Chapitre 7 Gfi
Chapitre 7 Gfi
Chapitre 7 Gfi
POUR LA GESTION DU
RISQUE DE TAUX
D'INTERET
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Résumé...................................................................................................................................1
RÉSUMÉ
1. Dans le cadre de l'action qu'il poursuit pour résoudre les questions prudentielles relatives
à l'activité bancaire internationale, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire 1 publie le document ci-
joint sur la gestion du risque de taux d'intérêt. Dans ce domaine, comme dans de nombreux autres, la
fiabilité des contrôles revêt une importance capitale. Il est essentiel que les banques disposent d'un
processus global de gestion du risque qui identifie, mesure, surveille et contrôle de manière efficace
les risques encourus et fasse l'objet d'un suivi approprié de la part du conseil d'administration et de la
direction générale. Le document examine chacun de ces points, en se fondant sur l'expérience
enregistrée dans les pays membres et sur les principes définis dans des publications antérieures du
Comité. Il précise ainsi un certain nombre de principes que les autorités prudentielles prendront en
compte dans l'évaluation de la gestion du risque de taux d'intérêt par les banques.
2. Les exigences de fonds propres établies par le Comité de Bâle couvriront, à partir de la
fin de 1997, le risque de taux d'intérêt dans les activités de négociation des banques 2. L'objet de ce
document est de préciser certains principes se prêtant à une application plus générale pour la gestion
de ce risque, que les positions fassent partie du portefeuille de négociation ou qu'elles résultent des
autres activités bancaires. La méthode de gestion du risque qu'il décrit comprend la définition d'une
stratégie opérationnelle, la prise en compte des avoirs et engagements dans les activités bancaires et de
négociation ainsi qu'un système de contrôles internes. Le document souligne notamment la nécessité
de fonctions efficaces de mesure, de surveillance et de contrôle du risque de taux d'intérêt.
3. En élaborant ces principes, le Comité s'est inspiré non seulement des recommandations
prudentielles formulées dans les pays membres, mais aussi des commentaires de l'ensemble de la
profession sur le document antérieur du Comité soumis à consultation en avril 1993 3 ainsi que sur le
projet de janvier 1997. En outre, le présent document intègre plusieurs des principes contenus dans les
lignes directrices diffusées par le Comité pour les activités sur produits dérivés 4, qui se retrouvent dans
les paramètres qualitatifs à l'usage des utilisateurs de modèles figurant dans les normes de fonds
propres récemment publiées pour les risques de marché.
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4. Ces principes, qui s'inspirent des pratiques suivies actuellement par de nombreuses
banques opérant à l'échelle internationale, se prêtent donc à une application générale; leur mise en
œuvre spécifique dépendra toutefois dans une certaine mesure de la complexité et de la diversification
des activités de l'établissement. Les autorités de surveillance devraient donc s'y référer en vue d'affiner
les propres méthodes et procédures qu'elles emploient pour voir comment les banques contrôlent le
risque de taux d'intérêt. L'approche précise retenue par les divers responsables prudentiels sera
fonction, bien entendu, de multiples facteurs, dont leurs techniques de contrôle sur place et sur pièces
et la part prise par les auditeurs externes dans l'exercice du contrôle; tous les membres du Comité de
Bâle reconnaissent cependant que les principes établis dans ce document devraient servir à évaluer
l'adéquation et l'efficacité de la gestion du risque de taux d'intérêt par une banque.
6. Le document offre, en outre, aux autorités prudentielles un dispositif pour obtenir des
informations sur le risque de taux d'intérêt. Il décrit brièvement les types d'informations fondamentales
qui devraient être mises à leur disposition pour les aider à évaluer les risques encourus par les banques.
Les autorités de contrôle peuvent utiliser de diverses manières ces données pour obtenir des
évaluations quantitatives du risque de taux d'intérêt auquel les banques sont exposées.
7. Après avoir examiné soigneusement les commentaires recueillis, le Comité a défini des
principes de saine gestion du risque de taux d'intérêt plutôt que d'en établir une mesure plus
standardisée. Il restera toutefois attentif à la nécessité de telles mesures et pourrait ultérieurement
reconsidérer sa position à cet égard. Il est conscient que les méthodes de mesure et de gestion de ce
risque au sein de la profession ne cessent d'évoluer, surtout pour les produits soumis à des incertitudes
concernant les flux de trésorerie ou les dates de révision de taux, ce qui est le cas de nombreux
instruments liés à des hypothèques et des dépôts.
Principe 2: La direction générale doit s'assurer que la structure des activités d'une
banque et le niveau du risque de taux d'intérêt qu'elle assume sont gérés de
manière efficace, que des politiques et procédures appropriées existent pour
contrôler et limiter ce risque et que des ressources sont disponibles pour
l'évaluer et le contrôler.
Principe 3: Les banques devraient désigner clairement les personnes et/ou comités
responsables de la gestion du risque de taux d'intérêt et s'assurer que les
principaux éléments du processus de gestion sont dûment dissociés pour éviter
d'éventuels conflits d'intérêts. Les banques devraient être dotées de fonctions
de mesure, de surveillance et de contrôle du risque chargées de tâches bien
précises, qui soient suffisamment indépendantes des fonctions de prise de
positions et rendent compte des risques directement à la direction générale et
au conseil d'administration. Les banques plus importantes ou plus complexes
devraient disposer d'une unité autonome expressément responsable de la
conception et de la gestion des fonctions de mesure, de surveillance et de
contrôle du risque de taux d'intérêt.
Politiques et procédures
Principe 4: Il est essentiel que les politiques et procédures des banques à l'égard du risque
de taux d'intérêt soient clairement définies et compatibles avec la nature et la
complexité de leurs activités. Ces politiques devraient être mises en œuvre sur
une base consolidée et, le cas échéant, au niveau de chaque établissement
affilié, surtout en cas de différences juridiques et d'obstacles éventuels à la
circulation des capitaux entre ces établissements.
Principe 5: Il importe que les banques déterminent les risques inhérents aux nouveaux
produits et activités et s'assurent par avance qu'ils sont soumis à des
procédures et contrôles adéquats. Les initiatives majeures en matière de
couverture ou de gestion des risques devraient être préalablement approuvées
par le conseil ou son émanation compétente.
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Principe 6: Il est essentiel que les banques soient dotées d'un système de mesure du risque
de taux d'intérêt qui couvre les principales sources de ce risque et évalue les
effets des modifications de taux d'intérêt selon des formes compatibles avec
l'importance de leurs activités. Les hypothèses de base du système devraient
être parfaitement comprises par les gestionnaires du risque et la direction de
la banque.
Principe 7: Les banques doivent établir et imposer des limites opérationnelles et d'autres
pratiques permettant de contenir les risques à des niveaux compatibles avec
leurs politiques internes.
Principe 8: Les banques devraient mesurer leur vulnérabilité en termes de pertes dans des
conditions de marché critiques – incluant la remise en cause de leurs
hypothèses de base – et prendre en compte ces résultats lors de l'élaboration et
du réexamen de leurs politiques et limites à l'égard du risque de taux d'intérêt.
Contrôles internes
Principe 10: Les banques doivent disposer d'un système adéquat de contrôles internes de
leur processus de gestion du risque de taux d'intérêt. L'une de ses
composantes fondamentales doit être de procéder régulièrement et de manière
indépendante à l'examen et à l'évaluation de l'efficacité de ce système et
d'effectuer les modifications et améliorations qui s'imposent. Les résultats de
ces examens devraient être tenus à la disposition des autorités de contrôle
concernées.
Principe 11: Les autorités de contrôle devraient obtenir des banques des informations
suffisantes et à jour leur permettant d'évaluer le niveau de risque de taux
d'intérêt qu'elles encourent. Ces informations devraient tenir compte de
manière appropriée de la répartition de chaque portefeuille par échéance et
par devise, positions de hors-bilan comprises, ainsi que d'autres facteurs
importants, tels que la distinction entre les activités de négoce et les autres
opérations bancaires.
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2. Avant de définir certains principes de gestion du risque de taux d'intérêt, il peut être utile
d'en rappeler brièvement les sources et les effets. Les sections qui suivent décrivent donc les
principales formes de ce risque auxquelles les banques sont généralement exposées: risque de révision
de taux, risque de déformation de la courbe des taux, risque de base et risque de clauses optionnelles,
qui sont tous examinés plus en détail ci-après. Elles précisent également les deux perspectives
habituellement utilisées pour évaluer l'exposition d'une banque au risque de taux d'intérêt: celle des
bénéfices et celle de la valeur économique. Comme leurs noms l'indiquent, la première analyse
essentiellement l'incidence des modifications de taux sur les bénéfices à court terme et la seconde la
valeur des flux nets de trésorerie.
1. Risque de révision de taux: en tant qu'intermédiaires financiers, les banques sont exposées
de plusieurs manières au risque de taux d'intérêt. La première, qui fait l'objet de nombreux débats,
résulte des différences dans l'échéance (pour les taux fixes) et le renouvellement des conditions (pour
les taux variables) des positions de l'actif, du passif et du hors-bilan d'une banque. Si de tels décalages
dans les révisions de taux constituent l'un des aspects essentiels de l'activité bancaire, ils peuvent
cependant, lors des modifications de taux, soumettre le revenu et la valeur économique d'un
établissement à des variations imprévues. Ainsi, une banque ayant financé un prêt à long terme à taux
fixe par un dépôt à court terme pourrait s'exposer, si les taux se tendent, à une baisse, à la fois de son
revenu futur sur cette position et de sa valeur intrinsèque. De telles baisses sont dues au fait que les
flux financiers relatifs au prêt sont fixes tout au long de sa durée, tandis que l'intérêt versé sur le
financement est variable et qu'il augmente après l'arrivée à échéance du dépôt à court terme.
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2. Risque de déformation de la courbe des taux: les décalages dans les révisions de taux
peuvent également exposer une banque à des modifications de la pente et de la configuration de la
courbe des taux. Ce risque survient lorsque des variations non anticipées de la courbe ont des effets
défavorables sur le revenu ou la valeur économique de l'établissement. Ainsi, la valeur économique
d'une position longue sur obligations d'Etat à 10 ans couverte par une position courte en titres d'Etat à
5 ans pourrait diminuer brutalement si la pente de la courbe s'accentue, même si la position est
couverte contre des mouvements parallèles de la courbe.
3. Risque de base: une autre source notable de risque de taux d'intérêt (appelée
communément risque de base) résulte d'une corrélation imparfaite dans l'ajustement des taux reçus et
versés sur des produits différents, dotés par ailleurs de caractéristiques de révisions de taux analogues.
Lorsque les taux changent, ces différences peuvent entraîner des variations imprévues de l'écart des
flux de trésorerie et bénéfices entre créances, dettes et instruments du hors-bilan ayant des échéances
ou des fréquences de révisions de taux identiques. Par exemple, une stratégie de financement d'un prêt
à un an, dont le taux est révisé chaque mois sur la base de celui du bon du Trésor américain à un mois,
au moyen d'un dépôt à un an, dont le taux est révisé chaque mois sur la base du LIBOR à un mois, fait
encourir à l'établissement un risque si l'écart entre les deux taux de référence varie de manière
inattendue.
4. Risque de clauses optionnelles: une autre source de plus en plus importante de risque de
taux d'intérêt réside dans les options dont sont assorties nombre de créances, dettes et positions du
hors-bilan des banques. Par nature, une option donne à son détenteur le droit, mais non l'obligation,
d'acheter, de vendre ou, d'une manière ou d'une autre, de modifier le flux de trésorerie d'un produit ou
contrat financier. Les options peuvent être des instruments autonomes, comme celles qui sont
négociées sur les marchés organisés et les contrats de gré à gré; elles peuvent aussi être incorporées
dans des instruments présentant par ailleurs des caractéristiques standard. Si les banques utilisent les
options négociées sur les marchés organisés et de gré à gré dans leur portefeuille de négociation et
leurs autres opérations bancaires, c'est en général dans ces dernières que les produits à options
incorporées tiennent la plus grande place. Ils englobent diverses catégories d'obligations et d'effets
comportant des possibilités de remboursement anticipé au gré de l'une ou l'autre partie, des prêts
donnant à leurs bénéficiaires le droit d'effectuer des paiements anticipés et divers types de dépôts sans
échéance sur lesquels des fonds peuvent être prélevés à tout moment, souvent sans pénalité. En cas de
gestion inadéquate, les caractéristiques de rendement asymétriques des instruments à clauses
optionnelles peuvent faire courir des risques substantiels, en particulier pour ceux qui les vendent,
étant donné que les options, qu'elles soient explicites ou incorporées, sont généralement exercées au
bénéfice de leur détenteur et au détriment du vendeur. En outre, de plus en plus souvent, elles offrent
un effet de levier substantiel susceptible d'amplifier les influences (tant négatives que positives)
exercées par les positions sur options sur la situation financière de la banque.
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1. L'analyse qui précède montre que l'évolution des taux d'intérêt peut avoir des effets
défavorables sur les bénéfices et sur la valeur économique; pour évaluer le risque encouru, on se place
donc dans deux perspectives distinctes, mais complémentaires.
2. Perspective des bénéfices: elle considère avant tout l'incidence des modifications de taux
d'intérêt sur les bénéfices comptables ou publiés. De nombreuses banques ont adopté cette approche
pour évaluer leur niveau de risque. Une grande importance y est accordée à la variation des bénéfices,
car leur diminution ou l'apparition de pertes sèches peut compromettre la stabilité financière d'une
institution en affectant ses fonds propres ainsi que la confiance du marché.
qu'elle offre des effets potentiels à long terme de ces modifications est plus complète que celle de la
perspective des bénéfices. Il s'agit là d'un aspect important, car la variation des bénéfices à court terme
– élément essentiel de la perspective des bénéfices – peut ne pas fournir une indication exacte de
l'impact des mouvements de taux sur les positions globales d'un établissement.
1. Une saine gestion du risque de taux d'intérêt exige l'application de quatre éléments
fondamentaux dans la gestion des créances, dettes et instruments du hors-bilan:
un suivi approprié de la part du conseil d'administration et de la direction générale;
des politiques et procédures adéquates de gestion du risque;
des fonctions appropriées de mesure, de surveillance et de contrôle du risque;
des contrôles internes exhaustifs et audits indépendants.
3. Comme pour les autres catégories de risques, le Comité estime que le risque de taux
d'intérêt devrait être surveillé sur une base consolidée globale, de manière à inclure les positions des
établissements affiliés. Dans le même temps, toutefois, les banques devraient avoir pleinement
conscience de toute distinction juridique et de tout obstacle éventuel aux mouvements de fonds entre
établissements affiliés et adapter en conséquence leur processus de gestion du risque. Si la
consolidation peut fournir une mesure globale en matière de risque de taux d'intérêt, elle peut aussi
sous-estimer ce risque lorsque les positions d'un établissement affilié sont utilisées pour compenser
celles d'un autre. Cette situation est due au fait qu'une consolidation comptable traditionnelle peut
permettre des compensations théoriques entre positions, dont une banque pourrait ne pas bénéficier en
pratique à cause de contraintes juridiques ou opérationnelles. La direction devrait, dans de telles
circonstances, reconnaître le potentiel de sous-estimation des risques dans les mesures consolidées.
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Principe 6: Il est essentiel que les banques soient dotées d'un système de mesure du risque
de taux d'intérêt qui couvre les principales sources de ce risque et évalue les
effets des modifications de taux d'intérêt selon des formes compatibles avec
l'importance de leurs activités. Les hypothèses de base du système devraient
être parfaitement comprises par les gestionnaires du risque et la direction de
la banque.
2. En règle générale, il est souhaitable que le système de mesure englobe les expositions
relatives à l'ensemble des activités, de négoce et autres. Cela n'interdit pas d'utiliser des systèmes de
mesure et approches de gestion du risque différents selon le type d'activité; toutefois, la direction de la
banque devrait avoir une vision d'ensemble du risque de taux d'intérêt couvrant tous les produits et les
départements opérationnels.
3. Le système de mesure du risque de taux d'intérêt devrait analyser toutes les sources
notables de ce risque, y compris les risques de révision des taux, de déformation de la courbe des taux,
de base et de clauses optionnelles. Dans de nombreux cas, ce sont les caractéristiques de taux des plus
gros portefeuilles qui détermineront le profil de risque global; c'est pourquoi, indépendamment du
traitement approprié de l'ensemble des portefeuilles, le système de mesure devrait évaluer de telles
concentrations avec une rigueur particulière. Il devrait être tout aussi vigilant avec les instruments
susceptibles d'affecter sensiblement la position agrégée de la banque, même si les montants concernés
ne sont pas considérables. Les produits assortis d'un droit d'option incorporé ou explicite devraient
faire l'objet d'une attention minutieuse.
calculs simples à des simulations statiques utilisant les portefeuilles courants ou même à des
techniques hautement sophistiquées de modélisation dynamique qui reflètent les potentialités
d'opérations et de décisions futures.
5. Les techniques les plus simples procèdent à partir d'un calendrier d'échéances/de révisions
de taux qui répartit créances, dettes et positions du hors-bilan sensibles aux taux d'intérêt dans des
fourchettes en fonction de l'échéance (éléments à taux fixe) ou du temps restant à courir jusqu'au
prochain renouvellement des conditions (éléments à taux variable). Ces calendriers fournissent des
indicateurs simples de la sensibilité au risque de taux des bénéfices et de la valeur économique.
Appliquée aux bénéfices courants, cette approche est généralement appelée analyse d'impasses.
L'ampleur de l'impasse pour une fourchette donnée – c'est-à-dire créances moins dettes plus positions
du hors-bilan réévaluées ou arrivant à échéance dans cette fourchette – offre une indication du risque
de révisions de taux encouru par la banque.
6. Un calendrier d'échéances/de révisions de taux peut être également utilisé pour analyser
l'incidence des mouvements des taux sur la valeur économique en appliquant des pondérations de
sensibilité à chaque fourchette. En général, ces pondérations se fondent sur des estimations de la
duration des créances et dettes réparties dans chacune d'elles, la duration étant une mesure de la
variation, en pourcentage, de la valeur économique d'une position en présence d'une faible
modification des taux. Les pondérations fondées sur la duration peuvent être utilisées en liaison avec
le calendrier d'échéances/de révisions de taux; on peut alors obtenir une indication approximative de la
variation de la valeur économique face à un ensemble donné de modifications des taux du marché.
7. De nombreuses banques (en particulier, celles qui utilisent des instruments financiers
complexes ou présentent par ailleurs des profils de risque complexes) ont recours à des systèmes de
mesure du risque de taux d'intérêt plus élaborés que ceux qui se fondent sur de simples calendriers
d'échéances/de révisions de taux. Il s'agit de techniques de simulation comportant généralement des
évaluations détaillées de l'incidence potentielle des modifications de taux sur les bénéfices et la valeur
économique, en simulant l'évolution future des taux et leurs effets sur les flux de trésorerie. Dans les
simulations statiques, seuls les flux financiers générés par les positions courantes du bilan et du hors-
bilan sont évalués. L'approche de simulation dynamique repose sur des hypothèses plus approfondies
concernant l'évolution future des taux et les variations attendues de l'activité de la banque sur la
période concernée. Ces techniques plus poussées prennent en compte l'interaction dynamique des flux
de paiements et taux d'intérêt et saisissent mieux l'incidence des options incorporées ou explicites.
8. Quel que soit le système de mesure, l'utilité de chaque technique dépend de la validité des
hypothèses de base et de l'exactitude des méthodologies fondamentales qui ont servi à modéliser
l'exposition au risque de taux d'intérêt. Lors de la conception du système, les banques devraient
s'assurer que le niveau de détail des informations sur les positions sensibles aux taux d'intérêt
correspond à la complexité et au risque inhérents à ces positions. Avec l'analyse d'impasses, par
exemple, la précision de la mesure dépend en partie du nombre de fourchettes au sein desquelles les
positions sont agrégées. En clair, l'agrégation des positions/flux de trésorerie dans des fourchettes
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larges entraîne une perte de précision. Dans la pratique, les banques doivent évaluer la signification de
la perte de précision potentielle en déterminant l'ampleur de l'agrégation et de la simplification à
intégrer dans l'approche de mesure.
9. Les estimations de l'exposition au risque de taux d'intérêt, qu'elle soit liée aux bénéfices
ou à la valeur économique, utilisent, sous une forme ou une autre, des prévisions sur l'évolution
potentielle des taux. Dans l'optique de la gestion du risque, les banques devraient incorporer une
variation de taux suffisamment ample pour englober les risques associés à leurs portefeuilles. Elles
devraient envisager l'utilisation de scénarios multiples, prévoyant notamment les effets potentiels des
modifications des relations entre taux d'intérêt (risque de déformation de la courbe des taux et risque
de base) et des variations du niveau général des taux. Pour déterminer les mouvements probables des
taux, elles pourraient faire appel, par exemple, à des techniques de simulation. L'analyse statistique
peut également jouer un rôle important dans l'évaluation des hypothèses de corrélation concernant le
risque de base ou celui de déformation de la courbe des taux.
10. L'intégrité et la transmission en temps opportun des données sur les positions courantes
constituent également un élément essentiel du processus de mesure du risque. Les banques devraient
s'assurer que l'ensemble de leurs positions et flux financiers importants, qu'il s'agisse du bilan ou du
hors-bilan, sont incorporés dans les meilleurs délais dans le système de mesure. Lorsque c'est possible,
ces données devraient inclure des informations sur les coupons ou flux de trésorerie des instruments et
contrats associés. Tout ajustement manuel des données fondamentales devrait être clairement explicité,
et sa nature ainsi que ses raisons devraient être parfaitement comprises. Les ajustements des flux de
trésorerie attendus pour paiements anticipés devraient être, en particulier, parfaitement fondés et se
prêter à une vérification.
11. En évaluant les résultats du système de mesure du risque de taux d'intérêt, il est important
que les hypothèses de base soient parfaitement comprises par les gestionnaires du risque et par la
direction. Les techniques faisant appel, en particulier, à des simulations sophistiquées devraient être
utilisées avec précaution, afin qu'elles ne deviennent pas des «boîtes noires» produisant des chiffres
apparemment précis mais qui, en fait, ne le sont pas lorsqu'on examine leurs hypothèses et paramètres
spécifiques. Les hypothèses-clés devraient être validées par la direction générale et les gestionnaires
du risque et faire l'objet d'une révision au moins une fois l'an; elles devraient, en outre, être clairement
explicitées et bien comprises. Les hypothèses utilisées pour déterminer la sensibilité aux taux d'intérêt
d'instruments complexes et de produits assortis d'échéances incertaines devraient être parfaitement
justifiées et soumises à des contrôles particulièrement rigoureux.
12. Dans la mesure de l'exposition au risque de taux d'intérêt, deux autres aspects appellent
des remarques plus spécifiques: le traitement des positions pour lesquelles l'échéance effective diffère
de l'échéance contractuelle et celui des positions libellées dans différentes devises. Les positions telles
que dépôts d'épargne et à vue peuvent avoir des échéances contractuelles ou n'être assorties d'aucune
échéance, mais, dans les deux cas, les déposants ont généralement la faculté d'effectuer à tout moment
des retraits. En outre, les banques choisissent souvent de ne pas ajuster les taux servis sur ces dépôts
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en fonction des variations des taux du marché. Ces facteurs compliquent la mesure du niveau de risque
de taux d'intérêt, étant donné que non seulement la valeur des positions mais aussi l'échelonnement des
flux qui s'y rattachent peuvent se modifier lorsque les taux bougent. S'agissant des créances des
banques, les caractéristiques de remboursement anticipé des créances hypothécaires et instruments liés
aux hypothèques introduisent également une incertitude au sujet des flux de trésorerie sur ces
positions. Ces questions sont examinées plus en détail dans l'annexe A, qui fait partie intégrante de ce
texte.
13. Les banques ayant des positions libellées dans différentes devises peuvent encourir un
risque de taux dans chacune de ces devises. Etant donné que les courbes de rendements varient d'une
devise à l'autre, elles doivent généralement évaluer pour chaque devise le niveau de risque. Celles qui
disposent des compétences et de la technicité nécessaires, et qui ont d'importantes expositions
multidevises, peuvent choisir d'inclure dans leur processus de mesure du risque des méthodes
permettant d'agréger toutes leurs expositions au moyen d'hypothèses de corrélation entre taux de
devises différentes. Un établissement utilisant des hypothèses de corrélation pour agréger ses niveaux
de risque devrait en contrôler périodiquement la stabilité et l'exactitude; il devrait également estimer
son risque potentiel si ces corrélations s'altèrent.
B. Limites
Principe 7: Les banques doivent établir et imposer des limites opérationnelles et d'autres
pratiques permettant de contenir les risques à des niveaux compatibles avec
leurs politiques internes.
2. Les limites établies devraient être compatibles avec l'approche générale de mesure du
risque de taux d'intérêt. Les seuils globaux précisant clairement le niveau de risque acceptable
devraient être approuvés par le conseil d'administration et réévalués à intervalles réguliers. Ils
devraient être proportionnés à la dimension, à la complexité et au niveau de fonds propres de la
banque ainsi qu'à sa capacité de mesurer et de gérer le risque. Selon la nature des portefeuilles et la
technicité des activités, des limites peuvent également être fixées pour chaque unité d'exploitation,
portefeuille, catégorie d'instruments ou instrument spécifique. Leur précision devrait refléter les
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caractéristiques des portefeuilles, y compris les diverses sources d'exposition au risque de taux
d'intérêt.
3. Les dépassements des limites devraient être signalés sans délai aux membres concernés
de la direction générale. Une politique claire devrait préciser le mode d'information de celle-ci et la
nature de l'action qu'elle devrait entreprendre dans de tels cas. Un point particulièrement sensible
consiste à savoir si les limites sont absolues, c'est-à-dire qu'elles ne devraient jamais être dépassées, ou
si, dans des circonstances spécifiques qui devraient être parfaitement précisées, de brefs
franchissements pourront être admis. A cet égard, une attitude relativement conservatrice dans le choix
des limites peut constituer un facteur important.
4. Quel que soit leur niveau d'agrégation, les limites devraient être compatibles avec
l'approche globale de mesure du risque de taux d'intérêt et considérer l'incidence potentielle des
modifications des taux du marché sur les bénéfices comptables et la valeur économique de la situation
nette. Dans la perspective des bénéfices, les banques devraient approfondir les limites sur la variabilité
du revenu net et du revenu d'intérêts net, afin de bien évaluer la contribution des revenus hors intérêts
au risque encouru. De telles limites précisent habituellement les niveaux acceptables de volatilité des
bénéfices pour des scénarios de taux définis.
5. Pour la prise en compte de l'incidence des taux sur la valeur économique de la situation
nette, la nature des limites devrait être adaptée à la dimension et à la complexité des positions sous-
jacentes. Pour les banques ayant des activités bancaires traditionnelles et de modestes portefeuilles
d'instruments à long terme, d'options, de produits à options incorporées ou d'autres instruments dont la
valeur peut varier sensiblement en fonction des changements des taux du marché, des limites
relativement simples sur le montant de ces portefeuilles peuvent suffire. Les établissements plus
complexes devront peut-être prévoir des systèmes plus détaillés précisant les variations acceptables de
la valeur économique estimée du capital.
6. Les limites du risque de taux peuvent être axées sur des scénarios spécifiques de variation
des taux du marché, tels qu'une augmentation ou une diminution d'une certaine ampleur. Les
mouvements de taux utilisés pour l'élaboration de ces limites devraient représenter des situations
critiques significatives prenant en compte la volatilité historique des taux et le temps nécessaire à la
direction pour gérer le niveau de risque. Les limites peuvent également se fonder sur des mesures
obtenues à partir de la distribution statistique sous-jacente des taux d'intérêt, telles que les techniques
des bénéfices exposés au risque ou de la valeur économique exposée au risque. En outre, des scénarios
bien définis devraient prévoir toutes les sources possibles de risque de taux d'intérêt, dont les risques
de décalage, de déformation de la courbe des taux, de base et de clauses optionnelles. Des scénarios
simples reposant sur des mouvements parallèles des taux peuvent s'avérer insuffisants pour détecter de
tels risques.
C. Tests critiques
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Principe 8: Les banques devraient mesurer leur vulnérabilité en termes de pertes dans des
conditions de marché critiques – incluant la remise en cause de leurs
hypothèses de base – et prendre en compte ces résultats lors de l'élaboration et
du réexamen de leurs politiques et limites à l'égard du risque de taux d'intérêt.
Principe 10: Les banques doivent disposer d'un système adéquat de contrôles internes de
leur processus de gestion du risque de taux d'intérêt. L'une de ses
composantes fondamentales doit être de procéder régulièrement et de manière
indépendante à l'examen et à l'évaluation de l'efficacité de ce système et
d'effectuer les modifications et améliorations qui s'imposent. Les résultats de
ces examens devraient être tenus à la disposition des autorités de contrôle
concernées.
1. Pour assurer l'intégrité de leur processus de gestion du risque de taux d'intérêt, les
banques devraient disposer de contrôles internes adéquats, qui feraient partie de leur système global de
contrôle interne. Ces contrôles devraient favoriser l'efficacité et l'efficience des opérations, la fiabilité
de la communication financière et des déclarations prudentielles ainsi que le respect des lois,
réglementations et politiques institutionnelles appropriées. Un système de contrôle efficace
comprendra:
– un environnement de contrôle rigoureux;
– un processus adéquat d'identification et d'évaluation du risque;
– la mise en place de politiques, procédures et méthodologies de contrôle;
– des systèmes d'information adéquats;
– une vérification permanente de la conformité aux politiques et procédures établies.
En ce qui concerne les politiques et procédures de contrôle, une attention devrait être
accordée aux processus d'approbation, limites de risque, réconciliations, vérifications et autres
mécanismes appropriés destinés à fournir une assurance raisonnable que les objectifs de gestion du
risque de taux d'intérêt sont atteints. De nombreux aspects d'un processus de saine gestion du risque,
dont les fonctions de mesure, de surveillance et de contrôle, sont également des éléments-clés d'un
système efficace de contrôle interne. Les banques devraient veiller à l'efficacité de toutes ses
composantes, y compris celles qui ne font pas directement partie du processus de gestion du risque.
3. Les examens du système de mesure du risque de taux d'intérêt devraient comporter des
évaluations des hypothèses, paramètres et méthodologies utilisés. Ils devraient viser plusieurs
objectifs: comprendre, tester et expliciter le processus de mesure courant, apprécier l'exactitude du
système et recommander des solutions pour remédier aux carences détectées. Si le système de mesure
est complété par un ou plusieurs dispositifs ou procédures annexes, l'examen devrait comprendre des
tests destinés à s'assurer de la bonne intégration de ces éléments annexes et de leur compatibilité
mutuelle dans tous les domaines-clés. Les résultats, assortis d'éventuelles propositions d'amélioration,
devraient être communiqués à la direction générale et/ou au conseil d'administration et suivis d'effets
dans les meilleurs délais.
5. Les banques, en particulier celles qui encourent des risques complexes, devraient
soumettre régulièrement leurs fonctions de mesure, de surveillance et de contrôle à une entité
indépendante (par exemple, auditeur interne ou externe). Les rapports alors établis par les auditeurs
externes ou d'autres instances extérieures devraient être tenus à la disposition des autorités de contrôle
concernées. Il importe qu'un réviseur indépendant atteste que le système de mesure est capable de
prendre en compte toutes les composantes importantes du risque de taux d'intérêt, qu'il s'agisse
d'instruments du bilan ou du hors-bilan. Le réviseur devrait, dans son évaluation, considérer les
facteurs suivants:
quantité de risque de taux d'intérêt, c'est-à-dire
volume et sensibilité aux prix des divers produits;
vulnérabilité des bénéfices et des fonds propres en cas de diverses modifications des
taux, y compris d'inversions de la courbe des rendements;
exposition des bénéfices et de la valeur économique aux diverses autres formes de
risque de taux d'intérêt, dont les risques de base et de clauses optionnelles;
qualité de la gestion du risque de taux d'intérêt, en s'assurant, par exemple, que
le système de mesure interne est approprié à la nature, à la dimension et à la
complexité de la banque et de ses activités;
la banque dispose d'une unité indépendante de contrôle des risques, chargée de la
conception et de la bonne marche des fonctions de mesure, de surveillance et de
contrôle;
le conseil d'administration et la direction générale participent activement au processus
de contrôle des risques;
6. Dans les cas où l'examen indépendant est effectué par des auditeurs internes, les banques
sont encouragées à soumettre régulièrement leurs fonctions de mesure, de surveillance et de contrôle
du risque à l'attention d'auditeurs externes.
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Principe 11: Les autorités de contrôle devraient obtenir des banques des informations
suffisantes et à jour leur permettant d'évaluer le niveau de risque de taux
d'intérêt qu'elles encourent. Ces informations devraient tenir compte de
manière appropriée de la répartition de chaque portefeuille par échéance et
par devise, positions de hors-bilan comprises, ainsi que d'autres facteurs
importants, tels que la distinction entre les activités de négoce et les autres
opérations bancaires.
1. Les autorités de contrôle devraient obtenir, sur une base régulière, des informations
suffisantes pour évaluer l'exposition au risque de taux d'intérêt des diverses banques. Pour réduire au
minimum la charge représentée par les déclarations prudentielles, elles pourraient se procurer ces
informations dans le cadre des rapports standardisés soumis par les banques, des inspections sur place
ou par d'autres moyens, tels que les rapports internes à la direction. La nature des données pourrait
différer en fonction des autorités de contrôle, mais elle devrait cependant leur permettre d'apprécier le
niveau et l'évolution du risque encouru. Ces données pourraient résulter des mesures internes
effectuées ou de rapports plus standardisés. Les autorités devraient au moins disposer d'informations
suffisantes pour identifier et surveiller les banques présentant d'importants décalages dans les révisions
de taux. Les renseignements fournis par les rapports internes à la direction, tels que les impasses
d'échéance/de révisions des taux, les évaluations par simulation des bénéfices et de la valeur
économique ainsi que les résultats des tests critiques peuvent être particulièrement utiles à cet égard.
2. Parmi les méthodes que les autorités de contrôle peuvent utiliser, le dispositif de
déclaration prudentiel rassemble des informations sur les positions par échéance résiduelle ou
intervalle restant jusqu'à la prochaine révision de taux: une banque répartirait alors ses créances, dettes
et positions du hors-bilan sensibles aux taux d'intérêt dans diverses fourchettes d'échéances ou de
révisions de taux. En outre, les informations devraient préciser les soldes par type d'instruments ayant
des caractéristiques de flux de trésorerie sensiblement différentes.
3. Les autorités de contrôle peuvent désirer obtenir des compléments d'information sur les
positions pour lesquelles l'échéance effective diffère de l'échéance contractuelle. L'examen des
résultats du modèle interne de la banque, à partir éventuellement de plusieurs hypothèses, scénarios et
tests critiques différents, peut être également riche en enseignements.
4. Les banques travaillant sur des devises différentes peuvent encourir un risque de taux
d'intérêt dans chacune d'elles. Il appartient donc aux autorités de contrôle de demander aux banques
d'analyser séparément leur exposition par devise, au moins lorsqu'il s'agit de montants importants.
5. Une autre question consiste à déterminer dans quelle mesure le risque de taux d'intérêt
devrait être analysé sur l'ensemble de la banque ou si le portefeuille de négociation, qui est évalué aux
cours du marché, et le portefeuille bancaire, qui souvent ne l'est pas, devraient être traités séparément.
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D'une manière générale, il est souhaitable que tout système de mesure englobe les expositions au
risque de taux d'intérêt inhérentes à toutes les activités de la banque, c'est-à-dire de négociation et
autres. Cela n'exclut pas d'utiliser des systèmes de mesure et approches de gestion du risque différents
selon le type d'activité; toutefois, la direction de l'établissement devrait avoir une vision d'ensemble du
risque de taux d'intérêt couvrant tous les produits et départements opérationnels. Les autorités de
contrôle peuvent souhaiter obtenir davantage d'informations spécifiques sur la façon dont les deux
catégories d'activités sont mesurées et incluses dans un système de mesure unique. Elles devraient
également s'assurer que, pour l'une et l'autre, le risque de taux d'intérêt est géré et contrôlé de manière
adéquate.
6. Une analyse significative du risque de taux d'intérêt n'est possible que si l'autorité de
contrôle reçoit régulièrement et en temps voulu les informations dont elle a besoin. Comme le profil de
risque évolue moins rapidement dans l'activité bancaire traditionnelle que dans le domaine du négoce,
des déclarations trimestrielles ou bisannuelles pourront suffire, dans le premier cas, pour de
nombreuses banques.
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