Maison Container - Florent Baulard, Capucine Covar
Maison Container - Florent Baulard, Capucine Covar
Maison Container - Florent Baulard, Capucine Covar
Maison container
Rapide, économique et
modulable…
Lancez-vous dans l’aventure !
TABLE DES MATIÈRES
UN NOUVEAU STYLE DE CONSTRUCTION EN VOGUE
LA MAISON CONTAINER
IL ÉTAIT UNE FOIS, UN CONTAINER MARITIME…
Une invention des années 1950
Les di érents types de containers maritimes
LES PREMIÈRES MAISONS CONTAINERS
Un intérêt écologique
Un développement mondial
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Les avantages
Les inconvénients
AVANT DE SE LANCER
NOTRE PROJET UN PEU FOU…
Un gros coup de cœur
LES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES
LE BUDGET ET LE PLANNING
Le budget
Le planning
LA CONSTRUCTION DE NOTRE MAISON CONTAINER
LE GROS ŒUVRE
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Étape 4
Étape 5
Étape 6
Étape 7
Étape 8
Étape 9
LES RÉSEAUX
Étape 1
Étape 2
Étape 3
L’ISOLATION
Quel isolant choisir ?
Étape 1
Étape 2
Étape 3
L’AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Étape 4
Étape 5
LES EXTÉRIEURS
LE STUDIO ANNEXE
CE QU’IL NOUS RESTE À FAIRE
VIVRE DANS UNE MAISON CONTAINER
UNE DÉCORATION PARTICULIÈRE
Garder l’e et container
Une ambiance de voyage
Des pièces claires...
... et chaleureuses
NOTRE RESSENTI
Les questions qui nous sont souvent posées
LES TÉMOIGNAGES D’AUTRES PERSONNES
Anne-Lise & Charles
Alicia & Yann
Françoise & Nicholas
QUEL AVENIR POUR LES MAISONS CONTAINERS ?
PAGE DE COPYRIGHT
UN NOUVEAU STYLE DE
CONSTRUCTION EN VOGUE
Le logement est la première dépense des ménages dans le monde entier.
La population s’accroît et le marché de l’immobilier devient de plus en
plus tendu. Il est donc rare de trouver « chaussure à son pied », ce qui
pousse certaines personnes à construire leur propre cocon…
La maison traditionnelle en parpaings a été la maison la plus construite
durant ces dernières années, mais elle laisse place progressivement à de
nouveaux modes de construction pour le moins atypiques. Parmi ces
nouveaux genres, il existe depuis quelques années, la construction
d’habitation à base de containers maritimes recyclés. Le container, ou
conteneur en français, est bien connu pour son utilisation première : le
transport de marchandises. Depuis la n du e siècle, ces caisses
Antisismique !
Sa conception le rend également antisismique.
Les vibrations et les vents violents ne peuvent
pas altérer sa structure. Les constructions à base
de containers maritimes sont très répandues
dans les pays à risque sismique élevé. Pour la
petite anecdote, un Américain nous a
récemment informés que sa maison était la
seule qui ne s’était pas e ondrée dans son
lotissement lors du dernier tremblement de terre
dans sa région…
LES DIFFÉRENTS TYPES DE
CONTAINERS MARITIMES
Des qualités di érentes
Il existe trois qualités de containers :
Les containers dits « premier voyage » : ce sont des containers qui
n’ont e ectué qu’un seul voyage depuis leur lieu de fabrication (par
exemple, la Chine) jusqu’en France, ils sont neufs.
Les containers dits « qualité A ou TP (travaux publics) » : ces
containers ont une qualité intermédiaire, ils ne sont pas neufs mais sont
de très bonne qualité même s’ils peuvent présenter quelques bosses et
très peu de corrosion.
Les containers dits « qualité C » ou « dernier voyage » : ils sont
réformés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent plus transporter de marchandises,
ils sont en n de vie et sont le plus couramment utilisés pour les
constructions. Nous avons eu recours à des containers « dernier
voyage » pour réaliser notre maison, c’est ce qui fait son charme : des
bosses et des irrégularités.
Le prix du container va dépendre de sa qualité, un container neuf sera
plus cher qu’un container « dernier voyage ».
On trouve aussi di érents types de containers, et en particulier les
containers standard Dry et Dry High Cube.
Les containers standard Dry
Très répandus dans le monde pour les transports maritime, ferroviaire,
uvial et routier pour transporter de la marchandise sèche (cartons,
palettes, sachets, etc.), ils mesurent dans les cas les plus courants 10,
20 ou 40 pieds pour une hauteur de 2,69 m.
Ce type de container est complètement étanche à l’air ainsi qu’à l’eau et
permet une conservation optimale de son contenu. Il dispose de parois
rigides en acier Corten, un acier auto-protecteur qui lui permet de
résister aux conditions atmosphériques. De plus, ce genre d’acier o re
une propriété avantageuse puisqu’il se dilate deux fois moins que
l’aluminium. On compare souvent sa dilatation à celle du béton.
Le sol est fait à base de plancher en contreplaqué marine ou de plaques
d’aggloméré de 28 mm.
Le container Dry comporte 8 coins ISO (International Standardisation
Organisation) situés à chaque angle extérieur. Ces coins servent à
faciliter le remorquage du container au camion, à la grue ou au navire.
Le but étant de standardiser la manutention des containers dans tous les
ports du monde ainsi que le transport terrestre.
Tous les containers Dry sont équipés de portes doubles verrouillables
par 4 crémones verticales et sécurisables par un cadenas. Ces portes
sont munies de joints, ce qui les rend totalement étanches.
La tare à vide, le poids maximal en charge et de chargement autorisé,
ainsi que le volume apparaissent sur la porte extérieure droite du
container.
Sur le bas de la porte gauche extérieure se trouve une plaque
d’immatriculation, c’est le certi cat de navigabilité du conteneur, valable
5 ans après la date de construction, puis renouvelable tous les 30 mois.
Un container appelé « dernier voyage » signi e que son certi cat de
navigabilité est valable 6 mois (le temps de faire un dernier voyage).
Chaque container est identi é à l’aide de chi res et de lettres qui
retracent son parcours. Les containers ISO certi és comprennent :
4 lettres permettant d’identi er le propriétaire ;
6 chi res correspondant au numéro propre du container ;
4 lettres ou 4 chi res indiquant le type de container.
Les dimensions intérieures et extérieures varient du fait de la structure
du container. Et comme on nous l’a beaucoup demandé, voici les
di érentes caractéristiques des containers standard Dry, ou containers
fermés.
Volume : 17,88 m3
Surface : 6,62 m2
Tare (à vide) : 1 420 kg
Poids net max. : 10 160 kg
Dimensions intérieures
Longueur : 2,82 m
Largeur : 2,35 m
Hauteur : 2,39 m
Dimensions extérieures
Longueur : 2,99 m
Largeur : 2,43 m
Hauteur : 2,59 m
CONTAINER 20 PIEDS
Volume : 33,13 m3
Surface : 13,86 m2
Tare (à vide) : 2 310 kg
Poids net max. : 21 000 kg
Dimensions intérieures
Longueur : 5,89 m
Largeur : 2,35 m
Hauteur : 2,39 m
Dimensions extérieures
Longueur : 6,05 m
Largeur : 2,43 m
Hauteur : 2,59 m
CONTAINER 40 PIEDS
Volume : 67,58 m3
Surface : 28 m2
Tare (à vide) : 3 680 kg
Poids net max. : 26 600 kg
Dimensions intérieures
Longueur : 12,03 m
Largeur : 2,35 m
Hauteur : 2,39 m
Dimensions extérieures
Longueur : 12,19 m
Largeur : 2,43 m
Hauteur : 2,59 m
Volume : 76,30 m3
Surface : 28 m2
Tare (à vide) : 4 000 kg
Poids net max. : 30 400 kg
Dimensions intérieures
Longueur : 12,03 m
Largeur : 2,35 m
Hauteur : 2,69 m
Dimensions extérieures
Longueur : 12,19 m
Largeur : 2,43 m
Hauteur : 2,89 m
Volume : 89 m3
Surface : 31,80 m2
Tare (à vide) : 4 820 kg
Poids net max. : 30 420 kg
Dimensions intérieures
Longueur : 13,55 m
Largeur : 2,43 m
Hauteur : 2,69 m
Dimensions extérieures
Longueur : 13,71 m
Largeur : 2,50 m
Hauteur : 2,89 m
Viabilisation du
4 000,00 € Nécessite des engins
terrain
Aménagements
15 837,56 € Oui
intérieurs
Grillage et
2 359,94 € Oui
clôture
Taxe
6 000,00 € X
aménagement
Marge 10 000,00 € X
> J - 11 mois
La première étape pour nous a été le nettoyage du terrain : abattage des
arbres, broyage des branches, débroussaillage, tonte, etc.
L’équipement nécessaire
Tronçonneuse
Râteau à feuilles
Débroussailleuse
Tondeuse
Broyeur de végétaux (nous avions loué la plus grosse machine du
marché a n de pouvoir broyer des arbres et des branches mesurant
jusqu’à 210 mm de diamètre)
Notre terrain mesure 800 m2 soit 8 ares. Il accueillait une bonne dizaine
d’arbres et plus particulièrement 6 sapins de plus de 15 m de haut et un
noyer qui se situait très près de la maison voisine. Il a fallu abattre une
grande partie de ces arbres qui étaient pour la plupart très malades. Ces
travaux ont été réalisés avec le père de Florent, qui s’est encordé dans
chaque arbre et a procédé à leur démontage petit à petit. Il a fallu une
journée complète pour abattre tous les arbres et deux grosses journées
pour tout broyer et évacuer.
De plus, nous avions acheté notre terrain avec une construction
existante : un cabanon en bois plutôt imposant, mesurant environ 30 m2
au sol, sur deux niveaux avec une charpente en bois et des tuiles. Il a
donc fallu abattre cet ouvrage avant de pouvoir creuser les fondations de
la maison. C’est notre terrassier qui s’est chargé de cette mission, car
avec une pelle mécanique, les travaux étaient beaucoup plus rapides, et
surtout plus sécurisés. Les gravats ont ensuite été débarrassés par ses
soins.
ÉTAPE 2
LES FONDATIONS
> J - 10 mois
Nous avons fait appel à une entreprise de terrassement qui s’est chargée
de décaisser le terrain à l’emplacement de la maison sur environ 80 cm
par rapport au niveau ni. Pourquoi 80 cm ? C’est la hauteur de notre
vide sanitaire.
Nous avons choisi de faire un vide sanitaire, car cette solution était plus
économique et nous permettait de pouvoir passer nos alimentations et
évacuations progressivement par ce sous-sol. De plus, nous voulions par
la suite isoler les containers par le dessous pour obtenir une isolation
optimale.
> J - 9 mois
Une fois l’ensemble coulé et les temps de
séchage respectés, nous étions prêts à
recevoir nos 6 containers. La date de
livraison était prévue pour le 6 juillet
2020.
L’équipement nécessaire
Casques de chantier
Gants
Gilets jaunes
Panneaux de circulation (si
perturbée)
Échelle (pour monter sur les
containers a n de pouvoir les attacher
à la grue)
Attention, le chau eur de la grue ne
prendra pas la responsabilité d’attacher
vos containers. Il ne fournit que la prestation de levage.
Les containers sont arrivés à intervalles réguliers d’environ 1 heure, ce
qui nous laissait le temps d’attacher les containers par leurs coins à la
grue et de les positionner sur les fondations.
Nous avons commencé par la pose des containers les plus éloignés de la
grue pour nir par ceux qui étaient plus proches de la zone de
manutention.
En une seule demi-journée, notre maison était « sortie de terre », à la plus
grande surprise des voisins… Voici donc une maison hors d’eau, hors
d’air, en très peu de temps. Et vous pouvez démarrer les travaux dans la
foulée !
Seuls les voisins proches avaient été prévenus, je vous laisse imaginer la
surprise des riverains et des habitants du village en voyant tout cet
attirail. Nous ne pensions pas que tous ces convois prendraient autant
de place, aussi bien sur la route que sur notre terrain. Imaginez-vous
plusieurs poids lourds dans la même rue, une grue de plus de 10 m de
long qui déplace des containers de 12 m de long… Certains ont même
assisté à la livraison du début à la n depuis le trottoir ou depuis leurs
fenêtres. Un mélange de surprise, d’étonnement ou même de
consternation pouvait se lire sur leur visage… Aujourd’hui, tout le monde
est bien rassuré : les containers ne sont pas restés à l’identique, ils ont
bien pris l’aspect d’une maison moderne.
> J - 9 mois
Une fois les containers en place, vous
devrez les assembler entre eux a n qu’ils
ne fassent qu’un seul ensemble. Cette
étape est importante en cas de
mouvement du terrain. En e et, au cours
des années, le terrain peut bouger et
alors générer des problèmes de structure.
L’équipement nécessaire
Perceuse de qualité (avec des
mèches solides)
Poste à souder et son équipement de
sécurité
Tiges letées et écrous
Morceaux de tôle récupérés lors de
la découpe des containers
Nous avons décidé de boulonner les
containers entre eux par la partie haute.
Nous avons percé les longerons (carré métallique situé au niveau des
arêtes de chaque container – il constitue son armature) de tous les
caissons pour ensuite y insérer une tige letée ainsi que deux rondelles
et écrous de part et d’autre de chaque container. Cette opération a été
e ectuée tous les 2 ou 3 m. Les containers sont alors assemblés deux par
deux par le dessus. Vous pouvez également e ectuer cette opération par
le dessous depuis le vide sanitaire, si vous le souhaitez.
Les containers peuvent également être scellés aux fondations et
plusieurs solutions sont alors envisageables :
Fixer une platine sur la fondation en béton et venir souder le bas du
container sur la platine.
Fixer une équerre sur la fondation et visser le container avec une vis
autoforeuse ou une tige letée et son écrou.
En cas de fondation sous forme de radier ou de vide sanitaire
maçonné, vous pouvez également noyer tout le tour des containers dans
un béton a n de bloquer l’ensemble sur place.
De plus, nous avons décidé de souder les containers entre eux depuis le
toit. Des morceaux de tôles ont été récupérés des découpes intérieures
a n de souder les containers entre eux. Il est possible de souder
plusieurs morceaux de tôles sur la longueur à intervalles réguliers ou
bien sur toute la longueur.
ÉTAPE 5
L’OUVERTURE DES CONTAINERS
> J - 9 mois
Nous avons ensuite décidé d’attaquer l’ouverture des containers entre
eux, a n de pouvoir circuler facilement d’un container à un autre. Cette
étape a été la plus di cile pour nous parce qu’il faisait très chaud cet
été-là et qu’elle impliquait d’être protégé de la tête aux pieds.
L’équipement nécessaire
Meuleuse ou découpeur plasma
Laser 3D
Masque de protection
Bandes d’étanchéité bitumineuse
La découpe de la tôle
Deux solutions sont possibles :
L’utilisation d’une meuleuse (ou disqueuse) : un tarif abordable, et
une machine qui vous sera utile sur le long terme. La découpe de la tôle
sera précise, si vous prenez le temps de marquer les découpes au laser
au préalable. En revanche la meuleuse est bruyante et reste très
dangereuse. Capucine a reçu un morceau de disque sur la jambe, elle
sera tatouée à vie…
L’utilisation d’un découpeur plasma : outil coûteux, mais beaucoup
moins dangereux qu’une meuleuse. La découpe sera moins précise, car
elle suivra le mouvement de votre bras donc même si vous n’avez pas
abusé avec l’apéro de la veille, il sera compliqué de suivre une découpe
rectiligne.
De notre côté, nous avions choisi une meuleuse de 230 mm de diamètre
et assez puissante. À l’aide d’un laser 3D, nous avons dessiné toutes les
ouvertures sur la tôle des containers puis procédé à la découpe. La tôle
mesure 2,5 mm d’épaisseur, mais lorsque les containers sont accolés, il
faut penser que vous aurez 5 mm à découper…
Cette étape a été assez longue puisqu’il a fallu compter environ 3 ou
4 jours à deux pour la découpe. Les morceaux de tôle sont assez lourds et
pas toujours simples à manipuler. En revanche, la réalisation de cette
étape est très satisfaisante, car les pièces et les volumes se dessinent.
L’étanchéité des containers
Attention, une fois les découpes e ectuées, les containers ne sont plus
étanches et peuvent laisser passer l’eau de pluie entre eux. Pour pallier
ce problème, nous avons investi dans des rouleaux de bandes
d’étanchéité bitumineuse à coller. Il nous a alors su de coller ce produit
sur le toit des containers et à la jonction de deux « boîtes » en le
chau ant au préalable.
Aïe, ça plie…
Une fois le container ouvert en totalité, il est
possible que ce dernier échisse légèrement. Pas
de panique, c’est tout à fait normal. Il faut savoir
que c’est l’intégralité de la structure du
container qui fait sa solidité. Si vous lui enlevez
une partie, il est certain que ce dernier sera
fragilisé.
Pour renforcer le tout, nous avons décidé
d’installer un gros morceau de métal (IPN) de
160 mm de haut dans la largeur des deux
containers ouverts. Cet IPN est posé à
l’horizontale et soudé sur deux poteaux aux
extrémités. Nous avons décidé de renforcer
seulement la structure des containers ouverts sur
toute leur longueur.
ÉTAPE 6
LA CRÉATION ET LA FERMETURE DU VIDE
SANITAIRE
> J - 9 mois
Rappelez-vous, les containers ont été posés sur des pieux en béton de
80 cm de haut. Nous avions donc besoin de combler tout le tour du vide
sanitaire avant de pouvoir remblayer la terre. Après quelques recherches
préalables, nous avions remarqué que plusieurs constructions containers
dans des pays étrangers utilisaient la tôle issue de la découpe des
containers pour créer un mur de soutènement tout autour du vide
sanitaire. Pour nous, cette idée était idéale : économique (la matière
première était disponible), rapide, e cace et solide.
L’équipement nécessaire
Poste à souder
Marteau ou massette
Meuleuse
Morceaux de tôle récupérés des containers
Fers à béton
Feuillards en acier et vis
Natte de protection en plastique
Nous avons donc découpé des morceaux de tôle de 90 cm de haut qui
venaient s’appuyer sur des fers à béton de 20 mm de diamètre plantés
dans le sol à une profondeur de 40 cm et soudés en partie haute sur le
container.
Les tôles ont ensuite été xées mécaniquement sur les fers à béton à
l’aide de feuillards en acier et de vis. L’ensemble est très solide, et
comme dirait l’autre, « celui qui a perdu sa grand-mère ne viendra pas la
chercher ici ».
Nous avons ensuite placé une natte de protection en plastique de
soubassement entre la tôle et la terre de remblai a n d’empêcher le
contact entre l’acier et l’humidité extérieure.
ÉTAPE 7
LA POSE DES MENUISERIES
> J - 8 mois
Cette partie nous a donné du l à retordre. Nous avions pas mal de
questions au sujet de l’installation des portes, des fenêtres et des baies.
L’équipement nécessaire
Laser
Meuleuse ou découpeur plasma
Bois OSB marine de 22 mm
Équerres
Visseuse
Cet aménagement s’est passé en 3 étapes principales :
la découpe de la tôle,
la mise en place de renforts,
la pose de la menuiserie.
La découpe de la tôle
Nous avons utilisé un laser pour pouvoir tracer directement sur le
container les dimensions de la menuiserie en prenant à chaque fois 5 cm
en plus sur la largeur et sur la hauteur. Il est important de garder un peu
de marge pour plus tard. Ensuite, nous avons sorti la fameuse disqueuse
et commencé à découper la ferraille. Voici ce que nous avons obtenu.
> J - 7 mois
Pour pouvoir xer notre isolation
extérieure et le bardage, nous avons
décidé de créer une ossature en bois tout
autour de la maison. L’idée était alors de
souder plusieurs équerres sur les
containers a n de pouvoir venir visser
des madriers verticaux sur toute la
hauteur de la construction. Chaque
morceau de bois devait être xé sur
3 équerres. Les madriers choisis
mesuraient 4 m de longueur par 16 cm
de largeur sur 4 cm d’épaisseur. Les
16 cm correspondent à l’épaisseur de
notre isolation extérieure.
L’équipement nécessaire
Équerres
Madriers en bois L 400 x l 16 x Ép. 4 cm
Vis autoforeuses
Poste à souder
Il a donc fallu installer cette ossature à
intervalles réguliers de 1,20 m et
parfaitement de niveau. Ces mêmes
pièces de bois serviront plus tard de
support pour notre charpente et de
départ pour nos acrotères (relevés de
toiture).
En partie basse, nous installerons plus tard une grille anti-rongeurs en
aluminium pour éviter l’intrusion de ces petites bêtes dans notre isolant.
ÉTAPE 9
LA TOITURE
> J - 7 mois
La toiture de notre maison en containers a été réalisée en deux temps :
la création d’une charpente en bois ;
la pose de l’étanchéité.
Nous avons souhaité recréer une ossature en bois sur le toit des
containers pour plusieurs raisons.
La première était de réaliser une structure avec une pente qui
permettrait à l’eau de pluie de s’évacuer correctement. Les containers
étant posés de niveau sur les fondations, l’absence de pente
d’écoulement ferait stagner l’eau sur le toit, et ce n’est franchement pas
conseillé pour la structure.
La deuxième raison est que nous ne voulions pas entendre l’eau de pluie
tomber. Malgré l’isolation en polyuréthane sur le toit, on nous avait
avertis qu’il serait fort probable que nous entendions l’eau de pluie
frapper notre construction. Aujourd’hui, nous pouvons vous con rmer
que cela fonctionne car, grâce à notre structure en bois, nous
n’entendons strictement rien.
La dernière des raisons est que nous souhaitions copier le principe d’une
toiture froide : une toiture plate dont l’isolant est placé sous le support
d’étanchéité, avec une lame d’air ventilée interposée. Ce principe permet
de garantir une meilleure isolation de l’habitation.
Nous avons commandé auprès de notre fournisseur des chevrons en
bois de 10 cm x 10 cm qui mesuraient toute la largeur de notre toiture.
Ces chevrons ont été espacés les uns des autres de 60 cm.
Cet ensemble repose quant à lui sur des madriers en bois de di érentes
hauteurs tous les 1,20 m, a n de reproduire notre pente de 3 %. Sur cette
ossature, nous sommes venus visser des plaques de bois contrecollé
(OSB).
Une entreprise spécialisée a par la suite installé une étanchéité
bitumineuse en bi-couche sur ces plaques. Il est également possible
d’installer une membrane PVC, ou EPDM, en lieu et place des rouleaux
de bitume.
Les réseaux
Pour la mise en place des di érents réseaux,
rien d’exceptionnel, tout est similaire à une
installation traditionnelle.
ÉTAPE 1
L’ÉLECTRICITÉ
> J - 3 mois
Nous avons pro té de notre vide sanitaire pour passer un maximum de
tuyaux et de câbles. Notre local technique se situe dans notre buanderie.
> J - 3 mois
Comme dans toutes les constructions neuves, l’installation d’une VMC
(ventilation mécanique contrôlée) est obligatoire et indispensable au
bon équilibre de la maison.
Plusieurs types de VMC existent sur le marché :
La VMC simple ux autoréglable : la ventilation est constante dans la
maison, de faible coût.
La VMC simple ux hygroréglable : la ventilation varie en fonction
du taux d’humidité dans la maison grâce à di érents capteurs situés
dans les bouches d’extraction ou dans les bouches d’entrée d’air, de coût
modéré.
La VMC double ux : cette ventilation est à l’heure actuelle la plus
aboutie. Les entrées et sorties d’air sont contrôlées et les calories de l’air
vicié sont récupérées a n de pouvoir injecter de l’air neuf à température
ambiante. Cette fonction limite au maximum les déperditions d’énergie
à cause du renouvellement de l’air, de coût important, il s’agit d’une
installation plus compliquée.
Nous avons choisi d’installer deux VMC simple ux hygroréglables aux
deux extrémités de la maison. Encore une fois, il a été assez compliqué
de camou er les moteurs et les conduits du fait de notre choix de
conserver un maximum de tôle apparente. Les conduits passent donc en
vide sanitaire, et dans nos caissons situés au plafond entre deux
containers. Les moteurs sont quant à eux cachés dans les doublages de
nos WC suspendus.
ÉTAPE 3
LE CHAUFFAGE
> J - 3 mois
Plusieurs solutions sont possibles concernant le choix du chau age dans
une maison container.
De notre côté, nous avons décidé de mettre en place une pompe à
chaleur dans le vide sanitaire et d’installer des consoles de climatisation
dans la maison qui sont capables de sou er de l’air chaud et de l’air
froid. Dans certaines pièces comme le bureau ou la salle de bain, nous
avons installé des radiateurs électriques d’appoint.
Pourquoi avoir fait ce choix ? Les étés étant de plus en plus chauds, nous
souhaitions vraiment pouvoir refroidir la maison en cas de canicule. Les
autres systèmes de production d’énergie permettent uniquement de
chau er la maison.
L’eau chaude sera produite par le moyen d’un ballon d’eau chaude
thermodynamique. C’est un ballon qui produit de l’eau chaude grâce à
une petite pompe à chaleur intégrée dans l’appareil.
Il vous est également possible d’installer un chau age au sol couplé à
une pompe à chaleur ou encore un poêle à bois ou à granulés, comme
dans toute maison neuve.
L’isolation
L’une des étapes les plus importantes de ce
genre de constructions est assurément
l’isolation, tant extérieure qu’intérieure.
QUEL ISOLANT CHOISIR ?
Plusieurs solutions s’o rent à vous a n d’isoler votre maison container.
Isolation par l’extérieur avec de la laine de roche
Ce matériau est fabriqué à partir d’un élément naturel issu de l’activité
volcanique, le basalte. Il a la particularité d’être un bon isolant
thermique, phonique et est également résistant au feu.
Isolation intérieure par ouate de cellulose
La ouate est issue du recyclage de journaux et de la valorisation de
déchets de scierie et de chute de papeterie. Elle peut être insu ée,
projetée ou encore posée en panneaux. Ce matériau est peu sensible au
feu, un bon régulateur d’humidité, peu dégradable dans le temps, et un
bon isolant acoustique.
Isolation extérieure et intérieure avec de la laine de verre
La laine de verre est obtenue par fusion de sable et de verre recyclé. Elle
est l’isolant le plus utilisé en France du fait de son coût peu élevé par
rapport aux autres. Toutefois, son écobilan est médiocre et elle est
di cilement recyclable.
Laine de
3,15 € 2,8
verre
Laine de
2,85 €€ 2,3
roche
Polystyrène
2,6 €€ 3,5
extrudé
> J - 6 mois
L’équipement nécessaire
Panneaux de polyuréthane de 1 x 1,20 m, Ép. 16 cm
Panneaux de polyuréthane de 1 x 1,20 m, Ép. 10 cm
Mousse de polyuréthane expansive
Scie à isolant
Maillet
A n d’avoir l’isolation la plus performante possible, nous avons choisi
d’isoler nos containers essentiellement par l’extérieur avec des panneaux
de polyuréthane revêtus d’une feuille d’aluminium, de manière à
constituer une enveloppe complètement fermée.
Cet isolant présente de nombreux atouts mais aussi quelques
inconvénients.
Atouts des panneaux de polyuréthane
C’est à ce jour le meilleur isolant thermique pour une épaisseur donnée.
Sa mise en œuvre est très facile du fait de son poids très faible et de ses
dimensions en panneaux de 1 x 1,20 m. Il est adapté aux milieux humides
et résiste à la compression. Sa durée de vie est estimée entre 50 à 75 ans.
Inconvénients des panneaux de polyuréthane
Ce matériau est coûteux (environ 30 € du mètre carré lors de notre
construction). Sa matière première est non renouvelable. Cet isolant
craint les rongeurs et présente un mauvais comportement au feu. Il est
également possible de faire projeter cet isolant par des professionnels,
mais les tarifs restent très élevés pour de grandes super cies et une
épaisseur importante.
Notre choix s’est donc porté sur des panneaux de 16 cm d’épaisseur que
nous sommes venus installer entre nos madriers en bois, tout autour de
la maison. Rappelez-vous, nous avions laissé un entraxe de 1,20 m entre
chaque morceau de bois, et c’est exactement la largeur de ces panneaux.
Nous n’avions plus qu’à les assembler entre eux avec de la mousse de
polyuréthane pistolable et à les découper avec une scie à isolant lorsque
cela était nécessaire. En partie basse et en partie haute, nous avons
comblé le vide par de la mousse expansive a n de fermer complètement
le support.
ÉTAPE 2
L’ISOLATION DU TOIT ET DU SOL
> J - 6 mois
Nous avons appliqué directement deux couches de 10 cm d’épaisseur de
panneaux de polyuréthane en pose croisée. Soit un total de 20 cm de
polyuréthane qui ont été collés sur la tôle avec de la mousse
polyuréthane non expansive (elle sert uniquement de colle).
L’équipement nécessaire
Panneaux de polyuréthane de 1 x 1,20 m, Ép. 10 cm
Mousse polyuréthane non expansive
Le toit
Mais pourquoi autant d’isolant à l’extérieur ? Parce que notre souhait
était de conserver les plafonds des containers apparents. En gros, nous
ne ferions pas de faux plafond dans la maison et il n’y aurait aucun
isolant du côté intérieur… Nous trouvions dommage d’imaginer une
maison avec ces boîtes et de cacher toute leur histoire.
Les panneaux de polyuréthane sont rainurés et s’emboîtent les uns dans
les autres : les ponts thermiques sont donc grandement diminués.
Et pour en revenir à nos panneaux de polyuréthane, vous aurez compris
que nous en avons utilisé des tonnes et des tonnes… Nous avons donc
demandé à notre fournisseur de nous livrer un camion entier de
panneaux et de les poser directement sur le toit de nos containers. Cela
nous a évité une manutention trop importante et nous avons surtout
gagné du temps. En fonction des fournisseurs, une livraison coûte
approximativement 50 €. Cela ne vaut pas la peine de s’en priver…
Le sol
Au sol, nous avons installé des panneaux de polyuréthane en pose
ottante directement sur les planchers bois du container. Le
polyuréthane est très résistant à la compression. Nous l’avons ensuite
recouvert de panneaux d’OSB de 22 mm d’épaisseur en guise de
plancher.
Pont thermique ?
C’est une zone précise dans l’enveloppe d’un
bâtiment où l’isolation n’est pas continue. C’est
un risque de déperdition énergétique. Moins il y
aura de ponts thermiques, plus la maison sera
isolée.
ÉTAPE 3
L’ISOLATION INTÉRIEURE DES MURS
> J - 6 mois
Pour l’isolation des murs intérieurs, nous avons choisi de la laine de bois.
Ce matériau est écologique, durable, régulateur d’humidité et un très
bon isolant thermique de surcroît. Il a été principalement utilisé sur les
parois donnant sur l’extérieur.
Les cloisons intérieures, entre chaque pièce, ont quant à elles été isolées
avec de la laine de verre présentant un atout phonique.
L’équipement nécessaire
Panneaux de laine de bois, Ép. 60 mm
Rouleaux de laine de verre, Ép. 45 mm
Scie à isolant
Nous avons également choisi d’installer un pare-vapeur hygrovariable
entre la laine de bois et nos plaques de plâtre intérieures sur les conseils
de notre thermicien. Ce lm permet de réguler les échanges de vapeurs
entre les pièces de vie et l’isolant, et surtout d’éviter l’apparition
d’humidité importante dans les parois. Notre structure étant en acier, il
est important de limiter ces échanges pour éviter le développement de
rouille du container.
La règle du 2/3 - 1/3
Lorsque vous combinez plusieurs isolants, un
principe important est à respecter. C’est la règle
du 2/3 - 1/3. Il conviendra de répartir 2/3 de
l’isolation à l’extérieur et 1/3 à l’intérieur. Le
calcul se fait grâce aux coe cients de résistance
thermique.
Dans notre cas, nous avons placé 16 cm de
polyuréthane à l’extérieur avec un coe cient
thermique de 7.44 m².K/W. Notre isolant intérieur
devait donc présenter un coe cient thermique
inférieur ou égale à 2.72 m².K/W. Notre laine de
bois mesurant 6 cm d’épaisseur, son coe cient
thermique est de 1.56 m².K/W. La règle est donc
respectée.
L’aménagement intérieur
Pour aménager l’intérieur de notre maison,
nous avons décidé d’utiliser la technique
d’installation de rails et de montants, comme
pour une maison traditionnelle.
ÉTAPE 1
L’INSTALLATION DES PLAQUES DE PLÂTRE ET DES
CLOISONS
> J - 3 mois
L’équipement nécessaire
Rails métalliques
Vis autoforeuses
Vis à bois
Montants en bois
Plaques de plâtre
Un rail haut a été xé au plafond à l’aide de vis autoforeuses et un rail
bas au sol à l’aide de vis à bois (notre sol est en panneaux de bois). Les
deux rails ont été posés de niveau.
Ensuite, il convient d’installer des montants tous les 60 cm a n de
renforcer l’armature. Les montants doivent être doublés pour plus de
rigidité.
Entre ces montants, nous avons placé l’isolation intérieure de la maison.
Toutes les gaines électriques ou alimentations d’eau ont également pu
être dissimulées derrière cette ossature métallique.
Les plaques de plâtre ont ensuite été xées sur l’ossature pour fermer la
zone et laisser place aux murs dé nitifs de la maison.
Pour la dé nition de l’emplacement des cloisons, nous vous conseillons
de les repérer au sol avec de la peinture de marquage, de la craie ou
encore au crayon pour être sûr de leur emplacement.
ÉTAPE 2
LE PONÇAGE DES PAROIS DU CONTAINER
> J - 3 mois
On pourrait penser que les containers ne serviraient que de structure
pour notre maison et seraient recouverts. Mais nous voulions les mettre
en avant. Or, quand on décide de garder la structure apparente, il faut
bien entendu commencer par la poncer…
L’équipement nécessaire
Ponceuse électrique
Papier de verre
Lessive
Chi ons
Les murs laissés apparents ont donc dû être poncés ainsi que tous les
plafonds, pour travailler sur une surface propre, lisse et sans accroc. Il est
conseillé de le faire avant de peindre, pour une meilleure adhésion.
Ce n’était pas le plus facile, parce que le container a une structure « en
vague » et notre ponceuse est ronde : elle ne couvrait donc pas la totalité
de la surface. Cela impliquait de la mettre en biais, voire même parfois
d’utiliser un papier à poncer.
Pour poncer, nous avons utilisé une ponceuse classique et un disque de
grain de 40. À savoir que plus le grain est élevé, plus il est n, et vice
versa.
Testé pour vous !
Vous vous doutez bien que le ponçage produit
énormément de poussière. Qui dit poussière, dit
lessivage des murs et des plafonds ! On a donc
vaporisé, à l’aide d’une bouille (un grand bidon
cylindrique pulvérisateur), une lessive sans
rinçage pour nettoyer les surfaces puis
dépoussiéré celles-ci avec une micro bres.
ÉTAPE 3
LA PEINTURE DES PAROIS
DU CONTAINER
> J - 3 mois
L’équipement nécessaire
Sous-couche fer de couleur blanche
Peinture fer de couleur blanche
Rouleaux
Pinceaux
Adhésif de masquage
Pour la peinture, nous avons d’abord
appliqué une sous-couche fer, que ce soit
au niveau des murs et des plafonds, c’est
la même. Puis nous avons étalé deux
couches de peinture fer pour recouvrir
tous nos murs et plafonds apparents.
Vous verrez dans le chapitre suivant
pourquoi nous avons utilisé une peinture
spéciale et non pas une peinture
classique. À vouloir faire des économies
sur la peinture, on peut perdre du temps. N’hésitez pas à casser la tirelire
avec une bonne peinture, cela vous fera gagner du temps au nal.
Pour le matériel, nous avons sélectionné des rouleaux qui passaient
entre les ondulations des containers au plafond pour un gain de temps,
et un plus gros rouleau pour les ondulations des murs, qui sont moins
profondes (voir ci-contre). Pour ce qui concerne les crochets et les angles
du container, nous les avons peints à l’aide d’un petit pinceau à poils.
Pour la couleur, cela reste bien évidemment en fonction de vos goûts et
envies, nous souhaitions des murs et des plafonds blancs pour trancher
avec notre sol foncé et ainsi s’amuser avec la décoration.
ÉTAPE 4
LA POSE DES SOLS
> J - 1 mois
Souvenez-vous de nos étapes… Nous avons travaillé au sol directement
sur la surface de nos containers. Ensuite, nous avons installé l’isolant,
puis l’OSB. Nous souhaitions mettre du parquet pour redonner de la
chaleur à nos pièces. Nous avons opté majoritairement pour du parquet
vinyle plutôt qu’un parquet strati é.
Nous avons mis le même parquet vinyle dans l’entrée, la pièce de vie, la
buanderie, le bureau, la salle de bains et le couloir qui dessert les
chambres. Le parquet mesure 8 mm d’épaisseur.
En revanche, pour les chambres, nous avons choisi un parquet strati é
classique de 6 mm d’épaisseur, sans oublier la sous-couche à installer au
préalable de 2 mm. On retrouvait donc la même hauteur que pour les
autres pièces, séparées par un seuil de porte.
L’équipement nécessaire
Lames de parquet vinyle (prévoyez 10 % en plus pour anticiper les
erreurs ou les découpes)
Copieur de forme
Sous-couche pour parquet strati é
Lames de parquet strati é
Aspirez bien tous les sols avant d’attaquer la pose pour travailler sur
une surface propre et bien plane.
Ça y est, tout est prêt, vous pouvez disposer vos premières lames
contre un mur, en commençant dans un angle. Installez des cales entre
vos premières lames et le mur pour laisser place à une éventuelle
dilatation des supports. Les lames doivent être posées en quinconce,
c’est-à-dire que les joints des lames ne doivent pas se suivre (voir
schéma).
> Jour J
Une fois la maison quasiment habitable,
nous avons progressivement apporté les
a aires de notre précédent logement. À
chaque passage à la maison, nous
faisions un voyage avec nos e ets
personnels. Cela nous a permis d’éviter
un gros déménagement avec la
mobilisation de main-d’œuvre et de
plusieurs véhicules.
Petit à petit, les pièces s’animaient et les
containers perdaient leur étiquette de
caisse de transport. Quel plaisir de
prendre en n possession des volumes
mis sur papier plusieurs mois
auparavant. Nous sommes passés d’un
appartement de 65 m2 à 145 m2 rien que
pour nous, et cette étape n’a franchement
pas de prix. C’est l’aboutissement d’un
travail important et parfois épuisant.
Les premières pièces aménagées furent les plus essentielles : une salle
de bain, les toilettes, une chambre et la pièce de vie. Les autres ont été
meublées et équipées par la suite, en fonction de nos envies et besoins.
Les extérieurs
Autour de notre maison, nous avons aménagé
l’extérieur pour assurer un minimum de confort
au moment des travaux, même s’il nous reste
encore pas mal de travail…
Autour de la maison
Nous avons fait livrer du gravier de type 0/31.5 mm a n de l’étaler tout
autour de la maison sur une bande de 80 cm de largeur. Cela nous a
permis de travailler proprement sans « patasser » toute la journée dans
la terre. L’important est de laisser respirer le bardage extérieur, et donc
de faire arriver votre sol 20 cm sous le bardage. Cela permet d’assurer
une bonne ventilation et de limiter grandement l’humidité.
Une fois les travaux de façade terminés, nous avons décidé de couler une
dalle de béton d’environ 60 m2 devant nos baies vitrées : elle constituera
notre future terrasse.
Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Élisabeth Pegeon
Édition : Liza Person-Lisiecki
Direction artistique : Julie Mathieu
Relecture : Fanny Gauvin
Conception graphique : Vincent Fraboulet