Document (3) 2
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Le produit est imposable au titre de l’exercice au cours duquel a lieu la livraison, soit en 2016.
La clause de réserve de propriété n’a aucune influence sur le fait générateur de l’impôt, c’est-
à-dire la date de livraison.
Par conséquence, aucune correction fiscale ne doit être apportée, puisque l’opération est déjà
constatée.
Le produit ne doit être comptabilisé qu’à la livraison, soit en 2017. Une déduction fiscale de 7
600 000 F doit être effectuée en 2016.
L’immeuble ne figurant pas à l’actif de l’entreprise, les loyers ne sont pas imposables dans la
catégorie de l’impôt sur les sociétés mais dans la catégorie des revenus fonciers. Ils doivent
donc faire l’objet d’une déduction fiscale (4 500 000).
4. Abandon de créance.
En principe, la disparition d’une dette augmente la valeur de l’actif net et dégage un profit
imposable. Dans le cas d’espèce, la créance non recouvrée (5 000 000) doit faire l’objet d’une
réintégration fiscale et être enregistrée en produit exceptionnel. En d’autres termes, l’abandon
de créance devient un produit imposable pour le bénéficiaire, c’est-à-dire le client.
5. Dégrèvement d’impôts.
Lorsque le dégrèvement concerne un impôt non déductible (Impôt sur les sociétés), il n’est pas
imposable et doit faire l’objet d’une déduction fiscale (3 600 000). En revanche, si le
dégrèvement se rapporte à un impôt déductible (T.V.A grevant une voiture utilitaire), il est
normalement imposable. Dans le cas d’espèce, comme l’opération est déjà comptabilisée,
aucune correction fiscale n’est à effectuer.
6. Subvention d’investissement.
7. Loyers d’immeuble inscrit à l’actif du bilan, mais étalés sur deux exercices.
Lorsqu’un immeuble est inscrit à l’actif du bilan, les loyers provenant de cet immeuble sont
imposables dans la catégorie de l’impôt sur les sociétés. Mais comme les prestations
d’exploitation, les revenus de location deviennent imposables dès lors que la prestation est
exécutée. En d’autres termes, ce sont les loyers courus à la fin de l’exercice qui doivent figurer
dans les produits de l’exercice, peu importe s’ils sont à payer ou si d’autres ont été payés
d’avance. Dans le cas d’espèce, les loyers perçus le 1er novembre 2016 ont été comptabilisés
à cette date. Or, un tiers (1/3) des loyers comptabilisés concernent l’exercice 2017. Sous ce
rapport, une correction fiscale doit être effectuée afin de rattacher le produit du loyer du mois
de janvier (4 000 000 = 12 000 000/3) à l’exercice 2017.
Les indemnités reçues par une entreprise en raison d’un sinistre (vol, incendie …) sont
imposables dans la catégorie de l’impôt sur les sociétés, dès lors qu’elles compensent une
charge déductible due à la perte, à la dépréciation d’élément en stock ou à un manque à gagner.
Dans le cas d’espèce, la société a réalisé un produit imposable non encore constaté. Par
conséquent, une réintégration fiscale (5 000 000 F) doit être effectuée.