en édifiant des locaux
superposés ou en utilisant des baraques fonctionnelles.
Les vois de circulation seront les plus directes et les plus courtes possibles en fonction des
emplacements choisis pour les postes à desservir. Véhicules et piétons auront leurs chemins
respectifs, ne se recoupant pas dans la mesure du possible
Nécessairement elles se trouvent dans l’aire de balayage de la grue pour tous les matériaux et
produits ouvrés à manutentionner. Leur nombre doit être limité : une même aire peut servir à déposer
successivement plusieurs produits mis en œuvre à des époques différentes et cela doit être prévu
pour le planning d’approvisionnement. La fréquence et ‘importance des livraisons conditionneront les
surfaces les surfaces à réserver, mais chaque aire sera bien délimitée, sinon c’est la pagaille et chaque
jour le désordre ira en s’accroissant. Surtout prévoyez les aires pour les corps d’état secondaires.
Nous donnons un exemple dans le tableau III-1. Il faut adopter des symboles conventionnels
ou bien la numérotation pour désigner les diverses installations.
NUMEROTATION DESIGNATION
01 Grue
02 Bétonnière
04 Compresseur
05 Réservoir d’eau
07 Poste de ferraillage
08 Poste de coffrage
09 Parc tubes
10 Parc matériel
Disons tout de suite que les principes énoncés ci-dessous ne sont pas toujours applicables,
mais on doit s’en inspirer en les conciliant au mieux avec les exigences propres au chantier
considérée. C’est ce que nous essayons de faire apparaître en étudiant divers exemples pratiques.
Une fois le plan d’aménagement dessiné, il faut établir divers documents pratiques, destinés
soit à faciliter la mise en place rapide des installations, soit à permettre un contrôle immédiat des
dépenses occasionnées par cette phase non productive de l’exécution du contrat :
Par exemple :
Coffrage des poteaux du 1er au 9ème étage : Temps global alloué : 2592 heures en 72 jours ouvrables, soit 36
heures/J ce qui correspondra à 2 équipes comprenant chacune un compagnon et un aide, c'est-à-dire 4 hommes
travaillant 9 heures /jour ;
En résumé, retenons que pour calculer un effectif, 3 données sont nécessaires à savoir,
Le temps unitaire de la tâche concernée : TU
La quantité à réaliser : Q m2
La durée du travail prévue sur le planning soit J jours
- a) Calculer le crédit total d’heures alloué à cette tâche : H = TU x Q
- b) Déterminer le crédit d’heures que l’on peut consommer, dépenser chaque jour, soit :
h = H/j
- c) Déterminer l’effectif et cela selon la durée pour la journée de travail
E=h/8
Longtemps il a été le parent pauvre du bâtiment, alors qu’il peut devenir le poste ayant le plus de
productivité, même dans une entreprise moyenne, si on songe à l’organiser rationnellement.
d) Les locaux sociaux et de service et voies de circulation,
Le choix de l’implantation des bureaux et baraquements pour le personnel se fera, compte tenu de la place
disponible, hors de l’aire de balayage de la grue et simultanément avec l’implantation des voies de circulation
pour les véhicules et les piétons. Il serait souhaitable que les locaux avoisinent les voies d’accès ;
Les surfaces à prévoir au sol varient avec les effectifs, mais on peut réduire en édifiant des locaux
superposés ou en utilisant des baraques fonctionnelles préfabriquées pouvant même éventuellement être
déplacées au cours de l’exécution du chantier par simple levage à la grue.
Les voies de circulation seront les pus directes et les plus courtes possibles en fonction des emplacements choisis
pour les postes à desservir. Sur les chantiers qui s’y prêtent un circuit à sens unique pour les camions peut
s’avéver intéressant mais cela mobilise beaucoup d’espace.
Véhicules et piétons auront leurs chemins respectifs ne se recoupant pas dans la mesure du possible.
Nécessairement elles se trouvent dans l’aire de balayage de la grue pour tous les matériaux et produits mis en
œuvre. Leur nombre doit être limité.