Le festival Nyang Nyang est une danse de guerre exécutée tous les deux ans par les peuples Baleng et Bafoussam en région Bamiléké au Cameroun. C'est une célébration de la puissance et de la victoire du peuple face aux ennemis. Le document décrit le déroulement du festival sur 4 mois incluant l'initiation des jeunes et la danse finale Koumdze.
0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
212 vues4 pages
Le festival Nyang Nyang est une danse de guerre exécutée tous les deux ans par les peuples Baleng et Bafoussam en région Bamiléké au Cameroun. C'est une célébration de la puissance et de la victoire du peuple face aux ennemis. Le document décrit le déroulement du festival sur 4 mois incluant l'initiation des jeunes et la danse finale Koumdze.
Le festival Nyang Nyang est une danse de guerre exécutée tous les deux ans par les peuples Baleng et Bafoussam en région Bamiléké au Cameroun. C'est une célébration de la puissance et de la victoire du peuple face aux ennemis. Le document décrit le déroulement du festival sur 4 mois incluant l'initiation des jeunes et la danse finale Koumdze.
Le festival Nyang Nyang est une danse de guerre exécutée tous les deux ans par les peuples Baleng et Bafoussam en région Bamiléké au Cameroun. C'est une célébration de la puissance et de la victoire du peuple face aux ennemis. Le document décrit le déroulement du festival sur 4 mois incluant l'initiation des jeunes et la danse finale Koumdze.
Téléchargez comme DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4
LE FESTIVAL NYANG NYANG OU L’ART DE LA
GUERRE INTRODUCTION
Le Nyang-nyang encore appelé Nekang ou Nkee, signifie
puissance ou magie selon les patriarches Bafoussam.. Exécutée par les peuples Baleng et Bafoussam, c’est une danse qui s’effectue tous les deux ans et qui traduit la puissance et la victoire du peuple Bafoussam face à l’assaut des ennemis pendant les années de guerre entre les tribus en région bamiléké. LA 458è EDITION Danse guerrière par le passé, le “Nyan Nyan” reste aux yeux des Camerounais de Bafoussam, un précieux héritage culturel qui ne saurait être dévoyé sous quelque prétexte que ce soit. Au point d’y consacrer tout un festival dont la 458è édition a récemment rencontré un franc succès.
Cette dernière a été marquée par la présence des afro-
américains en quête de leur identité, qui ont découvert leurs racines dans ce pays d’Afrique centrale après s’être soumis à un test d’ADN. Reçu par le chef Bafoussam, le roi Njitack Ngompe Pelé, ils ont admirés cette richesse culturelle qui a probablement marqué la vie de leurs ancêtre. Ce fut inedit : le plus jeune initié était agé de 2ans et 3 mois . C’était là un guerrier née DEROULEMENT DU FESTIVAL Cet évènement dure près de 4 mois pendant lesquels les jeunes sont initiés aux us et coutumes, aux valeurs morales telles que le respect, la probité et le courage, à certains rituels qui consistent à embaumer le corps de substances colorantes, de se masquer, d’utiliser le cache-sexe et de danser d’un bout à l’autre de la ville. Ce sont des garçons déguisés en véritables guerriers qui arrivent sur la place de la chefferie Bafoussam. Ils ont le torse nu, coloré avec des défenses d’animaux entre les mains. C’est la marque distinctive des initiés au « Nyan Nyan», Une danse ancestrale qui dure depuis plus de 8OO ans. L’initiation de ces jeunes, dont l’âge varie généralement entre sept et quinze ans, fait d’office d’eux des guerriers de la communauté. Les activités du festival Nyan Nyan sont programmées suivant un calendrier spécial, avec des jours d’entrée (shienku) et de sortie (gossa touopsa’a) des sites du rituel. L’apothéose de cette tradition a lieu la dernière semaine pendant laquelle se succèdent carnaval, foire, animations culturelles, défilé de mode, un marathon, une soirée gastronomique ou encore l’élection de Miss Nyang Nyang. Mais la journée la plus chargée de symbolique reste certainement le dernier jour avec la danse Koumdze ou Kabem. La place des fêtes de la chefferie Bafoussam décorée pour la circonstance se rempli peu à peu des invités et du peuple de Bafoussam, la majorité des trésors culturels que compte la chefferie est exposée. Avant le Koumdze divers discours ainsi que le message des ancêtres précèdent le passage des Meku, femmes qui ont eu des jumeaux ou jumelles, ainsi que le couronnement de Miss Nyang Nyang. La danse Koumdze est exécutée surtout par les notabilités venues de tous les coins du village, tous allant pieds nus pour rester en relation avec la terre nourricière, portant chacun une peau de panthère et faisant plusieurs tours de la grande cour royale. Elle débute par l’arrivée rituelle en procession des reines. Puis c’est l’immolation d’un bouc en signe de purification avant la sortie des jeunes danseurs. Ils surgissent de la forêt en dansant au rythme des tam-tams, bientôt rejoints par les guerriers aguerris dont sa majesté Njitack Ngompe, roi des Bafoussam. Tous dansent ensemble autour de la grande place. Puis tout le monde se retrouve dans la cour royale pour une dernière danse. conclusion « Un peuple sans culture est un arbre sans racine » rappelait la reine mère Tikar dont est issu le peuple Fussep. Nul doute que le peuple Fussep est attaché à son patrimoine , son identité culturelle et ses valeurs ancestrales, qui ont pu survivre à la modernité qui frappe jusqu’aux portes des chefferies. Le festival « Nyan nyan » apparait pour les populations, comme une grande ouverture vers la découverte des différentes richesses touristiques que regorge la Cameroun.