Cours Laction Administrative S3 (PR Kadiri)
Cours Laction Administrative S3 (PR Kadiri)
Cours Laction Administrative S3 (PR Kadiri)
53-Droit
Ànnée Universitaire
2019-2020
INTRODUCTION
Lorsqu'on évoque l'action administrative, il convient
d'emblée de défrnir le droit administratif.
1.Définition du droit administratif :
1
- La fonction de légiferer qui est du ressort du parlement et
qui consiste à produire des lois ;
2
cette action est conditionnée par une flnalité unique à savoir
l'intérêt général.
C'est une évidence, l'administration peut agir, et doit agir,
mais en respectant certaines règles, c'est la soumission de
l'administration au principe de légalité, ceci étant, ce principe
à la lui seul, ne pourrait gârantir une action administrative
respectueuse des droits et des libertés des citoyens.
certaines prestations.
3
1é"Pârtie: les domaines de l'action administrative
4
Chapitre l"' : la police administrative
La 1é" idée qui saute aux yeux c'est de prévenir les
6
fait, ce caractère est à la fois un privilège pour I'administration
et une sujétion qui lui est imposée.
B- La notion d'ordre public
I1 est à souligner que lorsqu'on parle de l'ordre public,
trois caractéristiques doivent être réunies : la paix, la sécurité
publique et la sureté. Le but ultime était de prévenir tous les
troubles pouvant porter atteinte à la tranquillité, à la quiétude,
à la salubrité et à la sécurité publique. C'est à cejuste titre que
7
elle-même, mais également de l'évolution de la morale qui est
I
a- L'ordre public général
- Correspond au minimum de conditions pour garaltir
l'exercice des libertés et des droits fondamenLaux.
- Il doit être assuré de toute habilitation expresse.
C'est la raison pour laquelle son contenu conserve un
caractère contingent et relatif variant en fonction des
I
habitants ne soient pas perturbés dans l'exercice de leurs
r
diverses activités.
individus.
Elles peuvent donc limiter ou interdire des activités
choquantes telles le fait de faire des gestes obscènes en se
promenant nu dans la rue.
10
b- L'ordre pubüc spécial
C'est dans le concours des polices spéciales que I'on peut
remarquer plus I'importance, le rôle de l'ordre public et sa
prise en considération par le législateur comme élément de
renforcement des pouvoirs de police.
11
Par ailleurs, la police spéciale peut être particularisée par
une finalité spécifique, c'est le cas de la police de la chasse ou
A. La distinction
Tous les auteurs s'accordent à dire que la police
administrative se distingue de la police judiciaire. Les critères
de distinction sont liés aux régimes de chaque police et ses
12
première sont radicalement differentes de la seconde, ainsi les
litiges relatifs àl'exercice des pouvoirs de police
administrative relèvent, pour l'essentiel, des juridictions
administratives alors que l'exercice de la police judiciaire et
les difficultés auxquelles s'y donne rentrent dans la
compétence du juge judiciaire répressif
13
I
I
premier cas, droit très largement lié à la procédure pénale
dans le second (c'est ce qu'on appelle la dualité du droit).
14
pénale. La compétence de gouverneurs est limitée au domaine
de police judiciaire.
15
circulation à un carrefour fait de la police administrative, mais
si dans l'instant qui suit il relève une contravention à
I
l'encontre d'un automobiliste qui n'a pas respecté le feu
rouge, il fera (pratiquement dans le même temps) un acte de
I police judiciaire.
76
â- Àu niveau nâtional
Au Maroc, le pouvoir de police administrative générale
appartient en principe au premier tninistre actuellement chef
du gouvemement.
Ministre en tant qu'autorité investie du pouvoir réglementaire.
Néanmoins, le Roi peut être associé au pouvoir de police
administrative, soit par 1e biais de la présidence du conseil des
17
b- Les autorités locales de police
Sur le plan local la détermination des autorités de police
; le dahir de 1"' mars
résulte d'un certain nombre de textes
1963 pôrtant statut des administrateurs du ministre de
l'intérieur, le dahir portant loi du 15 Février 19'17 relatif arlx
attributions des gouvemeurs, en fin le dahir portant loi de 30
Septembre 1976 relatif à I'organisation communale, les
mêmes dispositions prise dans le charte commuûale, de 2002.
18
La charte communale stipule que « le président du conseil
communal exerce les pouvoirs de police administrative, par
voie d'arrêtés réglementaires et de mesures individuelles,
portant autorisation injonction ou interdiction, dans les
domaines de l'hygiène la salubrité et la tranquillité publiques
19
connu une évolution claire par rapport aux anciennes chartes
communales notarnment : celle de 1960 ; celle de 1976 ; et
celle de 2002.
-Le fait que les arrêtés du président soient soumis au visa
de l'autorité supérieur apparaît dans cette perspective comme
une situation classique de tutelle de l'autorité décentralisée.
Les pouvoirs de l'agent d'autorité sont plus difficiles à définir.
20
Enfin, en vertu de l'art 49 de la constitution d'état de siège
peut être déclenché par décision du conseil des ministres par
dahir pour une durée de trente jours ; la prolongation de cette
durée doit être décidée par la loi. Les conséquences de la
déclaration de l'état de siège ne sont pas prévues par un texte ;
21.
I
Chapitre II : le service public
22
Comme toute idéologie celle de f intérêt général est le
produit de choix et d'arbitrage opérés par l'autorité publique
qui conduisent à sacrifier ou, au contraire, à favoriser telle
catégorie d'intérêt aux dépens de telle autre.
Ainsi l'interêt général sera apprécié de manière
contingente et variable, en fonction du contexte et des rapports
23
o Ils doivent avant tout satisfaire, f intérêt général, et
donc ne pas recourir aux exigences de rentabilité ou
rechercher le profit (à la difference des entreprises).
. Ils doivent rattachés à une personne publique.
Traditionnellement, i'activité d'intérêt général devait être
sous contrôle d'une administration. Mais a été admise la
gestion privée du service public dès lors qu'il existe un lien
24
à accomplir certaines disposition, au sein d'une
administration (ex : le service de la santé)
. Au sens matériel du terme, le service public est un
organisme à vocation générale; si certains services publics
poursuivent un objectif de rentabilité, i1s doivent avant tout
avoir pour objet d'effectuer une «mission de service public »
Le but premier est donc de satisfaire f intérêt général. Le
service public se justifie seulement par cet objectif, difficiie à
25
A ce propos, on cite le principe de bonne gouvemance,
principe d'effrcacité, principe d'e{Iicience, principe de
comptes.
25
obtenir des prestations continues. Le refus de faire fonctionner
de service peut être contesté devant le juge de l'excès de
pouvoir; de la même manière, si le non fonctionnement du
service entraîne un dommage, la responsabilité de la
collectivité publique peut être mise en cause.
Le principe de continuité constitue, donc un des aspects de
la continuité de l'Etat et a été qualifié de principe
constitutionnel par la jurisprudence français. Il repose sur la
nécessité de répondre aux besoins d'intérêt général sans
27
(navigation aérienne, transport ferroviaires, télévision et
radio....).
I
b- les difficultés du principe
La continuité du service s'oppose à ce que I'autorité
administrative invoque des difficultés techniques ou
financières pour refuser faire fonctionner le service.
B- Le principe d'égalité
C'est un principe à valeur constitutionnelle, est
29
aux ch ges linancières résultart du service (égalité tarifaire
C- Le principe d'adaptabilité
Le principe de mutabilité (ou d'adaptation) signifie que le
stâtut et le régime des services publics doivent pouvoir être
adaptés, chaque fois que l'imposent l'évolution des besoins
30
A la difference de la continuité qui est présentée comme
une véritable « loi » et de l'égalité, qui dans son application
aux services pubiics est un principe général du droit, la
mutabilité n'a fait l'objet d'aucune reconnaissance
jurisprudentielle express. C'est un simple principe, non
juridique, qui inspire les solutions de la jurisprudence, et
31
n'existant pas durablement par natue et tous relevant, en
demier ressort, du choix des autorités publiques, il est
a- Conditions d'application
Le principe de mutabilité trouve à s'appliquer en cas de
changement des circonstances de fait. La personne publique
33
Ainsi la bonne gouvernance implique nécessairement la
primauté du mérité et d'intégrité.
35
C- Le principe de transparence :
La transparence est devenue de nos jours I'une des bases
fondamentales sur lesquelles repose la gestion des services
publics conformément à la nouvelle constitution.
Assurément, les citoyens portent désormais m intérêt
du respect de la loi.
36
I1 serait également apportin de parler f institution du
médiateur, de i'article 27 de constitution à travers lequel on a
constitutionnalisé le droit d'accés à I'information.
Et enfin les efforts louables par les juridictions
administratives en amrulant certaines décisions abus de
certaines autorités qui en refusé de permettre à certaines
usagers I'accès à des informations les concemant.
deniers publics.
I1 cst donc, impératif conformément à la charte des
17
administrative, à I'occasion de la fin de ses fonctions, de
pas confiés à des entreprises privés dans la mesure oir ils sont
gérés « par l'administration suivant des formes autoritaires,
conformément aux traditions de la hiérarchie administrative ».
Les services publics locatx peuvent être gérés directement par
la commune ou être transférés à un organisme autonome.
39
I
La régie est un mode d'organisation permettant aux
collectivités de prendre en charge une activité dans le cadre de
leurs propres services. L'élimination des déchets ménagers
peut ainsi être assurée au sein de la collectivité par les services
municipaux, avec leur personnel, leurs biens (matériels,
locaux, etc.) et leur budget.
a- La régie directe
Sont instituées par le décret n' 2-64-394 du 29 septembre
1964 relatif aux régies communales. Trois crilères principaux
40
(SPA), justice, défense nationale, flscalité, urbânisme,
enseignement etc. les services de I'Etat confiés à la commune
b- La régie autonome
Sous I'appellation d'office ou sous celui de régie, ce
procédé a connu un développement considérable. Il consiste à
4L
distribution autoûomes, les régies concédées à des opérateurs
privés. Elles ne concement pour le moment que les villes (et
environs) de Casablanca (Lydec), rabat (Redal), Tanger et
Tétouan (Amendis), I'ONEP et L'ONE certaines villes sont
desservies à la fois par L'ONE ou I'ONEP (distribution d'eau
ou d'électricité) en même temps qu'une régie autonome.
Les tarifs des régies et ceux de L'ONEP ou L' ONEP sont
42
place soit aujourd'hui très largement amoindrie du fait de la
reprise par collectivité publique des anciennes concessions du
protectorat.
43
effet, depuis le début du siècle demier, de la gestion directe
des services publics par l'administration et les établissements
publics, on est passé successivement à la gestion
44
déléguée du service pubiic a pour objet divers domaines, elle
peut s'appliquer indifferemment selon que le service public est
administratif ou industriel et commercial.
Il convient de rappeler que la pratique a devancé la loi, En
45
délégatoires. Ces contrats passés par les collectivités locales
ne peuvent être cédés. Ainsi, le délégataire assume la
responsabilité du service public en respectant les principes
d'égalité des usagers, de continuité du service et de son
adaptation aux évolutions technologiques, économiques et
sociales.
arnexes.
tEvaux et ouvrages.
- Les annexes sont constituees de toutes les pièces
jointes à la convention et au cahier des charges et
mentiomées comme telles à la convention ou au cahier des
charges. les documents annexes comportent un particulier un
la durée du contrat.
48
c- Exécution du contrât de gestion déléguée
49
ou agents de son choix. Il peut assister à titre consultatif aux
séances du conseil d'administration ou de l'organe délibérant
ainsi qu'aux assemblées générales de la société déiégataire.
-Le contrat doit prévoir la tenue de réunions, à intervalles
entre le délégant et le délégataire pour examiner l'état
d'exécution du contrat. Si la durée de la gestion déléguée est
supérieure a dix ans, le contrat doit prévoir une évaluation
commune, au moins une fois tous les cinq ans et une
50
Il comporte également des dispositions relatives à la fin
anticipée notamment en cas du rachat de la gestion par le
délégant après I'expiration d'une période déterminée dans le
contrat, la déchéance du délégataire prononcée par le délégant,
en cas de faute d'une particulière gravité du délégataire. Le
contrat peut finir avant l'expiration de la durée déterminée, et
ce pour plusieurs raisons:
51
e- régime des sanctions
volantes de l'administration.
54
r
qui n'ont pas pris pafi à son élaboration tandis que les actes
relations réciproques.
55
Chapitrel: les actes unilatéraux de I'administration
L'acte administratif unilatéral est un acte par lequel
1'administration modifie l'ordonnancement juridique, c'est-à-
dire fixe de nouvelles règles juridiques créant des droits et
obligations ou modifie des normes existantes. Conhairement à
un contrat qui repose sur l'accord des deux parties, il ne
nommément désignées.
5'l
Différentes autorités peuvent les prendre, les décrets sont
l'ceuvre du premier ministre. Les arrêtés ont pour auteur, les
ministres, les gouvemeurs, les présidents des conseils
communaux etc.
58
établissement public ou encore un organisme prive investi
d'une mission de service public.
-La distinction entre acte réglementaire ou individuel
repose sur la portée de l'acte.
59
instructions portent sur la manière de se comporter,
prescriptions.
60
administrés a sujétions (soumissions) ou l'entoure au contraire
de garanties.
61
De la compétence des collectivités décentralisées par
exemple. Les autres règles de oompétence sont inscrites dans
les lois et les règlements.
62
délégant les actes objet de délégation. Juridiquement, ces
actes engagent toujours l'autorité délégante, La détégation
- b- La nature de la compétence
- La compétence territoriâle (ratione loci) les
autorités administratives exercent leurs compétence dans un
53
depuis 1962 un principe constitutionnel applicable même
au législateur et donc à plus forte raison à l'administration'
exécution.
La force juridique de l'acte unilatéral apparaît dans le fait
que les dispositions édictées par l'administration sont
immédiatement intégrées dans l'ordre juridique dès I'instant
otr l'acte est entré en vigueur de façon régulière, il produit son
64
restrictives qui rendent son usage nécessairement
exceptionnel. Il en sera vraisemblablement de même des
lribunaux administratifs.
Il reste que tous les actes unilatéraux de I'administration
ne sont pas revêtus d'une telle force juridique ; les avis, les
chculaires, instructions de service et toutes les mesures
d'ordre intérieur par lesquelles les autorités administratives
organisent leurs services ou pourvoient à l'exécution des lois
65
A-L'entrée en vigueur de I'acte administratif
Le droit administratif organise les formalités
d'information des adminisfiés des décisions prises par
l'administration.
On distingue deux procédés de publicité des actes
administratifs.
a- La publication des actes réglementaires (décret'
arrêté)
Elle se fait au bulletin offrciel ou diffusés par d'autres
moyens (afhchage ou pubiication dans les joumaux) art 55 de
65
B- L'exécution normale de I'acte unilatéral
L'autorité administrative impose sans doute des
cela n'est pas toujours nécessaires il est en effet des actes pour
67
une question fondamentale puisque de ce respect dépend
l'existence même du principe de la légalité.
a- Ltexécution forcée
I1 s'agit d'un privilège de l'administration car celle--ci peut
obliger par la contrainte l'administré récalcitrant à exécuter les
prescriptions contenues dans un acte administratif.
- L'exécution forcée est un privilège exorbitant
68
président du conseil communal le pouvoir de « faire exécuter
d'office aux frais et dépens des intéressés, dans les conditions
qui seront fixées par décret, toutes mesures ayant pour objet
d'assurer la sureté ou la commodité des passages, la salubrité
et l'hygiène publiques », la loi sur, l,urbanisme maintient la
possibilité pour l'administration à faire procéder d,office et
aux frais du propriétaire à la démolition des constructions
édifiées sans autorisation sur le domaine public; mais cette
possibilité existe également si, à l'expiration d,un délai qui lui.
a été fixé par l'autorité administrative, le propriétaire, qui n,a
pas respecté les dispositions relatives au permis de construire,
59
b- les conditions de l'exécution forcée
loi.
10
Section 3è'" : ta disparition de lracte unilatéral.
72
la légalité ».C'est pourquoi il est ouvert sans nécessité d'un
texte et en vertu des principes généraux de droit, contre toute
décision administrative. En effet, il est important pour l'intérêt
général que toute décision illégale puisse déferée au juge est
censurée par lui.
la demande.
compétente. »
76
Chapitre2 : le contrat administratif
Le recours au procédé contractuel présente évidemment un
intérêt juridique tout particulier, mais celui-ci ne doit pas faire
oublier au juriste que les marchés passés pff les collectivités
publiques et les organismes qui en dépendent présentent
également une très grande importance économique.
administrés.
un contrat privé.
77
Section 1é"': distinction contrat admini§trâtif contrât
privé de l'administration.
A- Origine de Ia distinction
â-Au Maroc
78
Abrogé par l'article 5 du dahir du 28 septembre 1974,
approuvant le texte du code de procédure civile, cet article 8
disparut avec la référence à la notion même de matière
administrative, si bien que de celle-ci on ne trouve plus aucune
trace. En effet, dans l'article 18 du code de procédure civile
fixant la compétence des tribunaux de première instance, on
ne trouve plus aucune référence à la notion de matière
administrative, comrne, du reste, dans aucune autre disposition
du code.... C'est dire que ce n'est que par tradition que le juge
B- Critères de la distinction
Cette distinction renvoie a deux types de considérations :
dlautoroutes);
- Insertion dans le contrat de clauses exorbitantes du
droit commun c'est-à-dire des clauses qu'on ne trouverait pas
dans un contrat privé (ex: modification unilatéral, voire
résiliation du contmt dans I'intérêt du service; sanctions en cas
de mauvaise exécution-
80
- Enfin, le contrat peut être qualifié administratifs
s'ils' insère dans un cadre législatif et réglementaire
particulier rendant son régime juridique du
contrat « exorbitant du droit commun ».
83
que rien n'interdit à celles qui gèrent des services industriels et
administratif.
84
vigueur et sont soumis, à cet égard, aux obligations de
l
dispositif devant régir les conditions et les règles de passation
des marchés publics.
86
- simplification du dossier administratif des
concurrents, à travers la précision que l,attestation fiscale,
l'attestation de la CNSS et le registre commerce ne seront
demandés qu'au concurrent auquel l,adminisüation envisage
d'attribuer le marché;
- Précision et rationalisation de la composition des
commissions de jugement des offres selon le mode de
passation des marchés et selon les spécificités liées aux
marchés de l'Etat, des établissements et entreprises publics et
81
- précision que la déclaration d'un appel d'offre
infructueux pour raison, d'absence d'offres présentées ou
déposées ne peut justifier le recows à la Procédure négociée
qu'à la suite d'un deuxième appel d'offres lancé dans les
défense nationale I
88
impossibilité ou incompatibilité justifiée par une nore du
maitre d'ouvrage relatant les motifs de I'impossibilité ou de
I'incompatibiliré;
89
- Précision concemant le contenu de l'audit des
90
L'insuffisance de cette réglementation et sa diversité ont
entrainé une réforme contenue dans un décret du 19 mars
1965, complété par une instruction du premier Ministre du 6
juin 1965; initialement ce décret ne concernait que les marchés
91
Elément de définitions
^-
- Marché public : contrat à titre onéreux conclu entre,
d'une part, un maître d'ouvrage et d'autre part, une personne
physique ou morale appelée entrepreneur, foumisseur
prestataire de services ayant pour objet l'exécution de travaux,
servlces.
92
- Marchés de fournitures : contrat ayant pour objet
I'achat ou la location avec option d,achat de produit ou de
matériels. Ces marchés englobent également à titre accessoire
des travaux de pose et d'installation nécessaires à la réalisation
de la prestation. La notion de marchés de foumitures recouvre
93
- Marchés de services: contrat ayant pow objet la
réalisation de prestations de services qui ne peuvent être
qualités ni de travaux ni de foumitures.
efficace.
96
offres et les modalités d'attribution des marchés. Tout appel
d'offres fait l'objet d'r.rn règlement de consultation établi par
maître d'ouvrage. Le règlement de consultation mentionne la
liste des pièces à foumir par les concurrents, les critères
d'admissibilité des concurrents et d'attrition du marché. Ces
critères doivent être objectifs, non discriminatoires et non
disproportionnés par mpport à la consistance des prestations
et doivent avoir un lien direct avec I'objet du marché à
conclrrle.
- L'information des candidats. Dans ce cas, le
maître d'ouvrage est dans l'obligation de fournir les
97
de sept jours. Ces derniers peuvent se pouvoir en justice dans
99
comme le moyen de I'achat public. Ainsi, le recows à la
b- La transparence et l'éthique :
101
d'acquérir, à une date fixée avec le propriétaire, tout ou partie
des biens loués, moyennant un prix convenu tenant compte, au
102
par les concurrents, dans les
l'analyse des offres proposées
négociations à mener avec le ou les candidats, dans les
solutions techniques et économiques les plus adaptées et dans
le processus de réalisation d'un marchés donné ;
besoins
a- Les réglés
Ces modes doivent rcspecter certaines règles
fondamentales à savoir: la publicité et la mise en concurrence.
- La publicité: c'est une règle de fonds qui doit être
respectée dans tous les cas et dumnt toute l'opération de
passation d'un marché public. Elle commence avant
I'attribution. L'appel d'offres ouvert doit faire l'objet d'un
avis d'appel d'offre. Il doit absolument comporter un
ensemble d'informations qui permettent aux candidats de
bien s'informer sur le marché. Ces informations doivent I
Les marchés sont des contrats écrits dont les cahiers des
charges précisent les conditions de leur exécution. Les cahiers
105
généra1es applicable est celui correspondant à la catégorie
prépondérante de ces prestations.
necessalres.
prix, s'il paraîÎ. nécessaire d'en insérer au marché, ainsi que les
modalité d'attribution, de calcul et de versement d'acomptes et
de règlement du prix du marché et ce conformément à la
106
réglementation relative à la comptabilité publique. Ces cahiers
sont approuvés par arrêté du ministre intéressé ou par un arrêté
financière.
marchés publics.
747
c- modes de Passation des marchés
et
capacités suffisantes, notamment du point de vue technique
financier.
- Le concours met en compétition des candidats sur
des prestations intellectuelles liées à des motifs d'ordre
technique, esthétique ou financier nécessitant des recherches
particulières.
- Un appel à 1a concurrence;
est non publique; dans ce cas les plis des concurrents sont soit
des plis.
110
Tout éclaircissement ou renseignement, foumi par le
maître d'ouvrage à un concurrent à la demande de ce dernier,
doit être communiqué le même jour et dans les même
conditions, et au moins trois (3) jours avant la date prévue
pour la séance d'ouverture de plis, aux autres concurrents
ayant retiré le dossier d'appel d'offres et ce par lettre
recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou
par voie électronique. Il est également mis à la disposition de
111
suivants dont la présence est obligatoire: le directeur de
l'établissement public ou de l'entreprise publique, selon le cas,
oir la persorme nommément désignée par lui, président, deux
représentants du maître d'ouvrage, dont un au moins relève du
représentant.
publique.
772
e- résultsts dé{initifs de I'appel d'offres ouvert ou
restreint
Un extrait du procès-verbal, établi conformément au
modèle fixé par décision du premier ministre visée ci-dessus,
est publié au portail des marchés publics et affiché dans les
locaux du maître d'ouvrage dans les vingt_quatre heures qui
suivent la date d'achèvement des travaux de la commission, et
ce pendant une période de quinze heurs francs au moins. Le
113
I
administrative locale.
administrative locaie.
tL4
d-Pour les conseils provinciaux et préfectoraux et
les régioas
115
\
Delai urisDrudence:
Voici quelques cas qui confirment ou infirment certaines
décisions des autorités administratives et qui sont de nature à
nous donner une idée sur le développement de la justice
administrative et son rôle de baromètre en matière
d'édification de l'Etat de droit au Maroc.
116
retrait ne serait légalement justifié que dans le cas oùr les faits
rctenus par le juridiction répressive et ayant motivé la
condamnation seraient de nature à porter atteinte au bon ordre
et à la moralité publique.
1,77
Oue ues référen ces bibliosraohi ues :
-M.A Benabdailah, la police administrative dans le
arabe).
118
)
779
\
120
Chapitre 1 : les actes unilatéraux de l'adminishation ........... 56
De la jurisprudence 116
127